MBL UBRARY - WOODS HOLE. MASS. Habl eM j erm e TUR | OR A I f "lbi TNA ACTA SOCIETATIS SCIENTIARUM FENNICA. TOMUS XXXI. HELSINGFORSIE. Ex offieina typographica Societatis litterariæ fennicæ. MCMIII. Tb ET. DES ARTICLES CONTENUS DANS CE TOME. Page. Etat du Personnel de la Société des Sciences de Finlande au 1 Novembre 1903 r. Liste des Corps savants et des Établissements scientifiques en Russie et à l'éranger auxquelles sont distribuées les publications de la Société des SeiehneesedewEanlande t M ER Rp Mgr ac Ee 1. Mémoire sur la théorie des fonctions entières de genre fini, par ERNST LiNDELÓF. Die Dirichletschen Reihen, die zahlentheoretischen Funktionen und die unend- lichen Produkte von endlichem Geschlecht, von Hs. Merum. 3. Quelques applications d'une formule sommatoire générale, par Ernst LiNDELÓF. 4. Sur les polygones au plus petit périmétre circonscrits à une ellipse donnée, par L. LiNDpELÓF. 5. Die Psalterillustration im Mittelalter. Die byzantinische Psalterillustration. Der Utrecht-Psalter, von J. J. TIKKANEN. Minnestal ófver professorn friherre Adolf Erik Nordenskióld, hället vid Finska Vetenskaps-Societetens ärshögtid den 29 April 1902 af WILHELM RAMSAY. Minnestal öfver Karl Konstantin Tigerstedt, hället vid Finska Vetenskaps-Societetens ärs- och högtidsdag den 29 April 1902 af M. G. SCHYBERGSON. 45693 M. ETAT DU PERSONNEL Fr DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES DE FINLANDE An. AU 1 NOVEMBRE 1903. - us "5 ERE Man 4 é 4 à $ MEMBRES HONORAIRES. . Orro Börkuing, Conseiller privé, Membre honoraire de l'Académie Impériale des Sciences de St.-Pétersbourg. . JEAN-DANIEL-CHARLES LIEBLEIN, Professeur à l'Université de Christiania. . CHARLES-HERMANN-AMANDUS SCHWARZ, Conseiller privé, Professeur à l'Université et Membre de l'Académie Royale des Sciences de Berlin. Wırrıam Lorp Kzrvi, Professeur de physique à l'Université de Glasgow. GASTON DARBOUX, Professeur à la Sorbonne, Secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences de l’Institut de France. Oscar BACKLUND, Conseiller d'État actuel, Directeur de l'Observatoire de Poulkova. . JACQUES-JEAN-GUILLAUME Lacus, Conseiller d'Etat, ancien Professeur à l Univer- sité de Helsingfors. (Élu le 18 Nov. 1901.) . EvaENE Warning, Professeur de botanique à l'Université de Copenhague. (Elu le 14 Avril 1902.) . JULES-HENRI Poincaré, Membre de l’Académie des Sciences de l'Institut de France. (Élu le 15 Avril 1903.) . CHARLES-EMILE Prcarp, Membre de l’Académie des Sciences de l’Institut de France. (Élu le 15 Avril 1903.) Maawus-GusrAvE MrrrAG-LErFFLER, Professeur de mathématiques à la Haute Ecole de Stockholm. (Élu le 15 Avril 1903.) SvANTE ARRHENIUS, Professeur de physique à la Haute Ecole de Stockholm. (Elu le 15 Avril 1903.) II M. MicHEL RYKATCHEW, Directeur de l'Observatoire central de physique et Membre de l'Académie Impériale des Sciences de St.-Pétersbourg. (Élu le 15 Avril 1903.) M. JEAN-GUILLAUME HrrroRr, Professeur de physique à l'Académie de Münster. (Élu le 15 Avril 1903.) M. JEAN-FREDERIC-GUILLAUMD-ÄDOLPHE VON BAEYER, Professeur de chimie et Membre de l’Académie des Sciences de Munich. (Elu le 15 Avril 1903.) MEMBRES OBDINAIRES. L Section des sciences mathématiques et physiques. M. Laurenr-Léonarn LINDELÖF, Conseiller d'État actuel, Secrétaire perpétuel de la Société. M. Frépéric-Jeax Wirk, Ancien professeur de minéralogie à l'Université de Helsingfors. M. CHARLES-SELIM LEMSTRÖM, Professeur de physique à l'Université. M. Aususte-FR£DERIC SUNDEL, Professeur extraordinaire de physique à l'Université. M. Epouarp-Immanuez HJELT, Professeur de chimie et Recteur de l'Université de Helsingfors. M. Epovanp-RoporPHE NEovius, Sénateur. M. AwpnÉ-SÉvERIN DONNER, Professeur à l'Université et Directeur de lobservatoire astronomique de Helsingfors. M. le Baron AUGUSTE-BENJAMIN AF SocHuLTÉN, Professeur agrégé de chimie à l'Université de Helsingfors. M. Vicror-Taéopor How£w, Professeur de physique à l'Université. M. AporPHE-OssriAN ASCHAN, Professeur adjoint de chimie à l'Université. M. FRANGOIS-CHARLES-OTTO-ÅUGUSTE-ERNEST Brese, Directeur de l'Institut météoro- logique central de la Société des Sciences. M. GUILLAUME Ramsay, Professeur de minéralogie à l’Université. M. HJALMAR MELLIN, Professeur de mathématiques à l’Institut polytechnique. M. CHARLEsS-FRÉDÉRIC SrorrE, Professeur de physique à l'Institut polytechnique. M. III II. Section d’histoire naturelle. Orro-Epouarp-Auausre HsELT, Archiâtre, ancien professeur d'anatomie patho- logique. Opo-MonaAwNAL REUTER, Professeur extraordinaire de zoologie á l’Universite de Helsingfors. . PrERRE-ADOLPHE KARSTEN, Professeur de botanique à l'Institut d'agriculture de Mustiala. CoNRAD-GABRIEL HÄLLSTEN, Conseiller d'Etat, ancien professeur de physiologie. . le Baron JEAN-AXEL PALMÉN, Professeur de zoologie à l'Université de Helsingfors. JEAN-PIERRE NORRLIN, Professeur e. o. de botanique à l'Université. . ERNEST-ALEXANDRE HomMÉN, Professeur d'anatomie pathologique à l'Université. . JEAN-RENAULT SAHLBERG, Professeur e. o. d'entomologie à l'Université. FREDERIC-EMILE-WOLMAR Errving, Professeur de botanique à l'Université. ALFRED-Üsvarp KIHLMAN, Sénateur. JEAN-GUILLAUME RUNEBERG, Professeur de médecine à l'Université. Vıcror-FERDINAND BROTHERUS, Professeur de mahématiques et d'histoire naturelle à l’école de demoiselles suédoise de Helsingfors. . CHARLES-MAINIO LEVANDER, Professeur agrégé de zoologie à l'Université. (Elu le 23 Avril 1900). . ROBERT-ADOLPHE-ARMAND TIGERSTEDT, Professeur de physiologie à l'Université. (Élu le 19 Nov. 1900.) Hvao-Osren-Léonarp Horsrr, Professeur e. o. de médecine à l'Université. (Élu le 14 Avril 1902.) III. Section d'histoire et de philologie. . le Baron GEORGE-ZACHARIE YRJO-KOosKINEN, Ancien Sénateur. . CHARLES-GUSTAVE ÉsrLANDER, Conseiller d'Etat, ancien professeur d'esthétique et de littérature moderne. Otto Donner, Professeur e. o. de sanscrit et de linguistique comparée à l'Université. . AxEL-OLoF FREUDENTHAL, Professeur e. o. de langue et littérature suédoises à l'Université. . CHARLES-EMILE-FERDINAND IGNATIUS, Ancien Sénateur. . JEAN-RÉNAULT AsPELIN, Professeur e. o. d'archéologie à l'Université. M. M. M. M. M. M. M. M. IV CHARLES SYNNERBERG, Conseiller de chancellerie, ancien Inspecteur général à l'Administration centrale des écoles. JEAN-RICHARD DANIELSON, Professeur d'histoire universelle et chargé des fonc- tions de vice-chancelier de l’Université. ARvID-ÖSCAR-GUSTAVE GENETZ, Sénateur. MAGNUS-GOTTFRID SCHYBERGSON, Professeur e. o. d'histoire à l'Université. ÜHARLES-GABRIEL-THIODOLPHE REIN, Conseiller d’Etat actuel, ancien professeur de philosophie a l’Universite. JEAN-JACQUES TIKKANEN, Professeur e. o. de l’histoire des arts à l'Université. (Élu le 18 Nov. 1901.) Kwur-L£oNARD TaALLQvisT, Professeur de littérature orientale à l'Université. (Élu le 17 Nov. 1902.) EmILE-NESTOR SETÄLÄ, Professeur de langue et littérature finnoises à l'Université. (Élu le 17 Nov. 1902.) Ivar-Aucusre HEIKEL, Professeur de littérature grecque à l'Université. (Élu le 15 Avril 1903.) 1 M. . ÜHARLES-ÜONSTANTIN TIGERSTEDT, T le 5 Mars 1902. DECEDES DEPUIS LE 1 MAI 1899. Membres honoraires: . JosgPH-Lours-FRANcors BERTRAND, f le 3 Avril 1900. . CHARLES HERMITE, Ÿ le 14 Janvier 1901. . le Baron NicotAas-AnoLpHE-ErIc NORDENSKIÖLD, 1 le 12 Août 1901. . HENRI Wirp, Ÿ le 5 Septembre 1902. . JEAN WISLICENUS, Ÿ le 5 Décembre 1902. Membres ordinaires: JEAN-GUSTAVE FROSTERUS, f le 3 Avril 1901. V VI LISTE des Corps savants et des Établissements scientifiques en Russie et à l'étranger auxquels sont distribuées les publications de la Société des Sciences de Finlande. RUSSIE. D | Société des Naturalistes. orpat. US LE y | Société scientifique Este. Iékaterinenbourg. Société Ouralienne d'Amateurs des sciences naturelles. Kasan. Société physico-mathématique à l'Université. Kiew. Société des Naturalistes. Société Imperiale des Naturalistes. Société mathématique. Moscou. a m : Société Impériale d'Amateurs des sciences naturelles, d'anthropologie et | d'ethnographie. Académie Imperiale des Sciences. Observatoire astronomique central de Poulkova. Observatoire physique central. Société minéralogique. St.-Petersbourg. | Société Impériale de géographie. Bibliothéque publique Impériale. Jardin Imperial de botanique. Comité géologique. Institut Impérial de médecine expérimentale. Riga. Société des Naturalistes (Naturforscherverein). Varsovie. La Rédaction des Travaux mathématiques. Les Universités Impériales de Charkow, Dorpat, Kasan, Kiew, Moscou, Odessa, St.-Pétersbourg et de Varsovie. VII SUEDE et NORVÈGE. Bergen. Bergens Museum. Christiania. Kongl. Universitetet. Göteborg. K. Vetenskaps- och Vitterhets-Samhället. Lund. Kongl. Universitetet. K. Svenska Vetenskaps-Akademien. K. Svenska Akademien. K. Vitterhets, Historie och Antiquitets Akademien. Stockholm. ara De | Byrån för Sveriges geologiska undersökning. Nautisk-meteorologiska byrån. Stockholms Högskola. Nordiska Museet. Ed Tromsó. Tromsó Museum. 4 LA Trondhjem. K. Norske Videnskabers Selskab qam «os p^. Wo sala | Kongl. Universitetet. BAR LIBRARY jä 1 P ' IK. Vetenskaps-Societeten. | VA A ue E DANEMARK." 63 1 Ws Ma M M Kongl. Universitetet. Kobenhavn. J > : | K. Danske Videnskabernes Selskab. ALLEMAGNE et AUTRICHE. Agram. J Société archéologique Croate. | Société d'histoire naturelle Croate. Augsburg. Historischer Verein für Schwaben und Neuburg. Bamberg. Naturforschender Verein. : Königliche Akademie der Wissenschaften. Berlin. | Hydrographisches Amt der Kaiserlichen Marine. Ro Prenseischos Meteorologisches Institut. Bistritz. Gewerbeschule. Bonn. Naturhistorischer Verein der Preussischen Rheinlande und Westfalens. Braunschweig. Verein für Naturwissenschaft. Bremen. Naturwissenschaftlicher Verein. Brünn. Naturforschender Verein. Budapest. Ungarische Akademie. VIII Cassel. Verein für Naturkunde. Charlottenburg. Physikalisch-Technische Reichsanstalt. Chemnitz. Verein für Chemnitzer Geschichte. Dürkheim. Pollichia, ein Naturwissenschaftlicher Verein der Rheinpfalz. | Kaiserl. Leopoldino-Carolinische Deutsche Akademie der Naturforscher. | Königliche Oeffentliche Bibliothek. Elberfeld. Naturhistorischer Verein. Erlangen. Physikalisch-medicinische Societät. Frankfurt a/M. Senckenbergische naturforschende Gesellschaft. Freiberg. Altherthums Verein. Görlitz. Oberlausitzische Gesellschaft der Wissenschaften. Göttingen. Königliche Gesellschaft der Wissenschaften. Giessen. Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde. Graz. Historischer Verein für Steiermark. Dresden. Greifswald. Naturwissenschaftlicher Verein von Neuvorpommern und Rügen. Halle. Naturforschende Gesellschaft. Hanbur j Verein für Naturwissenschaftliche Unterhaltung. 8. | Deutsche Seewarte. Heidelberg. Universität. Jena. Medicinisch-naturwissenschaftliche Gesellschaft. Kiel. Kongl. Christian-Albrechts-Universitetet. Klagenfurt. Naturhistorisches Landesmuseum von Kärnthen. Königsberg. Königl. Physikalisch-ökonomische Gesellschaft. { Königl. Sächsische Gesellschaft der Wissenschaften. | Fürstlich-Jablonowskische Gesellschaft. Astronomische Gesellschaft. Verein für Erdkunde. Lemberg. Société de Chevtschenko. München. Kónigl Bayerische Akademie der Wissenschaften. Leipzig. Nürnberg. Germanisches Museum. Offenbach. Verein für Naturkunde. Potsdam. Observatoire astrophysique. Prag. | Königl. Böhmische Gesellschaft der Wissenschaften. | Académie tchèque des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts. Presburg. Verein für Naturkunde. Regensburg. Zoologisch-mineralogischer Verein. Sarajevo. Bosnisch-Herzegovinisches Landesmuseum. Strassburg. L'Université. IX Stuttgart. Mathematische und naturwissenschaftliche Gesellschaft in Würtemberg. | Società Adriatica di scienze naturali. | K. K. Handels- und Nautische Akademie. Ulm. Verein für Kunst und Alterthümer im Ulm und Oberschwaben. Triest. [ Kaiserl. Akademie der Wissenschaften. K. K. geologische Reichsanstalt. K. K. geographische Gesellschaft. K. K. Zoologisch-botanische Gesellschaft. | Anthropologische Gesellschaft. Verein zur Verbreitung naturwissenschaftlicher Kenntnisse. Wien. K. K. Central-Anstalt für Meteorologie und Erdmagnetismus. | Naturhistorisches Hofmuseum. Wiesbaden. Verein für Naturkunde. Würzburg. Physikalisch-medicinische Gesellschaft. SUISSE. Bern. Die Schweizerische Entomologische Gesellschaft. Geneve. Société de physique et d'histoire naturelle. | Naturforschende Gesellschaft. Zürich. iust ng | Die Schweizerische Meteorologische Commission. PAYS-BAS et BELGIQUE. a | Académie Royale des sciences. msterdam. : | Kon. Zoologisch Genootshap „Natura artis magistra“. | Académie Royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique. Société malacologique de Belgique. Bruxelles. | Société entomologique de Belgique. Observatoire Royal. Institut international de Bibliographie. Delft. L'École Polytechnique. Harlem. Fondation de P. Teyler van der Hulst. Liége | Société Royale des sciences. | Société géologique de Belgique. Utrecht. L'Institut Royal météorologique des Pays-Bas. FRANCE. Bordeaux. Societe des sciences physiques et naturelles. Caen. Société Linnéenne de Normandie. Cherbourg. Société des sciences naturelles. Digoin (Saône et Loire). Direction de la Revue Linnéenne. Organe des Natu- ralistes de la Région Lyonnaise. (Ofversigten.) Lille. l'Université. Académie des sciences, belles-lettres et arts. Lyon. Société d'agriculture, histoire naturelle et arts utiles. me Linnéenne. Marseille. Faculté des Sciences. Montpellier. Académie des sciences et lettres. Nancy. Société des sciences naturelles. ( Académie des Sciences de l'Institut de France. Société mathématique de France. Paris | École ph Musée Guimet. | Société de géographie. Museum d'histoire naturelle. Bonnes J Société scientifique et médicale de l'Ouest. (Ofversigten.) | Comité des Annales de Bretagne. (Ofversigten.) Toulouse. Faculté des Sciences. ITALIE. Palermo. Circolo matematico. Pisa. Ecole normale supérieure. f Reale Accademia dei Lincei. Rome. ! _ DE | Specula Vaticana. Turin. Académie Royale des Sciences. GRANDE-BRETAGNE et IRLANDE. Cambrigde. Philosophical Society. : Royal Irish Academy. Dublin. | \ Royal Society of Dublin. yi » Edinburg. Royal Society of Edinburg. Liverpool. Litterary and philosophical Society. Royal Society of London. Royal astronomical Society of London. Zoological Society, London Meteorological Office. Geographical Society. The Patent Office Library. Manchester. Litterary and philosophical Society. Oxford. Bodleian Library. PORTUGAL. Lissabon. Académie des Scienses Portugaise. ÉTATS UNIS DE L'AMÉRIQUE DU NORD. Albany. New York State Library. Austin. Texas Academy of Science. Baltimore. Johns Hopkins University. | American Academy of Arts and Sciences. Boston. : : . | Society of Naturalhistory. Cambridge, Mass. Museum of Comparative Zoology at Harvard College. Jowa City. State University of Jowa. ; Lawrence. The University of Kansas. Madison. Wisconsin agricultural Society. New-Haven. Connecticut Academy of Arts and Sciences. New-York. American Museum of Natural History. New-Orleans. Academy of Natural Sciences. Philadelphia. Academy of Natural Sciences. à The American Philosophical Society St.-Franeiseo. California Academy of Natural Sciences. Topeka. Kansas Academy of Science. ( Smithsonian Institution. U. S. Department of Agriculture. The office U. S. Geological Survey of the Territories. Washington. c S. AU erg nthropological Society. Bureau of Education. Bureau of Ethonology. | Philosophical Society. XI CANADA. Halifax. Nova Scotian Institute of Natural Science. Montreal. Geological and Natural History Survey. Toronto. Canadıan Institute. LA REPUBLIQUE ARGENTINE. Cordova. Academia Nacional de ciencias de la Republica Argentina. CHILI. Santiago. Société scientifique du Chili. INDES ORIENTALES. Caleutta. The Asiatic Society of Bengal. Madras. Madras Litterary Society. Singapore. The Straits Branch of the Royal Asiatie Society. JAPON. Tokio. College of Science. Imperial University. Yokohama. The Asiatic Society of Japan. ARCHIPEL DES PHILIPPINES. Manila. Academy of Sciences. AUSTRALIE. Royal Society of New South Wales. Sidney. | Linnean Society of New South Wales. Australian Association for the Advancement of Science. Wellington. Colonial Museum of New Zealand. ACTA SOCIETATIS SCIENTIARUM FENNICA. TOM. XXXL X 1. MEMOIRE SUR LA THÉORIE DES FONCTIONS ENTIÈRES DE GENRE FINI ERNST LINDELÖF. au SE + RR ae its Plat! PREFACE. Le travail que nous publions aujourd'hui, et qui est consacré à l'étude des fonctions entieres, se divise en deux parties. Dans la premiere nous exposons, en les complétant et en les précisant sur quelques points importants, les résultats généraux obtenus jusqu'à présent dans cette theorie), nous bornant toutefois, pour la plupart des cas, aux fonctions de genre fini. Nous nous sommes constam- ment efforcé, dans notre exposition, de choisir les méthodes les plus naturelles et les plus élémentaires, et de présenter les raisonnements et les calculs sous une forme aussi simple que possible. Nous espérons avoir contribué par là à faciliter dans une certaine mesure l’acces de cette belle théorie, qui est certainement appe- lée à jouer dans l'Analyse un róle des plus importants. Nous nous permettrons de signaler les parties suivantes de notre exposition qui nous semblent mériter une attention particuliere, soit pour les résultats établis, soit pour la simplicité des démonstrations. A l'aide d'une inégalité tout à fait élémentaire (n* 2), qui n'est d'ailleurs que la généralisation d'une autre dont on s'est servi antérieurement pour le méme but, !) N'ayant pas l'intention d'écrire un historique complet, nous nous contenterons de citer les travaux suivants, qui marquent les progrès successifs de la théorie qui nous occupe: H. PorwcAmÉ : Sur les fonctions enlieres (Bulletin de la Soc. math. de France, 1883). J. HADAMARD: Essai sur l'étude des fonclions données par leur développement de Taylor (Thèse. Paris 1892). : Étude des propriétés des fonctions entières et en particulier d'une fonction consi- dérée par Riemann (Journal de Mathématiques, 1893). É. BonEL : Sur les zeros des fonctions entieres (Acta mathematica, t. 20, 1891). : Leçons sur les fonctions entières (Paris, 1900). Citons encore un théorème important de M. Scuou (Comptes rendus, t. CXXV, 1897), ainsi qu'une thèse allemande: Ueber die Theorie der Hadamard’schen Funktionen etc. (Göttingen 1898), par M. v. SCHAPER, élève de M. HirBEmT. » II nous arrivons à démontrer (n° 3) en quelques lignes les résultats de MM. PorncaRÉ et BoREL concernant la limite supérieure du module d'un produit de facteurs primaires. Au n° 6, nous donnons une proposition nouvelle qui constitue un complément essentiel d’un théorème de M. HADAMARD, et dont la démonstration n'est pas sans difficulté. Cette méme proposition nous permet plus loin (n° 20) de généraliser notablement les résultats connus relatifs à la détermination du genre d'une fonction entière donnée par son développement de TAYLOR. Afin de trouver des limites inférieures pour les modules des zéros d'une fonction entiere dont le module maximum croit moins vite qu'une expression donnée, nous avons eu recours au beau théorème établi par M. JENSEN !), théorème dont nous donnons une démonstration très simple?) (n° 8), en le rattachant aux principes les plus élémentaires de la théorie des fonctions analytiques. Les considérations des n® 12—14 servent à préciser beaucoup les résultats de MM. HADAMARD et Bonzr relatifs au rapport qui existe entre la croissance d'une fonction entière et la densité de ses zéros?), ainsi que les propositions de M. BoREL sur les fonctions à croissance réguliere. Enfin nous développons, aux n? 16—18, une méthode à la fois élémentaire et exacte pour étudier la croissance d'une fonction définie par une série de TAYLOR. *) Dans la seconde partie de notre travail, nous cherchons à préciser davantage les résultats de la premiere, en resserrant autant que possible les diverses inégali- tes que nous y avions établies, et en calculant effectivement les valeurs des con- stantes qu'elles renferment. Nous y arrivons dans bien des cas, soit à l'aide des expressions asymptotiques que nous a fournies la théorie de Caucxy pour certains produits infinis, soit par une étude approfondie des inégalités tirées du theoreme de M. JENSEN. Cependant le temps malheureusement trop court que nous avons pu y consacrer, ne nous a pas permis de poursuivre jusqu'au bout toutes les recherches que nous avions en vue, et pour certaines questions importantes, dont la solution dé- finitive semble présenter des difficultés considérables, nous avons dü nous contenter de quelques indications sommaires. Nous espérons toutefois que les résultats déjà acquis par nous, et les méthodes qui nous y ont conduit, ne seront pas sans utilité pour ceux qui désirent pénétrer plus loin dans cette théorie. 1) Acta mathematica, t. 22. ?) Au moment d'achever l'impression de notre Mémoire, nous nous sommes aperçu qu'une démonstration tout à fait analogue a déjà été donnée par M. J. PETERSEN (Acta mathematica, t. 23). 3) Cf. la note de la p. 24. *) Cf. la seconde note de la p. 36. 15. 16. TABLE DES MATIÈRES. PREMIERE PARTIE. CHAPITRE 1. THÉORÈMES FONDAMENTAUX. Pages Définition du genre et de l'ordre réel d'une fonction entière .................. 1 Inésalhitéstondamentale RER ER RU EI esl eise ere deje M 2 Recherche d'une limite supérieure du module d'une fonction canonique . .......... 3 Remarques sur les séries convergentes à termes positifs décroissants. . . .......... 5 Recherche d'une limite inférieure du module d'une fonction entière de genre zéro .. .. 6 p Théorème nouveau relatif au 'cas où la série > = | CODVersom p RON UE 8 n Extension des résultats des nos 5 et 6 aux fonctions canoniques de genre quelconque. . 10 T'héoromedesMOSTENSENSCR- S P CE ae rt edel ROREM ERE ESI Ce DIETS 11 Inégalités tirées du theoreme de M. JENSEN GG. ste ... eere reme 13 Théorème sur la partie réelle d'une fonction entière .. 4... à... . 15 CHAPITRE Il. RELATION ENTRE LA GRANDEUR DU MODULE MAXIMUM D'UNE FONCTION ENTIERE ET LA DENSITÉ DE SES ZÉROS. Définition de l'ordre apparent d'une fonction entiére; relation entre l'ordre apparent, liordregreeigenplensenteg cc E M AN DO ES RE tere 17 Extension des résultats précédents. — Inégalités diverses . ................... 2 Définition nouvelle plus précise de l'ordre apparent et de l’ordre réel d'une fonction entière. — Relation entre ces ordres. — Fonctions à croissance régulière ........ 25 Suite des considérations sur les fonctions à croissance régulière . ............... 30 CHAPITRE III, ÉTUDE DES PROPRIÉTÉS D'UNE FONCTION ENTIERE DONNÉE PAR SON DÉVELOPPEMENT DE TAYLOR. Recherche d'une limite supérieure des modules des coefficients, étant donnée une limite Superienrezdnemodulerdeslarfoneuon en. ss sis es :021-9: 5:0: 0:2 CC 33 Probléme inverse du précédent. — Méthodes proposées antérieurement. — Exposition diunermethoueselementamerr sc duse er SET NIE E Se des est its 34 21. 22. 23. 24. 25. 26. 32. Pages Application de la methode précédente à un exemple particulier . . . : : - ss ao die) Suite des applications. 2-00. se sm P ENT Eee E 41 Relation entre l'ordre de grandeur du module maximum d'une fonction entière et l'ordre de prandeur de ses /coethicients P EEE ER CT ro . 4 Sur la détermination du genre d’une fonction entière donnée par son développement de SECONDE PARTIE. CHAPITRE IV. EXPRESSIONS ASYMPTOTIQUES DE CERTAINS PRODUITS INFINIS. Représentation de la dérivée logarithmique au moyen d'une intégrale définie . . ..... 49 Application duntheoreme de Capcuv A CM EEE 2 ee A NEN Discussion de légalité fournie par le théorème de CAUCHY .................... 32 Expressions asymptotiques des produits considérés au n° 21................... 53 Genéralisutións diverses - 2 0 a. ee nee er JESUS SEE ne CREER E ELI 55 Expressions asymptotiques de certaines intégrales définies. . .................. 56 CHAPITRE V. APPLICATION DES RÉSULTATS DU CHAPITRE PRÉCÉDENT A LA THÉORIE GÉNÉRALE DES FONCTIONS ENTIERES. Recherche d'une limite supérieure précise du module maximum d'une fonction entiére, étant donnée une limite inférieure des modules de ses zéros . ............... 59 Retour sur les inégalités fournies par le théorème de M. JENSEN ............... 63 Suite de la discussion précédente; cas oü les zéros sont assujettis à certaines inégalités 65 Suite de la discussion précédente: cas d'une fonction de genre 0 dont les zéros sont xéelscet.de même stone : 2... v: 39» CRE re. esc T RE: 69 Résumé des résultats précédents; application à la fonetion £(f) de RIEMANN. — Influence des arguments des zéros sur la croissance de la fonction. . ................. 71 Aperçus sur un probléme important relatif aux fonctions à croissance reguliere...... 74 Remarque sur le genre de la somme de deux fonctions entieres. — Conclusions générales 77 PREMIERE PARTIE. CHAPITRE 1. THEOREMES FONDAMENTAUXN. 1. Définition du genre et de l'ordre réel d'une fonction entière. — Consi- dérons une suite indéfinie de nombres donnés (1) a irs (rep TT) MODO n id différents de zéro et rangés par ordre de modules croissants, et supposons qu'il existe.un nombre entier g tel que la série soit convergente, et soit précisément q le plus petit entier satisfaisant à cette condition, de sorte que la série 21) Ze 1 D'après le théorème de WEIERSTRASS, toute fonction entière f (x) admettant pour zéros les points représentés par les nombres de la suite (1) chaque zéro comptant autant de fois que le nombre correspondant figure dans cette suite, et ne s'annulant en aucun autre point, excepté peut-étre l'origine, peut se mettre sous la forme n sera divergente. B e 1 a vat 1 C NI f (0) = A (m). y" IL iG EN - )e” pr? (a) + 2p q GJ | ( 1 n ou bien, avec la notation de WEIERSTRASS, 9 ERNST LINDELOÓF. m désignant un entier positif ou nul et G (x) une fonction entière. Faisons encore l’hypothese que la fonction G (x) se réduise à un polynome de degré k. Alors, si p désigne le plus grand des nombres q et A, la fonction f(x) est dite de genre p. Si la fonction G (x) est identiquement nulle, nous dirons que f (x) est une fonc- tion canonique. Reprenons la suite (1) des zéros de la fonction f(x). De l'hypothèse faite au début, on conclut l'existence d'un nombre p vérifiant la condition q < o 0, il est permis de faire v — p). Nous avons, pour |u| 1 E H uw log (1— 4) uc cbtBL SE ae E(u,p) = e d’où E(u,p) ze "Le 3 T. XXXI. Mémoire sur la théorie des fonctions entières. 3 et par suite, pour |u|< E (w, p) << e u Comme le second membre croit plus vite que le module maximum du premier membre, cette inégalité aura encore lieu pour les valeurs w dont le module dépasse une certaine limite finie 4. Enfin, nous pouvons évidemment trouver un nombre positif « assez grand pour que l'inégalité xu LE (w, p) | « e - 1 , subsiste pour „< u p. Appliquons l'inégalité (2) en y faisant v — p: RUE, n choisissons l'entier n, assez grand pour qu'on ait S jet e E zd | ose et écrivons la fonction donnée sous la forme CODE D) BIEN 4, n; +1 N:o 1. 4 ERNST LINDELÓF. Comme #>p, le module du premier produit, composé d'un nombre fini de € yp uus : sus x 2 N . * à facteurs, restera évidemment inférieur à e à partii d'une certaine valeur r. Quant au second produit, les inégalités ci-dessus nous donnent CEN. 2 ER, E Y. d m+1 | a, ^ Ah E | : ») IE. gie p) er a, - (t Ju TP n ı etz A désignant toujours une constante positive. Comme la série » i ' converge, "n nous en concluons zoo ps = T ED) : d HEC 2) VAE 1 n et par suite „ot: T@)| ”n eût lieu pour une infinite de valeurs ». Quelque grand que füt x», on pourrait donc [ : trouver un entier », > 2n, tel que r, > ai et que par suite 1 Dn n OC pl M 1 me use n+1 = c’est-à-dire Or cette conclusion est en contradiction avec l'hypothèse concernant la convergence de la série Yr,. La proposition énoncée est donc vraie. Voici une autre remarque qui nous sera utile. D’après la proposition que nous venons de démontrer, nous pouvons écrire | r = c " non) ' e (n) tendant vers l'infini avec n. Il s'ensuit 1 logn 1 log œ(n) n on) m e (n) N:o 1. 6 ERNST LINDELÓF. Or, comme les series Dee 1 no (n) u nlogn sont respectivement convergente et divergente, on ne saurait avoir 1 € 1 logm. € — >> ou bien —— >— no(n) 73 = 2 nlogn on) = 2 pour toutes les valeurs » dépassant une certaine limite. En d’autres termes, quel- que petit que soit e, l’inegalite log n € Des a ^ o (71) 2 sera vérifiée pour une infinité de nombres entiers ». Comme d'autre part loge(n) _ ® en) 38 des que n dépassera une certaine limite, nous arrivons donc au résultat suivant: Quelque petit que soit le nombre positif &, on aura € r,|logr, |< n pour une infinité de valeurs de l'indice m. 5. Recherche d'une limite inférieure du module d'une fonction entiére de genre zéro. — Étant donnée une fonction entière de genre zéro et d'ordre réel p — 1: ro-] - 2) nous allons démontrer le theoreme suivant, oü r désigne, comme plus haut, le module de la variable complexe z. Quelque petit que soit le nombre positif e, on peut trouver une infinité de cercles ayant l'origine comme centre et de rayons indéfiniment croissants, tels que l'inégalité 04d fede" soit vérifiée sur chacun d'eux. ya t : | El Ce théorème est d'ailleurs vrai aussi pour p — 1; mais, comme la série 3 à converge, le theoreme plus précis que nous établirons au numéro suivant est alors applieable. Marquons sur l'axe réel positif les points d'affixes ja, . «4, ,---, a, , et por- tons de part et d'autre de chacun de ces points un segment de longueur 1, de sorte que la portion de l'axe réel couverte par ces segments sera au plus égale à 2 m. T. XXXI. - Mémoire sur la théorie des fonctions entières. Comme E : | est une série convergente à termes positifs décroissants, nous savons, bm | d'après le numéro précédent, que le rapport 27»: «,| tend vers zéro, lorsque » tend vers l'infini. 4 étant un nombre positif queleonque inférieur à l'unité, nous sommes donc assurés qu'il existe entre A|a,| et |a, |, dès que n dépassera une certaine limite, des points ne faisant partie d'aucun des segments en question. Donc on peut trouver une valeur r aussi grande qu'on voudra, et telle qu'on ait | r — (a, || >1 pour toute valeur de n. Ce point établi, fixons le nombre s de sorte que p+ — € 1, et d'ailleurs aussi h9| ^ petit que l'on veut, puis choisissons r comme il a été dit ci-dessus, et assez grand pour que, l'indice »' étant déterminé par la condition A, | <2r< 108,1 P on ait Io : : 2 : LM at ce qui est possible, d’après n? 4, à cause de la convergence de la série > zi a t2| m Écrivons maintenant n' à x x a —— i L— — ) o (1 = | f e) I a qu 1 n n et cherchons une limite inferieure du module de chacun des deux produits sur le cercle de centre 0 et de rayon r. Pour le premier produit, nous trouvons succes- sivement oo E 1 n p ou enfin, puisque »' — |a, ^ * z «(2 rj Pour ce qui concerne le second produit qui entre dans l'expression de f(x), nous ferons observer, avec M. HADAMARD, qu'on a l'inégalité 2u =, om 1 Een, pour 0n', et par suite il vient n T. p. x \| IT/ Y rt Se | D eT e nad | s | ( (t a ) > ? n'+1 n "+1 n D PES : hl 2 on encore, en posant SE = SA. 1 n — — VY m | > \/ aS | ba | 1 p+ — (9 Ina) NE Mais on aura évidemment to! (0 Pau 2 DT gg 2o A cms des que r dépassera une certaine limite. Par suite il vient h EU OELIE fee ’ et, d’après le raisonnement qui précède, nous pouvons affirmer qu'il existe des valeurs r aussi grandes qu'on voudra, pour lesquelles cette inégalité est vérifiée. Le théoréme annoncé au début de ce numéro se trouve donc démontré. p : as : = Ex 1 6. Theoreme nouveau relatif au cas ou la serie b : converge. — Nous |a n allons compléter le théorème précédent en démontrant cette nouvelle proposition: f(x) étant une fonction entière de genre zero et d'ordre réel p, et € un nombre p positif. arbitrairement petit: si la série ) converge, on peut trouver une infinité (t n T. XXXI. Mémoire sur la theorie des fonctions entières. 9 de cercles ayant l'origine comme centre et de rayons indéfiniment croissants, tels que l'inégalité — sr? f@)|>e h soit vérifiée sur chacun d'eux. k étant un nombre positif — 2, choisissons l'entier »' de telle sorte qu'on ait log | a, | 5 o (4) - | "up 9k EAT) la, | m et en même temps See hue a er (5) ys € nn "+1 a, 4 ce qui est possible d'une infinité de manières, en vertu de la remarque faite p. 6 A ARE IE et de l'hypothèse concernant la convergence de la série X : n Le raisonnement du numéro précédent nous fait voir que, si le nombre »’ a été choisi suffisamment grand, on peut trouver un nombre r compris dans l'intervalle | n | |a, | u vo et vérifiant la condition ra |>1 pour toute valeur de l'indice m. Cela posé, écrivons encore re-]IG- 2)- IE (7 2). et cherchons une limite inférieure, pour |x|—»r, du module de chacun des deux produits du second membre. Bar | : Comme E IS > pour |x|—r, n 7 "', on obtient, comme, plus haut, I n co Pp co Ip 9 SN ds OT ES Hs zT a, EL a, =E rr / æ\| N ı_® > R | II 3 ou bien, en vertu de l'hypothese (5), Quant au premier produit, on trouve d'abord, comme au n? 5, TI 220 0 or pag p En DR > ll al Il a, | > | a, N:o 1. 2 n , Ak log | a,, 10 ERNST LINDELÖF. Or, d’après (4), on an’log | a,,| < = a, |, d'où il suit Comme |a,|e et notre raisonnement prouve quil existe une infinite de valeurs » indéfiniment croissantes, pour lesquelles cette inégalité a lieu. Notre théorème est donc démontré. Il est d'ailleurs évident que le théorème er? pour |z|—7, du numéro précédent en est une conséquence immédiate. 7. Extension des résultats des n® 5 et 6 aux fonctions canoniques de genre quelconque. — A l'exemple de M. Bonzr, nous allons nous servir de la remarque suivante, qui est due à LAGUERRE. Soit une fonction canonique de genre p et d'ordre réel p: ième et désignons par e une racine primitive (p + 1) de l'unité. Ze produit F (9) — f (n f (o 2) f (e? x) +++ f o x) — Il bs zu) 1 n p p+1 Dès lors, d’après les théorèmes des deux derniers numéros, on peut trouver: une infinité de cercles de rayons indéfiniment croissants, sur lesquels on a considéré comme fonction de x? *! , est une fonction entière de genre 0 et d'ordre réel Pie EP. |F@|I>e E ee E 1 del n du n° 3 nous apprend que, suivant que l’un ou l’autre de ces cas se présente, on a suivant que la serie y est divergente ou convergente. D'autre part, le résultat | T. XXXI. Mémoire sur la théorie des fonctions entières. 11 j ‚Pte yP Mer) e ou ER (k=1,2,-.-.,p), et par suite | |f (o 2) +++ f (e x) | CUN QU «c er si on prend r suffisamment grand. On en conclut que l'inégalité = pcs ER, Fol Sen). ou bien |f | >e PE est vérifiée sur tous ceux des cercles envisagés dont les rayons dépassent une certaine limite, d'où le théorème suivant: Etant donnée une fonction canonique f(x) de genre p et d'ordre réel p, on peut trouver une infinité de cercles ayant l'origine comme centre et de rayons indéfiniment croissants, sur lesquels l'inégalité E E ar est vérifie, & désignant wn nombre positif donné à l'avance aussi petit qu'on voudra. \ Les Diae S S s A Dans les cas où la série ) E | converge, l'inégalité plus précise n Ife sera également vérifiée sur une infinité de cercles dont les rayons eroissent indéfiniment. 8. Théorème de M. Jensen. — Soit f(x) une fonction entière quelconque, de genre fini ou non, «,,0,,---,0,,---, ses Zéros, rangés par ordre de modules croissants, À son module et ® son argument, de sorte que f(x)— RKe'9. Soit d'autre part C un cercle ayant l'origine comme centre, le rayon v, et dont la circon- ference ne passe par aucun des points a. D’apres une proposition élémentajre bien connue, le nombre n des zéros de f(x) compris dans le cercle C est égal au produit par de l'aecroissement que 1 2x prend l’argument ®, lorsque la variable = décrit la circonférence de ce cercle en sens direct. On a donc, en posant z=re'P, Or, log À et 24» étant respectivement les parties réelle et imaginaire de la fonction analytique log f(x), on a la relation CMOS EE hp OA n N:o 1. 12 ERNST LINDELÖF. et l’egalite précédente peut donc se mettre sous la forme EN À 0 log R naar ed dp. D'après le raisonnement qui précède, cette égalité subsiste pour |a, | r « |a, , , |. Nous pouvons donc intégrer par rapport à r, et, en posant 1 TE Fox N Le a 2 log | f(reif) | dg , et désignant par C, la constante d'intégration, nous obtenons ainsi (6) F(r)=nlogr+ C,, formule qui reste valable pour |a, | « r « |a, , , |. Il est facile d'évaluer la valeur de la constante C,. Soit en effet a, , le dernier zéro dont le module est inférieur à | a, |, de sorte qu'ona |a, | =|a, ,|—:-- —|a&, ,,, 2»|a, ,|. Le raisonnement que nous venons de faire nous donne, dans l'intervalle |a, ,| « r« |a, | F(r)—(n—v)logr-4-C, ,, C, , désignant une nouvelle constante. Or, log À n'ayant que des infinis d'ordre logarithmique, F(r) est une fonction continue de r. Les deux expressions que nous venons de trouver pour F(r) doivent done coincider lorsqu'on y fait r=|a,|, ce qui nous donne, pour les constantes C, la formule de récurrence Ye n | — Dco e Cis P logra. == (0 d Ea orden d a, |. Pour embrasser tous les cas, supposons que l'origine soit pour f(x) un zéro d'ordre m, de sorte que le développement de cette fonction commence par le terme ex", € désignant une constante différente de zéro. Posons d'ailleurs f (a)-—cx f t) (f, 0) — 1), 4,4, étant le premier zéro de f(x) qui n'est pas nul, le raisonnement qui précède nous donne, pour r — |a, |, F(r)-—mlogr 4- C, , la constante C, étant liée à C, par la relation , = C, —log|a “a AN OC? ni* Mais, d'autre part, nous pouvons écrire 1 ar F(r)=mlogr + log|e| si log | f, (re*9) | dg, 0 T. XXXI. Mémoire sur la theorie des fonctions entières. 13 et, par la comparaison de ces deux expressions de F(r), nous trouvons 1 27 6, = lel gu f log | f, (re*f) | dg. L'égalité f, (0)— 1 montre que l'expression du second membre tend vers zéro en méme temps que r. Cette expression gardant une valeur constante pour r<|a,,,l, elle est donc identiquement nulle, d'où résulte C, —log|c|, et par suite C, > log Gé log | a, +1 a + DR a, | légalité (6) devient done 1 ar | er” | (7) | (fee | 4 —log | — 1, 2x0 gl 7 a an: All formule valable pour toute valeur de r, à condition qu’on choisisse toujours l’entier n de sorte que |a,| «rS |a, , ,|. C’est là le beau théorème trouvé par M. JENSEN !), et que nous avons ainsi rattaché aux plus élémentaires principes de la théorie des fonctions. Dans la suite, nous supposerons en général, sans le dire à chaque fois, que la fonction f(x) ne s'annule pas à l'origine, et que sa valeur y est égale à l'unité. C'est là une hypothèse servant uniquement à simplifier la notation, et qui n'a aucune influence sur les résultats, ce dont on se rendra facilement compte dans chaque cas donné. En ladmettant, la formule de M. JENSEN s'écrit 27 A | log | f(re'?) | dp— log | 172 SP (7) 2), 9. Inégalités tirées du théorème de M. Jensen. Convenons de désigner, avec M. BorEL, par M(r) le maximum du module de la fonction f(x) sur le cercle |z|—r, et admettons que f(0)—1. De la formule (7) nous tirons immédiatement l'inégalité (8) n « M(r), 7 |, 5 * -- à, | en supposant d'abord que r vérifie la condition |a, | *r «|a, , , |. Mais il est facile de voir que cette inégalité subsiste quelle que soit la valeur de r. En effet, si r est par exemple compris dans l'intervalle | a |>> a | I Y a, +1 7 B ... I Ur on voit qu'il est supérieur ou égal au premier membre de l’inegalite (8). Celle-ci reste donc valable pour r>|a,,,| et, par un raisonnement tout à fait analogue, on conclut qu'elle subsiste aussi pour r <|a,|. Donc: Etant donnée une fonction entière quelconque dont la valeur à l'origine est égale à l'unité; st d, 0,,***,0,,* >>, désignent les zéros de cette fonction, rangés par ordre n? de modules croissants, et M (r) le maximum de son module sur le cercle | x | — r, l'inégalité (9) 1 < M (v) s I | a -a,| ju est vérifiée pour toutes les valeurs de r et de l'indice m. D’après une propriété bien connue des fonctions analytiques, M(r) croit con- stamment avec r. Supposons qu'on ait M (r)« ace H V(r) étant une fonction croissante, telle que la fonction # (r) = r V' (r) soit également croissante, et admettons, pour plus de simplicité, que V (0) — 0. Cherchons le minimum de l'expression En égalant à zéro sa dérivée par rapport à r, on trouve la condition rV'(r)=n, ou bien Y(r)=n, d’où l'on tire, en désignant par la fonction inverse de la fonction w, r = (n), V(r)= [ un) ar=f "20 9 2 än, Bo cu o Qm de sorte que le minimum cherché devient n q' (n) 9 (n) dn [p ( Nous obtenons donc le résultat suivant (en supposant toujours f (0)— 1): UT PI Mémoire sur la théorie des fonctions entières. 15 Si, pour toutes les valeurs de v, M (r) vérifie la condition (10) M(r)0, 27 Usinngdgqg=— ar" B n? n? 27 [ Ucosnqdq — m" a e0 . et par suite 27 mr f Ue-"i?dg, e 0 et, pour » —0, 27 2x € = Udq A 0 Il s’ensuit mie, lc (^ IUi4, e 0 et, en ajoutant la dernière égalité, ar |c,|+2æa < ( (U-4-|U]) dg. e 0 Or U--|U| est égal à 2U ou à 0, suivant que U est positif ou négatif. En vertu de notre hypothèse, il vient donc, pour x» — 4 4- £, rått] Ey, ,] Ft 20, < Ac A^, ou bien 2 |o, | 4A pk icm Je | e inégalité qui sera vérifiée sur chacun des cercles dont il est question dans le théo- reme ci-dessus. Comme le second membre, dès que £ > 0, tend vers zéro lorsque r tend vers l'infini, on en conclut que les coefficients ej , ,, €; 5," sont tous nuls, et que par suite f(x) se réduit bien à un polynôme de degré inférieur ou égal à 4, comme le dit le théorème. La dernière partie de ce théorème se démontre de méme en égalant, dans l'inégalité ci-dessus. le nombre k à zéro. Il n'est guère nécessaire d'ajouter, que le théorème que nous venons de démontrer s'applique aussi bien à la partie imaginaire d'une fonction entiere qu'à la partie réelle. T. XXXI. CHAPITRE II. RELATION ENTRE LA GRANDEUR DU MODULE MAXIMUM D'UNE FONCTION ENTIERE ET LA DENSITÉ DE SES ZÉROS. 11. Definition de l’ordre apparent d'une fonction entière; relation entre l'ordre apparent, l’ordre réel et le genre. — f(x) étant une fonction entière quelconque de genre p, et M (r) désignant le maximum de son module sur le cercle |z|—r, nous savons, d'après la remarque qui termine n° 3, que l'inégalité . : er? tl M(r)«e 2 et par suite, à plus forte raison, l'inégalité yr? +1 M (r) « e est vérifiée des que la valeur de r dépassera une certaine limite finie. Nous en coneluons, pour toute fonction donnée de genre fini, l'existence d'un nombre w répondant à la condition suivante: Quelque petit que soit le nombre positif e, l'inégalité (13) Mr) e" pour une infinité de valeurs r indéfiniment croissantes, puisque la fonction est supposée d'ordre apparent w. Nous exprimerons ce fait brièvement en disant que M (v) est d'ordre & 23 N:o I. 20 ERNST LINDELÖF. Mais, comme l'a fait remarquer M. PorNcARÉ, et comme nous le verrons dans la seconde partie de ce Mémoire, il existe des fonctions entières de genre uw pour NA lesquelles M (r) est également d'ordre Pu On voit donc que le cas d'indétermination dont il a été question plus haut, ne : ert 2 : ER Pe. se présente que lorsque M(r) est d'ordre e , mais que, si cette dernière condition est remplie, l'indétermination est bien réelle. Résumons les résultats de notre discussion: Étant donnée une fonction entière d'ordre apparent w; si u n'est pas un nombre entier, l'ordre réel p de la fonction est égal à w et le genre p égal à l'entier immediate- ment inferieur à w. Si u est un nombre entier, le genre p est égal à w toutes les fois que M (r) n’est Ih ft sr! F 5 3 C ue = 5 5 5 = 5 as d'ordre e ; mais, st M (vr) est d'ordre e il y a indetermination relativement , ? ? au genre, qui, suivant les cas, peut être égal à u ow égal à a — 1. 12. Extension des résultats précédents. — Inégalités diverses. — Le theo- reme que nous venons de démontrer renferme tous les résultats de MM. PorNCARÉ, Hapawarp et BOREL relatifs au rapport qui existe entre l’ordre de grandeur du module maximum M(r) d'une fonction entiere et la densité de ses zéros. Nous allons voir qu'on peut notablement préciser ces résultats, sans invoquer d'autres considérations que celles du premier Chapitre, et à cet effet nous commencons par établir certaines inégalites. En reprenant les raisonnements et la notation du n° 9, supposons d'abord qu'à partir d'une certaine valeur de r, M (x) vérifie la condition Me où V (r) = Ar? (log r)* (log? 7)” - - - log? ^», A designant une constante positive, et cherchons ce que devient l'inégalité (12). Pour éviter des redites incessantes, nous allons introduire des maintenant une notation dont nous aurons à faire dans la suite un usage continuel. æ étant une quantité positive variable, continue ow non, mais pouvant prendre des valeurs aussi grandes qu'on voudra, nous désignerons indifféremment par & (x) toute fonction de x qui tend vers zéro lorsque x tend vers l'infini. Si x est une variable continue, & (x) désignera une fonction continue. Cela posé, en prenant la dérivée logarithmique de la fonction V(r), on trouve FP SEO Cr) 0 OBEN har 2 © a Re) logr logr-:--log?r p(l+e(r)), Mémoire sur la théorie des fonctions entières. 21 d'où l'on tire W(r)=pV(r)( +e(r)=(1+e(r)) Apr’ (log )^ --- (log? r)”, et en différentiant encore une fois, y' (v) = pV' (v) (1-Ee (rj) ^ a SLE Ces expressions montrent que V(r) et v(r) sont bien des fonctions eroissantes à partir d'une certaine valeur r, comme l'exige le théorème de la page 15. Posons maintenant w(r)-— *, et résolvons cette équation par rapport ar. En prenant les logarithmes des deux membres on trouve successivement log n = p log r (1 + e (7)), log" n = log” y (1-4 - & (r k d'ou l’on tire inversement log r = log n (1 + en), log?" r — log" ?n(1--&(n),--- ] AGIT Par suite, l'équation dont il s’agit nous donne pour r l'expression DA 3 e paul de log" gy ^ A An. ut. > r=(1+e0)[4 n(logn) ‘---(log m) | = p(n). | LIBRARY De l'expression de v'(r).on tire ensuite | y V DELE 12A vr) nen) Item) Ha MO ry'(r) qq) [S ar. et par conséquent, en choisissant convenablement la limite inférieure de l'intégrale, E ng'(n) | TEEN) il qn) VS P^ —(-e(n))e^ Donc, en appliquant le dernier théorème du n° 9, nous sommes conduits au résultat suivant: Si le module maximum M (r) d'une fonction entière satisfait à la condition "? (log 7)^: (log? j^ ... (log? y? (16) M (vr) < ea à partir d'une certaine valeur de r, le module |a, | du n°" zero de la fonction vérifie l'inégalité 1 a — 1 = (17) fan XE — e) [4 n(ogn») ^(Qog^n) ^-.-.- (log?) |" pour n suffisamment grand, quelque petit qu'on ait donné le nombre positif &. Si nous avons tant insisté sur les simples calculs qui précèdent, c'est unique- ment pour n'avoir pas besoin d'y revenir lorsque dans la suite nous aurons affaire à des questions analogues. N:o 1. ERNST LINDELÖF. DS DD Supposons maintenant, inversement, que les zeros a verifient pour 27, l'inégalité 1 (18) (a, > [rdogn)“ - - - dog? n) J^, p wétani pas wn nombre entier, et cherchons d'abord une limite supérieure du module du produit. fini IL.» (p « p «p41. Choisissons un nombre v vérifiant la condition p « r Lp. L’inegalite fonda- mentale du n° 2 nous donne et d'autre part nous avons, en vertu de l'hypothèse (18), n Es Ho oa < Y [n(log ^ - - - (log" wy] Le terme général de cette derniere somme est une fonction déeroissante de n, pour T n Supérieur à une certaine limite, et comme EA 1, l'intégrale de ce terme tend vers l'infini avec ». Nous en concluons, par un raisonnement bien connu de la théorie des séries, que la valeur de la somme en question est égale à (TEES eu) | [» (log m)" - - - (log^?m)""] an. D'autre part, comme T (rit o) y pues d | 14 CRE (v) Ay iol [n (log n) (log ^n) ] te Lu nn dog) (log" n) ] ' cette derniere expression équivaut à a te (n’ ) res n! [n' (logn')^ C ORG (log? n^] Br Donc, en posant 1 (19) r' = [n'(logn')* - - - log? y^ ]^ , d'ou il suit inversement 1 p 7 — 0 y) NA n' — Ter) i" (log 7^) 1... (log 7) 2 m nous trouvons enfin pour le produit considéré une inégalité de la forme T. XXXI. Mémoire sur la théorie des fonctions entières. 23 [#(@,»)< Cherchons de même une limite supérieure du module du produit 112.2) en supposant toujours remplie la condition (18). En choisissant cette fois un nombre v' vérifiant la condition e < v' — p 4- 1, et raisonnant comme ci-dessus, nous trouvons suecessivement Le r*[r'? —* dog 1) 4... log? vy ^v] (20) OT. AMT [ia < Altos (log?my^] ?, cette dernière expression étant égale à (1-+e m» f | [n logn)^ - -- (og n)®] Tr ou encore à (1 4- e * er ER "In’dogn‘)“ ---(log"n)”] ^. En usant encore de la notation (19) nous arrivons done à cette inégalité: (81) NEG DE eus r [r Nous devons faire remarquer que, d’après notre raisonnement, les facteurs constants figurant dans l’exposant de e aux seconds membres des inégalités (20) (log) ^: ---ogPl gy ©) et (21) peuvent étre choisis de telle maniere, que ces inégalités subsistent quelle que soit la valeur de »' (> no), pourvu qu'on détermine toujours 7' par l'égalité (19). Soit maintenant une fonction entiere de genre p o à G (x) gn fa - e" "IE, a x l n dont les zéros, pour n>n,, vérifient l'inégalité (18), le nombre p étant assujetti à la condition p« e« p--l. Nous nous proposons de trouver une limite supérieure du module maximum M (r) de cette fonction, et à cet effet nous partageons ses facteurs en trois groupes, en écrivant N:o I. 24 ERNST LINDELÖF. E GG 119 — 1 Dn op ro-(* TID) E TT 1 "0 m--1 3 , . 100, , : 2 - m chaque signe II portant sur lexpression .£ E ; ») et lentier », étant determine par n la condition 1 1 (22) [m (logny)” - - - log"n,)®]? < » < [(n, + 1) (log (n; +1))* - - - (log m; +13)” 1°. Le module du premier de ces trois produits est inférieur à une expression de const. r? la forme e ö Pour le module du second produit, l'inégalité (20), où le nombre r’ est main- tenant égal au premier membre de (22), c’est-à-dire à r(1—+e(r)), fournit une limite supérieure de la forme const. r? (log r)- ^ --- (log?) y) - ^v e Enfin, l'inégalité (21) nous donne pour le troisieme produit une limite supérieure de la même forme. Donc, nous avons démontré ce théorème: Si les zéros d'une fonction entière de genre p, à partir d'un certain d'entre eux, satisfont à la condition 1 (18) La, > [ndogn)“ (log? ny*--- dog? n]^, P 1) est égale à 1 4- &(n' 2? D es y cua = 2 Qogn'} "Et og "my" ^--- (log?) "^, iue ou bien, avec la notation (19), à 1-4 s (r*) men Naher D) a (e E been aos S Noel edt jm i Done l'inégalité (21) devient = ; qn y 015,442), n— 4: (9) vr kr const. r/ [og ) (log'*^r') zs oe ER e | | Eger Il a.) et par suite nous obtenons, au lieu de (23), l'inégalité suivante: Ar? (log r) “tr ES) M (r) «e = AL; 2... (log pr) ^v 3 2 1 (log?) r) A étant une constante positive. Pour e— p, on arrive au méme résultat. On pourrait étre porté à croire que cette élévation de la limite supérieure de M(r) dans le cas où l'ordre réel p est un nombre entier, tient à l’imperfeetion de la méthode mise en usage. Mais nous allons voir dans la seconde partie de ce Mémoire qu'il n'en est rien, et que nous touchons bien iei à la difference es- sentielle et profonde, qui sépare ce cas de celui oü l'ordre réel n'est pas entier. 13. Définition nouvelle plus précise de l'ordre apparent et de l'ordre réel d'une fonction entiére. — Relation entre ces ordres. — Fonctions à croissance réguliére. — Les inégalités que nous venons d'établir permettent de préciser beau- coup le théorème du n? 11. Afin d'énoncer le résultat sous une forme plus nette, nous allons poser d'abord certaines définitions nouvelles. (2) : : r? (loe r)?: (log?)5*: . .. (log? ry Nous dirons que M (r) est d'ordre e EXER = que petit que soit le nombre positif e, ‚si l'on a, quel- N:o21: 4 26 ERNST LINDELÖF. r^ (log ^ - .- (log TUn)® -1 dog? v ** M(r)«e à partir d'une certaine valeur de r, et d'autre part a GOES vh (log r)^: -.. - (log? — D7)^» — 1 (log) — € pour une infinité de valeurs r dépassant toute limite donnée. Nous ajouterons que M (r) est à eroissance régulière, si la seconde de ces inégalités est vérifiée, comme la premiere, à partir d'une valeur finie de r, quelque petit que soit e. De méme, nous dirons que a, est d'ordre [n (logn)^ log ny^ - - - (log? n^ |, si les inégalités a,| > [n logm)^ - - - log" = n)^—! (log? n)^-*]" et a, | < [ndogn)^ - - - dog" nt dog? n) +" ont lieu, la premiere à partir d'une valeur finie de n et la seconde pour une infinité de valeurs », quelque petit qu'on ait donné s. Si la seconde inégalité subsiste, comme la première, à partir d'une valeur finie de », nous ajouterons que a, | est à croissance régulière. Cela posé, on a le théorème suivant: Si le module maximum M (r) d'une fonction entière est d'ordre y? (log p^ (log?) py HR (log ^» (24) ième p n'étant pas un nombre entier, le module a du n zéro de la fonction est d'ordre 1 (25) [ndogn)" log” n) ^ ---(log?n) "|^, et si M (v) est à croissance régulière, il en est de méme de a, Inversement, si a, est d'ordre (25), p n'étant pas wn entier, et si le genre p est inférieur à p, Mr) est d'ordre (24); et si a, est à croissance régulière, il en est de méme de M (v). Pour ce qui concerne le rapport entre les ordres de grandeur de M(r) et de a, . il suffira de consulter les propositions établies pp. 21 et 24; nous ne croyons pas nécessaire d'y insister davantage. Reste à prouver les parties de ce théorème qui sont relatives à la croissance régulière ). Pour simplifier la notation, nous nous bornerons au cas où, v étant 1) Les propositions concernant la croissance régulière ont été établies par M. BOREL pour 1 a : B p + DE le cas où Mir) et a, sont respectivement d'ordre e” et n° (Leçons sur les fonctions entières, Note II). T. XXXI. -2 Mémoire sur la theorie des fonctions entières. 2 1 et [n(logn) “|”. La r? (log r)* égal à 1, M(r) et a,, sont respectivement d'ordre e démonstration pour » quelconque serait tout à fait analogue. Voici done la premiere proposition que nous devons démontrer: Si, quelque petit que soit e, M (vr) vérifie les conditions r? (log r) —* r? (log r)^ ^ * (26) e EMEN à partir d'une valeur finie de r, p n'étant pas un nombre entier, les zéros vérifient les inégalités 1 1 (2) [ndogn)-" —*]^ la!) < [ndogn)- * * *]^ pour n suffisamment grand, quelque petit que soit s. 1 On suppose démontré que |«, est d'ordre [n(logn) ^]^, west à dire qu'on a al la,| > [ntognj ^ - *]^ pour » suffisamment grand, et 1 | a.) < [ndogn- ^ **]^ pour une infinite de valeurs #. Il reste donc à faire voir que cette derniere iné- galité subsiste pour toutes les valeurs n dépassant une certaine limite, et cela quel- que petit qu'on donne le nombre positif e. Si ceci n'était pas vrai, il existerait un nombre positif e tel qu'on eût it (28) a, | > [nGogn) ^ * "]^ pour une infinité de valeurs ».. En nous placant dans cette hypothese, nous allons voir que M (r) ne saurait être à croissance régulière. Après avoir fixé le nombre e, nous pouvons trouver un entier n, tel qu'on ait 1 (29) a | > [n logn) "= "Jr? pour n>n, et d'autre part un entier n, supérieur à #, et d'ailleurs aussi grand qu'on voudra, pour lequel l'inégalité (28) ait lieu: 1 = ; ; —a-4d-c p a. > [n, (log mi) ] ; Determinons encore lentier #, par la condition n,logn,) ^ " a, et par suite supérieurs à rs, nous trouvons d'abord, en appliquant l'inégalité fondamentale du n° 2, que le module de ce produit est inférieur à Y m. const. n, (:) e HEAR Or, les inégalités qui définissent rn, nous donnent n = (1 +6 (2) Pr (log rg) ^5, d’où il suit, en négligeant des facteurs qui tendent vers l'unité lorsque r tend vers co , T. XXXI. Mémoire sur la théorie des fonctions entières. 29 — const. 4^" (log g^ * ^ —const.s;^^" (log ni Pr 2°, de sorte que nous obtenons aussi pour le module du troisième produit une limite supérieure de la forme (32). Rappelons que les nombres r et v' ont été choisis de manière à vérifier les inégalités p «C v « o« v'« p--1, de sorte que les différences o — v et v' — o sont positives. Des lors, en désignant par 6, la plus petite des quantités , Fi dere ders el p 2 0 2? Lee era 21 01 Ar arie 6 d [n e et en choisissant le nombre e inférieur à 5, d'où suit — &<{ 3, nous pouvons con- A I zd clure du raisonnement qui precede que l'inégalité r? (log r) 2 Mi) er est vérifiée pour une infinité de valeurs r dépassant toute limite donnée. C’est dire que M(r) est à croissance irrégulière. Done, si M(r) est à croissance régulière, il en est de méme de a, , ce que nous voulions établir. Démontrons maintenant la proposition inverse: Si, quelque petit que soit e, les zéros satisfont aux conditions (27) à partir d'une valeur finie de n, M(r) vérifie les inégalités (26) dès que r est suffisamment grand, quelque petit qu'on ait donné s. [72 r? (log r) ß j f ^ ^.— Nous aurons en- On suppose demontre que M(r) est bien d’ordre e core à suivre la voie indirecte. Supposons donc que cette proposition ne soit pas exacte; en d'autres termes, admettons qu'il existe un nombre positif o tel qu'on ait p a— 9 rf og) M(r)«e pour des valeurs r dépassant toute limite donnée. Nous allons encore nous heur- ter à une contradiction. Après avoir fixé une valeur r, pour laquelle la condition qui précède est remplie, déterminons 7, par l'équation o cg r"(ogr) ?-r (log ra Puisque M(r) est une fonction croissante, nous avons pour r [c A,n(logn) ae serait vérifiée pour une infinité d'indices n, quelque grand que fût le nombre positif v. Nous allons montrer que cette dernière hypothèse n'est pas compatible avec les données du théorème. A cet effet, après avoir fixé le nombre ce, déterminons les entiers ny, %, Ma par les conditions 1 a,|> [A;n(logn) "|^ pour » > M, 1 E — 210 ap [6 A, n, (log n4) ] ; na (log na)” < on, (logm) ^ < (ng + 1) (log (n; +1) *, et posons 1 1 1 T3 — [A n (log) sj CL U 6 A n,(logm) él ” fr = L A, nm (logn) air d'où il suit N:o 1. 32 ERNST LINDELÓF. En écrivant maintenant la fonction donnée sous la forme no Ha se 1 no tl n 3- 1l 25 1 3 , ; x D DEN 5 chaque signe II portant sur l'expression E(T, »). et en suivant fidelement les rai- n 4 sonnements des pages 28—29, on voit d'abord que, pour |x|-—r, le module du / : a NINE . eonst. r^ 4 premier des quatre produits ci-dessus est inférieur à e , puis on trouve pour le module du deuxieme produit une limite supérieure de la forme — — (p— 7) Y Por (arp sl r? (log r)" ? et pour le module de chacun des deux derniers produits la limite Co ?? "ep (log 7)" ? C et C' désignant des constantes positives, qu'on peut fixer de telle sorte que ces limites soient valables pour toute valeur de 6, à condition qu'on prenne »,, et par suite r suffisamment grands. L'hypothèse dans laquelle nous nous sommes placés conduit donc à cette conclusion que, & étant donné aussi petit qu'on voudra, l'inégalité est vérifiée pour une infinité de valeurs r indéfiniment croissantes, conclusion qui contredit les données du théorème. L'existence du nombre B; est donc démontrée. 4125:6.0.08 "T CHAPITRE III. ÉTUDE DES PROPRIÉTÉS D'UNE FONCTION ENTIERE DONNÉE PAR SON DÉVELOPPEMENT DE TAYLOR. 15. Recherche d'une limite supérieure des modules des coefficients, étant donnée une limite supérieure du module de la fonction. — Une fonction entiere quelconque f(x) peut se mettre sous la forme d'une série suivant les puissances entières et positives de x, convergente pour toutes les valeurs de cette variable. Soit (33) f (à) & Qd eger ede +... ce développement; d’après une proposition de CavcHv, les coefficients c jouiront de la propriété n (34) lim Y/|e, | — 0, no et inversement, tout développement (33) dont les coefficients vérifient cette condition, représentera une fonction entière de x. Désignons toujours par M(r) le maximum du module de la fonction donnée sur le cercle 'z|=r. En vertu d'une propriété fondamentale des fonctions analy- tiques, ce maximum est supérieur au module d'un terme quelconque du developpe- ment (33) pour la méme valeur de x |, de sorte que l'inégalité M (v) r? C, = est vérifiée pour toutes les valeurs de r et de l'indice n. C'est là un résultat tout à fait analogue à l'inégalité 1 M (v) TOU .n a, do a, | 7:2 trouvée au n? 9 du premier Chapitre. Nous pouvons donc appliquer ici directement les calculs et les raisonnements des n° 9, 11 et 12, et nous arrivons ainsi aux ré- sultats suivants: Si, à partir d'une certaine valeur de r, M (v) vérifie l'inégalité N:o 1. 34 ERNST LINDELÖF. Be Me: A étant une constante positive, on aura, quelque petit que soit s, a = oe P? TL n lei « A +9| dès que n dépassera une certaine limite. Et de même, en transcrivant le théorème de la p. 21: Si la condition 2 A r* (log r)* (log r)@... (log?) j^» (35) M(r) T (2). Pour trouver une limite supérieure de F(x), déterminons d'abord n, par la condition k étant un nombre quelconque supérieur à l'unité, ce qui nous donne m, = wv (kx), en désignant toujours par wv la fonction inverse de q; puis partageons les termes du développement (38) en deux groupes, en écrivant Fe)-Y (Gy Cy @) m A Fr) d n' étant lentier positif qui précède immédiatement le nombre 7. La seconde de ces deux sommes est inférieure à N:o 1. 38 ERNST LINDELÖF. e s "+1 V Qa) pipe We expression qui tend vers zéro lorsque x tend vers l'infini. La premiere somme est n inférieure à »' max. (. ) , et par suite à plus forte raison inférieure à v (kx) Q (x). x gn) D'ailleurs la difference entre cette derniere expression et la somme en question tendra évidemment vers l'infini en méme temps que x. Donc on aura, à partir d'une certaine valeur de x, (46) Fx») < w (ka) 9(2). Or, dans les cas où la fonction q (m) croit d'une maniere simple, on constatera immédiatement, que les limites qu'on vient de trouver pour la fonction F (x) sont du méme ordre de grandeur, dans le sens indiqué plus haut, et par suite aussi du méme ordre que 2(x), et on arrivera ainsi à ce résultat que (x) est du méme ou si l'on veut, que F(x) est du méme ordre de gran- ordre de grandeur que T (x), deur que 2 (x). Il est facile de voir que ce dernier résultat est précisément celui auquel conduit la seconde méthode de M. Hapamarn. En effet, l'équation de la polaire d'un point (x = «, y — «log («)) de la courbe (39) par rapport à la parabole x? — 2, s'écrit y = «x — «log q (a). L'enveloppe de cette polaire, qui est précisément la courbe réciproque de (39) par rapport à la dite parabole, s'obtient en éliminant « entre l'équation qu'on vient d'écrire et la suivante, qui s'en déduit en différentiant par rapport à «: q' (2) = lo — re g q (a) + « q (o) L'équation de la courbe réciproque peut donc s'écrire: q' (e) = 2 —— DP(x y 9 (a) (2), « étant donné en fonction de x par léquation qui précède. En remplaçant x par log x et en se reportant aux équations (42) et (43), on voit dès lors que l’expression (40) est identique à 2 (x). 17. Application de la méthode précédente à un exemple particulier. — Apres ces indications sommaires sur la methode generale, nous allons traiter en détail un exemple particulier important, à savoir la fonction n Fa); Mémoire sur la théorie des fonctions entières. 39 po ayant une valeur positive quelconque. En conservant la notation du numéro précédent, on aura 1 q (n) —m^?, WE) En les formules (42) et (43) donneront et l'égalité (44) s'écrira, en posant n — «- p, (47) T. —i1e 5 s xs bbs 2 (n = « + p) Q (x) | ; Pour une valeur donnée quelconque de p, le second membre de cette derniere égalité tend vers l'unité lorsque « tend vers l'infini. Il s'ensuit que le rapport F(x): 2 (x) tendra vers l'infini en méme temps que x, de sorte qu'on pourra prendre Q (x) au lieu de 7(x) comme limite inférieure de FÆ'(x). En conservant la limite supérieure (46), on arrive ainsi à cette double inégalité: „p p x a, À x er < E « (kay er, d'où l'on tire la formule asymptotique x D n (1+e(x)) £ ep (48) "EJ —e Cette formule renferme le theoreme suivant dont nous aurons plus loin à faire usage: Si les coefficients d'une série entière (33), à partir d'un certain d'entre eux, véri- fient l'inégalité ^n T 1 /|e | «—— Vie re (A n)» ? A étant une constante positive, on aura, quelque petit que soit s, RE CE M (r) « e 4°? des que r dépassera une certaine limite. Cherchons maintenant à préciser Ja formule (48) et reprenons à cet effet l'équation (47). Comme N:o-1. 40 ERNST LINDELÖF. on voit d'abord que, pour une valeur donnée de x ou de «e, le second membre de cette équation atteint son maximum (— 1) pour p —0, et qu'il va constamment en décroissant lorsque p croit par valeurs positives ou décroit par valeurs négatives. D'autre part, en développant l'exposant de e suivant les puissances positives de p, on trouve, pour |p| ««, 5 p ctp QE Isti TE « (49) E el) nass n due oL dd N Re il ed. 2pa \ 3 a a ; ; T j 1 Soit maintenant r un nombre positif compris entre 9 et 1, et partageons les termes de lexpression en quatre groupes, caractérisés resp. par les inégalités suivantes: n«e—oc; ea -"v(ka), k étant un nombre quelconque supérieur à l'unité. Il suit d'abord du raisonnement du n° 16, que la somme des termes du dernier groupe (méme si on la multiplie par 2 (x)) tendra vers zéro lorsque x tend vers l'infini. Les termes du premier groupe sont tous inférieurs à la valeur que prend le second membre de (47) pour p — — «€, valeur qui peut s'éerire, d'apres (49), Comme 2r—1>0, d'apres l'hypothése, et comme le nombre des termes en question est inférieur à « — «', on voit que leur somme tend vers zéro lorsque « ou z tend vers l'infini. Par un raisonnement tout à fait analogue, on s'assure que la somme des termes du troisième groupe s'annule pour x— c. Reste le second groupe. D’après l'équation (49), l'un quelconque de ses termes satisfait aux inégalités Res EN) T | p — p) 20a n 200 [2 ! ——— [2 2pa $6 * ; N 4 — (1— 7) 1 —2(1— 7) H : - " VA Or ou = e -I 5° +-.., p étant toujours donné par l'égalité » = « 4- p, et leur somme restera donc comprise entre les limites T. XXXI. Mémoire sur la théorie des fonctions entières. 41 (+) p(1 — 4) p > en - 2pa« et N e 3p 0. p p D'autre part, en vertu d'un théorème de Cavenuv que nous avons eu déjà l'occasion de rappeler, ces derniéres sommes sont équivalentes aux intégrales © @ (Ep) = FR) il (QUEM een Kew. f EEE GH —a — 0 à des quantités prés dont la valeur numérique restera inférieure à un nombre fixe, quel que soit e. Or, en posant Le 26] cy epo e e SA EPA à p m i resp. p || pnm et en tenant compte de l'égalité +» | ON di Vie, —o on voit que ces intégrales peuvent se mettre toutes les deux sous la forme V2x pe (1 + (a)). Il en sera donc de même de la somme des termes du second groupe considéré ci-dessus, de sorte que nous arrivons finalement à la formule SX RE LE Ad (48) 35) - 00D V tv qui fournit évidemment un résultat beaucoup plus précis que la formule (48). 15. Suite des applications. — Après avoir tant insisté sur l’exemple qui précède, nous pourrons passer plus rapidement sur les autres applications que nous aurons à faire de la méthode du n° 16. Faisons d’abord dans le développement (38) 1 p q (n) = [n (log »']^, p étant un nombre positif et o un nombre réel quelconque, Les égalités (42) et (43) deviendront (50) N:o f. 6 42 ERNST LINDELÖF. Dans une premiere approximation, on en tire 1+E(x) x? y ap else SENDE (x) = e «rt! dog ^ - op dog a en poussant l’approximation plus loin, on pourrait préciser les facteurs 1 « (x) qui figurent dans ces expressions, mais nous ne nous y arreterons pas. On constate d'ailleurs immédiatement, comme dans l'exemple précédent, que la fonction donnée est du méme ordre de grandeur que 2 (x); en désignant par n, un entier quelconque supérieur à l'unité, on aura donc cette formule asymptotique: GE oA n 1+elz) zP BA Iren TES: (51 zi Seed — e ep? * 1 (ga)? ) > (r. (log ny'] P, ; no L'étude du rapport (44) permet de préciser notablement ce résultat. En effet, on trouve par un calcul facile Len ETC (n — « 4- p), la quantité w tendant uniformément vers zéro pour |p| (m-— s) etloga m à partir d'une certaine valeur de x, et oo (log c) X gx" < metloza 0 pour des valeurs dépassant toute quantité donnée. On peut donc dire, à un certain point de vue, qu'à l'infini la fonction considérée oscille entre deux fonctions à croissance régulière. De telles oscillations se présentent toutes les fois que la fonction q (n) croit plus vite qu'une certaine expression, et elles deviennent plus sensibles à mesure que le degré de croissance de Y(n) augmente. En terminant ces applications, nous ferons remarquer qu'il est permis de supprimer, dans les séries considérées ci-dessus, des termes suivant une loi com- portant beaucoup d'arbitraire, sans que les formules asymptotiques que nous avons établies eessent d'avoir lieu. Nous nous contenterons de citer comme exemple l'égalité n? E UNES Qe) ze e» > ET) f nn » — ny qui se déduit immédiatement des calculs de la p. 42. 19. Relation entre l’ordre de grandeur du module maximum d'une fonc- tion entière et l’ordre de grandeur de ses coefficients. — Soit (56) f (7) — ey E e tg He Hem. le développement de TAYLOR d'une fonction entière, et M (r) le maximum de son module sur le cercle —=r. Pour indiquer l'ordre de grandeur des coefficients c, nous nous servirons des définitions suivantes: n Nous dirons que J/|e,| est d'ordre n - x ^. si lon a, quelque petit que soit e, T. XXXI. Mémoire sur la théorie des fonctions entières. 45 n Vien à partir d'un certain indice », et en méme temps n Y €, | > NERE pour une infinité de valeurs n. n E : Jm E a 1 ae REM De méme, nous dirons que J/|e,| est d'ordre [n (log n)^ - - - dog" ny] ^, si, quel- que petit que soit e, l'inégalité Ve, « [n(logm^ - - - (log »)—*] ^ est vérifiée à partir d'une certaine valeur de », et l'inégalité VTe,] > [n dlogm^ - - - log? njet” pour une infinité d'indices 7. Cela posé, les propositions établies pp. 34, 39 et 42, nous permettent d'énoncer les résultats suivants, en tenant compte des définitions données p. 26: p CREE d; = à Si M (r) est d'ordre e^ , l'expression V|c,| est d'ordre n ?, et inversement. , r^ (log r^ ++. (log? r)* : T ; Si Mir) est d'ordre e Se 7 , l'expression Vlen| est d'ordre 1 D (log) ^ -- - (log? mn)” sin P, et inversement. Mais nous pouvons préciser davantage la correspondance qui existe entre n l'ordre de grandeur de M(r) et celui de J/|c,|. En rapprochant les inégalités (35) et (36) des inégalités (52) et (53), nous arrivons en effet à la conclusion suivante: Si les inégalités (4+e)r° (logr)* .. - log? p^» M(r)«e et (A — s) r? (log r)^ - - - (log? ry M (vr) Ee , où A désigne une constante positive, sont vérifiées, quelque petit que soit e, la première à partir d'une valeur finie de v, et la seconde pour une infinité de valeurs r dépassant toute quantité donnée, on aura »n Vie « à -- 9 (Aep! - ^ [n Qog n)" *--- (og) %] ? à partir d'une valeur finie de n, et A 1 Vel > (1— 2 (Aep!' "^^ [n(logn) ^--- (log” a)” ^] No 1, 46 ERNST LINDELÖF. pour une infinite d'indices m, quelque petit qu'on donne s; la proposition réciproque a également lieu. Il existe donc une correspondance très précise entre la grandeur du module maximum M(r) dune fonction entière et la grandeur de ses coefficients. Nous verrons dans la seconde partie de ce Mémoire, en cherchant à préciser, dans le sens indiqué par la dernière proposition, la relation qui lie l'ordre de grandeur de M(r) à la densité des zéros de la fonction, combien ce probleme est à la fois plus difficile et plus intéressant que celui que nous venons de résoudre. 20. Sur la détermination du genre d'une fonction entiere donnée par son développement de Taylor. — Toute fonction entiere de genre fini ayant un ordre apparent déterminé, nous savons, d'aprés la premiére proposition établie à la page précédente, que la racine n””“ du module du n””“ coefficient dans le développement de TAYLOR d'une telle fonction aura également un ordre de grandeur déterminé, mesuré par une certaine puissance négative de n. ième n 1 Soit inversement une série entière (56) où l'ordre de Ye, est égal à n ^, p étant un nombre positif ou nul, et cherchons à déterminer, si possible, le genre et l'ordre réel de la fonction entière représentée par cette série. Nous aurons à distinguer deux cas: 1:0 Le nombre p n'est pas entier. — Dans ce cas la réponse est immédiate. En p eflet, d’après n° 19, M (r) est d'ordre 2 et par suite nous pouvons conclure du théorème établi p. 20, que l’ordre réel de la fonction (56) est égal à p et son genre p égal au nombre entier immédiatement inférieur à p. 9:0 p est un entier positif (si p — O0, le genre et l'ordre réel de la fonction (56) sont évidemment tous les deux égaux à zéro) — Le théoréme que nous venons de citer montre quil y a dans ce cas indétermination relativement au genre p, qui peut être égal à p ou à p —1. Si p—5-— 1, la dernière proposition du n? 15 nous ln donne lim n? Y| e,| —0, lorsque n tend vers l'infini. Nous en tirons cette conclusion: n 1 ln Si V en) est d'ordre n ^, p étant un entier positif, et si n^ Y|c, ne tend pas vers zéro lorsque m tend vers l'infini, le genre de la fonction (56) est certainement égal à p. C’est là le seul résultat relatif au cas où p est entier, qu'on ait obtenu jusqu'à présent. Le théorème du n° 6 nous permettra d'aller plus loin en démontrant cette nouvelle proposition (a, ds, désignent les zéros successifs de la fonction (56)): 1 n Si Vc, est d'ordre n ^, et si en outre la condition T. XXXI. Mémoire sur la théorie des fonctions entières. 47 JUN: (57) limn°yle, n — © — 0 est vérifiée, le genre de la fonction (56) est égal à o — Y toutes les fois que la série 1s : : ) I converge, ce qui aura liew par exemple dans les cas où lom peut trouver un | | I n entier v et un nombre « > 1 tels qu'on ait, pour n suffisamment grand, 1 (58) Ve, « [nlogn---1og" Pan log” ny] ^. p La démonstration est immédiate. En effet, puisque la série ) ls est sup- n posée convergente, nous pouvons mettre la fonction donnée sous la forme G (2) TT p(* r@)=e "IEC. »- 1), a. 1 n G (x) étant une fonction entière. Or, le théorème du n° 6 nous apprend que, e étant donné aussi petit qu'on voudra, il existe une infinité de cercles ayant l'origine comme centre et de rayons indéfiniment croissants, sur lesquels est vérifiée l'inégalité © Me >" et d'autre part le théorème de la p. 39 nous permet de conclure de l'égalité (57) qu'on à ED ren de dés que r dépassera une certaine limite. Sur tous ceux des cercles envisagés dont les rayons dépasseront cette méme limite, on aura donc | "a (ac) | < P: r? ou bien partie réelle de G (x) — «r^, et par suite, d'aprés n? 10, nous pouvons affirmer que G (x) se réduit à un polynöme de degré inférieur ou égal à p — 1, de sorte que le genre de la fonction f(x) est bien égal à p— 1. La seconde partie de la proposition énoncée ci-dessus est une conséquence immédiate des théorémes établis p. 42 et p. 21. En effet, en vertu de l'inégalité (58), le premier de ces théorémes nous donne r (log v) M(r)« er N:o 1. 48 ERNST LINDELÖF. à partir d'une certaine valeur de r, et nous pouvons done conclure du second théo- reme que les zéros de la fonction (56) vérifient l'inégalité 1 |a > Q — 9 [nlogn --- log" — "n (log^n)*]^ à partir d'un certain indice #. Donc, l’inegalite (58) entraîne bien la convergence p de la série > : 1 a n Le théorème que nous venons de démontrer pourrait facilement suggérer l’idée que la convergence de la série [ce] (59) Y vie, 0 jointe à lhypothése (57) fournit une condition suffisante, ou méme la condition nécessaire et suffisante pour que le genre de la fonction entiere (56) ne dépasse pas p —1!). En ce qui concerne la première supposition, nous pouvons dire seulement qu'il parait peu probable qu'elle soit exacte, pour des raisons que nous expliquerons plus loin. Mais ce qui est certain, et ce que nous démontrerons dans la seconde partie de ce Mémoire, c'est qu'il existe des fonctions entières de genre p— 1 telles que la série (59) diverge. Le probléme de la détermination du genre d'une fonction entière donnée par son développement de TayLor est donc d'une difficulté beaucoup plus grande qu'on ne se l'est imaginé jusqu'à présent. SECONDE PARTIE. CHAPITRE IV. EXPRESSIONS ASYMPTOTIQUES DE CERTAINS PRODUITS INFINIS. 21. Représentation de la dérivée logarithmique au moyen d'une intégrale définie. — Soit le produit canonique de genre p © (, N AE Fr e (1) ro- Io 2« en) QUE de) où a, est donné par l’expression = av a, — a (n) — [A (log n) ja A, p et « désignant des nombres reels, dont les deux premiers sont positifs. Le nombre p est d'ailleurs assujetti aux conditions p «e 1 si op il, et as] si p—mp, puisque les séries M et NUS doivent être respectivement convergente et divergente. Quant à l'entier »$, on le suppose suffisamment grand pour que la fonction «(») soit continue et croissante pour n>n,. Dans les raisonnements qui suivent, on admettra constamment que l'argument de la variable z— ré garde une valeur constante quelconque comprise entre — x et -- z, le module r pouvant au contraire varier comme on le voudra. Conformément N:o 1. 7 50 ERNST LINDELÖF. à la notation de la p. 20, on désignera par & (x) toute fonction continue de x qui tend vers zéro lorsque x tend vers l’infini avec un argument déterminé. Cela posé, afin d'arriver à une expression asymptotique du produit (1), nous allons eonsidérer sa dérivée logarithmique, qui s'écrit: ao it (x) E (= 1) y? 1 : (y) -— : p £ (2) 7 [a G9] [x+ a (n)] On constate immediatement que les parties reelle et imaginaire de l’expression placée sous le signe X sont des fonctions continues de n, tendant vers zéro lorsque n tend vers l'infini, e& n'ayant qu'un nombre fini de maxima et de minima qui, par rap- N CRE 1 A port à r, sont tous des quantités d’ordre p On en conclut, en vertu d'un théoréme dont nous avons fait usage déjà plusieurs fois, que la somme en question peut se mettre sous la forme: La No la (n)] [a + ad (n)] 5 la (n)]" [a + a (n) | [i| désignant iei e£ dans la suite une quantité d'ordre 2 L'emploi de la formule sommatoire d' EULER permettrait d'ailleurs de préciser ce terme | Ik mais nous n’en 2 aurons pas besoin. Si maintenant nous posons 1 t— a (n) = [A n (log n)”]? , d'oü il suit, en différentiant, dn = ED t^ los puede, A p° l'intégrale ci-dessus devient 1 ^ D 0 —1 —a dt — 14-«(0) t^ " (logé : ea où 4W=a(n,), et par suite l'expression de la dérivée logarithmique du produit donné se présentera sous la forme Su | a5 0) 777 doge * + 71], [ »—1 Je te , = |»? | designant une quantité d'ordre r^ =!. AR: OC Mémoire sur la théorie des fonctions entières. 51 22. Application du théorème de Cauchy. — Nous sommes donc ramenés à l'étude des intégrales définies de la forme B dt o 1^ De y AGO (3) [ toe er ou —1-4-0, et ou lon aurà v»«—1 si &—0, et v> 1 si g——1, » pouvant avoir, au contraire, une valeur réelle quelconque lorsque w n'est pas entier. Quant à la limite inférieure a, c’est un nombre positif quelconque, que nous supposerons seulement supérieur à l'unité. Ayant fixé pour la variable x — re!9 une valeur telle que — a — q — x, r 7», tracons de l'origine comme centre deux cercles, l'un C, de rayon a, l'autre C, de rayon R>r; puis découpons l'anneau circulaire compris entre ces cercles du point 1-a au point x—. A, suivant laxe réel. Nous désignerons par T'le domaine simplement connexe ainsi obtenu, et par S son contour. Comme la fonction £^(logí) est holomorphe pour tout point du domaine 7, et comme d'autre part le point — x est intérieur à ce méme domaine, le théorème de CaAvcHv nous permet d'écrire (4) | | t" (log 0° a =2si(— 2)" (log — 2). l'intégrale étant prise le long du contour S dans le sens direct. Dans cette égalité, on choisira pour les logarithmes et pour les puissances leurs déterminations principales, c'est à dire celles qui prennent des valeurs réelles sur l'axe réel positif. L'angle q étant compris entre — x et +7, comme il été dit, l'argument de la quantité — x sera égal à « +, de sorte que le second membre de l'égalité ci-dessus s'écrit 2zie""'z" (logz-- mi). L'intégrale figurant au premier membre de l'égalité (4) se compose des parties suivantes: AA : ; 17 1° l'intégrale relative au cercle C,, qui donne un terme IT: 20 l'intégrale relative au cercle C,; comme la fonction 2” (log /)' s'annule à l'infini, en vertu des hypothèses admises relativement aux nombres et v, cette intégrale tend vers zéro lorsque À tend vers l'infini; 3° les intégrales relatives à chacun des deux bords de la coupure (a, À); la somme de ces intégrales est égale à N:o 1. 52 ERNST LINDELÖF. dt L y rin € n | a \(log D —-e" "(log +2 mi) N TEES expression qui, d'aprés ce qu'on vient de dire, tendra nécessairement vers une limite finie et déterminée lorsque À tend vers l'infini. On voit donc en somme que, pour lim R= co, l'égalité (4) prend la forme suivante: F I y TU PLU y dí ;O HT n ev 1 (5) i t (log f) A " (log é+2æi) } a PE x" (log x + ai) + >]: 93. Discussion de l'égalité fournie par le théorème de Cauchy. — Dans la discussion de l'égalité (5), nous aurons à distinguer trois cas: 19 —1 1. 3 w——1. En développant le premier membre de (5), et en changeant » en y +1, on trouve T. XXXI. Mémoire sur la théorie des fonctions entières. 08 à [Eg dí l+ts@ (log a"? (5) este, MEUS = a formule valable pour » > —1. Le seul cas qu'il nous reste encore à traiter est donc celui où w—=r——1. L'intégrale (3) s'écrit alors J il dt tlog TH i+% Pour évaluer cette expression, nous partirons de la formule log AES dt PLU log (— x) ee ©; le contour S étant choisi comme au n° 22. Lorsque le rayon À du cercle C, tend vers l'infini, elle devient Mae tetur 2zi) dt 9: 08(logxz+sæt) , [1 et, en UM les deux membres, on en conclut y 198. log 4 (9) —(1-s ES t log t m 24. Expressions asymptotiques des produits considérés au n? 21. — Reve- nons maintenant au produit (1) et à l'expression (2) de sa dérivée logarithmique. En appliquant à cette expression, suivant les valeurs de p et de «, les égalités (6)—(9) du numéro précédent, et en intégrant par rapport à z, nous en déduisons les formules asymptotiques que voici: piso e SIS i St (a) log f (zx) — (— 1} z^ (log z)- ^ (1 4-5 (2)); ef Ap" sin [x (fo — p)] ^ h p-—p-rl.(e-1l: 1 Tn (b NGAN D ct gy «r1 : (y: h) log. f (x) — (— 1) Ap? (v p? (log a) (1-4 s (2); p—p,ec«l: ) CS jee at BT —a-J-1 (€) log f (x) = (— 1) yw x " (log a) (1 + ee (20); p—p,e«-—1: . de P (d) log f (x) — (— 1) TE z^" log log x (1 + € (x). 54 ERNST LINDELÖF. Ces formules!) sont applicables tant que l’argument de la variable x garde une valeur constante quelconque comprise entre — x et ++. Prenons comme exemple la fonction (10) Ius No On la ramène à la forme (1) en posant — 2? — y, et on pourra alors appliquer la formule (a) en y faisant 4—«-1, p—0, p 5" On trouve ainsi, en réintégrant la variable x, II EN nn) Er Tom oa (1 + (2) (n log n)* : le signe — ayant lieu au-dessus, et le signe + au dessous de l'axe réel. Cette expres- sion met en évidence que la fonction entiere (10), qui est de genre un, est bien d'ordre e'^ (voir p. 19, comme l'a démontré M. PorNCARÉ. ') Je m'aperçois qu'on peut obtenir les formules (^), (c) et (d) par une voie plus élémentaire, que je veux indiquer rapidement. Soit p. ex. p—p. J'observe d'abord qu'on peut trouver une constante positive À telle qu'on ait | x | za gag (o | o — — | = a) Hog E( SA pour toute valeur + dont l'argument q est compris entre — (x — ») et + (x - n), 7 étant un nombre positif donné aussi petit qu'on le voudra. C'est ce qu'on trouve par un raisonnement analogue à celui du n® 2. Cela posé, déterminons l'entier »' par la condition E | u [A n' (log n'y" |^ < X x [4 (n' + 1) (log (v + DA ; k désignant un nombre positif dont nous disposerons ultérieurement, et écrivons la fonction donnée (1) sous la forme po lC) fna) Ho n n' + 1 L'inégalité («) nous donne d'abord (v. le calcul de la p. 23): (B) ‚log ii E(-7.»)|«Kizi^ og] xD". n'+1 An K étant une quantité positive indépendante de x qui tend vers l'infini en méme temps que X. D'autre part, comme E |- k pour n| a, = [An (log $^ dog^ n^ - - - (log s^" ] Lorsque p << o « p--1, on obtient par exemple Xx A p* sin [s (p — p] Mais voici une remarque plus importante. Nous avons déduit les formules en question de l'égalité (5), en y réduisant les deux membres à leurs parties principales. Développons maintenant, dans cette méme égalité, les expressions (log / 4- 2: i) et (logæz+æi) resp. suivant les puissances descendantes de log? et de log»; en divi- sant par 2rie””', puis en égalant des deux côtés les termes dont les coefficients sont réels, nous obtenons ainsi, dans le cas où w n'est pas entier, une équation dont les premiers termes s'écrivent — d, 2) .—2a y — 4, x’ (log x) 2 (log! ! y) BETA (log! ) yj sy log f (z) =(—1)? ame T (log 5" = — y COS z t" (log ^ ; s + — 1) x sin 2 t" (log pr oec p cn Á m A E. En E T E = Er i ] us | al! d'où il suit ; () tos HR 2) = ys S rs (Ly. 2" Or on a 515 ) 1 4- € (n) | dn Ay A J m(logm) i no et cette derniere expression peut se mettre sous la forme = UL (logz)- ^^! ou Ls Ls log log x , AU—a)p p suivant quon a « c1, ou «— 1. En prenant d'abord le nombre 4 trés grand, de sorte que, dans l'égalité (y), la quantité s (4) soit trés petite, et en donnant ensuite à |, une valeur assez grande pour que l'expression (8) soit trés petite par rapport au module de l'expression (y), on voit bien qu'on retrouve les for- mules (v) et (d) du texte. N:o 1. 56 ERNST LINDELÔF. En remplaçant dans cette égalité le nombre » successivement par »—1,v—2,--:, v—n, et en résolvant toutes ces équations par rapport à l'intégrale qui figure au premier terme de l'équation écrite ci dessus, nous trouvons pour cette intégrale un développement asymptotique de la forme dt x Br sin (u + 1) æ A, LE rue EE. (log x)? x an f t" (log ' - (1 teo), où A,, Ag, >> désignent des constantes faciles à calculer. On aura p. ex. v (v — 1) 3 s? (1 + 2 cotg? ws), - A,—-— vs cotg ux, = Dans cette formule l'entier » peut être pris aussi grand qu'on le voudra, et le symbole & (x) a la signification indiquée p. 50. A laide de la formule (11) et des formules analogues qu'on obtient dans les cas où w est égal à O ou à — 1, on peut évidemment préciser beaucoup les résul- tats du n° 24. Soit comme exemple la fonction suivante de genre 0: f n (1 t) où | a, = [An (log n + 8 log log n + log B)°]” (p « n. En remplacant d'abord la dérivée logarithmique par une intégrale définie (par le méme calcul qu'au n° 21, mais en poussant l'approximation un peu plus loin), puis en appliquant la formule (11), on trouve pour cette fonction la formule asymptotique: L (1 4- « (x)) logæ Jf T LN P kllogz , log f (x) = = 2 A p* sin s p (log 2)” V log x où a a A K=— (a — f), N ) log otg xp log SV, pi B 7 B) log p + pc pc nj (12 &(x) étant de l'ordre de dog log»)? . log x 26. Expressions asymptotiques de certaines intégrales définies. — Nous aurons besoin dans la suite d'une expression asymptotique de l’integrale f dt Le hv DES (12) Junt t^ dog 77. a pour les grandes valeurs positives de À, les nombres w et v étant assujettis aux conditions énoncées au début du n° 22. A cet effet, nous partirons de l'égalité suivante, qu'on vérifie de suite en différentiant: IDAREXEXEXTE Mémoire sur la théorie des fonctions entières. 57 R R » " fö t^ ** (log #) EE 52-1 pee di : da u+k+l) (qa R ted De zr qon | t^ *" dog #” Up ; FR ee cutem pau que | Écrivons cette égalité en donnant à k successivement les valeurs 0,1,2,:-:-:,n—1, puis ajoutons les équations obtenues aprés les avoir multipliées respectivement par 1 1*2 1-2- rl) DIO DUC a)! ee: ana) Il en résulte pour l'intégrale (12) l'expression que voici: t^* ! (log ^h piss t^ dog b ^! ]1-9--.-m f (Uus 7" og, zi (153). Ja [r: 5 ( Pe æ) |, Sen; TEES dr ne. scs (t+ 2) où P désigne la somme suivante: Ve 1-2 "EC 1.2 aan El een Ce E Sec e t+a ) | Or on a, en supposant x réel et positif, VLLL (log ty R n +1 m j log ii p= "di | rg dh E IE dog # dt, inégalité qui montre que le dernier terme de l'expression (13), pour x > 0, tend vers zéro lorsque # tend vers l'infini. Done, en désignant comme d'habitude par F'(e,B,y,x) la série hypergéométrique E. —— 20 A (rdg) et en faisant tendre » vers l'infini dans l'expression (13), nous obtenons enfin pour l'intégrale (12) cette égalité: n Mn IL ÖT TOO D Ne fe (log ar = el E Pt. 1 uon EN v t^ logo" t u. Be -r(rteene at (14) ee ate Comme la fonction représentée par la série (14) n’a d'autres points singuliers que 1,% et 0, l'égalité que nous venons d'écrire, malgré la restriction imposée N:o 1. j 8 58 ERNST LINDELÖF. primitivement à x, subsistera dans tout le plan, excepté l'origine et le segment — a —- — Kk de l'axe réel négatif. Supposons en particulier qu'on ait 2<—oR ou z>o’R, e et o' étant des nombres positifs, dont c — 1. Dans les deux cas, la fonction F(1. 1 +2, er) restera inférieure en valeur absolue à une quantité fixe pour les valeurs t comprises entre 0 et À, et cela quelque grand que soit À. Le dernier terme de l'égalité ci-dessus sera donc, pour les grandes valeurs de A, infiniment petit par rapport au premier membre, et par suite nous pourrons en tirer, pour l'intégrale donnée (19), lexpression asymptotique que voici: R +1 fr (log 4” fer LE (log F(1, il ILLE pee A++). TH+I R+x Cette formule n'est plus applicable lorsque u——1. Mais de l'identité f'üogb' di f (log 2)" 1f dt og ) a ES og 4 | t t4e => | mat zl log 9 277 a «a on conclut immédiatement, en appliquant au dernier terme la formule (15), qu'on a R d6 ER 0 dt _1+e(B (log RY”! J tu. EN Re D pour »7»— 1, et, pour » —— 1: z 1 log ams (17) Anz = Le = (1 + «(Q) Pour terminer, nous ferons remarquer qu'on peut tirer de l'égalité (15), par une discussion facile, la formule (6) du n° 23, en se servant de la relation ns zu+) -—a u sin[r(u4-1)] z^! ^" F0,1,u--2,2) A,1,1—w,1— 2%) + qu'on obtient en spécialisant une formule fondamentale de la théorie de la série hypergéométrique (formule II, p. 8, de notre Mémoire: Sur l'intégration de l'équation différentielle de Kummer, t. XIX de la présente série de publications). T. XXXI, CHAPITRE V. APPLICATION DES RÉSULTATS DU CHAPITRE PRÉCÉDENT A LA THEORIE GÉNÉRALE DES FONCTIONS ENTIÈRES. 27. Recherche d'une limite supérieure précise du module maximum d'une fonction entière, étant donnée une limite inférieure des modules de ses Zéros. — Considérons une fonction entière canonique dont les zéros sont assujettis à la seule condition: 1 (18) La, |> am) = [n (log ny']^, et proposons-nous d'évaluer une limite supérieure aussi précise que possible de son module maximum JM (7). La solution de ce probleme est immédiate dans le cas d'une fonction de genre o zéro. En effet, on aura alors T M (s FT (1 T a ab et, d'apres les formules du n° 24, cette inégalité s’ecrit: 1+e(r) M M(r). , / " 25 T TT If > amies FW ie [T | m ı)e | — 2 (n — Ho nj Fo) dy. 0 Yo Les inégalités (21) nous donnent d'abord yu i seg (a) ^ o09p—1,4 ET 2n AIO) expression qui représentera également le premier terme du second membre de l'égalité ci-dessus. D'autre part, en procédant comme au n? 21, nous pourrons mettre la derivee logarithmique du produit (y) sous la forme: y 2 m Een dt t^ "(log TH Pig. pg F' (y) Exe). : eJ Yo * D’après n° 26, l'intégrale définie qui figure dans cette expression peut s'écrire: F(1,1,p,—1) p—2 a (1 +e(y)) 2P—E(p = Th Y (log UA) si p est supérieur à um, et pour p— 1: —&-4-1 Sw) y (log y) ou (1+e@p)y "log logy, Mes z : MAGIC F'un T suivant qu'on a æ «1 ou «—1, et par suite l'intégrale | PO dy devient, dans le Yo premier cas: er a (1 £(2) £C: 2 2’ log)“, 2P- *p* (p — 1) et dans les deux derniers cas respectivement HE zog)" et (14-s(0)zloglogz. En réunissant tous ces résultats, on trouve que l'expression (20), suivant les valeurs de p et de «, peut se mettre sous l'une ou l'autre des formes suivantes: qut teen RES nur. ILS e pour 9—2,(e 71), e l-a pour p=1l,a<1l, AU (æ)) x log log x pour p=1,a=1. T. XXXL Mémoire sur la théorie des fonctions entières. 63 Dans la première expression on à écrit, pour abréger, : I F(1,1,0,— 1) (29) N er TN LE p—4 [/4 € o9? — € L 2 000. (2:— 9) 2^ "p (p—1) Ces mêmes expressions donnent, lorsqu'on y remplace x par v, des limites supérieures pour le module maximum M (r) d'une fonction entière quelconque de genre un dont les zéros vérifient la condition (18). Et ces limites sont bien pré- cises, c'est à dire que, en supposant p. ex. 1 — e — 2, on pourra disposer les zéros a, conformément à la condition (18), de telle sorte que l'inégalité Cc APT eR Mine e) r? (log r) sera vérifiée pour des valeurs r indéfiniment croissantes, quelque petit que soit le nombre positif s. 28. Retour sur les inégalités fournies par le théoréme de M. Jensen. — Étant donnée une fonction entière quelconque f(x) dont le module maximum AM (r) est assujetti à la condition (23) M () — er^ Qog rf à partir d'une certaine valeur de r, nous savons, d’après n° 9 et 12, que les zéros de cette fonction vérifient l'inégalité n 1 — À & —1 SE ill (24) V\u®%--a|>(i1-2 E n (log n) IE : et par suite aussi, à plus forte raison, l'inégalité & —1 E. (25) CAEN alt n (log mn ar : des que l'indice n dépassera une certaine limite, quelque petit que soit le nombre positif s. Il n'est pas sans intérét de faire voir que l'inégalité (25), bien qu'elle ait été obtenue par des approximations en apparence assez grossieres, n'en est pas moins la plus précise qu'on puisse assigner, tant qu'on ne fait sur la fonction f(x) d'autres hypothéses que celle exprimée par l'inégalité (23). Il nous suffira évidem- ment de montrer qu'on peut former une fonction entiére telle qu'on ait d'une part & —1 1 (26) Kam E n(ogm) dE pour une infinité d’indices n, et d'autre part, quelque petit que soit e, (27) Mo < ell +) r? (log r)* pour les valeurs suffisamment grandes de r. N:o, 1. 64 ERNST LINDELÓF. Choisissons une suite indéfinie de nombres entiers positifs m,M»,ñ3,""-, tels qu'on ait DT (98) lim | = 5 > | 90, »—ellogn, £2 ' et posons a—1 E (29) R, zi n, (log n) *| (U Dr SER Nous allons démontrer que la fonction entière satisfait aux conditions énoncées tout à l'heure. y En posant k, — Y», nous avons d'abord, pour v suffisamment grand, 1 : al —2 1 pa — 1 E 2 a|=R,=|% non) "Jo <[E 5 Go) fr, v ce qui prouve que la condition (26) est bien vérifiée pour une infinité de valeurs de l'indice m. Soit maintenant R,», et d'ailleurs aussi grand qu'on voudra, déter- minons le nombre n’ par la condition Amn(logn) ^— Bn' og n) *, N:o 1. 9 66 ERNST LINDELÖF. et designons par n, le plus grand entier compris dans n’. On aura: A T = Tl-re(n)). Cela posé, considérons l'expression |; d$ +-a,|, en l'éerivant: n)| 0 An, | | An, +1 a | An, +1 An —1| | G4 RSA NOA je... ae zone. “| si ID TR I »n An An An | An An I On voit immédiatement que le troisième facteur entre crochets est inférieur à l'unité, et que la racine n°” du premier facteur tend vers l'unité lorsque n tend vers l'infini. D'autre part, les hypothèses admises ci-dessus nous donnent 1 1 | Il [v dog »- ^]^ Il [» dog » "]^ Ts EL, denm = M "tl ny — no n, ? is ic [n' dog n) *] 7 : [n, dog n) “Je ième M désignant une quantité dont la racine «""^ tend vers l'unité pour lim n — o. Or on trouve r 1 D n», ? T — = ——(1-ce(n) II (vr) —=n,? (ARTS ( : 2 no + 1 n [i an, ( == E neu II (dog) ?)=(logn) 2 e^". n + de sorte que la dernière expression ci-dessus devient Wer u +e(n,)) ib Mo ER (1 FEL De tout ce calcul, il suit donc n _14 Vlaa---a,| <(l+Eem)e er la,|, et par suite, en tenant compte de l'inégalité (24, on arrive à ce résultat que, dans l'hypothèse (30), la limite (95) peut être remplacée par la suivante: 1 1 =” p n dog 7) | ; (jam [4 blå (31) hol SS E * pouvant être choisi aussi petit qu'on le voudra, à condition qu'on prenne l'indice ^ suffisamment grand. L'hypothèse que nous venons d'envisager se trouve réalisée dans tous les cas oü, en méme temps que la condition (23), l'inégalité T. XXXI. Mémoire sur la théorie des fonctions entières. 67 kr? (log r)” M (r) >e est vérifiée pour les valeurs r dépassant une certaine limite, & désignant un nombre positif inférieur à l'unité. Il suit en effet du théorème du n? 14 qu'il est possible, dans ces conditions, de trouver un nombre positif D tel que la seconde des inégalités (30) soit vérifiée à partir d'un certain indice » et, pour que la premiere de ces iné- galites subsiste, nous n'avons, d'aprés (25), qu'à poser a—1 A —(1-— 2) P = ANS e & étant un nombre positif arbitrairement petit. Le nombre B une fois déterminé, l'inégalité (31) nous donne A lade EN (log n) “|”, aveo A B Ai = Aon (u EIC ). Nous en concluons, en appliquant encore une fois le résultat démontré ci-dessus, 2 la,| > [Ain dog m ^]^, où E o? —1 As u A, — (1 — &) e? Dm = Aye? — Asp, On verrait de méme que dans l’inegalite qui précède, on peut remplacer À: par la constante 4,— Aou" , et ainsi de suite. Or l'expression (89) "d ? lorsqu'on y fait croître indéfiniment le nombre des exposants superposés, converge vers la plus petite racine positive de l'équation x — w', et nous arrivons par suite au résultat que voici: Si la condition (23) est vérifiée, et si l'on a en même temps, à partir d'un certain indice m, 1 (33) Kan |. Bn (log nee B étant une constante positive, on pourra remplacer l'inégalité (25) par la suivante: 1 | p^ 2 —a|p | än) > (1—-e) le E n (log n) ^ N:o 1. 68 ERNST LINDELÖF. où c désigne la plus petite racine positive de l'équation pal x=e Be a Nous avons admis sans démonstration que l'expression (32) tend vers une limite finie lorsque le nombre des exposants # superposés augmente, et il est évident quil en est ainsi puisque, dans le cas contraire, notre raisonnement conduirait à une absurdité. Mais d'autre part on voit facilement que la convergence de l'expres- T sion en question n'a lieu que tant qu'on aura w € e^, condition qui s'écrit dans le cas actuel B>eA,, ou encore, puisque le nombre s peut être pris arbitrairement petit, B7 o^—!. Nous arrivons donc à ce résultat que, dans l’hypothese (23), l'inégalité (33) ne saurait étre vérifiée pour toutes les valeurs n dépassant une certaine limite, si l'on a B — p^-—!; en d'autres termes: Si le module maximum M (r) d'une fonction entiere vérifie la condition -? (log r)® € y og 7 (23) M (ry c e! (87) à partir d'une certaine valeur de r, on aura pour une infinite d'indices m, 1 a | p (34) |a,|> 0:— 9 [p*—!n (log ny” quelque petit que soit le nombre positif &. C'est là eneore un résultat bien précis. Nous allons voir, en effet, qu'étant donné un nombre positif & arbitrairement petit, on peut former une fonction entière telle qu'on ait, à partir d'un certain indice m, 1 (35) | an| € [a + 0) p* —!n (log n)- "|^, et qu'en méme temps l'inégalité (23) subsiste pour les valeurs r suffisamment grandes. A cet effet, considérons le produit ^ no fe- |I) f Jo 1 a (à) = [A + a^) 92 —1 kn (log n) - re 9' étant un nombre positif inférieur à c, et & un entier positif supérieur à p et d'ailleurs aussi grand qu'on le voudra. On vérifie d'abord immédiatement que l'inégalité (85) a lieu à partir d'une valeur finie de n, quelque grand qu'on ait choisi l'entier 4. D'autre part la formule T. XXXI. Mémoire sur la théorie des fonctions entières. 69 f / Li R rc 2 2 k a. >. 1 (a) de la p. 53 nous donne, en changeant «, ^,» resp. en — «, pu et en faisant p=0, A-—ü-Jc)kp*—1, T — ———- « (log x)” Mae ME [E5) … ap 1 Comme le produit = r. iym x sin | 3 k donc que l'inégalité (28) subsiste à partir d'une certaine valeur de r, si l'on a pris lentier k suffisamment grand, et que par suite la fonction (86) répond bien aux tend vers l'unité lorsque k tend vers l'infini, on voit conditions requises. 30. Suite de la discussion précédente; cas d'une fonction de genre 0 dont les zéros sont réels et de même signe. — Considérons une fonction entière de genre zéro a f () =[[( = a) Ho dont les zéros sont tous réels et de même signe, p. ex. tous positifs, cas auquel on a oo Mo - [G4 ): no Dans ces conditions, on pourra encore, à l’inégalité (25), en substituer une autre qui est plus précise. A cet effet, nous aurons d'abord à résoudre la question suivante. Posons M (ay = e* (r)rQosr). , on demande quel est la plus petite valeur que puisse atteindre la limite supérieure pour r— oo!) de l'expression w /(r), lorsque les zéros sont assujettis à la seule condition de vérifier l'inégalité 1 a, € [An (log n) “|? pour une infinité d'indices n (d'ailleurs quelconques). ^ étant un indice quelconque pour lequel est vérifiée l'inégalité ci-dessus, posons 1 2 |An(logn) “| 2 R, d'où n= x R^ (log E)" (1 + « (R)). ') Pour la terminologie, voir J. Havamarn: Essai sur l'étude des fonctions données par leur [4 développement de Taylor, p. 5. N:o 1. 70 ERNST LINDELÖF. On aura evidemment, pour toutes les valeurs de r, NAT et par suite VAR EM Cain) eese eae r? (log 7)" En cherchant le maximum de cette derniere expression, on trouve la condition R Ae sten) (1 + «tog (14-5) "s ; d'où il suit r — r E (1-4-«(R)), v désignant la racine positive de l'équation (31) (1 + )1og a +a)= = Le maximum cherché devient donc, en tenant compte de la relation entre n et B, p^ log (1 + +) 1 TP foam qi—P (1 + e (n)) = er Laser E eb par suite nous arrivons à cette conclusion que, dans les conditions indiquées ci-dessus, la limite supérieure de w(r) pour r— ne saurait être inférieure à pt -1 al TRE Mais d'autre part on voit facilement, par un raisonnement analogue à celui du n° 28, qu'on peut disposer les zéros a,, conformément aux conditions vou- lues, de telle sorte qu'on ait, à partir d'une valeur finie de r, 0? —1 gi—p V (v) « (1 -- 8)* Au gramos quelque petit que soit le nombre positif s Donc la plus petite valeur que puisse acquérir la limite supérieure pour r —co de l'expression w (r) est précisément égale à &—1 1—p T / A ES je De ce résultat nous pouvons conclure immédiatement la proposition suivante: Etant donnée une fonction entière de genre O dont le module maximum vérifie l'inégalité «P ENG r" (log r) M (r) < e à partir d'une certaine valeur de v, si Von sait que les zéros de cette fonction sont fous réels et de méme signe, on aura pour m suffisamment grand, quelque petit que sott le nombre positif s, T. XXXI. Mémoire sur la théorie des fonctions entières. 71 T p zie — n (log n In 0ogn) "P, v désignant la racine positive de l'équation (31). (38) f o (I — s) o? -! Il suit d'ailleurs de notre raisonnement que l'inégalité (38) est la plus précise qu'on puisse établir dans les conditions que nous venons d'indiquer. On passe de l'inégalité (25) à l'inégalité (38) en remplacant, à l'intérieur de la : TRE Une discussion facile montre que : 1 1 parenthèse, le facteur + par l'expression 2 : d ^ 5 1 cette expression croit en même temps que ^, et qu'elle tend vers = lorsque e tend vers 0 et vers l'unité lorsque » tend vers 1, de sorte qu'elle est bien toujours su- périeure à —. Ainsi, pour # — 1, l'inégalité (38) s'écrit simplement [al > 1 — 9 [n (og) *]^. 1 aie 1 Pour p—,, on trouve fas TR 31. Résumé des résultats précédents; application à la fonction & (f) de Rie- mann. — Influence des arguments des zéros sur la croissance de la fonction. À 3 ER 3 Ar? (log r)* — Soit une fonction entiere dont le module maximum est d’ordre e (og 7) en ce sens qu'on a, quelque petit que soit le nombre positif e, A- ? (log r)” à 1 8 3 M (r) < ef UAE à partir d'une valeur finie de r, et d'autre part 3 A—s)r/ (log r)” RIND: 4 M (v) > el LE) pour des valeurs r indéfiniment croissantes. Dans ces conditions on aura d'abord: 1 pt —1 2 CAES) [5 n (log #) — JE à partir d'un certain indice m, d'après l'inégalité générale fournie par le théorème de M. JENSEN, (v. n° 98), et &—1 1 a | - al" 4- ^ (og m 47 pour une infinité d'indices m, n! d'aprés le théoréme de la p. 68. D'autre part, si e n'est pas entier, on pourra trouver une constante positive 4 telle qu'on ait, quelque petit que soit e, A 1 a |A E n(logn) "|^ pour une infinité d'indices n, N:o 1. ERNST LINDELÓF. et le raisonnement du n" 27 prouve que la plus petite valeur qu'on puisse donner à À, lorsqu'on exige que ce résultat subsiste pour toute fonction qui vérifie les conditions énoncées ci-dessus, est AE UNE POUR sin m p VG et Rue en! gem gae pep rm | Pour 0) Lorsque p est entier et « différent de zéro, la dernière inégalité ci-dessus sera remplacée par une autre de la forme eI [a,| A+ [4 n (log ny "+ |J pour une infinité d'indices m, vw étant une constante positive à laquelle on pourra donner la valeur on u = «| En fait, nous n'avons démontré ce résultat que pour p — 1, et pour p —2,« < 0; mais il est probable qu'il est, général. Soit comme exemple la fonction de RIEMANN: s 1 S(0=3 8 ES PER A NIE DE 2 r(5)t (s=z+it). On sait que c'est une fonction entière et une fonction paire de # Soient {= + «, era er CAS : ses Zéros, rangés par ordre de modules croissants. En remarquant que la fonction &(s) tend vers l'unité lorsque la partie réelle de ] q s augmente indéfiniment et qu'elle croit moins vite qu'une certaine puissance de s sous la forme x Aue 2 pde 2 S dans toute bande parallèle à l'axe imaginaire, et en appliquant auf acteur I (>) la formule de STIRLING, on trouve que le module maximum de &(£) peut se mettre 41 T = | les points Posons FSC) = AN) Ex, |2|=1r. La fonction entière F(x) aura pour Zéros ELE E drcum to ooo cc (39) -, et son module maximum s’ecrira Ie) + er log f . T ute HE 1 1 Dès lors, en faisant dans les inégalités écrites plus haut À TUN EY & —], nous trouvons: —— Mémoire sur la théorie des fonctions entières. 73 & | >(1-9— —— à partir d'un certain indice 7»; z e logn n &|—894 jog» ‘Pour une infinite d’indices n; log n N 3 Shot VES 6 CE (NEF NES pour une infinité d'indices n. Le] En tenant compte de ce que les parties imaginaires des zéros «, sont toutes comprises entre des limites finies (ro CN: on conclut d’ailleurs facilement du résultat du n° 30 que, dans la première des inégalités précédentes, on peut rem- A 4 placer le facteur numérique — par e 2,4852 * : Enfin, le théoréme du n? 14 permet de conclure de l'égalité (39) que le rapport & |: mer reste inférieur à une quantité finie lorsque n augmente. On peut présenter les résultats rappelés plus haut sous une autre forme, qui met en évidence l'influence qu’exercent les arguments des zéros d'une fonction entière sur la croissance de son module maximum. Fixons les modules des zéros d'une fonction canonique de telle sorte qu'on ait 1 (40) (a, | — (14- (9) [n dog m *]^ ; il s'agit de trouver, pour le module maximum de cette fonction, des limites supérieure et inférieure qui soient valables de quelque manière qu'on dispose les arguments des zéros, et qui soient en méme temps aussi précises que possible. Il suit d'abord du n° 27 qu'on aura M (9) < & t: 00^ r^ (log r)* si p n'est pas entier, 4 ayant la méme signification qu'à la p. 72, et eu +e (r)) ur? (log Aral Mi) < si p est entier, jo w' étant égal à EET (au moins si p—1 ou p—2, e< — 1), et que ces limites sont les plus précises q'on puisse assigner. N:o 1: 10 74 ERNST LINDELÓF. D'autre part je dis qu'on aura, quelque petit que soit e, (41) Moy 799 "7? dog)‘ pour les valeurs suffisamment grandes de 7. En effet, s'il n'en était pas ainsi, on pourrait trouver un nombre positif c tel qu'on eüt, pour une infinité de valeurs r indéfiniment croissantes, jm je ? (los ry? M(n < e Jr T (Og mie Or, si l'on suppose réalisée cette dernière hypothèse, on est conduit, par un rai- sonnement analogue à celui de la p. 30, à ce résultat que l'inégalité 1 = Te lo mal e(l — 0) o n V\&a:--.a, a lieu pour une infinité d'indices n, et comme dans le cas actuel les conditions (30) du n° 29 sont vérifiées à partir d'une certaine valeur de n, lorsqu'on y fait À — 1 — e, DB -—1-rFs, on peut en conclure, d'après le calcul de la p. 66, que l'inégalité 1 pee > 10 0 EA Er (log n) subsiste pour une infinité d'indices », quelque petit que soit s. Cette conclusion étant en contradiction avec l'hypothese (40), notre proposition est donc exacte. L'exemple de la p. 68 montre d'ailleurs que la limite (41) est bien précise. 32. Aperçus sur un probléme important relatif aux fonctions à croissance réguliére. — Soit une fonction entiere dont le module maximum peut se mettre sous la forme (14 s (r)) Ar? (log 7)" (42) M(r)=e a p étant un nombre positif non entier, et e(r) désignant, comme toujours, une quan- tité qui tend vers zéro lorsque r tend vers l'infini. Le theoreme du n? 14 nous apprend que, dans ces conditions, la valeur du rapport (43) an |: [n (log n)- A demeure comprise entre deux limites finies et positives, à partir d'un certain indice n. Mais il reste à calculer effectivement ces limites et à les resserrer autant que possible. En termes plus précis, on peut se proposer de trouver le plus petit TISEXSXeXS pe Memoire sur la theorie des fonctions entieres. 75 nombre positif « tel que, pour toute fonction entière dont le module maximum peut se mettre sous la forme (42), l'inégalité 1 (44) EZ Al +9[ n (log Done soit vérifiée à partir d'une valeur finie de x, quelque petit que soit le nombre positif s; et un probléme analogue se pose relativement à la limite inférieure du rapport (43). Le peu de temps que nous avons pu vy consacrer, ne nous a pas permis de trouver la solution définitive de ces questions, qui semblent d'ailleurs présenter des difficultés considérables. Aussi nous bornerons nous ici à quelques remarques som- maires, servant à préciser les calculs et les raisonnements du n° 14, auxquels nous renvoyons le lecteur. Nous ferons d'abord observer qu'en vertu du théoreme de la p. 67, on peut conclure de (44) cette autre inégalité: 1 a —1 p° nl > (1 — 6) L Yi — 4 p n (log n) ; qui sera également vérifiée à partir d'une valeur finie de n, quelque petit que soit &, et où o désigne la plus petite racine positive de l'équation D'autre part, lorsque le genre de la fonction donnée est égal à zéro ou à wm, les résultats des n° 26 et 27 permettront de préciser les limites supérieures adop- tées au n? 14 pour les différents produits qu'on a été amené à y envisager (v. la premiere formule de la p. 32). Ainsi, dans le cas du genre zéro, on est conduit à chercher des expressions asymptotiques, pour les grandes valeurs de »', des produits n jr E T | ; | ap I, es RE : | Il im [An (log n) "el = Il SR [An (log) *]^J" où À désigne une constante positive et où la variable x prend des valeurs réelles et positives du méme ordre de grandeur que la quantité L Re [A n' (log n') SE : de sorte que le rapport c - E reste fini. N:o 1. 76 ERNST LINDELÖF. Afin d'évaluer le premier de ces produits, considérons l'expression 1 (a (n) = [A » (log n) a re Zn Il | un a (n) | " ou l'entier »", pour une valeur donnée quelconque de y, se détermine par les inégalités a (n) Ÿ « a (n" +1), et faisons croître y d'une maniere continue depuis la valeur yo— va (ny) jusqu'à la valeur donnée de x. L'expression log F'(y) ira constamment en croissant et augmentera brusquement de la quantité log (1 + T) : 1 2 a chaque fois que 2 passera par une valeur a(n). Donc le logarithme du produit en question pourra se mettre sous la forme: Fy) n— n, + 1) log (1 +n+J FU dy. Yo T TN Pe Or le calcul du n° 21 nous donne > 1 ^ Jr rn v A gage 14d 22370; Re TS + € ()) "|. t (log f) TU T et, d'apres la formule (15) de la p. 58, cette derniere expression est égale à Geld Pp pez) dog y Q4 eg). Comme d'ailleurs n' — ^ R' (log Rf (1 - & (2), nous obtenons donc, en réunissant tous ces résultats, la formule asymptotique suivante : l N c or hl nenne „a—1 € m lo log (1 + +) + en ) R^ (log R)" (1 + « (8), (E 1 En lö ges I où r et À ont la même signification que ci-dessus. En se servant de la formule (a) du n° 24, on peut tirer aussi du résultat que nous venons d'établir une expression asymptotique pour le second des produits envisagés plus haut. RR Mémoire sur la théorie des fonctions entières. 77 33. Remarque sur le genre de la somme de deux fonctions entières. — Conclusions générales. — Des l'introduction de la notion du genre d'une fonction entiere, on a été conduit tout naturellement à se demander si cette notion se con- serve dans la différentiation et dans l'addition, ou, en termes plus précis, si les théorèmes suivants sont vrais dans tous les cas: La dérivée d'une fonction entière de genre p est elle-même de genre p. La somme de deux fonctions entières de genre p ne saurait être de genre supé- rieur à p. LAGUERRE a démontré le premier de ces théorèmes en supposant que la fonction donnée n'admet qu'un nombre limité de racines imaginaires '). Mais pour le cas général, on ne possède aucune démonstration. En ce qui concerne le second théorème. les résultats de M. HADAMARD et la proposition que nous avons établie p. 47 permettent d'affirmer qu'il est exact dans des cas très étendus. Mais en fait ce théorème souffre des exceptions, et c’est ce que nous allons montrer sur un exemple particulier aussi simple que possible, dont on aperçoit d'ailleurs des généralisations immédiates. Soit la fonction de genre zero: an x (45) f@=[[ (1 4-———.. Il n (log n) où 1aæ<2, Nous allons faire voir que la somme f (x) + f (— x) est de genre un ?). Désignons par +, + 4,°'",ta,,::- les zéros de la fonction f (x) + f — x, 3 n? rangés par ordre de modules croissants, et écrivons fo+f-9=9 (a); q (x) sera une fonction entière admettant les zéros b, — a? (n — 1,2, - - -). Cela posé, en nous bornant désormais aux valeurs réelles et positives de la variable x, nous trouvons, d’après la formule (5) du n° 24, Zu = x (log x) Hope fö (x) =e , 1) Comptes rendus, t. XCVIII; 1884; Oeuvres complètes, t. I, p. 178. Voir aussi: E. BoREL: Leçons sur les fonctions entières, Chapitre IT. * Ce dernier point et quelques-uns des théorèmes généraux établis dans le cours de ce travail ont fait l'objet d'une Note insérée aux Comptes rendus de l' Académie des Sciences de Paris du 30 décembre 1901. A la suite de cette communication, M. PIERRE BOUTROUX a fait connaitre, dans des Notes successives (Comptes rendus, 1902, nos 2, 3 et 9) des résultats nouveaux trés in- téressants auxquels il est arrivé dans ses recherches sur les fonctions entieres, et dont quelques- uns ont rapport à la question traitée ci-dessus. N:o 1. 78 ERNST LINDELÖF. et d’autre part, par une discussion tout élémentaire, eU eec) lim —————0 z—e f(x) : de sorte qu'on aura également i l+e - (log 2)= a+1 f@+f-d=e *- : Le module maximum de la fonction q (x), lequel est atteint pour les valeurs positives de xz, peut done se mettre sous la forme 94 —1 À +1 1 NL or 2 zi ten), pr (log) M (rn) = et par suite nous pouvons conclure du théorème du n° 14 que le rapport b. |: [n dog m" — a n reste compris entre deux limites finies et positives, quel que soit n. Be 15) : E Comme « — 1 « 1, la série PAN est donc divergente, et par conséquent le n | genre de la somme f(x) +f(— x) est bien égal à wn, comme nous l'avions avancé. L'exemple que nous venons de traiter conduit encore à des conséquences intéressantes relatives au problème de la détermination du genre d’une fonction entière définie par une série donnée. Soit en effet oo f(x) = >» (AE 0 le développement de Tavron de la fonction (45); on aura, d'apres le dernier théorème de la p. 45, quelque petit que soit le nombre positif e, he e WISE Vieh er = Sog n (log n)" ^! à partir d'une valeur finie de n, et d'autre part n y €. = "RCM ICM «€ —1 pm (log n) pour une infinité d'indices n. Mais à cause de la distribution réguliere des zéros de la fonetion considérée, on peut présumer que la seconde de ces inégalités sub- siste, comme la premiere, à partir d'une valeur finie de », de sorte qu'on pourra écrire simplement T. XXXI. Mémoire sur la théorie des fonctions entières. 79 De 1 + es (n) e er e Lens En admettant cette conclusion, dont l'exactitude n'est pas douteuse, mais dont il ne semble pas aisé de trouver une démonstration directe, on voit d'abord que, bien que la fonction donnée soit du genre zéro, la série Se, men est pas moins di- vergente. C’est là un exemple du fait que nous avions annoncé (d'ailleurs en des termes un peu trop affirmatifs) à la fin de la premiere partie de ce Mémoire. D'autre part nous ferons observer que la formule (46) convient également aux coefficients de certaines fonctions de genre um, p. ex. (1 + x) [f (x) +f(— »)]. On voit donc que, dans certains cas, le genre d'une fonction définie par une série donnée dépend, non pas de l'ordre de grandeur des coefficients de cette série, mais de leurs propriétés analytiques. Cette remarque est propre à montrer les difficultés que peut présenter le problème en question, puisqu'il en résulte qu'on est réduit, dans certains cas, à la recherche directe des zéros de la série donnée. Quel est p. ex. le genre de la fonction (55) envisagée à la p. 44? Il nous semble bien probable qu'il soit le méme que pour les fonctions co Fa pn DE 2 dea) (p— un entier quelconque > 1), c'est à dire égal à wn. Il y aurait un certain intérêt théorique à le démontrer directement, puisqu'on aurait alors un exemple oü la série (59) de la p. 48 converge, bien que la fonction donnée (56) soit du genre pe. Mais la démonstration ne doit pas étre facile à trouver. De la remarque faite ci-dessus, il résulte encore que la question de savoir si le genre de la dérivée d'une fonction entière est dans tous les cas égal à celui de la fonction elle-même, et bien d'autres questions analogues qu'on peut se poser dans cette théorie, échappent complètement aux considérations où n'intervient que l'ordre de grandeur du module maximum d'une fonction entiere ou l'ordre de grandeur des coefficients de son développement de TAYLOR. N:o 1. ul d ARRIBA "pni iie m j $6» 311 Ps oS LAN. E DNO CANTONS ACTA SOCIETATIS SCIENTIARUM FENNICÆ. TOM. XXXI. NM 2. DIE DIRICHLETSCHEN REIHEN DIE ZAHLENTHEORETISCHEN FUNKTIONEN DIE UNENDLICHEN PRODUKTE VON ENDLICHEM GESCHLECHT VON 15 ON MEN BE ONE (Vorgetragen den 20 Januar 1902.) auod EHI ANT MURS A OT PL WARTU. ex dapes ac Die Dirichletschen Reihen, die zahlentheoretischen Funktionen und die unendlichen Produkte von endlichem Geschlecht. $ 1. Im Laufe der zehn letzten Jahre habe ich grössere oder kleinere Theile von mehreren Arbeiten !) einer ausgedehnten, bisher nicht gebührend beachteten Klasse von bestimmten Integralen gewidmet, welche man mit gutem Erfolg zur Darstel- lung von Funktionen aus verschiedenen Gebieten der Analysis anwenden kann. In der vorliegenden Arbeit beabsichtige ich, den Zusammenhang zwischen den in der Überschrift erwähnten Begriffen mit Hülfe von Integralen der betreffenden Art von einer Seite zu beleuchten, welche bereits in meiner Arbeit über unendliche Produkte von endlichem Geschlecht theilweise zur Sprache gekommen ist. Als neu dürften der innige Zusammenhang angesehen werden können, worin gewisse der genannten Produkte mit der analytischen Zahlentheorie gebracht werden, sowie die allgemeinen Formeln, welche ich für summatorische Funktionen zahlentheoretischer Funktionen erhalte. Die charakteristischen Eigenschaften der fraglichen Integrale werde ich zunächst des Zusammenhanges halber kurz erwähnen. Bezeichnet F(z) eine von z=u-+ iv abhängige Funktion, welche sich regulär verhält in der Umgebung jeder endlichen Stelle im Innern und auf der Begrenzung 1) Om definita. integraler, hvilka hafva till gränser hypergeometriska funktioner af särskilda ord- ningar. Acta T. 20. — Über die fundamentale Wichtigkeit des Satzes von Cauchy für die Theorien der Gamma- und der hypergeometrischen Functionen. Acta T. 21. — Zur Theorie zweier allgemeinen Klassen bestimmter Integrale. Acta "P. 22. — Über eine Verallgemeinerung der Riemannschen Funktion &(s). Acta T. 24 — Eine Formel für den Logarithmus transcendenter Funktionen von endlichem Ge- schlecht. Acta T. 29. — Über den Zusammenhang zwischen den linearen Differential- und Differenzen- gleichungen. Acta Math. Bd. 25. 4 Hy. MELLIN. eines gewissen, zur imaginären Axe parallelen Streifens « — u — 8 und für unendlich grosse, demselben Streifen angehörige Werthe von 2 auf die Form (1) PAGE el ol Fa, v) derart gebracht werden kann, dass 9 eine von Null verscheidene positive Constante, während f eine Veränderliche ist, welche bei wachsendem |»| endlich bleibt oder wenigstens nach Multiplikation mit e ^ "' diese Eigenschaft bekommt, wie klein auch die positive Constante e angenommen werden mag, so convergirt das Integral (2) ne ii F (e) x-* dz a a 2s a — io gleichmässig in jedem endlichen Theile!) des durch die Ungleichheiten (8) —($—8225) 0 4 (9 — 22) definirten Gebietes von #.= x e'? und befriedigt daselbst zugleich die fundamen- o tale Ungleichheit a (4) IJ (x7a)| « €(a,&)|w| wo C eine von x unabhängige Grösse ist. Das Integral (2) stellt also im Bereiche (3) eine analytische, daselbst überall (die Punkte » — o und x = o» eventuell ausgeschlossen) regulär sich verhaltende Funktion von » dar. Mit Hülfe des Cauchvschen Satzes findet man zugleich, dass es für alle die Bedingung e > (7) 2 a «aq, Jue) e | D) mer a LR (2) «p. 0 (x dele) Soll d(x) die fundamentale Ungleichheit (4) befriedigen, so muss x im allge- meinen auf den engeren Bereich (3) beschränkt werden, wo s eine zwar beliebig kleine aber constante Grösse bezeichnet. Dies ist ein wichtiger, bei allen weiteren Specialisirungen zu beachtender Umstand. Zwischen den Formeln (7) besteht zugleich eine vollständige Reciprocität, d. h. aus der letzteren kann auch die erstere gefolgert werden, wenn man von ®(x) Fol- gendes annimmt: In dem durch die Ungleichheiten (3) definirten Bereich verhält sich ®(xz) überall (die Punkte » — o und x = c» eventuell ausgenommen) regulär und besitzt bei beliebiger, innerhalb desselben Bereiches stattfindender Annäherung von x an die Stellen x — o und x = « die beiden Eigenschaften (5). Die aus (7) sich ergebenden Formeln [op] Hs. MELLIN. | a + ioo Go D (f) = 34 | ur ue li Qy az da, | D a D 00 0 (8) oo a + ioo Ti | = = | F(e)a de 0 => a = i 00 bilden offenbar für die oben charakterisirten Funktionen P(x) und F(2) das Ana- logon zur Foumignschen Integralformel für Funktionen einer reellen Veränderlichen. Durch passende Substitutionen ist auch ein nàherer Zusammenhang nachweisbar, Die bisher in der analytischen Zahlentheorie verwendeten Integrale, welche ebenfalls die allgemeine Form (2) besitzen, wie z. D. dz, a>] dürfen mit den oben charakterisirten Integralen (2) jedoch nicht verwechselt wer- den. Aus den weiteren Darlegungen wird sich ohne Mühe ergeben, dass die ersteren aus Integralen der Gattung (2) als @renzfälle erhalten werden können. Die obigen Beziehungen zwischen den beiden allgemeinen Integralklassen (2) und (6) sind zuerst vom Verfasser in der (im Jahre 1894 verfassten) Arbeit „Über die fundamentale Wichtigkeit des Satzes von Cauchy für die Theorien der Gamma- und der hypergeometrischen Funktionen“ (S 14 und $ 29) entwickelt worden. Eine vollständige Herleitung derselben findet sich auch in $ 7 meiner Arbeit „Über den Zusammenhang zwischen den linearen Differential- und Differenzengleichungen* (Acta Mathematica Bd. 25), sowie eine Ausdehnung derselben auf Funktionen mehrerer Veränderlichen in „Zur Theorie zweier allgemeinen Klassen bestimmter Integrale“ (Acta Fenn. T. 22). 82. Wir stellen hier einige weiterhin zu benutzende Specialisirungen der allge- meinen Formeln (7) zusammen: T. XXXI. TUS Die Diriehletsehen Reihen, die zahlentheoretischen Funktionen etc. í a --ioc 1 De t2 m x Rd ira jJ JTéeyamsrde a 3t a — ioo (9) 2 O fe *»* n= 1 in einem durch die reciproken Formeln a+io : 1 La em : : T x re | I'(e) S 147, Cw ADAE 9" « — io (13) | " oo am te) € a—im, auftritt und bis auf einen constanten Faktor gleich e-^' angegeben wird. — Hin- sichtlich der ersteren Formel (10) siehe S 6 meiner Arbeit in Acta T. 29. — Die erstere Formel (13) dürfte zuerst in einer Arbeit?) des Herrn CAHEN auftreten. Der Convergenzbereieh des Integrals wird indess ebensowenig wie der des zur Herleitung dienenden ersteren Integrals (9) angeführt. $ 3. Die Formeln (13) sind noch einer bemerkenswerthen Verallgemeinerung fähig. Bezeichnen nämlich ^ (ry) und #(:) zwei reciproke Funktionen der in S 1. ange- gebenen Beschaffenheit, so ergeben sich mit Benutzung von (7) die Formeln a + ioo ee 1 RIS E oc am re | F (e) S (2) x de, Uo pu a — i o0 (14) F(z)S(z) = | Dr) LAND, { wo S(z) die Diricnversche Reihe (11) bezeichnet, während 4/(x) durch die Reihe !) Rendiconti della Accad. dei Lincei 1888. Vol. IV. S. 792. ?) Annales de l'école normale. T. XI. 1894. T. XXXI. Die Dirichletschen Reihen, die zahlentheoretischen Funktionen ete. 9 (15) 70) = Ÿ fn) ® (a, 2) n-l definirt ist. Zur Gültigkeit dieser Formeln (14) ist indess erforderlich, dass der in (7) erwähnte Parallelstreifen « —3t(z)-— 8 und die Halbebene, welche den Conver- genzbereich der Reihe S(z) darstellt, einen gemeinsamen Theil haben. Auf diesen Theil hat man die Veränderliche z des zweiten Integrals sowie den Integrationsweg des ersten zu beschränken. — Durch die Annahme ® (x) = e-* ergeben sich die Formeln (13) als Specialfälle von (14). Da man, falls die eine von zwei reciproken Formeln (7) bekannt ist, die andere nach Analogie der obigen Beispiele unmittelbar hinzudenken kann, so genügt es weiterhin nur eine derselben anzuführen. Bezeichnet 7'(») die Anzahl und S(») die Summe aller Theiler von #, so hat man bekanntlich n ONT (16) Ka > VEN ; X S (17) Ce) 6 (e—1) = Y LE. sl Setzt man diese Ausdrücke in (13) ein, so bekommt man die Formeln a+io 53 : 1 ' —$«0€ L— (18) Dre | roter n—1 Y a — io 1 Ze => e*—1' » UL 2 e—1' n =] ne] WL il Setzt man in (14) F(s-I(r(s—z, D() = — N:o 2. 2 10 Hs. MELLIN. und a,=n, so ergeben sich, je nachdem f(n) gleich 1, 7'(n) oder S (n) angenom- men wird, die Formeln: à 1 MT EN å E BU ro AREE ODE zd l()rP(G—2tG)a*de, 1 e ""— E J I' (2) & (xz) (xx) > de, i T(n)e)" * = x | I (e) [E (kx 2] x—* de , »—2T a— i ao ati —n* 1 = " (27) > Sn)e”” = See fö I'(z)&£(x«z)$(xe—1)x-*dez, n —1 a—ic wenn x die Bedingung DRE erfüllt, die beständig convergirenden Reihen: Be $ Te (t EE v(1)- 10) ee S gU n=0 SE OLH< T. XXXI. Die Dirichletschen Reihen, die zahlentheoretischen Funktionen etc. 13 (29) Y soe tor(iai t0 rt +1)a = HL (— aye 1 > Ta nine Der. T In (28) bezeichnet w (2) die logaritmische Ableitung von Z'(2). $ 4. In diesem und in den Paragraphen 5, 6 und 7 werde ich den Zusammenhang besprechen, in welchen gewisse der in $ 1 charakterisirten Integrale mit einer der interessantesten Aufgaben der analytischen Zahlentheorie gebracht werden können, mit der Aufgabe, einen asymtotischen Ausdruck für die summatorische Funktion F(n) = f Q) 4- f) ++ fn) einer gegebenen Zahlentheoretischen Funktion f(») zu finden. In meiner Arbeit in Acta T. 29 habe ich mit Hülfe der leicht zu bestätigen- den Formel a d- ic P rt DEL br G0 leQü-b3- Y c» =( Jg ER | DEED pci sinvz z A-1 a—io —m«0----r, p+i G9 Et | mt p+1 ER 18 Hs. MELLIN. wo (48) R, (0) = — 3 x log æ + (1 — 2 E)xlogæ + (1 + 2 E)x 1 = 2 : ee Bar eh) o |/ La Hd | ye nr + a log z + log //2z — E + » (a2) en ! DEA 2 2 (49) la) 5 æ? log x + 2 | (2) a 2 Ez: + -— log x x 1 l 1 ; qs + [ie V2r—, + 5 E|e+, lose + = log |/ 2m — a (— 1). In diesen Formeln bezeichnet Æ die Eurersche Constante. Während die Anzahl der Glieder in À, (x) von der Lage des Integrationsweges abhängt, so ist diese Anzahl in %, (x) constant, sobald nur der Integrationsweg in der Halbebene R(z) T(v) — eloggo-- (2 E —1ye-T 7 ar go) v 1 n BONE RSC Somme (0) v=1 x Vergleichen wir diese mit den aus der Zahlentheorie bekannten Formeln DANN: Die Dirichletschen Reihen, die zahlentheoretischen Funktionen etc. 19 Y T (v) = nlog n 4- (2.E — 1) n + O (Vn), v»—1 » S (v) = 5 n? + O (n log n) , v=1 so bestätigt die erstere hinsichtlich der Ordnung von 9, (e) die im vorigen Para- graphen motivirte ‘Vermutung, während die letztere damit nicht im Widerspruch steht, da O (n log n) eine Grösse bezeichnet, welche höchstens von der Ordnung n log n ist. Unsere Formel (51) deutet aber an, dass sie wahrscheinlich nur von der Ord- nung a ist. $ 6. Wir kehren wieder zu der allgemeinen Aufgabe zurück, einen Ausdruck für die summatorische Funktion einer gegebenen Zahlentheoretischen Funktion zu ermit- teln. Diese Aufgabe ist durch die Formeln (38), (39), (40) wenigstens theoretisch gelöst worden, obwohl die sehr wesentliche Frage nach der Ordnung von g (o) künf- tiger Untersuchungen bedürftig ist. Eben deshalb dürfte der Umstand ein gewisses Interesse beanspruchen kónnen, dass diese Formeln keineswegs alleinstehend sind, sondern dass es vielmehr unendlich viele Integrale der in $ 1 charakterisirten Art giebt, von denen g(e) als Grenzwerth dargestellt werden kann. Zur Erzeugung soleher Integrale eignen sich besonders die hypergeometrischen Integrale: a--io I i lí. pe =” xp] Feed. Te m)a de 1 A Int ve : og | P(e—0,)- (2 —- 05)! (6 — 2) -- (6, —2)2 de. Bei dieser Gelegenheit werden wir nur das einfachste unter ihnen a + io | Me d2 a— i0 (52) Ja) N:002; EC 20 Hs. MELLIN. verwenden. Mit Hülfe desselben können wir unendlich viele discontinuirliche Fak- toren erzeugen, je nachdem wir den Integrationsweg in verschiedene Theile der z-Ebene verlegen. Ist erstens «>o, so ist J(xz;a) = e-* und mithin Le) is Jh ati EXTA 1 d p JT nf à > (53) > fine = i N(z)S.(n2) red 0>o, mate n — 1 a—iw wo m eine so grosse reelle positive Zahl bezeichnet, dass ma grösser ist als der Convergenzexponent / von (54) Se > f i | ET Durch eine einfache Substitution erhält die rechte Seite von (58) die Form a n ati» n \ ( ; len 1 : Zz dz L } = 7 NN x? — > (55) Y ime mj nx-sees al, Bl a—1io wo a grösser als der Convergenzexponent / von S (2) sein muss. Lassen wir jetzt m ohne Ende wachsen, so ergiebt sich mit Berücksichtigung des discontinuirlichen Faktors | ee (56) "= lim er?" = je-!,g — 1, die Formel !) n a +ico 1 | | 2 dz : al, (57) > f (v) = lim E li rr ise 2 = m — o Lies m [4 D ST CL Wird durch die Reihe S (2) eine Funktion definirt, welche ausserhalb des Con- vergenzbereiches dieser Reihe existirt und die übrigen in $ 3 angegebenen Eigen- !) Der genauere Beweis, dass die linke Seite von (57) der Grenzwerth der linken Seite von (53) ist, wird dem Leser überlassen. DENA Die Dirichletschen Reihen, die zahlentheoretischen Funktionen ete. 21 schaften besitzt, so kann der Integrationsweg vor dem Grenzübergange unter Berück- sichtigung des CaucHvschen Satzes in negativer Richtung verschoben werden. Durch Wiederholung der in $ 4 angestellten Erörterungen gelangt man auch jetzt zu der Formel s | | (58) À fO)=r (0) +g(, 4,22 u, UE wo r(x) eme aus Potenzen von x und log z gebildete endliche Summe bezeichnet, während g(x) bloss als Grenzwerth definirt ist: b+io : 1 à 2 dz (59) g (x) = m E | Ip (1 + =) S (2) æ = DATE b—io Die Vermutung, dass g(x) wahrscheinlich von geringerer Ordnung als r (x) ist, kann ähnlich wie in $ 4 motivirt werden. Da aus den bei der Herleitung von (58) anzustellenden Erórterungen die Exi- stenz des Grenzwerthes (59) unmittelbar einleuchtet, so sind dieselben von dem Umstande unabhängig, ob das Integral i bio b+in de 1 1 , de = [ S(z)a* — = lim — | S (2) x - 22 NS 2 DS a m7 Z b—i= b—ih einen Sinn hat oder nicht. Es verdient beachtet zu werden, dass die Berechnung des Ausdruckes r (x) sich hier einfacher gestaltet als in S 4, weil der Integrand in (55) bei hinreichend grossem m keine anderen Pole zwischen den Integrationswegen R (2) = a und pz R (2) = b besitzt als diejenigen des Ausdruckes = S (2): Es lässt sich ohne Mühe zeigen, dass r (x) einfach gleich der Summe der Residuen ist, welche zw den zwischen den genannten Geraden gelegenen Polen dieses Ausdruckes gehören. — Hiermit ver- gleiche man die verwandte Methode von HALPHEN. 8 7. Nehmen wir zweitens an, dass a in dem Integrale (52) einen zwischen den negativen ganzen Zahlen — k und — (k +1) gelegenen Werth besitzt, so ist N:o 2. 22 Hs. MELLIN. x io oo k 1 — gt Si fe v xpo orte Y EE iu. cy ca LE 4) |* |» a — ico v=k+1 T = Setzt man also k a + d co k Kerr k | (60 E,@)= eps Sec yi n I'(e)u-*-* dz, v=0 a — io — (k+1)o, so erhalten wir mit Benutzung von (60): oo a-r- iod a Vä k (61) > f (n) E, IC) | =E MR DE if I'(z) S (— mk — mz) ak me de , 2=1 a—ioo — (k+l1) Tio lim k > a (mv) a" Der einfachste Fall tritt ein, wenn & = o angenommen vird. Die obigen For- meln (61), (63), (64) nehmen alsdann die folgenden Formen an: (2) j ati 55 ae a, = — IN (— mol a mz = (65) Ve f( 2 1—e ji a) Ji I'(z) 8 (— mz) x dz, mul a —ioo n a tim s : 1 4 : (66) > f®) = — lim Ze | I (2) S (— me) x-"* dz, Vz! rn Ve = d | quic act . n n--1 vi 3 — 1) * 2 (67) ÿ f (v) = lim y ( E S (mv) 2”, Qus d ue m — 00 | - VET v=1 x Die letzte Formel ist als Herrn HELGE von KocH zugehörig anzusehen. In seiner Arbeit Sur la distribution des nombres premiers (Acta Math. Bd. 24) wendet er nämlich mit bemerkenswerthem Erfolg einige Specialfälle von (67) an. Dass die Methode, wodurch er dieselben erhält, auch zu der allgemeinen Formel (67) führt, kann Herrn vow Koch natürlich nicht entgangen sein, obgleich er die Allgemeinheit seiner Methode nicht ausdrücklich hervorhebt. Die Übereinstimmung der beiden in (65) und (67) vorkommenden Reihenentwicklungen kann in der That auch ohne Zu- hülfenahme des obigen Integrals erwiesen werden, worauf sich die Formel (67) ergiebt, indem man m=© setzt; und dies ist eben die Methode des Herren vow Kocn. Der oben hervorgebrachte Zusammenhang dieser und aller vorangehenden Ent- wicklungen mit den betreffenden Integralen scheint vor allem deshalb nicht un- N:o 2. 24 Hs. MELLIN. wichtig zu sein, weil sich hierdurch die Aussicht eröffnet, die Erforschung der Zahlentheoretischen Gesetze den Methoden der Cavonvschen Integraltheorie zu- gänglich zu machen. Ss. In den in der Zahlentheorie auftretenden DirıcHtLerschen Reihen sind die Grös- sen a, meistens positive ganze Zahlen. Die betreffenden Reihen sind also der Form (68) Te Bl Bezeichnen wir die summatorische Funktion von f(r) mit fi (n): (69) fi (n) = FW PE) Tr --- fin) und bilden die entsprechende Reihe (70) s,G) — y 0. n —]1 so besteht zwischen diesen Reihen (68) und (70) ein interessanter funktionentheo- retischer Zusammenhang, auf welchen sich die nachfolgenden Bemerkungen beziehen. Ich führe zunächst in die Reihen (68) und (70) einen veränderlichen Parameter w ein, indem ich setze: moss: eS GUN re (71) S (s, w) = > Ga S(STO)— S (2 n- [0 0] Be ala ha) . er (72) S, (s,w) = Y ERA 81(s,0) = 8, (s). il Alsdann ist, wie sich leicht ergiebt: (73) Sev Es I UTEM Tq RRRT: Die Dirichletschen Reihen, die zahlentheoretischen Funktionen etc. 95 Hieraus ersieht man, dass (74) Si (s,w+ 1) — Sj (s,w) = —S(s,w). Eine dritte Form, auf welche die Reihe S8, (s, w) gebracht werden kann, ist die fol- gende oo (75) Si (SED > f (n) &(s e + m), n 1 wo oo * fe d j — — 1 . (76) Ro 2 mE Wit) Offenbar lässt sich, von S,-— S(s,w) ausgehend, eine nach zwei Seiten hin unbegrenzte Folge DiricHLerscher Reihen (77) Nee soc Code c PEN der Form 2 1 78 ADS > u (78) Su (a) = (en): DIET bilden, von denen je zwei benachbarte durch die Gleichungen (79) AS (8, w)=98 Zur ur] (s,w+ 1) — S, SEND e Su (STRONG fii) — f, Q) E f.) tt. 00; if (n) = fau 0) nad dem (n > 1) mit einander verbunden sind. Setzt man die durch die Reihe S, = S(s,w) definirte monogene Funktion S(s,w) von s als bekannt voraus, so können die Existenzbereiche sowie der analytische Charakter aller übrigen, durch die obigen Reihen definirten Funktionen von s genau ermittelt werden. Um die Richtigkeit dieser Behauptung nachzuweisen, werden wir zunächst alle obigen Reihen mit Hülfe von bestimmten Integralen durch S derart ausdrücken, dass sich S nebst bekannten Funktionen unter dem Integralzeichen befindet. Aus der ersteren Formel (10) ergiebt sich + © n2 He 26 Hs. MELLIN. atio p exu | Da ocac9(). Mit Hülfe dieser Formel erhalten wir: co oo aic DONDE one. dr und hieraus: 5 7 a+iz (81) l'(9)8 (sw) — Su | TO 6286-2) dz, a>o, R()>a+l, wo S(s) die Reihe (68) und I! ihren Convergenzexponenten bezeichnet. Für die Gül- tigkeit dieser Formel ist nur erforderlich, von der Ebene der Grösse w die negative Hälfte der reellen Axe auszuschliessen. Um zunächst S ,(s,w) auf die beabsichtigte Weise durch S (s , w) auszudrüc- ken, braucht man nur die durch wiederholte Anwendung von (79) sich ergebende Formel (82) Su (sop) 1)" 4* S (s , w) mit (81) zu verbinden. Alsdann folgt: { « d- io )€ , «| (— 1)" r k —2 ^ , «| (83) I" (s)S_,(s,w) = | (4 w )P(e)I(s—-2z)S(s— 2) de, a>o, X (s) —a-l, wo sich die Operation 4 auf die Grösse w bezieht. Um eine analoge Darstellung für S,(s,w) zu gewinnen, ist es zuvörderst nóthig, die Folge (77) nach der positiven Seite hin mit der fundamentalen Funktion (76) als Ausgangspunkt zu bilden. Alsdann ergeben sich leicht die Reihen: T. XXXI. N) "d 1-2 (10 + vy? —— ——— Us " ML i: + i LA ++ (84) XE v=0 x Le WEN PTE EN Le me DEC hl E (Es) = > & alG w-Ev)-— > 1-2... (uw E »)? v=0 v—0 Der Convergenzexponent von &, ist offenbar gleich £ + 1. Es ergiebt sich zugleich, dass sich &, folgenderweiser linear durch & ausdrücken lässt: (85) 6 (5,w) = Es, w) + CM E(S— 1,0) +... + CN E(s—E,u), wo die C von s unabhängige, ganze rationale Funktionen von # sind. Hieraus schliesst man weiter, dass die Funktion &, in der ganzen s-Ebene existirt, wo sie sich überall im Endlichen regulär verhält, jedoch mit Ausnahme der Stellen s = 1,2,..., k +1, welche einfache Pole sind mit den resp. Residuen CU , OP... OP. Beschränkt man s auf die Halbebene R(s) > a, unter a eine beliebige reelle Zahl verstanden, so kann &,; (s,w) bei wachsendem s höchstens wie eine endliche Potenz von s unendlich gross werden. Denn diese Eigenschaft hat bekanntlich € (s, w). Bilden wir nun die Folge (77) nach der positiven Seite hin, so erhalten wir mit gleichzeitiger Benutzung der Formeln (81) und (84): a d- ico 1 " 1 ] i (86) T (Sy SSmus p [ S 1 (0 w) T (2) P(s-— 2) 8s -—2yda, a>k,R()>arl. Die beiden in (83) und (86) vorkommenden Integrale besitzen nun, wie leicht zu ersehen ist, die folgenden werthvollen Eigenschaften: Erstens kann der Integra- tionsweg Ji (z) = a unter Berücksichtigung des CaucHyschen Satzes in der negativen Richtung der reellen Axe beliebig weit verschoben werden und zweitens erweitert sich gleichzeitig hiermit in derselben Richtung, die Halbebene R(s)>a+1, in wel- N:o 2. 28 Hs. MELLIN. cher das betreffende Integral eine eindeutige und regulär. sich verhaltende Funktion von s darstellt. Die ganze Untersuchung wird hiernach auf eine Discussion der zu den passirten Polen des Integranden gehörigen Residuen zurückgeführt und diese Residuen lassen sich durch die beiden Funktionen /'(s) und S (s) in einfacher Weise ausdrücken. Verschiebt man den Integrationsweg so, dass a einen Werth zwischen den negativen ganzen Zahlen — (in + 1) und — ın erhält, so ergiebt sich nach Divi- sion mit /'(s): = f^ uw? I, (s;a) 7) S A D E s(s +1 + S (s (87) S SEE : (— 1) r2 s(s+1)---(s+ v— 1)S(s--v)-- I'G B V. tU) le x (88) Ss, 20) = N (pese DE s(s4d-1)---(s4- v — 1) S(s4- v) een) S(s —»— 1) I, (5:0) Be... 12 Re EE ONU ls, QE wo I, und I, die resp. Integrale (88) und (86) bezeichnen, während die C durch (85) definirt sind. Aus diesen Formeln geht nun sofort die Richtigkeit der früheren Behauptung hervor, dass man die Beschaffenheit der Funktionen S_, und $, genau ermitteln kann, wenn die der Funktion S bekannt ist. Die folgenden Umstände verdienen besonders beachtet zu werden. Weil der Ausdruck Aw” für r=0,1,...,k—1 identisch verschwindet, so zeigt die Formel (87) , dass sich die Funktion 8 , an jeder Stelle der s-Ebene regu- làr verhält, welche für keinen der unendlich vielen Ausdrücke s(s4- 1)---(s-- v — 1))8(s-4-»), y sd. ne eine singulàre Stelle ist, wobei zu den singulàren Stellen auch alle ausserhalb des Existenzbereiches der betreffenden Funktion liegenden Punkte zu rechnen sind. Ver- hält sich also S regulär an jeder endliche Stelle der Halbebene 3t (s) > L, so verhält sich 8 , ebenso in der Halbebene 3i(s) ^ L — £, wobei nicht ausgeschlossen ist, dass sich 8 , in einer noch ausgedehnteren Halbebene regulär verhalten kann. Aus der Formel (88) ergiebt sich, dass die Funktion S, an jeder Stelle der s-Ebene regulär verhält, welche für keinen der Ausdrücke ee) Ce 0) j cob d T. XXXI. Dies Dirichletschen Reihen, die zahlentheoretischen Funktionen etc. 29 und s(s +1). -(s+r— 1)S(s+») DOI nee eine singuläre Stelle ist. Insbesondere verhält sich also S, regulär an jeder end- lichen Stelle der Halbebene 9t (s) > L+Kk. Will man die Beziehungen zwischen den oben genannten Halbebenen ganz genau „EX durch die folgenden Bedingungen zu definiren: Im Innern der Halbebene R(s)>L, giebt es keine, im Innern der Halbebene 9 () 7L, — € dagegen mindestens eine sin- guläre Stelle der Funktion SS wie klein auch die positive Grösse s angenommen wird. Alsdann ist L , höchstens gleich L — k : ausdrücken, so ist es nóthig gewisse reelle Grössen LL, für « =0,+1,+2,... D p ke während L, im allgemeinen gleich der grösseren der beiden Zahlen Z+k und £ ist. Hierbei hat Z dieselbe Bedeutung für S(s) wie Z, für S, (s, w). Dass L, im allgemeinen entweder gleich L--k oder gleich # ist, folgt leicht daraus, dass die Constante Cj. ," in der Formel (88) einen von Null verschiedenen Werth hat, was wiederum aus (84) und (85) zu entnehmen ist. Ein Ausnahmefall tritt indess ein, wenn L L regulär verhält, weil dies N:0 2. 30 Hs. MELLIN. von S(s) angenommen wird. Mit Hülfe derselben Formel ergiebt sich aber zugleich ein sonst ziemlich unerwarteter Umstand, dass nämlich S(s, ) in der angrenzen- den Halbebene R(s) Fr) B AGEN) CON sep I) [E (s EIE » 4- e WE) — (m + 1) T (v) DEN zu ermitteln, und beachte, wie die Grösse # in dem sich ergebenden Ausdrucke auftritt. T. XXXI Die Dirichletschen Reihen, die zahlentheoretischen Funktionen etc. 31 $ 9. In diesem Paragraphen werde ich eine mit den vorangehenden Integralen eng verbundene Methode entwickeln, nach welcher man asymtotische Ausdrücke für Sum- men der Form m—1 »3 S (s , t +) v—=0( in allen Fällen erhalten kann, wo S(s,w) eine durch die Drricaretsche Reihe (71) definirte Funktion bezeichnet, welche ausserhalb des Convergenzbereiches der Reihe existirt und die übrigen in S 3 angegebenen Eigenschaften besitzt. Gleichzeitig mit dem asymtotischen Ausdrucke ergiebt sich auch für die Reihe io 0] > S (s, 4v +») = S, (s, w) eine neue Entwickelung, welche ausserhalb des Convergenzbereiches dieser Reihe convergirt und die analytische Fortsetzung derselben darstellt. Stellt man den Inhalt dieses Paragraphen mit den in S 10 anzuführenden Verallgemeinerungen der in Betracht kommenden Integrale zusammen, so erhellt ohne weiteres, dass die betreffende Methode noch einer bedeutenden Verallgemeine- rung fähig ist, indem sie auch auf entsprechende vielfache Summen ausgedehnt werden kann. Um das Charakteristische der fraglichen Methode möglichst deutlich hervortre- ten zu lassen, werde ich zuvörderst den fundamentalen und einfachsten Fall betrach- ten, wo es sich um die Summe NE; N) handelt. Mit Hülfe der schon früher benutzten Formel a+ix (89) 2 D E | EEE NAO R()>a>o, BIT dcus ergiebt sich 32 Hs. MELLIN. m oo oo pata. ets XY 3 1 E > (w +») — > (w + vy > (w + m + vy U— 0 7—0 v—1 " LAN Vu I EINST) à E c I'(s) x LE 4) (w + m)’: Tz dz BA a —i dc dz. ANECDOTES (w--my-* I'(s) tI NS): Hierbei muss zunächst R(s)>a>1sein. Nun lässt sich aber der Integra- tionsweg Ji(z) = a unter Berücksichtigung des Cavcnuvschen Satzes beliebig weit in negativer Richtung verschieben, während sich gleichzeitig hiermit die Halbebene Ji(s) > a, in welcher das Integral eine eindeutige und regulär sich verhaltende Funk- tion von s darstellt, in derselben Richtung erweitert. Beachtet man die Formeln ORNE CU EURE y —p DR Or lim (z —1)6(2)—1, so folgt Po (90) y ee RN ur m " HE + > »( 23) Bayrou OL ds, »—1 Rm —(2k--1)€a«—(2k—1), R(s)>a. In dieser Formel kann s schon einen beliebigen in der Halbebene I (s) > a > — (2 £ + 1) gelegenen Werth besitzen. Lässt man nun m ohne Ende wachsen, so nähert sich das Integral wegen der Ungleichheit A (s — 2) o der Grenze Null Die Ordnung dieses Restgliedes könnte ohne Mühe näher angegeben werden; hiermit wollen wir uns indess nieht aufhalten. Die rechte Seite von (90) stellt also die linke Seite für grosse Werthe von m asymtotisch dar. Die Formel (90) kann aber auch von einem anderen Gesichtspunkte aus be- trachtet werden. Sie stellt nämlich auch &(s, w) als Grenzwerth dar: ENT [UL] Die Dirichletsehen Reihen, die zahlentheoretischen Fwnktionen ete. 3 (91) (s — 1) £(s, w) = m =D lim Dre DE -— + (w Em) * UNS = 1 (wm) k + v tin (w + m) = us p=1 und zwar gilt diese Darstellung für die Halbebene I (s) > — (2 & + 1). Mit Benut- zung dieser auch sonst bekannten Formel, lässt sich (s — 1) (s, w) weiter in der Form einer Reihe darstellen, welche in jedem endlichen Theile der genannten Halb- ebene gleichmässig convergirt. Diese Reihe habe ich durch eine andere Methode in S 1 meiner Arbeit über {(s,w) hergeleitet. Siehe Acta T. 24. Wie ich später bemerkt habe, hat sich auch Herr Prirz schon früher in seiner Dissertation !), wenngleich in weniger übersichtlicher Form, der letztgenannten Methode bedient, um zur selben Reihe zu gelangen. Eine der betreffenden sehr nach stehende Formel kommt übrigens noch früher beispielsweise in ScHLÖMILCHS „Compendium“ vor, wo sie mit Hülfe der EurLer-MAcraurinschen Summenformel hergeleitet wird. Es sei nunmehr S(s,w) eine Reihe der Form (71), während S (s) — $8 (s,0) und 8, (s,) durch (72) definirt ist. Mit Benutzung der aus (89) sich ergebenden Hilfsformel ati 1 «al r nm s (92) DOS (0) = Se | Pe rest) (71:9) (EAT S Et de folgt p»; —41 oo (93) > S (S, w + ») = D S(s,w-+») — > S (s, w + mn + v) CN) =) v0 4 -- 1o D 1 HE (si) "EA (22 SIGNE) rad pr = J (w + m -E v)*- 2/002) Se) de v=0 a— iw a -d- io doe. UE) Eu ; ENS > = 8, (s,w)— Er TG &(s — z ,w + m) IP (2) S (2) dz Donau Na, 1) Über die Häufigkeit der Primzahlen in arithmetischen Progressionen. Jena 1894. 34 Hs. MELLIN. wo I den Convergenzexponenten von S(z) bezeichnet. Hier muss zunächst s auf die durch die obigen Ungleichheiten definirte Halbebene beschränkt werden. Gehört aber S (2) wieder der in S 3 charakterisirten, umfassenden Klasse solcher DrRICHLET- schen Reihen an, welche ausserhalb ihrer Convergenzbereiche analytisch fortgesetzt werden kónnen und die übrigen in S 3 angegebenen Eigenschaften besitzen, so kann der Integrationsweg R(z) = a unter Berücksichtigung des CaucHvschen Satzes be- liebig weit in negativer Richtung verschoben werden, wodurch sich ergiebt: m-—1 (94) b S (s, 20 4- v) = S, (s,w) — R(s,w+ m;a) — E(s,w +m;a), v—0 R()>a+1, wo À die Summe der zu den passirten Polen des Integranden gehörigen Residuen bezeichnet, während Z das Integral mit dem neuen Integrationswege bedeutet. Gleichzeitig mit dieser Verschiebung hat sich aber auch in derselben Richtung die Halbebene R (s) > a + 1 erweitert, in welcher das Integral I eine eindeutige und regulär sich wer- haltende Funktion von s darstellt. Da R(s — 2) 1, so ist lim &(s — z,w-+ m) = 0. m — oo Hieraus folgt leicht lim I(s,w +m;a)=0. Die Formel (94) stellt also die Summe zur Linken für grosse Werthe von m asymtotisch dar, wobei s einen beliebigen Werth in der Halbebene I (s) > a + 1 besitzen darf. Die Formel (94) kann aber àhnlich wie (90) auch von einem anderen Gesichts- punkte aus aufgefasst werden, Dadurch wird nämlich S, (s, ?») zugleich folgender- weise als Grenzwerth dargestellt: m —1 (95) Si (s, 20) = lim | > S (s , 20 +) + R(s,w+ m; al, v=0 » — oo und zwar gilt diese Darstellung für die Halbebene 9t(s) = a +1. Die Anzahl der in R vorkommenden Glieder ist bei wachsendem m constant aber von a abhängig. Mit Benutzung von (95) lässt sich S,(s,) weiter in der Form einer Reihe dar- stellen: (96) S, (s,?) — R(s,0;a) + > Ê (s,w+m)+R(s,;w+m+l;a)—R(s,;w+m;a m -—0 und zwar convergirt die rechte Seite gleichmässig in jedem endlichen Theile der Halbebene R (s) > a + 1, welcher keine Pole der Glieder dieser Reihe enthält. Indem man |@| hinreichend gross annimmt kann man bewirken, dass die rechte Seite die T. XXXI. | | ? Die Dirichletschen Reihen, die zahlentheoretischen Funktionen ete. 35 analytische Fortsetzung der linken Seite in einem beliebigen Theile der s-Ebene dar- stellt. Vergleicht man (96) mit (72), d. h. mit der Darstellung Sr (s; «) = > S(s,w+ m), m=0 welche einen beschränkteren Gültigkeitsbereich besitzt, so ist die Analogie mit dem MrrrAa-LEFFLERSChen Satze auffallend. In dem gemeinschaftlichen Convergenzbereiche beider Darstellungen hat man natürlich RE (s, Sex KR (s 0 d- m 4- 1) — K (s, "tw -o m -—0 lim A (s,w --m)-—o. Setzt man beispielsweise, unter 7'(») die Anzahl aller Theiler von x verstehend: X SINT) S (5 D) i) — (w In)’ gl so ist S (5) = ao =! T (n) = a+ io I(s,w;a - ut n Tate, w) I (2) [E (1 de, a—in und mithin R(s,w;a) = CRE rap) AL (1) en a CEN EN) S ToC GEN EE IET): E M ter, V) creta du. Hieraus geht ohne weiteres die Form hervor, welche die Formeln (94), (95) und (96) in diesem speciellen Falle erhalten. Für die im vorigen Paragraphen definirten Funktionen S , und S, können ähn- liche Formeln erhalten werden wie oben für S,. N:o 2. 36 Hs. MELLIN. Ohne noch zu den im folgenden Paragraphen zu besprechenden vielfachen Inte- gralen die Zuflucht zu nehmen, kann man die Untersuchung der durch die Reihe = (u) g (v) R (5,20 0) NONE > ue DIT (u + m + b (v + 6] definirten Funktion auf eine Discussion des nachstehenden Integrals zurückführen M | Sör | J(s— 2 (9) qui DOE DES d. qut c—io S (as — «z,w)T(Bz,v)dz, ik l Da a À (s) > € + FH wo S8 und T durch die Reihen ACE NE yo! (ay: 1697 A uy 1 u=1 v— 8 (s, u) = definirt sind, deren Convergenzexponenten mit / und /' bezeichnet sind. Diese Inte- gralformel ist ebenfalls eine unmittelbare Folge von (89) und giebt zu Untersu- chungen Veranlassung, welche den vorangehenden ähnlich, zugleich aber allgemeiner als dieselben sind. $ 10. Aus den nachfolgenden Auseinandersetzungen wird sich ergeben, welcher um- fassenden Verallgemeinerung die in den beiden vorangehenden Paragraphen ange- wandte Methode noch fähig ist. Die erweiterte Methode hat ebenfalls zum Ziele, nicht nur die Existenz der analytischen Fortsetzung einer durch eine DIRICHLETSche Reihe definirten Fuuktion unter gewissen allgemeinen Voraussetzungen nachzuwei- sen, sondern auch das Verhalten dieser Fortsetzung im Unendlichen sowohl als im Endlichen genau festzustellen. Bei dieser Gelegenheit kann ich mich auf einige Andeutungen allgemeiner Art beschränken, da ich in der Lage bin, den Leser für das Nähere hierüber auf meine Arbeit „Eine Formel für den Logarithmus transcendenter Funktionen von endlichem Geschlecht“ (Acta T. 29) verweisen zu können, wo die fragliche Methode ausführlich entwickelt worden ist. T. XXXI. dba Die Dirichletschen Reihen, die zahlentheoretischen Funktionen ete. 37 Es handelt sich zunächst um die Herleitung einer fundamentalen Transforma- tionsformel, mittels deren die betreffenden Dirıchterschen Reihen auf einfachere Formen zurückgeführt werden. Zu dem Ende ersetze man in der Formel (89) y durch y + v und wende unter dem Integralzeichen dieselbe Formel (89) an. Durch wiederholte Anwendung dieses Verfahrens ergiebt sich die folgende Verallgemeinerung von (89): I'(s (98) — = (ww. uw) a + ioo ay + io à LES lam ccce RUNDEN TM ALIA (291 re SE ws 2 ep 10471 w, p D D OPEN 2 ONE re [no Durch eine nähere Erwägung überzeugt man sich, dass diese Formel wenigstens dann gültig ist, wenn die reellen Theile der Grössen 2 positiv sind. Bezeichnet nun R(w, ,vy,...,v,) eine beliebige ganze rationale Funktion von 7,,...,*, oder, noch allgemeiner, ein Polynom der Form JD „2 pen (99) Iu Met y Q, vv vf»... vl, v—0 wo die Exponenten k reelle nicht negative Zahlen bezeichnen, so erhält man mut Hülfe von (98) die Formel: a + i100 nc i oc SE uc E Mae M Res [R (vi OPI Pg vn) | sh &ä—io ap — ido "E v, d vl» WO l-—7s—£z-—z-—:- — £p, lh = ky (s—a—:::-—2)4-8H a + An kl £p ; (101) | | I; = a (s — gue sol £y) JE Pup ge + Li LAE Diese Formel hat wenigstens dann einen bestimmten Sinn, wenn die reellen Theile der Coefficienten C sowie die Grössen v positiv sind. N:o 2. 38 Hs. MELLIN. Nunmehr stelle man sich die gróssen v als positive unstetige Veränderliche vor, von denen jede unabhängig von den übrigen eine solche Folge unbeschränkt wach- sender Werthe durchläuft, dass die bezüglichen Reihen v : p, (v,) (109) 8, (9 = NEP, spo ET, (03) 2 (v,) 5 unter q, (v, eine nur von v, abhängige Grösse verstanden, für hinreichend grosse Werthe von 9t(s) unbedingt convergiren. Da die reellen Theile der Coefficienten C als positiv vorausgesetzt sind, so ergiebt sich ohne Mühe — und zwar am schnell- sten mit Hülfe von (100) — dass auch die Reihe (103) SS) y Pa (vi) Pa (03) * * * p, (v D) (01. VR) [E (vr, vast ? v) wo v, genau dieselben Werthe durchläuft wie in S, (s) , in einer gewissen Halbebene unbedingt convergirt. Mit Benutzung dieser Bezeichnungen ergiebt sich nun schliess- lich aus (100) die Transformationsformel (t, + ioo 2 rr) re I'(z,) ; (104) I 986) (;:) sur: , ne 2 ma x ve 8, (h) --- S, (L) de: dz wo die positiven Gróssen « und der reelle Theil von s solehe Werthe besitzen müssen, dass die L, in den Convergenzbereichen der bezüglichen Reihen $, bleiben. Es wird zugleich wie früher angenommen, dass die reellen Theile der Coefficienten C positiv sind. Bezeichnet man die Werthe, welche v, in den obigen Formeln durchläuft mit WILL do sowie die entsprechenden Werthe von $9, (v,) mit jj (4), so ar oo ? H E die Reihen (102) und (103) auch folgenderweise geschrieben werden | ve AQ) (105) S e EE 2 [a7] (106) = RO) fa 43) - f, OG.) > (1) (2) QAT [nn LISSECO T. XXXI. Die Dirichletschen Reihen, die zahlentheoretischen Funktionen. ete. 39 In meiner oben citirten Arbeit ist nun die durch die Reihe S (s) definirte Funk- tion unter den folgenden Voraussetzungen in Bezug auf die durch die Reihen S, (s) definirten Funktionen ausführlich erórtert worden. Von diesen Funktionen S, wurde nämlich angenommen, dass sie in der ganzen s-Ebene existirende eindeutige Funktionen sind, welche sich an jeder endlichen Stelle wie rationale Funktionen verhalten und über- dies die beiden folgenden Eigenschaften besitzen: 1) in jedem zur imaginären Axe parallelen Streifen von endlicher Breite giebt es höchstens nur eine endliche Anzahl Pole der 'S,, ENS . . . . > DAR e I bei wachsendem |s| gegen die Null, wie klein die positive Zahl s angenommen 2) in jedem solchen Streifen convergiren die S,, nach Multiplikation mit werden mag. Unter diesen Voraussetzungen wurde gezeigt, dass das Produkt I (s) S (s) ebenfalls eine in der ganzen s-Ebene existirende eindeutige Funktion ist, welche zugleich die beiden anderen Eigenschaften der S, besitzt. Liegen die Pole der S, alle auf der reellen Axe, so gilt dasselben auch von den Polen von S. Sind die Coefficienten C insbesondere reelle positive Zahlen, so besitzt nicht nur das Produkt I (s) S (s) sondern auch die Funktion S (s) alle oben genannten Eigenschaften. Sieht man von gewissen mit dem Problem der Primzahlen unmittelbar oder mittelbar zusammenhängenden Reihen ab, so dürften die meisten übrigen DIRICHLET- schen Reihen, welche für die Zahlentheorie von Interesse sind oder voraussichtlich sein werden, in der soeben charakterisirten allgemeinen Klasse enthalten sein. Es unter- liegt wohl keinem Zweifel, dass das Verhalten der durch die betreffenden Reihen definirten Funktionen im Unendlichen noch genauer dahin präcisirt werden kann, dass sie, schon nach Multiplikation mit einer passenden Potenz von s, bei wachsen- dem s, sich der Grenze Null nähern, falls s zugleich auf einen beliebigen Streifen der oben angegebenen Art beschränkt ist. Eine nähere Begründung der letzteren Behauptung hängt mit dem Umstande zusammen, dass die Funktion C (s, «) , welche bekanntlich in der analytischen Zahlentheorie eine fundamentale Rolle spielt, die letztgenannte Eigenschaft besitzt, falls reell und positiv ist. Hierbei beachte man auch die nachfolgenden Specialisirungen der obigen Transformationsformel. Setzt man beispielsweise Du — W, 14 under, (A) DERE Ar OP TNT eigen À I so wird S zz So = SSG Dem d mec IUE S, (s) > (m, L 4 (s , 20,) 0 (107) SS. NY 2 » > BE (Wr Ar, ttt Wd A)| Aj, tis À, —0 Da die Funktion £(s,) alle von den $, angenommen Eigenschaften besitzt, so ist der folgende Satz nur ein einfaches Corollarium aus dem Obigen: N:O2. 40 Hs. MELLIN. Bezeichnet B (w,, -.. ,w,) eine beliebige ganze rationale Funktion oder allgemei- ner ein Polynom der Form (99), dessen Coefficienten die Bedingung erfüllen, dass ihre reellen Theile positiv sind, in welchem Falle die Reihe S (s) einen durch eine gewisse Halbebene darstellbaren Convergenzbereich besitzt, so wird durch diese Reihe eine in der ganzen s-Ebene existirende eindeutige Funktion definirt, welche sich an jeder endlichen Stelle wie eine rationale Funktion verhält. Die Pole dieser Funktion liegen. alle auf der reellen Axe. Beschränkt man die Veränderliche s auf einen belie- bigen, zur imaginären Axe parallelen Streifen von endlicher Breite, so nähert sich gno uy '(sS) S (s) bei wachsendem |s| der Grenze Null, wie klein auch die positive Grüsse & angenommen werden mag. Sind die Coefficienten C reelle positive Zahlen, ze I'(s) S (s) sondern auch CRAT (s) die letztgenannte Eigen- so besitzt nicht nur e schaft. Identificiren wir die Reihen (105) mit den bei der Bestimmung der Klassenan- zahlen binärer quadratischer Formen auftretenden Reihen 0105) 20). so besitzen die durch die entsprechenden Reihen (106) definirten Funktionen ebenfalls alle soeben genannten Eigenschaften. Aus der Abhandlung des Herrn Hurwrız: „Einige Eigenschaften der Dirichletschen Funktionen ete.“ (Zeitschrift für Mathematik und Physik, Jahrgang 27, s. 86) geht nämlich hervor, dass die Reihen (108) im wesentlichen linear durch Reihen der Form &(s, w) darstellbar sind und somit die für die Gültigkeit des obigen Satzes erforderlichen Eigenschaften besitzen. Die Rei- hen (108) machen einen Theil von denjenigen aus, welche DiricHLET in der Arbeit über die arithmetische Progression gebrauch hat und Herr Lirescurrz in seiner Arbeit „Untersuchung der Eigenschaften einer Gattung von unendlichen Reihen“ (Crelles Journal, B. 105) einer eingehenden Erörterung unterworfen hat. Identificirt man die S, mit diesen allgemeineren Reihen, so erfährt auch die Klasse der Reihen (106), welche die Transformationsformel (104) auf die S, zurückführt, eine entsprechende Erweiterung. In diesem Zusammenhange verdient auch der folgende Satz angeführt zu wer- den, den ich ebenfalls in meiner oben eitirten Arbeit bewiesen habe: Sind die Glieder der beiden Reihen TRE SGT Se) SG = Y Ba T (s) = : nc T. XXXI. Die Dirichletschen Reihen, die zahlentheoretischen Funktionen etc. 41 von einander derart abhängig, dass A, bei hinreichend grossem n in der Form dar- stellbar ist: UR Mq. qi | À, M a, PB (a, ) D » (0) | > o, wo x eine positive Zahl, während P eine gewöhnliche Potenzreihe bedeutet, so verhält sich die durch T definirte Funktion an jeder Stelle der s-Ebene regulär, welche für keinen der unendlich vielen Ausdrücke S (xs + k), = 06 1,2 Rss eine singuläre Stelle ist. $ 11. Die in S 1 charakterisirten Integralklassen stehen in engerem oder entfernterem Zusammenhange mit den meisten zur Darstellung von analytischen Funktionen ver- wendeten Integralen. Bei dieser Gelegenheit beschränke ich mich auf einige kurze Andeutungen, welche nur die am nächsten stehenden Integralklassen bezwecken. Nach dem S 1 entsprechen die den resp. Funktionsklassen (®) und (Æ) ange- hórigen Funktionen einander folgenderweise eindeutig. Jede Funktion P der Klasse (F) wird durch die erstere der reciproken Formeln | a -j- ico À G « 0 d € | TEN e — qp, (109) N AE | 4 e ; " |G,(2)| — e fi(w,v), &(@)|=e fa(u,v), 914-99 — 9, charakterisirt werden können, wo 2,,35,/,,/. die in S 1 angegebenen Bedeutungen besitzen. Bezeichnen nun ®, und ®, die den resp. Funktionen @, und @, ent- sprechenden reciproken Funktionen, so hat man (t + d o0 oo 0, (f) = x | (EE tba ACC) = | Q,(r)a^ dr, ä —in 0 le 9 Hard, ig PEER (e) CP: Setzt man den letzteren Ausdruck in atim D (1) = - ] G, (2) Ga (e) t^* de ein. so ergiebt sich die Formel (110) unter Berücksichtigung des Integralausdruckes für 6, (/). Der Gültigkeitsbereieh der Formel (110) ist scheinbar durch die Ungleichheiten — 91 « 0 < + 3, , thatsüchlieh aber nur durch — (94 + 95) 0 — + (9, + 95) beschränkt. T. XXXI. Die Dirichletschen Reihen, die zahlentheoretischen Funktionen ete. 43 Man überzeugt sich nämlich ohne Mühe, dass der Integrationsweg des Integrals (110) unter der Bedingung, dass der Winkel zwischen der Strecke o —— # und dem Integrationswege durch passende Veränderung von ? kleiner als 4% beibe- halten wird, eine beliebige Lage zwischen den beiden Geraden Oo ——- co e? und O — — — oo & !?* erhalten darf, ohne dass das Integral aufhórt, eine und dieselbe analytische Funktion von { darzustellen. Hierdurch kann aber das Argument von t einen beliebigen Werth zwischen — (2, + 9,) und + (9, + 9,) erhalten. Weil nach der Voraussetzung 4, + 94 = I ist, so stimmt also der Gültigkeitsbereich von (110) mit dem der ersteren Formel (109) überein. Die Formel (111) ergiebt sich folgendermassen. In der letzteren Formel (109) kann ® auf mannigfaltige Weise als Produkt von zwei Funktionen #4, und 4, der- selben Klasse (0) dargestellt werden. Ich setze voraus, dass #, und #4 ebenso wie ® an jeder von x — o und x = o» verschiedenen Stelle im Innern und auf der Begrenzung des Winkels — 9 —0 — 9 sich regulär verhalten und überdies bei beliebiger in diesem Winkel stattfindender Annäherung von + an die Stellen x = o und x = die Eigenschaften CNN 20 A) | lim z^ 44 (x) = 0, | lim z^ 4, (x) =0, | lim z^ 0 (x) = o, | lim z^ 44 (@)=o, | lim x^ 4, (x) = o, | lim z* (x) — 0, on x=90 2 g —oo besitzen, unter k,, £j, und k drei wellkürliche, die resp. Bedingungen CNE oy + = a Go < ka « Bs Pi + Pa = p a a IG E o 0 est valable dans tout le plan et admet seulement comme coupure la partie nega- tive de l'axe des abscisses, tandis que les formules de BriNET 1 f t dx 1 J (f) = zi [2 La log > Ph 0 supposent essentiellement que la partie réelle de £ soit positive.“ Beachtet man aber die früher gemachte allgemeine Bemerkung hinsichtlich des Gültigkeitsbereiches der Formel (110), so ergiebt sich für diesen speciellen Fall, dass der Integrationsweg eine beliebige in der Halbebene HN (x) >o gelegene Lage [9 oo e^ erhalten kann, ohne dass die Binerschen Integrale aufhören, eine und dieselbe analytische Funktion von ? darzustellen, falls gleichzeitig im ersteren : : I : : der Winkel zwischen der Strecke o — — — 7 und dem Integrationswege, im letzte- ren der Winkel zwischen der Strecke © t und dem Integrationswege durch 5 5 mini : passende Veränderung von t kleiner als > beibehalten wird. Hierdurch kann aber das Argument von f£ einen beliebigen Werth zwischen — x und + x erhalten. Die Bınerschen Formeln gelten also unter dem angegebenen Vorbehalte für die ganze t-Ebene mit Ausschluss der negativen Hälfte der reellen Axe. Will man beispielsweise das letztere von den BriNETschen Integralen auf die erstere der beiden Formen (110) bringen, so beachtet man die an der Hand des $ 2 leicht zu bestätigenden Formeln ') Sur le développement de log T'{a). Journal de Mathématiques. S. 4. T. 5. 1889. N:o 2. 46 Hy. MELLIN. a+ ic a \ 2t 1 STON SM" me 1 l(e)&(z-4-1 a KIT | ip de; ji x E rs) dx = MCE + a) cos 3 1 bee (27) a—im 2 0 —1 tete für o n > f(v-Lis de et > | ft inan 19 — mn, D n dont la somme tend vers [te dr, lorsque & tend vers zéro. I Enfin les secondes parties de ces mêmes expressions, par un calcul analogue à celui qui nous a conduit à la formule (13), et en tenant compte des égalités (12), nous donnent la somme n d 2 [ Pt, d) dx +2 fh (n, 1) — q 0,0] ser Y 1 € D’apres (9) on a identiquement q (,0) = 0. L'expression sous le dernier signe intégral demeure donc parfaitement continue pour t—0, et par suite, pour avoir la valeur vers laquelle tend cette intégrale lorsque es tend vers 0, on n'aura qu'à égaler sa limite inférieure à zéro. Somme toute, en choisissant le contour d'intégration comme il a été dit, et en faisant tendre s vers zéro, on tire de (2) cette nouvelle formule: | F i It |; (14) fo) = fü) + f(n)] «| f (e) de 4-2 fa M, —q,20] zm E | P (v, ö)dr, 1 1 a laquelle s'applique des que la fonction f (2) est holomorphe pour 1 1, que la condition (A) soit vérifiée uniformément pour 1 6. 5. Jusqu'à présent nous avons constamment supposé la fonction f(z) holo- morphe pour tout point de la région dont le contour nous a servi comme contour N:o 3, 8 ERNST LINDELÖF. d'intégration. Mais il est facile de voir comment se modifient les formules qui précèdent, dans les cas où la fonction f(z), tout en restant uniforme, présente à l'intérieur de la région considérée un nombre limité de points singuliers. Supposons cette dernière condition, ainsi que la condition (4), vérifiées p. ex. dans la bande «€ v € 8 (0 « « 1, n « B « n-- 1), et, afin d'énoncer notre résultat sous une forme bien nette, admettons en outre qu'aucun des points singuliers de f(z) compris dans cette bande n'est situé sur laxe réel. Reprenons alors les considérations du n° 1, en choisissant comme contour d'intégration C un rectangle R,5 dont on aura pris la hauteur assez grande pour qu'il renferme tous les points singuliers de f(z) intérieurs à la bande envisagée. Dans lhypothese actuelle, l'application du théorème des résidus nous donnera, au lieu de (2), la formule X fo) | f le) cotg æzdz — S, [ * n. B S désignant la somme des résidus de la fonction m cotg wz-f(z) relatifs aux points singuliers de f (z) compris dans la bande « € v « B. L'intégrale figurant au second membre de cette formule pourra encore se mettre sous la forme (5), mais le raisonnement qui suit doit étre modifié. En effet, on trouve maintenant, au lieu de (6), les égalités suivantes: 2 | TH | f (x) dv —2xis, “ay'ß a B [ f(z) de — | f (c) dv 4-9 iS", “ay"ß a S' et S" désignant les sommes des résidus de la fonction f (z) relatifs aux points sin- guliers de cette fonction compris respectivement dans les moities supérieure et inférieure de la bande envisagée. Les autres raisonnements n'éprouveront aucun changement, et nous arrivons donc finalement à ce résultat que la formule (II), dans l'hypothese actuelle, doit etre remplacée par la suivante: x B is Dre [reae 2 f 100,0— 00,0] at— (4n ii — 89, 1 à $ S, 5’, S" ayant la signification indiquée ci-dessus. Les autres formules que nous avons établies plus haut subiront des modifi- cations analogues. T. XXXI. Quelques applications d'une formule sommatoire générale. 9 Apres que nous avions à peu près terminé nos recherches, autant que nous l'a permis le peu de temps dont nous avons disposé pour la composition du présent Mémoire, et que nous avions rédigé les pages qu'on vient de lire, nous nous sommes aperçu que quelques-unes des formules que nous venons d'établir ont été connues, et même depuis longtemps, par les geometres. Des cas particuliers de ces formules ont été signalés déjà par Porsson 1), dans un Mémoire remarquable daté de 1813. D'autre part la formule (I) p. 7 a été donnée, sous une forme légèrement modifiée, en 1823 par ABEL?) qui y arrive méme par deux voies différentes, mais en laissant de côté la question de la convergence. — Il semble d'ailleurs que PLANA aurait découvert cette formule trois ans avant ABEL, par un calcul également formel 9). On conçoit d'ailleurs que Caucxy *), dans ses recherches sur les intégrales dé- finies et dans ses applieations de la théorie des résidus, a dü nécessairement ren- contrer des formules du genre de celles qui nous occupent ici. Citons encore un Mémoire de SCHLÖMILCH *) de l’année 1848, où se trouvent développés des résultats qui rentrent comme cas particuliers dans nos formules générales. Cependant, il semble que la formule d'ApEL soit restée à peu pres inapercue, ou tout au moins sans application, jusqu'en 1889, date à laquelle KRONECKER, à la suite de ses recherches sur les formules sommatoires 5), s'en est occupé et en a donné pour la premiere fois une démonstration rigoureuse. Son Mémoire 9), d'un style très condensé et d'une notation assez compliquée, ne contient que peu d'applications et ne parait pas avoir attiré sur la formule en question toute l'attention qu'elle mérite. 1) Second Mémoire sur la distribution de V"Eleetrieite à la surface des corps conducteurs (Mémoires de l'Institut de France, Année 1811, II). 2) Oeuvres complètes (rédigées par HorwBOoE) t. II; n:o VII: L'intégrale finie X" q (x) exprimée par une intégrale définie simple; no XVIII: Résolution de quelques problèmes à l'aide d'intégrales définies. *) Voir par exemple son Mémoire sur les développements des fonctions en séries périodiques (Mémoires de l'Institut de France, Année 1823), ainsi que la Note des Exercices de Mathématiques (Année 1827) intitulée: Usage du caleul des résidus pour la sommation ou la transformation des séries (Oeuvres complètes, 2 série, t. VII, p. 345). *) Développement de deux formules sommaloires (Journal de Crelle, t. 42 pp. 125— 130). 5) Sitzungsberichte der Akademie der Wissenschaften zu Berlin, 1885, IT, pp. 841—862, et 1889, II, pp. 867—881. *) Bemerkungen über die Darstellung von Reihen durch Integrale (Journal de Crelle, t. 105, pp. 345—354). Ce Mémoire contient quelques notices bibliographiques intéressantes, auxquelles nous renvoyons le lecteur. N:0 3. 2 10 ERNST LINDELÖF. Dernièrement M. J. PETERSEN!) a démontré de nouveau la formule d’ABEL, à ce qu'il semble sans connaître le Mémoire de KRONECKER, et en a donné quelques applications intéressantes, auxquelles de notre cóté nous avions été conduit égale- ment. Si, malgré tous ces travaux, nous publions ici nos recherches, c'est d'abord parce que nous osons croire que notre exposition est à la fois plus simple et plus complete que celle des auteurs cités, mais surtout parce qu'il nous semble qu'on ne s'est pas rendu compte de tout le parti qu'on peut tirer des formules en question pour la théorie des fonctions et notamment pour le prolongement analy- tique. Nous osons espérer que cette opinion sera justifiée par les développements qui suivent, bien que le temps nous ait fait défaut pour épuiser, méme approxi- mativement, notre sujet. Nous ferons d'abord voir que nos formules entrainent comme conséquence immédiate les propriétés si intéressantes des polynömes de BERNOULLI. Nous en ferons ensuite l'applieation aux formules sommatoires et en particulier à la formule d’EuULER, et nous obtiendrons pour le terme-reste de cette dernière formule une nouvelle expression qui est, dans certains cas, plus avantageuse que celles données par Porsson et JacopBı. — Cette application a été indiquée en passant par M. PETERSEN, mais nous pensons que l'importance en justifie une discussion plus complete. La troisième application, qui nous semble particulièrement intéressante, est relative au prolongement analytique des séries de TAYLOR. Dans la derniere partie de ce travail, nous appliquerons nos formules à la fonction &(s) de RIEMANN, dont les propriétés s'en déduisent avec une grande facilité. Nous terminons par l'exposition d'une méthode trés simple pour le caleul des zéros de cette fonction, méthode qui conduit sans trop de travail à des résultats nume- riques assez exacts. 1) Vorlesungen über Funktionstheorie, (Copenhague 1898). "p. XRXT, LES POLYNÔMES DE BERNOULLI. 6. Comme premiere application des formules générales que nous venons d'é- tablir, cherchons à calculer la valeur de la somme q, (n) — jim occ ov E quest n et w désignant des entiers positifs quelconques supérieurs à l'unité. Suivant la notation adoptée plus haut, nous devons poser: FE) ut, f (v 4- it) — (cit —p(r, t4 iq(v,1), d’où il suit, en usant de la notation habituelle cumin demque M) n 19:13 2 pour w—2%, pe, fer CRE PIL Qui aab ac ME 11 CRD ggr T = Gone 2k—2, COE FIRE RE Ny gol et pour w=2k+1, Bea ei nen: c RM late, )= Care. , en pur et ee n—1 Cela posé, appliquons d'abord à notre fonction z' en y remplaçant n par 4 —1, ce qui nous donne l'égalité la formule (IV) du n? 3 a 1 NT x Y | dt mo +2 [aa 9-00, 0] i —- 0 n^ 9, (n) = 7 N:o 3. 12 ERNST LINDELÖF. Multiplions par w et faisons w — 2%; il vient APCE ETC EE tee oc eL epp an AT HH E- DOE Pe, et par suite, en posant : (usta dis Saat (15) B, —av |? E a ) D x (r1, 29, [U e 2 2y — 1 Creer nous trouvons l'égalité 2ky,,(n)= ne LL que, B,n^* — te Ban LEE qe CNED. n. k—1 Pour u=2k+1, un calcul tout analogue nous donne 2% + T rad me 2k— 2° —: (25 -- 3) NEN eH (2 3L "EOD UB, mE cue (OS AE 2 ine 9 qp NER +05 D Bin. Nous arrivons donc à ce résultat, qu'en posant ps (x) neh A Tr Re (2 Bg 2 ES ock —4 Zur An (E 1% 10,528; EH (16) y2) 2k4-1 , 1 2 ) „2k ^ud c —3 Por (MI =L (+5) + Con Bà — Orr Bat +: Eee en, on aura, pour tout entier supérieur à l'unité, (17) P, (n) — eq, (n 2 n 0^ "++... Hm IN — (u—2,8,---). Il est d'ailleurs évident que cette propriété détermine completement les polynömes JS Les polynömes (16) s'appellent polynômes de BERNOULLI, et les nombres D, DB,,--- définis par l'égalité (15) sont les «ombres de BERNOULLI. Les expressions (16) mettent en évidence deux propriétés Inr UE des polynömes de BERNOULLI.. On trouve d'abord, en faisant 2—=0, (18) PA (Oy 0 UE et ensuite, en différentiant, ÉCOLE P, L9), 2k (19) | 2,60) — QE (P, 0) H- C 1** Bj). T. XXXI. bbs Quelques applications d'une formule sommatoire générale. 13 D'autre part, d'après (17), les égalités P,(n)—P,(n—1)=u(n—1) * w=2,3,:-)) sont vérifiées pour tout nombre entier » supérieur à l'unité, d’où il suit qu'on aura identiquement (20) | P, (x) — P, (c — 1) — 9 (x — qr a Pour x—1, on en conclut, en tenant compte des valeurs (18), (E B..,W)=0, ? 2k+1 (21) P^ 2k relations qui permettent de calculer par récurrence les nombres de BERNOULLI et qui font voir que ce sont des nombres rationnels. La seconde de ces relations: 1 2) 21 Ic (2%) Pa W=> +09, BCP, BEC o, B —0, 26+1 Ed est celle donnée par MoIvRrE. A l’aide de la relation (20) et des égalités CE (er) Rete Ders + Lane (CE 1x, qui se déduisent immédiatement des expressions (16), on trouve les nouvelles relations (22) Pat) aa) Pr... ln) HG). On y serait encore conduit en appliquant notre formule (Ill), après y avoir remplacé n par n—1. Ces relations montrent que le developpement de IE, (x) suivant les puissances 1 : s ange de %—, ne contient que des puissances de même parité que w. Cette nouvelle forme des polynömes de BERNOULLI s'obtient immédiatement par l'application de notre formule (VID, qui s'écrit dans le cas actuel, en changeant nen n—1, 1 ‘SCT dt F 1 dt gp.) = (n— 3) = or 2) Besen 3 aln — 3 jon ; En posant, pour abréger, D Ti 2» —1 dt D il = (23) Bj=4v |t Be BL) (EFS OSA o on en conclut, suivant la parité de w, N:o 3. 14 ERNST LINDELÖF. 1 az ^2) p» 1 Prud k—1 a , 1 7 P, 6)-(— 5) - (Bs) ++ (— 1) C5 B, (s) c C y'(B, - B;), ee (2) INTE (24) , 1 T E 3 or B3) +. +1! en (2-3): il Pour 9 » Ces formules nous donnent d eet ese ue 1 P,3 ; 1 0) dx = mss] B, I er , qui sont une conséquence immédiate des relations (18), (19) et (21). 7. Appliquons enfin la formule (V) du n° 3, en y remplacant # par x» — 1, et en posant f=n— u (OC w- 1). Nous trouvons ainsi l'égalité (84) n, 0) = (n — wf — 24 [16,0 5:7 — E ran [0st où | q(n—=u, t) (cos 2xu —e ME pin—u,t)sin DU er Lot (Cs 9r, Q(n—u,t) = D'après (17), le premier membre de l'égalité (24) peut être remplacé par ie (n). Comme le second membre est un polynôme en z, et comme l'égalité sub- siste pour »-—2, 3,---, il s'ensuit qu'on aura identiquement pour toutes les valeurs x 15 (x) = (x — uy EIE t) al Lejos En faisant z—w, puis écrivant de nouveau x à la place de w, on en conclut, suivant la parité de w, T. XXXI. Quelques applications d'une formule sommatoire générale. 15 a nt à CN — COS 2-3) | ^ x | . ar Bet rn } o dt! Ft 20c082xx NV T4 2k P,,,100 — C 0 *! 4k 4- 2) sin 2æx | — lt ; te "^" —2c082-x o Ce sont les formules données par RAABE !), Si, dans la premiere de ces formules, on remplace B, par son expression on trouve, apres une réduction facile: (avum 281 q4 Py, 6) = (DBR sin? az | = m j Je —le ce" —2cos2zx 0 résultat qui est då à HERMITE ?). Comme l'a fait remarquer HznwrrE à l'endroit cité, cette dernière égalité met en évidence la propriété capitale du polynôme P,, (©), de garder dans l'intervalle 0) Ibid. t. 79 pp. 339—344. N:o 3. 16 ERNST LINDELÖF. Ces développements ne sont valables que pour les valeurs réelles de x com- prises dans l'intervalle O sin 2n xx (30) P, @ —— DE en TR 1 Cette fonction sera encore représentée par l’expression que donne la seconde formule CHIDOURMEUE ; T. XXXL LA FORMULE SOMMATOIRE D'EULER ET LES FORMULES ANALOGUES. 8. Nous montrerons dans la suite de ce travail que les formules générales établies plus haut sont d'une grande importance pour l'étude des propriétés des classes étendues de fonctions analytiques. Mais pour le calcul effectif d'une somme donnée, il est préférable de transformer ces formules, en développant en séries les intégrales définies qui y figurent. Les «développements ainsi obtenus seront cer- tainement pour là plupart divergents, mais en revanche ils jouiront, dans bien des cas, de cette propriété curieuse et intéressante, qui pour le calcul est en somme la seule importante, que leurs termes successifs, ainsi que le reste de la série, vont rapidement en décroissant jusqu'à un certain terme, de sorte qu'on pourra souvent atteindre un résultat trés précis en ne calculant qu'un petit nombre de termes. Il s'agit de développer les intégrales suivantes: dt 5 dt P y vies SAR E TON SMELL M | Q (v, t) dt. Ju La I SER | À ) ou (7,d(eos?atr—e ^^*-Epir,Dsin2zc Qv, = : um —2z1 en L— À e --e — 2 C0S 2st v On y arrive en appliquant la formule de TAYLOR aux expressions p (v,f) et q (T, 0), considérées comme fonetions de la variable 7, ce qui donne: dp, 0) Plein (FRÖ) ds Maple, Bt oc q - (TA E—— 3 use ? - + E p (v5 D AE gis Dr or" apt en! dq tt, 0) CIS apr QUSE y4 Ch) 1r t q(r.1-—qir,0)--— TT Ca "m CY I "TIS GELD N:o 3. 3 18 ERNST LINDELÖF. 0 et 0’ désignant des nombres positifs compris entre O et 1, et À, 4’ des quantités dont les modules ne dépassent pas l'unité ). Or les égalités (9) permettent d'ex- primer les dérivées des fonctions p et q à l'aide de celles de la fonction donnée fa), et en effectuant le calcul, on trouve ainsi que les développements qui pré- cedent peuvent se mettre sous la forme: »r o(4) (2% — 2) T) ,2 (T) (v) 21—2 pie, 6 fe Ir x ear per Lc f + R, (p), 5 5) (9k — 1) e rl (T) ,3 5 (T) ,5 ioci Jf (T) 21 —1 R, (a) eL CAN ER 13217 cns cra er vi ee or) QE a a avec k À (2%) = (2 k) , "n s R,W=-(.)D s (+104) J- f^ CEU (31) ; > " JOE en qc heu quest «(2 & 4- 1) gr (2 k + 1) 01 PRES E. ETE v^ s If (sc PD hl een h2 En substituant l'expression de qí(r,£ qu'on vient d'écrire dans la premiere intégrale ci-dessus, et en tenant compte des égalités (15), on obtient le développement ge aat dt B DEAE) «cp DOSE SP) omues eer eu nce UN S DUE le reste R, étant égal à ER n er 2k+1 7 en D | Dr ones ER v8] LE, (2£+ DJ . el o Supposons en particulier qu'on ait, pour toutes les valeurs réelles de f, (33) [geo CE 75) MED M,,.,(") désignant une quantité finie positive qui pourra varier avec r; il vient (34) 7/2 E NX Ee Mn): On trouve de méme, en usant de la notation (23), pour la deuxieme intégrale considérée ci-dessus le développement 'j Voir G.. DarBoux, Sur les développements en série des fonctions d'une seule variable (Journal de Mathématiques pures et appliquées, 1876, p. 291). T. XXXI. Quelques applications d'une formule sommoatoire generale. 19 : Ba Bf" (v) aD) [ue ÿ oz sut OU Lor ee k A 2k+1 GD ar ex -E- 1) s nr (2 X -- 1) D ael di file —-- 4 (T 4- 20' f) ( — 20' fy |-————s Fe arrwJ Ir ar Lors, | et enfin pour la troisième intégrale, en se servant des formules de RAABE, E "DAD B,f'"'(v), B; DS dz palris) 2| Qe, bat 3 zz gl n E Se qna PP ak Oo ! J20 (C2) en an m D) gs De 3 Ol (T) — AS —— eu 2k er Ee où "R,(0) (cos 2æT—e "+R (p sin xt R,—2 ie == ar DL dt, MR: er pe _2cos2ar À, (p) et R,(q) désignant les expressions (31). = 9. Appliquons les résultats qui précèdent à la formule (I) p. 5, que nous écrirons, en changeant légèrement la notation, (35) Yfo-l[r (m) + f à] + fre ar+2/ [a 0, f) — qn, 515 - A d m 0 m et » étant des entiers quelconques (m 2 ; ) i. cos 2v AT = in P ,, Pv , 1 a u zx E ol (n) — f' (m)] — 2 hi er dr. 9 n ) n E > p cos 2vstc n sin2vsc —2 | f'"(v)— ————d«—2 If" (v) ———— dr " (2 vs)? (2v c)? m m n ) E n "nr * (4), COS 2» stc — ne (n) — an) | 4- 2 (T) — ———dt, rosca) / ]- 3 / (2v x)* p et ainsi de suite, et en tenant compte des égalités (15), on arrive done finalement à la formule »n 1 1 2 7 . n (40) DIOS Ss rm feo] | federe pi m Te) m) — Ji m m) P (2v — 1)! | où N:o 3. sr Ars - 22 ERNST LINDELÖF. n ab tS [rer D COS 2VTT (41) R,=(— > Jus (T) ) = t s . St (2) m C'est la formule d’EULER avec lexpression du reste donnée par Porssow !). En intégrant par parties et en tenant compte de la seconde équation (26), on peut mettre l'expression À, sous la forme n 1 fö 9x 1 = — D (2% 3- 1) Crea PQ dr, m (42) R I (r) étant défini par les égalités (27); mais d'autre part la premiere équation 5) 2k-r1 : 1 = ED m (28) nous donne P,,,, (r) Sp TS Pere (æ), de sorte que nous obtenons, en inté- grant encore une fois par parties et en tenant compte des égalités (18) et (21), n € MEUSE > (2k+2), (43) he Gear ats El) (ddr. m C’est, à la notation près, l'expression donnée par JAcoBL?). Citons encore la formule suivante qui constitue, pour ainsi dire, une premiere étape vers la formule d'EULER: (44) d fo) = 3 FAC + fon] + [re dt + [P: (v) f' (x) dv . m m En remarquant qu'on a, d’après la définition méme, P,(r) = r—v— 3 pour v«Tv- v--1, et d'autre part v+1 v+1 [tr p des [fcfe 5]— f(@ dr, on vérifie immédiatement que cette formule subsiste des que la fonction f(r) et sa dérivée premiere sont finies et continues dans l'intervalle de m an. D'une manière générale, on constate que l'algorithme des polynömes de BER- NOULLI et les règles ordinaires de l'intégration par parties réduisent la formule d' EULER à une simple identité, lorsqu'on y prend le reste sous la forme (42) ou (43), !) Mémoire sur le caleul numérique des intégrales définies (Mémoires de l'Institut de France, Année 1823, pp 571—602). ?) De usu legitimo formulae Maclaurinianae (Journal de Crelle, t. XII pp. 263—272, 1834). T. XXXI. Quelques applications d'une formule sommatoire générale. 23 à condition que f(r) et ses dérivées jusqu'à l'ordre 2 k +2 soient finies et conti- nues dans l'intervalle de m à m. Admettons que la fonction f(v) et ses dérivées soient continues pour T> m, x oo X et supposons en outre que la somme Y f (v) et l'intégrale | f (T) dr aient des valeurs finies. Alors l'équation (44) nous donne, pour »- o, co oo a E a 1e p E " (45) Mro- fon [fedes P, (7) f' (7) dx. Si l'on admet en outre que les dérivées f" (v) , f" (r) ---, f** — (v) tendent vers zéro lorsque 7 tend vers l'infini on obtient de méme, en faisant tendre n vers l'infini dans la formule (40), et en se servant de l'expression (43) du reste Fi s 46 Ve ER f l ; ov^) nnt CO) 25) Zh — fm fodr+ 3 - ! gy BR Di! m oo 1 = 42 +2) EU E (T) dv, n formule qui nous sera utile plus loin. SUR LE PROLONGEMENT ANALYTIQUE DES SERIES DE TAYLOR. 11. Les formules générales établies dans la premiere partie de ce travail four- nissent un moyen très commode pour l'étude des fonctions définies par les séries de la forme Za, x”, ou a, est une fonction analytique de l'indice n. N'ayant pas le temps de développer ce sujet intéressant dans toute sa généralité, nous nous placerons dès le début dans un cas bien déterminé, et d’ailleurs assez général, où nous allons retrouver, par une voie beaucoup plus directe, et sous une forme plus précise et souvent aussi plus générale, une grande partie des résultats établis par M. Le Roy dans son beau Mémoire, intitulé: Sur les séries divergentes et les fonctions définies par un développement de Taylor). En écrivant la fonction donnée sous la forme (47) HE M qo)", nous admettrons relativement à la fonction g les hypothèses suivantes: 1? q (2) est une fonction analytique de la variable complexe z — + + it, holomorphe pour tout point z tel que « 0 (sauf peut-être à l'origine, où il suffit que q (2) prenne une valeur finie et déterminée); 20 le nombre positif s étant donné aussi petit qu'on le voudra, on peut trouver un autre nombre positif R tel qu'en posant z — pe!" , on ait eoe|«ce"^ x m pour Ui ph), Pour appliquer les formules dont il s'agit, on doit poser f (2) = g (2) x° et déter- miner les fonctions p(r ,t) et q(r,t) à l’aide des équations (9). En écrivant 1) Annales de la Faculté des Sciences de Toulouse. 2° Série, Tome II, 1900. ?) Il suit de cette hypothèse que le rayon de convergence de la série (47) est au moins égal à un. To XXXI Ft 7€-— RN Quelques applications d'une formule sommatoire générale. 25 pirT+it)=p(t,t)+iq(r,t), ge —2t)—=p(T,t)—721q(r,t), on trouve E (7, 1) — = Ip, (T, 0) cos (t log à) — q, (v, £) sin ({ log 2), 45) | q(r,t) = (, £) sin (f log x) +q, (v, £) cos (t log 2) . Cela posé, on conclut immédiatement de l'hypothèse 2? que la condition (A) de la page D, tant que x est réel et positif, est vérifiée uniformément pour 0 € v « », quelque grand que soit n. D'autre part on aura, pour les mêmes valeurs de x, > = | & "fe + in | dé < 2x | Balz gr m 0 où l'on peut faire tendre s vers zéro lorsque v tend vers l'infini. Comme on a Vv*-Ei*« «y 2 pour 0 t« v, et VTI FT —1y/2 pour £7» v, le second membre de l'inégalité précédente est inférieur à la somme H co ggf eV? J| e ara fete, v t dont les deux termes tendent vers zéro pour lim v — co, si l'on impose à la variable æ la condition 0x< 1. Pour ces valeurs de x, la condition (B) de la page 6 est done vérifiée, et par suite nous pouvons appliquer la formule (III), qui nous donne (49) FQ)—Y pn)" — ; q (0) + He) £ (a), avec 2 7 ins (50) (x) no--2[i pr (0, £) sin (£ log o) + qi (0, £) cos ( log 2) s ee, (51) IG) = [vo ade: Pour arriver à la formule (49), nous avons supposé 0<æ<1. Mais comme les deux membres de cette formule sont des fonctions analytiques de x, elle subsistera dans tout domaine où ces fonctions sont holomorphes. 19. Étudions d'abord lexpression 7 (x). En posant æ=re®, on trouve 1+s let| Does PL | sin (é log x) | = xe , [eos (£log x) | = (0 — 0), N:o 3. 4 26 ERNST LINDELÓF. s, eb s, tendant vers zéro lorsque f£ tend. vers l'infini. Comme les expressions | pr (0,2) | et |g:(0,t)|, d’après l’hypothese, croissent moins vite que et 't| quelque petit quelsoit s, on en conclut immédiatement que l'intégrale (50) et sa dérivée-par rapport à æ sont des fonctions finies et continues pour —2«m« 6 « 2«,r7»0, d'où ce résultat: L'expression H (x) définit une fonction analytique de la variable x — re!? qui est holomorphe pour tout point du domaine (52) —2m«0«2sm, hor Il s’ensuit encore, d'apres l'égalité (49): La différence F(x) — I(x) est holomorphe pour tout point du domaine (52), de sorte que la fonction F(x) y admet précisément les mêmes singularites que l'expres- sion I (x). La fonction .H (x) peut se développer en. série suivant les puissances entières et positives de la quantité x —1, série qui sera convergente pour | z— 1 | « 1, et. dont les coefficients se déduiront facilement de l'intégrale (50). Le terme constant de cette série s'écrit par exemple à dt H(——2| qi (0;2) ——— — ei — 1 Mais pour le calcul effectif, il vaut mieux substituer dans l'expression À (x) = eum , d'où logæ=8 (a + E = dee | : On obtient ainsi un développement procédant suivant les puissances entieres et positives de la. quantité e ar = Va --1 et représentant H (x) pour tout point du domaine (52)!). Faisons maintenant tendre x vers zéro avec un argument déterminé compris entre —2æ et 2æ. L'expression Z(x) tendra évidemment vers zéro, et par suite l'égalité (49) nous donne ') Cf. pp. 13—14 de notre Mémoire: Remarques sur un principe general de la théorie des fonc- lions analytiques (Tome XXIV de la présente série de publications). T. XX XE -1 Quelques applications d'une formule somanatoire générale. 2 (53 lim H (2) = 3 g(0). x=0 [/4 D'autre part, s? lon admet que l'intégrale l | qi (0, Q ("n sens (a étant un nombre o positif quelconque), condition qui est toujours vérifiée lorsque q (2) est holomorphe à l'origine, on voit facilement que l'intégrale t a 1t | 41 (0, £) cos (£ log x) = J CSL s’evanouit lorsque z tend soit vers 0, soit vers © avec un argument déterminé, de sorte qu'on aura dans les deux cas lim ZH (x) = lim - ET (0, £) sin ( log x) 2 i : e — Or, en remplaçant x par —, on trouve que la limite vers laquelle tend l'expression RÍ- entre parenthèses, lorsque x tend vers zéro avec l’argument Af, est égale et de signe , 8 2 g contraire à la limite vers laquelle tend cette même expression lorsque x tend vers l'infini avec l’argument —0. Comme la premiere de ces limites, d’après (53), est ; m a 1 : égale à j g (0), la seconde devient donc — 5 4 (0), et par suite nous obtenons (54) lim H (2) = — (0). ww 13. Passons maintenant à l'étude de l'expression (51), que nous écrirons, en changeant la notation de la variable d'intégration, (55) il p(2)x° dz. Tant qu'on effectue l'intégration suivant l'axe réel positif, cette expression n'a de sens qu'à l'intérieur du cercle |»|—1, où elle définit une fonction analytique 4 (x), holomorphe partout, sauf à l'origine qui en est un point critique. Mais il est facile d'étendre le domaine d'existence de cette fonction Z (x) en dehors du cercle de rayon un. Prenons en effet, dans lexpression (55), comme chemin d'intégration non pas l'axe réel positif ‘OA, mais un rayon OP issu de N:o 3, 98 ERNST LINDELÓY. REO à E c T T l’origine O et formant avec cet axe un angle v compris entre — o et D Comme l'indique la figure ci-dessous. En posant comme plus haut 2= oe", z=re'®, on aura sur le rayon OB 8 2 p (log r cos w — e sin iy) (56) [aee i et comme | (e)| croît moins vite que e^, quelque petit que soit s, on voit donc que l'intégrale (55), prise le long du rayon OB, représente une fonction analytique l(x,w) qui est holomorphe pour tout point du domaine 7'(w) défini par les inégalités (57) log r cos v/ — 0 sin y — 0, 13:07 Dans le cas présent, où l'angle w est supposé aigu, le domaine 7' (v) comprendra les points intérieurs à là spirale logarithmique otgw (58) TEE 1 excepté l'origine. La fonction Z(»,w) donne le prolongement analytique de Z (x) en dehors du cercle de rayon um. Pour le faire nettement voir, tracons un arc de cercle CD de centre O et de rayon À. L'expression a^ (2) étant une fonction holomorphe de z dans le secteur OC D, l'intégrale IE q (2) dz , prise le long du contour de ce secteur, est égale à zéro. Mais d’après (56) on aura sur l'arc CD, en supposant x réel et compris dans l'intervalle 0 — x — 1, , — R cos vlog =) a ge LI Comme d'autre part | g(2)| << e° *, l'intégrale relative à l'arc CD tendra done vers zéro lorsque À augmente, et par suite, pour les valeurs considérées de x, l'intégrale (55) aura la méme valeur, qu'on prenne l'axe réel ou le rayon OB comme chemin d'intégration. En d'autres termes, on aura 4 (x)—4(v,w) pour 0 — z — 1, ce qui prouve l'exactitude de notre assertion. T. XXXI. Quelques applications d'une formule sommatoire générale. 29 Lorsque w tend vers - Xx : \ ; 5, le domaine T (w) tendra à embrasser tout point x 9 2 dont l’argument 9 est positif. Pour v = d'oü 2 — if, l'intégrale (55) devient -— | ak (pi (0, £) sin ( log r) + qi (0, £) cos (£ log ni dt n ;| e^?! fp, (0, t) cos (log ») — q, (0,8) sin (£ log r)) dt, 0 et cette expression représente la fonction Z(x) dans tout le domaine 0 > 0. " E d : : De méme, pour v — — —, le domaine T(#) embrassera tout point x tel que 2 ? 0 — 0, et en ces points la fonction Z(x) sera représentée par l'expression = [ 1p1 (0, £) sin (£ log 7) + qi (0, £) cos (é log r)} dt oo — if e Up, (0, £) cos (t log r) — q (0, t) sin (t log r)} dt. 0 Nous avons donc obtenu ce résultat: En dehors de l'origine, la fonction I (x) est partout régulière, sauf peut-être sur le segment 1 — oo du rayon d’argument 0 — 0. Les expressions ci-dessus montrent d’ailleurs que la fonction 1 (x) tend vers zéro lorsque x tend vers l'infini avec un argument positif ou négatif quelconque, ou encore lorsque 9 tend vers + oo ou vers — ©, quel que soit r. En rapprochant ces résultats de ceux du numéro précédent, nous arrivons au théorème important que voici: Sous les conditions énoncées plus haut, la fonction F (a), définie par la serie (47), est holomorphe dans tout le plan, sauf peut-être sur le segment 1—— oo de l'axe réel; cette fonction tend vers zéro lorsque x tend vers l'infini suivant un rayon quelconque dont l'argument 0 est compris entre O et 2 m. La première partie de ce théorème restera encore vraie, si les conditions citées sont vérifiées, non pas pour (2), mais pour g(% +2), rn, étant un entier positif quelconque. C'est ce qu'on voit immédiatement en détachant de la série (47) les termes d'indice n Fi) = — p(0) + H (x) +L(). Supposons que J, (2) soit holomorphe en tout point du contour C envisagé plus haut, et désignons par I, (x) la branche avec laquelle on reviendra au point z,, en cheminant le long de ce contour. En tenant compte de l'égalité (59), on voit alors que, la variable x décrivant le contour C, la branche F,(x) sera transformée en la suivante: 1 725 (62) — > (0) + (x) + 160) — T, (9) + 1, @. T. XXXI. Quelques applications. d'une formule sommatoire générale. 31 En continuant de la sorte, on arrive à ce résultat que toute branche de la fonction K(x) peut se mettre sous la forme Æ(x)+un nombre fini de termes dont chacun est un multiple entier, positif ou négatif, d'une branche de la fonction I (x). Done, si l'on sait étudier toutes les branches de cette dernière fonction, on sait par là méme étudier toutes les branches de la fonction donnée Æ(x), ce que nous voulions démontrer. 15. On peut pousser plus loin l'étude de la fonction (47) dans les cas où sont vérifiées les hypotheses suivantes: 19 la fonction q(e) est holomorphe dans le demi-plan à droite de l'axe imaginaire et sur cet axe (sauf peut-être à l'origine, où il suffit que q (z) prenne une valeur finie et déterminée); 2° quelque grand que soit l'angle w,, on peut trouver un nombre positif R tel que q (2) soit holomorphe pour — uy <<, p> R (sauf peut-être à l'infini); 30 quelque grand que soit wy et quelque petit que soit e, on a |g@|< é? pour — Vo S V = Ve, dés que p depassera une certaine limite. Ces conditions portent sur la branche principale de pe), qui a fourni les coef- ficients de la série (47). Nous allons faire voir que, sous les conditions énoncées ci-dessus, la fonction I (xr) n'a à distance finie d'autres points singuliers que l'origine et le point (r — 1, 0 — 0). A. cet effet, étudions d'abord les. variations que subit le domaine 7 (Yr, défini par les inégalités (57), lorsque l'angle v^ varie. Nous avons déjà dit que ce domaine, E | LERA : : à : lorsque 0 — v <=, comprend les points 2nmfériewrs à la spirale logarithmique (58) (excepté l'origine), laquelle, pour v — 0, se confond avec le cercle de rayon wn et, pour ud A ; Xx VU —-5, avec le rayon d'argument 0.— 0. Pour les valeurs v comprises entre et 3s pow particulier, pour w--:, le domaine extérieur au cercle. de rayon wn; pour cos w étant négatif, T'(w) sera le domaine extérieur à la spirale (58), et en 37 5x : ART - : > <<, ce sera de nouveau le domaine inférieur à la: Spirale (58), laquelle, pour v — 2s, se confond avec le cercle de rayon un; et ainsi de suite. — Pour les valeurs négatives de wv, on est conduit à des résultats analogues. Cette discussion, qui devient plus claire à l'inspection d'une figure, conduit à la conclusion suivante: N:0.3: 32 ERNST LINDELÖF. Partant p. ex. d'un point situé sur le segment 0 —— 1 de l'axe réel, faisons décrire à la variable x, d'un mouvement uniforme, une courbe quelconque S, ne passant ni par l'origine ni par le point (r— 1, 0— 0), et aboutissant à un point quelconque x, distinct de ces deux points; on powrra prescrire à l'angle v une variation continue telle que le point x, en décrivant la courbe S, soit à chaque instant intérieur au domaine T (uw), lequel variera d'une manière continue lorsque le point x se déplace. Nous designerons par w, la plus grande valeur numérique atteinte par l’angle wv dans la variation considérée. Ceci établi, déterminons le nombre À conformément à l'hypothèse 2°, et tracons un cercle C, ayant l'origine comme centre et de rayon À. Nous allons considérer l'intégrale (60) [as p (2) de, rn le contour d'intégration /' se composant des parties suivantes: 1? le segment 0 — À de l'axe réel; 20 l'arc du cercle C, compris entre les points z=R et z — Re": 30 la partie du rayon vecteur passant par le point z=Re® qui s'étend de ce point à l'infini. Pour w=0, le contour I se réduit à l'axe réel positif, de sorte que l'intégrale (60) représentera la fonction Z(x), si l'on suppose x intérieur au cercle de rayon un. Pour une autre valeur quelconque w', comprise entre — w, et + v, l'intégrale (60), en vertu des hypothèses admises, définira une fonction analytique holomorphe dans le domaine 7'(vw^, et en faisant varier v d'une maniere continue de 0 à w/', on conclut, par un raisonnement analogue à celui de la page 28, que cette fonction donne bien le prolongement analytique de Z (x). 1 En faisant décrire au point z la courbe S d'un mouvement uniforme, et en faisant en méme temps varier l'angle w comme il a été dit ci-dessus, on voit dès lors que la fonction Z(r) peut se prolonger tout le long de cette courbe et qu'elle sera holo- morphe au point z,. Comme z, était un point queleonque distinct de l'origine et du point (r — 1, 0 — 0), notre proposition est donc bien démontrée. En rapprochant ces résultats de ceux des numéros précédents, nous arrivons au théoréme que voici: Sous les conditions énoncées p. 31, la fonction F (x), définie par la serie (47), ne peut admettre d'autres points singuliers que 0,1 et oo (le point O étant en général point singulier pour toute branche de Fx) autre que la branche principale). Pour que ce théoreme subsiste, il suffit d'ailleurs que les conditions dont il s'agit soient vérifiées pour la fonction q (n, +2), n, désignant un entier positif quelconque. T. XXXL Quelques applications d'une formule sommatoire générale. 33 16. Soit comme plus haut F(z) la branche principale de la fonction F(«), c'est à dire la branche qui, à l'intérieur du cercle de rayon un, est représentée par l'expression (61) F—1l (0 --H() EE IS dr, 2 l'intégrale étant prise le long de l'axe réel positif. Tracons un contour fermé enveloppant le point z— 1, mais non l'origine; lorsque le point x décrit ce contour dans le sens rétrograde, F(x) se changera en une nouvelle branche que nous dési- gnerons par Z,(x). Or il suit du raisonnement du numéro précédent que cette dernière branche, sous les conditions énoncées p. 31, est représentée à l'intérieur du cercle de rayon un par lexpression (62) JO a2) — 3 q (0) + H (x) + fe q (2) dz, J, où le contour d'intégration 7" se compose des parties suivantes: 1° le segment O— À de l'axe réel; 2° la circonférence C,, parcourue dans le sens direct; 39 le segment À ——+ de l'axe réel. Le rayon À du cercle C, doit être pris assez grand pour que la branche prin- cipale de (2) soit holomorphe pour 0 € v «2x, p > R (sauf peut-être à l'infini). Considérons quelques cas particuliers ou l'on peut facilement caleuler la diffé- rence F} (x) — F (x): (e) La branche principale de la fonction Y(z) est uniforme à l'infini. — Le nombre À étant déterminé comme il a été dit, la fonction g(z) sera alors uniforme en dehors du cercle C,, et par suite les égalités (61) et (62) nous donnent l'intégrale étant prise le long du cercle C, dans le sens direct. A l'extérieur de ce cercle et sur sa circonférence la fonction g (2) pourra être représentée par un développement de la forme Lo q (2) — » fre 100 et, en substituant cette expression dans l'égalité ci-dessus et en effectuant l'inté- gration terme à terme, on obtient 3 N:o 3. 5 34 ERNST LINDELÖF. 26 F D; H = Ar, n—1 (63) (x) — F(x) =2ri > ape» . Le second membre étant une fonction entiere de log x, on peut à l'aide de cette égalité calculer la valeur d'une branche quelconque de la fonction F'(x) en un point donné du plan, si l'on connait la valeur que prend en ce point la branche princi- pale F (2). (8) La fonction q (2) est uniforme dans tout le plan et ne présente qu'un nombre fini de points singuliers. — Les résultats précédents subsistent, mais on pourra remplacer l'égalité (63) par la suivante: (64) F, (x) — F (x) 2 2xi8, S désignant la somme des résidus de la fonction o^ y (2) relatifs aux points singu- liers de (2) situés à distance finie. Ce résultat s'applique par exemple lorsque g (2) est une fonction rationnelle queleonque de z. Il serait intéressant d'étudier ce cas plus en détail et de faire voir comment varie la nature des singularités de F(zx) avec la position et l'ordre des pôles de p (2). Mais nous devons y renoncer pour le moment. (y) La fonction gie) est holomorphe dans tout le plam. — Ce sera alors une fonction entière dont le module maximum sur le cercle | 2| — 9 croit moins vite que €^, quelque petit que soit le nombre s, propriété qui appartient, comme on sait, à toute fonction entière de genre 0 et à certaines fonctions de genre 1. Dans ce cas l'égalité (64) devient /,(x)— F(x), et on en conclut que la fonction F'(x) est uniforme dans tout le plan et admet x— 1 comme seul point singulier. Le théorème de la page 29 montre d'ailleurs que Z'(z) s’annule à l'infini. On pourrait traiter par la méme méthode le cas où g(z) est une fonction algébrique, ou plus généralement les cas où un nombre fini de branches de q (2) se permutent autour du point à l'infini; mais nous n'insisterons pas sur ces géné- ralisations qui ne présentent aucune difficulté. 17. Appliquons la formule (49) aux cas les plus simples. En faisant d'abord 9 (2) — 1, d'où F(x)— ee = y , cette formule s'écrit A oo 1 1 1 ue dt 1 Er = 9 log a: 2 | sın (t log à) LINE "L o d’où l'on tire, en substituant x — e", T. XXXI Quelques applications d'une formule sommatoire générale. 35 oo SI 2 E (yt) = an, NY BE nu CNT RT c'est la formule donnée par LEGENDRE. En tenant compte des égalités (15), on en déduit le développement bien connu | 1 1 D, By? | By ap Ze CN a SATS a; 6 5! Soit. maintenant Pour que les conditions énoncées p. 31 soient toutes vérifiées, nous devons supposer la partie réelle de s négative; la formule (49) nous donne alors E co s— 1 op ar ar T 1 - Ss. | TS dt (65) y -ra-a Live (| of: sin (log —, Pet - 2 En usant d'un artifice bien connu, on peut donner à cette égalité la forme EZ E - s—1] : n , 22 — ! — «Q o 1 ) _ 2 —— | Taba jd o — ws (65) > ee) L "E | ss Ten et sin C log 2 — 5 le contour d'intégration C se composant p. ex. des parties suivantes: 1° le segment --o» —— k de l'axe réel (0 — E — 1); 29 le cercle de centre 0 et de rayon k, parcouru dans le sens direct; 3° le segment k—- + de laxe réel. L'intégrale relative à ce contour étant une fonction entiere de s, la formule (65) subsistera pour toutes les valeurs de s, sauf les valeurs entieres. On vérifie facilement sur la formule (65) les résultats généraux obtenus plus haut. Les seuls points singuliers sont 0, 1 et o». Lorsque c tend vers l'infini avec un argument déterminé, toutes les branches de la fonction tendent vers zéro, pourvu que la partie réelle de s soit négative. En développant l'intégrale figurant au second membre de (65) suivant les puis- sances de z — 1, on trouve l'égalité s oo É 1 X 1 (66) Dr [os (2)] AA DA Dr les coefficients du second membre s'exprimant sous forme d'intégrales définies. En particulier, il vient ao SU QUE A APS (5) | EDS * e — o 36 ERNST LINDELÖF. Or, comme nous le verrons plus loin (p. 40), cette expression est égale à £(s), tant que la partie reelle de s est negative. On trouve ainsi: E(s—3)—386(s—2)+2ê(s—1) 6 A, Le développement (66) converge pour |æ—1|<1. Il est d'ailleurs applicable pour toute valeur s qui n'est pas un entier positif, car, en développant dans la for- mule (65)’ le dernier terme suivant les puissances de z — 1, on doit nécessairement retomber sur l'égalité (66). Supposons la partie réelle de s inférieure à l'unité. L'égalité (66) nous donne d'abord oo n . jsp CES 1 2 A d > n° A x tendant vers le point 1 suivant un chemin quelconque (toutefois tel que l'argument de x tende vers 0 et non vers un multiple de 2:2), ce qui constitue déjà un résultat un peu plus précis que celui obtenu par M. LE Rov ). Mais l'égalité (66) nous permet évidemment d'écrire encore BAUS A tim (3 ac mann ale) 1-20, formule assez interessante que nous n’avons pas rencontree ailleurs. Pour les valeurs s dont la partie réelle est comprise entre 0 et 1, on peut écrire cette formule plus simplement ou encore - ; + v I'(n-4- 1— s) i-re de Pa 1) loc. cit. pp. 338—340. PERRERTE LA FONCTION Zi» DE RIEMANN. 18. On sait que la fonction &(s), qui est représentée par la série Eur 1 1 1 ME WAT Fe Se Ji 9 | 3: 7. tant que la partie réelle de s est supérieure à l'unité, est une fonction uniforme dans tout le plan, ayant pour seul point singulier à distance finie le point s— 1, oü elle devient infinie comme le terme e C'est ce qu'a établi RIEMANN en par- tant de la formule Mor « p (67) O7 [- — —da PTS B | E TEST E E qui est valable sous la méme condition que la série donnée. Ce caractère de la fonction &(s) est d'ailleurs une conséquence immédiate de la formule sommatoire d’EurLer. En effet, en faisant dans l'égalité (46) f(r) —c ', m -—1, on obtient, en supposant la partie réelle de s supérieure à l'unité, 2. " 1 1 vrzı BBSs(s+1)---(+2v —2) ; (ETENIM TR cutus pipe y = 1 2 91m 71 bere (yo Tl ou [vo] = Er Dee ara) 4 Boah rer Or cette dernière expression est évidemment une fonction holomorphe de s tant que la partie réelle de cette variable est supérieure à — (2k+1). Comme l'entier k peut être pris arbitrairement grand, et comme les autres termes du développement ; er : 1 À - : ci-dessus, à lexception de Seen sont des polynömes en s, on voit donc que la fonc- tion &(s) a bien le caractere indiqué. N:o 3. ERNST LI NDELÖF. 19. Conformément à la notation adoptée dans la première partie de ce travail, posons maintenant ÖN, d'où il suit: p (r,1)— MAD P f &4- it &(c--it *—p(v,b-F2g (v, D, + "s n ? cos (s arc tg z) 8 9 DEP l sin (s arc tg xd La partie réelle de s étant toujours supposée supérieure à l'unité, on peut constater immédiatement que les formules du n" 4 sont applicables. on La formule (I) s'écrit !) d - 1 1 p 3 : dt (68) $(9-—-—- en +2 | AH) *?sin(sarctg 1) —5— — ; 4 b Ê € = ou si l'on veut, en posant arctgt=7, ] Ug MARC: da KU s ny 2 E ica fastidii ee (68) C(S) = — + D + 2 | sin (sa?) (COS x) rer] De même, la formule (ID' nous donne, pour «= 5: ef eo € ; z 2 ma N IR dt (69) ASE — 2 ( + i2) sin (s arc tg 20 zZ , s—1 A 4 CM | ou bien, en posant arc tg 27 — zx, : 1 agg stor achte (69) ASE? i | — 2 | SIN (SX) (COS KX) AG: bu lö . ei Ste 0 L'une quelconque de ces expressions définit la fonction £(s) dans tout le plan et en met en évidence certaines propriétés intéressantes. Ainsi la formule (65) nous - ] donne &(0)— — ;, et : d it (70) d i — 2 f arc tg t dr —1, e e — 1 is 1 "al dt als — 2 | — — o (71) |: (8) le 5 -- | IG gU. Le) !) Cette formule a été indiquée par M. PETERSEN, mais sous une forme moins simple. T. XXXI. Quelques applications d'une formule sommatoire generale. 39 Les valeurs des intégrales qui figurent dans ces expressions se déduisent im- mediatement de nos formules générales. En effet, la formule (I) nous donne, pour f (2) —logz, oo oo log (1:2---n)=1 —2 f arcte t- — en ;) log » — +2 f arcte 7 u i : Oo 0 La comparaison de ce résultat avec l'égalité log (1-2---n)=log Vart+(n+,) log n — n + & (n) (lim € (x) —0) montre que l'expression (70) est égale à —logy 2x. Å ; 1 D'autre part, la formule (I a)’ s'écrit, pour f (2) E / 1 1 Pc NE = MO == 1 == 2 = un Jim +5 "esie pu log (m + 2) ; 2] LEREUI, - Done l'expression (71) est égale à la constante d'Euzer. Cette expression de la con- stante d’EuULER a été donnée par Poisson !). De la formule (69) nous pouvons conclure que & (s) n'a pas de zéro réel compris entre l'origine et le point s— 1, puisque dans cet intervalle les termes du second membre sont tous les deux négatifs. 90. Reprenons pour un moment la formule (2), qui a été le point de départ de nos recherches, et choisissons comme contour d'intégration un rectangle BR, ; (n-B- n--1), dont on aura remplacé un segment, comprenant l'origine, par un demi-cercle e de rayon e, ayant l'origine pour centre et tournant sa convexité vers la droite. Lorsqu’on fait tendre vers l'infini le nombre f et la hauteur du rectangle, s gardant au contraire une valeur fixe, on se trouve amené, par le meme raisonne- ment qu'aux n** 1—3, et en supposant vérifiées les conditions requises, à la formule suivante: Mfo-- 2 [10,0 + „fire io + fr ie) de + TS) cotg æzdz : e. —1 2. 2 la derniere intégrale étant prise le long du demi-cerele e, du point 2s au point — te. Dans le cas actuel, où f(z)—7 ", cette formule est applicable dés que la partie réelle de s est supérieure à l'unité, et nous donne ') Mémoires de l'Instilut de, France, Année 1811 II, p. 223. N:0 3. 40 ERNST LINDELÖF. s—] 22. ec l on . [m8 To SIS S TE El ee £(s —2sin( 5 tin ) Een IE cotg mz dz. = 0 e Or on voit de suite que, pour une valeur donnée de s, cette égalité subsiste dans tout le plan, malgré la restriction qu'on a dü imposer à la variable s pour y arriver. On peut done, en particulier, donner à s une valeur dont la partie réelle est néga- tive, et en faisant tendre e vers zéro, on obtient alors erg, (72) £ (s) —2 sin (5) | ja ERE formule qui est valable dans tout le demi-plan situé à gauche de l'axe imaginaire. L'expression (72) met en évidence que la fonction & (s) s'annule aux points $——2,—4,—6,:-* Pour s— —(25» — 1), elle nous donne : Ud ume » B, t(—(9n—1) =(— 1) 2 | PART EL o En faisant, dans le second membre de (72), 2æ{t—x, nous trouvons et par suite, par comparaison avec l'égalité (67), (73) t() 522) sin()ra—sta—9, 2 d'où suit la formule asymptotique E (74) £()—2(2-y^! sin( S }ra—s ( 46) (lim 6 9 —0), s—=@ qui a lieu sur tout rayon issu de l'origine et dont l'argument est compris entre x t 3m o EC TS T'(1— 5 —=2 ire Bere ) \ ro) sin ( et, en posant * SN ES (75) y()—- 2 r(z)to. nous pouvons donc écrire l'égalité (73) sous la forme , T. XXXI. Quelques applications d'une formule sommatoire generale. 41 (76) x (S) at bs) C'est le théorème fondamental établi par RIEMANN. La théorie générale des fonctions entières, créée par M. HapAMARD, permet de conclure de la formule asymptotique (74) que la fonction & (s) admet une infinité de ZÉTOS A, 03,:-:-, distincts des zéros —2, —4,.-., dont l'existence est révélée par l'expression (72). Or on sait, d’après l'expression qu'en a donnée EULER sous forme d'un produit infini, que la fonction © (s) ne s'annule pour aucune valeur s dont la partie réelle est supérieure à l'unité. Il en est donc de méme de la fonction x (9, et par suite on peut conclure de l'égalité (76) que les zéros a sont tous situés à lintérieur ou sur la frontiere de la bande comprise entre l'axe imaginaire et la parallèle à cet axe passant par le point s— 1. L'égalité (76) nous montre, d'autre part, que la fonction x (s) prend des valeurs réelles sur la droite D parallèle à l'axe imaginaire et passant par le point s= 5 Si les zéros a n'étaient pas situés sur D, ils seraient, donc deux à deux symetriques par rapport à cette droite. Or la fonction C (s), d’après les propriétés qu'on en connait, ne présente aucune espèce de symétrie par rapport à la droite en question. Il est done plus que probable que les zéros « sont tous situés sur la droite D, bien qu'on n'ait pas encore réussi à le démontrer rigoureusement. 21. Appliquons encore à la fonction &(s) la formule (I)" du n° 4; elle nous donne 7 fe 1 1 id nis C()—1 Ri Tum y ro rs zi | exe f er in "sess d) di À n2 NN S arc tg á ED D égalité valable pour toute valeur de s. En développant la derniere intégrale suivant les puissances négatives de n, à l'aide de l'équation (32), on est eonduit à la formule suivante: A TR 1 1 TR ME ot À (77) WERE ay 9 n° FEE zm Di men B,s(s+1) (6-3) pui Bs@+l)---C+2k-9) 1 a ee N Den rer Vae 16 le reste À, étant assujetti à l'inégalité (34). N:o 3. 6 42 ERNST LINDELÖF. Cette même formule s’obtient encore de l'égalité (46), en remplaçant m par n, n—l et en ajoutant aux deux membres la somme Y f(v), et par cette. voie on trouve 1 pour le reste R, l'expression exacte que voici: je ONIS asas enia 2 ( +2%+ i (a == 2..-(2k-EF9) (78) air ai de La formule (77) est intéressante sous plusieurs rapports. Elle nous donne d'abord, comme premiere approximation, l—s Li 1 n t9). lim hi^ en ZN «| (n —1) "m ^ s—1Í égalité qui s'applique dés que la partie réelle de s est supérieure à — 1. Puis, en égalant. s à un entier négatif, on en tire les expressions des polynömes de Brn- NOULLI. En différentiant et faisant s— 0, on obtient la formule de STIRLING pour 1 s -Q» puis en faisant tendre s vers l'unité, on en conclut le développement connu de la constante log(1-2---»). Enfin, en retranchant des deux membres le terme eulérienne. Mais l'importance de la formule (77) consiste surtout en ceci, qu'elle fournit le seul moyen vraiment pratique pour le calcul numérique des valeurs de la fonction £(s). Pour mieux nous en rendre compte, nous allons chercher une limite supérieure du module du reste R,. Pour les valeurs réelles de s, on conclut immédiatement de l'inégalité (34) " | hi, < T -1|* en posant pour abréger y I, Gs il s+2v—2) 1 TC) (s+l):--(s +2 i : 2v TE Bl) „rar 1 Comme P,,,.(r) a le signe de (— 1)""", on voit d'ailleurs que À, aura le même signe- que gg si. s» (2 E-E 1). Donnons maintenant à la variable s une valeur complexe !): —=2+iy. L'intégrale qui figure dans l'expression (78) s'écrira ') ll va sans dire qu'on calculera dans ce cas les termes 7, ev formant le produit des modules et la somme des arguments des divers facteurs qu'ils contiennent. T. XXXI Quelques applications d'une formule sommatoire générale. 43 uf n. ev N T ICT [cos (y log v) — i sin (y log +)| c n et le module de cette quantité est inférieur à o0 Pica le) |, J rer 47 I n limite qui sera d'ailleurs d'autant plus grossière que la valeur numérique de y est plus grande. D'après n° 6 on a vl E b ii Porra (TÄT = cs) dt= k+l; 2 quel que soit l'entier », et en appliquant à l'intégrale précédente le premier théo- reme de la moyenne, on obtient donc [72] FZPIPLO) cm Do 1 | A = +2k 12 DS 1 py: + open cies n T Lu dU me 9 E >, - : > 1 les nombres +,, 7,,--- étant respectivement compris dans les intervalles (». n + 3 1 [nc S. nd ENG Il est facile de voir que la somme de la série entre crochets est sensiblement a : : dt : NE 5 egale a 2 ji PEFSERBC En toute rigueur, on peut conclure qu'elle est inférieure à n l'expression * dt 1 2 1 1 2 | DUO? zl qt 337 gericht = 2%+1 + 2n ) En somme, nous trouvons donc, lorsque s— x--25, pour le module du reste R, la limite supérieure suivante: 1 TN 2 It. AN ATE x | (79) Perte. Le On obtiendra souvent une limite plus approchée en se servant de l'inégalité évidente (79) RATES | | Pr edo nr ee zen où lon choisira convenablement l’entier v, et où l’on remplacera le dernier terme par la limite supérieure qu'en fournit l'inégalité (79). N:o 3. 44 ERNST LINDELÖF. 22. On conçoit dès lors que la formule (77) fournit un moyen très commode pour le calcul des zéros de la fonction &(s) situés sur la droite D. Comme ces zéros sont deux à deux symétriques par rapport à l’axe réel, il suffira de chercher ceux dont les ordonnées sont positives. | Voici l’idée très simple qui nous a guidé. D’après ce que nous avons dit plus haut, la fonction x (s), définie par l'expression (75), prend des valeurs réelles sur la droite D. Il s'ensuit que, pour un point quelconque s de cette droite, le reste suivant le module 2 «x de la quantité Ss (80) 2=argr ? + arg r(s ) + arg € (s) est égal à 0 ou à =, suivant que x(s) est positif ou négatif. Comme x (s) ne change évidemment de signe qu'en s'annulant, et comme cette fonetion, d'autre part, pré- sente sur la droite en question précisément les mêmes zéros que &(s), on voit des lors que, pour séparer les zéros de la fonction E(s) compris sur un segment donné de la droite D, on n'aura qu'à ealeuler, avec une erreur moindre que 3, la valeur de la quantité 2 pour une suite de points suffisamment rapprochés de ce segment. Notre raisonnement suppose que les zéros qu'on cherche sont tous simples, ce qu'on peut présumer, et ce que le calcul permettra de vérifier a posteriori. L'évaluation de la quantité 2 ne présente aucune difficulté. En posant 1 ; : s— 5 +iy (y réel), on aura d'abord 2 4 Y arg s. 2-6 o log. Pour le calcul du second terme de (80), on fera usage du développement connu de log TF (2), en se bornant aux termes B qui donnent une approximation plus que suffisante. Il s'ensuit 3 1 . 1 | arg (5) = [4 og (1 + 4 y?) — 5 — log 2) — L’erreur commise est, d’après STIELTIES '), numériquement inférieure à 1) Sur le développement de log Il (a) (Journal de Mathématiques pures et appliquées, 4° série T. V, 1889). T. XXXI. Quelques applications d'une formule sommatoire générale. 45 85, 780.039 2 3 2 IS („+ - y | On peut même démontrer qu’elle est inférieure à 1 5 (232 IN D, 0.043 B | = DE 3° (i 1 ; ja [2] s On calculera enfin, à l'aide de la formule (77), la valeur de la fonction mA 5 1 : (tiv) = £0) in); largument de cette quantité donnera le dernier terme de la somme (80), et les inégalités du numéro précédent permettront d'évaluer une limite supérieure de l'erreur commise. Pour illustrer la méthode que nous venons d’esquisser, nous publierons ici les résultats numériques fournis par un calcul que nous avions entrepris au commence- ment de l’année, mais auquel, occupé d’autres recherches, nous n’avons pu con- sacrer en somme que quelques jours. Dans le tableau qui suit, y,$ (y), 7 (y) ont la méme signification que ci-dessus, et e désigne le reste suivant le module 2: (converti en degrés) de la valeur approchée qu'a fournie notre calcul pour la quantité 2. y £o | 20 | e y 5 (y) 7 (y) o ——————————————————————————————————? | | | | 0744 | 1809 1° | 32, | 0.86 | 0.20 | 1809. 12 | 1.016 | à 18 | 0444 | —0.656 | 180° 3' | 34 0.52 | . 1.62 09.2 14 0.021 | —0.104 | 179^ 19' | 36 MENT EURE 1425 | —0.012 | 0.092 | oca7 | 38 0.47 056 | 1770.4 15 0.148 0.706 | —09 1'| 40 0:88 t sa IP OT 18 2381 | —0187 | 09 2'| 42 1.02 042 | 29, 20 0497 | —1.002 | -09 T | 44 | —0.05 1.37 | 182°. 22 0.718 | 0.065 | 1799 53' | 46 829 | -146 | 1799. 24 0.958 | —0.585 | 1809 0'| 47 024 | —195 | 1779. 26 0.504 | 134 |—09 2 | 48 0.07 0.05 | (—59.9) 28 2.713 | —0.679 | oc »' | 49 IEEE | SEC 30 |—o124 | =0598 |-0° #| 50 | —o16 | 042 | 1860, | 46 ERNST LINDELÖF. Pour le calcul de &(y) et de 7 (y), nous nous sommes servi de la formule (77), en faisant n=10, £— 1, et en négligeant le reste. Il s'ensuit, d’après (79), pour les valeurs numériques des erreurs commises, une limite supérieure d'environ 0.8, lorsque y<50. Mais l'inégalité (79)', en y faisant k=1,v=5, permet de réduire ce chiffre à 0.18. Lorsque y<15, on conclut de (79) pour les erreurs en question une limite supérieure plus petite que 0.01. Quelque peu approchées que soient ces limites, elles suffisent cependant pour prouver, comme on s'en apercoit au premier coup d'oeil, que la valeur exacte de la quantité désignée par e, pour l'un quelconque des arguments y indiqués dans le tableau, est bien égale à celle des quantités 0° et 180? qui s'écarte le moins de la valeur calculée de c. Il y a toutefois exception pour y — 48, les valeurs corres- pondantes de & et de 7 étant numériquement inférieures à l'erreur à craindre. Des chiffres qui précèdent, nous pouvons donc tirer ce résultat !) que le segment de la droite D qui correspond à l'intervalle 19 ——50 de l'ordonnée y ?), renferme certainement dix zeros de la fonction I (s), les ordonnées de ces zéros étant respec- tivement comprises entre les limites 144-1445; 90-——99,. 94-196, 180—899, 32 E34, 065981091929 49:0 uo P 7 Zeig ige 50. Il semble probable que ce soient là tous les zéros situés sur le segment en ques- tion, bien que le résultat de notre caleul ne nous permette pas de l'affirmer. Les zéros une fois séparés, on pourra les caleuler avec telle approximation qu'on désire, en prenant dans la formule (77) l'entier n suffisamment grand, et en choisissant convenablement l'entier £?). ') Nous avions aussitôt communiqué ce résultat à quelques mathématiciens, entre autres à M. MrrTAG-LEFFLER, dans une lettre datée du 22 janvier 1902. ?) On sait que M. v. MANGOLDT a démontré qu'il n'existe pas de zéros d'ordonnée infe- rieure à 12. 5) Au moment où nous allions reprendre notre caleul pour en préciser les résultats, nous avons eu connaissance d'un travail de M. J.-P. GRAM, intitulé: Note sur les zeros de la fonction %(s) de RIEMANX (travail présenté à l'Académie des Sciences de Copenhague le 7 février 1902). L'auteur y communique les valeurs à 6 décimales exactes qu'il a trouvées, en se servant égale- ment de la formule (77), pour les ordonnées des dix zéros de £(s) dont nous avons démontré ci- dessus lexistence, et donne en outre les ordonnées des cinq zéros suivants avec 1 décimale. T. XXXI. MT ACTA SOCIETATIS SCIENTIARUM FENNICÆ. TOM. XXXI. X 4. SUR LES POLYGONES AU PLUS PETIT PÉRIMÈTRE CIRCONSCRITS À UNE ELLIPSE DONNÉE L. LINDELÖF. Sur les polygones au plus petit périmètre circonserits à une ellipse donnée. Le probleme que nous abordons dans cette note, a dü tenter la curiosite de plus d'un géomètre; mais malgré sa nature élémentaire, il ne semble pas avoir obtenu jusqu'ici une solution satisfaisante. Cependant une étude approfondie de la question offre des points de vue assez intéressants et conduit à des résultats qui méritent d'étre signalés. Nons commencons par établir quelques propositions générales concernant les polygones eirconscrits à une ellipse. Soit ABC---N — H un tel polygone. Par les points de contact les » cótés du polygone sont divisés en 2» segments, que nous désignons en ordre par &, «s, Pi, Bs, Yi, Yo, c Yi, Ya, EM sorte que e, et a sont les deux segments qui comprennent l'angle A, B, et ß, ceux qui comprennent l'angle B, et ainsi de suite. On peut considérer l'ellipse E et le polygone ABC: -- comme des projections orthogonales d'un cercle K et d'un polygone A'B'C'--- N = II qui lui est circonserit. Dans ce dernier polygone les 2n segments dans lesquels les cótés sont partagés par leurs points de contact avec le cercle, sont égaux deux à deux; nous désignerons par e chacun de ceux qui entourent l'angle A’, par f ceux qui entourent l'angle B' etc. En observant maintenant que les segments «, 8 du côté A'B' sont proportionnels à leurs projections «3, fi, on trouve «5 : B — «: B. On aura de méme BH: — B: y, Y2:0 — y :0,--- et en faisant le produit de tous ces rapports, on obtient (1) BMC EID T Gif" Ainsi, dans un polygone quelconque circonserit à une ellipse, le produit des seg- ments d'ordre pair est égal à celui des segments d'ordre impair. Soient P,, P,, P,--- les points où l'ellipse est touchée par les côtés succes- sifs AB, BC, CD du polygone I, et @,, 05, 03,::: les rayons vecteurs de l'ellipse 4 L. LINDELÖF. qui sont respectivement parallèles à ces côtés, ou, ce qui revient au même, les demi- diamètres conjugués de ceux qui passent par les points P,, P3, P,,--- Ces rayons vecteurs ne sont autre chose que les projections des rayons du cercle K qui sont respectivement parallèles aux côtés A'B', B'C', C'I/,--- du polygone II" circonscrit au cercle. En désignant par 4,, 4», 4,,--- les angles que ces derniers côtés font avec leurs projections sur le plan de l'ellipse, on aura donc Oy. QT C PS n ET (2) Cu A I COS AR EL COSTAS , chacune de ces fractions étant égale au rayon du cercle ou à la moitié du grand axe de l'ellipse. Done les cosinus des angles que les côtés successifs du polygone ABC ---, cir- conserit au cercle, font avec leurs projections respectives, sont proportionnels aux rayons vecteurs Q1, 09, 05,--- de l'ellipse parallèles à ces projections. Pour en venir à notre probléme, nous supposons d'abord qu'ayant fixé ar- bitrairement les positions de tous les autres côtés du polygone ABC:-- (fig. 1.), excepté d'un seul BC, on veuille dé- terminer celui-ci de maniere que le périmètre soit un minimum. Or, en faisant varier BC = f, + 71, les seg- ments adjacents P,B = f, et P,C — y; varient en méme temps, et il s'agit de trouver la position de BC qui rende minimum la somme f, + f; + Y1+y2=s. Pour cela nous considé- rons deux positions de la tangente BC, faisant entre elles un angle infiniment petit 26, et nous calculons la différen- tielle correspondante de s. Elle devient gh mE (s. cot À — y, cot 5) do, le signe supérieur ou inférieur ayant lieu suivant que le segment P,B (= fi), par suite du mouvement supposé du côté BC, augmente ou diminue. Egalée à zéro, elle donne la condition du minimum TI XIX. Polygones au plus petit périmètre eirconserits à une ellipse. 5 Le premier membre de cette équation signifie évidemment le rayon d'un cercle inscrit dans l'angle supplémentaire de B et passant par P,. De méme, y, cot 9 est lerayon d'un cercle inserit dans l'angle supplémentaire de C et passant également par P,. L'équation précédente exprime done que ces deux cercles se confondent, c'est à dire que le cercle ex-inserit à la portion considérée P,BCP, du polygone doit toucher le côté BC à son point de contact avec l'ellipse. Il est facile de constater géométriquement que, si cela a lieu, la somme s— P,B+BC+ CP, est un vrai minimum. En effet, si Q et R sont les points où le cercle touche les côtés adjacents à BC, cette somme équivaut à P,Q + PR. Soit B’C’ une autre tangente à l'ellipse, différente de BC; elle coupera nécessaire- ment le cercle. De ses deux extrémités B’ et C' lune sera intérieure et l'autre extérieure à la droite BC par rapport à l'ellipse. Soit ©’ le point intérieur, et me- nons de ©’ une tangente C'B" au cercle. Son intersection B” avec la droite P,Q tombera entre B et D'. Il en résulte que la somme s' = P,B' + D'C' 4- C'P, est plus grande que P,B"+ B"C' + C'P,. Mais cette dernière somme équivaut à PROPRES donc SE SC NE En faisant varier successivement chacun des autres côtés du polygone, on trouve des conditions analogues. Nous pouvons donc énoncer le théorème suivant: Théorème I. Pour qu'un polygone de m côtés, eirconserit à une ellipse don- née, ait le plus petit périmètre, il faut et il suffit que chacun des cercles ex-inserits, déterminés par trois côtés consécutifs du polygone, touche le côté à l'extérieur duquel il se trouve, au point de contact de celui-ci avec l'ellipse. Exprimées analytiquement, les conditions du minimum se résument par le système suivant de relations: A B a Cot — = f, cot — 2 DE B C (3) Pa cot 3 = COL 9? N Va COL me a, COÙ 9 Mais il importe d'observer que ces relations ne sont pas toutes indépendantes. En effet, si on les multiplie membre par membre, elles conduisent à l'équation & Ba yo*** = MB", N:o 4. 6 L. LINDELÖF. qui, d'aprés la formule (1), est une identité. Par conséquent chacune des relations (3) peut se déduire des autres, de sorte qu'elles ne constituent, en réalité, que n— 1 conditions distinctes !). Cela donne à penser que le probléme pourrait étre en quelque sorte indéter- mine et qu'il y aurait une infinité de polygones satisfaisant aux conditions du minimum énoncées plus haut. On peut démontrer, en effet, qu'étant donné le point de contact d'un des côtés du polygone IT, p. ex. celui de AB, il est toujours possible de choisir les autres de maniere que toutes ces conditions solent remplies. A cet effet nous allons examiner de plus prés les rapports qui existent entre les cercles ex-inserits consécutifs. Supposons donc qu'on ait construit successivement une suite de cercles Ci, Co, C3,---- de la manière suivante. Le cercle C,, dont le rayon est arbitraire, est tangent à l'ellipse au point fixe P,. Celui-ci étant donné, on mène la droite BC de manière qu'elle soit tangente à la fois au cercle C, et et à l'ellipse. Puis on construit un cercle C tangent à cette droite au point P, où elle touche l'ellipse, et au prolongement du côté AB. Ayant mené une seconde tangente CD commune au cercle C, et à l'elipse, qu'elle touche en un certain point 7^4, on construit également le cercle C, tangent à cette droite au point P, et en méme temps au prolonge- ment du cóté BC, et ainsi de suite. On ob- tient ainsi une ligne polygonale ABC-- avec une série de cercles ex-inscrits, qui sont tous déterminés de grandeur et de position, aussitót qu'on aura fixé le premier d'entre eux. Cela posé, il s'agit de savoir comment varient les cercles C5, C;,--- et comment se déplacent leurs points de contact P5, P,,--- sur l’ellipse, lorsqu'on fait varier le rayon du cercle C, son point.de contact P, avec l'ellipse restant fixe. Or, on voit immédiatement que, si le rayon du cercle C, croît de zéro à l'in- fini, le point de contact P4 du cercle voisin C; se mouvra continuellement le long 1) Nous signalons, en passant, la formule suivante, à laquelle les angles des deux polygones II et II' doivent satisfaire dans le cas du minimum: 19 1g x = ig ig en ge Elle se déduit facilement du système (3). T, XXXI. Polygones au plus petit périmètre circonserits à une ellipse. í de l'ellipse à partir du point P, jusqu'au point diamétralement opposé. On prouve aussi facilement que le rayon du cercle C, croitra en méme temps continuellement et sans limite. En désignant, pour un moment, par q la perpendiculaire abaissée B du point P, sur la droite AB, l'expression B»cot 5 de ce rayon peut, en effet, se mettre sous la forme 1 — cos I En B. et comme le numerateur de cette fraction, entre les limites dont il sagit, croît continuellement, tandis que le dénominateur décroît de 2 à 0, on voit bien que la fraction elle même croît constamment de 0 å o. Réciproquement on peut dire que, si P, se rapproche de P,, les cercles C, et C, diminuent simultanément. Et l'on en conclut généralement que si deux points de contact voisins quelconques P, et P, 4.1 se rapprochent l'un de l'autre, soit que l'un d'eux est seul mobile, soit qu'ils se meuvent tous les deux en sens opposé, les cereles ex-inscrits correspondants C, et C»+1 diminueront en méme temps. Cette re- marque nous aidera à achever notre discussion. Désignons maintenant par 7,, rs, r4,--* les rayons des cercles €,, Ca, C;,-- Il résulte de la similitude des constructions successives, effectuées dans la fig. 2, qu'on à TIER PETS Tic ira 01 IEEE y wu ; En y substituant les valeurs By — Beosà,, yi — y7cos 2, Ba = BcosÀA,. ya = y c0S43,--- et se rappelant que les cosinus des angles À, 2, 45--- sont proportionnels aux rayons vecteurs désignés plus haut par @, 05, 03," --, on en tire les ‘relations simples 7 pA 010105 05 Ainsi les rayons des cercles Ci, C5, C,,--- sont entre eux dans le méme rapport que les rayons vecteurs de l’ellipse parallèles aux côtés respectifs du polygone. Ces rapports changent, en général, avec le déplacement des points de contact, mais ils restent toujours finis, d'oü nous tirons cette premiere conséquence que, si r, va- rie de 0 à c», tous les autres rayons ro, r3,--- le font simultanément. Pendant cette variation les points JP, P,---, qui coincidaient d'abord tous avec le point fixe P,, se dispersent, en s'éloignant de lui d'un mouvement inégal. Lorsque r, devient infini, le point P, aura fait, comme nous l'avons déjà indiqué, un demi-tour N:o 4. 8 L. LINDELÖF. de l'ellipse, le point P, en aura fait deux (= un tour entier) le point P, trois, et ainsi de suite. Ce mouvement est continu, mais jusqu'ici nous ne savons pas s'il est toujours dirigé dans le méme sens, ou s'il peut y avoir, pour quelque point de contact, un mouvement tantôt progressif, tantôt rétrograde. Quoiqu’il en soit, nous voyons déjà qu'il arrivera sûrement, pour certaine valeur de r,, que le n + 1i?me point de contact, ayant fait un tour entier de l'ellipse, coïncide avec le point P. On aura alors réalisé un polygone de n cótés qui satisfait aux conditions du mi- nimum. Il reste à démontrer que, pour une position donnée du poiut P,, ce polygone est unique. Pour cela il suffit de faire voir que le mouvement du point P,+ı est toujours progressif. Or, nous savons déjà qu'il en est ainsi à l'égard du point de contact P,, voisin de P,. Passons au point suivant P,. Si celui-ci pouvait avoir, dans quelque partie de son parcours, un mouvement retrograde, il lui arriverait nécessairement de prendre la méme position pour deux valeurs différentes de r,, soit r,' et r," (r,' «C v"), auxquelles répondraient alors, en vertu des relations (4), deux valeurs de r,, soit v4 et r4", telles que , Ainsi, lorsque le rayon du cercle C, croît de 7,’ à r,", celui de C; croîtrait propor- tionnellement. Mais comme le point de contact P, du cercle adjacent C5, conti- nuant toujours son mouvement progressif, se serait, dans l'intervalle de temps dont il s'agit, rapproché du point P;, dont la position est la méme au commencement et à la fin de cet intervalle, la seconde valeur de r, devrait au contraire, d'après la remarque faite ci-dessus, étre plus petite que la premiere, ce qui prouve l'impossi- bilité de l'hypothèse. Il en résulte qu'en faisant grandir le cercle C,, le mouvement du point P, ne peut être que progressif. Cette démonstration s'applique tour à tour à chacun des points de contact suivants. Ainsi l’accroissement continu du cercle C,, dont le point de contact est supposé fixe, donne lieu à un mouvement progressif continu des points de contact de tous les autres cercles ex-inscrits, quel que soit leur nombre. Cette proposition étant établie, nous sommes, d’après ce qui précède, autorisé à conclure qu’il existe pour chaque position de la base AB un polygone circonserit de n côtés pour lequel le périmètre est un minimum, et qu'il n'y en a qu'un seul. En faisant varier la position de la base, le polygone au périmètre minimum varie en même temps, et comme, pendant cette déformation continue, la différentielle du pé- T. XXXI. Polygones au plus petit périmètre eirconserits à une ellipse. 9 rimetre est constamment nulle, il en résulte que tous les polygones ainsi obtenus ont la méme longueur de périmètre. Ainsi vient d’être établie cette autre propo- sition d’une importance fondamentale : Théorème II. I! existe une infinité de polygones de m côtés eirconserits à une ellipse donnée pour lesquels le périmètre est un minimum, le point de contact d'un des côtés avec Vellipse pouvant être choisi à volonté, et tous ces polygones ont la méme longueur de périmètre. Les théorèmes I et II renferment ensemble la solution complète du probleme que nons nous étions proposé. Comme illustration de cette théorie générale, nous allons l’appliquer à quel- ques cas particuliers. En premier lieu nous nous occuperons du Zriangle au plus petit périmètre circonscrit à une ellipse donnée. Soit ABC un tel triangle. Les trois cercles ex-inscrits devant toucher les cö- tés du triangle dans leurs points de con- tact P,, P,, P, avec l’ellipse, on en dé- duit d'abord les égalités P,4 + AC = PB+BC, BB+BA=DBO+CA, P,A + AB — P,C + CB, lesquelles, com- parées deux à deux, conduisent aux relations C Fig. 3. (5) €, — Ba, A=y, Nı=%, qui, dans le cas actuel, résument les conditions du minimum. Le triangle au plus petit périmètre a donc la propriété caractéristique que les six segments dans les- quels les cotés du triangle sont partagés par leurs points de contact avec l’ellipse, sont égaux deux à deux, à savoir les deux qui s'appuient sur un même côté. Si l’on veut calculer la longueur du périmètre minimum, on peut, en vertu du théorème IT, se borner au cas le plus simple, celui d’un triangle isocèle dont la base est parallèle à l'un des axes de l'ellipse. En admettant que le côté AB est parallèle au grand axe, le triangle A'B'C' eirconscrit au cercle K et dont ABC est la projection, sera aussi isocèle et l'on aura « — B — e, — f,. Posons l'angle C' — 2q, d'où 4’ = B' — 90°— y, et désignons, comme auparavant, par À, Ay, à les angles formés par les cótés de ce second triangle avec leurs projections respec- tives; on trouve dans ce cas particulier N:o 4. 10 L. LINDELÔF. COS 4, = 1, cos À = cos 4, = VI — e? cos g?, e étant l’excentricité de l'ellipse. Les conditions du minimum se réduisent mainte- nant à la seule équation f, = yo ou BACS Ag. Or, en prenant le rayon du cercle K, c. à d. la moitié du grand axe de l’ellipse pour unité de longueur, on à ns JE 90° — p ps UU 2 BzC0u — col à ^ y = cot, = cot 9; par suite l'équation dont il s'agit, deviendra = 900 — 4 FE Coop res coh gg l-Fsing X cosg 2 cos p 1-—sing’ d’où l'on tire | Eee sine 2 V1 — e? cos g Te sn et (6) || y1—2sing 7 (1—sin g) cos 9 ' Quant au périmètre du triangle ABC, que nous désignerons par 9p, il prend la va- leur 2 (a, 8, 4-85) = 2 B (2 + cos 49), d'ou — e€059g9 sing | (2—sing)cos y (7) 2-125928 PE (1—sing? "' L'excentricité e étant donnée, on peut calculer g par l'équ. (6) ce qui exige en général un nombre d'approximations successives, et ensuite p par la formule (7). Mais si l'on veut obtenir une relation directe et générale entre p et e, il faut éliminer q entre ces deux équations, qu'on mettra préalablement sous la forme e? sin q* —2e?sing?* — 2 (1 — e)sing--1—62?—0, (8) (p? + 1) sin $? —3 (p? + 1) sing? + 3 p? sing — p? +4 = 0. L'élimination de sin g conduit à l'équation finale p? — 12 (2 — e?) på — 6 [13 (1 — e?) — 8 et] pt — 8 (10 — 15 e? + 21 et — 8 ef) p? (9) == = 0); T. XXXI. Polygones au plus petit périmètre eirconserits à une ellipse. 11 qui est du quatrième degré en p?. Bien que deduite de la considération d'un cas spécial, elle a lieu pour tous les triangles au périmètre minimum circonscrits à l'éllipse. Pour e — 0 elle se réduit à Bene 27,0, dont la seule solution positive p? = 27 donne 2p=6Y3, ce qui est bien le péri- mètre du triangle équilatéral circonscrit au cercle. Pour l’autre valeur extreme de l'excentricité, e — 1, la même équation se tranforme en p (p? = BE 1) et donne p? — 4 ou 2p=4. En effet, lorsque le petit axe de l'ellipse devient infi- niment petit, le périmètre minimum du triangle circonscrit tend évidemment à de- venir égal au double du grand axe. Le petit tableau suivant donnera une idée de la variation de ce périmètre considéré comme fonction de l’excentricité. Excentricité de Pins bolt Ds I'Gllipse: metre du range circonscrit. 0.0 10.39230 = 67/3 0.1 10.36625 0.2 10.258719 0.3 10.15226 0.4 9.95614 0.5 9.68990 0.6 9.33859 0.7 8.81511 0.8 8.294784 0.9 | 7.31115 | 1.0 | 4.00000 | N:o 4, 12 L. LINDELÔF. Notre théorème général II sur les polygones permet encore de calculer très simplement le périmètre minimum d'un Zetragone cireonscrit à une ellipse donnée. Il suffit pour cela de considérer le cas d'un rectangle circonserit dont les cótés sont paralléles aux axes de l'ellipse. En effet, une telle figure satisfait évidemment aux conditions (3) du minimum. On trouve ainsi immédiatement que le périmètre minimum d'un tétragone circonscrit équivaut à la double somme des deux axes de l'ellipse. Il est facile de vérifier ce résultal p. ex. sur le rhombe eirconserit au périmètre mi- nimum. Fig. 4. Pour. l'hexagone on peut encore signaler un résultat assez remarquable. En choisissant, parmi les hexagones circonscrits à l'ellipse, ce- lui dont deux cótés opposés, AB et DE (fig. 4), sont paralléles au grand axe, et désignant, dans A B | l'hexagone correspondant circonscrit au cercle K, par q langle formé par un des côtés obli- ques, C'D', avec le diamètre vertical du cercle, on trouve sans peine que, dans le cas du minimum, on doit avoir V1—2sin e — 5 (1 — sin y) cos p ? (10) pe __ 1 + sing? CC OSIGP REC 2», étant la longueur du périmètre minimum de l’hexagone circonscrit. La première de ces formules étant identique à l'équ. (6), qui était relative au triangle au péri- mötre minimum dont la base est paralléle au grand axe de l'ellipse, il s'ensuit que les droites déterminées par l'angle g coincident dans le triangle et dans l'hexa- gone, c'est-à-dire que celui-ci s'obtient en découpant chacun des angles du triangle par une tangente à l'ellipse parallèle au côté opposé. Mais on peut en tirer encore une autre conséquence plus importante. Puisque la valeur de « est la méme dans les deux cas, il est permis de l'éliminer entre l'équ. (7) et la seconde des formules (10) et l'on obtiendra ainsi une relation entre ps et p, indépendante de l'excen- tricité. Sans la développer ici, nous ferons seulement observer qu'elle est du troi- sième degré en ps? et du quatrième en p?. Les plus petits périmètres d'un hexa- gone et d'un triangle circonserits à une ellipse quelconque se trouvent donc liés entre eux par une équation algébrique relativement simple. T. XXXI Polygones au plus petit périmètre circonserits à une ellipse. 13 On pourrait d'ailleurs éliminer q entre les deux formules (10) et obtenir par là, pour le calcul du périmètre minimum de l'hexagone circonserit, une équation du quatrième degré en pel, où &? entrerait également jusqu'au quatrième degré, Nons croyons inutile de pousser plus loin les applications de notre théorie. Pour les pentagones ainsi que pour les polygones de plus de six cótés les calculs deviendraient de plus en plus compliqués et offriraient moins d'intérét. N N Ue ET N "ata LAT E D up onm b COM PREDA TRES m ei he ET mida imu Tet 0110 ; RT i r . , dps a j ^ | | nv pp "oli ter Then ett pct Lope UT ED eM neos "TETTE DIM LS LUCERO UT 5 rad Ton Hbi uo unb cnm D IRRE "OY m C HA AE IHE DUR ? 1 | T HP ; | 2i y wb, eod uno noe URSUS fet psa Mey FEN non D EPIO AA Sal Fan Anl 1 RL Lis I IP UOS, AIR N, (yov IDEE DEE NUT B a - i ti dite Qu EUR ll p APS TEE CONTI JH TP i EPI DUC ACTA SOCIETATIS SCIENTIARUM FENNICH. TOM. XXXI. X 5. DIE PSALTERILLUSTRATION im MITTELALTER. DIE BYZANTINISCHE PSALTERILLUSTRATION. DER UTRECHT-PSALTER. J. J. TIKKANEN. — (Ör EU art C MO HATTAR LERNT LO NINE / ud mu by AQ VERSET nm: vo] TARGA 129 MOMARTZ ki SA TJAG OH OSMETHASYTERE | codıa ARTE IT POPHTA | : PP — Fo À Au. Fig. 1. König David zwischen der Weisheit und der Weissagung !). (Öffentl. Bibl. in St. Petersburg, Nr. 969, XII. Jahrh.) Bekanntlich gewannen die Schriften des alten Bundes vom ersten Anfang an die grösste Bedeutung für die Kirche. Den Aposteln und Judenchristen lag es am Herzen, die Erfülung der messianischen Verheissungen und Pro- phezeiungen durch Jesus von Nazareth zu erweisen. Den Heidenchristen zeigte das alte Testament das erbauliche Schauspiel des Waltens des allmäch- tigen Gottes mit dem auserwählten Volke, dessen Rechte nunmehr auf sie übertragen waren. Beide sahen dort vor Allem die Vorbereitung des Reiches Gottes oder vielmehr eine mystische Vorbildung des göttlichen Erlösungswer- kes. Hatte doch schon Paulus selbst (Col. II, 17) den alten Bund als 6xi& tor utAAórror, als Schatten des Zukünftigen, des neuen Testaments, bezeichnet. Der fromme Eifer strengte den Scharfsinn an, um, nach dem Vorgange Christi und seiner Apostel, in den Hauptpersonen und Hauptereignissen der jüdischen Geschichte solche vorbildliche Typen zu entdecken. So wurden z. B. die Opfer Abels, Abrahams und Melchisedeks als Vorbilder der Selbstopferung des Erlösers betrachtet. Das typologische Verhältniss Melchisedeks zu Christus 1) David in Purpurmantel auf hellgrünem Unterkleid; Sophia in blauem Mantel auf zinnober- rothem Unterkleid; Prophetia in zinnoberrothem Mantel auf hellgrünem Unterkleid; der Hintergrund hellrosa. Zu vergl. Paris. Nr. 139 (Kondakoff: Hist. de l'art byz., II, 35). 9 J. J. TIKKANEN. war ja schon durch die apostolische Autorität (Hebr. V u. VII) festgestellt. Wie Isaak einst das Holz zu seiner eigenen Opferung getragen, so trug auch Christus das Holz des Kreuzes, an welchem er geopfert werden sollte '). Die Geschichte Josephs, und besonders sein Verkauf durch die Brüder für dreissig Silberlinge, spiegelt vorbildlich die Heilsthaten ab. Wie Moses ausgesandt war, um die Israeliten aus der egyptischen Sklaverei zu befreien, so wurde Christus gesandt, um die Menschheit aus der Sklaverei des Teufels, welchen Pharao versinnbildlichte, zu erlösen. Wie die Israeliten durch das Blut des Pascha- lammes von dem die Egypter treffenden Tode errettet wurden, so werden die Gläubigen durch das Blut des Lammes Gottes vor dem ewigen Tode bewahrt °). Die Befreiung der Juden wurde durch das Bad im rothem Meere und in der Wolke bewirkt (I. Cor. X, 2), die Befreiung der Menschheit durch das Bad der Taufe?). Der Felsen, aus welchem Moses das Wasser schlug, war das Vorbild Christi, aus welchem das Wasser der heilbringenden Lehre fliesst (I. Cor. X, 4). Wie die Israeliten durch das himmlische Manna genährt wur- den, so füttert Christus seine Schafe mit dem mystischem Brode der Eucha- ristie. Und wie die eherne Schlange in der Wüste, so wurde auch des Men- schen Sohn erhöhet zur Errettung der Menschheit (Joh. III, 14 u. 15). Wie das alte Gesetz durch die Fluthen des Jordan getragen wurde, so stieg das neue Gesetz bei der Taufe in dieselben nieder. Die Gottesgebärerin aber, welche das neue Gesetz in sich trug, wurde mit der Bundeslade verglichen, und die himmlische Leiter im Traume Jakobs (Gen. XXVIII), der brennende Busch auf Horeb (Exod. III, 2), das Schafsfell Gideons (Richt. VI, 37), die von Ezechiel geschaute geschlossene Pforte (XLIV, 2) wurden zu Vorbildern ihrer jungfräulichen Empfängniss, u. s. w. Vielleicht noch in weiterem Umfange als in der eigentlichen Schriftausle- gung tritt diese mystisch-typologische Speculation in den praktischen Religions- äusserungen, in der kirchlichen Diehtung und Kunst, in den Predigten und dem Gottesdienste an den Tag. Was die Kunst betrifft, so wird das Folgende für diese Behauptung vollauf Zeugniss ablegen. Hier will ich nur daran erin- nern, dass die alttestamentlichen Lesestücke in der morgenländischen Kirche den gemeinsamen Namen „Gleichnisse* («gowíc) tragen, weil sie die neu- testamentliche Lehre gleichnissweise darstellen. So ist z. B. bei der Feier der Kreuzeserhöhung (14. Sept.) von dem Baume, womit Moses das bittere Was- ser süss machte (Exod. XV, 23 fg.), an dem Verkündigungsfest der Jungfrau !) Vergl. Tertullianus: Adv. Judaeos. ?) Durandus: Rationale divinorum officiorum (vollendet 1286), Prooemium. 3) Vergl. Tertullianus: De Baptismo, 9. Die Psalterillustration im Mittelalter. 3 (25. März) von der Himmelsleiter, vom brennenden Busch und vom geschlosse- nen Thor, am Montage der Leidenswoche von Joseph '), am grossen Sabbat von dem Paschalamm und von Jonas im Bauche des Wallfisches ?) die Rede. Unter allen Schriften des alten Bundes stand aber der Psalter von jeher im höchsten Ansehen. In der religiös begeisterten Zeit des jungen Christen- thums musste dieser Ausfluss eines unerschütterlichen Glaubens, einer bedin- gungslosen Gottergebenheit, einer grundfesten Zuversicht, — diese begeisterte Schilderung der göttlichen Macht und der menschlichen Nichtigkeit einen tief ergreifenden Eindruck machen. „Wo soll ich hingehen vor deinem Geist? Und wo soll ich hinfliehen vor deinem Angesicht? Führe ich gen Himmel, so bist du da. Bettete ich mir in die Hölle, siehe, so bist du auch da. Nähme ich Flügel der Morgenröthe und bliebe am äussersten Meer, so würde mich doch deine Hand daselbst führen und deine Rechte mich halten“. „Was ist der Mensch, dass du seiner gedenkst, und des Menschen Kind, dass du ihn besuchst?* „Er ist wie ein Gras, sein Tag wie eine Blume auf dem Felde. Der Wind geht vorüber, und er ist nicht mehr, und man kennt nicht mehr seine Stätte“. Alle Empfindungen einer in Gott versunkenen Seele, die Zer- knirschung, das ruhige Vertrauen, das freudige Jauchzen, die Demuth, die Innigkeit des Betens, das angstvolle Aufschreien in Furcht und Noth, das reuige Hinfliehen zum Erbarmen Gottes, die Dankbarkeit wegen erfolgter Ret- tung und erwiesener Gnade — finden in diesen hebräischen Liedern ihren rein- sten Wiederhall. Selbst die erschütternden Verwünschungen, die David gegen seine persönlichen oder politischen Feinde ausstiess, nahmen den Charakter des gerechten Hasses wider die verstockten Feinde Gottes an, zumal sie schon von den Aposteln (Act. I, 20) auf Judas bezogen wurden. Sogar die Dunkelheit so mancher Stelle wirkte mit, um den erregten Sinn in verstärkte Bewegung zu setzen. Dazu kamen noch die Würde des Verfassers als Stammvater Christi nach dem Fleische, die messianischen Weissagungen, welche die Psal- men enthalten, oder welche man ganz unbefangen in sie hineinlas, und schliess- lich noch ihre praktische Bedeutung als Erbauungsbuch und ihre Verwendung als geistliche Lieder im täglichen Leben und bei dem kirchlichen Gottesdienste. „Nie hat die Kirche“, sagt Delitzsch”), „in die Psalmen, die sie bei Tag und Nacht zu singen nicht müde ward, sich so wonnevoll eingelebt, nie sie sieg- reicher bis in den Märtyrertod hinein gebraucht als damals“. Es kann darum nicht Wunder nehmen, dass diesem Buche von Seiten 1) Muralt: Briefe üb. d. Gottesdienst der morgenländischen Kirche, S. 104. 2) Ebenda, S. 129. 3) Bibl. Commentar üb. die Psalmen. 4. Aufl., S. 44. 4 J. J. TIKKANEN. der christlichen Schriftsteller eine entsprechende Würdigung zu Theil wurde. Ambrosius!) nennt die Psalmen das Lob Gottes, die Stimme der Kirche, das klangvolle Bekenntniss des Glaubens, die volle Gottergebenheit, den Wieder- hall der Freudigkeit. Sie mildern den Zorn und die Trauer, sie sind unser Schild in der Furcht, die Feste der Heiligkeit, das Bild der Ruhe, die Bewäh- rung des Friedens und der Eintracht. „Diei ortus psalmum resultat, psalmum resonat occasus". Athanasios *) vergleicht den Psalter mit dem Paradiese, dem Lustgarten, welcher alle Fürchte enthält. Noch begeisterter preist Basilios der Grosse?) die Kraft der Psalmen. Sie dämpfen die unzüchtigen Begierden, stil- len die stürmisch auflodernden Gedanken, stellen die Ruhe wieder her und brei- ten den Frieden über die Seele. Sie versöhnen Feinde, sie knüpfen die Bande der Freundschaft. Sie vertreiben Teufel und rufen den Schutz der Engel an. Sie geben uns Waffen gegen die nächtliche Furcht und schenken uns Erho- lung nach der täglichen Arbeit. Die Psalmen sind die Schutzwehr der Kind- heit, das Kleinod der Jugend, der Trost des Alters. Sie erheitern die Fest- tage, mildern die Sorgen, pressen Thränen aus dem verstockten Herzen. Sie lehren uns die unsträfliche Gerechtigkeit, die Würde der Selbstbeherrschung, die vollendete Weisheit, die rechte Art der Reue, das Maass der Geduld. Hier ist die vollkommene Theologie, hier die Weissagung der Fleischwerdung Christi, die Drohung des Gerichts, die Hoffnung der Auferstehung, die Erschliessung der Mysterien. Die Psalmen sind das Werk der Engel, eine himmlische Un- terhaltung, der Weihrauch des Geistes. Sie versammeln die Menschheit zu der Symphonie eines einzigen, gewaltigen Chors. In solchem Lichte betrachtet, wurden die Psalmen unmittelbar in die christliche Anschauungsweise versetzt. Nicht nur dass man den Verfasser als einen prüformativen Typus Christi und seiner Kirche betrachtete ^), dass man — ohne sich immer darüber Rechenschaft zu geben — die Worte Davids über sich selbst auf Christus bezog, man schob den Psalmen durchgehend christliche und kirchliche Gedanken unter. Athanasios zufolge enthält fast jeder Psalm eine Weissagung von der Ankunft des Heilands. Albertus Magnus drückt die christliche Auffassung von dem Psalter kurz so aus: „constat, quod totus liber iste de Christo est“, und Honorius Augustodunensis sagt: „ommes (sc. 1) Enarrationes in Psalmos. ?) Vorrede zu den Psalmen. 3) Homilie auf den 1. Ps. *) Augustinus sagt in seiner Enarratio in ps. LIX: David rex unus homo fuit, sed non unum fi- guravit: quando scilicet figuravit Ecclesiam ex multis constantem, distentam usque ad fines terrae. quando autem unum hominem figuravit, illum figuravit qui est mediator Dei et hominum, homo Chri- stus Jesus. E Die Psalterillustration im Mittelalter. b psalmi) de Christo intelliguntur*. Die Dunkelheit so vieler Psalmstellen konnte nur die Kühnheit der Auslegung fördern. So wurde z. B. die oft vorkom- mende, schwerbegreifliche Ueberschrift: &ig to rélog — in finem — „zum Ende”, als Bezeichnung des profetischen Sinnes der betreffenden Psalmen betrachtet, „quod sit psalmus ad Christum pertinens, qui est finis legis et prophetarum '), und die Ueberschrift: drig r9 0y6ong — pro octava — „für die Achte“, auf den Tag des jüngsten Gerichts bezogen, welcher nach den sechs Arbeitstagen dieses Lebens und dem siebenten Ruhetage der Seelen kommen wird”). — Die Beziehungen der Psalmen auf Christus wurden jedoch nicht immer in eigent- lichem und strengem Sinne prophetisch oder vorbildlich aufgefasst. Besonders bei dem mannigfachen, liturgischen Gebrauch der Psalmen, wovon wir unten eingehender zu handeln haben, werden die Worte derselben oft nur accommo- dationsweise von dem Erlóser, den Aposteln, den Heiligen u. s. w. benützt oder ihnen so zu sagen in den Mund gelegt, weil sie auf die Gegenstände der kirchlichen Feier zu passen schienen. Bei dieser ausserordentlichen Schätzung und Beliebtheit der Psalmen könnte man schon von der altchristlichen Kunst eine reichliche Verwerthung derselben erwarten, besonders wenn man weiss, welche hervorragende Bedeutung die er- sten Bücher des alten Testaments sehr früh für die künstlerische Darstellung gewannen ”). Dies ist indessen so wenig der Fall, dass nur sehr vereinzelte Bilder und Motive dieser frühen Kunstepoche den Psalmen ihr Dasein verdan- ken, so vor allem der auf dem Löwen und dem Drachen schreitende Erlöser (Ps. XC, 13) und wahrscheinlich auch der trinkende Hirsch (Ps. XLI, 2). Nicht eigentlich dem Psalter gehörend sind die Darstellungen des Goliath- kampfes, welche wir bisweilen auf den Sarkophagen antreffen ‘), und welche die späteren Psalterillustratoren mit Ps. CXLIIT, 1, oder mit dem letzten, überzähligen (apokryphischen) Psalme verbinden. David, als psallirender Hir- tenknabe dargestellt, welcher später zu den stehenden Illustrationen des grie- chischen Psalters gehörte, finden wir auch, wie es scheint, auf zwei früh- christlichen Sarkophagen °). Ebenso stammt das beliebte, der byzantinischen und abendländischen Psalterausschmückung gemeinsame Einleitungsbild des Königs David unter seinen Chóren und Sängern, wie Springer überzeugend nachgewie- !) Bellarmin: Explanatio in Psalmos (Argumentum in ps. IV). Vergl. auch die Commentare des Augustinus u. Cassiodorus zu Ps. LXV. ?) Bellarmin: Argument. in ps. VI. 3) S. Springer: Die Genesisbilder in der Kunst des frühen Mittelalters, u. meine Arbeit über „die Genesismosaiken in Venedig und die Cottonbibel“. *) Garucci: Storia della arte cristiana, Taf. 341, 1 u. 4. 5) Garucci: a. a. O., Taf. 307, 3 u. 4. — Wird gewöhlich als Orpheus gedeutet. 6 J. J. TIKKANEN. sen '), wenigstens aus des Spätzeit der altchristlichen Epoche. Ausserdem ha- ben wir Kenntniss von einer monumentalen Psalterillustration, nämlich zu Ps. CXLVIII, welche Bischof Neon am Beginne der zweiten Hälfte des V. Jahrh. in dem sog. Triclinium der Basilica Ursiana, dem jetzigen Dome zu Ravenna, wahrscheinlich musivisch, ausführen liess). Endlich lässt sich aus einem Passus bei Augustinus schliessen, dass schon zu seiner Zeit Ps. CIX, 1: „Der Herr sprach zu meinem Herrn: Setze dich zu meiner Rechten“, zu künstleri- schen Darstellungen der neben einander thronenden Gestalten Gottes des Va- ters und Gottes der Sohnes den Anlass gegeben hatte °). So alte, illustrirte Psalterhandschriften kennt man wenigstens bis jetzt nicht. Der älteste Codex dieser Art, welcher einen Bilderschmuck besitzt, ist der sog. Psalter des heil. Augustinus im brittischen Museum zu London (Cot- ton MS., Vespas. A 1), lateinisch geschrieben mit interlinearer, angelsächsischer Uebersetzung. Der Tradition zufolge soll derselbe zu den Manuseripten gehört haben, welche Pabst Gregor dem Apostel der Angelsächsen sandte. Doch mag er erst etwa hundert Jahre später und, wie die Ornamentik beweist, in England entstanden sein. Hier trifft man übrigens nur ein einziges Bild, den unter seinen Sängern und Tänzern psallirenden David — wie es scheint das Werk eines angelsächsischen Künstlers nach einem römischen Vorbilde *). So weit unser gegenwärtiger Denkmälervorrath es zu beurtheilen erlaubt, entstand der illustrirte Psalter erst im IX. Jahrhundert und zwar gleichzeitig an den zwei entgegengesetzten Polen der damaligen, christlichen Welt — in England und im byzantinischen Reiche. Hier, wie dort, wurden nämlich in dieser Zeit sehr reiche Redactionen von Bildern geschaffen, welche zu den eigenthüm- lichsten und interessantesten Leistungen der gesammten mittelalterlichen Kunst gehören. Denn erstens geben sie ein lehrreiches Beispiel dafür, einen wie ganz verschiedenartigen Ausdruck die Kunst denselben Ideen geben kann, und zweitens spiegeln sie mit überraschender Klarheit den Gegensatz des damaligen germa- nischen und griechischen Culturstandes wieder. Was uns nämlich berechtigt, diese umfangreichen Bildercyklen nicht nur als willkürlich persönliche Erfin- dungen, sondern vielmehr als Exponenten verschiedenartiger, nationaler Auffas- sung zu betrachten, ist die Thatsache, dass wir noch heute sowohl unter den 1) Die Psalterillustrationen im frühen Mittelalter, S. 206 fg. 2) Vergl. Steinmann: Die Tituli u. die kirchl. Wandmalerei im Abendlande, S. 45, u. Wickhoff: Das Speisezimmer des Bischofs Neon von Ravenna (im Repert. f. Kunstwissensch., 1894). 3) Vergl. Augusti: Beiträge z. Kunstgesch. u. Liturgik, II, S. 107. 3) Abb. bei Westwood: The Miniatures and Ornaments of anglosaxon and irish Manuscripts Taf. III. Die Psalterillustration im Mittelalter. 7 griechischen als den lateinischen Psaltern ganze Gruppen von illustrirten Hand- schriften besitzen, welche die ursprünglichen Bilderredactionen mit grosser Treue reproduciren. Diese Letzteren erhielten also typische Geltung, was nicht mög- lich gewesen wäre, hätten sie nicht dem nationalen Geschmacke, der Auffassungs- weise des Volkes und der Zeit vollständig entsprochen. Und schliesslich wa- ren es ganz grossartige Neuerwerbungen, welche die christliche Kunst durch diese Psalterillustrationen machte. Was die nach den Stürmen des Bilder- streites im rhomäischen Reiche und durch die von dem grossen Frankenkaiser ausgehenden Impulse im Abendlande wiedererwachte Kunst sonst zu schaffen vermochte, das war doch hauptsächlich, wie es scheint, eine Weiterbildung schon vorhandener Typen, jedenfalls eine weitere Ausbildung der erzählenden Kunst, welche schon vor der Niederlassung der Longobarden in Italien und vor dem Bilderstreite die biblischen Begebenheiten darzustellen begonnen hatte. Hier standen aber die christlichen Künstler einer Aufgabe von ganz anderer Art gegenüber. Es galt jetzt Ideen lyrischer Art, Gedanken ohne jede Anschau- lichkeit künstlerisch zu vergegenständlichen, und zwar keineswegs nur durch eine hier und da angebrachte Illustration, sondern auf gleichmässige Weise die lange Reihe der (mit dem überzähligen) 151 Psalmen hindurch. Es war dies also eine künstlerische Unternehmung von seltener Schwierigkeit, da die Vorarbeit auf diesem Gebiete fehlte, und von ganz kolossalem Umfange, wel- che die unermüdlichste Erfindungskraft in Anspruch nahm. Wie wir sehen werden, waren diese ersten Versuche durchaus erfolgreich. Aber man blieb nicht bei dem Gewonnenen einfach stehen, d. h. man begnügte sich nicht ausschliesslich mit blosser Wiederholung dieser ersten, gewaltigen Illustrationsserien. Sowohl im Morgenlande, wo die Kunst doch so gerne den einmal angebahnten Wegen folgte, als vor Allem im Abendlande, dessen Cul- tur bei Weitem nicht den einheitlichen Charakter der griechischen besass, und dessen Kunst sich weit mannigfacher nach Lokalschulen spezialisirte, wur- den neue Bilder zum Psalter erfunden, oft nach ausgeprägt verschiedenen Grundsätzen. 8 J. J. TIKKANEN. Morgenländische Psalterillustration. Erst die moderne Forschung hat der byzantinischen Kunst, wie dem ge- schichtlichen Leben der Rhomäer überhaupt, Gerechtigkeit wiederfahren lassen. Früher war man nur allzu geneigt, in der ganzen Geschichte der Byzantiner Nichts als einen gewaltigen Versteinerungsprocess, im ganzen Rhomäerthum nur ein unheimlicherweise sich selbst durch tausend Jahre überlebendes Fossil zwischen den lebensfähigen Völkern des Südens, des Nordens und des Westens zu sehen. Man braucht auch keineswegs den überaus zähen byzantinischen Conservatismus zu übersehen, wenn man beim Nähertreten an die Geschichte dieses merkwürdigen Reiches andererseits auch die positiven Lebenskräfte er- kennt, welche den durch eine ,kolossale Transfusion fremden Blutes“ ') sich im- mer verjüngenden Volksorganismus befruchteten. Wir haben in diesem Zusammenhange besonderen Anlass daran zu erin- nern, denn die Psalterillustration ist unstreitig eine von den interessantesten Äusserungen des byzantinischen Geistes. Der Bilderstreit, welcher mehr als ein Jahrhundert lang die Leidenschaften aller Schichten der Bevölkerung ent- zündet und in loderndem Brande erhalten hatte, war mit dem Siege der Orthodoxie und des Mönchthums, welches den grossartigsten Widerstand gegen die Bilderstürmer entwickelt hatte, zu Ende gegangen. Zu den antreibenden Impulsen des Kampfes gesellte sich bei den Mönchen das mächtige Ge- fühl, die Träger der nationalen Bewegung, die Vertreter, Führer und Lehrer des grossen Volkes zu sein. Die religiöse Begeisterung war zu neuem Le- ben erwacht. Noch in der Zeit der Kämpfe hatte die Liturgik durch die grossen Dichter von kirchlichen Liedern (Kanones) im VIII. und IX. Jahrh., wie Kosmas von Maiuma, Johannes von Damaskos und Theodoros Studites, die beiden letzteren hartnäckige Vorkämpfer der Orthodoxie, fast ihren Abschluss 1) Hertzberg: Gesch. der Byzantiner, S. 192. Die Psalterillustration im Mittelalter. 9 erhalten. In den Klöstern wandte man sich mit erneutem Eifer den theo- logischen Studien zu und unter der Leitung der alten Kirchenväter ver- tiefte man sich wieder in die asketische, dogmatische und mystische Specula- tion. Es ist ganz natürlich, dass in einer solchen Zeit erregter religiöser Gefühle ein Buch, wie der Psalter, eine besondere Bedeutung erhalten musste. Braust ja doch durch die Psalmen ein wirklicher Sturm der Leidenschaft! Und kam man auch in der literarischen Auslegung nicht über den Standpunkt der Kirchenväter hinaus, begnügte man sich vielmehr zumeist mit der Reproduction ihrer Ideen, mit Auszügen aus ihren Arbeiten, — in den sog. „Katenen“, welche man in Form von Randglossen den Text der heil. Schriften beglei- ten liess) — so gewann man dagegen in den Psalterillustrationen ein ganz neues Mittel, dem Leser die vom Texte erweckten Gedanken mitzutheilen, die Wirkung des geschriebenen Wortes zu verstärken, den tieferen Sinn dessel- ben — nicht durch weitläufige Commentare zu erklären, sondern unmittelbar, in greifbarer Anschaulichkeit vor die Augen zu stellen. In dieser im Uebri- gen wesentlich conservirenden und encyklopädischen Zeit ist die Psalterillustra- tion, nebst der Liederdichtung, eine selbstständige und spontane Äusserung des kirchlichen Geistes. t) Beispiele solcher Katenen bieten zwei von den unten zu betrachtenden illustrirten griechischen Psalterhandschriften, nämlich: der grosse Psalter des Kaisers Basilios II. in der Marciana-Bibliothek zu Venedig, wo Excerpte aus folgenden Auslegern vorkommen: Apollinarios Hesychios Aquila Jo. Chrysostomos Asterios Joannes Epise. Alex. Athanasios Joannes Basilios Origines Cyrillos Severos Ant. Didymos Theodoretos Diodoros Theodoros Ant. Eusebios Caes. Theodoros Gregorios Naz. Victor Gregorios Nyss. Anonyme Erklürer; und der grosse, zweibündige Psalter Nr. 752 der vatikanischen Bibliothek, XI. Jahrh., wo u. a. folgende Commentatoren herangezogen sind: Athanasios Hesychios Cyrillos Jo. Chrysostomos Didymos Orieines Diodoros Severos Eusebios Caes. Symmachos Gregorios Theodoretos. Meistens sind jedoch die illustrirten Psalterhandschriften nicht commentirt. 10 J. J. TIKKANEN. Auf überzeugende Weise hat Kondakoff ') den Zusammenhang der byzan- tinischen Psalterillustration mit der allgemeinen und besonders der kirchlichen Geschichte der Byzantiner dargelegt. Er hat den Nachweis geliefert, dass die- ser grosse Bildereyklus unmittelbar dem Gedankenkreise entsprang, welcher das griechische Mönchthum beseelte, und dass der lange, damals eben beendete Kampf in den polemischen Tönen dieser künstlerischen Schriftauslegung nach- klingt. Sie ist der künstlerische Niederschlag der theologischen Speculation vieler Jahrhunderte. Aber sie trägt zugleich ein durchgängig volksthümliches Gepräge und scheint auf die Belehrung der Massen oder lieber noch auf die Erbauung der Beschaulichkeit hingegebener Seelen in der stillen Klosterzelle berechnet zu sein. Obwohl der Originalcodex dieser Bilderredaction kaum mehr vorhanden ist, so sind wir doch im Stande, ihre Entstehungszeit mit befriedigender Ge- nauigkeit zu bestimmen. Denn einerseits beweisen gerade die polemischen Bilder, dass sie nicht lange vor der Mitte des IX. Jahrh. entstanden sein kann, und andererseits besitzen wir noch mindestens eine Handschrift dieser Gruppe aus demselben Jahrhundert. 1) Muniariops rpewecroï pykommem ncagrupm IX nmbra nes coöpanin A. Il. Xayaosa (Die Miniaturen einer griech. Psalterhandschrift des IX. Jahrh. aus der Sammlung des A. I. Chludoff; in den „Alter- thümern* der Moskauer archäol. Gesellschaft. VII, 1878) u. Hist. de l’art byzantin, I, 166 fe. Die Psalterillustration im Mittelalter. 11 Mönchisch-theologische Redaction. Diese Handschrift, der sog. Chludoff-Psalter, wurde im J. 1847 von W. J. Grigorowitsch vom Athos nach Moskau gebracht, wo sie erst dem Herrn Lobkoff, später Alexei Iwanowitsch Chludoff gehörte und sich jetzt, durch Vermächtniss, nebst der ganzen Bibliothek des Letzteren, in dem unirten Mönchskloster des heil. Nikolaus in der Präobraschenschen Vorstadt befindet (Bibl.-Nr. 129). Ueber den lokalen Ursprung des Codex haben wir weiter keine Nachricht. Etwa im XII. Jahrh. wurde die schöne Uncialschrift zum grössten Theil mit Minuskeln überschrieben und, wie es scheint, wurden damals auch die mehr als 200 Miniaturen theilweise übermalt '). Beschrieben wurde der Codex von Undolski in den Arbeiten der Gesellschaft für altrussische Kunst (1866, S. 139 fg.) und von Kondakoff, dessen schon erwähnter Aufsatz von 15 Tafeln mit Abbildungen der Miniaturen begleitet ist. In seiner „Histoire de l'art byzantin“ (früher russisch erschienen) hat dieser hochverdiente Kunst- forscher der ganzen Psaltergruppe ^) eine übersichtliche Behandlung gewidmet. Auch ein anderes, altehrwürdiges Denkmal dieser Art byzantinischer Psal- terillustration, ein noch auf dem Athos befindlicher Codex: Pantokratoros Nr. 61, ist ebenso wie der Chludoff-Psalter, ein Palimpsest, dessen ältere Schrift dem IX. oder X., vielleicht der zweiten Hälfte des IX. Jahrh., und dessen jüngere Schrift dem XII. oder XIII. Jahrh. angehört. Die Bilder, welche nicht er- neuert worden sind, stammen aus der Entstehungszeit der Handschrift und sind, Brockhaus zufolge, in einer Anzahl von gegen hundert vorhanden. Die ersten und letzten Blätter fehlen. Behandelt von Uspensköj: „Erste Reise in die Athos-Klöster“ (russisch, II. Th., 1846, mit 13 Abbild.) und von H. Brock- haus in seinem inhaltreichen Buche: „Die Kunst in den Athos-Klóstern* (1891)?). 1) Einige Blätter sind leider abhanden gekommen, andere haben durch Zerschneidung ihren Bil- derschmuck eingebüsst. ?) Doch mit Ausschluss des griech.-lat. Hamilton-Psalters in Berlin, des russ. Psalters v. J. 1397 und der Fragmente der öffentl. Bibl. zu St. Petersburg. 3) S. 177—183, 197 u. Taf. XVII—XX (in Lichtdruck). 12 J. J. TIKKANEN. Selbst habe ich nur die nicht zahlreichen und nunmehr fast verblichenen pho- tographischen Copien im Album Sewastianoff in der Rumjantzow'schen Biblio- thek zu Moskau gesehen (ein zweites vollständigeres Exemplar des sehr umfas- senden Werkes in der Akademie der Künste von St. Petersburg). Kaum jünger ist das Psalterfragment, fonds gree Nr. 20, der National- bibliothek in Paris, welches die Psalmen XCI, 14, bis CXXXVI, 1, umfasst. Behandelt von H. Bordier in der „Description des peintures et autres orne- ments contenus dans les manuscrits grecs de la bibliothèque nationale“ (1883, S:098%6) Diesem letztgenannten Codex kommt im Stile der Miniaturen das vom Pantokratoros-Kloster auf dem Athos stammende, dem X. Jahrh. angehörende, nur aus vier Blättern bestehende Psalterfragment der öffentlichen Bibliothek zu St. Petersburg Nr. 265, (aus der ehemaligen Sammlung Porphyrios) nahe. So weit man aus den wenigen Bildern (Ps. XXXVIII, LXXVI, 17 u. CIX, 4) schlies- sen darf, gab dieser Künstler nur andeutungsweise, so zu sagen fragmenta- risch die Illustrationen der Hauptredaction wieder. Es wird wohl vergeblich sein, den Altersunterschied zwischen diesen vier Handschriften nach künstlerischen Merkmalen bestimmen zu wollen. Bis eine paläographische Vergleichung derselben von competenter Seite vorgenommen wird, können wir sie darum als ungefähr gleichzeitig betrachten. Im J. 6574 — d. h. 1066 nach unserer Zeitrechnung — wurde im Auf- trage des Klostervorstehers und Syncellos in dem berühmten Studios-Kloster zu Constantinopel von dem Presbyter Theodoros aus dem Kloster Basilios des Grossen in Caesarea ein Psaltercodex geschrieben, „in Gold ausgeführt“ und reich illustrirt, welcher sich seit 1853 im British Museum zu London, Add. Nr. 19, 352 (208 BL) befindet. Behandelt von Piper in seinem Aufsatze , Ver- schollene und aufgefundene Denkmäler und Handschriften“ ') und von Waagen in der „Zeitschrift für christliche Archäologie und Kunst“ (herausgeg. von Quast u. Otte, I, 3, 1856, S. 97 fg.) so wie auf S. 7—21 des 1857 in Lon- don erschienenen Ergänzungsbandes: „Galleries and cabinets of Art in Great Britain“ zu seinen „Treasures of Art in Great Britain“. Inhaltlich wie stilistisch diesen Miniaturen recht nahestehend sind die, leider theilweise ungeschickt übermalten Bilder einer Psalterhandschrift der Barberini-Bibliothek (Nr. III, 91) in Rom, aus dem XII. Jahrh. Behandelt von Busslajeff in einer Mittheilung an die Gesellschaft für altrussische Kunst ?). !) In den „Theologischen Studien und Kritiken“, herausg. v. Ullmann u. Rothe, 1862, II. Bd. S. 481 fg. — Proben in Lichtdruck in Palaeographical Society, I. Bd. ?) S, die Arbeiten dieser Gesellsch., 1875, Vermischtes: S. 67 fe. Die Psalterillustration im Mittelalter. 13 Dem vollen XIII. Jahrh. gehört eine griechisch-lateinisehe Handschrift aus der ehemaligen Hamilton-Bibliothek (Nr. 119) im Kupferstichkabinett zu Berlin!) an. Unsicher ob zu dieser Gruppe gehörend sind die nunmehr auf wenige Blätter redueirten zwei griechischen Psalterfragmente der öffentl. Bibliothek von St. Petersburg, aus der ehemaligen Sammlung Porphyrios, Nr. 662, an- geblich v. J. 1054 aus Jerusalem, und Nr. 267, angeblich v. J. 1075 vom Sinai stammend. Die wenigen Miniaturen erlauben nämlich darüber keinen sicheren Schluss. Wie aus diesem Verzeichnisse hervorgeht — welches übrigens wahrschein- lich durch weitere Nachforschungen noch bereichert werden könnte — besitzen wir eine ganze Anzahl von illustrirten griechischen Psalterhandschriften, welche alle einer und derselben Gruppe oder Redaction angehören und aus dem IX. bis XIII. Jahrh. stammen. Dieser Gruppe steht noch eine griechische Psalter- handschrift des XII. Jahrh. in der vatikanischen Bibliothek (Vat. gr. Nr. 1927) nahe, deren Eigenthümlichkeit uns jedoch zu einer besonderen Behand- lung verpflichtet. Damit war indessen die geschichtliche Rolle dieser merkwürdigen Familie von Psalterillustrationen keineswegs zu Ende. Zwar habe ich ihre griechische Nachkommenschaft nicht weiter nachweisen können. Aber nach Russland über- siedelt, scheint sie neue Lebenskraft gewonnen zu haben, und lässt sich auf diesem Gebiete ihre Genealogie wenigstens bis zum Ende des XVII. Jahr- hunderts verfolgen. Eines der wichtigsten Denkmäler der ganzen Gruppe ist die reich illu- strirte, zu Kiew im Auftrage des Fürsten Michael vom Protodiakon Spiridon im J. 1397 geschriebene slavonische Psalterhandschrift in der Sammlung der „k. Gesellschaft der Liebhaber alten Schriftthums“ in St. Petersburg (Pa- lais Scheremetjeff), Bibl.-Nr. 1252 F:o VI”). Die Miniaturen sind sehr sauber in einem rein byzantinischen Stile mit reicher Goldschraffirung ausgeführt, und stehen künstlerisch hoch über dem griech.-lat. Hamilton-Psalter. Auch inhaltlich schliessen sie sich vollständig der byzantinischen Redaction an. Die Bedeutung des Kiew-Codex für die russische Psalterillustration der Folgezeit beweisen zwei ebenfalls in St. Petersburg befindliche Handschriften, welche, mit sehr seltenen Ausnahmen, nur stofflich ganz treue Copien dieser Bilder enthalten, wesshalb 1) Vergl. W. v. Seidlitz: Die illustrirten Handschriften der Hamilton-Sammlung zu Berlin (Re- pert. f. Kunstwissensch., 1883, S. 259 fg.). 2) Von der Gesellschaft selbst in leider ungenügendem Liehtdrucke unter dem Titel: JImuenaa [carpe 1397 roga, herausgegeben (1890). 14 J. J. TIKKANEN. wir im Folgenden den Psalter vom J. 1397 allein als Vertreter dieser russischen Mitglieder der alten Psalterfamilie anführen werden. Es sind dies der sog. Uglitsch-Psalter v. J. 1485 ') in der k. öffentlichen Bibliothek, künstlerisch roh und wenig erfreulich, und der in rein russischem Aquarellstile gesmückte Godunoff'sehe Psalter v. J. 159 in der Bibliothek der geistlichen Akademie. In seinem grossen Werke über das. „Evangelium nach den Denkmälern der Ikonographie“ ^) erwähnt Prof. N. Pokrowski noch folgende illustrirte, slavo- niche Psalterhandschriften: eine v. J. 1594 im Hypatius-Kloster zu Kostroma, eine im Koljasin-Kloster im Gouvernement Twer, eine v. J. 1594 in der Arch- angel-Kirche, eine im ministeriellen Tschudoff-Archiv und eine v. J. 1600 in der geistlichen Akademie zu Moskau. Da ich diese Manuscripte nicht selbst gesehen, so kann ich allerdings nicht entscheiden, ob sie in derselben Abhän- gigkeit von dem Psalter aus Kiew stehen, wie die vorhergenannten: das aus Uglitsch und dasjenige der Petersburger Akademie. Die öffentliche Bibliothek von St. Petersburg hat neuerdings einen am Ende des XVII. Jahrhunderts gedruckten, kirchen-slavonischen Psalter ange- kauft (Q. I. Nr. 1029) °), dessen aus freier Hand gezeichneter und gemalter Bilderschmuck sich in seinen Hauptbestandtheilen noch unstreitig der alten, by- zantinischen Redaction anschliesst, dabei aber dieselbe so wesentlich erweitert, dass wir auch diesen Miniaturen eine besondere Betrachtung widmen müssen. Schliesslich haben wir noch eines slavonischen, im Auftrage des Boris Godunoff im J. 1591 entstandenen Psalters im Hypatius-Kloster zu Kostroma zu gedenken, dessen Illustrationen eine eigenthümliche Abzweigung der gros- sen Psaltergruppe bilden und darum ebenso eine besondere Behandlung er- fordern. Wir stehen also vor der verblüffenden Thatsache, dass diese altehrwürdige Bilderredaction zum Psalter mit beispielloser Zähigkeit in einem einheitlichen Hauptstamme und verschiedenen Abzweigungen mehr als acht Jahrhunderte hindurch fortlebte, — eine Thatsache, welche nicht nur ihre Bedeutung für die griechisch-orthodoxe Kirche bezeugt, sondern auch an und für sich genügt, für dieselbe ein gespanntes Interesse in Anspruch zu nehmen. Die überaus reiche Entwickelung des letzten, mir bekannten Sprösslings des alten Stammes bekundet übrigens keineswegs das baldige Aussterben der Familie. Die Ent- deckung noch späterer Vertreter derselben ist somit zu erwarten. ‚Jedenfalls 1) Behandelt von Busslajeff in seinem Werke: Heropnveckie Owuepku, IT, S. 199 fe. (mit Abb.), *) In den arbeiten des 8. archäol. Congresses in Moskau 1890 (russ.), I, Bd., S. XLVI, 3) Noch ohne Folio-nummern, Die Psalterillustration im Mittelalter. 15 habe ich in den Miniaturen eines neulich für die Rumjantzoff’sche Bibliothek in Moskau angekauften, armenischen Psalters aus unserem „Jahrhundert un- zweifelhafte Reminiscenzen der alten Redaction angetroffen. Der volksthümliche Zug dieser Redaction besteht in dem anspruchslosen und unbefangenen Charakter der Illustrationen. In der Form von kleinen, leichten, auf das möglichst Wenige beschränkten Skizzen — die Figuren ohne Hin- tererund, meistens auch ohne jede Andeutung des Bodens, schnell und ohne besondere Sorgfalt auf das Pergament geworfen — folgen sie, wie ein fortlau- fender Commentar, auf dem breiten Rande des Blattes dem Texte, durch ihren Platz, in einigen Handschriften ausserdem durch verschiedene Zeichen mit dem entsprechenden Verse verbunden (vergl. Taf. V, 1) und bald hier, bald dort die Aufmerksamkeit des Lesers auf eine wichtigere Stelle hinlenkend. Für die künstlerische Form, die Ausführung kein besonderes Interesse beanspruchend, betonen sie ausschliesslich den Inhalt, den Sinn des Dargestellten. Wie kaum eine andere Gattung von Bildern des Mittelalters verwirklichen sie die kirch- liche Lehre von der Aufgabe der Kunst !). Mit dem oben Gesagten habe ich natürlich nieht behaupten wollen, dass diesen Miniaturen jedes Forminteresse abgeht. Im Gegentheil sind sie auch in dieser Hinsicht kunstgeschichtlich bedeutungsvoll. Mit vollem Rechte hebt Kondakoff^) hervor, dass die Bilder des Chludoff-Psalters und — füge ich hinzu — auch diejenigen des Athos-Psalters und der Fragmente in Paris (Nr. 20) und in St. Petersburg (Nr. 265), also überhaupt der älteren mit einander auch stilistisch verwandten Handschriften dieser Gruppe, die künstlerischen Traditionen der frühchristlichen Kunst fortsetzen, oder, wie er sich ausdrückt ”), auf der Grenze zwischen der älteren und der späteren byzantinischen Kunst- epoche stehen. Die Figuren sind noch durchweg in kurzen, kindlich gedrun- !) Vergl. den Ausspruch des Nilus (T um 450) und den berühmten Brief Gregor des Grossen an den Bischof Serenus von Marseille, etwa in Augusti: Beiträge zur christl. Kunstgesch. u. Liturgik, I, 34; II, 92 u. 179; Dobbert: Das Abendmahl (Rep. f. Kunstw.. 1891. S. 176) u. Frantz: Gesch. der christl. Malerei, I, 183. *) Hist. de l'art byzant., T, 170. *) Muuiarepu Tpeyeckoli pykonnen ucaarnpn, in den ,Alterthümern* der Moskauer archäol. Ge- sellsch., VII, 3, S. 165. 16 J. J. TIKKANEN. genen Verhältnissen gezeichnet, gerne jugendlich und bartlos — z. B. Moses, Daniel, einige von den Aposteln, wie Judas, Heilige, wie Georg, sogar bis- weilen Christus selbst in den Brustbildern des Chludoff-Psalters. Ihre Hal- tung ist ungezwungen, obschon keineswegs immer gut. Das Repräsentationsstre- ben ist weniger stark, als sonst in der byzantinischen Kunst; von hinten ge- zeichnete Figuren sind nicht selten. Der Ausdruck ist sehr bescheiden, nur durch die Gebärde angedeutet, einfach, wie in der alten Kunst, und ohne die anmassende Strenge, die vornehme Würde des byzantinischen Wesens. Die Oekonomie des Ausdruckes ist so gross, dass z. B. der geheuchelte Wahnsinn Davids (Ps. XXXIII) nur dureh das Wegwenden des Kopfes angegeben wird (Chlud.-Psalt.; Fig. 2). Immer wieder drückt sich Trauer und Unwille durch das Fig. 2. Erheben der Hand bis zum Kinn aus (Fig. 4 u. Taf. I, 1). Es fehlt aber dabei nicht eine gewisse 2HTHÖCN FICTHN ch Fig. 3. Fig. 4. s AL. agi US | \ ane Se ] d UN n: Ww n Macri H == MEAT ar 2 David vor König Achis. Moses u. Aaron bei der Anbe- Moses bei dem Untergange (Chlud.-Psalt., fol. 29v:0) !). tung des goldenen Kalbes ?). Dathans und Abirons ?). anmuthige Naivität, wie in der frühchristlichen Kunst, in welcher Hinsicht das Pariser Fragment den übrigen Handschriften voransteht. Die Bewe- gungen sind frei, obschon oft unsicher, die Zeichnung sehr flüchtig, bis- weilen mit riehtigem Gefühl getroffen, ebenso oft aber sehr mangelhaft. Besonders sind die nicht selten ganz eingeschrumpften Beine (wie gewöhn- lich in der byzantinischen Kunst) die schwächsten Theile der Figuren; für den Chludoff-Psalter sind die hässlich hervortretenden Kniee bezeichnend. Um die Charakterisirung der Figuren kümmert sich der Künstler wenig. ‘) Nach Kondakoff: Muniarrpu, Taf. XI, 3. 2) Ps. CV, 19. Paris. Fragm., fol. 16v:0: vergl. Taf. III. 2. 3) Ps, CV, 17. Paris. Fragm., fol. 16v:o. Die Psalterillustration im Mittelalter. 17 Zu den geläufigen Typen der byzantinischen Kunst: dem jugendlichen, dem männlichen und dem Greisentypus, gesellt sich, als eine Eigenheit dieser früheren Psaltergruppe (Chlud. u. Pantokr.), ein dieker, kahlköpfiger Typus ohne Hals (Taf. IL 1 u. 3), welcher Kondakoff Fig, 5 u. 6. an den antiken Silenus erinnerte. Diese Typen haben sich aber noch nicht, wie in der späteren À S X2 Kunst, verknöchert und stereotypirt, und aus der s TUR s gleichförmigen Menge treten bisweilen, wie zufäl- Charakterköpfe lig, scharf ausgeprägte Charakterköpfe hervor, wie ur a LE z. B. im Chludoff-Psalter: Judas beim Abendmahle (Ps. XL), ein alter, an der Stirn gefurchter Scherge bei der Kreuzigung (Ps. LXVIII; Fig. 5) und Goliath (Ps. CXLIII; Fig. 6). In dieser Handschrift ist es auch interes- sant den Anlauf zu einer ethnographischen Charakteristik wahr- zunehmen. Die Orientalen treten noch gelegentlich in ganz der- selben Gewandung, wie auf der Elfenbeintafel des Constantius IF in der Barberini-Bibliothek '), auf (z. B. die Perser in dem ^. Constantin-Bilde, Ps. LIX, 6; Taf. I, 1). Schwierigen ist es, É nach modernen Vorstellungen den nationalen Gesichtstypus zu en beurtheilen. Indessen ist bisweilen, im Chludoff-Psalter, das jü- dische Profil so genau getroffen (z. B. Ps. LXXXV, 9: „Alle Heiden, die du gemacht hast“, Fig. 7, und einer von den Gefangenen in Babel, Ps. CXXX VI), dass man unwillkürlich an eine absichtliche Charakteri- stik denken muss. — Noch nachlässiger als die mensch- lichen Figuren sind die Thiere gezeichnet, nach der antiken Regel gewöhnlich kleiner als die Menschen. Jedoch fehlt den Pferden nicht immer Leben und Feuer; ich erinnere z. B. an das in kühnster Ver- kürzung gegen den Beschauer einhersprengende Ross Constantins im Chlud.-Psalt. (Taf. I, 1). Vergleiche auch die Hunde aus dem Lond.-Psalt., Fig. 8. Dieser grösseren Freiheit ungeachtet, nehmen je- doch auch die älteren Psalterillustratoren an der all- gemeinen Beschränktheit der byzantinischen Kunst Theil. Am Besten gelingen ihnen die typischen Gestalten, die geläufigen Motive der Gewandung, der Bewegung und Fig. 7. à PT a Hunde aus dem Lond.-Psalt. des Ausdruckes. Je weiter der Künstler von dieser (fol. 190 1:0). 1) Abb. bei Strzygowski: Der Silberschild aus Kertsch (in den „Materialien zur russ. Archäolo- gie*, der kais. archäol. Commission, Nr. 8, Taf. IV). 3j 18 J. J. TIKKANEN. grossen Landstrasse ab sich auf einzelnen Pfaden verirrt, um so unsicherer wer- den seine Schritte. Seine Hand ist geschult, sein Auge aber nicht gewöhnt, Bogenschützen aus dem Lond.-Psalt. Ps. LIX, 6; vergl. Taf. I, 1). dem ewigen Wechsel der Naturformen gerecht zu werden. Das Interesse, welches er ihnen widmet, hängt ausschliesslich von ihrem ideellen Werthe ab. Darum sind z. B. die Kampfscenen in der Regel schlecht gezeichnet, die Krieger handhaben ihre Waffen ebenso kraftlos und lin- kisch (Fig. 9), wie die Arbeiter ihre Werkzeuge. Ausnahmen sind selten, z. B. die verfolgenden Reiter im Chlud.-Psalt., fol. 110 r:o (Ps. CV, 41; Fig. 10), und der Reiter fol. 50 r:o (Ps. L), der sich auf dem Rosse zurückwendet, um einen Pfeil abzuschiessen. Vielleicht haben wir hier die ältesten Darstellungen der Araber vor uns) — Mirjam, „die Prophetin, Aarons Schwester“, welche in demselben Codex, beim Lob- gesange Mosis tanzend, die Cymbeln schwingt (Fig 11), scheint sich einem fertigen Asiatische Reiter aus dem Chlud.-Psalt. Typus anzuschliessen. Wenigstens finden wir sie in der Gregor-Hand- schrift des Kaisers Basilios 1. (Pa- ris. Bibl, Nr. 510, fol. 264 v:o) in fast genau demselben Typus wie- der. Den echt volksthümlichen Tanz stellen dagegen die Kinder Israels bei der Anbetung des gol- denen Kalbes (Ps. CV) dar. Sie sind zu wirklichen Kindern gewor- den und wie von einem Kinde ge- zeichnet, dabei aber recht lebhaft in ihren hüpfenden Bewegungen °). Wie der künstlerische Apparat überhaupt, ist auch die Farben- scala einfach. Im Chlud.-Psalt. ist ein auffallend scharfes Blau oft be- nützt; ein blasses Rosa ist all- gemein, ebenso Ocker, ein röthliches !) Vergl. die arabische Reiterzeichnung in der Papyrussamml. Erzherzog Rainers, X. Jahrh. (abgeb. bei Karabacek in den Mittheil. aus d. Sammlung der Papyrus des Erzherzogs, V, 123 fg.). ?) Leider kommen sie auf unserer photogr. Abb. (Taf. III, 2) sehr undeutlich zum Vorschein. Die Psalterillustration im Mittelalter. 19 Braun und Purpur. Seltener sind das schöne byzantinische Roth (ein Ton zwichen Zinnober und Carmin), Erzgrün, ein trübes Grün, ein blasses, kör- perloses Gelb und andere Farben). Sie sind in al- len Handschriften der älteren Gruppe auf den helle- ren Stellen sehr dünn aufgetragen. Nur die Modelli- rung ist Kräftig, aber einfach in dicken Linien ange- legt. Eine leichte Goldschraffirung kommt im Chlud.- Psalt. vor. In den nackten Theilen, wo der Per- gamentgrund farblos hervortritt (Paris. Fragm.) oder wo sie ganz leicht mit einem warmen Tone lasirt sind 7 (Chlud.-Psalt.), sind die Schatten durchsichtig braun, grün f 4 | (| | )) ue oder bläulich mit leicht nachgezogenen rothen, brau- Cor uod nen oder schwarzen Umrissen. Das Haar und der Bart Die tanzende Mirjam sind dunkelbraun oder hellblau (die gewöhnliche, ar- (Chlud.-Psalt., fol. 148 v:o). chaische Bezeichnung der weissen Haare), bez. blassgrün. Wie jede volksthümliche Kunst, wenden sich diese Miniaturen mehr an die Phantasie, als an den Formensinn, bilden somit auch im Stile eine Gattung für sich in der byzantinischen Kunst und stehen durch ihre Eigenart in ausge- sprochenem Gegensatze zu den anspruchsvolleren, so zu sagen officiellen Lei- stungen derselben. Man kónnte fast glauben, Werke der frühchristlichen Kunst vor sich zu haben, so leicht fliesst die Erfindung, so ungequält und unbefan- gen springen die Ideen hervor, so sorglos und breit ist die Ausführung — wären wir nicht hier noch etwas weiter von der Antike entfernt und wäre nieht der theologische Geist, der die Phantasie der Künstler leitet, der alten Kunst so gänzlich fremd gewesen. Später — in dem Lond.-Psalt. (Fig. 12—15), im Barb.-Psalt. (Taf. IV u. V), wie in dem russ. v. J. 1397 — tritt das byzantinische Element stärker hervor. Die Figuren werden langgestreckt, steifer in den Bewegungen, strenger im Ausdrucke, mit harten, distinguirten Typen, die Ausführung wird zierlicher, die Goldschraffirung allgemeiner — in den russischen Miniaturen, welche den byzan- tinischen Charakter treu bewahren, vollständig durchgeführt. Weit hinter die- sen letzteren stehen die Bilder des bedeutend älteren, griechisch-lateinischen Hamilton-Psalters (Taf. VI) — Erzeugnisse der byzantinischen Verfallskunst: 1) Ich wage nicht den Versuch, dieselben nach den benützten Farbenstoffen näher zu bestimmen, weil man die Farben der alten Malerei nicht ohne weiteres mit unseren modernen, ganz anders bereite- ten identifieiren darf. Für den Fortschritt der kunsthistorischen Forschung wäre es aber von grösster Wichtigkeit, wenn die Farben der mittelalterlichen Kunst bald von einem Fachmann einer umfassenden und genauen Prüfung unterzogen würden. 20 J. J. TIKKANEN. barbarisch rohe Typen, plumpe, proportionslose Figuren mit grossen Köpfen, kurzen Nasen, angeschwollenen Gliedern und dicken Hälsen, nachlässige Zeich- nung ohne jeden Reiz, fleckige, trübe Farben!) ohne den schönen byzantini- schen Wachsglanz und ohne Modellirung, durchsichtig über die Zeichnung lasirt. Die Nimben sind nicht mehr golden, sondern gelb gemalt, u. s. w. Fig. 14. Fig. 15. Fig. 12. Kopf Mosis ?) Maria mit dem Kinde ®) Zuhórer +) (Skizzen nach dem London-Psalter v. J. 1066). Jedoch bleibt die Behandlungsweise auch in diesen späteren Handschrif- ten meistens dieselbe nur allgemeine, skizzirend andeutende, wie in den älteren. Diesem Grundzuge entsprechend ist selbstverständlich das Beiwerk auf das Nothwendigste beschränkt. Die byzantinischen Psalterillustrationen besitzen darum ein weit geringeres kulturhistorisches Interesse, als die älteren abend- ländischen, besonders die der angelsächsischen Redaction. Einigen baugeschicht- lichen Werth haben die ungewöhnlich gross ausgeführten drei- und einschiffi- gen Basiliken des Chludoft-Psalters mit ihren Absiden, Kuppeln (fol. 131 v:o) und dem Glockenthurm (fol. 51 r:0) und die Kuppelkirche auf der „Schädelstätte“ im Athos-Psalter ). Ungewöhnlich anschaulich ist in mehreren Handschriften dieser Gruppe ein Bauunternehmen mit Bezug auf die Ueberschrift des Ps. XCV dargestellt. Mittels des Hissrades wird eben eine Säule auf ihren Platz in einer zweistöckigen Säulenhalle gestellt ^). Ein griechisches Fahrzeug aus 1) Oekergelb und Hellgelb, unreines Graubraun und Schwarzgrün, Purpur, Zinnober, Minium Blau, Schwarz und ein helles (Erz-?) Grün. 2)E PS UXIRXG 172 f01- 6010 7:0: 5) Ps. LXXVII, 68; fol. 106 r:o, u. Hymnus der Jungfrau, fol. 206 v:o. *) Ps. LXXVI, Unterweisung Assaphs; fol. 100 r:o. 5) Abb. bei Brockhaus: Die Kunst in den Athos-Klöstern, S. 198. *) Abb. aus dem Pariser Fragm. bei Bordier: Descr. des peintures contenues dans les ma- nuscr. grecs etc. S. 99. — Der russ. Psalt. v. J..1397 giebt ein eigenthümliches Beispiel, wie ein altes Motiv bei wiederholtem Copiren durch mehrere Zwischenglieder schliesslich missverstanden und corrum- pirt wird. Anstatt der Säule wird nämlich hier eine Lampe mit demselben Kraftaufwande aufgehisst. Die Psalterillustration im Mittelalter. 21 dem frühen Mittelalter, mit zwei Rudern und mittelländischem Raasegel, lernt man im Chlud.-Psalt. (fol. 88 r:o) kennen (Taf. Il, 2). Sittengeschichtlich merkwürdig ist aber vor Allem die Illustration zu Ps. XX, 2: „Herr, der König freuet sich deiner Kraft“, welche den meisten griechischen und russi- schen Psaltern gemeinsam ist und die Schilderhebung eines Königs (Davids, Salomos oder Hezechias) darstellt '). In der Naturwiedergabe erheben sich unsere Künstler nicht über einen archaischen Symbolismus. Der Himmel ist nur ein blauer Kreis oder Kreis- abschnitt, das Meer ein blauer Fleck mit schematischen Wellenlinien und gros- sen Fischen, der Fluss ein blaues Band, ein Wasserhügel oder eine im Durch- schnitt gesehene Wassergrube. Sehr bezeichnend für diese bisweilen fast an die Indianerschrift streifende Darstellungsweise sind gewisse Naturschildereien im London-Psalter v. J. 1066, so z. D. die ländliche Idylle (fol. 36 1:0), welche Ps. XXXII, 5: „Die Erde ist voll der Güte des Herrn“, illustrirt. Oben im Himmel thront der feierlich segnende Christus: V. 9, „Denn so er spricht, so geschiehet es“. Unten wachsen am Strande ei- nes Baches drei kleine Bäume mit riesigen Blät- tern. Ueber diesen, auf dem freien Grunde des Pergaments sieht man einen Bock und ein wei- / dendes Mutterschaf, das ihr Lämmchen säugt. Unter den Bäumen, aber ebenfalls in der Luft schwebend, ruht der Hirt zwischen Vögeln (Fig. 16). Weiter links gräbt ein Landmann die Erde und schneidet ein zweiter das Getreide. Ebenso archaisch ist die Darstellung der Welt, über wel- che die Gnade Gottes niederstrahlt (Ps. XXIII, 1 u. 2), und die Illustration zu Ps. LXXIII, 15. So offenbar die lyrische Absicht in solchen Bil- dern erscheint, so unfühig ist diese elementare Kunstsprache, die Poesie des Textes auszudrücken. Wie unendlich nichtssagend ist z. B. die ge- bückte Gestalt eines lebensmüden Alten im Vergleich mit dem mächtig wie ein Donner aus der Ferne dróhnenden „Gebet Moses, des Mannes Gottes“, Fig. 16. Ländliche Idylle (Lond-Psalt). !) Im russ. Psalt. v. J. 1397 zu Ps. CXXXIX, 8. — Ein Beispiel dieser spätrömischen Sitte bei der Kaiserwahl bietet uns das Ceremonialbuch des Constantin Porphyrogennetos, welches über:die Schilder- hebung des Kaisers Anastasios auf dem Hippodrom im J. 491 berichtet (Strzygowski: Einjbyzant. Denkmal, gefunden in Kertsch 1891; in den „Materialien zur russ. Archäologie“, herausgeg. v. d. Kai- serl. archäol. Commission, Nr. VIII, S. 18). 22 J. J. TIKKANEN. Ps. LXXXIX, 10: „Unser Leben währet siebenzig Jahre“, u. s. w. Schil- dert der Dichter die vernichtende Erscheinung Gottes mit den Worten: „Feuer Fig. 17. ano € ceMBPI A COXC ANA TOAH Christus ist die wahre Sonne (Chlud.-Psalt.; fol. 154 v:o)!). geht vor ihm her und zündet an umher seine Feinde“ (Ps. XCVI, 3), so malt der Künstler den thronenden Erlóser, unter dessen Füssen eine rothe (Feuer-) Quelle entspringt, in welcher einige Teufel verbrennen. Ist nun aber auch die formelle Wirkung des Bildchens gering, so muss doch der ursprüngliche stoffliche Eindruck auf den gläubi- sen Sinn des Lesers, durch die sichtbare Anleh- nung an den ihm wohl bekannten Compositions- typus des jüngsten Gerichts, ein sehr erbaulicher gewesen sein. Gerade in dieser indirecten Illustra- tionsweise liegt die Stärke dieser Redaction. Wie die Figuren nicht weiter individualisirt sind, als es eben nöthig ist, um den Gedanken zu verdeutlichen, so werden auch die Naturgegenstände und die ganze Naturerscheinung nur so weit an- gedeutet, als es gerade nöthig ist, um den Begriff zu vergegenwärtigen. Es lag darum den Künst- lern nahe, aus der damaligen kosmologischen Ge- lehrsamkeit die Bezeichnungen zu entlehnen. In dieser Beziehung hatte aber das Werk des berühmten Kosmas Indikopleustes °), eines Zeitgenossen des Kaisers Justinian, die höchste Autorität, und aus illu- Das Universum (Lond.-Psalt.; fol. 174 r:o). strirten Exemplaren seines Werkes — wie ähnliche uns noch heute vorliegen ^) — entnahmen die Psal- terillustratoren solche Bilder, wie die Antipoden (Ps. CL 26, u. CIIL, 5; schon im Chlud.-Psalt. u. noch in dem russ. v. Ende d. XVII. Jahrh.) die Darstellung der auf- und untergehenden Sonne (Ps. XLIX, 1, und Ode des Habakuk im Clud.- Psalt.; Fig. 17) und des viereckigen Weltalls mit den vier Winden (Ps. OXXXIV, 7; Fig. 18). Uebrigens ist es bemerkenswerth, dass — bei dem deutlichen Stilzusammenhange der älteren Psal- 1) Nach. Kondakoff, a. a. O., Taf. XII, 2. ?) Vergl. Krumbacher : Gesch. der byz. Litteratur, S. 157. 3) Vat. gr. Nr. 699, VI. Jahrh., u. Laurentiana in Florenz, plut. IX, cod. 28, X. Jahrh. Die Psalterillustration im Mittelalter. 23 terminiaturen ‚mit der frühchristlichen Kunst —- so wenige. Motive nachweisbar von dort entlehnt sind. Als Beispiele nennen wir die Feuersäule bei dem Wüstenzuge der Israeliten ') (Ps. LXX VII, 14); das ärmellose Purpurhemd des Gekreuzigten ; die Form des Grabmales Christi?) (z. B. Ps. VII, WA 1 Ca A ic Tu. XXX, 5); Hiob auf dem Misthaufen im Lond.-Psalt. (Ps. CXII, 7), welche Darstellung mit der bekannten Sarkophag-Composition in Zu- sammenhange steht; die Hinrichtung der Kö- nige Canaans im griech.-latein. Hamilton-Psal- ter (Ps. OXXXIV, 11) — aus der vatica- nischen Josua-Rolle; die Himmelfahrt des Elias (Ps. XLI, 7; Fig. 19), welche noch im russi- schen Psalter vom Ende des XVII. Jahrh. ihre frühchristliche Form behält; den leierspielenden Hirtenknaben zum überzähligen Psalm (vergl. Fig. 19. Himmelfahrt Eliä oben S. 5; Fig. 20 u. 21) und einzelne Illu- (Chlud.-Psalt.; fol. 41v:0) 5). strationen zu den biblischen Cantica, wie z. B. Jonas im Rachen des Ungeheuers Fig. 91. (im Barb.-Psalt. und in dem russ. v. J. 1397). Die beiden Fig. 90. Leierspielender David (?) Hirtenleben Davids *) (Sarkophag aus Porto-Torres). (Chlud.-Psalt.; fol. 147 v:o). !) S. meine ,Genesismosaiken in Venedig“ (XVII. Bd. der „Acta Soc. scient. Fennicae* u. sepa- rat), S. 133. ?) Zu vergl. das frühchristl. Sarkophagrelief bei Garrucei : Storia d. arte erist., Bd. V, Taf. 315, 5, und unsere Taf. V, 1. ?) Nach Kondakoff, a. a. O., Taf. XII, 1 (Fragment). *) Zeichnung nach einer leider umgekehrten Photographie. 24 soeben erwähnten J. J. TIKKANEN. Handschriften nehmen aber, ebenso wenig wie die übrigen unserer Redaction (Chlud., Pantokr., Lond. u. Ham.), Anstand, zugleich in Barb.-Psalt.; fol. 92 v:o, Ps. LVII, Fig. 24. Ham.-Psalt.: fol. 190 v:o; Ps. CV, 28. primitivster Weise Jonas’ Aufenthalt im Bauche des Unthieres zu veranschauli- chen, indem sie seinen Kopf oder seine ganze Ge- stalt auf den Körper des- selben malen. Auch ist der Prophet — im Gegensatze zu der frühchristlichen Kunst — schon im Chlud.-Psalt. (Fig. 22) alt und bärtig (zum Hymnus des Jonas). Selbstverständlich sind die heidnisch-antiken A Erinnerungen — jene ausgenommen, welche längst von der christlich-griechischen Kunst assimilirt waren — noch viel mehr verblichen. Das Unthier des Propheten von Nineve, wie auch die Schlangen mit Kinnbart und Stirnbüschel (Fig. 23), gehören zur klassischen Nachkommenschaft. Einige Gestalten in dem Chlud.- und dem Athos-Psalter tragen noch die antike Taenia um die Haare (vergl. Fig. 7, oben S. 17). Nur als Kennzeichen der „Heiden“ benützt, wurde sie also als etwas Fremdes betrachtet, während sie noch zu dieser Zeit ein Bestandtheil der karolingischen Hoftracht gewesen zu sein scheint?) Als heidnische Götzenbilder schweben un- seren Künstlern noch antike Götterstatuen dunkel vor (z. B. im Chlud.-Psalt., fol. 109 v:o, Lond.-Psalt., fol. 6 r:o, u. Fig. 24). Die Opferung eines Stieres im griech.-latein. Hamilton- Psalter (zum Lobgesang Anna’s, am Ende der Handschr.) geht noch ganz nach dem bekannten, spätantiken Muster vor sich. Nach dem archaischen Farbensymbolismus roth gemalt und auch in der Form primitiv genug, schliesst sich doch der Helios im Lond.-Psalt. (Ps. XLIX, 1; Fig. 25) noch eng dem spätantiken Typus an. Mit Strahlen um das Haupt, der Peitsche und einem strahlenden Globus in den Händen 1) Nach dem Dedicationsbilde der Pariser Vivianus-bibel zu urtheilen. Die Psalterillustration im Mittelalter. 25 fährt der Sonnengott auf einem von vier aus einander weichenden, schnau- benden Rossen gezogenen Wagen einher. Noch im russischen Psalter v. J. Helios Helios (Lond.-Psalt.; fol. 61 v:o). (Chlud.-Psalt.; fol. 48 v:o). 1397 und sogar in dem fast um ein Jahrhundert späteren Uglitsch-Codex ') findet man das alte Motiv in ziemlich guter Erhaltung und ausserdem auch Fig. 29. Flussgötter aus dem Chludoff-Psalter P3.1, 3; föll 2 x:o! Ps. XLI, 7; fol. 41 v:o. Ps. CIV, 29; fol. 106 v:o. für die in ganz entsprechender Weise von zwei Kühen gezogene Selene be- nützt. Dass die Chlud.-Handschr. die antike Helios-Vorstellung weniger treu !) Abgeb. bei Busslajeff: Meropnuecrie Ouepkn, IT, Taf. zu 8. 207. 4 26 J. J. TIKKANEN. wiedergiebt, indem nämlich die zwar viel besser gezeichneten Pferde an den Zügeln herabhangen und nach innen gewendet sind (Fig. 26), scheint ein Zeug- niss dafür zu sein, dass dieser angeblich älteste von den erhaltenen Vertretern der Redaction nicht als das Original derselben zu betrachten ist. Noch wei- ter bildet der griech.-lat. Ham.-Psalt. in einer Selene (Ps. VIII, 4) diese so corrumpirte Darstellung aus. Der Wagen ist hier zu einem barocken Posta- ment umgestaltet, auf welchem 112.290, die halbe Figur der einstigen Himmelskönigin steht, während ihre Kühe wieder an den Zü- geln auf lächerliche Weise han- gen (Taf. VI, 1). Im Chlud.- Psalt. sieht man noch an der genannten Stelle (Ps. XLIX) ei- Flussgötter aus dem Fragment Nr. 265 in St. Petersburg ang el. = 2 an c (Ps. LXXVI, 17). einem Felsen. Vielleicht durch Missverständniss der fliegenden Taenia-Zipfel ist derselbe im Lond.-Psalt. in einen rothen Stierkopf verwandelt. In den zahlreich vorkommenden Personificationen von Flüssen (Fig. 27—30), wie in jenen der Winde (Fig. 18) und des Meeres (Fig. 31) ist dagegen VE, or Lg 4 LE v LE D EN ZN —— d MM - a HEN EN SS N 7 oh ) Fe M 7" AS ws | AN Das Meer aus dem Chlud.-Psalt. Par. Nr. 20 Ham.-Psalt. (Ps. CXIIE 3:01. 116 v:o). (fol. 40 v:o). (fol. 101 r:0). jede Spur der klassischen Auffassung verschwunden. Mit fast japanischer Le- bendigkeit scheint im Pariser-Fragment der Flussgott „der Wasser zu Babel“ (Ps. OXXXVI) sich in der Luft zu schwingen (Fig. 32). Aber die meisten dieser Naturgeister — jämmerlich gezeichnete, nackte, oft blau gemalte und hässliche Karikaturen — giessen sitzend die Ströme aus ihren Krügen aus Die Psalterillustration im Mittelalter. 27 oder schwingen sie, mirabile dietu, wie Fahnen über ihren Köpfen, wenn sie nicht das Wasser einfach aus dem Munde, gelegentlich durch den Krug, wie durch ein Rohr, ausspeien. Im griech.-latein. Hamilton-Psalter, wo diese lächer- lichen Wasserkobolde meistens fehlen, trägt der Jordan bei der Himmelfahrt Eliä (Ps. XLI, 7) noch den Schilfkranz, während die Thalassa bei der Taufe Christi (Ps. CXILL, 3) auf einem Meerungeheuer ') reitet. Die grösste Bedeutung dieser Psalterillustrationen liegt jedoch in ihrem Verhältnisse zu dem Texte. Selten geben die Psalmen, etwa durch die Ueberschrift, welche den Anlass zu deren Dichtung erwähnt, oder durch die bisweilen chronikähnliche Aufzäh- Fig. 34. Fig. 35. Fig. 36. £V >> N NUN 7 Strafpredigt Nathans vor David (Ps. L) Flucht Davids Chlud.-Psalt.; fol. 50 r:o ?). Lond.-Psalt.; fol. 63 v:o. Chlud.-Psalt.; fol. 56 v:o ?). lung der Wohlthaten Gottes gegen das israelitische Volk (Ps. LXX VII, Taf. IT, 1; Ps. CIV, Taf. III, 1; u. Ps. CV, Taf. III, 2), Gelegenheit zu erzählen- 1) Abb. bei Strzygowski: Tkonographie der Taufe Christi, Taf. VII, 4. ?) Nach Kondakof: Mumiarwpu, Taf. XI, 4. — Nach dem alten Schema noch in der modernen, armen. Psalt.-Handschr. der Moskauer Bibliothek. >) Saul steht mit seinen Kriegern bei dem Hause und sieht dem Fliehenden ruhig nach. 98 J. J. TIKKANEN. den Darstellungen, so z. B. zu der Salbung Davids durch Samuel und seiner Flucht vor Absalom (Ps. LXXXVIII, 21 u. Ps. III), seinem Aufenthalte in der Höhle (Ps. XII, LVI — im Athos-Psalt. im letzteren Falle nur sein Kopf; u. OXLI) zu David als Hirt mit Leier und Stab (Ps. XXVI — „vor seiner Salbung“), zu seinem Abenteuer bei Achis (Ps. XXXIII; Fig 2), dem Besuche Nathans bei dem reuigen König (Ps. L; Fig. 34 u. 35), der Flucht Davids aus dem von Saul bewachten Hause (Ps. LVIII; Fig. 36), der Trauer der Juden an den Strömen von Babel (Ps. OXXXVI)?), u. s. w. Die Bilder, welche die Befreiung der Israeliten aus Egypten schildern, folgen dicht nach einander, die einzelnen Episoden nur kurz andeutend. Die Blutflüsse entspringen, wie rothe Bän- der, aus den Krügen ihrer barbarischen Flussgötter, ein Paar Gestalten mit verzweifelten Gebärden stellen die von Kró- ten und Ungeziefer gequälten Egypter vor, ihr König steht erschrocken in einem Schilderhause, welches seinen Palast vor- stellt (Fig. 37), Moses wird in der Wüste nur von einem klei- nen Haufen begleitet, u. s. w. Der überzählige Psalm: Mixoóg yuyv, gab zu einigen, idyllisch gestimmten Bildern aus dem die Hirtenleben des jungen David Anlass. Wie in der Ueber- m us schriftillustration des XXVI. Ps., sehen wir ihn inmitten sei- ner Heerde die Leier spielen, ausserdem einen Lówen erwür- gen und einen Bären erschlagen. Wenn ich nicht irre, so ist wenigstens das erstgenannte Motiv frühchristlichen Ursprunges. Wie auf dem schon genann- ten Sarkophagrelief (s. oben S. 5), sitzt im Chlud.-Psalt. ein Vogel auf der Leier (Taf. 20 u. 21). Im Lond.-Psalt. wird noch die Berufung des jungen Hirten durch einen von Christus selbst ausgesandten Engel ausführlich ge- schildert?), u. s. w. Fig. 37. Springer, dem die mönchisch-theologische Bilderredaction nur aus dem oben erwähnten Aufsatze Kondakoffs?) bekannt war, glaubte, dass der Chludoff-Psal- ter „ausnahmsweise“ von seiner typologischen Auffassung abweicht, wenn dort mit Bezug auf Ps. XI, 4: „Der Herr wolle ausrotten alle Heuchelei und die Zunge, die da stolz redet“, ein Engel dargestellt wird, der mit einer Zange !) Aus dem Chlud.-Psalt. farbig abgeb. bei Kondakoff, a. a. O., Taf. XV. — Dieselbe Darstellung noch im armen. Psalt. zu Moskau. 2) Im griech.-lat. Ham.-Psalt. sind diese Scenen als grössere Einleitungsbilder dem ganzen Psalter vorangestellt. Aber auch hier werden sie durch die Beischriften mit dem apokryphen Psalme verknüpft. 3) In den ,Alterthümern* der Moskauer archäologischen Gesellschaft, VII. Bd, III. H. Die Psalterillustration im Mittelalter. 29 einer vor ihm liegenden Figur die Zunge ausreisst ') — eine Darstellung, welche übrigens auch in den anderen Handschriften dieser Redaction (Lond.; Barb.: Fig. 38; u. Ham.) vorkommt. Es ist jedoch keineswegs das einzige Beispiel einer solchen naiven Lust, die poetischen Bilder des Psalmisten direct in anschauliche Form zu übertragen ”). So zeigen uns die Künstler die in Ps. CI, 7, u. CIII, 17, erwähnten Vögel, der Illustrator des Chlud.-Psalt. auch die „jungen Ra- ben, die Gott anrufen“ und welchen er ihr Futter (Fliegen) giebt (Ps. CXLVI, 9). Eine Schlangenbesehwörung illustrirt Ps. LVII, 5 u. 6 (wenigstens in Chlud., Barb., Ham. u. im russ. Psalt. v. J. 1397). Und da der Dichter (Ps. I, 3) den Frommen mit einem an den Wasser- PA LG em bächen gepflanzten Baume vergleicht, der seine du be Frucht bringt zu seiner Zeit, so malt der Künstler einen Baum, von welchem ein Knabe Früchte pflückt (Chlud., Lond., Barb.; im russ. Psalt. v. J. 1397 nur der Baum an dem Bache). Ein junger Mann bläst durch ein Horn und Leute stürzen vor dem Luftstrom (das Motiv fehlt im russ. Psalt.) Es sind dies die Gottlosen, welche wie Spreu von dem Winde verstreuet werden (Ps. I, 4). Ein Löwe, der sich über einen zu Boden Gefallenen stürzt (Chlud., Lond., Barb., Ham., russ. Psalt. v. J. 1397), vergegenständlicht Ps. VII, 3: „Dass sie nicht wie Löwen meine Seele erhaschen“, und die analoge Stelle, Ps. IX, 30 (fehlt hier in Chlud. u. Ham.)?) Ebenso worttreu ist der Aus- druck, Ps. VII, 16: „Er ist in die Grube gefallen, die er gemacht hat“, aufgefasst. Ein junger Mann fällt, wie ein neuer Phaéton, über Hals und Kopf von der Höhe in eine Grube nieder, die man ihn selbst daneben graben !) Abb. bei Kondakof, a. a. O, Taf. XIII, 3. 2) Garrucci (Storia d. arte crist, I, 43 fe.) glaubt in den Denkmälern der frühchristlichen Epoche Spuren einer ähnlichen „Hypotypose“ zu finden. Er führt folgende zwei Beispiele an: den Hahn in den Sarkophagdarstellungen der Voraussagung der Verleugnung Petri durch Christus (— ,Der Hahn wird nicht krühen* u. s. w.; Joh. XIII, 38), und das Elfenbeinrelief aus Werden (VI. Bd., Taf. 447), wo, neben der Taufe Christi, die Predigt des Johannes an die Juden geschildert zu sein scheint. Die Schlange am Boden bezieht sich darnach auf seine Worte: „Ihr Otterngezüchte“ u. s. w. der Mann aber, weleher eine Axt (?) gegen einen Baum erhebt, auf das Gleichniss: ,Es ist schon die Axt den Bäumen an die Wurzel gelegt* (Matth. III, 10), welches die spätere byzant. Kunst durch eine in die Wurzel eines Baumes geschlagene Axt veranschaulicht (auch in den Wandgemälden von S. Angelo in Formis, s. Taf. III zu dem Aufsatze von Kraus im Jahrb. der königl. preuss. Kunstsamml., 1893). *) Mit Bezugnahme auf I. Petri V, 8, stürzen sich in Barb. ein Löwe und ein Teufel zugleich über den vor Schrecken fliehenden Mann. 30 J. J. TIKKANEN. sieht (Barb., russ. Psalt. v. J. 1397; fehlt im Chlud.-Psalt.) Bei der Er- mahnung, Ps. XXXIII, 14: „Behüte deine Zunge vor Bösem“, bedeckt ein Mann seinen Mund mit der Hand (Chlud.: Fig. 39; Lond.; Barb.: Fig. 40; u. Ham.). „Der Preis der Erlösung der Seele“ desjenigen, der sich auf sein Gut verlässt (Ps. XLVIII, 9), wird im griech.-lat. Ham.-Psalt. durch die Abwä- gung von Gold veranschaulicht; unten gähnen zwei offene Gräber: V. 12, „ihre Gräber ihr Haus für ewig“. In dem russ. Psalt. v. J. 1397 finden wir einige neue Illustrationen dieser Art, wie z. B. zwei liegende, von Füchsen überfallene Figuren: Ps. LXII, 11, „Sie werden . . . den Füchsen zu Theil werden“, Chlud.-Psalt. Barb.-Psalt. und auf ihren Rossen schlafende Reiter: Ps. LXXV, (fol. 30 ro). — (fol. 52 ro). 7, „Vor deinem Schelten, Gott Jakobs, sinken in Schlaf, die zu Pferde steigen“, u. s. w. Die morgenländischen Psalterillustratoren machen sich zwar selten solcher Trivialitäten schuldig, wie ihre abendländischen Berufsgenossen. Nichts desto weniger hat auch bei ihnen die worttreue Auffassung bisweilen eine unabsichtlichen Komik zur Folge. So stellt z. B. der Chlud.-Psalt. mit Bezug auf Ps. LXXII, 9: „Sie setzen in den Himmel ihren Mund und ihre Zunge reicht bis zur Erde*, Leute dar, deren verlängerte Oberkiefer den Himmel berühren, während ihre Fig. 41. Zungen bis zur Erde berabhangen (Taf. I, 2). Nicht ganz so derb karikirt sind die entsprechenden Figuren in Barb., Ham. (Fig. 41) u. im russ. Psalt. v. J. 1397. Die Miniaturen dieser Art kónnen bisweilen wie wirkliche Bilderrüthsel aussehen, wie es das folgende Beispiel zeigt (Barb.-Psalt.): ein Vogel sitzt auf der Spitze eines Felsens; auf mittlerer Höhe steht ein Mann, welcher einem Teufel ein Christusbild zeigt; unten knieen Bogenschützen, welche auf den stehenden Mann zielen. Es ist die Illustration zu Ps. X, 1 u. 2: Ham.-Psalt. „Wie sagt ihr denn zu meiner Seele, sie soll fliegen, wie ein Vo- (ol 1410) ge] auf eure Berge? Denn siehe, die Gottlosen spannen den Bo- gen . . ., damit heimlich zu schiessen die Frommen* '). Nicht selten steht David selbst neben der sichtbaren Erscheinung seiner Metaphern und zeigt darauf, z. B. bei dem trinkenden Hirsche ^), Ps. XLI, 2: Fig. 39. !) Mit verschiedenen Abweichungen dieselbe Darstellung in Chlud., Lond. u. dem russ. Psalt. v. JANSON: 2) Den trinkenden Hirsch findet man noch in der modernen, armen. Psalt.-Handschr. der Mo- skauer Bibliothek. Die Psalterillustration im Mittelalter. 31 „Wie der Hirsch schreiet nach frischem Wasser, so schreit meine Seele, Gott, zu dir" (Chlud., Lond., Barb., Ham., russ. Psalt. v. J. 1397), oder bei dem Weinstocke, Ps. LXXIX, 9: „Du hast einen Weinstock aus Egypten geholet* (im Barb.-Psalt.)'). In der Illustration des russ. Psalt. v. J. 1397 zu Ps. XXXI, 9: „Seid nicht wie Rosse und Maulthiere, welchen man Zaum und Gebiss muss in das Maul legen“, sieht man König David diese Worte an die Schriftgelehrten richten, während unten zwei Pferde sein Gleichniss veran- schaulichen, u. s. w. Die moralischen Tendenzen der Psalmen — von der Illustration immer stark unterstrichen — wären kaum zu verdeutlichen, ohne die idealen Vertreter des Guten und Bösen, die himmlischen und höllischen Mächte, in reichem Umfange in die künstlerische Darstellung einzuführen. Engel und Teufel kommen in diesen Miniaturen — besonders in den späteren Handschriften — ungleich reichlicher, als sonst in byzantinischen Bildern, vor. Ein Engel leitet z. B. einen jungen Mann zum Him- mel: Ps. IX, 19, „Denn er wird des Armen nicht ganz vergessen“ (Lond. u. Barb.), ein anderer?) schwingt den Fächer über den schlafenden König David: Ps. III, 6, „Ich liege und schlafe und erwache; denn der Herr hält mich“ (Lond.). In Barb. u. Ham. wird der schlafende König von einem Engel vor den Anfech- tungen des Teufels behütet (Ps. VI, 7 u. 9). Da es wieder (Ps. XXXIV, 5) heisst: „Der Engel des Herrn stosse sie weg“, so lässt der Künstler einen Engel auf das Geheiss Christi Sünder mit seinem Speere be- drohen (Chlud.?); Lond.: Fig. 42; Barb.; russ. Psalt. v. J. 1397). Ahnlich ist eine Illustration zu Ps. XVI Dind Spalt im Barb.-Psalt.: auf das Gebet Davids (V. 6: „neige (fol. 38 v:o). deine Ohren zu mir“) stösst ein Engel mit dem Speere drei Gottlose nieder: V. 13, „errette meine Seele von den Gottlosen“. Im russ. Psalt. v. J. 1397 vollzieht in ähnlicher Weise ein fliegender Engel das göttliche Strafgericht an zwei von ihren eigenen Lanzen durchbohrten Männern: Ps. XXXVI, 15, „Aber ihr Schwert wird in ihr Herz gehen“. Daselbst hebt ein Engel das Schwert über drei gehórnte Männer: Ps. 1) Im Lond.-Cod. dagegen hier eine Darstellung des Ackerbaues. 2) Mit der Beischr. vavog: Schlaf. 3) Abb. bei Kondakoff, a. a. O., Taf. XIV, 5 (dieselbe Idee, aber in etwas abweichender Form). 32 J. J. TIKKANEN. LXXIV, 11, „Und will alle Hörner der Gottlosen zerbrechen (Fig. 43) '). Da der Psalmist (Ps. IX, 18) in die Worte ausbricht: „Hinweg zur Hölle mö- Fig. 43. Russ. Psalt. v. J. 1397 (fol. 103 r:0). Fig. 44. q— ^ irre CNb Russ. Psalt. v. J. 1397 (fol. 183 r:0). gen die Sünder weichen“, so zeigt sich in Lond., Barb., Ham. u. im russ. Psalt. v. J. 1397 ein Engel, welcher die Gottlosen in den Schooss des ,Hades^ stösst (in Chlud. fehlt wieder der Engel) *); und da er ausruft (Ps. XXIX, 4): „Herr, du hast meine Seele aus der Hölle geführet“, so lässt der Künstler (im russ. Psalt.) einen Engel den frommen König aus den Krallen des Teufels ziehen, — ganz ebenso wie im Chlud.-Psalt. ein Engel ,die Seele des Menschen* aus dem Rachen des Hades errettet (Ps. CII, 16; Taf. II, 3). In den übrigen Handschriften (Lond., Barb., russ. Psalt. v. Ende d. XVII. Jahr.) wird, an der letzteren Stelle, die Seele eines Sterbenden, in der Form eines aus sei- nem Munde ausgehenden Kindes, von einem Engel in Empfang genommen ”). Eine Wiederholung dessel- ben Motivs mit dem Zusatze von zwei herbeieilenden Teufen im russ. Psalt. v. J. 1397 mit Bezug auf Ps. CXXVI (Ende oder Anf. des folg. Ps.; Fig. 44). Im griech.-latein. Ham.-Psalt. ver- handelt dagegen ein Engel ganz ruhig mit einem Teufel um Griech.-lat. Ham.-Psalt. (fol. 168 r:0). einen Sterbenden : Ps. LXXX VIII, 49: „Wer ist der Mann, der da le- bet, und den Tod nicht sehe? Der 1) Im Chlud.-Psalt. fehlt im vorigen Falle (Ps. XXXVI, 15) der Engel, im letzteren ist wieder die strafende Rolle einem mit einem Knüttel bewaffneten Manne übertragen. 2) Abb. bei Kondakoff, a. a. O., Taf. XIII, 1. 3) Fehlt im griech.-lat. Ham.-Psalt. 1) Der zweite Teufel (links) aus Versehen bei der Reproduktion weggelassen. Die Psalterillustration im Mittelalter. 33 seine Seele errette aus der Hölle Hand?“ (Fig. 45). Wie unbefangen diese Maler manchmal geistige Vorgänge grob sinnlich veranschaulichen, zeigt uns ein Bild, wo Teufel beschäftigt sind, Seelen (Köpfe), wie Fische, in einem Netze zu fangen: Ps. CXL, 9, „Bewahre mich vor der Schlinge, welche sie mir ge- legt haben, und vor der Falle der Uebelthäter“ (schon in Chlud. u. noch im russ. Psalt. v. Ende d. XVII. Jahrh.) Dagegen im griech.-lat. Ham.-Psalt. Engel, welehe Teufel fangen und binden (Ps. LXXV, 10; Taf. VI, 2). Nur in den russischen Handschriften habe ich die Darstellung eines Engels gefunden, welcher karyatidenühnlich eine Kirche stützt: Ps. XLV, 6, „Gott in ihrer Mitte, nicht wird sie erschüttert“, welche Stelle der Bischof bei der feierlichen Grund- steinlegung der orthodoxen Kirchen hersagt. Im Allgemeinen beschränken sich die morgenländischen Psalterillustratoren auf solche kurz gefasste Schilderungen der Beziehungen der himmlischen und höllischen Mächte zu den Menschen. Ihre Vorstellungen von der Einrichtung des Himmels und der Hölle theilen sie uns nur ausnahmsweise — etwa bei der typischen Darstellung des jüngsten Gerichts (Ham., Ps. XLIX, 4) — mit. Ein merkwürdiges Paradiesbild im Chlud.-Psalt. dürfen wir jedoch nicht über- gehen: Ps. CXVII, 20, „Das ist das Thor des Herrn; die Gerechten wer- den da hineintreten“. In einem mit Edelsteinen geschmückten Thore, durch welches eine nur theilweise sichtbare Gestalt hineinzuschleichen scheint, steht ein mit einem Speer bewaffneter Tetramorph, dessen vier Flügel mit Augen be- streut sind”), und hinter welchem noch andere Engel auf dem ausnahmsweise goldenen Grunde zum Vorschein kommen. Ueber dem Thore, zwischen blü- hendem Gebüsch, Kinderköpfe: „die Seelen der Gerechten“. Im Ham.-Psalt. sieht man den bussfertigen Räuber, die Jungfrau, Gregor den Theologen und andere Selige vor der Paradiespforte stehen. Der russ. Psalt. v. J. 1397 giebt hier nur eine halb geöffnete Thür im Himmel; unten steht Abraham. Bekanntlich gehören die Engel zu den schönsten Gestalten der byzantini- schen Kunst. Ihre jugendlichen Züge, ihr reiches Haar, die mächtigen Flügel, die klassische Gewandung, die leuchtenden Farben machen sie meistens an- muthig, nicht selten reizend. Die Teufel sind selbstverständlich in entgegen- gesetztem Sinne idealisirt. Sie sind meistens und besonders in den späteren Handschriften klein, wie Fliegen herumschwirrend, bräunlich oder schwarz ge- färbt, sonst menschlich gebildet, bisweilen Feuer ausspeiend — überhaupt so, !) Ganz ähnlich, nur mit drei Paar Flügeln und ohne Speer, kommt der Tetramorph auch in dem gleichzeitigen lateinischen Sacramentarium Drogo's (Paris. Bibl., f. lat. Nr. 9428, fol. 15 r:o, vergl. dazu ©. Wulff: Cherubim, Throne u. Seraphim, Altenburg 1894, S. 35 u. Alb. Taf. II, Fig. 8) und in der etwas späteren, ebenfalls karolingischen Bibel des Klosters St. Paul ausserhalb Roms vor. 5 34 J. J. TIKKANEN. wie sie schon in dem syrischen Rabula-Codex v. J. 586 auftreten '). Der dicke, nackte, hellrothe oder grünliche Riese „Hades“ mit seinem kahlen Schei- tel und den barbarischen Zügen kommt oft vor. Er ist ebenso sehr als eine Personification der alten Hades- vorstellung, wie als ein Teufel anzusehen. Selten, z. B. mit Bezug auf Ps. CXIV, 3 u. 4, erscheint der Tod als ein riesiger Neger mit weissem Haar und Bart (Lond. u. Barb.). Eine dunkelgefärbte Gestalt, welche im Barb.-Psalt. über einem von Faustschlägen getroffenen Manne eine Schlange emporhält (Ps. LXV, 12; Fig. 46) deutet Dobbert”) auf den Tod. — So stark karikirt, wie manchmal in der abendländischen Kunst, sind diese Phantasiegebilde jedoch nie in der byzantinischen. Da die mönchischen Künstler sich streng an das alte Kir- chenverbot gegen die Darstellung Gottes des Vaters hielten ?), so ist Christus der eigentliche Vertreter der Gottesidee — sei es, dass er in apokalyptischer Unnahbarkeit zwischen Che- rubim, Tetramorphen und brennenden Rädern‘), oder als Pantokrator (Fig. 47) zwischen Engeln’) oder allein als das mystische Kind „Emmanuel“ °) thront’); sei es, dass er — wenn es gilt, die Wechselbeziehung Gottes zu den Menschen zu veranschaulichen — in seiner typisch-irdischen Gestalt auftritt, oder sich als Halbfigur im Himmel oder als Brustbild in einem Kreise offenbart *). Dem Propheten Lond.-Psalt. Habakuk erscheint der jugendliche Christuskopf als die (fol. 168 ro). Sonne am Mittag, als die wahre Sonne, welche keinen Barb.- Psalt. (fol. 103 r:o). ') Ähnlich sind auch die Teufelserscheinungen in den alten Legenden und bei den kirchlichen Schriftstellern beschrieben (s. Garrucei: Storia della arte cristiana, I, 299). ?) In seinem Aufsatze „Der Triumph des Todes“ (Repert. f. Kunstwissensch., IV. Bd., S. 22 Anm.) 3) Gott Vater, als „der Alte der Tage“, kommt ausnahmsweise am Beginn der Psalmen im Lond.-Psalt. vor. *) Z. B. in den späteren Handschr. mit Bezug auf Ps. IX, 8: „Der Herr aber bleibet ewiglich, er hat seinen Stuhl bereitet zum Gericht“, u. in den russischen auch mit Bezug auf Ps. LXXIX, 2: „Erscheine, der du sitzest auf Cherubim*. 5) Ps. LXXXI, 1: „Gott stehet in der Gemeine der Götter“. *) Ps. XLIV (im Lond.-Psalt.). 7) Ein späteres Motiv scheint das im griech.-lat. Ham.-Psalt. (Ps. CIII, 3) vorkommende Christus- bild zwischen den Evangelistenzeichen zu sein. 5) Bisweilen am Kreuze befestigt — eine, wie es scheint, in der byzantinischen Kunst ausschliess- lich diese Redaction auszeichnende Darstellungsweise des Gekreuzigten. Die Psalterillustration im Mittelalter. 35 Niedergang kennt (s. Fig. 17, oben S. 22). Oft wird auch die Gegenwart Gottes nur dureh die aus dem Himmel segnende Hand angedeutet. Die Taube des heiligen Geistes kommt selten vor, so z. D. schon im Chlud.-Psalt. in den Darstellungen der Verkündigung, der Taufe und des Pfingstfestes, auch sonst bisweilen, wie in der Illustration zu Ps. L, 13: „nimm deinen heiligen Geist nicht von mir“, wo man die Taube zu einem alten Manne niederfliegen sieht. Das Anrufen Gottes ist ja das unaufhörlich in tausend Umschreibungen wiederkehrende Grundmotiv der Psalmen. Es ist darum bemerkenswerth, dass das entsprechende künstlerische Motiv: David Christus anrufend, anbetend oder verehrend, d. h. gewöhnlich sich tief verbeugend, mit vorgestreckten, von dem Mantel bedeckten Händen vor ihm oder seinem Brustbilde stehend, in den älteren Handschriften verhältnissmässig selten vorkommt (Fig. 48) '), während es im russ. Psalter v. J. 1397 zu einer Mehrzahl von Psalmen, meistens sehr stereotyp, wiederholt ist. Im Gegensatze zu den abend- ländischen Psalterbildern nimmt in den griechischen Christus sel- ten handgreiflich an dem sym- bolischen Vorgange theil. In der Regel genügt sein allmächtiges, ruhig feierliches Segnen, um Al- les zu bewirken — beispielsweise die Heilung von Krüppeln (Ps. CH, 3; Fig. 49) oder die Ret- tung eines Sterbenden, welchen Fig. 49. UT : ome David u. Habakuk vor einem Christus heilend der Tod us an den Füssen Christusbilde. Ps. XLIX. (Par. Nr. 20, fol. gepackt: Ps. CXIV, 3 u. 4, (Chlud.-Psalt., fol. 48 v:o). 9 v:0). „Todesqualen hatten mich um- rungen und Gefahren der Hölle mich erreicht... und da rief ich an des Herrn Namen: O, Herr, errette meine Seele" (Lond., Barb., russ. Psalt. v. Ende d. XVII. Jahrh.) Die göttliche Gnade strömt bisweilen, wie Regen, aus dem Himmel nieder oder strahlt aus der segnenden Hand des Erlösers aus. Verhältnissmässig wenige Bilder haben die Apostel zum Gegenstand. So sieht man z. B. Christus sie segnen: Ps. CI, 29, „ihr Same wird ewiglich !) David auf diese Weise vor einem Christusbilde stehend in Chlud., Ps. XV, 8: „Ich habe den Herrn allezeit vor Augen“ (Abb. bei Xondakoff: Muniarwpu, Taf. XI, 2); ausserdem allein in Gebet proskynirend: Ps. XXVII, LXXVI, XCIV, 6, u. CXLII. Neben Ps. LVIII, 6, hat sich der König vor dem über der blauen Himmelskugel sitzenden Christus niedergeworfen. 36 J. J. TIKKANEN. gedeihen“ (Chlud., Barb., Ham.); er sendet sie zum Predigen aus: Ps. XCV, 10, „saget unter den Heiden, dass der Herr regiert“ (Chlud.; Paris. Fragm., Fig. 50; Barb.; russ. Psalt. v. Ende d. XVII. Jahrh.); sie predigen den Völkern: Ps. XVIII, 5, „Ihre Stimme gehet aus in alle Lande“ (Chlud., Lond., Barb., russ. Psalt. v. J. 1397). — Es sei schon hier be- nn merkt, dass in der morgenländischen Kirche die letztgenannte Stelle SN zu den Antiphonen und zu dem „ausgewählten“ Psalme!) der "I Pfingstfeier, Ps. XCV, 10, dann wieder zu den ,Stichen* ?) und NES zum ausgewählten Psalme der Apostelfeste gehört. Die Anwendung X von Psalmversen beim Gottesdienste gab also den Künstlern die ) / Idee zu der Illustration. Es ist dies eine Quelle ihrer Eingebung, y, wovon wir unten näher zu sprechen haben. NE Die Frommen und Guten par preference sind den mönchischen Künstlern die Heiligen der Kirche, die „Athleten des Erlösers“, Die Apostel welche .— besonders in den späteren Handschriften — in wach- Par. Nr. 20; : X 5 ? SL AE sender Zahl sich auf den Rändern des Textes einstellen. Sie ste- hen dort, die auserwühlten Vertreter der Heiligkeit, allein, neben einander oder in kleinen Gruppen, segnend, mit Büchern (die Kirchenlehrer) oder mit kleinen Kreuzen in den Händen (die Blutzeugen), die Hände zu der typischen Gebärde der Andacht vor der Brust erhebend oder auch, nach der Weise der alten Oranten, die Arme zum Gebet ausbreitend. „Die Heiligen auf Erden“ (Ps. XV, 3) sind Theodoros, Demetrios und Georgios (Lond. u. Barb.; in Chlud. Heilige ohne nähere Bezeichnung). Die Gerechten des XXXII. Ps., welche in dem Herrn frohlocken (Lond.), sind die drei grossen Väter der griechischen Kirche: Basilios, Gregor und Chrysostomos, und die Seligen des CXXVII. Ps. welche den Herrn fürchten, sind (im griech.-lat. Ham.-Psalt.) die heiligen Bischöfe. Johannes Chrysostomos erscheint allein, wo es heisst: Ps. XLVIII, 4, „Mein Mund wird Weisheit reden“ °), und in Ham. sieht man aus seinem Nimbus einen Baum emporwachsen: Ps. XCI, 13, „Der Ge- rechte wird grünen wie ein Palmbaum“. Heilige neben einem Gefängnisse illu- striren schon im Chlud.-Psalt. Ps. XXXII, 18: „Wenn die Gerechten schreien, so höret der Herr“, eine kleine Gruppe von Märtyrern ebenda Ps. LXVII, 36: „Gott ist wundersam in seinen Heiligen“ *). — Diese Stellen finden an !) Die „ausgewählten Psalmen“ sind mit Rücksicht auf die Bedeutung des betreffenden Festes zusammengesetzte Reihen von aus dem Psalter gewählten Versen (s. weiter unten). 2) Einzelne, in den Gottesdienst verstreute Psalmverse (Versus). 3) Abb. aus dem Chlud.-Psalt. bei Kondakoff, a. a. O., Taf. XIV, 2. *) Abb. ebenda, Taf. VII, 2. Die Psalterillustration im Mittelalter. 37 den Heiligenfesten der morgenländischen Kirche eine bezeichnende Verwendung; die erst- und letztgenannte ertönen besonders oft in der Fastenzeit (Quadrage- sima), da die Kirche ihre Heiligen den Büssenden als leuchtende Vorbilder vor die Augen stellt '). Bisweilen suchen die Maler durch als Gegenstücke dar- gestellte Scenen den Eindruck zu verstärken. Wir werden unten mehrere Beispiele dieser Art erwähnen. In diesen Zu- sammenhang gehören folgende zwei. Mit Bezug auf Ps. IV, 7: „Erhebe über uns das Licht deines Antlitzes* °), stellen sie König David dar, wie er das am Kreuze befestigte Chri- stusbild anbetet (Fig. 51), und als formelles, wie ideelles Gegenstück dazu, als Brustbild auf seiner Säule, Simeon den Styliten, zu welchem (in Chlud. u. Ham.) ein junger Mann in demüthiger Verehrung emporblickt: V. 4, „Erkennet doch, dass der Herr seine Heiligen wunderlich führet^. Ps. CVIII gab den Künstlern Anlass, die Versuchung des Judas durch den Teufel zu schildern: V. 6, „der Satan müsse stehen zu seiner Rechten“ (Fig. 52 aus Ham., hier mit dem Verkauf Christi vereinigt). Wie man da- gegen durch Gebet und Askese den Anfechtungen des Teufels widersteht, das zeigen uns die späteren Hand- schriften durch das Beispiel des heiligen Antonius: V. 24, „Meine Kniee sind schwach von Fasten“ (Lond., Barb., russ. Psalt. v. Ende d. XVII. Jahrh.). Eine ähnliche Widerstandskraft gegen die teuflischen Versuchungen zeigt auch die heilige Theodosia: Ps. CXVII, 10, „Alle Heiden umgeben mich“. — Die zwei letztgenannten Stel- len, wie auch Ps. IV, 4, gehören zu dem ausgewählten Psalme an den Tagen der heiligen Eremiten. Ueberhaupt stammt eine besondere Reihe von Bil- dern, welche sich ebenfalls in den späteren Handschriften Versuchung des Judas erweitert, aus den Heiligenlegenden. Schon im Chlud.- CR ot DU Psalt. finden wir das Martyrium des heil. Georg’): Ps. XLIII, 23, „Denn wir werden um deinetwillen täglich erwürget^ (auch in Barb. u. im russ. Psalt. v. Ende d. XVII. Jahrh.); den Hirsch mit dem Christusbilde zwischen Barb.-Psalt., fol. 5 v:o. Fig. 52. !) Vergl. das ,Triodion*. venez. Ausg. (1886), S. 429 fg. ?) In den morgenlündischen Kirchen bei der Feier der Kreuzerhóhung und am Sonntage der Kreuz- anbetung gesungen. 3) Abb. bei Kondakof/, a. a. O., Taf. VII, 6. 38 J. J. TIKKANEN. dem Geweihe, welcher dem heil. Eusthatios erscheint: Ps. XCVI, 11, „Dem Gerechten muss das Licht immer wieder aufgehen“ in fast allen Codd. bis zum den russ. v. Ende d. XVII. Jahrh., und die heil. sieben Schläfer, deren fast 300-jähriger Schlaf sie vor der Verfolgung des Decius bewahrte: Ps. XXXII, 19, „Dass er ihre Seele errette vom Tode und ernähre sie in der Theuerung“ in Lond., Barb. u. Ham. Statt mit gefangenen Heiligen, wie der Chlud.-Psalt. (s. oben S. 36), illustrirt die Lond.-Handschr. Ps. XXXIII, 18: ,Wenn die Gerechten schreien, so hóret der Herr*, mit der Steinigung des Protomärtyrers Stephan (Fig. 53)') und Ps. LXVII, 36: „Gott ist wundersam in seinen Hei- ligen“, statt mit einer Gruppe von Märtyrern, mit der Bekehrung des heil. Prokopios. Ps. LXV, 12: „Wir gingen durch Feuer und Wasser“, wird als Stichos benützt am Feste der vierzig Märtyrer (9. März) °), welche bei der Christen- verfolgung des Licinius in einen zufrierenden See Armeniens geworfen wurden. Die späteren Psal- terillustratoren (Lond., Barb., Ham., russ. Psalt. v. J. 1397 u. v. Ende d. XVII. Jahrh.) erin- nerten sich an dieser Stelle der betreffenden Dar- stellung der griechischen Menologien *), welche sich in höchster Vollendung auf dem Elfenbein- relief des Berliner Museums *) entwickelt. Ebenso den Menologien entlehnt ist die Darstellung des Wunders des Erzengels Michael, welcher auf das cabo im Gebet des Archippos zwei Bergströme ableitet, (hand Pair o]. 88 2:0) 1) die eine Kirche bedrohen ’): Ps. XCI, 3, „Herr, die Wasserströme erheben sich, die Wasserströme erheben ihr Brausen“ (Lond., Barb., russ. Psalt. v. J. 1397 u. v. Ende d. XVII. Jahrh.) Ps. XCOIII, 21: „unschuldig Blut verurtheilen sie“ — Mär- tyrertod eines Bischofs in der Arena (Lond., Barb., russ. Psalt. v. Ende d. Fig. 53. 1) Die Composition zeigt eine nicht zu verkennende Ähnlichkeit mit der entsprechenden Darstel- lung in der laurentianischen Cosmas-Handschr. in Florenz (Plut. IX, Cod. 28, fol. 170 v:o), X. Jahrh. Nur sitzt Saulus dort unten links und wird dem Märtyrer die Siegeskrone aus dem Himmel gereicht. 2) S. das ,Menaion* dieses Monats, venez. Ausg. 1884, S. 32. *) Menologion der Synodal-Bibl. zu Moskau, Nr. 183 (Abb. in der photogr. Publication der griech. Miniaturen dieser Bibl, II. H., Taf. XIX). *) Abb. in der ,Beschreibung der Bildwerke d. christl. Epoche* des Museums, Taf. LVII. 5) Menologion des Kaisers Basilios II., Vat. graec. Nr. 1613, S. 17. Die Psalterillustration im Mittelalter. 39 XVII. Jahrh.; Fig. 54). Im russ. Psalt. v. J. 1397 finden wir den heil. Eremiten Paulus von Theben, dem ein Vogel ein Brod zu bringen scheint (Ps. CI, 25), und zwei Scenen aus der Legende der heil. Einsiedlerin Maria von Egypten (Ps. CX VIII, 126 u. 131) — dieselben, welche schon früher im Abendlande der alte deutsche Maler im Kapitelsaal zu Brauweiler und Giotto auf der Wand der Capelle im Bargello (Florenz) geschil- dert hatten. Zu den Heiligen tritt Christus manchmal in ähnliche Beziehung wie zu David. Bisweilen erscheint über ihnen sein Brustbild, z. D. über dem „seligen Mann“ des I. Ps. (Fig. 55), oder sie sind ihn anbetend dargestellt, wie z. B. Athanasios in Barb. mit Bezug auf Ps. XVI, 6: ,neige deine Ohren zu mir“, im russ. Psalt. v. J. 1397 Arse- nio: Ps. XXVI, 1, „Der Herr ist mein Licht und mein Heil^, und Antonius: Ps. XIX, 2, ,Der Herr erhóre dich in der Noth*. Der Letztere steht betend in seiner Höhle und Christus segnet ihn ungemein eifrig aus dem Himmel. Interessant ist in demselben Codex und dessen Copien ?) die Illustration zu Ps. XXXIII, 21: „Der Herr bewahrt alle ihre Gebeine*. Der oben in halber Figur erscheinende Christus segnet einige in einem Altare, wie in einem Sarkophage liegende Lei- chen — die Reliquien der Heiligen! Man sieht, wie unablässig die (Gedanken der mönchischen Künstler das Thema beschäftigt, dass die Weltentsa- gung die einzige Rettung vor den Ver- suchungen, der einzige Weg zur Ver- gebung, die Kirche die einzige Stätte der Heiligkeit und Reinheit sei. Sehr deutlich tritt diese Lehre in einem ei- genthümlichen Bildchen hervor (Taf. V, 2), welches zu Ps. XXVI, 10, gehört: „Denn mein Vater und meine Mutter Fig. 55. Lond.-Psalt. (fol. 127 r:0). - Å Der selige Mann verlassen mich, aber der Herr nimmt (Ps. I, 1; Chlud.-Psalt., fol. 2 r:o). 1) Abb. aus dem Uglitsch-Psalt. bei Busslajeff: Heropnueckie Ouepku, IT, Taf. zu S. 212. 40 J. J. TIKKANEN. mich auf“. Ein Mann und eine Frau entfernen sich von ihrem Sohne, dessen Hand Christus greift, indem er zugleich vorwärts zeigt. Der Knabe ist aber als Mönch gekleidet (fehlt im Chlud.-Psalt). Zeichnen sich die Heiligen durch ihre ruhige, an- gemessene Würde aus, so kommt bisweilen in den Ge- stalten der Bösen ein karikirender Zug zum Vor- schein, entweder in den heftigen, unsicher stolpernden Bewegungen, in den verkehrten Stellungen und der würdelosen Haltung oder, in den Chludoff- und Panto- kratoros-Psaltern, vor Allem in dem schon erwähnten Typus mit angeschwollenem Körper, hässlichen Zügen und kahlem Scheitel. Besondere Zeichen haben sie selten. Doch verdient es — wegen der symbolischen Bedeutung der Schlange — bemerkt zu werden, dass Der Sünder. der im Ps. XXXVI, 35, erwähnte Gottlose ausser Russ. Psalt. v. J. 1397 einem Geldbeutel eine Schlange in der Hand hält Ka vol, (Fig. 56). Die Schlange in der Hand des Todes (?), Ps. LXV, haben wir schon erwähnt (Fig. 46, oben S. 34.) In Bildern von so abstraktem Inhalte muss fast selbstverständlich die Symbolik eine bedeutende Rolle spielen. Zu der sichtbaren Darstellung müssen die moralischen Begriffe hinzugedacht werden, deren äussere Exponenten sie sind. Darum hat auch Busslajeff den russischen Uglitsch-Psalter unter dem Titel: „Byzantinische und russische Symbolik in Bildern des XV. bis Ende des XVI. Jahrhunderts“ behandelt"), und Æondakoff”) sieht in dem Symbolismus das Band, welches den illustrirten Psalter mit der älteren Kunstepoche verbindet. Dabei muss aber bemerkt werden, dass die Symbolik der byzantinischen Psalterbilder anderer Art ist, als diejenige der frühchristlichen Kunst, wie wir ja auch schon festgestellt haben, dass die Psalterillustratoren nur we- nige Motive jener Quelle entlehnen. Die sepuleralen Darstellungen der früh- christlichen Kunst knüpfen poetisch an die Auferstehungsgedanken der Gläu- 1) In seinen Meropuecrie Ouepku, II. Bd., Cap. VI. 2) Hist. de l'art byzant., I, 183. Die Psalterillustration im Mittelalter. 41 bigen an, erinnern sie tröstlich an die Unterpfänder ihrer Zuversicht '). Ein so ungesuchter Symbolismus genügt den mönchischen Künstlern der späteren Pe- riode nicht mehr, ebenso wenig wie die einfachen Zeichen der ersten Christen für ihre höchsten Ideen — wie das Lamm, der Fisch, der Pfau, der Anker, der Fischer, der gute Hirt u. s. w., welche man vergebens in den illustrirten Psalterhandschriften suchen würde. Selbst der trinkende Hirsch (Ps. XLI) ist hier in erster Linie die wörtliche Uebersetzung eines bildlichen Ausdruckes. Nein, die Künstler haben diesen ursprünglichen Standpunkt verlassen und suchen adaequatere Ausdrücke für ihre Gedanken. Besonders im oströmischen Reiche war ja längst das spekulative Denken in den weitesten Kreisen an Stelle des nicht reflektirten Glaubens getreten, die religiöse Empfindung war an Begriffe gebunden und musste auf diesem Umwege angeregt werden. Andere, complicirtere, der veränderten Anschauungsweise besser entsprechende Mittel waren dazu erforderlich. Dies bewirkte in der symbolischen Kunst einen ähn- lichen Umschwung, wie derjenige war, welcher sich in der erzählenden vollzog, wo die schüchtern andeutende Darstellungsweise der älteren Kunst einer histo- risch schildernden weichen musste. In beiderlei Hinsicht hat man aber den Ursprung der Veränderung schon in der frühbyzantinischen Epoche zu suchen. Tritt ja doch in den bekannten Mosaiken von S. Vitale zu Ravenna und 8. Apollinare in Classe bei der Zusammenstellung der drei alttestamentlichen Opfer mit dem christlichen Messopfer der typologische Parallelismus schon vollbewusst, so zu sagen mit theologisirender Absichtlichkeit uns entgegen. Die griechischen Psalterbilder der mönchischen Redaction haben einen didaktischen Zweck, sie schliessen sich dem festen Lehrsystem der Kirche an. Um so bemerkenswerther ist es dabei, dass Begriffspersonificationen und Allegorien seltener vorkommen, als man es bei einem solchen Sachverhalt viel- leicht erwarten könnte — besonders da man weiss, wie leidenschaftlich die mönchischen Künstler später in den illustrirten Klimax-Handschriften sich dem Allegorisiren hingaben?). Ich kann nur ein einziges Beispiel dieser Art von besonderem Interesse erwähnen, nämlich die Barmherzigkeit, # &yı« EXenuoovrn, welche zu Ps. XXXVI, 26: „Der Gerechte ist allezeit barmherzig und leihet gerne“, gehört (Fig. 57). Sie ist eine reich gekleidete Dame, welche — sehr 1) Ich verweise auf den Abschnitt über den sinnbildlichen Charakter der altchristlichen Kunst in der vortrefflichen ikonographischen Studie Dobbert's über „Das Abendmahl Christi in der bildenden Kunst“ (Repert. f. Kunstwissensch., 1890, S. 281 fe). 2) Vergl. Kondakoff: „Eine Reise nach Sinai" (russisch), S. 153 fg, seine Hist. de l'art byz., II. Bd, S. 130 fg, u. meine Abhandl. „Eine illustrirte Klimax-Handschr. der Vatik. Bibl." (Acta Societatis scientiarum Fennicae“, XIX. Bd.). 42 J. J. TIKKANEN. bezeichnend — nicht an Arme, sondern an Geistliche und Mönche Geld spen- det. Ein reicher Strauch wächst aus ihrem Diademe hervor — denn der Ge- rechte ist ja „wie ein Baum, gepflanzet an den Wasserbüchen* (Ps. I, 3) und „wird grünen wie RIF arca ia Proc NH ein Palmbaum, wachsen wie eine Ceder auf Li- dj Us Ac nn EU banon (Ps. XOI,713) 9). Es ist: dies «eine Ber? THCA 4 *4"'$ — sonification echt originaler Erfindung, welche mit pum der Antike nichts mehr gemeinsam hat. In der Tracht einer byzantinischen Kaiserin erscheint auch „die heilige Stadt“ (Ps. L, 20)?) Die pracht- voll gekleidete Königin, welche im griech.-lat. Ham.-Psalt. mit Bezug auf Ps. XLIV, 10, vereh- rend vor Christus erscheint, ist wohl als seine Braut, die KEcclesia, aufzufassen, welche sonst in den griechischen Psalterillustrationen durch ihre Kinder, die Heiligen, vertreten wird. In den russ. Psalt. sieht man einen Knaben in dem Munde zweier Männer stehen, welches Bild in schwer begreiflicher Allegorie Ps. V, 10: „Denn Die hen Banken in ihrem Munde ist nichts gewisses“, illustrirt *). (Chlnd.-Psalt., fol. 35 r:0) !). Das wichtigste Beispiel der allegorischen Darstellungsweise ist aber eine Composition zu dem der Legende von Barlaam und Josaphat entlehnten Gleichnisse von der Vergänglichkeit des menschlichen Lebens, welche Composition später eine weite Verbreitung gewann). In dem griechischen Psalter illustrirt sie Ps. OXLII, 4: „Ist doch der Mensch gleich wie nichts; seine Zeit fähret dahin, wie ein Schatten“ (Lond., Barb., Ham.). Von einem Einhorn verfolgt, hat ein junger Mann sich auf einen Baum gerettet, wo er, leichtsinnig seine Gefahr vergessend, von den Früchten geniesst, während zwei Mäuse, „Tag“ und „Nacht“, an der Wurzel des Baumes nagen und unten, in einer dunkeln Höhle, der Hades und ein Drache seinen Fall abwarten. Das Einhorn ist als „der Tod“ bezeichnet. — Eine ganz entgegengesetzte Bedeutung hat dagegen das Fabelthier, wo es, Fig. 57. (EN 2 I i prec 1) Nach Xondakoff : Muuiaropu, Taf. XII, 4. ?) Einen solchen Strauch auf dem Kopfe trägt auch ein Almosenspender mit Bezug auf Ps. CXI, 9: „Er streuet aus und giebt den Armen; sein Horn wird erhóhet mit Ehren“ (Chlud., Barb., russ. Psalt. v. Ende d. XVII. Jahrh.). *) Abb. bei Kondakoff, a. a. O., Taf. XIII. 6. 1) Abb. aus dem Uglitsch-Psalt. bei Busslajeff, a. a. O., zu S. 914. 5) Das bekannteste Beispiel ist das Relief in einer der Portallunetten des Baptisteriums zu Parma. Die Psalterillustration im Mittelalter. 43 mit Bezug auf Ps. XCI, 11: „Aber mein Horn wird erhöhet werden, wie eines Einhorns“, vor einer sitzenden Frau steht und seine Vorderpfote auf ihren Schooss legt (schon in Chlud., Fig. 58; u. noch in dem russ. Psalt. v. Ende d. XVII. Jahrh.). Des, Denn oben erscheint ein Madonnenbild zur Bestätigung, dass die Frau die Allerheiligste ist, unten Johannes Chrysostomos lehrend, dass das Einhorn der Sohn Gottes ist”). Eine tiefere Mystik, als in den erwähnten Beispielen, finden wir jedoch in der Darstellung Zions, des heiligen Berges, der Wohnstätte Gottes. „Die Tochter Zion“ der Propheten wurde nämlich für die christliche Auffassung zu der Gottesgebä- rerin. „Derjenige wird nicht irren“, heisst es in einem Theodoretos-Codex ?), „welcher den Berg als die Mutter Gottes auffasst, weil ja Gott in ihr wohnte“, und der Patriarch Tarasios?) nennt in seiner Rede über die Darbringung Mariä im Tem- DassEintiorn and dic Anne dau pel”) die Jungfrau mit den Worten des LX VII. (Chlud.-Psalt., fol. 93 v:o)?). Ps. (V. 16): ,mons pinguis et coagulatus*. Am Vorabend ihrer Geburtsfeier wird sie in den morgenlündischen Kirchen mit den Worten: „Heil dir, du heiliger Berg“,°) in einem Kanon des Hymnogra- phen Joseph (IX. Jahrh.) geradezu mit: „Heil dir, du fetter Berg“ *), begrüsst. Auch kommen die auf Zion bezüglichen Stellen des Psalters in den Kanones (Hymnen), Antiphonen, Prokimenen, Koinoniken, Stichen und ausgewählten Psalmen an den Festen der Jungfrau (Geburt: 8. Sept.; Darbringung: 21. Nov.; Verkündigung: 25. März; Entschlafen: 15. Aug.) reichlich vor. U !) Schon die ältesten Kirchenväter, wie Justin (Dial. c. Tryph.) u. Tertullianus (Adv. Judaeos), fassen nämlich das Horn dieses Fabelthieres als das Kreuz Christi. Vergl. Kraus: Die christl. Kunst in ihren frühesten Anfängen, S. 216; Real.-Encykl, I, 397, u. Frantz: Gesch. d. christl. Malerei, I, 458. — Dieselbe Darstellung noch im modernen armenischen Psalt. der Mosk. Bibl. mit Bezug auf Ps. XXVIII, 6. Bekanntlich gewann das Motiv, in spitzfindiger Ausbildung, die weiteste Verbreitung im Abendlande, wovon seine Aufnahme in die spätmittelalterlichen Kirehenmalereien Schwedens und Finn- lands ein sprechendes Zeugniss ablegt. *) Migne: Patrol. graeca, LXXX, 1386, Anm. 24. *) Unter dessen Vorsitze die siebente, bilderfreundliche Synode in Nicäa 787 abgehalten wurde. *) Migne, a. a. O., XCVIII, 1490. *) Menaion des Septembers, S. 45. *) Christ u. Paranikas: Antologia graeca carminum christianorum, S. 948. 7) Nach Kondakoff, a. a. O., Taf. XIII, 4. 44 J. J. TIKKANEN. Die Künstler folgten in der Illustration diesem Fingerzeig, theilweise an denselben Psalmstellen. Da es z. B. heisst: Ps. OXXVII, 5, „Der Herr wird dich segnen aus Zion“, so zeigt sich (in Ham.) der anbetenden Menschheit die mit dem Kinde thronende Maria. Bei der dunklen Stelle: Ps. LXXXVI, , „Numquid Sion dicet: Homo, et homo natus est in ea“, welche die Väter Fig. 59. A A ANIHIA npåd N i AN TévFrEnC TU NER D Vision Daniels (Chlud.-Psalt., fol. 64 r:o). auf die Geburt Christi deuten und welche für die Weihnachtsfeier litur- gisch bedeutsam ist, steht David vor einer mit dem Marienbilde geschmück- ten Kirche (schon in Chlud. u. noch in dem russ. Psalt. v. Ende d. XVII. Jahrh). — In der Regel lässt aber der Illustrator die mystische Identificirung sich vor unseren Augen vollziehen. Ein hoher Felsen thürmt sich nämlich auf und an dessen Spitze oder auf der Terrasse eines kleinen Hauses (des Tempels) erscheinen die Halbfiguren der Gottesmutter mit ih- rem Kinde (Ps. LX XVII, 68; Fig. 13)'). Bis- weilen steht David am Fusse des Felsens und streckt (Ps. LXVII, 16) inbrünstig seine Hände zur Offenbarung empor, welche seine messianischen Hoffnungen verwirklicht (Fig. 59). Im letztgenannten Bilde sieht man ausserdem unten Daniel auf seinem Bette liegen, wodurch die Symbolik sich noch mehr bereichert. Denn damit wird der mystische Berg zu dem Berge im Traume Nebukadnezars, wel- 1) Aus dem Chlud.-Psalt. abgeb. bei Kondakof, a. a. O., Taf. XIII, 5. Die Psalterillustration im Mittelalter. 45 cher so gross wurde, dass er die ganze Welt füllete, und nach den Auslegern das Reich Christi bedeutet. Im russ. Psalt. v. J. 1397 sieht man auch die vom König geschaute Statue, im Chlud.-Psalt. hingegen den Stein), der das Bild zermalmete; dieselbe Darstellung, aber ohne die erwähnten Details, dage- gen mit der herabfliegenden Taube des heiligen Geistes bereichert, noch im russ. Psalt. v. Ende d. XVII. Jahrh. Die Geschichte vom Traume des Kö- nigs (Daniel, II) wird aber in der morgenländischen Kirche am Vorabend der Geburtsfeier des Herrn verlesen ^). — Die Marienbilder des illustrirten Psalters sind ein Ausdruck des seit dem VIII. Jahrh. in fortwährender Steigerung be- griffenen Marienkultus und entsprechen gleichsam den in den morgenländischen Gottesdienst eingestreuten sog. „Theotokien“ oder Troparien zur Ehre der Gottesgebärerin. Eine ganz ähnliche Mystik liegt noch in einem Bilde, welches das Was- serwunder Mosis darstellt: Ps. LXXX, 17, „und sättigte sie mit Honig aus dem Felsen“ (schon in Chlud. und noch in dem russ. Psalt. v. Ende d. XVII. Jahrh. — Taf. IV, 1). Auf dem Felsen, dem die wunderbare Quelle ent- springt, sitzt nämlich Christus, wie auch die Beischrift bezeugt, dass der Fel- sen Christus ist. Letztere ist dem ersten Corinther-Briefe, X, 4, entlehnt, welche Stelle in der morgenländischen Kirche am Tauffeste Christi (dem Theo- phanien-Feste) verlesen wird?). — Im London-Psalter benützt Moses bei seinen Wunderthaten (Ps. CIV) den Kreuzstab *), statt des Stabes mit kugelfórmigem Knopfe der übrigen Handschriften (vergl. Taf. II, 1). Dass der Stab Mosis der Typus des Kreuzes war, geht aus vielen Stellen des morgenländischen Gottesdienstes hervor’). Diese Auffassung ist auch leicht erklürlich. Denn wie Christus mit dem Kreuze den Tod und den Teufel besiegte — in morgen- !) Diese Beziehung des ohne Hände losgerissenen Steines auf die jungfräuliche Entbindung trifft man oft in den liturgischen Büchern der morgenl. Kirche. So heisst es z. B. in dem Hirmologion (venez. Ausgabe, 1888, S. 36): ' EE ôgous Ados, dvev yeıgös érun9ms, Koısrt ex 75 TlapdFivov Mrtocs. Damit übereinstimmend sagt Augustinus (Enarratio in Ps. CI): „Partus virginis est lapis sine manibus de monte praecisus“. — Als Zeuge der Geburt Christi wird Daniel dargestellt in der Armenbibel der Lyceumsbibl. zu Constanz und zwar mit Berufung auf die betreffende Stelle Dan. II, 34: „ein Stein ward herabgerissen ohne Hände“ (Laib u. Schwarz: Biblia pauperum, Taf. I). Im Abendlande geschah sogar Nebukadnezar selbst dieselbe Ehre, wie Virgil und der Sibylle, als ein heidnischer Prophet Christi betrachtet zu werden (s. Weber: Geistl. Schauspiel u. kirchl. Kunst, S. 41 u. 53). ?) Muralt: Briefe üb. d. Gottesdienst d. morgenl. Kirche, S. 256. *) Ebenda, S. 269. *) Vergl. meine ,Genesismosaiken v. Venedig“, S. 135 Anm., u. die Abb. Mosis beim Untergange der Egypter aus einem vatik. Cod. bei Grimoüard de Saint-Laurent: Manuel de l'art chrétien, S. 161. 5) Im Hirmologion (S. 31) heisst es z. B. (zum Tauffeste): T7s &ßvooov réa to ansıpor 6 Movons oravgoruawg duerele dut TAS ódf0ov; im Triodion (venez. Ausg., 1886, S. 90) wieder: Ty» Mocéos 6aßdov sixovifov wvyy, aAntrovoav Yalasoav, xoi amyvvovoav Prdor, rUno Lravpov TOT »eiov, 46 J. J. TIKKANEN. ländischen Darstellungen der Höllenfahrt trägt er in der Regel das Triumphal- kreuz —, so besiegte Moses mit seinem Stabe Pharao, den Typus des Teufels. Dieser Stab Mosis mit dem Kreuzeszeichen ist wohl auch mit dem Kreuze verwandt, welches beim Tauffeste der morgenländischen Kirche in das Wasser- becken eingetaucht wird‘), ebenso wie mit jenem kleinen, weissen Kreuze, wel- ches man im Wasser der byzantinischen Darstellungen der Taufe Christi wahr- nimmt. Ist doch der Zug durch das Meer das Vorbild der Taufe und das erste von den alttestamentlichen „Gleichnissen“ des Tauffestes °). Und Christus ist der Felsen, aus dessen durchbohrter Seite das Wasser der Taufe, wie das Blut der Eucharistie fliesst ?). Mit den Wundern Mosis stehen wir nun vor der reichsten und wichtigsten Gruppe von Psalterillustrationen — denjenigen, welche biblische Begebenheiten schildern. Einen solchen Tiefsinn zeigen sie jedoch keineswegs alle. Einige scheinen sogar nur mehr oder weniger zufällig dem Künstler bei seiner Arbeit ins Gedächtniss gekommen zu sein. Da es z. D. heisst: Ps. CXVIII, 73, „Deine Hände haben mich gemacht“, so malt er daneben die Erschaffung Adams (Taf. V, 3; fehlt im Chlud.-Psalt.) Der griech.-lat. Ham.-Psalt. stellt mit Bezug auf Ps. CXXXVIII, 15: „Es war dir mein Gebein nicht verhohlen*, die Er- schaffung Evas dar. Ps. CXXVI, 1: „Wo der Herr nicht das Haus bauet, so arbeiten umsonst, die daran bauen*, gab den Anlass, den Thurmbau Babels (fehlt im Chlud.-Psalt.) Ps. XXIV, 13: „Sein Same wird das Land besitzen“, das Versprechen Gottes an Abraham (russ. Psalt. v. J. 1397) zu schildern. Weiter werden dargestellt: bei Ps. XLIX, 13 u. 14: ,Werd ich wohl essen Fleisch von Stieren* (schon im Chlud.-Psalt.) und Ps. OXXVII, 8: „Und die vorüber gehen, nicht sprechen: wir segnen euch im Namen des Herrn“ (im griech.-lat. Ham.-Psalt.) — die Einkehr der drei Engel bei Abraham; bei 1j Muralt: a. a. O., S. 269. 2?) Ebenda, S. 264. 3) Eine andere auf das Wasserwunder Mosis bezügliche Stelle, Ps. LXXIII, 15: „Tu dirupisti fontes et torrentes“, gehört zum ausgewählten Ps. der morgenl. Kirche am Tauffeste. — Vergl. auch Durandus: Rationale divinorum officiorum, lib VI, cap. LXXXII, de benedictione baptismi seu fontium. In einer Bemerkung zum Malerbuche v. Athos (Schäfer's Uebers., S. 124) bringt Didron folgen- des, mittelalterliches Distichon: Bis silicem virga dux pereutit atque propheta. Ietio bina ducis sunt duo ligna crucis. Die Psalterillustration im Mittelalter. 47 Ps. XX, 10: „Feuer wird sie fressen“, — die Flucht Loths aus Sodom (Lond.- Psalt., Kondakoff zufolge); bei Ps. XLIX, 8: „Deines Opfers halben strafe ich dich nicht“ (russ. Psalt. v. J. 1397) und Ps. CIV, 8 u. 9: „Er gedenket ewiglich an seinen Bund“, — die Opferung Isaaks (schon im Chlud.-Psalt. u. im Pariser-Fragm.; Taf. III, 1, u. Fig. 60); bei Ps. XXXVI, 31: „Das Gesetz seines Gottes ist in seinem Herzen“, — die Übergabe des Gesetzes an Moses (Lond.-Psalt., Fig. 61); bei Ps. CVI, 35: „Dass er das Trockene was- serreich machte und im dürren Lande Wasserquellen“, — wiederum das Was- Fig. 60. Fig. 61. serwunder des Moses (Barb.-Psalt.); bei Ps. CXII, 7: „Der den Geringen auf- richtet aus dem Staube und erhöhet den Armen aus dem Koth*, — Hiob auf dem Misthaufen (in Lond. u. den russ. Psalt.); bei Ps. XLI, 7: „Darum ge- denke ich deiner vom Lande des Jordan her und dem Hermonberge“, — die Himmelfahrt des Elias (schon im Chlud.- Psalt.; Fig. 19, oben S. 23), u. s. w. Wo solche Bilder moralische Sätze illu- strir i - sterklär ; Opfer Abrahams Gesetzesübergabe an striren; dienen sie als erklärende Bei (Par. Nr. 20, fol. EE: spiele. 13 r:0). (Lond.-Psalt. fol. 44 r:o). Die grösste Zahl dieser biblischen Bilder wurzelt jedoch in der typologi- schen Auffassung des Textes und wird nur aus diesem Gesichtspunkte begreif- lich. Sie bedingt die wesentlichste Eigenthümlichkeit dieser Redaction und ent- hüllt mit voller Klarheit die speculativen Neigungen der mönchischen Künstler, ihre theologische Gelehrsamkeit und vor Allem die Abhängigkeit ihrer Ideen von der gottesdienstlichen Bedeutung der bezüglichen Psalmstellen. Schon auf dem Titelblatte des Chludoff-Psalters erscheint über dem psalli- renden König David der Christuskopf ^), jugendlich und bartlos, wie in frühe- !) Auf dem farbigen Titelblatte zu dem Aufsatze Xondakoff's: Mnuiarwpu etc. allein abgebildet. 48 J. J. TIKKANEN. ren Zeiten, den Inhalt der Dichtung bezeichnend. Abwechselnd mit dem Verfasser selbst tritt der Erlöser bisweilen in den Textillustrationen als die sprechende Person auf. Er ist es, der (im Chlud.-Psalt.) die Worte des Ps. XIII, 3, u. LIL 4, an einen jungen Mann richtet, und mit Bezug auf Ps. LXXVII, 25: „Sie assen Engelbrod* (d. h. Manna), sagt er (der Beischrift zufolge) zu den Aposteln, dass er das Brod des Lebens sei (im Chlud.- Psalt.) '), welche Worte Christus selbst (Joh. VI, 35) bei der Besprechung des Mannawunders gebraucht und zwar als Antwort an das Volk, welches sich eben auf jene Psalmstelle berief. Werden solche Stellen bisweilen nur durch Accommodation auf Christus bezogen, so betonen die Illustratoren nachdrücklich den messianischen Charakter einiger anderen Psalmverse durch die repräsentative Darstellung des Erlósers. So stellen z. B. der Chlud.- und der russ. Psalter v. Ende des XVII. Jahrh. ihn thronend dar mit Bezug auf Ps. LXXXVIII, 36 u. 37: ,Ich habe einst geschworen... Sein Same soll ewig sein und sein Stuhl vor mir, wie die Sonne“, und auf Ps. CIX, 1: „Der Herr sprach zu meinem Herrn: Setze dich zu meiner Rechten“, dessen Messianität durch Christus selbst (Matth. XXII, 41 fg) und die Apostel (Act. II, 34 fg; I. Cor. XV, 25; Hebr. I, 13, u. X, 13) verbürgt ist. Im Chlud.- und Barb.-Psalter sieht man David die von Hebr. I, 10 fg, auf Christus bezogenen Worte des Ps. CI, 28: „Du aber bleibest, wie du bist, und deine Jahre nehmen kein Ende“, an den von seinen Aposteln gefolgten Erlöser richten. Die schon in Act. II, 25, als mes- sianisch bezeichnete Stelle, Ps. XV, 8: „Ich habe den Herrn allezeit vor Au- gen“, wird mit dem vor Christus stehenden David illustrirt. Der Beischrift zufolge sieht der Prophet hier den Erlöser voraus. Ps. LXXVII, 2: „Ich werde meinen Mund zu Gleichnissen öffnen“, wird mit dem zu den Juden redenden Christus illustrirt, u. s. w. Weit reicher ist aber die Gruppe von neutestamentlichen Scenen, welche zum Leben Christi eine ziemlich vollständige Serie bilden, vor Allem aber die Begebenheiten bevorzugen, welche von der Kirche an besonderen Festtagen gefeiert werden. Nur sind sie selbstverständlich nicht in chronologischer Ord- nung vorgeführt, sondern so wie der Text zu der einen oder anderen Veran- lassung gab, so dass einige Gegenstünde wiederholt behandelt werden. 1) Ipse (se. Christus) est et panis, qui de coelo descendit, sagt Augustinus (Tract. 123 in Johann. Evangel.). Die Psalterillustration im Mittelalter. 49 Die wichtigsten Bilder dieser Art sind folgende: Darbringung der Jungfrau im Tempel"). Ps. XLIV, 15: „In buntge- stickten Kleidern wird sie geleitet zum Könige, Jungfrauen hinter ihr her, ihre Freundinnen, werden dir zugebracht“ (in allen späte- ren Codd., vom Lond.-Psalt.: Fig. 62, bis zum russ. v. Ende d. XVII. Jahrh.; fehlt dagegen in Chlud.). Wie einzelne andere Verse unseres Psalmes gehört auch dieser zum ausgewählten Psalme am Feste der Dar- bringung (21. Nov.), wie derselbe ebenso als Stichos und Prokimen und ausserdem in dem Kanon und den Gesängen (1701) des Tages die mannigfaltigste Anwen- dung findet (Men. d. Nov., venez. Ausg., S. 133 fg). Verkündigung Marias. Ps. XLIV, 11: „Höre, Tochter, und schaue und neige dein Ohr“ (im fast allen Codd., vom Chlud.-Psalt. an: Fig. 63, bis zum russ. v. Ende d. XVII. Jahrh.)?). Von Athanasios Daxpringung Marias wird diese Stelle auf die Mutter Gottes bezogen, in OR ST UR dem Gottesdienste der morgenländischen Kirche redet David bei der Geburts- feier der Jungfrau und in der Weihnachtszeit wiederholt seine Tochter Ma- ria mit diesen Worten an, und in seinem Verkün- digungskanon verbindet Theophanes (IX. Jahrh.) Ps. XLIV, 11, ausdrücklich mit der Verkündigung Marias?) — Ps. LXXI, 6: „Er wird herab- fahren, wie der Regen auf das Fell" (Lond.*), Barb., tuss. Psalt. v. J. 1397 u. v. Ende d. XVII. Jahrh.) Das Wunder mit dem Felle Gideons (Richt. VL 36 fg) galt, ebenso wie der brennende Busch, als ein alttestamentliches Vorzeichen der jungfräu- lichen Conception (s. oben S. 2), welche im Athos- Psalt. mit dem genannten Wunder zusammengestellt wird”). Ps. LXXI, 6, gehört zum ausgewählten Fig. 63. ABA net ELAK OJO UT Rcs ACT YA på AD Verkündigung Marias (Chlud.-Psalt., fol. 45 r:0) *). !) Nach den Apokryphen; vergl. z B. Hoffmann: Das Leben Jesu nach den Apokryphen, S. 35. ?*) Zusammen mit dem Brustbilde Davids kehrt, in den Kirchenmalereien der Athos-Klöster, ne- ben den Darstellungen der Verkündigung die prophetische Psalmstelle gelegentlich als Beischrift wieder (Brockhaus: Die Kunst in den Athos-Klöstern, S. 112). ? Christ u. Paranikas: Antologia graeca carminum christianorum, S. 236. *) Abb. in Palaeogr. Soc., I. Bd, Taf. LIII. 5) Abb. bei Brockhaus: Die Kunst in den Athos-Klöstern, Taf. XIX. *) Nach Kondakof': Muniarwpsı, Taf. I, 3. -] 50 J. J. TIKKANEN. Psalme, und zu den Antiphonen der Verkündigungsfeier (25. März) der morgenländischen Kirche. In dem poetischen Dialoge von Theophanes zwi- schen dem Engel und der Gottesgebärerin an demselben Feste (Menaion des März, venez. Ausg. v. J. 1884, S. 101) beruft sich Gabriel auf Ps. LX XI, 6, welche Stelle auch Georgios in seinem Kanon auf die Verkündigung be- nützt (Vorfeier des Festes, a. a. O., S. 88). Ueberhaupt wird dieselbe in den kirchlichen Liedern ófters auf die Allerheiligste bezogen. Heimsuchung. Ps. LXXXIV, 11: ,Dass Güte und Wahrheit einander begegnen, Gerechtigkeit und Friede sich küssen*, (in den meisten Codd. vom Chlud.-Psalt. bis zum russ. v. Ende d. XVII. Jahrh.)"). Theodoretos erinnert bei dieser Stelle an die Begegnung der heiligen Frauen. Geburt Jesu. Ps. II, 7: „Du bist mein Sohn, heute habe ich dich ge- zeuget^ (in den meisten Handschr., vom Chlud.-Psalt. an), schon von den Aposteln auf Christus bezogen (Act. XIII, 33, u. Hebr. V, 5), bildet, nebst Ps. CIX, 3, eine Hauptstelle im ausgewühlten Psalme des Weihnachtstages und wird als Prokimen in der ersten Stunde des Weihnachtsabends benützt. — Ps. XC, 1: „Wer unter dem Schirme des Höchsten sitzet^, und Ps. OIX, 3: „Ex utero ante Luciferum genui te^ (nur im russ. Psalt. v. J. 1397) ^). Die zwei letztgenannten Psalmen werden in der morgenländischen Kirche am Vorabend des Weihnachtsfestes vorgetragen (6. u. 9. Stunde); Ps. CIX, 3, kommt besonders oft und auf verschiedene Weise im Gottesdienste der Weihnachtszeit zur Anwendung (Men. d. Dec. S. 196—215). Anbetung der Könige. Ps. LXXI, 11: „Alle Könige werden ihn an- beten“ (in den meisten späteren Codd., vom Lond.-Psalt. bis zum russ. v. Ende d. XVII. Jahrh.). Gehört zum ausgewählten Psalme des Weihnachts- festes, da, neben dem Andenken der Geburt Jesu, auch das der Anbetung der Könige von der griechischen Kirche gefeiert wird. Kindermord und Flucht nach Egypten. Ps. XC, 7: „Ob tausend fallen zu deiner Seite und zehn tausend zu deiner Rechten* (Chlud."), Lond., Barb., russ. Psalt. v. J. 1397). 1) Abb. aus dem Chlud.-Psalt. bei Kondakoff, a. a. O., Taf. II, 3. ?) Zu der von den Auslegern auf die Geburt Christi bezogenen Stelle, Ps. CXXXI, 5 u. 6: „Bis ich eine Stätte finde für den Herrn, zur Wohnung dem Mächtigen Jakobs. Siehe, wir hören von ihr in Ephrata*, stellen der Chlud.-Psalt. und das Paris.-Fragm., anstatt der Geburt und wohl mit besonderem Bezug auf Micha V, 1: „Und du Bethlehem Ephrata“ u. s. w. (wird am Weihnachtsabend verlesen, Men. Dee., S. 183), eine als Bethlehem bezeichnete Kirche dar. In Chlud. steht der prophezeiende König daneben. In dem modernen, armen. Psalt. zu Moskau wird dagegen hier die Conception der Jungfrau nach dem Typus des Murillo dargestellt. 3) Abb. bei Kondakoff, a. a. O., Taf. III, 2. Die Psalterillustration im Mittelalter. 51 Vertreibung der Verkäufer aus dem Tempel. Ps. LXVIII, 10: „Denn der Eifer um dein Haus hat mich verzehrt“ (in den meisten Codd., vom Chlud.- Psalt.") bis zum russ. v. Ende d. XVII. Jahrh.) Wurde schon von den Schülern Christi auf diese Begebenheit bezogen (Joh. II, 17). Christus kommt zu Johannes dem Täufer. Ps. XXXIII, 6: „Nahet ihm und lasset euch erleuchten* (griech.-lat. Ham.-Psalt.). Gehört — gewiss we- gen des Namens der Taufe: qori6uóg (illuminatio, Erleuchtung zum ausge- wählten Psalme des Tauffestes (6. Jan.), wie auch Kosmas von Maiuma in seinem grossen Tauffestkanon auf diese Stelle hindeutet ?). Taufe Christi. Ps. XXVIII, 3: „Die Stimme des Herrn gehet auf den Wassern* (wenigstens in den späteren Handschr.) ). — Ps. LX XIII, 13: „Du spaltetest durch deine Macht das Meer, Re. Bu zerschmettertest die Köpfe der Drachen Bi : b 2% in den Wassern“ (in ESL à : { (ze den meisten Codd., ni = MÄN vom Chlud.-Psalt.: \ = b Fig. 64, bis zum russ. v. Ende d. XVII Jahrh.). Zu der Dar- stellung der Taufe ge- Pee RM af us - ; hórt hier eine gewal- han e pomo renier da ke tige, zerhauene und blutende Schlange. Taufe Christi | Taufe Christi, (Chlud.-Psalt., fol. 72 v:o) ®). (Paris.-Fragm., fol. 26 v:o). Denn wie Pharao und seine Macht beim Durchzug im rothen Meere unterging, so wurde die Macht des Teufels durch die Taufe gebrochen. Die typologische Beziehung auf die Be- freiung der Israeliten und den Untergang der Egypter wird in Chlud. durch die Beischrift, daselbst und im griech.-lat. Ham.-Psalt. ausserdem durch einen von Raben gefressenen Ertrunkenen angedeutet. — Ps. LXXVI, 17: „Die Wasser sahen dich Gott, die Wasser sahen dich und ängsteten sich“ (in den meisten Codd., vom Chlud.-Psalt. bis zum russ. v. Ende d. XVII. Jahrh.). — Ps. CXIH, 3: „Das Meer sahe und flohe; der Jordan wandte sich zurück“. ') Abb. bei Kondakoff, a. a. O., Taf. IV, 2, u. Hist. de l'art byz., I, 169. ?) Christ. u. Paranikas: Antologia graeca carminum christianorum, S. 172 (V. 205—208). 3) Im Chlud.-Psalt. fehlt hier ein Blatt. +) Nach Kondakoff, a. a. O., Taf. III, 3. 52 J. J. TIKKANEN. Anstatt des Zuges durch das rothe Meer und durch den Jordan, wird, typolo- gisch folgerichtig, in allen Codd., vom Chlud.-Psalt.") bis zum russ. v. Ende d. XVII. Jahrh. wieder die Taufe Christi dargestellt (Fig. 65). — Alle diese Stellen gehören zum ausgewählten Psalme am Feste der Taufe, wie sie auch sonst an demselben Tage in dem Gottesdienste der morgenländischen Kirche reich- lich Anwendung finden (so z. B. Ps. XXVIIL 3, u. LXXVI, 17, in den Idiomelen auf das Tauffest von Sophronios, VII. Jahrh.; Menaion, 6. Jan., venez. Ausg. 1884, S. 65) °). — Die Commentatoren geben denselben eine damit übereinstimmende Deutung. Versuchung Christi. Ps. XC, 11: „Denn er hat seinen Engeln befohlen über dir“, u. s. w. (wenigstens in Chlud., Pantokr. u. Barb.) — die Stelle, auf welche sich der Teufel bei der Versuchung berief (Matth. IV, 6). Christus stillet den Sturm. Ps. LXXXVIII, 10: „Du herrschest über das ungestüme Meer“ (in den griech. Handschr. vom Chlud.-: Taf. IL, 2, bis zum Ham.-Psalt.). Dieselbe Deutung bei gewissen Commentatoren. Die Teufel werden in die Heerde von Säuen getrieben, Ps. LXVII, 31: „Schelte das Thier des Schilfrohrs* (in vielen Codd., vom Chlud.-Psalt. bis zum russ. v. Ende d. XVII. Jahrh.). Gespräch Christi mit der Samariterin am Brunnen. Ps. XXXV, 10: „Denn bei dir ist die lebendige Quelle“ (in den griech. Handschr.) ?). Wunderbare Heilungen Christi. Ps. CII, 3: „Der dir alle deine Sünde vergiebt und heilet alle deine Gebrechen* (Chlud.; Paris.-Fragm.: Fig. 49, oben S. 35; Barb.; russ. Psalt. v. Ende d. XVII. Jahrh.) — Ps. OVI, 20: „Er sandte sein Wort und machte sie gesund“ (in vielen Codd., vom Paris.- Fragm. *) bis zum russ. Psalt. v. E. d. XVII. Jahrh.). — Ps. LXXXIV, 3: „und alle ihre Sünde bedecket“. Wenigstens in Chlud. ), Barb. u. Ham.: Zaccháus im Baume und die Sünderin nebst dem blutflüssigen Weibe zu den Füssen Christi ^). Speisung des Volkes in der Wüste. Ps. XXXIII, 9: „Schmecket und sehet, wie freundlich der Herr ist“ (Chlud.*) u. Barb.). Verklärung Christi. Ps. LXXXVIIH, 13: „Thabor und Hermon jauch- zen ob deines Namens“ (Chlud.°), Lond., Barb., russ. Psalt. v. J. 1397). Kr D Abb. bei Kondakoff, a. a. O., Taf. III, 4. ?) Die zwei späteren Stellen, welche von der griechischen Liturgie vor den zwei ersteren bevor- zugt werden, trifft man ausserdem in einem syrischen Canticum ex Ordine S. Baptismi (Daniel: The- saurus hymnologicus, III, 229). 3) Aus dem Chlud.-Psalt. abgeb. bei Kondakoff, Taf. V, 3. *j Fehlt im Chlud.-Psalt. 3) Abb. bei Kondakoff, a. a. O., Taf. IV, 3, u. Hist. de l'art byz. I, 169. 6) Im Lond.-Psalt. Einkehr Christi bei Zacchäus und die Sünderin, seine Füsse salbend. 7) Abb. bei Kondakoff, Taf. V, 1, u. Hist. de l'art byz., I, 169. 8) Abb. daselbst, Taf. IV, 1. Die Psalterillustration im Mittelalter. 53 Der Ueberlieferung gemäss fand die Verklärung auf Thabor statt. Man fin- det die Stelle in dem ausgewählten Psalme, als Stichos und als Eisodikon (Einleitungsvers zur Lesung des Evangeliums) bei der Verklärungsfeier (6. Aug.) und die entsprechende Deutung bei gewissen Commentatoren. Auferweckung des Lazarus. Ps. XXIX, 4: „Herr, du hast meine Seele aus der Hölle geführet* (Lond., Barb., Ham.) '), und Ps. XLVIII, 16: „Aber Gott wird meine Seele erlósen aus der Hölle Gewalt“ (russ. Psalt. v. J. 1397). In Form eines Kindes flieht die Seele aus dem Schoosse des „Hades“. Im griech.-lat. Ham.-Psalt. fehlt das letztgenannte Motiv, im russ. der Leichnam des Lazarus. Einzug Christi in Jerusalem. Ps. VIII, 3: „Aus dem Munde der jungen Kinder und Säuglinge hast du dir Lob zugerichtet* (Lond., Barb., Ham., russ. Psalt. v. J. 1397) °). Christus selbst erinnerte gleich nach dem Einzuge (Matth. XXI, 16) die Schriftgelehrten an diese Stelle, welche in den Stichen des Palmfestes zur Anwendung kommt. Auf dieselbe deutet auch der Festkanon des Kosmas von Maiuma, welcher bei dieser Feier gesungen wird (Triodion, venez. Ausg. S. 337). — Ps. CXVII, 26: „Gelobet sei, der da kommt im Namen des Herrn!“ (Lond. u. Barb.)*). So schrie ja das Volk bei dem Ein- zuge und mit denselben Worten begrüsst noch heute die morgenländische Kirche am Palmfeste die leibliche Erscheinung Christi bei der Eucharistie (Triodion, S. 341). — Beide Stellen gehören ausserdem zum ausgewählten Psalme am Palmsonntage. Judas verkauft Christus. Ps. XL, 7: „Er ging hinaus Fig. 66. und redete davon“ (schon in Chlud.: Fig. 66, u. noch im ierancenanıkara Tan russ. Psalt. v. J. 1397). Chrysostomos bezieht die Stelle ausdrücklich auf die Verhandlung des Judas mit dem Ho- henpriester, wie sie auch das Triodion (S. 369) am grünen Donnerstag in direkte Verbindung mit dem Verrathe bringt. Wird ausserdem als Prokimen am Charfreitag benützt (Trio- dion, S. 384). Abendmahl Christi. Ps. XL, 10: „Auch mein Freund, dem ich mich vertrauete, der mein Brod ass, tritt Verrath des Judas a É 5 ] : Chlud.-Psalt., fol. mich unter die Füsse“ (in den meisten Codd., vom Chlud.- ' 40 v:0)*). !) Hier fehlt im Chlud.-Psalt. ein Blatt. ?) Im Chlud.-Psalt. ist das Blatt verschnitten. *) Im Chlud.-Psalt. fehlt hier wieder ein Blatt. *) Nach. Kondakoff, a. a. O., Taf. III, 5. 54 J. J. TIKKANEN. Psalt.') bis zum russ. Psalt. v. Ende d. XVII. Jahrh.”) — Fig. 67). Bei der Ankündigung des Verrathes erinnerte Christus selbst an diese Worte (Joh. XIII, 18), welche als Stichos in der Vesper des grünen Don- nerstags dienen (Triod., S. 372). — Ps. CXLIV, 15: „Du giebst ihnen Speise zu seiner Zeit“ (russ. Psalt. v. J. 1397 u. dessen Co- pien)"). Von den Alten oft auf die Eucharistie gedeutet. Nebst Ps. XXXIII ist, wenigstens heutzutage, Ps. CXLIV der Communionspsalm der morgenl. Fig. 68. Kirche '). Einsetzung des Altarsakramentes durch Christus. Ps. XXXIII, 9: „Schmecket und sehet, wie freundlich der Herr ist" (Pantokr.: Fig. 68, u. Ham.). Seit ältester Zeit wird dieser Psalm während der Austheilung der Com- munion gesungen’). — Ps. CIX, 4: „Der Herr hat geschworen und wird es nicht bereuen: du bist ein Priester ewiglich nach der Weise Mel- chisedeks* (in den meisten Codd., vom Chlud.- Psalt. °) bis zum russ. v. Ende d. XVII. Jahrh.). Schon im Hebräerbriefe wurde das Priesterthum Melchisedeks mit dem neutestamentlichen Christi verglichen. Als Hoherpriester des neuen Bundes steht Christus beim Altar und theilt den Aposteln die Communion aus; David und Mel- chisedek (der Letztere Brod und Wein tragend) sind die Zeugen der feierlichen Handlung. Abendmahl Christi (Lond.-Psalt., fol. 50 v:o). Einsetzung des Abendmahles (Pantokr. Nr. 61) ?). 1) Abb. bei Kondakoff: a. a. O., Taf. VI, 1, u. Hist. d. l'art byz. I, 169. — Vergl. die Unter- suchung Dobbert's über die Abendmahlsdarstellungen im Rep. f. Kunstwiss, 1892, S. 361 fe u. 506 fg. ?) In der armen. Psalt.-Handschr. der Mosk. Bibl. ist an dieser Stelle der Judaskuss dargestellt. %) Abb. aus dem Uglitsch-Psalt. bei Busslajeff: Heropmueckie Ouepkn, II. Bd, zu S. 209, u. bei Dobbert, a. a. O., S. 366. à *) Sylliturgikon, venez. Ausg. 1892, S. 40. 5) Vergl. Dobbert, a. a. O., S. 509 fg, u. Muralt, a. a. O., S. 56. *) Abb. bei Kondakoff, a. a. O., Taf. VI, 2. 7) Nach Dobbert, a. a. O., S. 509. Phototypisch bei Brockhaus, a. a. O., Taf. XVII. Die Psalterillustration im Mittelalter. 55 Christus sagt die Verleugnung Petri voraus (Matth. XXVI, 33). Ps. XXXVIII, 2: „Ich will meine Wege hüten, dass ich nicht sündige mit mei- ner Zunge* (Chlud.: Fig. 69). Die Beischr.: 6 @ytog lléroog einer! quèdéo zei ovx Equacéer aA) NovNOUTO Fig. 69. („Der heil. Petrus sprach: ich werde hüten und er hütete nicht, sondern verleugnete*) erinnert an einen Echos (tonus) der 3. Stunde am Charfreitag: Aa ror poßor rv "lovóetov, 6 qíAog Gov zei 6 motor (vergl. Ps. XXXVII, 12) Iléroog, jomj6aró Ge Kvoız, zei OÓvoousrog ovrog 2Boe Tor duzovör uov wi m«oeGuomjogó (Ps. XXXVIIL, 13) aire yàg qvA«- Ear mv zíórw Oixriquor, zei ovx iqAafe (Triodion, S. 387). Fusswaschung der Apostel. Ps. L, 9: „Entsün- Christus kündigt die Verleug- dige mich mit Ysop, und ich werde rein“ (in den tung Petri an") 3 ; S : (Chlud.-Psalt., fol. 37 v:o). meisten Codd. vom Chlud.-Psalt.°) bis zum russ. v. Ende d. XVII. Jahrh.). Gebet Christi im Oelgarten. Ps. LXVIIL, 18: „Und verbirg dein An- gesicht nicht deinem Knechte; denn mir ist Angst, erhöre mich eilend* (Chlud., Lond. u. russ. Psalt. v. Ende d. XVII. Jahrh.) Ps. LXVIII ist, nebst Ps. XXI, der eigentliche Passionspsalm und wird in der morgenländischen Kirche in der 9. Stunde des Charfreitags vorgetragen. — Ps. OVIII, Anf. etwa V. 4: ,Dafür, dass ich sie liebe, sind sie wider mich; ich aber bete* (Chlud., Paris.Fragm., Barb., russ. Psalt. v. Ende d. XVII. Jahrh.) Die künstlerische Deutung stimmt mit der patristischen Auslegung überein. Gefangennehmung Christi. Ps. II, 1 u. 2: „Warum toben die Heiden... Die Könige im Lande lehnen sich auf und die Herren rathschlagen mit ein- ander wider den Herrn und seinen Gesalbten* (russ. Psalt. v. J. 1397). Schon in der Apostelgesch. (IV, 25 fg) auf Christus bezogen; zur 1. Antiphonie der Frühandacht am Charfreitag und zu den Stichen der Feier „der heil. Leiden un- seres Herrn Jesu Christi” bei der Vesper des grünen Donnerstags und der 1. St. des Charfreitags gehörig. Nebst Ps. XXI wird ausserdem der ganze Ps. II bei der letztgenannten Gelegenheit vorgetragen. — Ps. XXXV, 13: „Sondern lass die Uebelthäter daselbst fallen“ (Chlud., Lond.: Fig. 70, u. Barb.) Die ausgeschickten Knechte stürzen zu Boden (Joh. XVIII, 6). — Ps. XXI, 13: 1) Nach Kondakoff, a. a. O., Taf. V, 2. ?) Abb. bei AKondakoff, Taf. VI, 4, u. Hist. de l'art byz., I, 169. 56 J. J. TIKKANEN. „Grosse Farren haben mich umgeben, fette Ochsen haben mich umringet^, u. 17: „Denn Hunde haben mich umgeben und der Bösen Rotte hat sich um Fig. 70. Die Knechte stürzen vor- Christus zu Boden (Lond.-Psalt., fol 41 v:o). Gefangennahme Christi (Barb.-Psalt., fol. 33 r:o). mich gemacht“ (in allen Handschr., vom Chlud.- Psalt.') bis zum russ. v. J. 1397 u. dessen Copien). Die wortgetreue und die typologische Auffassung mi- schen sich hier zu wunderlichen Phantasien. Zuerst sieht man Christus, auf einem Felsen sitzend, von Ochsen mit menschlichen Gesichtern und Menschen mit Hörnern umgeben, dann wieder stehend, von Bewaffneten mit Hundsköpfen gepackt (Fig. 71). Auf V. 17 alludirt der Vesperkanon des Kosmas von Maiuma am grünen Donnerstag ('Triodion, S. 381). — Ps. XXXVII, 12—13: „Meine Lieben und Freunde stehen gegen mich. Die mir nahe waren, stehen ferne von mir. Und die mir nach der Seele stehen, thun mir Gewalt“ (Lond. u. russ. Psalt. v. Ende d. XVII. Jahrh.) Ferne stehen Johannes und die trauernden Frauen (Fig. 72). Diese Deutung ist den kirchl. Auslegern nicht fremd. Der schon erwähnte Echos der 3. Stunde des Charfreitags be- zieht die Stelle auf die Verleugnung Petri (Triodion, S. 387). — Ps. KXX VIEIL „10: „Ich will schwei- gen und meinen Mund nieht auf- thun* (wenigstens in. | Chlug. ?),.. pus Darb.). Jesaias ist anwesend und rich- tet an den Herrn die Worte seines Johannes und die Frauen Y m. bei der Gefangennahme Christi Cap. LIII, 7: „Da (Lond.-Psalt., fol. 45 v:o). er gestraft und gemartert ward, !) Abb. bei Kondakof, a. a. O. Taf. XIV, 1. ?) Abb. bei Kondakoff. a. a. O., Taf. VI, 3. Die Psalterillustration im Mittelalter. 5 = that er seinen Mund nicht auf“, welche Stelle am Charfreitag verlesen wird '). Christus antwortet ihm mit den Worten des Psalmverses. — Ps. LV, „als ihn ergriffen die Philister zu Gath“. Das Vorbildliche in den Schicksalen Davids, der Parallelismus zwischen ihm und Christus wird durch die Gegenüberstellung der Gefangennahme Davids und der des Krlösers stärker als sonst in den Psalterillustrationen betont (Chlud., Pantokr., Barb.) °). Christus vor dem Gericht. Ps. XXXIV, 11: „Es treten frevelhafte Zeu- gen auf, die fragen mich, was ich nicht weiss“ (Chlud.”), Barb., Ham.). Die- selbe Deutung bei den Auslegern. Reue Petri (er steht voller Verzweiflung vor dem Hahn). Ps. XXXVIIL, 13: „Erhöre mein Gebet, Herr, und mein Flehen. Lass meine T'hränen zu deinen Ohren kommen. Schweige nicht!" (in den meisten Codd., vom Chlud.- Psalt.*) bis zum russ. v. Ende d. XVII. Jahrh.). Die Darstellung scheint in bewusster Ideenverbindung mit der Gefangennahme des „schweigenden“ Erlösers (V. 10, s. oben) und der Illustration des 2. V. zu stehen, wo Petrus seinen so bald vereitelten Vorsatz dem Herrn gegenüber ausspricht (s. oben Fig. 69, S. 55). In dem (ebenda) erwähnten Echos der 3. Stunde des Charfreitags wird V. 13 dem reuigen Petrus in den Mund gelegt. Annagelung Christi ans Kreuz. Ps. XXI, 17: „Sie haben meine Hände und Füsse durchgraben^. Unter dem Kreuze werfen die Knechte das Loos um den Mantel des Herrn: V. 19, „Sie theilen meine Kleider unter sich und werfen das Loos um mein Gewand“ (wenigstens in Chlud. und Barb.). Schon Matthaeus (XXVII, 35) und Johannes (XIX, 24) beziehen diese Stelle auf die Kreuzigung, welche noch in der modernen, armenischen Handschrift der Moskauer Bibliothek nebst der Looswerfung um den Mantel mit Bezug auf Ps. XXI dargestellt wird. — Kirchlich bedeutsam ist V. 19 als Stichos bei der Feier der Leiden Christi am grünen Donnerstag (Triodion, S. 382) und bei der 9. Stunde des Charfreitags (Triodion, S. 392). Kreuzigung Christi. Ps. XXI, 2: „Gott, mein Gott, schau her auf mich! Warum hast du mich verlassen?“ (im Pantokratoros-Psalter), — dem Nothge- schrei des sterbenden Erlösers entsprechend und als Stichos bei der Vesper des Charfreitags von der morgenl. Kirche benützt, und V. 7: „Ich bin aber ein Wurm und kein Mensch, ein Spott der Leute und Verachtung des Volkes“ (wenigstens 1) Muralt, a. a. O., S. 118. ?) Abb. aus Chlud. bei Kondakofl, a. a. O., Taf. IX, 2; aus Pantokr. bei Brockhaus: Die Kunst in den Athos-Klöstern, Taf. XVIII. 3) Abb. bei Kondakoff, a. a. O., Taf. VII, 1. *) Abb. bei Kondakoff, a. a. O., Taf. VII, 5. 58 J. J. TIKKANEN. in Chlud., Barb. u. Ham.) Unter dem Kreuze stehen im letzteren Falle die Christus verspottenden Juden: V. 9, „Er klage es dem Herrn, der helfe ihm aus und errette ihn, hat er Lust zu ihm* ') Ps. XXI ist der messianische Psalm par préférence und als solcher vom Anfang an von der Kirche aner- kannt. — Ps. XLV, 3: „Darum fürchten wir uns nicht, wenn gleich die Welt unterginge* (wenigstens in Chlud., Barb. u. Ham.). Was eigentlich den Künst- lern zu dieser ziemlich unerwarteten Ideenverbindung die Veranlassung gegeben haben mag, ist mir zu ermitteln nicht gelungen (vergl. Matth. XXVII, 52). Die Composition des Chlud.-Psalt. (Fig. 13), ist ungemein reich entwickelt. Die Sonne wendet den Kopf von der trau- rigen — Erscheinung des gekreuzigten Er- lösers weg. Neben dem Kreuze stehen die entsetzten Juden litus Oti und dspirtinende (Chlud.-Psalt., fol. 45 v:0) ?). Griechen ( E22mres), wohl mit Bezug auf I. Cor. I, 23: „Wir aber predigen den gekreuzigten Christus, den Juden ein Aergerniss und den Griechen eine Thorheit“, welche Stelle in der Vesper des Charfreitags verlesen wird (Triodion, S. 397)°). — Ps. LXVIII, 22: „Und sie gaben mir als Speise Galle und für meinen Durst tränkten sie mich mit Essig“ (in allen Codd., vom Chlud.-Psalt. bis zum russ. v. Ende d. XVII. Jahrh.; Fig. 74). Die messianische Deutung dieses Psalmes geht auf Christus selbst und seine Apostel zurück *); besonders kehrt V. 22 öfters in den Antiphonen und Stichen der Vesper des grünen Donnerstags und am Fig. 73. 1) Höhnend riefen ja die Juden über den Gekreuzigten: „Er hat Gott vertrauet, der erlöse ihn nun, lüstet es ihn“ (Matth. XXVII, 43). ?) Nach Kondakof, a. a. O., Taf. VIII, 2. 8) Vergl. Muralt: Briefe üb. den Gottesdienst der morgenl. Kirche, S. 116 u. 119. 2y Joh: IL, LE XV; 25; XIX; 28; Act. 1,20: BOM X19; XV; 3: Die Psalterillustration im Mittelalter. 59 Charfreitag wieder (Triodion, venez. Ausg. 1886, S. 375, 382, 389, 393 u. 397). Nebst Ps. XXI ist Ps. LXVIII der Hauptpsalm des Charfreitags und wird vollständig in der neunten Stunde dieses Tages vorgetragen. — Ps. LXXIII, 12: „Gott le aber, unser Herr von Evwigkeiten, bewirkte Rettung in der Mitte der Erde" (in allen Handschr., vom Chlud.-Psalt. bis zum russ. v. J. 1397 u. dessen Copien; im russ. Psalt. v. Ende d. XVII. Jahrh. nur das leere Kreuz). Gehürt als Stichos zur Feier der Leiden Christi bei dem Vesperdienst des grünen Donnerstags (Triodion, S. 382), ausserdem zu den Stichen und den Antiphonen der Kreuzerhebungsfeier (14. Sept.). — Ps. XCVIIL 5 u. 6: „Erhebet den Herrn, unseren Gott, betet an zu seinem Fussschemel* (griech.-lat. Ham.-Psalt. ; in Chlud. u. Barb. nur das leere Kreuz, im Paris.-Fragm. drei leere Kreuze). Neben dem Kreuze stehen Moses, Aaron und Samuel: „Moses und Aaron unter seinen Priestern und Samuel unter denen, die seinen Namen anrufen“ '). Beim Feste der Rene ure (Lond.-Psalt., fol. 87 v:o). Kreuzerhebung wird das Kreuz oft als Fuss- schemel (Ürozodıor) des Herrn bezeichnet?) — Ps. CXXXI, 7: „Wir wol- len... anbeten, wo seine Füsse standen“ (Barb. u. russ. Psalt. v. Ende d. XVII. Jahrh.; im russ. Psalt. v. J. 1397 nur ein Christus-Medaillon am Kreuze). Mit Bezug auf den Gekreuzigten führt der Oktoechos des Johannes Damaske- nos die Stelle an (venez. Ausg. 1892, S. 28). — Die drei letztgenannten Stellen gehören zu dem ausgewählten Psalme am Tage der Kreuzerhebung und zu den Stichen und Antiphonen des Sonntags der Kreuzanbetung (des 3. in der Fastenzeit). 1) Als Illustration des V. 9: ,betet an zu seinem heiligen Berge“, giebt der Athos-Psalt. die „Schädelstätte“ als einen mit einem Schädel bezeichneten Berg, auf welchem eine Kuppelkirche (abgeb. bei Brockhaus: Die Kunst in den Athos-Klüstern, S. 198). 2) In einem Apostichon auf das Kreuz sagt z. B. Andreas Pyrros (Christ. u. Paranikas, a. a. O., S. 84): ”Aye vov gov nuiv, Avid, nv Avoor xívg, Xowotov dbodte, ballov, mLGrOL xol HOOGHUVEÎTE (rov TO ÜTOTO0L07. 60 J. J. TIKKANEN. Grablegung Christi. Ps. LXXXVII, 7: „Sie haben mich gelegt in den unteren See, in die Finsterniss und in den Schatten des Todes“ (in den griech. Handschr.) '). Dieselbe Deutung giebt die patristische Auslegung. Als Pro- kimen wird die Stelle in der Vesper des Charfreitags be- nützt (Triodion, S. 397). Bestechung der Wächter des Grabes. Ps. LXVIII, 28: „Lege Schuld zu ihrer Schuld, und nicht kommen sie in deine Gerechtigkeit“ (wenigstens in Chlud.?) u. Ham.). Höllenfahrt Christi (zugleich, wie gewöhnlich in der byzant. Kunst, als die Auferstehung, „Anastasis“, aufzufas- sen). Ps. XV, 10: „Denn du wirst meine Seele nicht in Christus als Sieger über der Hölle lassen und nicht zugeben, dass dein Heiliger ver- ;. Wie Hölle wese* (im Ham.-Psalt. u. in dem russ. v. J. 1397). Wird NE enit. schon in Act. (IL, 27 u. 31; XIII, 35) ausdrücklich auf die Auferstehung bezogen, wie auch der Frühkanon des grossen Pig. 5 Sabbats diese Stelle im demselben Sinne um- schreibt (Triod., S. 409). — Ps. XXIII, 7: „Erhöhet, Fürsten, eure Thore, und werdet hoch, ihr ewigen Pforten“, (im russ. Psalt. v. J. 1397 statt der Himmelfahrt, s. unten S. 63). Diese Deutung ist den Auslegern nicht fremd; auch wird die Stelle bei der Vorfeier der Him- melfahrt Christi in den Sticherien des Johannes Damaskenos ganz ausdrücklich auf seine Höl- lenfahrt bezogen (Pentekostarion, S. 144). — Ps. LXVII, 2: „Es stehe Gott auf, dass seine Feinde zerstreuet werden“ (Fig. 75) u. V. 7: „Der machtvoll herausführt die Besiegten, gleich- wie die Erbitternden, die in Gräbern wohnen“ (in allen Codd., vom Chlud.-Psalt. bis zum russ. v. Ende d. XVII. Jahrh.). Dieselbe Deutung bei den Auslegern. Der Psalm ist der eigent- Auferstehung Adams liche Auferstehungspsalm der morgenländischen (Chlud.-Psalt., fol. 63 v:o) *). 1) Abb. aus dem Chlud.-Psalt. bei Kondakoff, a. a. O., Taf. VII, 3. — Im griech.-lat. Ham.- Psalt. ist diese, hier sehr corrumpirte Darstellung mit der Abnahme Christi vom Kreuze verbunden. ?) Abb. bei Kondakoff, a. a. O., Taf. II, 1. 3) Rechts zwei tliehende Teufel. +) Nach Kondakoff, Taf. X, 3. Die Psalterillustration im Mittelalter. 61 Kirche. Die Beischr. im Chlud.-Psalt.: „Auferstehung Adams“ (Fig. 76). Beim Gottesdienst des grossen Sabbats und des Ostertages ist wiederholt von der Befreiung Adams aus den Höllenbanden die Rede (z. B. Triodion, S. 411). — Ps. LXXIV, 11: Pu „Und ich will alle Hörner der Gottlosen zerbrechen, dass die Hörner der Gerechten erhöhet werden“. Ueber den niedergeschleuderten Teufel kommt Christus (Fig. 77) drei in einem Sarkophage stehenden Menschen zu Hülfe (nur im griech.-lat. Ham.-Psalt.) '). — Ps. LXXXI, 8: „Gott, mache dich auf und richte das Land“ (wenigstens in Chlud., Barb. u. Ham.) Dieser Vers wird in der morgenländischen Kirche am Charsamstag am Beginn der Paschafeier vor dem Grabe Christi gesungen (Trio- dion, S. 425)°). — Ps. CL 14: „Mache dich auf und erbarme dich über Zion“ (Chlud.?), Barb. russ. Psalt, ,, Höllenfahrt Christi \ ? i Griech.-lat. Ham.-Psalt., v. Ende d. XVII. Jahrh.). Ueber den gestürzten Hades fol. 145 v:0). eilt Christus der Tochter Zion, 7 Fiz. 78. éyue Xr, zu Hülfe. Dieser Vers er- tönt in der morgenländischen Kirche am Ostertage ( Pentekostarion, venez. Ausg., 1884, S. 8), wie auch der eleichbedeutende V. 21 zu dem ganz mit Rücksicht auf die Auferstehung zusammengesetzten ausgewählten Psalme des Thomassonntages (des ersten nach dem Ostern) gehört. — Ps. CVI, 13—16: „Und sie zum Herrn riefen in ihrer Noth..., und er sie aus der Finsterniss und aus dem Schatten des Todes führte ..., weil er zerbricht eherne Thüren und zerschlägt eiserne Riegel“ (Paris.-Fragm.: Fig. 78, 4 E Höllenfahrt Christi Lond. u. Barb.; fehlt dagegen in (Par. Nr. 20, fol. 19 v:o). ’) Ueber die wortgetreue Auffassung dieser Stelle im Chlud.-Psalt. u. in dem russ. v. J. 1397 s. oben S. 32, Fig. 43. 2) Vergl. auch Muralt, a. a. O., S. 132. *) Abb. bei Kondakoff, a. a. O., Taf. X, 2. 62 J. J. TIKKANEN. Chlud., Ham. u. in den russ. Psalt.) Einzelne Verse dieses Psalmes (V. 10, 13 u. 16) werden in der Osterzeit auf verschiedene Weise benützt (Pentekos- tarion, S. 12, 14, 15 u. 42) und gehören auch zu dem ausgewählten Psalme des Thomassonntages. Anatolios citirt sie in seinen Sticherien auf die Aufer- stehung Christi ') und Johannes Damaskenos in derselben Bedeutung in dem Oktoechos ?); damit übereinstimmend die Auslegung des Athanasios *). — Ps. VII, 7: „Stehe auf, Herr, in deinem Zorn“ (russ. Psalt. v. J. 1397). Auferstehung Christi. Ps. VII, 7: ,Stehe auf, Herr, in deinem Zorn“. David steht, tief gebeugt, bei dem geschlossenen Grabe Christi, der Beischr. zufolge von diesem weissagend (Chlud.*) u. Barb.) Diese Deutung ist auch den Auslegern nicht fremd. — Ps. IX, 33: „Stehe auf, Herr Gott, erhebe deine Hand“ (Chlud. u. Pantokr.; „David prophezeit die Auferstehung Christi“). Gehört zu den Prokimenen des grossen Sabbats (Triodion, S. 412) und zum ausgewählten Psalme des Thomassonntages. — Ps. XXX, 5: „Du wollest mich aus dem Netz zie- hen, das sie mir gestellt haben“ (in den griech. Handschr.; Fig. 79 u. Taf. V, 1) ). Christus steht bei sei- nem Grabe. — Ps. LXXVII, 65: „Und der Herr erwachte wie ein Schlafender, wie ein Starker jauchzet, der vom Wein kommt“ (Chlud.). Christus steht wieder bei seinem (Grabe; mit ausgebreiteten Armen, wie die alten Oranten, steht David vor ihm, „von seiner Auferstehung weis- sagend“. Die ersten Worte dieses Verses werden u. A. als Einleitung zur Liturgie Basilios des Grossen am Auferstehung Christi Ende der Vesper des grossen Sabbats Gone NEO benützt (Triodion, S. 425). — Der !) Christ u. Paranikas: Antologia S. 113. ?) Venez. Ausg. 1892, S. 33, 112, 131 u. 150. 5) Der im morgenländischen Ritual mit Bezug auf die Höllenfahrt öfters vorkommende V. 16 giebt uns die Erklärung der zerschmetterten Thürflügel und der ringsum zerstreuten Riegel und Thür- angeln, welche selten in byzantinischen Anastasisdarstellungen fehlen. *) Abb. bei Kondakoff, ebenda, Taf. IX, 3. >) Abb. nach dem Chlud.-Psalt. bei Kondakoff, a. a. O., Taf. IX, 1. °) Oben links kommt ein Engel vom Himmel niedergeflogen. Fig. 79. Die Psalterillustration in Mittelalter. 63 eigenthümliche, wie es scheint, ausschliesslich die griechische Psalterillustration auszeichnende Darstellungstypus beruht vielleicht auf der im morgenländischen Gottesdienste oft wie- derholten Erwähnung des Ausganges Christi aus dem Grabe (réqog. urjue). In dem Bilde des Pantokr.-Psalt. zu Ps. IX, 33, sieht man ihn eben aus dem Grabmal hervortreten. Besuch der Frauen am Grabe. Ps. XLIII, 24: „Stehe auf, Herr, warum schläfst du?“ (Chlud.: Fig. 80, Darb., Bund nih. cadi Ham.) u. V. 27: „Mache dich auf, hilf uns“ (Chlud.). Diese nmd.-Psalt. — Deutung auf die Auferstehung findet man bei den Commenta- fol. 44 r:0). toren wieder. V. 27 gehört als Prokimen zur Matine des grossen Sabbats (Triodion, S. 411) und kehrt noch einmal in der Frühandacht am Sonntag der Myrrhentrügerinnen (2. Sonnt. naeh Ostern) wieder (Pentekostarion, S. 45). Himmelfahrt Christi. Ps. XVII, 11: „Und er fuhr auf dem Cherubim* (Chlud., Barb., Ham., russ. Psalt. v. J. 1397 u. dessen Copien) Von den Auslegern auf die Himmelfahrt bezogen. In seinem Kanon auf die Himmelfahrt citirt Jo- seph der Hymnograph (blühte zu Constantinopel im IX. Jahrh.) ausdrücklich diese Stelle (Pentekostarion, S. 142). Nur im griech.-lat. Ham.-Psalt. (Fig. 81) ist die Composition voll- ständig. Christus erscheint hier in rother Gewandung, und in der That ist bei der Himmelfahrtsfeier wiederholt von dem „rothen Mantel“ des Erlösers die Rede (Pentekostarion, 5. 139, 141 u. 150). — Ps. XXIII, 7: „Erhöhet, Fürsten, eure Thore, und werdet hoch, ihr ewigen Pforten, dass der König der Ehren einziehe* (Chlud., Lond. u. Barb.). Oben machen Engel das Thor des Himmels auf !). Ps. XXIII, 7 ist die Hauptstelle der Himmelfahrtsfeier der morgen- ländischen Kirche und wird bei dieser Gelegenheit wunaufhörlich, auf verschiedene Weise und in variirenden Umschreibungen be- > 3 X Himmelfahrt Christi nützt. — Ps. XLVI, 6: „Gott fäh- (Griech.-lat. Ham.-Psalt., fol. 63 r:0). ‘) Hier haben wir die Erklärung dieses auch sonst bisweilen in byzantinischen Bildern, z. B. Vatie. Urbin. Nr. 2, XII. Jahrh. (fol. 109 v:o), bei der Taufe Christi (Abb. bei d'Agincourt: Storia dellarte, VI, Taf. LIX, 4), vorkommenden Motivs. 64 J. J. TIKKANEN. ret auf mit Jauchzen* (in allen oder doch den meisten Codd., vom Chlud.- Psalt.') bis zum russ. v. Ende d. XVII. Jahrh.) Von den Auslegern ein- stimmig in derselben Weise gedeutet und an Bedeutung für die Himmelfahrts- feier (besonders als Stichos) der vorgenannten Stelle nicht viel nachgebend. — Ps. LVL 6 u. 12: „Erhöhe dich über die Himmel, Gott“ (in den meisten Handschr., vom Chlud.-Psalt. bis zum russ v. J. 1397 u. dessen Copien). Bei einigen Auslegern dieselbe Deutung. — Ps. OVILE, 6: „Erhebe dich, Gott, über die Himmel* (wenigstens in Barb. u. Ham.; fehlt wenigstens in Chlud. u. im Paris.-Fragm.). Diese Deutung ist auch den Commentatoren nicht fremd. "Dor. imb rovg ovgcrodg, 6 @eog, ganz gleichlautend an allen drei letzt- genannten Stellen, wird von der morgenländischen Kirche als Prokimen bei der Frühandacht des Himmelfahrtsfestes benützt. Alle in den Handschriften mit Himmelfahrtsdarstellungen illustrirten Stellen sind Bestandtheile des ausge- wählten Psalmes desselben Tages (wenigstens in seiner jetztigen Gestalt). Ausgiessung des heiligen Geistes. Ps. LXV, 1: „Jauchzet Gott, alle Lande“ (Chlud.*) u. Ham.). Der Psalm wird von patristischer Seite auf die .Vocatio gentium* bezogen; dagegen habe ich die Stelle vergebens im Pente- kostarion für die Pfingstzeit gesucht. Taufe des Kämmerers der Königin Candaces durch den Apostel Philippus (Act. VIII, 27 fg). Ps. LXVII 32: „Es kommen Boten aus Egypten, Ae- thiopien streckt seine Hände zu Gott“ (in den meisten Codd., vom Chlud.- Psalt. bis zum russ. v. Ende d. XVII. Jahrh.) Auch hier konnten sich die Illustratoren. auf den Vorgang der Ausleger berufen (z. B. Athanasios u. Theodoretos). Schliesslich das jüngste Gericht. Ps. XLIX, 4: „Er ruft Himmel und Erde, dass er sein Volk richte“ (Barb. u. Ham.). — Ps. CXXI, 5: „Denn daselbst sitzen die Stühle zum Gericht, die Stühle des Hauses Davids“ (russ. Psalt. v. J. 1397; mit Rücksicht auf Matth. XIX, 28: „ihr werdet sitzen auf zwölf Stühlen und richten die zwölf Geschlechter Israels“). — Fragmente der Gerichtsdarstellung zu Ps. IX, 8: „er hat seinen Stuhl bereitet zum Ge- richt^ (Lond. Barb., Ham., russ. Psalt. v. J. 1397), und Ps. XCVI, 3: „Feuer geht vor ihm her und zündet an umher seine Feinde* (Lond.). — Alle diese Bilder stehen in Einklang mit der patristischen Auslegung. Wie wir gelegentlich schon bemerkt haben, wird David oft als Zeuge der Erfüllung seiner Prophezeiungen mit dargestellt, z. B. bei der Verkündigung, 1) Abb. bei Kondakoff, a. a. O., Taf. X, 1. ?) Abb. bei Kondakoff, a. a. O., Taf. VII, 1. Die Psalterillustration im Mittelalter. 65 Ps. XLIV, 11, wo er an die Jungfrau die Worte der Psalmes richtet (Fig. 63, oben S. 49) und sie dabei, Athanasios zufolge, seine Tochter nennt, weil sie ja seinem Geschlechte entsprossen sein sollte. Anstatt der Apostelgruppe er- scheint David bisweilen unter dem gen Himmel fahrenden Christus, im Chlud.- Psalt. (Ps. LVI, 6) die Arme zu der Orantengebärde ausbreitend, im griech.- lat. Ham.-Psalt. (Ps. XLVI, 6) zu Christus emporweisend. Aber auch andere Propheten, deren Weissagungen mit jenen des Königlichen Sängers über- einstimmen, treten bisweilen in derselben Weise auf, so z. B. im griech.-lat. Ham.-Psalt. ein nicht näher bezeichneter Prophet (wohl Zacharias) ') beim Einzuge Christi, Ps. VIII, 3; Jesaias in Chlud. und Barb. bei der Gefangen- nehmung, Ps. XXXVIII, 10; Daniel?) im Ham.-Psalt. bei der zweiten Wie- derkunft Christi, Ps. IX, 8, u. s. w. Es ist sehr bemerkenswerth, dass fast alle im Malerbuche vom Athos?) enthaltenen, aus dem Psalter stammenden sog. „Prophezeiungen auf die Feste des Herrn“ — als Unterschriften zu dort angegebenen Kunstdarstellungen aufzufassen — in den Psalterhandschriften auf entsprechende Weise illustrirt werden. So bezieht sich, nach dem Malerbuche, Ps. XLIV, 15 auf die Dar- bringung der Jungfrau im Tempel; Ps. LXXI, 6 auf die Geburt Jesu (in den Handschr. die Verkündigung der Jungfrau); Ps. LXXVI, 17 auf die Taufe; Ps. LXXXVIII, 13 auf die Transfiguration; Ps. VIII, 3 auf das Palmfest; Ps. XL, 10 auf den Verrath des Judas (in den Handschr. das Abendmahl, da Christus denselben verkündigte); Ps. XXXIV, 11 auf das Urtheil des Annas und Kaiphas; Ps. II, 1 auf das Urtheil des Pilatus (im russ. Psalt. v. J. 1397 die Gefangennahme Christi); Ps. XXI, 17 auf die Kreuzigung; Ps. XLIII, 24 auf die Grablegung (in den Handschr. Besuch der Frauen am Grabe); Ps. LXVII, 2 auf die Auferstehung; Ps. XLVI, 6 auf die Himmelfahrt des Herrn. Diese „Prophezeiungen“ sind unter viele andere aus dem alten Testa- mente verstreut und die eben angegebenen. Abweichungen von den Handschrif- ten sprechen bestimmt gegen die schon an und für sich unwahrscheinliche An- nahme, dass der Verfasser des Malerbuches bei der Zusammenstellung der „Prophezeiungen“ einen illustrirten Psalter benützt hätte. Die Uebereinstim- 1) Vergl. Zach., Cap. IX, 9, welche Stelle bei der Vorfeier des Einzuges (in der kleinen Vesper am Vorabend des Palmsonntages) in der morgenl. Kirche verlesen wird (Triodion, S. 334). ?) Vergl. Dan., Cap. VII, 9 u. 10. 3) Schäfer’s Uebersetz., S. 157 fe. 66 J. J. TIKKANEN. mung muss vielmehr auf einer festgewurzelten Tradition, auf einer alten Praxis beruhen, und die Ueberschrift „auf die Feste des Herrn“ deutet auf die Beziehung der betreffenden Psalmstellen zu den für die Feier der darzustellenden Begebenheiten gestifteten Festtagen der Kirche. Unter den Büchern des alten Testaments hat der Psalter für den morgen- ländischen Gottesdienst die allerhöchste Bedeutung. Wöchentlich wird er noch heute, wie in alten Zeiten, ein Mal, in der grossen Fastenzeit vor der Char- woche sogar zwei Mal vom Anfang bis zum Ende durchgenommen. (fewisse Psalmen werden in den täglichen Horen oder Gebetstunden gesungen (so z. B. noch heute die Morgen- und Abendlieder der alten Kirche: Ps. LXII u. CXL). Einzelne ausgewählte Psalmverse (Prokimenen) leiten die Lesung der „Gleich- nisse“ '), der Episteln und der Evangelien, andere derselben Art (Koinoniken) *) die Communion ein. Die Antiphonen sind sehr oft aus Psalmversen zusam- mengesetzt, die Stichen (s. oben S. 36, Anm. 2) sind meistens dem Psalter entlehnt und die Kanones (Hymnen) der Kirche enthalten zahlreiche Anspie- lungen auf die Psalmen oder benützen geradezu die Worte Davids, welcher den griechischen Meloden als Vorbild diente. In welchem Grade die Wahl der Psalmstellen von den Gegenständen der Feste bestimmt wurde und wie weit diese letzteren wieder auf die Illustration der ersteren einwirkten, das muss schon aus dem Vorhergehenden genügend erhellen. Besondere Psalmen gehören auch zu der „Liturgie“ (Messe) und den verschiedenen kirchlichen Verrichtungen. Ps. XXXIII, welcher seit den ältesten Zeiten von den Kirchen- sängern bei der Austheilung der Communion vorgetragen wird, und Ps. CXLIV, weleher wenigstens heutzutage?) dieselbe Anwendung findet, sind dement- sprechend, der erstere in gewissen griechischen Handschriften mit der Einset- zung des Altarsakraments, der letztere in gewissen russischen Codices mit der Abendmahlsdarstellung (s. oben 5. 54) illustrirt. Neben V. 6 des „Psalmus invitatorius“ (Ps. XCIV), mit welchem die Mönche zum Nachtofficium gerufen werden: „Kommt, lasst uns anbeten und knieen und niederfallen vor dem Herrn*, stellt der griech.-lat. Ham.-Psalt. Kerzen tragende und vor einer Kirche sich verbeugende Geistliche dar. Ps. XX, welchen in den Handschriften das schon (S. 21) erwähnte Bild der Schilderhebung und Krönung des Hezechias oder Salomos auszeichnet, gehört, nebst Gebeten für den Herrscher, zur Frühandacht der orthodoxen Kirche und auf denselben spielte vormals bei 1) Vergl. oben S. 2. ?) Gesammelt in dem „Sylliturgikon“ (venez. Ausg. 1892, S. 45). 3) Ebenda, S. 40. Die Psalterillustration im Mittelalter. 67 der Krönung des byzantinischen Kaisers ') das Gebet des Patriarchen an, welches der russische Metropolit noch heutzutage bei der Krönung des Czaren be- nützt ?). Statt der gewöhnlichen Stundenpsalmen werden am Weihnachtsabend, am Vorabend der Feier der Taufe Christi (5. Jan.) und am Charfreitag andere mit Bezug auf die Bedeutung des Festes gewählt; so am erstgenannten Tage u. a. Ps. XLIV, XC u. CIX, welche die Handschriften mit der Verkündigung und der Geburt illustriren, am Tage vor dem Tauffeste u. a. Ps. XXVIII, LXXIII u. LXXVI, wo in den Handschriften die Darstellung der Taufe vor- kommt, am Charfreitag u. a. Ps. II, XXI, XXXIV u. LXVIII, welche die Illustratoren mit Passionsbildern schmücken, u. s. w. Der Gottesdienst der morgenländischen Kirche ist ein Cultusdrama, ein geistliches Schauspiel, welches symbolisch die Heilsthaten und die Heilslehre darstellt und somit die ganze orthodoxe Theologie in praktischer Verwendung wiederspiegelt. Die prophetischen und typologischen Beziehungen des alten Bundes auf den neuen werden mit grosser Vorliebe hervorgehoben (vergl. oben S. 2), die Worte der alttestamentlichen Verfasser — und gerade besonders der Psalmen — werden, wie wir gesehen, reichlich den Gegenständen der Feste accommodirt. Die liturgische Deutung giebt ihnen auf diese Weise einen neuen, mystisch-christlichen Inhalt, verschmilzt sie mit der kirchlichen An- schauung, verbindet sie mit den Gegenständen des Glaubens. In dieser Hinsicht besonders lehrreich sind aber die sog. „ausgewählten“, d. h. aus verschiedenen Psalterstellen zusammengesetzten Psalmen — Blumen- lesen aus dem ganzen Psalter, deren Inhalt sich sinnig der Bedeutung der Feste selbst anschliesst. Die auf Zion bezüglichen Stellen, deren eigenthüm- licher Illustration wir eine besondere Aufmerksamkeit gewidmet haben (s. oben S. 43 fg), sowie Ps. XLIV, 15, den sowohl die Handschriften als das Maler- buch mit der Darbringung der Jungfrau im Tempel verbinden, Ps. XLIV, 11, u. LXXI, 6, welche die Künstler mit der Verkündigung illustriren, finden wir in den ausgewáhlten Psalmen der verschiedenen Feste der Allerheiligsten wie- der. Ein Madonnenbild illustrirt im Lond.-Psalt. den Anfang des LXXI. Ps.: „Gott, gieb dein Gericht dem Könige, und deine Gerechtigkeit des Königs Sohne*, welche Worte den ausgewählten Psalm des Verkündigungsfestes ein- leiten. Ps. IL 7; CIX, 3 (in den Handschr.: Geburt Christi) u. LXXI, 10 (Anbetung der Könige) gehören zum ausgewählten Psalme des Weihnachtsfestes !) Goar: Euchologion sive rituale Graecorum, Paris 1647, S. 925. ?) Liturgik oder Gottesdienstlehre der orthodoxen griechisch-katholischen Kirche, von Bischof Hermogenes (finnische Uebersetz. von A. Jakuboff, S. 147). 68 J. J. TIKKANEN. (in der orientalischen Kirche die Doppelfeier der Geburt und der Anbetung) '); Ps. XXVIII, 3; XXXIII, 6; LXXIII, 13; LXXVI, 17, u. OXIII, 3 (Taufe Christi) zu demjenigen des Tauffestes; Ps. LXXXVIII 13 (Verklärung Christi) zu demjenigen der Transfigurationsfeier; Ps. VIII, 3 u. CXVII, 26 (Einzug in Jerusalem) zu demjenigen des Palmsonntages; Ps. IX, 33; LXVII, 2; CVI, 14 u. 16 (Anastasis) zu demjenigen des dem Osterfeste sich eng anschliessenden Thomassonntages; Ps. XVII 11; XXII, 7; XLVI, 6, u. CVII, 6 (Himmelfahrt Christi) zu demjenigen des Himmelfahrtstages, u. s. w. Auf diese Weise lässt sich eine beträchtliche Anzahl der von der typologischen Auffassung bestimmten Psalterillustrationen am Bequemsten durch die „ausge- wählten Psalmen“ erklären. Dazu kommen noch die ausgewählten Psalmen der Apostel- und Heiligenfeste, deren einschlägige Stellen mit den Gestalten der Gefeierten oder mit Scenen aus ihrem Leben illustrirt sind”). Neben dem Feste der Rechtgläubigkeit — zur Feier der Wiederaufstellung der Bilder (im J. 842) nach dem ikonoklastischen Intermezzo — nimmt in der morgenländischen Kirche die Feier der Kreuzerhöhung (am 14. Sept.) zum Andenken der Auffindung des ,lebenbringenden* Kreuzes durch Helena und dessen Erhebung vor dem Volke durch den Patriarchen Makarios von 1) Die Anbetung der Könige wird in der byzantinischen Kunst — mit hauptsächlicher Ausnahme gerade von unseren Psalterillustrationen — ebenso regelmässig mit der Geburt vereinigt, wie die beiden Begebenheiten im Abendlande, wo das Andenken der Magier am 6. Jan. (Epiphanienfeste) gefeiert wird, von einander getrennt zu Darstellung kommen. 2) Ein russischer Geistlicher, Pastor A. Jakuboff, welcher die Liturgik des Bischofs Hermogenes ins Finnische übersetzt hat, gab mir mit freundlichem Entgegenkommen ein Verzeichniss des Inhaltes dieser „ausgewählten Psalmen“ (aan usöpansin). Seiner Angabe zufolge findet man sie am Anfange des russischen Kirchenpsalters und am Ende des russischen Hirmologions gedruckt. Einige Verse des ausgewählten Psalmes des Pfingstfestes führt Muralt an (a. a. O., S. 242). Aus einem Vergleich des jetztigen Bestandes der ausgewählten Psalmen mit demjenigen in einem kirchenslavonischen Psalter aus der Zeit der Kaiserin Elisabeth Petrowna scheint sich zu ergeben, dass derselbe seit jenen Tagen sich nieht unbeträchtlich bereichert hat, dabei aber in den Grundbestandtheilen unverändert geblieben. Die meisten von den oben genannten illustrirten Stellen sind schon dort vorhanden. Es fehlen nur im ausgewählten Psalme des Tauffestes Ps. XXVIII, 3; XXXIII 6, u. LXXII, 13 (vergl. oben S. 52, Anm. 2), und in demjenigen der Himmelfahrtsfeier Ps. XVII, 11. Meiner Bemühungen ungeachtet ist es mir indessen nicht gelungen zu ermitteln, ob die „ausge- wählten Psalmen“ auch von der griechischen Mutterkirche benützt worden sind, was zwar bei der Abhängig- keit des russischen Ritus von dem byzantinischen an und für sich mir sehr wahrscheinlich vorkommt. In den mir zugänglichen liturgischen Büchern der Griechen (Euchologion, Menaion, Triodion, Pentekostarion, Horologion, Oktoechos, Hirmologion und Typikon) habe ich sie jedoch vergebens gesucht. Wie dem auch sei, so sind sie jedenfalls, wie aus dem Vorhergehenden erhellt, keineswegs unumgänglich, um den Gottesdienst als eine Hauptquelle der Illustrationsideen zum Psalter zu bezeichnen, da auch die sonstige gottesdienstliche Verwendung der Psalmen dazu genügt, Die Psalterillustration im Mittelalter. 69 Jerusalem eine eigenthümliche Stellung ein. Auffallend ist es aber, dass unter den griechischen Illustrationen der in den Gesängen, den Stichen, den Koino- niken '), den Antiphonen und dem ausgewählten Psalme des letzteren Festes benützten Psalmstellen die erstere Begebenheit gar nicht, die zweite erst im russ. Psalt. v. J. 1397 vorkommt: Ps. XOVIII, 5, „Erhebet den Herrn, unsern Gott, betet an zu seinem Fussschemel“. Die Darstellung der Auffindung des Kreu- zes ist mir aus der byzantinischen Kunst nicht bekannt, diejenige der Erhö- hung desselben ist sicher verhältnissmässig später Erfindung"). Das Synaxa- rion des Festes (d. h. die kurz gefasste Erklärung der Veranlassung desselben) erwähnt aber ausserdem die wunderbare Erscheinung des Kreuzes, welche sich Constantin vor der Schlacht bei der Milvischen Brücke zeigte. Bei einer der mit dem Feste verbundenen Psalmstellen: Ps. LIX, 6, „Du hast ein Zeichen gegeben denen, die dich fürchten, dass sie fliehen könnten vor dem Bogen“, sehen wir darum den siegreichen Constantin, jugendlich und hoch zu Ross, über die orientalischen Bogenschützen des Maxentius hinwegsprengen (schon im Chlud.-Psalt., Taf. I, 1; im Ham.-Psalt. mit Hinzufügung des von einem Kranze eingefassten Kreuzeszeichens im Himmel). In der Regel sind aber jene Stellen entweder mit dem Gekreuzigten (Ps. LXXIIL 12, u. CXXXI, 7), mit dem leeren Kreuze (Ps. XCVIII, 5) oder mit dem von einem Christusmedaillon geschmückten Kreuze (Ps. IV, 7: „Erhebe über uns das Licht deines Antlitzes*) illustrirt. Das Crucifix in diesen drei verschiedenen Formen ist eine rein kirchliche Vorstellung, deren Auftreten in dem illustrirten Psalter ausserdem durch die ähnliche Benützung der bezüglichen Psalmstellen am Sonntage der Kreuz- anbetung ihre Erklärung findet (s. oben S. 59). An diesem Tage stellt näm- lich die morgenländische Kirche den Fastenden das Kreuz zur Aufmunterung und Stärkung vor die Augen’). Das ,ehrwürdige* Kreuz wird in den kirch- lichen Gesängen als Zeichen, snueiov uéya, gefeiert, es war seit Constantin dem Grossen das byzantinische Reichspanier und ist das christliche Symbol vor 1) Sylliturgikon, venez. Ausg. 1892, S. 45. ?) Gehört zu dem Bildereyklus der Athos-Klöster (s. Brockhaus, a. a. O., S. 76) und wird auch im Malerbuche vom Athos beschrieben (deutsche Uebers., S. 332). Selbst das in der byzantinischen Kunst so beliebte Motiv des Kreuzes zwischen Constantin und Helena, zu welchem wahrscheinlich die von Constantin dem Grossen selbst auf dem Milliarium zu Con- stantinopel aufgestellte Gruppe (vergl. Burckhardt: Die Zeit Constantins, S. 475, u. Frantz: Gesch. d. christl. Malerei, I, 101) den Typus gegeben hatte, kommt. meines Wissens, nur ausnahmsweise im griech.-lat. Ham.-Psalt. ein Mal vor, aber in ganz anderer Bedeutung, nämlich mit Bezug auf Ps. LX, 7: „Du verlängerst Tag für Tag das Leben des Königs“. Constantin wird also hier als christlicher Herrscher gefeiert. 3) Muralt; Briefe üb. d. morgen]. Gottesdienst, S. 93. "i m AA t Á / d£" /6 M us is ull | y. XE 70 J. J. TIKKANEN. allen anderen. Darum erscheint das Kreuz in den Psalterhandschriften bei ähnlichen Ausdrücken, wie Ps. IV, 7: Eönuerodn Epnuäg to pog rov 1906- ozov Gov, und Ps. LXXXV, 17: Iloiy6ov wet iuov Gqueiov tdg dyadov (,Thue ein Zeichen an mir zum Guten“). Hier haben wir also, wie es scheint, die natürliche Erklärung der Ueber- einstimmung der ,Prophezeiungen* des Malerbuches vom Athos (s. oben S. 65) mit den Illustrationen der Psalterhandschriften. Bei den für den Gottesdienst bedeutsamen Stellen kam dem Künstler die Begebenheit in das Gedächtniss, die an dem betreffenden Festtage gefeiert wurde oder zu deren Andenken die be- treffende Cultushandlung gestiftet war, und er stellte sie als etwas Selbstver- ständliches dar. Aber so überzeugend auch die vorliegenden Thatsachen für diese Annahme sprechen mögen, so dürfen wir uns indessen nicht verhehlen, dass ein wichtiges Glied in der Beweiskette fehlt — der Nachweis nämlich, dass die Anwendung der Psalmen im griechischen Gottesdienste in der Entstehungszeit des illustrir- ten Psalters, wenigstens der Hauptsache nach, dieselbe war wie noch heute; um von den etwa vorhandenen lokalen Fassungen des Menäons gar nicht zu sprechen. Dafür vermag ich zur Zeit den direkten Beweis nicht zu erbringen, zumal die alten Menäen') meines Wissens weder publicirt noch auf unsere Frage hin wissenschaftlich bearbeitet worden. Wir müssen uns zunächst darauf beschränken, an die grosse Unveränderlichkeit des morgenländischen Rituals zu erinnern. Auch wurde ja schon bemerkt *), dass der griechische Gottesdienst eben in jener kirchlichen Gährungszeit seine letzte Ausbildung und nicht lange nachher seinen Abschluss erlangte ”). Gilt ja doch Johannes von Damaskos (7 760) als Urheber des unter dem Namen „Oktoechos“ bekannten, liturgi- schen Buches, welches mehr als irgend ein anderes unter den Griechen ver- breitet ist‘). Die Kirchenlieder des Johannes, des Kosmas (seit 743 Bischof von Maiuma), des Theophanes, der Studiten und anderer Meloden aus der Zeit des Bilderstreites und der folgenden Epoche, welche für die Erklärung der Psalterbilder bedeutsame Anspielungen auf die Psalmen reichlich enthalten, verdrängten fast aus dem Gottesdienste die Hymnen ihrer älteren Vorgänger, und die Betrachtung der gegen die Bilderstürmer gerichteten, polemischen Illu- 1) Ohne Zeitangabe erwähnt Christ (a. a. O., S. LXXI) einige Codd. dieser Art auf den Biblio- theken in Wien und München. 2) Oben 8. 8. 3) Krumbacher: Gesch. d. byzant. Litteratur, S. 323. 5) Christ. u. Paranikas: Antologia, S. XLV. Die Psalterillustration im Mittelalter. 71 strationen des griechischen Psalters wird uns noch zeigen, in welch naher Beziehung zu der gleichzeitigen Kanondichtung die Psalterillustrationen stehen. Sind doch für jene in der christlichen Welt des Morgenlandes als unübertreff- lich geschätzten Verfasser der Kanones und Gebete, welche den Gottesdienst der orthodoxen Kirche ausfüllen, gerade die typologische Auffassung so bezeich- nend, dass Christ den Kosmas, den Fürsten der griechischen Hymnographen, eher als einen mystischen Theologen, denn als einen gottbegeisterten Dichter charakterisirt '). Und somit dürfte vielleicht die Annahme nicht als zu gewagt erscheinen, dass die mönchisch-theologische Bilderredaction zum Psalter in nächster Be- ziehung zu dem damals in reger Entwickelung begriffenen Cultus entstand, dass sie ein Ausdruck eben derselben kirchlichen Bewegung war, welche zu jenem Zwecke die dichterische Thätigkeit der Meloden anregte. Es ist aber dabei zu bemerken, dass keineswegs alle kirchlich bedeutsamen Psalmen (z. B. die täglichen Stundenpsalmen) eine dieser Bedeutung ent- sprechende Illustration erhielten. Der Anschluss der Bilder an den Gottes- dienst beschränkt sich hauptsächlich auf diejenigen Psalmen und Psalmstellen, welche die Kirche an ihren Festtagen zur Erinnerung der Hauptthaten des Erlösungswerkes oder ihrer Helden, der Heiligen, benützt — offenbar weil in erster Linie mit jenen Stellen künstlerisch anwendbare Vorstellungen sich verban- den— und darunter wieder vor Allem auf die Stellen, welchen besonders nach- drücklich ein prophetischer Sinn beigelegt wurde oder deren Inhalt am Leb- haftesten an die Festidee, an den Gegenstand des Festes erinnerte. Die Maler waren aber in dieser, wie in anderen Hinsichten, offenbar nur auf ihr eigenes (Gefühl für das Richtige hingewiesen und hatten keine von vorne herein fest- gestellte Regel, keine fertig redigirte Vorschrift zu befolgen. Eine systema- tische Verwendung aller ähnlichen Stellen ist somit nicht zu erwarten und kommt auch nicht vor. Die Darbringung des Jesuskindes im Tempel, ob- schon von der Kirche mit einem besondern Festtage (2. Febr.) bedacht, fehlt z. B. unter den Psalmillustrationen gänzlich ?) — vielleicht eben weil die bei dieser Feier benützten Psalmstellen (zum grossen Theile dem übrigens für Marien- bilder in Anspruch genommenen Ps. XLIV entlehnt) zumeist der überzeugenden 3g eco sb Ir 2) Der Chlud.-Cod. verbindet diese Darstellung mit dem Lobgesange Simeons (Luk. II, 29 fg) anter den biblischen Hymnen, welche seit sehr alter Zeit dem Psalter, „gleich wie Corrollarien“, ange- reiht wurden (Christ. u. Paranikas: Antologia, S. XXII). 72 J. J. TIKKANEN. Beziehung auf die Festidee entbehren '). Immer von derselben kirchlichen Auffassung geleitet, ergänzen die späteren Maler allmählich die künstlerische Exegese ihrer Vorgänger, lassen aber zugleich nach freiem Belieben ältere Il- lustrationen dieser Art wieder aus. Verhältnissmässig wenige solche Bilder kommen in allen erhaltenen Handschriften vor, keine einzige der letzteren scheint sie alle zu besitzen. Die Einsicht von der Bedeutung der Liturgie als einer Hauptquelle der kirchlichen Kunstvorstellungen macht sich in der kunstgeschichtlichen Forschung der jüngsten Zeit immer entschiedener geltend. Schon 1878 hatte Le Blant?) den innigen Zusammenhang zwischen den frühchristlichen Kunstdenkmälern und den gleichzeitigen liturgischen Formularien nachgewiesen. —Springers Versuch, mittelalterliche Darstellungen aus den damaligen volksthümlichen und liturgi- schen Schriften zu erklären "), gab Kraus den Anlass, direkt auf die Liturgie mit ihren Gebetsformularien und ihrer Auswahl von Psalmen und biblischen Lesestücken zu verweisen *). In seiner Abhandlung über das „Abendmahl Christi in der bildenden Kunst“ °) macht Dobbert auf die Einwirkung der kirchlichen Gebräuche auf die byzantinischen Abendmahlsdarstellungen aufmerk- sam. Wulff untersucht die Bedeutung der liturgischen Dichtung für die , Cheru- bim, Throne und Seraphim“ ^) als Kunsterscheinungen, u. s. w. Auf gera- dezu überraschende Weise erhellt der nahe Zusammenhang der spätbyzantini- schen Kirchenmalerei mit dem Gottesdienste in dem inhaltsreichen Buche von !) Die griechischen Kanondichter, wie Johannes von Damaskos in seinem Oktoechos (s. die venez. Ausg. v. J. 1892, S. 149; Christ u. Paranikas, a. a. O., S. 86) und Kosmas von Maiuma in seinem Kanon zum Feste der Darbringung Christi im Tempel (Christ u. Paranikas, a. a. O., S. 174), beziehen Ps. CXXXI, 8: ,Erhebe dich, Herr, zu deiner Ruhe, du und die Lade deiner Heiligkeit*, auf die Aller- heiligste, welche die Kirchengesänge sehr oft „Lade“ (Kıßorös) nennen (z. B. Christ u. Paranikas, a. a. O., S. 122 u. 241). Demgemäss verbindet auch das Malerbuch vom Athos (S. 163) diese Stelle mit dem Entschlafen der Jungfrau. In den Psalterhandschriften findet man indessen hier keine Illustration. — Ps. XCH, 3: „Herr, die Wasserströme erheben sich“, welcher Stelle die Kirche beim Tauffeste Christi sich bedient (Men. 6. Jan., S. 63), ist in den älteren Handschriften, wie es scheint, gar nicht, in den späte- ren aber mit dem Wunder des Erzengels Michael (s. oben S. 38) illustrirt, obschon die Stelle am Feste zur Erinnerung des Wunders (6. Sept.) — nach dem gegenwärtigen Menäon zu urtheilen — keine An- wendung findet. Vielleicht war aber dies im XI. Jahrh. anders. 2) Étude sur les sarcophages chrétiens antiques de la ville d’Arles. 3) Ueber die Quellen der Kunstdarstellungen im Mittelalter (Sitz.-Ber. d. k. sächs. Gesellsch. d. Wiss., phil.-hist. Classe, 1879). +) Repert. f. Kunstwiss., X, 433. 5) Repert., 1891 u. 1892, besonders bei der Besprechung der rituellen Darstellungen des Abend- mahls und der „göttlichen Liturgie*. 5) S. 13 fe. Die Psalterillustration im Mittelalter. 1 Brockhaus: Die Kunst in den Athos-Klöstern, und neuerdings hat Weber!) diese Auffassung, was das Abendland betrifft, in folgender Weise formulirt: „Was am Altare gesungen, gebetet und verlesen wird, was Tag für Tag im Stundengebet und der Messe, namentlich aber was an bestimmten Festtagen — dazu immer mit denselben Worten — der gläubigen Menge zu Ohren dringt, das lebt in den Darstellungen auf den kirchlichen Geräten, den Einbänden und Illustrationen der liturgischen Bücher, den Messgewändern und Altar-Stickereien wieder auf, das hallt in farbigem Echo aus den Bildern der Wände, der Decke, der Glasfenster und Altartafeln wieder“. Zwar ist es dem Scharfsinn des Professor Brockhaus ?) nicht entgangen, in welch engen Zusammenhang der Gottesdienst, der Psalter und die kirchliche Kunst zu einander getreten sind. Denn „einerseits nimmt der Gottesdienst und mit ihm zuweilen die kirchliche Malerei bei der Verkündigung die Anrede des Psalmisten (Ps. XLIV, 11), bei der Taufe Meer, Jordan und Drachen (Ps. CXII, 3 u. 5; LXXIII, 13), die Malerei auch gelegentlich bei andern Bildern Beischriften aus den Psalmen auf; andererseits nimmt der Psalter an denselben Stellen die Bilder der Verkündigung, Taufe, Versuchung, des in Parabeln sprechenden Christus und der Kreuzigung auf*. Jedoch scheint er die Bedeutung dieser Uebereinstimmung zwischen gottesdienstlicher An- wendung und Illustration der Psalmen zu unterschätzen, da er den Ursprung der Letzteren in erster Linie in irgend einer sog. Catene (vergl. oben S. 9) sucht. In seinem grossartigen Werke „Das Evangelium in den Denkmälern der Ikonographie“ ?) stellt dagegen Pokrowski die Einwirkung der literarischen Textauslegung in die zweite Reihe und sucht in dem Kirchengesange die Hauptquelle der Illustrationsideen. Es lag auch gewiss den mönchischen Künstlern näher, bei der Wahl ihrer Darstellungen sich der Gegenstände und der Bedeutung der Feste zu erinnern, an welchen die zu illustrirenden Psalmstellen in der Kirche ertönten, als in der Klosterbibliothek sich in das mühevolle Durchforschen der Commentare zu vertiefen. Musste doch ohne Zweifel die liturgische Exegese in ihrer prakti- schen Unmittelbarkeit und in dem prächtigen Kleide der Dichtkunst und des Gesanges auf sie einen gewaltigen Eindruck machen und durch die tägliche, lebenslängliche '"l'heilnahme an dem Gottesdienste ihre ganze Auffassungsweise beherrschen. Die Illustrationen dieser Art beruhen ja übrigens auf der Voraus- 1) Geistliches Schauspiel und kirchliche Kunst, Stuttg. 1894, S. 6. 2) Die Kunst in den Athos-Klöstern, S. 182. *) Arbeiten des 8. archäol. Congresses in Moskau, 1. Bd., S. XLVII (russich). 10 74 J. J. TIKKANEN. setzung, dass sie auch den Lesern ohne Weiteres verständlich seien, d. h. dass dieselbe Verbindung von Text und Vorstellung ihnen ebenso vertraut und na- türlich sei. Und schliesslich hatten die Künstler nur in dem Gottesdienste die erwünschte Anleitung bei der Wahl ihrer Illustrationen aus den Heiligen- legenden, welche die Commentatoren nur ausnahmsweise berühren. Die Rich- tigkeit dieser Annahme scheint sich auch wenigstens in einem Falle nachweisen zu lassen. Das schöne Hochzeitslied, Ps. XLIV, wird nämlich von den Aus- legern fast «durchgehend nur auf das Verhältniss der Kirche zu Christus, als Braut zum Bräutigam, bezogen, während dagegen die Maler, der liturgischen Dentung gemäss, den Psalm mit Marienbildern illustriren '). Selbstverständlich haben wir mit dem Gesagten nicht behaupten wollen, dass die mönchischen Psalterillustratoren ausschliesslich dem Gottesdienste ihre Ideen zu verdanken hätten. Musste doch vor Allem die neutestamentliche Deutung der messianischen Psalterstellen ihnen bekannt gewesen sein’). Das Vorhergehende hat uns auch schon manches Zeugniss ihrer Schrift- kunde gegeben. Wir wollen hier noch eines hinzufügen. Schon Petrus (Apostelgesch. I, 20) hatte bei der Wahl vom Nachfolger des Judas die furchtbaren Verwünschungen des CVIIT. Ps. (na- mentlich V. S) auf den Verräther bezogen. Dem entsprechend stellen die Künstler hier seinen Selbstmord dar und lassen einen Teufel den Strick an einem Baume befestigen (schon im Chlud.-Psalt. und noch in dem russ v. Ende d. XVII. Jahrh.). Unten steht sein Nachfolger Matthias (Fig. 82): „sein Amt müsse ein Anderer empfangen“. Matthias (rewisse Einzelheiten scheinen auch in der That für die Be- (Par. Nr. 20, kanntschaft der Künstler mit den Commentaren zu sprechen, wie Bw à schon Kondakoff ”) und später Brockhaus bemerkt haben. So 1) Eine Ausnahme macht nur die Illustration des Ham.-Psalt. zu V. 10 (s. oben S. 42). — Die Jungfrau mag in den erwähnten Bildern als die Vertreterin der irdischen Kirche aufgefasst sein. Diese ihre mystische Bedeutung wird jedenfalls von den Illustratoren in keinerlei Weise betont. ?) Die Psalmen werden im neuen Testamente gegen siebzig Mal citirt (Delitzch: Bibl. Commentar üb. die Psalmen, S. 40). ?) In seinem Aufsatze üb. den Chlud.-Psalt. in den ,Alterthümern“ der Moskauer archäol. Ge- sellsch. (VIT. Bd., S. 167): Mnniarmpu etc. Die Psalterillustration im Mittelalter. 16) z. B. das erwähnte Citat aus Chrysostomos, dass das Einhorn Christus be- deute (Ps. XCI, 11°), s. oben S. 43). Bei der Erwähnung des kleinen Ben- jamin, Ps. LXVII, 28, malen die Künstler (wenigstens in Chlud.: Fig. 83; Pantokr. u. Barb.) das Bildniss des Paulus, weil dieser dem Geschlechte Benjamins entstam- mende Apostel, den Auslegern zufolge, als der Letztberufene auch gleichsam der Jüngste von den Zwölfen war. Die Ueberschrift zu Ps. LXXI: „auf Salomo“ giebt dem Athos-Psalt.") und den russischen v. J. 1397 u. v. Ende d. XVII. Jahrh. Anlass, den jungen König mit Christus zusammenzustellen, weil — Athanasios zufolge — Christus der wahre Salomo, d. h. der ,Friedensfürst sei (vergl. Jesaias IX, 6). Das Bildim Athos-Psalter hat sogar als Beischrift: &g vor Xoworov — „auf Christus". — Ausser- dem mag schon an dieser Stelle bemerkt sein, dass in dem unserer Redaction ganz nahe stehenden Godunoffschen Psalter v. J. 1591 zu Kostroma Joseph von Arimathia als der „selige Mann“ des ersten Psalmes, „der nicht wandelt im Rathe der Gottlosen* (vergl. Luk. XXIII, 51), darge- stellt wird, weil diese überraschende Deutung ebenfalls auf die alten Kirchen- väter, wie Tertullianus?) und Athanasios, zurückzuführen ist. Dass die Künstler diese und andere Ideen direkt den Commentaren ver- danken sollten, lässt sich indessen nicht beweisen. Vielleicht könnte die mir grossentheils nicht zugängliche polemische und erbauliche Literatur des VITE, IX. und der folgenden Jahrhunderte uns einzelne in dieser Hinsicht nützliche Winke geben. Bei ihrem Mangel an Selbstständigkeit in Gedanken und An- schauungen (vergl. oben S. 9) ist dort jedenfalls keine wesentlich neue Beleuch- tung der vorliegenden Frage zu erwarten. Der Patriarch Photios ( 891), der Zeitgenosse des Erfinders unserer Redaction, compilirte seine Psaltercatene — vielleicht die erste ihrer Art‘) — aus den Commentaren des Athanasios, Basilios, Chrysostomos und Theodoros Heracleota ”), und Æuthymios, welcher auf des Kaisers Alexios Komnenos Aufforderung seinen Psaltercommentar verfasste, hat wenig Eigenes darzubieten. Der Apostel Paulus (Chlud.-Psalt., fol. 64 r:o). !) Seine Auslegung zu diesem Psalme ist uns leider nicht erhalten, so dass wir die Richtigkeit des Citates, wenn überhaupt dem Psaltercommentare entnommen, nicht controlliren können. 2?) Abb. bei Brockhaus: Die Kunst in den Athos-Klöstern, Taf. XIX. *) De spectaculis (Bibl. patr. lat. sel, Lipsiae 1839, IV, 9). *) Vergl. Delitzsch, a. a. O., S. 42. 5) Vergl. die Vorrede Montfaucon’s zu seiner Ausgabe von dem Psaltercommentar des Chryso- stomos. 76 J. J. TIKKANEN. Zumeist macht aber ihr Inhalt selbst die Commentare wenig geeignet, die unmittelbare Anregung zu künstlerischer Thätigkeit zu geben. Ist schon der Psalmtext an und für sich so wenig gegenständlich, dass es Wunder nimmt, wie ein solehes Buch überhaupt illustrirt werden konnte, so sind es die Aus- legungen in fast noch höherem Grade. Im Allgemeinen sind sie nämlich eine predigtähnliche Paraphrasirung, eine mehr oder weniger rhetorische Weiter- spinnung aus christlich-kirchlichem Gesichtspunkte der im Texte ausgedrückten Gedanken. Ihr Zweck war eben in erster Linie die moralische Erbauung. Mit solchen abstrakten Reflexionen ist aber künstlerisch nicht viel anzufangen. Die Gedanken müssen doch den einfachsten Forderungen der Darstellbarkeit entsprechen. Bei der hübschen Stelle, Ps. XXII, 1 u. 2: „Der Herr ist mein Hirte, mir wird nichts mangeln. Er weidet mich- auf einer grünen Aue, und führet mich zum frischen Wasser“, verbreiten sich z. B. die Ausleger in er- baulichen Bemerkungen. Die Maler (Lond., Barb., russ. Psalt. v. J. 1397) stellen uns hingegen das Paradies dar, wo Abraham von einem Baume dem in seinem Schoosse sitzenden Kinde Früchte pflückt '). Ihrer Mystik, ihrer geisti- gen Auffassung ungeachtet, mussten die lllustratoren das erbauliche Mora- lisiren der Ausleger durch konkrete Vorstellungen ersetzen — und wussten es auch zu thun. Die Psalterillustrationen zeigen indessen mit der wissenschaftlich besonne- neren Auslegung der Kirchenväter und der Commentatoren überhaupt ungefähr dieselbe Uebereinstimmung, wie mit der poetisch kühneren Accommodation des Cultus, gehen aber, wie Brockhaus sehr treffend bemerkt, über das, was die einzelnen erhaltenen Commentare bieten, weit hinaus. Es ist auch keineswegs zufällig, dass die literarische und liturgische Exegese sich im Allgemeinen decken und ergänzen. Sie standen gewiss mit einander in wechselseitiger Be- ziehung und fussten beide auf derselben flüssigen, Alles durchdringenden kirch- lichen Tradition. Besonders steht der Gottesdienst, wie er sich nachher ent- wickelte, und die kirchliche Dichtung in engstem Leihverhältniss zu der pa- tristischen Literatur, welche den späteren Jahrhunderten als eine unerschöpfliche Fundgrube diente. Johannes von Damaskos, der letzte von den griechischen Kirchenvätern und der einflussreichste von den liturgischen Dichtern, bildet in seiner Person den Uebergang von der einen Classe zu der anderen. Sehr be- zeichnend ist es z. B., dass die merkwürdige Ausführung der von Ps. XXIII, 1—10, geweckten Himmelfahrtsideen den Commentaren (schon dem des Athanasios) 1) Der Psalm wurde, wenigstens in älterer Zeit (Const. apost. VI, 30, u. Chrysostomos: Hom. IV in Hebr.) bei Begräbnissen gesungen, in welchem Umstande vielleicht die Erklärung des Bildes liegt. Die Psalterillustration im Mittelalter. -1 -1 und den kirchlichen Gesängen gemeinsam ist. Die Wächter des Himmels und die den auffahrenden Christus begleitenden Engel wechseln mit einander die Worte des Psalmes (Pentekostarion, S. 150) '). Im Chlud.-Psalt., wie noch in dem russ. v. Ende d. XVII. Jahrh., treten die Apostel neben den Worten (Ps. LXXVI, 19): „die Stimme deines Donners im Wirbel“, auf. In der That wird diese Stelle von den Auslegern auf die apostolische Predigt bezogen. Aber auch in dem ausgewählten Psalme der Apostelfeste werden ähnliche Stellen in eben derselben Bedeutung verwendet °). Bei dem jetztigen Stande unserer Kenntniss der Geschichte der griechi- schen Liturgie und der späteren Literatur der Byzantiner, müssen wir darauf verzichten, in jedem einzelnen Falle den Ursprung der Illustrationsideen zu verfolgen — was wohl übrigens auch dem gründlichsten Kenner dieser Dinge schwerlich gelingen würde — und uns mit der Hauptsache begnügen, d. h. mit dem Feststellen des Zusammenhanges dieser Ideen mit dem Anschauungs- kreise des Zeitalters. Und in dieser Hinsicht haben die Psaltercommentare eben durch ihr Alter und durch die zwingende Autorität ihrer Verfasser eine um so grössere Bedeutung"). Zusammen mit dem Gottesdienste geben sie also die sichere Grundlage zum Verständniss des illustrirten Psalters. Ueberall in den Illustrationen der hier besprochenen Art nur eine Her- übernahme von fremden Ideen vorauszusetzen, wäre doch ungerecht gegen die Künstler und ebenso unkritisch, wie die Annahme selbstständiger Erfindung überall da, wo wir die Erklärung nicht anderswoher beibringen können. Selbst der neutestamentlichen Psalmauslegung gegenüber behaupten die Maler wenig- stens dieselbe Freiheit, die betreffenden Stellen zu illustriren oder nicht zu be- achten, wie gegenüber der gottesdienstlichen Anwendung derselben. So sind 1) Die Letzteren rufen den Ersteren zu (V. 7): „Erhöhet, Ihr Fürsten, eure Thore..., dass der König der Ehren einziehe“. Die Wächter fragen verwundert (V. 8): „Wer ist dieser König der Ehren?“ und erhalten die Antwort: „Es ist der Herr stark und mächtig“, u. s. w. 2) Ps. LXXXVIII, 6: „Und die Himmel werden, Herr, deine Wunder preisen“, u. Ps. XCVI, 4: „Seine Blitze leuchten auf dem Erdboden“. — Dieselbe Auffassung liegt auch der Illustration des Ham.- Psalt. — dem Christusbilde zwischen den Evangelistenzeichen — zu Ps. CIII, 3: „Der du die Wolke zu deinem Wagen machst“, zu Grunde. Denn Ezechiel sah die symbolischen Thiere in der Wolke (I, 4 fe) und Hieronymus nennt die Evangelisten das Viergespann Gottes ( Wulff: Cherubim, Throne u. Seraphim, S. 38, Anm.). 3) Der Jesuit Balthasar Corderius, hat aus griechischen Psaltercommentaren eine grosse Catene zusammengestellt (Expositio patrum graecorum in Psalmos, 3 Bd. in fol, Antwerpen 1643—46), welche schon Brockhaus benützte und welche auch mir die besten Dienste geleistet. Ausserdem habe ich aber auch die Originaleommentare des Busebios, Athanasios, Basilios, Chrysostomos, Theodoretos, Buthy- mios Zigabenos u. A. herangezogen und mit der Auslegung der lateinischen Exegeten, wie Justinus des Märtyrers, Tertullianus, Ambrosius, Augustinus, Hilarius, Gregor d. Gr., Cassiodorus, Alcuins u. A. verglichen, 75 J. J. TIKKANEN. einige prophetisch wichtige Stellen ohne Illustration geblieben, z. B. Ps. XXX, 6: „In deine Hände befehle ich meinen Geist“ (vergl. Luk. XXIII, 46), Ps. XO, 13: „Auf Löwen und Ottern wirst du gehen“ '), Ps. CXVII, 22: „Der Stein, den die Bauleute verworfen, ist zum Eckstein geworden“ (vergl. Matth. XXI, 42; Act. IV, 11) Ps. OXXXI, 11: ,leh will dir auf deinen Stuhl setzen die Frucht deines Leibes“ (vergl. Act. II, 30)°) und Ps. LIV, den die Ausleger fast einstimmig auf die Leiden Christi beziehen. Gelegentlich schei- nen die Künstler auch neutestamentliche Bilder auf dieselbe Weise, wie die Scenen aus dem alten Bunde, d. h. nur in der Bedeutung von erklärenden oder erbaulichen Beispielen zum Texte benützt zu haben. Illustrationen dieser Art sind etwa die Teufelsbeschwörung (Ps. LXVII, 31), Gespräch mit der Samariterin (Ps. XXXV, 10), Auferweckung des Lazarus (Ps. XXIX, 4, u. XLVIHIL 16), Fusswaschung (Ps. L, 9); Gefangennehmung Christi (Ps. XXXV, 13) und vielleicht noch andere mehr. Möglicherweise ist die Gegenüberstellung der Gefangennehmung Christi mit derjenigen Davids zu Gath — nur durch die Ueberschrift des LV. Ps. veranlasst — ebenso eine Erfindung des Künst- lers. Wenigstens habe ich diese Zusammenstellung nur bei lateinischen Com- mentatoren, nicht aber bei den griechischen gefunden. Wir wollen aber nicht weiter auf dem Gebiete der Vermuthungen um- herirren. Besonders interessant ist eine Gruppe von Illustrationen, in welchen der polemische Ton der kirchlichen Kämpfe auf überraschende Weise nachklingt und welchen wir desswegen eine besondere Besprechung vorbehalten haben. So sieht man z. B. im Lond.-Psalt. einen Teufel den Erzketzer Arius in das höllische Feuer ziehen, während er zugleich von einem orthodoxen Geistlichen hingestossen wird (Ps. XXXIII) Der Lond.- und der Barb.-Psalt. beziehen Ps. LXXVIIL, 12: „Und siebenfach gieb unseren Nachbarn zurück in ihren Busen ihre Schmach, womit sie dich, Herr, geschmähet haben“, auf die daneben dargestellten Arianer, während dagegen ein katholischer Heiliger die Hand zu einem Christusbilde emporstreckt: V. 13, „Wir aber, dein Volk und Schafe !) Was um so auffallender ist, als bekanntlich diese Stelle in der frühchristlichen Kunst die Er- findung eines sehr beliebten Motives veranlasste (vergl. oben S. 5), welches im Abendlande noch im Mittelalter lange fortlebte. 2) Diese Stelle gehört doch zum ausgewählten Psalme bei der Geburtsfeier der Jungfrau; der ganze Psalm wird an der 6. Stunde des Weihnachtsabends vorgetragen. Die Psalterillustration im Mittelalter. 79 deiner Weide, werden dich ewig lobpreisen“. — Wie einst die Feder, so spricht jetzt der Pinsel das Anathem über die Feinde der Kirche aus, sie in effigie als Feinde Gottes der Hölle überliefernd. Als der illustrirte Psalter entstand — wahrscheinlich kurz nach der Wie- derherstellung des Kirchenfriedens (842) — hatten sich die in dem langen Bilderstreite geweckten Leidenschaften noch nicht gelegt. In den Mönchen loderte noch der Hass gegen ihre ehemaligen Verfolger. Man lese nur den mit der Entstehung des Bilderpsalters gleichzeitigen Siegeskanon auf die Wie- dererrichtung der Bilder"), welcher diese Feinde der Kirche in grenzenloser Erbitterung mit Schmach förmlich überschüttet und, wie „gefährliche Wölfe“, verdammt ”). Die Erinnerungen der Vergangenheit waren noch ganz frisch, die aufgeregten Gefühle benützten jede Gelegenheit zum Ausbruch. Und die Freiheit der Ideenverbindung, welche der Psalter dem mönchischen Künstler einräumte, war ihm zu diesem Zwecke doppelt willkommen. Man hätte wahrhaftig die sogleich zu besprechenden Bilder eher als Illustrationen zu dem erwähnten Kanon erwartet, mit welchem sie die nächste Verwandtschaft zeigen, als in der Samm- lung der alten, geistlichen Lieder des jüdischen Volkes. Aber eben diese will- kürliche Verbindung von Wort und Bild beweist besser als das Uebrige, wie vollständig und innerlich der Inhalt des Psalters mit dem ganzen Vorstellungs- leben dieser Zeit und vor Allem dieser Menschenclasse verschmolzen war. Die erste Stelle unter den auf die Bilderstürmer bezüglichen Miniaturen nimmt die Darstellung eines Ikonoklastenconcils ein, wozu Ps. XXV, 4 u. 5, den Anlass gab: „Ich sitze nicht bei den eiteln Leuten und habe nicht Ge- meinschaft mit den Falschen. Ich hasse die Versammlung der Boshaften und sitze nicht bei den Gottlosen“ (Chlud. °); Pantokr.; Lond.; Barb.: Taf. IV, 2; u. Ham.) Wie Kondakoff‘), wohl mit Recht, annimmt, meint der Künstler die Pseudosynode in den Blachernen v. J. 815 unter Leo dem Armenier, wo der von ihm, statt des abgesetzten, rechtmässigen Patriarchen Nikephoros, zum Patriarchen in Constantinopel erhobene Theodotos präsidirte. Denn oben erscheint 1) Baronius: Annal. Eccles., IX. Bd., S. 874 fg (nebst lat. Uebersetz.), Daniel: Thesaur. hymnol., III. Bd., S. 101, u. Triodion, S. 130. — Der Kanon wird dem unbezwinglichen Vorkämpfer der Ortho- doxie, dem Theodoros Studita, zugeschrieben. Er war indessen zu dieser Zeit schon gestorben. ?) Z. B. die folgende Strophe: 4vc9suc Angırı, Kol Iodvvy aiv ’Avrovio, Oeodwpo ro JE re, xal Blaoprum, "Auc @sodoro aapapeorı (V. 51—55). — ,Lupi graves" werden die Ikonoklasten auch in einem Briefe Theodoros des Studiten an den Pabst Paschalis genannt ( Baronius, a. a. O., S. 673). ?) Abb. bei Kondakoff: Muniarwpu, Taf. T, 1. *) Hist. de l'art byz., I. Bd., S. 179. 80 J. J. TIKKANEN. Nikephoros mit einem Christusbilde in der Hand, wohl als die Worte des Psalmes über das Concil aussprechend gedacht. Auf den Befehl des neben dem Kaiser thronenden Theodotos wird nebenan ein Christusbild von zwei Geistlichen übertüncht — es sind wohl Johannes Hylilas und Antonius (Bishof von Sylä), das „Zweigespann der Gottesbekümpfer*, wie der Kanon sie nennt. Das Blut der Märtyrer der Orthodoxie befleckt den Hintergrund '). Und um die schündliche Art des Verbrechens der von dem Siegeskanon mit dem hohen Rath unter Annas und Kaiphas ^) verglichenen Bilderstürmer zu bezeichnen, wiederholen die lllustratoren die Uebertünchungsscene als Gegen- stück zur Kreuzigung Christi mit der in der byzantinischen Kunst verhältniss- mässig selten dargestellten Durchbohrung seiner Seite und seiner Tränkung mit Essig und Galle: — Ps. LXVIII, 22: „Und sie gaben mir als Speise Galle und für meinen Durst tränkten sie mich mit Essig“ (Chlud.”), Lond., Barb. u. Ham.). Es war jedoch namentlich einer von den Koryphäen der Ikonoklastenpartei, gegen welchen der orthodoxe Hass sich richtete, nämlich der gelehrte Syncellus Johannes Hylilas, der ,Grammatiker*, welehen der Kaiser Theophilus auf den Patriarchenstuhl Constantinopels (835) erhoben hatte. Der Kanon stellt seinen Namen in Verbindung mit der reichsten Auswahl von schmachvollen Epithe- ten, nennt ihn rasend, wahnsinnig, Raubthier, Zauberer, Ueberläufer, Irrlehrer, Verneiner des Glaubens, Bekämpfer Gottes und Christi, satanisch, Belials Gefährten, einen aus der Kirche verworfenen Hund (er wurde bei dem Concil in Constantinopel v. J. 842 verdammt) ®), u. s. w. In dieser Weise von seinen Feinden geschmückt ist sein Bild der Geschichte überliefert worden. Dem entsprechend wird er in den Miniaturen, wie ein Besessener, durch die aufrechtstehenden, Haare charakterisirt und als seines Taufnamens 1) Im Kanon heisst es (V. 56 fg): „Es ruft das Blut, welches vergossen wurde von Johannes wegen der göttlichen Ähnlichkeit des fleischtragenden Herrn“. 2) „Die zusammenkommenden Werkzeuge der Gottlosigkeit versammelten eine Synode von gott- losen Priestern gegen Gott den Hüchsten, wie einst die Juden, nämlich Annas und Kaiphas“ (V. 122 fg.). — In der That sind in dem der mönch.-theol. Red. nahe stehenden vatik. Psalt., Cod. graec. Nr. 1927 (wovon weiter unten) die Theilnehmer der Synode in die jüdischen Schriftgelehrten des hohen Rathes verwandelt und in dem russ. Psalt. v. J. 1397 sehen wir an dieser Stelle nur vier Schriftgelehrte zu beiden Seiten eines leeren Thrones sitzen. 3) Abb. bei Kondakoff: Muniarwpu, Taf. I, 2. *) Ein gleichzeitiger Schriftsteller, Theosteriktos von Niceta, sagt, dass der Teufel, welcher die Verfoleung der Kirche dem Kaiser Leo eingegeben hatte, Byzanz durchstreifend, einen gewissen Jo- hannes, mit dem Beinamen der Grammatiker antraf, — einen neuen Tertullus, den er an der Hand fasste und zum Kaiser führte. Diesem empfahl er den Mann als sein „vas electionis*, um seinen (des Teufels) Namen wider die Rechteläubigen zu tragen. Denn wie Paulus das „vas Christi" war, so war dieser Johannes der Mund des Teufels geworden (Baronius, a. a. O., S. 609). Die Psalterillustration im Mittelalter. 81 unwürdig') mit dem Spottnamen ,Jannes* bezeichnet. Dadurch werden auf ihn die Worte des Apostels (II. Tim. III) von den Lästerern und Schändern der letzten Tage übertragen, welche geizig, unkeusch, wild, Verräther und Frevler sind, „die da haben den Schein eines gottseligen Wesens“, aber der Wahrheit widerstehen, wie Jannes und Mambres dem Moses widerstanden. In der That findet man in dem Kanon eben dieselbe Zusammenstellung wieder”). Besonders wird sein Geiz stark unter- strichen, weil die Bilderfreunde ihn wegen Simonie beschuldigten. So heisst es z. B. in dem Kanon (V. 93 fg.): „Sie haben durch ihre unrechtmässigen, bezahlten Hand- .auflegungen (Ordinationen) deinen Tempel besudelt und dem Kanon gemäss sind sie aus der góttlichen Ehre vertrieben und aus- gestossen worden, Simon der Zauberer, mit ihm ebenfalls Johannes und der gräuliche Antonios“. In dem griech.-lat. Ham.-Psalt. sieht man Johannes schon bei der Ketzer- synode für Geld seinen Segen verkaufen und zu diesem Thema kehren die Illu- stratoren noch wiederholt zurück — im Ham.-Psalt. mit Bezug auf Ps. XLVIII, 7: „Die da vertrauen auf ihre Macht und trotzen auf ihren grossen Reichthum*. Bei Ps. LXVIII, 28: „Lege Schuld zu ihrer Schuld, und nicht kommen sie in deine Gerechtigkeit^, steht die Scene als Gegen- stück zu der schon erwähnten Bestechung der Wächter des Grabes Christi durch die Juden (Chlud.: Fig. 84, u. russ. Psalt. v. Ende d. XVII. Jahrh.). Der simonistische Bischof — sei es Johannes oder Antonios Ta 6 pr vpia eyeyca NTA Input AUS M ANURA Td NEGO NO 107 EVIL (Er: ru ; 3 7 RCA ATUWN Bestechung der Wüchter am Grabe Christi und Simonie des Jannes (Chlud.-Psalt., fol. 67 v:o)?). !) Im Kanon (V. 192): ”Iwdvvn wevóavvus xol mooÖgouE rov &vriyolórov Garav; im Synaxarion des Festes der Orthodoxie (Triodion, S. 127): "Iocrvqys, 6 xci "Iavvis. ?) Toavvis xci IeuBol; (MauBols) &vsorqxórss TO vouoëry, Ida: Movoy xarqoyvv9mcav. Nuvi Ô£ 6 midvos Twavvns «Anas Zvv ’Avrovio Osíxvuvrat. *) Nach Kondakofl: Mnniarwpu, Taf. II, f. 11 82 J. J. TIKKANEN. — ist hier als quAcoyvoog bezeichnet und wird von dem Teufel inspirirt. Als Gegenstück zu der „heil. Barmherzigkeit? (Fig. 57, oben S. 42) erscheint er wieder — Ps. XXXVI, 35: „Ich habe gesehen einen Gottlosen, der war trotzig und erhaben wie die Cedern Libanons“ (Chlud.). Wie Judas (Ps. XXXV, 1) steht .Jannes“ hier mit einem Geldbeutel da, ausserdem aber auch NETPEC ka TA rg MONAT oy Ma rovg Chlud.-Psalt. (fol. 51 v:o) 3). mit einer Schlange in den Händen. Ein kleiner Teufel kommt laufend herbei und athmet gegen ihn einen feurigen Strahl aus. Aber damit noch nicht zufrieden, vergleichen die unversöhnlichen Mönchskünstler, ganz wie der Verfasser des Kanons, den armen Jannes mit dem Zauberer Simon und zwar in der schmählichsten Situa- tion. Wie dieser ist er nämlich zu Boden gestürzt, und wie Petrus triumphirend auf dem Rücken des Magus steht (vergl. Act. VIII, 20), so tritt Nikephoros den „Jannes, den zweiten Simeon und Ikonoklasten“, unter die Füsse. In beiden Scenen rollen Geldstücke herum. Die Bilder gehören zu Ps. LI, 9: „Siehe da den Mann, der nicht setzte Gott zu seiner Hilfe, sondern pochte auf seinen grossen Reichthum* (Chlud.: Fig. 85, Pantokr., Lond., Barb., Ham.; im russ. Psalt. v. Ende d. XVII. Jahrh. nur Petrus und Simon). In der That wurde Johannes von seinen Feinden nicht nur wegen Simonie und allerlei anderer Laster '), sondern auch und mit Vorliebe wegen Zauberei und Wahrsagung (Kanon, V. 229) beschuldigt, wesshalb sie ihm den Namen Aszerouerrig ?) gaben. Der Kanon spricht von seinen profa- nen Dogmen, gesetzlosen Lehren und „delphi- schen“ Sitten (V. 51) und Theodoros, ein Mönch und Bekenner der Orthodoxie aus dem Kloster des heil. Sabas, nennt ihn „den egyptischen Zauberer und Gefährten des Mambres“ j^ 1) Baronius, a. a. O., S. 849, 2) Ebenda, S. 608. 3) Ebenda, S. 720. Ebenda ein Beispiel seiner Zauberkinste. +) Nach Kondakoff: Muniaropu, Taf. IT, 2. Die Psalterillustration im Mittelalter. 83 Warum aber die Künstler gerade die angeführten Psalmstellen für ihre polemischen Bilder wählten, habe ich leider nieht nachweisen können. Jeden- falls kommen sie heutzutage beim Gottesdienste am Sonntage der Orthodoxie nicht mehr zur Anwendung. Aber schon Origines deutete die oben zuerst erwähnte Stelle (Ps. XXV, 4) auf die Häretiker '), welchen an jenem Tage das Anatham der Kirche gilt. Bekanntlich stellte das bilderfreundliche Kirchenconeil zu Nicäa 787 den Satz auf, dass in der künstlerischen Darstellung nur die Ausführung des Malers Eigenthum sei — „ejus enim sola ars est^ — und dass das Wesen der Weskes, der Gedanke, sogar die Form desselben ihm von der Kirche gegeben und vor- geschrieben werde?). So übertrieben auch diese Behauptung thatsächlich ist, so gilt sie doch hier, bei der lllustration des Psalters, wo — wie wir ge- sehen — der theologische Geist so unumschrünkt waltet und wo der Künstler der Kirche mit Leib und Seele angehört, zwar nicht bedingungslos aber auf eine sehr eigenthümliche Weise. Die Ideen der mónchisch-theologischen Redaction — von mehr literarischer, als künstlerischer Art — sind nicht das persönliche Eigenthum der Maler, nicht originel erfunden in modernem Sinne. Die Kunst unterlag, sowie alle übrigen Ausserungen des mittelalterlichen Geistes, wenn auch nicht irgend welchen formulirten Vorschriften, so doch der übermächtigen Autorität der Kirche und ihrer Tradition. Als Ersatz gab die Kirche der Kunst ihren er- habenen Inhalt. Nirgends spiegelt sich aber in mittelalterlichen Bildwerken so klar, wie in diesem gewaltigen lllustrationscyklus, der symbolische Tiefsinn der katholischen Auffassung ab. So bildet derselbe ein einheitliches Ganzes, von einem und demselben (reiste durchdrungen, dogmatisirend und gelehrt und zu gleicher Zeit so volks- thümlich ungesucht, dass er unter den gegebenen Voraussetzungen kaum anders gedacht werden Könnte. Die Künstler hatten den Psalter so gelesen, wie die christliche Welt es that. Von theologischen Anschauungen genährt, hatten sie überall nur ihren eigenen Gedanken Entsprechendes gefunden, als wären die jüdischen Lieder eigens für die Kirche gedichtet, und sie gaben ihre Eindrücke unbefangen und kritiklos wieder, entweder die bildlichen Redensarten des Tex- tes unmittelbar in sichtbare Form transponirend, oder durch Betonung des 1) Brockhaus: Die Kunst in den Athos-Klöstern, S. 181. 2) Vergl. z. B. Dobbert im Repert. f. Kunstwiss., 1892, S. 359, 84 J. J. TIKKANEN. moralischen Gedankens, durch Deutung des verborgenen Sinnes mittels Ideen- verknüpfungen den ganzen kirchlichen Vorstellungskreis in ihre Darstellung aufnehmend. Da zieht die würdevolle Schaar der Heiligen an uns vorbei, da mahnt uns ihr Beispiel zur Standhaftigkeit bis zum Tode, da zeigen uns die Engel den Sieg des Guten und schrecken uns die Teufel vor dem Bösen ab. Da lernen wir die mystische Beziehung des alten Testaments auf die Erfül- lung durch Christus kennen, da erhalten die Feinde des rechten Glaubens ihr Urtheil und ihre Strafe. Aber Alles dreht sich um eine einzige Achse: Christus und die Lehre seiner Kirche. Wie der lateinische Scholastiker in Worten (vergl. oben S. 4), so spricht der griechische Maler in Bildern den grossen Satz aus: „constat, quod totus liber iste de Christo est^. Und wie das Christusbild das "Titelblatt des Chludoff-Psalters schmückt (s. oben S. 47), so schliesst der Barberini-Codex die Psalmen mit dem thronenden Erlöser ab, über welchem die „Etoimasia* (der 'lhron mit dem Kreuze zwischen zwei Engeln) als Zeichen des jüngsten Gerichts, des Endes der weltlichen Dinge, erscheint. Durch die typologische Auffassungsweise wurde, wie wir sahen, eine ganze Reihe von neutestamentlichen Darstellungen in den illustrirten Psalter hinein- gezogen. Ihre Bedeutung für die byzantinische Ikonographie beruht auf dem Alter der frühesten Handschriften dieser Gruppe. Wie bekannt, bildet nämlich die lange Periode des Bilderstreites in unserem Monumentalbestande eine grosse, sehr bedauerliche Kluft und unter den nachher entstandenen, auf uns gekom- menen, illustrirten griechischen Evangelienhandschriften erreicht vielleicht nur ein in der öffentl. Bibliothek zu St. Petersburg (Nr. 21) aufbewahrtes, noch wenig beachtetes Fragment?) wenigstens annähernd dasselbe Alter. Die Psalter- illustrationen bilden somit wenigstens einigermassen eine Nothbrücke zwischen den zwei grossen Hauptepochen der byzantinischen Ikonographie. In Verbin- dung mit dem, was aus der altchristlichen und frühbyzantinischen Epoche uns erhalten ist, geben sie eine dankenswerthe Stütze für die Annahme, dass die später unaufhörlich wiederholten Haupttypen der byzantinischen Ikonographie in jener vorikonoklastischen Epoche ihre tiefsten Wurzeln haben, so beträcht- lich sich auch die Urmotive mit der Zeit entwickelt haben. Denn für den Psalter können sie doch nicht besonders erfunden sein und von dort aus ihren !) Kondakofÿ: Hist. de l'art byz., I. Bd, S. 193. — Abb. des Abendmahles bei Dobbert: Das Abendmahl Christi in der bild. Kunst (Repert. f. Kunstwissensch. 1891, S. 199), Die Psalterillustration im Mittelalter. 85 Zugang zu den Kirchenwänden und den Evangelienhandschriften erhalten haben. Und da die künstlerisch sterile Periode des Bilderstreites sie gewiss nicht geschaffen hatte, so bleibt nur übrig, ihren Ursprung in die vorherge- hende Zeit zu setzen. Haben wir doch schon oben (S. 22 fg) die Herübernahme einiger Darstellungen und Motive aus der älteren Kunst in die Psalterillustra- tion betont. Die Richtigkeit dieser Annahme lässt sich wenigstens für die Darstellungstypen der Verkündigung Mariä, des Abendmahles, der Einsetzung des Altarsakramentes '), der Kreuzigung und der Himmelfahrt mit voller Sicher- heit erweisen, da sie in dieser Form schon in den Denkmälern der früheren Jahrhunderte vorkommen ?). Ausserdem finden wir wenigstens die Heimsuchung, die Geburt Jesu, die Flucht nach Egypten, die Dartellung im "Tempel, die Verklärung, die Fusswaschung und die Grablegung Christi schon im Chludoff- Psalter in den späterhin geltenden Typen wieder. Einige Bilder weichen indessen auffallend von dieser Regel ab, vor Allem die zahlreichen Darstellungen der Taufe und der Höllenfahrt, sei es, dass die bezüglichen Typen noch nicht festgestellt waren oder — was uns wahrscheinlicher vorkommt — dass der Zusammenhang mit dem Psaltertexte die Abweichungen veranlasste. Jedenfalls sind die blutenden Schlangen (Ps. LXXII, 13) und der fliehende Jordan (Ps. CXIII, 3) bei der Taufe, die Befreiung der Seele des Verstorbenen aus den Krallen des Hades bei der Auferweckung des La- zarus (Ps. XXIX, 4), die Hundemenschen bei der Gefangennehmung Christi (Ps. XXI, 17), die personificirte Zion bei der Höllenfahrt (Ps. CI, 14) und die Engel, welche bei der Himmelfahrt (Ps. XXIII, 7) das Himmelsthor auf- machen, durch den letzteren Umstand zu erklären. Bei der Taufe steht Christus in dem Chludoff-Psalter und dem Pariser Fragmente bis zum Halse in einer Wassergrube; bei der Höllenfahrt spielt wieder der gestürzte Hades-Riese (vergl. Fig. 76, oben S. 60) eine hervorragende Rolle, welche er in allen Handschrif- ten behält. Dort fehlt die Gruppe der assistirenden Engel, hier die in Sarko- phagen stehenden Vertreter der in der Hölle gefangenen Menschheit, welche wir sonst nur selten in byzantinischen Tauf- und Anastasis-Darstellungen ver- missen. Der auferstandene Christus bei seinem Grabe und das symbolische Kreuz mit dem Christusbilde sind eigens diese Redaction auszeichnende Typen, welche sonst, meines Wissens, keine Aufnahme fanden. Bei seiner Himmel- ') S. die schon öfters erwähnte Untersuchung Dobbert's im Repert. für Kunstwiss., 1891, S. 175 fg. °) Vergl. die Zusammenstellung der erhaltenen kirchlichen Wandmalereien und der literarischen Berichte über kirchliche Darstellungen historischen Charakters aus jener Frühzeit bei Dobbert, a. a. O., S. 177 fg. 86 J. J. TIKKANEN. fahrt steht Christus bisweilen (Lond. u. Barb.)") in der Mandorla, anstatt, wie gewöhlich in der späteren byzantinischen Kunst, zu sitzen, u. s. W. Somit standen die Illustratoren des Psalters den herkömmlichen Typen verhältnissmässig frei gegenüber. Aber sie zeigen auch unter einander be- trächtliche Abweichungen. So gehört der Besuch der Engel bei Abraham in Chlud., Lond. und Barb. zu Ps. XLIX, 13, in Ham. dagegen zu Ps. CXX VIIT, 8. Die Schilderhebung eines Königs verbinden die meisten Handschriften mit Ps. XX, 2, nur der russ. Psal. v. J. 1397 mit Ps. UXARIX 78 (s. oben S. 21). Die Auferweckung des Lazarus findet man in den griechischen Hand- schriften bei Ps. XXIX, 4. in der russischen dagegen bei Ps. XLVIII, 16, die historische Darstellung des Abendmahles in den griech. Psalt. und dem russ. v. Ende d. XVII. Jahrh. bei Ps. XL, 10, in dem russ. v. J. 1397 dagegen bei Ps. OXLIV, 15. Die Einsetzung des Altarsakramentes in Pantokr. und Ham., so wie die wunderbare Speisung der Fünftausende in Chlud. und Barb. gehören zu Ps. XXXIII, 9°). Der russ. Psalt. v. J. 1397 ersetzt durch die Höllenfahrt Christi die Himmelfahrtsdarstellung der griech. Handschriften (Ps. XXI, 7). Dieselbe Handschrift zeigt uns die Höllenfahrt auch bei Ps. VII, 7; Chlud. und Barb. dagegen den vor dem verschlossenen Grabe Christi sich verbeugenden David, welche Darstellung der Lond.-Psalt. wieder mit dem Anfang des IX. Ps. verbindet. Ausführlich nach dem gewöhnlichen Schema schildert der griech.-lat. Ham.-Psalt. das jüngste Gericht mit Bezug auf Ps. XLIX, 4, der russ. Psalt. v. J. 1397 dagegen mit Bezug auf Ps. CX XI, 5°). Anstatt der Verkündigung in den späteren Handschriften giebt der Athos- Psalter eine symbolische Darstellung der jungfräulichen Empfängniss mit Bezug auf Ps. LXXI, 6. Ein bezeichnendes Beispiel, wie weit die verschie- denen Handschriften dieser Gruppe gelegentlich aus einander gehen kónnen, bietet uns die Illustration zu Ps. XCVIIT, 5 u. 6: „Erhebet den Herrn, un- seren Gott, betet an zu seinem Fussschemel ... Moses und Aaron unter seinen Priestern, und Samuel unter den Anrufern seines Namens*. Im Paris. Fragm. finden wir nämlich hier nur zwei grosse Kreuze, in Chlud. und Barb. die drei genannten Propheten unter einem leeren Kreuze, in Ham. dieselben, vor dem !) Wie im syrischen Cod. des Rabula v. J. 586 (Abb. bei d’Agincourt: Storia dell'Arte, Pittura, Tav. XXVII.). ?) In. Lond. dagegen hier eine gewöhnliche Communionsscene. 3) In den übrigen Handschriften nur fragmentarische Andeutungen des Gerichts (Ps. IX, 8 u. XCVI, 3). Die Psalterillustration im Mittelalter. 87 Gekreuzigten proskynirend, in Pantokr. wieder ganz abweichend die „Schädel- stätte“ mit einer Kirche und schliesslich im russ. Psalt. v. J. 1397 die Kreuzerhöhung durch Makarios. Es ist dieselbe Idee in verschiedenen Va- rianten. Wo es, Ps. XVI, 13, heisst: „errette meine Seele von dem Gottlosen“, stellt der Barb.-Psalt. einen Engel dar, welcher auf das Gebet Davids die Gottlosen niederschmettert, der russ. Psalt. v. J. 1397 dagegen Teufel, welche vergebens ihre Widerhaken nach dem von Christus gesegneten David strecken, ust S. AW Auch zeigt die Ausführung eines und desselben Motivs nicht selten beträchtliche Abweichungen. In Chlud. und Barb. bedroht z. B., mit Bezug auf Ps. XXXIV, 5, ein stehender Engel auf den Befehl Christi mit seinem Speer zurückweichende Uebelthäter; in Lond. kommt er dagegen in leichtem Fluge vom Himmel niedergeflogen und durchbohrt einen gestürzten Sünder (Fig. 42, oben S. 31). Das grosse Kreuzigungsbild im Chlud.-Psalt. (Fig. 73, oben S. 58) zu Ps. XLV, 3, ist in Barb. und Ham. so vereinfacht, dass im ersteren Falle nur die Henkersknechte mit Lanze und Schwamm unter dem Kreuze Christi stehen, im letzteren wieder nur die drei Gekreuzigten dargestellt sind. Andere Bilder zeigen dagegen in den spáteren Handschriften eine Bereicherung, wie z. B. die Himmelfahrt Christi, Ps. XVII, 11 in Ham. (Fig. 81, oben S. 63), welche sich aus einer ganz einfachen Wortillustration (Chlud. und Barb.) entwickelt hat. Bisweilen ist in den späteren Wiederholungen die ursprüngliche Bedeutung des Motivs vergessen. Ps. XXXVI, 35: „Ich habe gesehen einen Gottlosen“, illustrirt Chlud., wie schon erwähnt (oben S. 82), mit dem Jannes, welcher einen Geldbeutel und eine Schlange hält. Im russ. Psalt. v. J. 1397 finden wir dieselbe Figur wieder, aber einfach als „Sünder“ bezeichnet (Fig. 56, oben S. 40), in Barb. zwei solche Gestalten. In Lond. wird sie, wie einst Simon Magus, von zwei Teufen in die Höhe getragen. In Ham. ist es ein königlicher Reiter, welcher ebenfalls von zwei Teufeln getragen wird, und im russ. Psalt. v. Ende d. XVII Jahrh. sehen wir schliesslich einen in einer Höhle stehenden Mann, welcher zwei Schlangen seinen Ohren annähert. Bei aller Zusammengehörigkeit im grossen Ganzen behaupten also die einzelnen Handschriften eine gewisse Freiheit in der Wahl der Gegenstände und in der Ausführung des gegebenen Motivs. Von einer gedankenlosen Wiederholung des in dem Musterbuche vorgefundenen Bildervorraths kann nur bei den russischen Copien des Kiew-Psalters v. J. 1397 die Rede sein. Diese Selbstständigkeit findet man auch schon beim Vergleich der ältesten griechischen Handschriften mit einander. In Chlud. ist z. D. Ps. CVI gar 88 J. J. TIRKANEN. nicht illustrirt; in dem Paris.Fragm. und dem Athos-Psalt. ist schon V. 16 (Höllenfahrt Christi) und im Paris. Fragm. ausserdem V. 20 (Christus heilt Kranke) illustrirt^). Dagegen fehlt im Paris. Fragm. der im Chlud.-Psalt. vom Teufel inspirirte Judas (Ps. CVIIL, 6). Der in Gleichnissen redende Christus (Ps. LXXVII, 2) aus dem Chlud.-Psalt. fehlt im Athos-Cod.?); den von David angebeteten, gekreuzigten Christus im Athos-Psalter mit Bezug auf das messianische Nothgeschrei, womit der XXI. Ps. beginnt, habe ich aus keiner anderen Handschrift angemerkt (fehlt jedenfalls in Chlud.). Bei Ps. IX, 33, sieht man in Chlud. David sich zu dem vor (d. h. in) seinem Grabdenk- male ruhenden Christus niederbeugen, in Pantokr. steht er dagegen in ehrerbie- tiger Haltung vor dem aus seinem Grabe heraustretenden Erlöser, welche Dar- stellung nur die letztere Handschrift ausserdem bei Ps. XI, 2, wiederholt, a SN? Durch die verkürzte, nur andeutende Darstellungsweise scheint das St. Petersb. Fragm. Nr. 265 eine eigenthümliche Stellung unter den álteren Denk- mälern unserer Redaction eingenommen zu haben. Wenigstens findet man hier, statt der Taufe (Ps. LXXVI, 17), nur zwei Flussgötter (Fig. 30, oben S. 26), welehen Christus sich nähert, und das Christusbild zwischen David und Melchisedek, statt der Einsetzung des Abendmahles in der Gegen- wart des Königs und des Hohen- priesters, mit Bezug auf Ps. CIX, 4: ,Du bist ein Priester ewiglich, nach der Weise Melchi- sedeks*, welche Worte der Kö- nig an den Erlóser zu richtet scheint (Fig. 86). Wir haben schon oben bei den späteren Handschriften eine nicht unbedeutende Vermehrung des ursprünglichen Bildervorraths, besonders unter den Titeln: Anrufung Gottes, Heilige der Kirche und legendarische Scenen, erwähnt. Für den Lond.-Psalt. sind die archaischen Naturmalereien besonders eigenthümlich. Aber mit Aus- nahme der Copien des russ. Psalt. v. J. 1397 lässt sich auch unter diesen !) Im Barb.-Psalt. finden wir ausserdem das Wasserwunder Mosis und die Darstellung einer Weinernte mit Bezug auf V. 35 und V. 37. ?) Erscheint aber wieder in Barb. 3) Die hier nicht reproducirte Beischrift, rechts von Melchisedek: „nicht nach der Ordnung Aa- rons, sondern nach der Ordnung Melchisedeks*, ist dem Hebr.-Briefe, VIT, 11, entlehnt. N>= pape Psalter-Fragm. in St. Petersburg, Nr. 265 ?). Die Psalterillustration im Mittelalter. 89 späteren Handschriften keine feste Gruppirung durchführen. Zwar steht der Barb.-Cod. dem älteren und reicheren Lond.-Psalt. nahe; doch kommen dort auch Bilder vor, welche, obschon theilweise bereits im Chlud.-Psalt. vorhan- den, in der Lond.-Handschr. fehlen oder jedenfalls eine andere Gestaltung zeigen. Besonders reich an neuen Illustrationen sind der Lond.-Psalt. v. J. 1066, der griech.-lat. Ham.-Psalt. und der russ. v. J. 1397. Mit dem quan- titativen Bilderreichthum steigt aber die Erfindungsgabe nicht in gleichem Grade. Schon den ältesten Handschriften und vor Allem dem Chlud.-Psalt. gehört die grosse Mehrzahl der inhaltlich bedeutungsvollsten Bilder an und der Hauptbestandtheil der ursprünglichen Redaction geht, der Varianten ungeachtet, wie der rothe Faden, durch sie alle — bis zu dem gedruckten russ. Psalt. v. Ende des XVII. Jahrh., welcher mehrere Bilder aus dem älteren Bestande besitzt, die im russ. Psalt. v. J. 1397 fehlen, ja sogar Illustrationen, welche schon im Chlud.-Cod. vorhanden sind, aber in den meisten übrigen fehlen. Aber keine einzige erhaltene Handschrift darf den Anspruch erheben, den ganzen Bildervorrath der Redaction zu besitzen, und verhältnissmässig wenige Illustrationen mögen schliesslich ihnen allen gemeinsam sein. Das von den Künstlern befolgte System der Randillustration gab ihnen die grösste Freiheit in der Wahl der zu illustrirenden Psalmstellen. Sie waren dabei durch keinen äusseren Zwang gebunden. Auch sind keineswegs alle Psalmen illustrirt. Und bei allem Fleisse der Maler, ermüdeten sie sichtbar im Laufe ihrer langen Arbeit, so dass die späteren Psalmen, etwa von dem CXII. ab, spärlicher illustrirt sind, als die früheren. In dieser Uebersicht haben wir vorläufig eine griechische und zwei russi- sche, der mönchisch-theologischen Redaction angehörige oder doch ihr nahe ste- hende Psalter-Handschriften — zwar nicht ganz ausser Betracht gelassen, aber auch nicht als vollberechtigte Vertreter derselben im Zusammenhange mit den übrigen behandelt, weil der gemeinsame Bilderschatz hier eine zu weit gehende Vervollständigung und Umgestaltung erfahren hat, um nicht eine besondere Betrachtung zu erfordern. Es sind dies verhältnissmässig selbstständige Abzwei- gungen des alten Stammes, welche jedoch wesentlich zur Lebensgeschichte des- 12 90 J. J. TIKKANEN. selben gehören und welchen wir im Folgenden die gebührende Aufmerksamkeit widmen wollen, ehe wir zu der zweiten Hauptgruppe der byzantinischen Psal- terillustration übergehen Können. Barb.-Psalt. (fol. 263 v:o) !). 1) Initial zu dem kirchlichen Morgenhymnus: 4ó&« Ev oyíarou; Oto. Die Psalterillustration im Mittelalter. 91 Fig. 88. Gefangennahme David's zu Gath. (Vat. gr. Nr. 1927, fol. 98 v:o.) Der mönchisch-theologischen Redaction verwandte Handschriften. Stellen die bisher behandelten Psalterhandschriften eine geschlossene Gruppe dar, deren Glieder den Grundbestandtheil und den allgemeinen Charakter der ursprünglichen Redaction im wesentlichen treu bewahrt, so zeigt dagegen ein reich miniirter griechischer Psaltercodex des XII. Jahrh. — Vat. gr. Nr. 1927 !) — der mir fast zufälligerweise in der päpstlichen Bibliothek in die Hände fiel, zwar eine deutliche Verwandtschaft mit der genannten Redaction, behauptet aber zugleich eine bestimmte Sonderstellung, welche in einer Arbeit dieser Art be- sondere Aufmerksamkeit verdient. In künstlerischer Hinsicht stehen die Miniaturen desselben keineswegs über dem Mittelniveau der byzantinischen Verfallskunst. Die Zeichnung ist schwach und ziemlich nachlässig. Der Gesichtstypus ist überall derselbe, mit den Zügen eines zur Ruhe erstarrten Fanatismus. Der Apparat von Stellungen und Be- wegungen ist fast ärmlicher als gewöhnlich in der byzantinischen Kunst dieser Zeit, die Gebärden werden automatähnlich mechanisch ausgeführt. Die Carnation ist gelblich, die Gewandfarben kräftig und ohne Abtönung, mit dunkleren Faltenlinien und spärlichen, scharf eingesetzten Lichtern. Das Co- lorit steht ungefähr ebenso sehr wie die Zeichnung gegen die schönfarbige Malerei der X. und XI. Jahrhunderte zurück. Bunte, vegetationslose Felsen bilden bisweilen den Hintergrund zu den Figuren. Eigenthümlich ist der dun- kelgrüne, wellenförmig geschnittene Streifen mit Gras oder sogar kleinen 1) Grösse: 23 X 16 cm, 92 J. J. TIKKANEN. Bäumchen in den Vertiefungen, welche mehrere Bilder nach unten ab- schliessen. Indessen sind auch diese Miniaturen nicht ohne Interesse. Gleich auf den ersten Blick fällt es auf, dass der Künstler ein ganz eigenes System der Illustration befolgt. Vor fast jedem Psalme malt er näm- lich auf goldenem Grunde ein Bild, welches die ganze Breite des Textes ein- nimmt. Jedoch beschränkt sich seine Selbstständigkeit in dieser Hinsicht nur auf die äussere Anordnung, denn die Compositionen sind in der Regel aus Scenen zusammengesetzt, welche sich auf verschiedene 'Textstellen beziehen, die nebenan zur Erklürung beigeschrieben sind. Nicht selten stehen die Scenen in zwei Reihen über einander. Fig. 90. Fig. 91. PSV Ram. David und Salomon auf dem Schilde Himmelfahrt Christi (Vat. gr. N:r 1997, fol. 4 v:o). — (Vat. gr. Nr. 1927, fol. 32 r:o). (Vat. gr. Nr. 1927, fol. 202 v:o). Auch schwebt gewiss eine Menge von Erinnerungen aus der mönchisch- theologischen Redaction dem Künstler vor. So finden wir hier z. B. das von David angebetete Kreuz mit Bezug auf Ps. IV, 2 u. 7 (Fig. 89; vergl. Fig. 51, oben S. 37), den Einzug Christi in Jerusalem mit Bezug auf Ps. VIII, 3 (vergl. oben S. 53) und den Engel, welcher mit Bezug auf Ps. XI, 4 (vergl. Fig. 38, oben S. 29) einem Sünder die Zunge ausreisst, wieder. David und Salomon stehen neben einander auf dem von drei Männern getragenen Schilde (Ps. XX, 2, Fig. 90; vergl. oben S. 21). Die Annagelung Christi ans Kreuz, seine Verhóhnung (durch tanzende Figuren) und die Looswerfung um seinen Man- tel, ausserdem noch die Durchbohrung der Seite, werden auch hier mit Anlass des XXI. Ps. geschildert (vergl. oben S. 57). Vor dem XXIII. Ps. sieht man die Him- melfahrt Christi und das offene Himmelsthor (vergl. oben S. 63). Unten auf dem Die Psalterillustration im Mittelalter. 93 Boden erscheinen aber weder die Apostel noch David, wie in den mönchisch- theologischen Handschriften, sondern „alle Erdbewohner* (V. 1), welche dem Auffahrenden nachblicken, während die zwei Engel (Act. I, 10 Fig. 92. u. 11) auf einer Leiter zum Himmel emporsteigen!). Auch mit Bezug auf Ps. CVIL, 6, wird, ebenso wie in den späteren griechischen Handschriften der mönch.-theol. Redaction (vergl. oben s. 64), die Himmelfahrt dargestellt (Fig. 91). Beim Ps. XXV trifft man wieder das Ikonoklastenkoncil an (vergl. oben S. 79), nur dass die theilnehmenden Geistlichen — mit leicht begreiflicher Anspielung auf die Verfolgung Christi durch die Juden — zu den Schriftgelehrten des hohen Rathes verwandelt sind. Das Motiv der Uebertünchung des Christusbildes (vergl. Taf. IV, 2) fehlt; dagegen steht König en David da und zeigt auf die Versammlung, während daneben fol. 41 ro. ein orthodoxer Bischof (Fig. 92) vor derselben eine Protestschrift aufzurollen scheint, V. 6: „Ich wasche meine Hände Fig. 93, in Unschuld.“ Fig. 94. Fig. 95. TAE Strafpredigt Nathans Der lebensmiide Alte Das Einhorn (Vat. gr. Nr. 1927, fol. 90 v:o). (Vat. gr. Nr. 1927, fol. 167 1:0). (Vat. gr. Nr. 1997, fol. 170 v:o). Den Ps. XXXIV illustrirt auch hier das Leiden Christi vor dem Gericht. Auch der trinkende Hirsch (Ps. XLI, 2; vergl. oben S. 30), die Strafpredigt Nathans (Ps. L, Fig. 93; vergl. Fig. 34 u. 35, oben S. 27), der gestürzte Simeon Magus (Ps. LI; vergl. Fig. 85, oben S. 82), der Schlangenbeschwü- rer (Ps. LVII; vergl. oben S. 29), der Berg mit dem Marienbilde (ES: 7) Ein ähnliches Motiv im vatik. Menologium Nr. 1613, S. 217 (Martyrium des Ananias); das- selbe auch merkwürdigerweise in der Darstellung der Erschaffung Evas in der angelsächsischen Bibel-Paraphrase des Pseudo-Caedmon in der Bodleiana-Bibliothek zu Oxford (Abb. in der Archaeologia der antiqu. Gesellsch. in London, Bd. XXIV, Taf. LVIII). 94 J. J. TIKKANEN. LXVII; vergl. oben S. 44) ), der lebensmüde Alte (Ps. LXXXIX; Fig. 94, vergl. S. 21), das Einhorn, welches hier so zahm geworden ist, dass ein Mann es an der Leine führt (Ps. XCI, Fig. 95; vergl. Fig. 58, oben S. 43), das Ende Judas (Ps. OVIII; hier typologisch mit dem Tode Absalons verbunden), die Taufe Christi mit dem erschrockenen Jordan und anderen schwimmenden Figuren (Ps. CXIII; vergl. oben S. 51), die trauernden Juden (Ps. OXXXVI; Fig. 96, vergl. oben S. 28)?) und noch mehrere andere Illu- strationen erinnern uns an die mónchisch-theologische Redaction. Wenngleich aber der Künstler oft seine Ideen aus jenem reichen Vor- rath schöpfte, so ist jedoch im Allgemeinen die formelle Uebereinstimmung so Fig. 96. xen aude TW 2EX : Die trauernden Juden Das Paradiesthor (Vat. gr. Nr. 1927, fol. 245 r:o). (Vat. gr. Nr. 1927, fol. 215 v:o). gering, dass er kaum direkt nach den Originalen gearbeitet haben kann. Es ist übrigens fast nur in solchen entlehnten Motiven dass er sich der typologischen Auffassungsweise anschliesst. Nur selten trifft man einen neuen, in den món- chisch-theologischen Handschriften nicht zu findenden Auslegungsversuch von irgend einem Interesse, wie z. B. in der Miniatur zum Ps. OXVII die durch das Paradiesthor hereinlaufenden Apostel (Fig. 97) mit Bezug auf V. 20: !) Das Motiv wird ausserdem mit Bezug auf Ps. LXXIIT, 2: „Der Berg Sion, wo du wohnest", wiederholt; dagegen statt der Kirche mit dem Marienbilde, Ps. LXXXVI, sieht man hier nur eine Burg auf einem Felsen. ?) Eigenthümlich ist aber die Verbindung der trauernden Juden mit dem nach gewöhnlichem Schema Leier spielenden David. Der Fluss entspringt hier aus dem Munde eines gewaltigen Kopfes. Die grottesken Flussgótter der mönch.-theol. Red. (Fig. 27—33, oben S. 25 u. 26) sind in diesem Psalter nicht zu finden. Die Psalterillustration im Mittelalter. 95 „Das ist das Thor des Herrn; die Gerechten werden da hineingehen* '), und den thronenden Gottvater *) nebst der Etoimasia (dem byzantinischen Zeichen für das jüngste Gericht) zwischen zwölf Stühlen mit Bezug auf Ps. CXXI, 5: „Denn daselbst (d. h. in dem durch zwei Seitenthürmen bezeichneten Jerusalem) sitzen die Stühle zum Gericht, die Stühle des Hauses Davids“. Wenigstens die lateinischen Commentatoren (wie Augustinus, Cassiodorus und Hilarius) erinnern hier an die Worte Christi an seine Apostel: „Ihr werdet sitzen auf zwölt Stühlen und richten die zwölf Geschlechter Israels“ (Matth. XIX, 28). Unten stehen sechs anbetende Gestalten, „die Stämme des Herrn, die Zeugen des Israël“ (V. 4). Die Himmelfahrt Christi illustrirt Ps. XX, 14: „Herr erhebe dich in deiner Kraft“, welche Stelle zum „ausgewählten“ Psalme des Himmelfahrttages gehört (vergl. oben S. 67). Für typologische Speculation hat der Künstler wenig Geschmack. Jeden- falls erhebt er sich nur in seltenen Ausnahmefällen ohne fremde Anleitung über eine prosaische Worttreue. Aber so wenig auch diese letztere zu dem künstlerischen Werthe der Bilder beiträgt, so beweist sie jedenfalls — was ja übrigens auch schon aus der mönchisch-theologischen Redaction genügend erhellt (vergl! oben S. 29) — dass die direkte Illustrationsweise, die worttreue Auf- fassung, das naive Uebersetzen eines bildlichen Ausdruckes in ein sichtliches Bild keineswegs so ausschliesslich die abendländische Psalterillustration aus- zeichnet, wie Springer es annahm. Gewiss ist der Unterschied zwischen der abendländischen und der morgenländischen , Hypotypose“ gross genug; derselbe liegt aber nicht in der Auffassungsweise. Dort wirkte das Wort befruchtend auf eine erzeugungskräftige Einbildung von nur allzu ungezähmter Lebendig- keit; hier — in der griechischen Kunst des XII. Jahrh. — weht der dichte- rische Hauch des Psalters dagegen über einem dürren, schon längst erschöpf- ten Boden, welcher nunmehr nur mühsam einen dürftigen Wuchs zu treiben vermag. Einige Beispiele dieser geistlos worttreuen Illustrationsweise mögen hier ihren Platz finden. Ps. VI, 7: „Ich netze mit meinen Thränen mein Lager“ — eine leere Bettlade. Ps. VIIL 7: „Alles hast du unter seine Füsse gethan* — Thiere verneigen sich vor einem Menschen. Ps. XXII, 2: „Er weidet mich auf einer grünen Aue und führet mich zum frischen Wasser“ (wo die mönch.-theol. Red. !) Auch diese Idee ist nur theilweise originel, denn das Paradiesthor kommt an derselben Stelle auch im Chlud.- und im griech.-lat. Ham.-Psalter vor (vergl. oben S. 33). *) Zu dem Kirchenverbot gegen die Darstellung Gottvaters steht der Maler freier als die mönch.- theol. Red. (vergl. oben S. 34). 96 J. J. TIKKANEN. das Paradies darstellt) — fünf kleine Figuren sitzen neben blauen Flüchen. Ps. XXVI, 2: „sie müssen schwach werden und fallen” — in eine dunkle Höhle stürzende Leute (Fig. 98; ein auch sonst nicht selten, z. B. Ps. VI u. XX, vorkommendes Motiv). Ps. XXXI, 10: „Der Gottlose hat viele Plage“ — ein nackter und gefesselter Mann sitzt vor einem Feuer. Ps. XLIX, 13: „Werde ich wohl essen Fleisch von Stieren und Blut von Böcken trinken* (wo die mönch.-theol. Red. die Einkehr der Engel bei Abraham schildert) — ein Bock wird geschlachtet. Ps. LXXIII, 13: „Du zer- brichst die Köpfe der Drachen im Wasser“ (in den mönch.-theol. Handschr. die Taufe Christi) — ein See mit Schlangen. Ps. LXXXIV, 11: ,Dass Güte und Treue einander begegnen, Gerechtigkeit und Friede sich küssen“ (in den mönch.-th. Handschr. die Heimsuchung) — zwei neben einander stehende Frauen mit bei den Schultern seitwürts aus- gebreiteten Händen ') und zwei Knaben, welche sich umarmen. Ps. XO, 13: „Auf den Ottern und Basilisken wirst du gehen und treten auf den Löwen und Drachen“ — auf dem Rücken eines Löwen steht ein Knabe in der Orant- stellung, darunter noch ein zweites, katzenähnliches Thier. Ps. XCVIL, 5 u. 6: „Betet an zu seinem Fussschemel; Moses und Aaron unter seinen Prie- stern“ (in der mönch.-theol. Red. Moses und Aaron das Kreuz anbetend) — Moses und Aaron proskyniren vor einem Fussschemel, oben im Himmel der von zwei Engeln verehrte Christus zwischen Cherubim. Ps. OXXVIL 3: „Deine Kinder wie die Oelzweige um deinen Tisch her“ — ein alter Mann sitzt bei einem Tische neben vier Knaben, aus deren. Köpfen Oelzweige hervor- wachsen. Aus der Miniatur zum Lobgesang Annas unter den biblischen Hym- nen erwähne ich die Wage als Symbol des Gerichts („Der Herr wird richten der Welt Ende“), weil dasselbe in den griechischen Psalterillustrationen ebenso selten vorkommt, wie häufig in den lateinischen. Nur ausnahmsweise findet man hier Motive, welche man Ideen nennen möchte. So stellt der Maler mit Bezug auf Ps. CXLVI, 4: „Er sen- det sein Wort auf Erden“, im Himmel den greisen Gottvater dar, während in dem von ihm ausgehenden Strahle ein Christusbild sich zur Erde senkt, welche, vom Strahle getroffen, sich roth färbt — V. 7: „Er sendet sein Wort, so zerschmelzet es“. Wo es heisst (Ps. XXXI, 2): „Wohl dem Menschen, dem der Herr seine Missethat nicht zurechnet“, sieht man einen Mann seine Fig. 98. fol. 49 v:o.) !) Eine in diesen Miniaturen sehr oft wiederholte Gebärde, Die Psalterillustration im Mittelalter. 97 Hände zu einem Christusbilde unter einem Ciborium emporstrecken; unten beichten drei junge Leute einem Mönch — V. 5: „Ich will dem Herrn meine Uebertretungen bekennen“. Wie die mönchisch-theologischen Maler, so moralisirt auch der Illustrator des vatikanischen Psalters gerne. Da er aber wenig Ideen hat, so werden seine Ermahnungen meistens langweilig. Nur selten ist er einigermassen glück- lich in seiner Erfindung. An ein Motiv der mönch.-theol. Red. (s. Taf. V, 2) erinnert die Illustration zu Ps. LXXXI, 4: „Erlöset den Armen aus der Gott- losen Gewalt“. Ein Teufel sucht nämlich einen Jüngling zurückzuhalten, den ein Mann zu Christus führt, welcher mit ausgebreiteten Armen dasteht. Wo es, Ps. XIII, 2, heisst: „Der Herr schauet vom Himmel auf der Menschen Kinder; aber sie sind alle untüchtig^, sieht man Christus sich im Himmel vor- neigen, um das Treiben einiger jungen Männer und Frauen anzuschauen, welche sich umarmen und küssen. Es ist dies eine von den in der byzantini- schen Kunst so spärlichen, in der abendländischen des späteren Mittelalters um so häufiger vorkommenden Darstellungen der geschlechtlichen Liebe‘). Den grossen Ps. OXVIIL welcher von der Befolgung der Gebote Gottes handelt, schmückt der Künstler mit dem bekannten Hauptbilde der illustrirten Climax *) — des berühmten Erbauungsbuches des Abtes Johannes vom Sinai — d. h. mit der „Himmelsleiter“, auf welcher Mönche zu dem im Himmel sie empfan- genden Christus emporklettern. Gewiss ist die Weltanschauung, welche sich in diesen Miniaturen aus- spricht, ebenso asketisch, wie diejenige der mönchisch-theologischen Psalterillu- stratoren. Dabei ist es aber bemerkenswerth, dass der Heiligeneultus hier eine weit geringere Rolle spielt. Ganz ausnahmsweise tritt — in der Miniatur zu Ps. IV — an der Spitze einer das schon erwähnte Kreuz (Fig. 89, oben S. 92) anbetenden Gruppe Johannes Chrysostomos (?) auf: V. 4, „Erkennet doch, dass der Herr seine Heiligen wunderlich führet (wo die mönch.-theol. Hand- schr. einen Stylitheiligen darstellen; vergl. oben S. 37). Im Himmelssegmente erscheint gewöhnlich das Brustbild Christi, nicht sel- ten von Cherubim umgeben und von Engeln angebetet, meistens in stereotyper Ausdruckslosigkeit, bisweilen jedoch durch Vorneigung des Körpers seine 'Theil- nahme für die irdischen Vorgänge zeigend — z. B. Ps. XXXII, 13: „Vom Himmel schaut der Herr“, Ps. CI, 3: „Verbirg dein Antlitz nicht vor mir in der Noth“, wo seine Figur, ganz von vorne gesehen, in gewagter Verkürzung !) Ein sich umarmendes Paar auch in der Miniatur zu Ps. III. 2) Vergl. meinen Aufsatz über „Eine illustrierte Climax-Handschrift der vatic. Bibliothek“ (Acta Soc. seientiarum fennicae*, XIX. Bd., Nr. 2). 13 98 J. J. TIKKANEN. gezeichnet ist, und Ps. CXV, 2: „Dass er sein Ohr zu mir neiget^, wo Christus sich zugleich wie ein Harthöriger gebärdet (Fig. 99). Mit Bezug auf Ps. XCVI, 3: „Feuer gehet vor ihm her und zündet an umher seine Feinde“ (wo der mönch.-theol. Lond.-Psalt. die unter den Füssen des thronenden Weltrichters entspringende Feuerquelle darstellt; s. oben S. 22) lässt der Illustrator des vatik. Psalters zwei Feuerströme vom Himmel, wo das Brustbild des Erlösers sichtbar wird, über gestürtzte Sünder sich ergiessen. Nebst Christus ist unten auf der Erde in noch hóherem Grade als in der mönchisch-theologischen Redaction der alte König David die Hauptperson. Er ist in die byzantinische Hoftracht gekleidet, mit Diadem, blauem Mantel, rother Tunica und rothen Schuhen. Nicht selten sieht man ihn proskyniren Fig. 100. Fig. 101. Aus dem Lobgesange Annas David als Sieger . (Vat. gr. Nr. 1927, fol. 273 r:0). (Vat. gr. Nr. 1927, fol. 265 1:0). oder seine Hände zu Christus emporstrecken, oft aber auch in feierlicher Vor- deransieht mit einer eigenthümlichen Gebärde die Rechte erheben und die Linke von der Seite ausbreiten (z. B. Fig. 91, oben S. 92). Gerne stellt ihn der Maler in seinen mannigfachen Leiden dar, besonders auf der Flucht vor den Feinden — z. B. Ps. III, XXXIV, LI, LV, wo man ihn zuerst von seinen Feinden ergriffen und daneben im Schutze eines Engels hinwegeilen sieht (Fig. 88, oben S. 91) LVI, LVIIL CXV. Mit Anlass des Ps. XXXVIII, 2: „weil ich muss den Gottlosen so vor mir sehen“, erscheint vor ihm der Teu- fel, u. s. w. Wie in der mönchisch-theologischen Redaction sieht man auch hier nicht selten Engel, welche die Sünder niederschmettern. Dagegen ist der in den kaiserlichen Purpurmantel gekleidete Engel (Ps. CXXXVII) eine an die früh- byzantinische Kunst erinnernde Figur. Die Hades-Idee versinnlicht der vatik. Psalter ganz anders als die mönchisch-theologischen Handschriften, nämlich Die Psalterillustration im Mittelalter. 99 durch einen riesigen, dunkel gefärbten Kopf. In der Illustration zum Hymnus Annas, der Mutter Samuels, sieht man z. B. Christus mit ausgebreiteten Armen zwischen zwei solchen Köpfen stehen. Aus dem Rachen des einen streckt eine kleine, nackte Gestalt anrufend ihre Hände zu ihm empor, während zwei Verdammte in den Mund des zweiten Kopfes verschwinden: V. 6, „Der Herr führet in die Hölle und wieder heraus“ (Fig. 100). Zu dem überzähligen Psalme gehört eine Reihe von Bildern, wo das Ju- gendleben Davids geschildert wird. Die Leier schlagend wird der Knabe von einem fliegenden Engel zu der Salbung begleitet. Ebenso wie der Goliath- kampf zeigt die Salbung eine gewisse Ähnlichkeit mit den Typen, welche wir in der Pariser Nr. 139 werden kennen lernen (vergl. unten Fig. 111 u. Taf. VIII, 2). Schliesslich trägt David, hoch zu Ross, den Kopf Goliaths auf der Spitze seiner Lanze (Fig. 101). Vor ihm ziehen tanzende und spielende Mädchen und Knaben. Als Schlussbild des Psalters malt der Illustrator den zwischen den Apo- steln thronenden Emmanuel, somit den prophetischen Inhalt der Psalmen zu- sammenfassend. Fig. 102. fr Sr || reims pio mansi > Aram Einsetzung des Altarsakraments (Godunoff’scher Psalter zu Kostroma.) Eine andere Abzweigung des alten Stammes, welche sich fast noch selbst- ständiger zu entwickeln scheint, vertritt der slavonische Godunoff'sehe Psalter y. J. 1591 im Hypatius-Kloster zu Kostroma. Ich kenne diese gewissermassen 100 J. J. TIKKANEN. eigenartige Handschrift nur aus einer Anzahl vom Herrn Professor N. Pokrowski in St. Petersburg mit zuvorkommender Güte mir zur Verfügung gestellter Pho- tographien. Wir können uns aber mit diesen Proben begnügen, da unsere Untersuchung hier eines ihrer Grenzgebiete berührt. In künstlerischer Hinsicht keineswegs hoch stehend, im Stile dem fast gleichjährigen Psalter der geistlichen Akademie von St. Petersburg, (s. oben S. 14) ähnlich — welcher ebenfalls der Bestellung des Fürsten Boris Godunoff sein Dasein verdankt — sind auch hier die Illustrationen in mit Wasserfarben Fig. 108. ra (erre nif. o gonp nado Anfaferımg . oicjegelumgegn KR: usage ao». Atotici „fiesmonsargfemev & = k fanpåistnet ä MAYA rad a 7 Ham KK RÅNA Christus im Tempel u. Schlangenbeschwörung (Godunoff’scher Psalter zu Kostroma). leicht kolorirten Federzeichnungen auf Papier ausgeführt. Sie nehmen aber nicht, wie in jenem der mönch.-theol. Red. angehörigen Psalter, commentar- ähnlich die freien Ränder der Seiten ein, sondern die einzelnen Motive sind, wie in Vat. gr. Nr. 1927, zu geschlossenen Compositionen vereinigt, welche doch nicht immer vor den Psalm, sondern auch in den Text gestellt sind. Bis- weilen sind sie der mönchisch-theologischen Redaction entlehnt, wie auch die Auffassung eine ganz gleichartige ist. Beispielsweise erwähne ich die Hunde- menschen bei der Gefangennahme Christi (Ps. XXI, 17; vergl. Fig. 71, oben S. 56) und die Drachenbeschwórung (Ps. LVII, 5 u. 6; vergl. oben S. 29), welche jedoch hier in leicht begreiflicher Symbolik mit der Darstellung des Die Psalterillustration im Mittelalter. 101 zwülfjàhrigen Christus unter den Schriftgelehrten im Tempel zusammengestellt ist (Fig. 103). Ps. CXLIV, 15: „Du gibst ihnen Speise zu seiner Zeit“, wird — in Uebereinstimmung mit dem russ. Psalt. v. J. 1397 und dem Uglitsch-Psalt. — mit der Einsetzung des Altarsakraments (Ausgabe des Weines) illustrirt (Fig. 102). Das leere Kreuz, welches in der Hauptredaction zu den in die kirchlichen Gesänge der Kreuzerhöhungs- und der Kreuzan- betungsfeier aufgenommenen Psalterstellen gehört (vergl. oben S. 69), er- scheint auch hier mit Bezug auf Ps. CXIIL, 11: „Aber unser Gott ist im Himmel“, welche Stelle als Prokimen an dem erstgenannten Feste zur Anwen- Fig. 104. Fig. 105. à uc P fS 7 L^ Er CAR AAA ET NA Y 74 2 / “me Kommun lå f / SN Mö ie uen i nati dec (= um. " / / lij AG ]onumtA . dE 7 poe Der Jungbrunnen Ps. LXXXVII, 10 (Godunoff'scher Psalt. zu Kostroma). (Godunoff'scher Psalt. zu Kostroma). dung kommt. Sogar die interessante Illustration des I. Ps.: der hohe Rath con- spirirt gegen Christus, welcher daneben Joseph von Arimathia segnet (Taf. VII, 1) mag ebenfalls der Hauptredaction entlehnt sein (vergl. oben S. 75), obschon man die Idee in keiner bisher bekannten Handschrift derselben wiederfindet '). Ist also die inhaltliche Anlehnung des Künstlers an die mönchisch-theolo- gische Redaction deutlich genug, so muss andererseits auch seine Selbstständig- keit nicht nur in formeller Hinsicht, sondern auch in der Wahl von Motiven anerkannt werden. So weit man aus den mir bekannten Bildern schliessen darf, scheint er, im Gegensatz zu dem Illustrator des Vat. gr. Nr. 1927, mit 1) Im russ. Psalt. v. J. 1397 scheint jedenfalls mit der Versammlung der Gottlosen der hohe Rath gemeint zu sein, obgleich Christus hier König David anstatt des ,frommen* Rathsherrn Joseph segnet (s. oben S. 80); in Vat. gr. Nr. 1927 ist dies sicher der Fall (s. oben S. 93). 102 J. J. TIKKANEN. Vorliebe die speculative Richtung der Hauptredaction noch weiter zu entwickeln. So findet man bei ihm z. B. überraschenderweise den Adler (Fig. 104) der frühmittelalterlichen Symbolik wieder, welcher sich durch Baden in dem Jung- brunnen verjüngt '), und zwar eben in Verbindung mit der massgebenden Stelle, Ps. CH, 5: „dass deine Jugend sich erneuert wie die des Adlers”. Mit Bezug auf Ps. LXXX VII 10: „Meine Gestalt ist jämmerlich vor Elend“, stellt er wieder Christus dar, welcher dem im: Himmel erscheinenden Gottvater einen nestenden Vogel und einen Fuchs in seiner Höhle zeigt (Fig. 105), während die daneben geschriebene Erklärung das bekannte Gleichniss (Luk. IX, 58): „Die Füchse haben Gruben und die Vögel unter dem Himmel haben Nester; aber des Menschen Sohn hat nicht, da er sein Haupt hinlege“, enthält. Und wo es heisst, Ps. OVI, 29: „Und stillete das Ungewitter, dass die Wellen sich legten“, zeichnet der Künstler Christus, das Schiff der Apostel auf dem stürmischen Meere steuernd. Aber auch die directe Illustrationsweise ist ihm nicht fremd. Denn er veranschaulicht z. B. die Verwünschung des Ps. LVIII, 15: „Des Abends lass sie wiederum auch heulen wie die Hunde“, durch einen Hund neben einem Haufen von Leuten, von welchen sich der „Herr Sebaoth* im Himmel wegwendet: V. 11, „Gott lässt mich meine Lust sehen an meinen Feinden“. Der russische Künstler scheut sich nämlich keineswegs, wie seine griechischen Berufsgenossen, nach russischer Sitte Gottvater in persona darzustellen. Weit wichtiger als die zwei vorhergenannten Handschriften ist jedoch für das Verständniss der morgenländischen Psalterillustration und ihrer geschicht- lichen Bedeutung der oben schon oftmals im Zusammenhange mit der mön- chisch-theologischen Redaction erwähnte, gedruckte, aber mit colorirten Feder- zeichnungen geschmückte kirchenslavonische Psalter, angeblich vom Ende des XVII. Jahrh., in der öffentlichen Bibliothek zu St. Petersburg (Q. I. Nr. 1029). Das auch sonst durch fleissige Benützung sehr beschädigte Buch ist nur als Fragment erhalten, indem der Anfang bis zum XXXVI. Psalme fehlt. Als leicht und flüchtig behandelte Randbilder tragen die zahlreichen Illustra- 1) Auf einem byzantinischen Sarkophag des XI. Jahrh. aus Kutayah (Gailhabaud, Revue archéol., I, 1844, 8. 320 u. Taf. V) glaubt Goldschmidt (Der Albani-Psalter in Hildesheim, S. 67) den Adler des Ps. CII wiederzufinden. Sicher treffen wir denselben, als Illustration zu unserem Psalm, in einer mit dem russischen Bilde übereinstimmenden Weise dargestellt in dem englischen Albani-Psalter aus dem XII. Jahrh. (Abb. bei Goldschmidt, S. 117); später wieder, aber anders aufgefasst in dem fran- zösischen Psalterium des XIII. Jahrh, Bibl nat. in Paris, f. lat. 10,435, fol. 121 r:o. Die Psalterillustration im Mittelalter. 103 tionen ganz dasselbe volksthümlich erbauliche Gepräge, wie die älteren dersel- ben Gruppe und beziehen sich in derselben punktuellen Weise auf einzelne Ausdrücke des Textes. Obschon im Inhaltlichen die Macht der Tradition sich bewährt '), so ist in der Ausführung von dem byzantinischem Kunststile sehr wenig mehr erhalten. Andererseits sind aber auch von einem adendländischen Einflusse nur vereinzelte Spuren vorhanden, wie z. B. wohl das Gerippe, welches sich am Bette eines Ster- benden aus dem Grabe erhebt (Ps. CXIV, 3 u. 4, Fig. 106). In den Lond.- und Barb.-Psalt. der mönch.- theol. Red. ist Hades an dieser Stelle als ein Neger dargestellt (vergl, oben S. 34). Das Ganze ist das Produkt eines artistisch interesselosen, vollständig auf mittelalterlichem Standpunkte zurückgebliebenen Dilet- tantismus. Der verhältnissmässig reichen Bodenbildung und Architektur ungeachtet — welche letztere in den Detailformen etwa an die berühmte Himmelfahrtskirche zu Moskau?) erinnert — kommt der Künstler nicht über eine perspektivlose Silhouettenwirkung hinaus. Die Figuren stehen oft hinter den coulissenähnlichen Bo- denerhöhungen. Zeichnung und Colorit sind ganz con- E B A ; EE : UN: Ps. CXIV, 3: ,Stricke des ventionell, jene bisweilen zierlich, dieses gewöhnlich Todes hatten mich umfangen* bunt und roh, ohne Modellirung oder sich auf die (St. Petersburg, Q. I. Nr. 3 : 5 _ 3 1029). farbige Schattirung der Umrisse beschränkend. Die ) sprechenden Figuren tragen ihre Rede auf einem Papierblatte geschrieben ?). Von der gewaltigen Kunstentwickelung im westlichen Europa hat der Künstler augenscheinlich nicht die geringste Ahnung. Und ebenso ausschliesslich bewegen sich seine Ideen innerhalb der mittel- alterlichen Grenzen. Es scheint sogar, als wollte die altehrwürdige Bilderre- daction zum Psalter hier die äussersten Consequenzen ihrer Voraussetzungen ziehen und durch eine letzte Kraftäusserung, wenigstens quantitativ reicher als je vorher, ihr Wesen ausprägen. 1) Z. B. die Wasserpersonificationen, der im antiken Geiste aufgefasste Helioswagen und die noch ganz nach den frühchristlichen Typen componirten Darstellungen Daniels zwischen den Löwen und der Himmelfahrt Eliä. ?) Nebst einer grossen Anzahl anderer Baudenkmäler Russlands in Photographien bei J. Daziaro in Moskau und St. Petersburg. *) Die byzantinische Kunst hatte sich doch ohne dieses Hülfsmittel zurecht zu finden gewusst. 104 J. J. TIKKANEN. Der Hauptbestandtheil der Bilder ist noch immer die Erbschaft aus dem byzantinischen Vorrath. Ich habe mehr als sechzig solche Illustrationen anno- tirt, welche zerstreut schon in den griechischen Handschriften vorkommen. So finden wir in dem russischen Psalter z. B. die Gefangennahme Christi mit den ferne stehenden Freunden — Ps. XXXVII, 12 u. 13 (vergl. Fig, 72, oben S. 56); das Abendmahl — Ps. XL, 10 (vergl. oben S. 53); die Himmelfahrt Elià — Ps. XLL 7 (vergl. Fig. 19, oben S. 23); das Martyrium des heil. Georg — Ps. XLII, 23 (vergl. oben S. 37); die Verkündigung und der Tem- pelbesuch der Jungfrau — Ps. XLIV, 11 u. 15 (vergl. Fig. 63 u. 62, oben S. 49); die Himmelfahrt Christi — Ps. XLVI, 6 (vergl. oben S. 63); den rothen Sonnengott, den strahlenden Stierkopf und Habakuk — Ps. XLIX, 1 (vergl. oben S. 22, 25 u. 26); die Fusswaschung — Ps. L, 9 (vergl. oben 8. 55); Petrus auf den Zauberer Simon tretend — Ps. LI, 9 (vergl. Fig. 85, oben S. 82); die vierzig Märtyrer — Ps. LXV, 12 (vergl. oben S. 38); die Höllenfahrt Christi (vergl. Fig. 75, oben S. 60), das Marienbild nebst dem träumenden Daniel (vergl. Fig. 59, oben S. 44) und die Taufe des Kümme- rers (vergl. oben S. 64) — Ps. LXVII, 2, 16 u. 32; die Kreuzigung — Ps. LXVIIL 22 (vergl. oben S. 58), das Marienbild über Gideon, David nebst der Verkündigung der Jungfrau (vergl. oben S. 49) und die Anbetung der Könige (vergl. oben S. 50) — Ps. LXXI, 6 u. 11; das Wasserwunder Mosis mit dem auf dem Felsen sitzenden Christus — Ps. LXXX, 17 (vergl. Taf. IV, 1); die Heimsuchung — Ps. LXXXIV, 11 (vergl. oben S. 50); die Jungfrau mit dem Einhorn — Ps. XCI, 11 (vergl. Fig. 58, oben S. 43); das Wasserwunder des Erzengels Michael — Ps. XCH, 3 (vergl. oben S. 38); die Aussendung der Apostel — Ps. XOV, 10 (vergl. oben S. 36); Eustathios und der Hirsch — Ps. XCVI, 11 (vergl. oben S. 38); die Antipoden — Ps. CI, 26 u. CI, 5 (vergl. oben S. 22); das Opfer Abrahams — Ps. CIV, 9 (vergl. Fig. 60, oben S. 47); das Abendmahl (liturgisch) nebst David und Melchisedek — Ps. CIX, 4 (vergl. oben S. 54 u. Fig. 86, S. 88); die Taufe Christi — Ps. CXIIL 3 (vergl. Fig. 65, oben S. 51) und andere uns schon bekannte Illustrationen. Redselig wie unser Künstler im Vergleich mit der knappen Darstellungs- weise seiner älteren Vorgänger ist, sucht er bisweilen die alten Typen zu bereichern, und zwar nicht nur mit neuen Figuren, sondern auch mit neuen Motiven. Bezeichnend ist z. B. die scenenreiche Schilderung der Verfolgung des heil. Anthimos und seiner Gefährten (Ps. LXXIII, 7), welche schon der London-Psalter v. J. 1066 andeutungsweise behandelt. Bei der Taufe Christi (ders. Ps., V. 13; vergl. Fig. 64, oben S. 51) fügt er einen drachen- Die Psalterillustration im Mittelalter. 105 tödtenden Engel hinzu und bei der Darstellung Sions mit dem Marienbilde (Ps. LXXVIL 68; vergl. oben S. 44) ein Einhorn: „Und er bauete sein Heiligthum wie der Einhórner*. Eine ähnliche Vertiefung des ursprünglichen Motivs, wie im Godunoffschen Psalter zu Kostroma (vergl. oben S. 100), zeigt die Schlangenbeschwörung (Ps. LVII, 5 u. 6), wo die Gottlosen, deren Wüthen mit dem Wüthen der tauben Otter verglichen wird, die Juden sind, zu welchen Christus redet. Eine Menge von diesen alten Illustrationen fehlen in dem russischen Psalter v. J. 1397, wie in den Copien desselben (s. oben S. 14), und es ist sehr bemerkenswerth, dass der Künstler aus der mönchisch-theologischen Re- daction vorzugsweise solche Bilder aufgenommen hat, welche zu den ältesten gehören und schon im Chludoff-Psalter vorkommen. Dabei hat er aber auch nicht versäumt, von seinen russischen Vorgängern ihre Ideen zu entlehnen. So finden wir bei ihm z. B. die von einem Engel gestützte Kirche (Ps. XLV, 6; vergl. oben S. 33), die Fütterung der Schweineheerde mit Eicheln (Ps. XLVIII, 13: „Und da der Mensch in seiner Ehre war, verstand er nicht, sondern wurde mit den unvernünftigen Thieren verglichen und ihnen ähnlich gemacht“), das Wüstenleben der heil. Maria Aegyptiaca (Ps. LIV, 8: „Siehe, so wollte ich mich ferne weg machen und in der Wüste bleiben“, welche Stelle zum Kanon an den Festen der heil. Eremiten gehört) '), die Züchtigung von behörnten Männern durch einen Engel (vergl. Fig. 43, oben S. 32), die schla- fenden Reiter (vergl. oben S. 30) u. a. Illustrationen aus den älteren russischen Psaltern wieder. Aber wohl über die Hälfte des grossen Bilderreichthums ist neu und ge- hört, unter den bekannten Handschriften, ausschliesslich diesem letzten Spröss- ling der mönchisch-theologischen Gruppe. Der ausserordentliche Zuwachs be- deutet jedoch nicht eine entsprechende Fülle von neuen Ideen, sondern haupt- sächlich nur ein quantitatives Anschwellen des Bildervorraths, eine unermüd- liche, aber ermüdende Vervielfältigung der bekannten Motive, gewöhnlich in einer äusserlich bereicherten Form. Dabei gibt die mönchisch beschränkte, kirchlich-moralische Auffassung dem Ganzen eine starke Färbung. Die Erscheinung der Gottheit durchläuft alle die älteren Motive, von der himmlischen Hand bis auf den (bisweilen auf Cherubim) thronenden Christus, welcher nicht selten mit beiden Händen segnet. Sein Brustbild ist oft von einem barocken Rahmenwerk oder von Wolken umschlossen. Dagegen ist hier, im Gegensatze zu dem Godunoff’schen Psalter (s. oben S. 102), die Gegenwart 1) Im russ. Psalt. v. J. 1397 illustriren dieselben Bilder Ps. CXVIII. Vergl. oben S. 39. 14 106 J. J. TIKKANEN. Gottvaters im Allgemeinen nur durch die Worte „Herr Zebaoth“ oder durch ein glänzendes Licht in den Wolken bezeichnet. So erscheint er z. B. mit Bezug auf Ps. LIT, 7: „Ach dass die Hülfe aus Zion über Israel käme*, wo ihm gegenüber Christus auf dem Regenbogen thront, wührend zwischen ihnen die Taube des heiligen Geistes schwebt — also die ganze Dreieinigkeit, deren Darstellung wohl auf abendlän- dischem Einfluss beruht. Zu den Symbolen der Gottheit &ehört noch der Stuhl des Gerichts mit dem Kreuze, Ps. XLIV, 7: „Gott, dein Stuhl bleibt immer und ewig; das Scepter deines Reichs ist ein gerades Scep- ter“, welche Stelle der Hebr.-Brief I, 8 auf den Er- löser bezieht, während die geistlichen Gesänge des Morgen- und Abendlandes das Kreuz als das kónig- liche Scepter Christi feiern. Den Engeln sind dieselben Aufgaben, wie in den älteren Handschriften, angewiesen. Doch sieht man sie hier öfter als dort die Gottlosen niederschmettern, wo ihnen nur Ausdrücke wie ,stosse sie gar zu Bo- den“ (Ps. LXXIII, 3) und andere ähnliche dazu An- lass geben. Eigenthümlich ist die Illustration zu Ps. CHI, 4: „Der du machest deine Engel zu Winden Gott macht seine Engel zu qnd deine Diener zu Feuerflammen^, welche Stelle zu TE En dem Kanon an den Festtagen der Engel gehört (Fig. 107). In den Wolken, aus welchen basunirende Engel hervorkommen, erscheint der doppelseitig segnende Christus. Tiefer stehen, ebenfalls auf Wolken, zwei Engel mit hoch auflodernden Feuerschalen. Wie der Pestengel der Apokalypse giesst der eine seine Schale aus. Zu den zwei Hauptpersonen in den irdischen Scenen, David und Christus, kommt hier eine dritte, nämlich Adam, wohl als Vertreter der Menschheit aufgefasst. Das stetige Aufrufen des Psalmisten zu Gott wird nämlich hier zu dem Nothgeschrei des ersten Menschen aus einer Höhle (z. B. Ps. XL, XLI, XLIL LHI, LX, LXV, LXVIIT)?). Er streckt ein Blatt mit den betreffenden Worten des Textes zum Himmel empor, wo ihm einmal — als Erfüllung der ihm gegebenen Verheissung — die Gottesmutter mit dem Kinde erscheint, Fig. 107. ^ + (ab fana Oo 1) Vergl. damit die Illustration zu derselben Stelle aus dem griech, Pariser-Psalter der mönch.- theol. Redaction, f. gr. Nr 20, am Ende dieses Capitels (S. 111). 2) Das Motiv kommt schon in dem slavonischen Chludoff-Psalter vor (s. weiter unten). Die Psalterillustration im Mittelalter. 107 Ps. LXVIII, 2: „Gott, hilf mir; denn das Wasser gehet mir bis an die Seele“. In den späteren Illustrationen verschwindet Adam und wird mit dem vor einem Christusbilde (oder dem am Kreuze befestigten Emmanuel-Medaillon, Ps. LXXXV, 17: ,Thue ein Zeichen an mir“) ') oder vor dem oben thronenden Christus stehenden David ersetzt. Noch öfter vertritt aber der zum Himmel betende Christus selbst das Ich des Textes — nach der kirchlichen Auffassung, dass die Psalmen prophetisch von dem Erlöser handeln. Das unaufhörliche Klagen des Psalmisten über die Verfolgungen und die Arglist seiner Feinde gibt dem Künstler Anlass zu der immer wiederholten Darstellung des vor den Juden stehenden Christus, z. B. mit Bezug auf Ps. XL, 6: „Meine Feinde reden Arges wider mich: wann wird er sterben und sein Name vergehen“, Ps. LXVII, 10: „die Schmähungen derer, die dich schmähen, fallen auf mich“, und Ps. LXX, 10: „die auf meine Seele halten, berathen sich mit einander“. Der Heiland ist gewöhnlich von ein paar Jüngern begleitet; bisweilen redet er sie an. Die Frommen sind auch hier die heiligen Bischöfe, Mönche, Nonnen, Eremiten, Styliten u. s. w., vor Allem aber die Apostel, welche oft vor oder in einer Kirche auftreten, z. B. bei dem begeisterten: „Dir gebührt Lobpreis, Gott, auf Sion“ (Ps. LXIV), wo sie ihre Hände zu dem oben segnenden Christus erheben. Im Zusammenhange mit der „Anastasis“, Ps. LXVII, 2 (vergl. oben S. 60), erscheinen die Apostel mit Bezug auf V. 4: „Die Gerechten aber müssen sich freuen“; Paulus allein, wo es heisst: „Ich will mit meinen Lippen erzählen alle Rechte deines Mundes* (Ps. OXVIIL, 13). Interessant ist die Darstellung der Apostel bei Ps. LXXVI, 18: ,Die dicken Wolken gossen Wasser*, wo sie ja schon im griech. Chlud.-Psalt. auftreten (vergl. oben S. 77)?). Wie seine russischen Vorgänger holt der Künstler seine Gegenstände gerne aus den Heiligenlegenden. Zu dem schon (oben S. 105) erwühnten Bei- spiele müssen noch der bei einer Quelle neben einem Fruchtbaume stehende Onophrius (Ps. CX, 5), die heil. Euphemia zwischen zwei Löwen (Ps. CXVIII, 100) und die Disputation der heil. Catharina mit den Philosophen vor Maxen- tius (Ps. CXIX, 2: „Herr, errette meine Seele von den Lügenmäulern“) er- wühnt werden. In den russischen Psaltern scheinen im Allgemeinen die von dem ortho- doxen Parteieifer eingegebenen Illustrationen zu fehlen (vergl. oben S. 79 fg). 1) Vergl. oben S. 69 fg. ?) Anonymus Corderii sagt mit Bezug auf diese Stelle: „Diese Wolken waren die Schüler unseres Erlósers, die Apostel und Evangelisten*. Als Wolken werden die Apostel auch von den abendlündischen Auslegern, wie Augustinus, Gregor dem Grossen u. Rhabanus Maurus, bezeichnet (Migne: Patrologia latina; nach dem Index de allegoriis veteris testamenti: ,Nubes*). 108 J. J. TIKKANEN. Die alten Kämpfe der Kirche gegen die Ketzerei der Bilderstürmer lagen ihnen wahrscheinlich zu ferne, um die frühere Theilnahme zu erwecken. In diesem reichen Compendium findet man wenigstens noch einen Nachklang derselben. Der simonistische Bischof Jannes ist nämlich da (Ps. LXVIII, 29: „Tilge sie aus dem Buche der Lebendigen“), jedoch ohne Angabe des Namens. Wahr- scheinlich war somit die Bedeutung der Gestalt vergessen; war ja doch schon im russischen Psalter v. J. 1397 Jannes an einer anderen Stelle zu einem be- liebigen „Sünder“ verwandelt worden (s. oben S. 87). Bezeichnend ist es auch, dass als Gegenstück zur Kreuzigung (V. 22 desselb. Ps.), anstatt der Ueber- tünchung des Christusbildes durch die Ikonoklasten in den griechischen Hand- schriften (vergl. oben S. 80), die Passion desselben durch die Juden in Bay- reuth dargestellt wird. Von den Orthodoxen wurden nämlich diese mit den Juden der apokryphischen Erzählung ') verglichen, welche Erzählung noch am Sonntage der Rechtgläubigkeit, der Feier der Wiederherstellung der Bilder, in den griechisch-katholischen Kirchen verlesen wird. Im Allgemeinen ist hier die worttreue, directe Illustrationsweise von der moralischen und speculativen Auffassung noch mehr als in den älteren Hand- schriften verdrängt. Der Künstler arbeitet unter dem fortwährenden Hoch- drucke der kirchlichen Tendenz und das naive Festhalten an dem Wortlaut ist darum seine Sache nicht. Trotzdem kommen sogar einige neue Illustrationen dieser Art vor, z. B. die Zusammenstellung der Israeliten mit Schafen, Ps. LXXVI, 21: „Du führetest dein Volk, wie eine Heerde Schafe“, und die „unglückliche Tochter Babel“, deren Kinder gegen den Stein zerschmettert werden, Ps. CXXXVI, 8 u. 9: „Heil dem, der da fasst und hinschlägt deine Kinder an den Fels!“ Um so geläufiger sind dem Künstler die messianischen Deutungen, durch welche er sogar den alten Vorrath von typologischen Illustrationen noch be- trächtlich bereichert, ohne jedoch etwas wesentlich Neues zu bringen. So wird die Geburt Jesu und die Anbetung der Könige dargestellt mit Bezug auf Ps. LXVII, 30: „Um deines Tempels willen zu Jerusalem werden dir die Könige Geschenke zuführen“; die Verklärung Christi mit Bezug auf Ps. XLI, 3: „Wann werde ich dahin kommen, dass ich Gottes Angesicht schaue“; das !) Die Juden von Bayreuth hatten nämlich in einer von einem Christen verlassenen Wohnung ein Bild des Herrn gefunden, an welchem sie alle Leiden Jesu erneuerten. Bei der Durchbohrung der Seite floss aber Blut und Wasser hervor, welches eine universale Heilkraft gegen alle Krankheiten besass. Das Bild war angeblich von Nikodemus, der Christus bei der Nacht besuchte, mit eigenen Händen gemacht. Unter dem Namen des Athanasios wurde diese Wundergeschichte an dem zweiten zu Gunsten des Bilderdienstes gehaltenen Konzil in Nicäa 737 verlesen (Werke des Athanasios, Köln 1686, S. 627 fe). Die Psalterillustration im Mittelalter. 109 Abendmahl in der liturgischen Form mit Bezug auf Ps. LXIV, 5: „Wohl dem, den du erwählest, der hat reichen Trost von deinem Hause“, und Ps. LXVIH, 10: „Einen huldvollen Regen gabst du deinem Erbe“. Besonders oft wird die Kreuzigung wiederholt. Ausser zu den schon erwähnten Stellen (s. oben S. 58 u. 59) kommt sie noch an folgenden vor. Ps. XLI, 8: „Ein Ab- grund ruft den anderen zu beim Rauschen deiner Wasserstürze“; Ps. LIV, 18: „Des Abends, Morgens und Mittags will ich klagen und heulen, so wird er meine Stimme hören“; Ps. LXVI, 6: „Er ist Gott an seiner heiligen Stätte“, u. V. 24: „Darum wird dein Fuss in der Feinde Blut gefärbet werden“; Ps. LXXVI, 2: „Ich schreie mit meiner Stimme zu Gott“, und Ps. XCVIJ, 3: „Aller Welt Ende sehen das Heil unseres Gottes“. Auch die Höllenfahrt ist ein beliebtes Thema. Zu den schon oben (S. 60 u. 61) mitgetheilten Beispielen sind noch folgende zu bezeichnen: Ps. XXXIX, 15: ,Zurück müssen sie fallen und zu Schanden werden, die mir Uebels gónnen*; Ps. LV, 14: ,Denn du hast meine Seele vom Tode errettet^: Ps. LX XI, 13: „die Seelen der Armen wird er erretten^; Ps. LXXVII, 65: ,Und der Herr erwachte, wie ein Schla- fender, wie ein Starker jauchzet, der vom Wein kommt“ (wo der griech. Chlud.-Psalter den bei seinem Grabe stehenden Erlöser darstellt; vergl. oben S. 62). Die Auferstehung (nach abendländischem Schema) wird verbunden mit Ps. LIV, 7: „O hätte ich Flügel wie Tauben“ — eine Taube hebt sich zu- gleich mit dem Auferstehenden aus dem Grabe, der Besuch der Frauen am Grabe und die schlafenden Wächter mit Ps. LXXV, 6: „Die im Herzen Thö- richten müssen erschrecken und entschlafen*, u. s. w. Die Verbindung von Wort und Bild scheint in einigen von diesen neuen typologischen Illustrationen willkürlicher und gesuchter als in denjenigen, welche seit Alters her der mönchisch-theologischen Redaction angehörten. Auch habe ich zu den meisten derselben vergebens ihre litterarische oder gottesdienstliche Quelle gesucht. Jedoch gehört Ps. XCVII, 3 (Kreuzigung Christi) zum aus- gewählten Psalme am Feste der Kreuzerhebung (14. Sept.) und zur 2. Anti- phone am Sonntage der Kreuzanbetung, wie auch der Kanon des Kosmas von Majuma zu der erstgenannten Feier in leichter Umschreibung dieselbe Stelle benützt ^). Schliesslich haben wir noch in diesem Zusammenhange mit einigen Worten der schon erwähnten armenischen Psalterhandschrift der öffentlichen Bibliothek in Moskau zu gedenken, weil ein Ueberbleibsel unserer tausendjährigen Bilder- !) Christ. u. Paranikas: Antologia graeca carminum christianorum, S. 164. 110 J. J. TIKKANEN. redaction sich hier bis zu unseren Tagen gerettet hat. Als die Handschrift mir gezeigt wurde, hatte sie noch keine Nummer. Die nicht zahlreichen Miniaturen sind bunt und roh und kündigen, wie die spätere, armenische Kunst überhaupt, einen durch Gravuren vermittelten Einfluss von westeuropäischen Vorbildern. Die aus der alten Redaction stammenden Illustrationsgedanken sind fol- sende: die Kreuzigung und Looswerfung um den Mantel zu Ps. XXI; Maria nebst dem Kinde — mit dem Einhorn und der Jungfrau zusammengestellt, aber nicht wie in den griech. Psaltern zu Ps. XCI, 11 (vergl. oben S. 43), sondern mit Anlass des Ps. XXVIII, 6, wo das Fabelthier in derselben Weise erwähnt wird und welche Stelle von den Auslegern ebenfalls auf Christus ge- deutet wird; der trinkende Hirsch mit Bezug auf Ps. XLI, 2; der Tempelgang der Allerheiligsten zu Ps. XLIV, welchen von der kirchlichen Auffassung auf die Gottesmutter bezogenen Psalm ausserdem die grosse Gestalt der Jungfrau in der Orantstellung schmückt; die Strafpredigt Nathans zu Ps. L; die trau- ernden Juden zu Ps. CXXXVI; die Salbung Davids und der Goliathkampf zum überzähligen Psalme. Durch ihren Bilderreichthum, wie durch die grosse Zahl von erhaltenen Denkmälern aus einem überaus langen Zeitraum, bildet die bisher behandelte Gruppe von illustrirten morgenländischen Psaltern, wie ich glaube, das merk- würdigste Beispiel der künstlerischen Reproductionsthätigkeit im Mittelalter, der Bedeutung der Musterbücher für die Kunst jener Epoche und der Art der Einwirkung der kirchlichen Auffassung auf dieselbe. Aus dem neunten Jahr- hundert stammend, lebte der gewaltige Bildercyklus durch eine lange Reihe von Wiederholungen bis an die Schwelle der modernen Zeit fort, als im Abendlande das Mittelalter schon längst überwunden war. Originalität in Erfindung, Treue beim Copieren, artistisches Urheberrecht — dies Alles waren den mittelalterlichen Künstlern völlig fremde Begriffe. Das einmal Erfundene wurde gleich zu Gemeingut, welches einem jeden zur Verfü- sung stand ohne irgend eine Verpflichtung gegen das Vorbild und gegen den Erfinder. Zwar finden wir auch in der antiken Kunstgeschichte etwas Ent- sprechendes, indem schon in der classischen Zeit Motive und sogar ganze Compositionen von Zeitgenossen und Nachfolgern der Erfinder frei wiederholt wurden und die späteren Talente und Kunsthandwerker die Meisterwerke der Vergangenheit in Tausenden von Copien und Repliken reproducirten. Aber die Die Psalterillustration im Mittelalter. 111 alle Copien überragende Berühmtheit des Originals stand doch fest. Erst in spätantiker und frühchristlicher Zeit begann, mit dem Verfalle der Kunst und des künstlerischen Bewusstseins, der Autor völlig selbstlos hinter seinem Werke zu verschwinden, und im Mittelalter fragte Niemand mehr nach dem Erfinder. So begeistert das Mittelalter den Cultus seiner kirchlichen Verfasser pflegte, so gleichgültig und undankbar war dasselbe Zeitalter gegen seine Künstler. Sie waren — wie Burckhardt sagt — nur die namenslosen Executanten eines Allgemeingültigen. Fielen sie aber auch selbst der Vergessenheit anheim, so gewannen ihre Werke durch diese Art von künstlerischer Nachkommenschaft die weiteste Verbreitung und ein Fortleben durch Jahrhunderte. Die ältesten Vertreter der mönchisch-theologischen Redaction schliessen sich im Stile noch der frühchristlichen Kunst fast unmittelbar an. Die späteren zeigen die Wand- lungen der Kunst und des formellen Geschmackes, bewahren aber immer noch, keineswegs sklavisch, aber doch mit pietätsvoller Treue, den hauptsächlichen Inhalt der ursprünglichen Erfindung. Und dies keineswegs aus irgend welchem Zwange, nicht einmal aus der Art von Autorität, welche die altgeheiligten, neu- testamentlichen Darstellungen besassen, sondern nur weil diese anspruchslosen Illustrationen sich so bewundernswürdig der kirchlichen Auffassung und der eottesdienstlichen Bedeutung des Psalmtextes anpassten. Fig. 108. Ps. CIII, 4: „Der du machest deine Engel zu Winden* (Paris, f. gr. Nr. 20, fol. 11 r:o). 112 J. J. TIKKANEN. Ae e a o A P EPA EN Re Fig. 109. David als Hirtenknabe Leier spielend (Barb.-Psalt. III, 39; fol. 2 r:o). Die aristokratische Psaltergruppe. Dass die oben geschilderte handwerksmässige Bescheidenheit nicht in glei- chem Masse die hófischen Künstler, wie die mónchischen Illustratoren auszeichnete, das zeigt uns vor Allem das Menologium des zweiten Basilios in der Vaticana, wo bei jeder Miniatur die Maler ihre Namen geschrieben haben. Aus der Zeit des Constantin Porphyrogennetos, welcher nicht nur der Kunst seine eifrige Pflege und Aufmunterung angedeihen liess, sondern selbst mehrere Künste mit Glück ausübte, hat die Geschichte viele Künstlernamen bewahrt). Ein künst- lerisches Selbstbewusstsein in modernem Sinne existirte wohl jedoch auch bei ihnen nicht. Die Illustratoren des Menologiums entbehren in solchem Grade Persönlichkeit, dass man sie kaum von einander unterscheiden kann. Auch sind die erwähnten Beispiele der Signatur Ausnahmen in der byzantinischen Kunst”). Wir kennen nicht einmal die Urheber der schönsten Miniaturwerke, 1) S. Bayet: L'art byzantin, S. 118. ?) Ich erinnere noch an den Basilios, welcher den Psalter der Königin Melissenda im brittischen Museum mit neutestamentlichen Bildern ausgeschmückt hat. Die Psalterillustration im Mittelalter. 113 wie des Gregor-Codex des ersten Basilios (regierte 867—886) Nr. 510 und des prachtvollen Psalters Nr. 139 in der Pariser Bibliothek. Und jedoch kommen besonders die berühmten Bilder der letzteren Handschrift der modernen Auf- fassung einer bewussten Künstlerschaft näher als irgend eine andere des Mit- telalters — sei es des byzantinischen oder des lateinischen. Noch im J. 1880 bezeichnete Springer) die letztgenannte Handschrift als in ihrer Art vereinzelt dastehend. Das grosse Werk Kondakoff’s über die byzantinische Kunst”) hat jedoch die gelehrte Welt mit einigen nahe ver- wandten Psalterhandschriften bekannt gemacht; Brockhaus’) führt aus den Athos-Klöstern andere an, zu welchen ich noch ein paar ähnliche hinzufügen kann. Der etwa im Anfang des X. Jahrh. geschriebene Pariser Psalter steht somit an der Spitze einer der mönchisch-theologischen Redaction in dieser Hin- sicht völlig entsprechenden Miniaturfamilie, deren Genealogie — so weit wir sie noch verfolgen können — sich wenigstens bis zum Ende des XII. Jahrh. streckt. Der Psalter der National-Bibliothek in Paris Nr. 139 wurde in der Mitte des XVI. Jahrh. zu Constantinopel von dem französischen Gesandten Hurault de Boistaillier für 100 Goldecus gekauft und kam im J. 1622 in den Besitz des französischen Staates. Ein kalligraphisches Meisterwerk aus der besten Zeit der byzantinischen Minuskelschrift, steht dieser Codex an Grösse, wie an Pracht der künstlerischen Ausstattung, den Handschriften der mönchisch- theologischen Gruppe weit voran. Ausser der äusserst zierlichen Ornamentik im Texte, welche noch keine Gemeinschaft mit dem im X. Jahrh. ausgebildeten Teppichstile zeigt‘), schmücken den Codex vierzehn grosse Miniaturen, jede ein ganzes Blatt in Anspruch nehmend. Die sieben ersten, vor dem Psalter gestellt, sind keine eigentlichen Textillustrationen, sondern schildern, als eine Art künstlerische Einleitung, Scenen aus dem Leben des Verfassers nebst !) In den „Psalterillustrationen des frühen Mittelalters“, S. 217. ?) Histoire de l'art byzantin, II. Bd. 3) Die Kunst in den Athos-Klöstern, S. 174 fg. *) Abb. bei Silvestre: Paléographie universelle, Taf. LXXVII, u. Bordier: Description des pein- tures ete., S. 109; Rahmenverzierungen bei Racinet: L'ornement polychrome, Taf. XXXI, 18—98. 15 114 J. J. TIKKANEN. seiner ideal gedachten Apotheose. Nur ein einziges Bild ist mit einem besonde- ren Psalme verbunden. Da auch diese Miniatur nicht im Psalme selbst, sondern in dessen Ueberschrift ihre Veranlassung hat, so geht schon aus dieser Thatsache die absolute Werthlosigkeit dieser Bilder in inhaltlicher Beziehung zum Psal- tertexte hervor. Sie stehen in dieser wie in anderen Hinsichten im schärfsten Gegensatze zu denjenigen der mönchisch-theologischen Redaction. Die letz- ten sechs gehören zu den dem Psalter angereihten, biblischen Gebeten und Hymnen. I. David, als junger Hirt, schlägt — fast ganz von der Seite gesehen — seine Leier, zu deren Tönen die in antikisirend leichter Stellung !) sich gegen seine Schulter vertraut lehnende „Melodia“, der im Vordergrunde liegende, halbnackte Berggott „Bethlehem“ und, im Hintergrunde, eine hinter einer Säule aus dem Gebüsch scheu hervorguckende Waldnymphe lauschen, während die Heerde im Vordergrunde am Ufer eines Baches friedlich weidet (Taf. VII, 2)? David trägt ein weisses Hemd mit ockergelben Borten, braunrothen Mantel und weisse Schuhe, Melodia eine violette "Tunica und ultramarinblauen Mantel mit breiter, ockergelber Borte, der Berggott dunkelgrünen Mantel. Die Land- schaft und die Architectur sind in Weiss und Blau auf hellblauem Grunde gemalt, die Felsen braun, grau, weiss und schwarz, der Boden gelbgrau mit schwacher, grüner Lasur. Der Berggott ist stark rothbraun in der Haut; die Carnation der Melodia zeigt eine fein bräunliche Untermalung, mit rosigen Tönen bis fast Weiss in den Lichtern und kalt neutralen Tinten in den Schat- ten; die Haut der Waldnymphe ist nach der Luftfarbe des Hintergrundes bläulich vertónt. Durch die Lasuren und die stehend gebliebenen Pinselstriche von verschiedener Farbenstärke und Impasto ist die ganze Behandlung nach antikem Muster auf malerisch-lebendige Wirkung berechnet. Hat aber der Künstler auch sein Ziel im Allgemeinen auf eine für jene Zeit völlig über- raschende Weise erreicht, so kann es jedoch dem modernen Betrachter nicht entgehen, dass er nicht überall den ungewohnten Stil mit gleicher Sicherheit beherrscht. So ist z. B. eine zinnoberrothe Tinte auf dem rechten Arm Davids viel zu stark gerathen, wie auch der neutrale Schatten auf seinem Halse zu braungrün ausgefallen ist. Die Umrisse und Falten sind mit leichter Hand in !) Diese Haltung war noch in frühbyzantinischen Miniaturen beliebt; man vergl. z. B. die Quell- nymphe in der Wiener Genesis (Wickhoff: Die Wiener Genesis, Taf. XIII) u. Hagar in der Cotton- Bibel (s. meine „Genesis-Mosaiken in Venedig“, Taf. X, 76). ?) Abb. bei Denon: Monuments des arts du dessin, Paris 1829, I. Bd, Taf. XXXIX; Bordier: Descr. des peintures et ornements contenus dans les manuser. grecs, S. 111; Bayet: L'art byzantin, S. 159; Woltmann: Gesch. d. Mal, I. Bd, S. 219; in Lichtdruck bei Wickhoff, a. a. O., S. 88. Die Psalterillustration im Mittelalter. 115 bestimmten, dunkeln, in den nackten Theilen auf der Lichtseite oft rothen Linien nachgezogen. II. Die friedliche Idylle wird indessen plötzlich durch einen Löwen ge- stört, welcher sich unvermuthet über die Schafe stürzt. David, von einem Orpheus in einen jungen Herkules verwandelt, läuft hinzu, greift den grimmigen Räuber bei der Mähne und hebt seinen Knüttel zu dem tödtenden Schlag. Ihm zu Hülfe eilt die lor- beerbekränzte „Stärke“ — einem Daphne ver- folgenden Apollo ähnlich. Hinter einem Felsen kommt eine erschrockene Bergnymphe zum Vor- schein — in Situation und Gebärde dem Actäon beim Bade Dianas auf dem bekannten, antiken Sarkophage im Louvre") ganz ähnlich. Im Vordergrunde liegt auf dem Boden der erschla- gene Bär (Taf. VII, 1). Die Ausführung ist minder sorgfältig als T zii. enr im ersten Bilde, aber immerhin auch hier sehr interessant als Versuch zu einer frei coloristischen Wirkung. Der Boden schillert durch aufgemalte Lasuren schwach in grau, gelblich und grünlich von nach oben zunehmender Dunkelheit; der Felsen des Hintergrundes, gegen welchen die Figuren sich abheben, ist in einem dunklen, neutralen Tone von violettem Anstrich gehalten, oben grüngrau mit weissen Lichtern und bräunlichen Schatten. Der Himmel leuchtet in rothviolett und blau. Ebenso merkwürdig ist die Buntfarbigkeit der „Stärke“, deren Kopf ein hellrother Nim- bus umschliesst. Der von der Schulter bei dem eiligen Laufe wehende Mantel ist gelbgrün mit erzblauen Schatten. In der ärmellosen, nach antiker Sitte aufgeschürzten Tunica wechseln die Farben ohne bestimmte Grenzen in weiss, braungelb, dunkelblau, braunroth, wieder weiss, hellblau und schliesslich unten tiefbraun. Die Hautfarbe der Bergnymphe ist dunkelgrau mit schwacher Einmischung von Roth. III. Demüthig beugt sich weiter der junge Held vor dem greisen, auf einem Podium stehenden Samuel, welcher aus einem Horn das geweihte Oel über seinen Kopf ergiesst. Links daneben stehen sein Vater Isai, in der Haltung der lateranischen Sophokles-Statue, und seine archaisch kleiner gezeichneten, jedoch erwachsenen Brüder. Der halb vom Rücken Gesehene greift sich, wie Fig. 110. 1) Clarac: Musée de sculpture, II. Bd, Taf. 114, 116 J. J. TIKKANEN. z. B. die römischen Todesgenien, mit der linken Hand um die rechte Schulter, der neben ihm stehende, älteste Bruder, hält seine Arme in der halb ruhenden, halb nachdenklichen Stellung der s. g. Sterope aus dem West-Giebel des Zeustem- pels von Olympia, der florentinischen s. g. Thusnelda-Statue und der lauschenden Sarah in den Mosaiken von S. Vitale in Pig Ravenna (VI. Jahrh.)'). Hinter dem David = 5 _ erhebt sich die ideale Frauengestalt der „Milde“, welche auf ihn zeigt. Zu den Füssen Samuels steht eine metallene Am- phora. Pompejanischer Hintergrund mit Rotunde und offener Säulenhalle, blauem Himmel, violetten Hügeln und weissen Wol- ken. Im Boden Variationen von hellgrau in gelbgrün, violett und fast weiss (Taf. VII, 2). — Dieselbe Composition findet man in der gleichzeitigen, vaticanischen Bibel der Königin Christine (Reg. gr. Nr. 1, fol. 263) ”) und einfacher, mit Weglassung der allegorischen Figur und in rein byzantini- Der schem Stile ausgeführt, schon in dem älte- (Paris, f gr. Nr. 189). ren Pariser Gregor-Codex Nr. 510 (fol. 174 v:o; Fig. 110) wieder”). IV. Kampf Davids mit Goliath. Im Gegensatz zu den drei ersten Bil- dern ist die Composition hier völlig nach den Grundsätzen der primitiven Kunst aufgebaut. Zwei nach einander folgende Scenen, der Kampf und die Abschnei- dung des Kopfes, sind hier zusammengeführt und ohne Bodenbildung über ein- ander gestellt. In der Composition waltet die Symmetrie und eine wahrschein- lich beabsichtigte diagonale Querstellung der Linien. Der Hintergrund, ohne Landschaft, ist unten schwach grünlich, oben schwach violett, welche Behand- lung an die zwar viel bunteren, horizontalen Farbenzonen der karolingischen Miniaturen erinnert. Der zum Wurf ausholende David wird von der geflügelten „Kraft“ unter- stützt, während auf der Seite des philistäischen Riesen der „Uebermuth“ er- schrocken flieht. Man wird etwa an den Kampf Memnons mit Achilles in der 1) Garrucci: Storia della arte cristiana, IV. Bd, Taf. 262. ?) Abb. bei Beissel: Vaticanische Miniaturen, Taf. XIII. 5) Der in der Perspektive ziemlich schlecht gezeichnete Rundtempel des Psalterbildes hat in Nr. 510 sein Gegenstück in einem leicht skizzirten Gebäude, fol, 435 v:o, Die Psalterillustration im Mittelalter. 117 Gegenwart ihrer Mütter auf der Vase des brittischen Museums ') erinnert. Die Kampfstellung Davids stimmt fast genau mit der bekannten vom Herzog de Blacas dem Pariser Münzkabinett geschenkten antiken Bronzestatuette eines nackten Kriegers ?) überein. Die „Kraft“ führt, mit einer in diesen Bildern mehrmals wiederholten, nachdenklichen Gebärde, die Fingerspitze zum Kinn, der ,Uebermuth* wieder, nach der Art der antiken Trauergebärde, die Rechte an B Stirn. — Unten, zwischen zwei Gruppen von ruhig in antiken Rüstungen dastehen- den Kriegern, schneidet David den Kopf seines gefallenen Gegners ab. Die leicht geschwungene Haltung des ganz vom Rücken gesehenen Soldaten links hat der Künstler, so wie alles das Beste was er zu bieten hat, ohne Zweifel aus der Antike gelernt (Fig. 111). Die Ausführung ist viel nachlässiger, als in den drei vorhergehenden Bildern. Auffallend ist es z. B., dass die Kleidung der „Kraft“ auf der einen Seite ultrama- rinblau, auf der anderen kräftig grün mit gelben Lichtern gefärbt ist. Die Helme und Harnische sind blau mit Zeichnung und Modellirung in weiss und schwarz. V. Die Töchter Israels tanzen zur Ehre Davids, welcher sich bescheiden wegwendet, während Saul, ohne Krone, in antiker Rüstung, mit der Taenia um den Haaren und hellrothem Nimbus, dem Tanz entrüstet zusieht. Dabei kommt seine Rechte auf eine an die Figuren des Utrecht-Psalters erinnernde Weise hinter der Brust zum Vorschein. Vor ihm schwingt und dreht sich ein antik gekleidetes Mädchen (Fig. 112), während eine zweite Tänzerin mit hängenden Armen wartet. Die Inschrift: Xeo4 iv yılıdaır zei Aavid £v vou — ist dem Lobgesange der Weiber entlehnt (I. Sam., XVIII, 7). — Die Ausfüh- rung ist nachlässig, der Himmel violett, die Hintergrundsarchiteetur in Ocker, Ultramarin und Verdeterra gemalt’). Die antiken Säulen erinnern an ähnliche in dem genannten Gregor-Öodex Nr. 510 (fol. 71 u. 149). Tanz der Töchter Israels (Paris, f. gr. Nr. 139). !) Abb. bei Gebhard: Auserl. Vasenbilder, 204, 1; danach bei Baumeister: Denkmäler des klass. Alterthums, II. Bd, S. 920. ?) Cab. d. Med., Nr. 3.562. Abb. bei Clarac: Musée de sculpture, V. Bd, Taf. 826. 3) Diese Bezeichnungen wollen nur den Farbenton, nicht den thatsüchlich benützten Farbenstoff angeben, 118 J. J. TIKKANEN. 2 VI. Schildhebung und Krönung Davids?) In der Haltung der vatica- nischen Augustus-Statue steht er auf dem von jungen Männern getragenen Schilde. In der dicht gedrüngten Menge, die ihn umgibt, bemerkt man einen jungen Mann, der die Spitze des Zeigefingers an seine Nase führt. Eine un- bezeichnete Personification, welche einen goldenen Nimbus trägt, etwa der Ruhm, setzt dem jungen David das Diadem auf den Kopf. Die Ausführung ist überraschend roh, das Perspektiv auffallend mangelhaft. VII. Apotheose Davids”). Alt und in der Tracht eines byzantinischen Kaisers, steht er zwischen der , Weisheit und der „Prophezeiung“ letztere auf die aufgeschlagenen Seiten des von ihm getra- genen Buches zeigt, wo man die Anfangsworte des LX XI. Psalmes liest: ,Gott, gib dein Gericht Fig 113. dem Könige, und deine Gerechtigkeit des Königs Sohne“. Die Taube des heiligen Geistes schwebt über seinem Kopfe. — Die Ausführung ist wieder, wie auch in den meisten folgenden Bil- dern, sorgfältiger als in IV—VI. Die allegorischen Frauengestalten treten in antiker Gewandung auf, aber trotzdem macht die Darstellung, durch die Haupt- figur, die streng repräsentative Auffas- David sung und die Symmetrie, einen wesent- Nathan (Paris, f. gr. Nr. 135). Jich byzantinischen Eindruck. APS, VIII. Strafpredigt Nathans vor David (fol. 136 v:o). Gehört zu Ps. L, welcher das zweite Drittel des Psalters einleitet und die Ueberschrift trägt: „da der Prophet Nathan zu ihm kam, als er war zu Bathseba eingegangen“. , welche Fig. 114. Vor dem thronenden König (Fig. 113), welcher — etwa wie der zürnende Achill oder der über die Abfahrt des Sohnes trauernde Vater in griechischen Vasengemälden *) — sich gramvoll mit der Linken an den Scheitel fasst und 1) Abb. bei Montfaucon: Les monuments de la monarchie française (?), schlecht und klein bei d’Agincourt: Storia dell’ arte, Taf. LXI, 9, hier mit ähnlichen Darstellungen aus Reg. Nr. 1 und einer slavischen Miniatur-Handschr. der vatic. Bibl. zusammengestellt. — In der eben genannten Bibel der Königin Christine ist der Compositionstypus für die Krönung Salomons benützt (fol. 281 v:o). 2) Chromolithographische Abb. bei Labarte: Hist. des arts industr., Alb., II. Bd, Taf. LXXXII ; in Zeichnung bei Kondakoff: Hist. de l'art byz., II. Bd, S. 35. 3) S. Baumeister: Denkmäler des klass. Alterthums, I. Bd, Figg. 743 u. 781. — Auf dieselbe Weise drücken aber auch einzelne Figuren, z. B. eine Mutter beim Kindermorde zu Bethlehem, in dem vatie. Menologium Basilios II. (Nr. 1613, S. 283) ihre schmerzlichen Gefühle aus. Die Psalterillustration im Mittelalter. 119 redend die Rechte erhebt (die s. g. griechische Gebärde des Segnens), steht ebenfalls sprechend (die lateinische Form des Segnens) und in classischer Ruhe der Prophet (Fig. 114)'). Es ist fast ganz dieselbe Figur, wie in der sonst abweichenden Darstellung derselben Begebenheit im Gregor-Codex (fol. 143 v:0)?). Bei aller Schönheit der Formgebung erinnern hier die hervortretenden Kniee an die entsprechende Eigenheit der Figuren des Chludoff-Psalters (s. oben S. 16). Weiter rechts der auf seinem Gesicht liegende König und hinter ihm die „Reue“, eine gegen ein pultähnliches Posta- ment sich lehnende Frauengestalt, welche nachdenklich die Finger- spitze zum Kinn führt (Fig. 115). — Auch hier findet man das Streben nach einer lebendigen und freien Farbenwirkung im Boden und Hintergrunde; auch die Farben der Draperien sind kräftig und rein. Die Schatten in den nackten Theilen der „Reue“ sind grünlich, ihre hellgrüne Tunica zeigt hellgelbe Lichter. Gold kommt in dem Nimbus, dem Sitze, dem Schemel Davids, wie in den Verzierungen seiner byzantinischen Kleidung zur Anwendung. Fig. 115. Die Nimben der „Reue“ und des Propheten sind hellroth und blau. 3 Die wa : 5 3 3 d te aris, f. gr. Nr. Die folgenden Bilder illustriren die biblischen Hymnen und ar Gebete. IX. Untergang der Egypter im rothen Meere (fol. 419) °); gehört zum Lobgesange Mosis, Exodus XV. Der untere Theil des Bildes enthält das Meer mit den versinkenden Egyptern; oben auf dem Strande, d. h. im Hinter- grunde, aber ohne Beachtung der perspektivischen Verkleinerung, die abziehen- den Israeliten; vor diesen ein hoch aufloderndes Feuer. Links oben in der Luft schwebt die bläulich gefärbte Halbfigur der „Nacht“, Coelus-ähnlich einen besternten Schleier über ihren Kopf schwingend; unter ihr sitzt auf der Erde die verwunderte „Wüste“. In der Mitte der Israeliten geht der jugendliche Moses, mit seinem Stabe das Wasser berührend. An der Spitze seiner Reiter wird Pharao, auf seinem antiken Streitwagen stehend, von dem „Abgrund“, einem muskulösen jungen Mann, in die Tiefe gezogen. Das in den Wellen schwimmende, ein Ruder tragende „rothe Meer“ sieht sich erschrocken nach der Scene um ^). !) Der König trägt dunkelvioletten Mantel auf weissem, grünlich schattirtem Chiton, der Prophet hellvioletten Mantel auf hellblauem Chiton. 2) Abb. bei Kondakof, a. a. O , I. Bd, S. 29. 3) Abb. bei Denon, a. a. O., Taf. XXXIX (umgekehrte Lithographie); Busslajeff: Cmoxs usoöpa- xeuiii m5 annmesmxs Amnoraammencopp, Taf. 249, u. Bayet: L'art byz., S. 162. 3) Ueber die Geschichte dieser Composition s. meine ,Genesis-Mosaiken in Venedig“, S. 133 fg. 120 J. J. TIKKANEN. Mit Weglassung der meisten Personificationen kommt dieselbe Darstellung schon im Gregor-Codex (fol. 264 v:o) vor"), dort weit sorgfältiger ausgeführt. Die Farbenbehandlung ist die für diese Bilder eigenthümliche. Der Him- mel ist links, in der Gegend der „Nacht“ bläulich, rechts, an der Tagseite, röthlich. Die Gruppe der Juden ist in neutralen Tönen gemalt, so dass die Hinteren fast wie Neger aussehen. Moses hat kalt graue Lichter in dem Ge- sichte; die Schatten rothbraun. Der dunkelbraune Leib des , Abgrundes“ zeigt, im Gegensatze zu der einfachen Farbengebung in dem Gregor-Codex, die freie und complieirte Behandlung unseres Künstlers. Man bemerkt nämlich da Fig. 117. d Fig. 118. Fig. 119. Moses empfüngt die Gesetztafeln auf Sinai (Paris, f. gr. Nr. 135). eine Einmischung von grün, rothbraun, schwarzbraun, Zinnober, Carmin und violett, in den Lichtern von weiss. X. Gesetzausgabe auf Sinai (fol. 422); gehört zum zweiten Lobgesange Mosis im Deuteronomion XXXII. Während der eiligen Schrittes aufwärts schrei- tende, knabenähnliche Moses oben auf dem Berge von der Hand Gottes die Ge- setztafeln empfängt (Fig. 116), stehen unten, neben dem sitzenden Berggott Sinai, (Fig. 117), die harrenden Israeliten (Fig. 118). Rechts wieder Moses in Gespräch mit der göttlichen Hand. Er führt den linken Zeigefinger zum Kinn (Fig. 119)°). Ein Vergleich der ersteren Mosesfigur mit der entsprechenden im gleich- namigen Bilde des Gregor-Codex (fol. 52 v:o) ist trefflich geeignet, den Un- 1) Abb. in meiner eben genannten Arbeit, Taf. XVI, 121. 2) Derselbe Darstellungstypus mit ziemlich weit gehenden Veränderungen und mit Weglassung des mit Gott sprechenden Moses auch in der griechischen Bibel der Königin Christina (fol. 155 v:o). — Ueber die Geschichte dieses Typus s. meine ,Genesis-Mosaiken“, S. 138 fe. Die Psalterillustration im Mittelalter. 121 terschied zwischen der skizzirenden, malerisch freien Behandlung in unserem Psalter und dem sorgfältig schematisirenden Stile in Nr. 510 klar zu machen. Der Mantel zeigt in dem hier besprochenen Bilde einen stattlichen Schwung, durch welchen die Körperformen in blaugrauen und weissen Lasuren auf dunk- lerer Untermalung frei hervortreten, während die Gewandung in Nr. 510 in byzantinisch harten Falten gebrochen ist. Der Boden und die eckigen Felsen sind buntfarbig, die Berge des Hintergrundes blau oder violettblau, der Himmel röthlich. XI. Anna, die Mutter Samuels, im Gebet (fol. 428), gehört zu ihrem Lobgesange (I. Sam., II). Das Bild ist eines von den schwächsten in dieser Handschrift. Die geneigte Haltung (mit vorgestreck- ten Händen) und die Kleidung der Betenden sind echt byzantinisch, die Farben sind grell, die Berge des Hintergrundes schreiend blau, der Himmel ist links vergoldet, rechts rosig violett. XII. Geschichte des Propheten Jonas (fol. 431). Nach mittelalterlicher Sitte ist hier ein ganzer Bil- dercyklus zu einer einzigen Darstellung zusammen- gestellt. Die sehr verschiedene Grösse der Figuren richtet sich nach der archaischen Regel der Raumausfüllung. In grosser Gestalt empfängt rechts der, wie in der frühchristlichen Kunst, jugendlich bartlose Pro- phet betend den Befehl Gottes. Unten links wird er aus dem klein gezeichneten Schiffe herausgeworfen und weiter rechts von dem Meeresungeheuer ausge- speit. Oben links predigt er den Einwohnern Ninives, welche aus dem Stadtthor heraustreten (Fig. 120). Die hinteren Figuren sind deutlich in Dunkel gehüllt. Die nachlässige Ausführung steht der entsprechenden Darstellung im Gre- gor-Codex (fol. 3 :r:o), mit welcher das Bild keinen direeten Zusammenhang zeigt, in fast jeder Hinsicht weit nach. Der Himmel ist vergoldet. Predigt des Jonas (Paris, f. gr. Nr. 139). ’ > XIII. Jesaias steht betend zwischen der „Nacht“ — einer schönen, bläu- lich gemalten Frau mit gesenkter Fackel und um ihren Kopf wehendem Schleier — und der ,Morgenrüthe“ — einem Knaben, der sich ihm munter mit angezündeter Fackel nähert (Fol. 435)'). Das betreffende Gebet ist dem Jes. 1) Abb. bei Montfaucon: Palaeographia graeca; Bayet, a. a. O., S. 161, u. Kondakoff: Hist. de Part byz., II. Bd, S. 37. — Eine bedeutend schlechtere Replik dieses Bildes findet man in dem vatic. Jesaias-Commentar Nr. 755 (fol. 107 r:0), XII. Jahrh. (abgeb. bei d'Agincourt: Storia dell’ arte, Pittura, Taf. XLVI) Noch der russische Psalter der Sammlung Chludoff, XIII. Jahrh., bewahrt an derselben Stelle, wie in Par. Nr. 139, eine zwar stark verblichene Erinnerung des Pariser Bildes (s. weiter unten). 16 122 J. J. TIKKANEN. XXVI entnommen, wo es im V. 9 heisst: ,Von Herzen begehre ich deiner des Nachts, dazu mit meinem Geist in mir wache ich frühe zu dir. Es ist also die einzige wirkliche Textillustration unter diesen Miniaturen, und zwar schliesst sie sich der wörtlichen Auffassungsweise an. Die Ausführung ist schön und sorgfältig — besonders in dem Kopfe und den Füssen ') Jesaias — und zeigt eine bemerkenswerthe Mischung des anti- kisirenden und byzantinischen Stiles. Der Hintergrund ist vergoldet, die Auffassung repräsentativ, der Gesichtstypus ER des Propheten byzantinisch, seine übrigens sehr edel drapirte | Idealtracht — hellrother Mantel über hellblauem Chiton — in der harteren byzantinischen Behandlung ausgeführt. Die zwei allegorischen Figuren sind dagegen in fast rein anti- kem Geiste erfunden. Das Hemd des kleinen ,Orthros“ ist durchsichtig, das Haar des Jesaias überraschend frei in leichten Locken gemalt. Seine Hautfarbe ist rothbraun, die des Knaben jugendlich rosig. Die Nimben der „Nacht“ und des Propheten sind dunkel- und hellblau. XIV. Vor der Treppe seines Palastes liegt Hiskias krank auf seinem Bette (fol. 446). Hinter seinem Kopfe stehend, fächelt ihm ein Diener mit einem aus Pfaufedern König Hiskias gemachten Flabellum Kühlung zu. Zu seinen Füssen steht (Paris, £ er. Nr. 139. der Prophet Jesaias, ihm die von Gott bewilligte Ver- längerung seines Lebens verkündend. Daneben rechts bringt der König stehend und mit unter dem Mantel erhobenen Händen dem Himmel seinen Dank dar; hinter ihm erscheint wieder eine allegorische Frauengestalt, das „Gebet“, den linken Zeigefinger an das Kinn legend (Fig. 121). Ihr Nimbus ist blau, diejenigen des Königs und des Propheten vergoldet. Um das Zeichen Gottes an Hiskias (II. Kón., XX, 8 fg) anzudeuten, erscheint am Himmel die rothe, strahlende Sonne. — Das Gebet des Königs liest man in Jes. XXX VIII, 10 fg. Auf die zwei Hauptfiguren der ersteren Scene beschränkt, findet sich die- selbe Darstellung schon in dem oben zu wiederholten Malen zum Vergleich herangezogenen Gregor-Codex des Kaisers Basilios I. Fig. 121. Vor allen andern uns bewahrten Handschriften aus dem ganzen Mittelalter hat der Pariser Psalter immer die Bewunderung und das Staunen der Gelehrten 1) Ueberhaupt sind in diesen Miniaturen die Füsse besser gezeichnet als zumeist in der byzanti- nischen Kunst. Die Psalterillustration im Mittelalter. 123 und Liebhaber erregt. Obschon keineswegs tadelfrei, erheben sich diese Bilder, als wahre Anakronismen, über den mittelalterlichen Standpunkt der primitiv- schematischen Naturwiedergabe zu abgeschlossenen, durchgeführten Gemälden, zu einer Illusionsmalerei, wie Wickhoff es nennt") — wenn auch nicht in mo- dernem, so doch in antikem Sinne. Gewisse unter ihnen, wie die Salbung Davids, sein Kampf mit den wilden Thieren und vor Allem die berühmte Hirtenscene, tragen in der That aller Unvollkommenheiten ungeachtet — ein so antikes Gepräge, dass wohl niemand sich der packenden Erinnerung an die pompejanischen Wandmalereien entziehen kann. Ein fast rein classischer Hauch geht auch durch das schöne Bild des betenden Jesaias und vermählt sich in die- ser und anderen Miniaturen, wie z. B. der Apotheose Davids, in eigenthümlicher Weise mit den mittelalterlichen Kunstprincipien, der byzantinischen Auffassung und auffallenden Barbarismen. Und dieser Anschluss an die Antike beschränkt sich keineswegs, wie sonst nicht selten in der Kunst jener Zeit, auf herkömmlich vererbte, durch die neue Auffassung umgeschmolzene Eigenheiten, etwa auf die statuarische Haltung einzelner Figuren, auf den edlen Typus und die ideale Gewandung oder auf Einzelheiten, wie die farbigen Nimben °); er streckt sich auch zu der athletisch bräunlichen Hautfarbe der männlichen Personificationen, zu der Architektur, der malerischen Behandlung der Landschaft, der Vertönung des Hintergrundes durch die Luft, dem Farbenspiel des Himmels und bis zu der freien Pinselführung und der reichlichen Anwendung transparenter Lasuren. Und zu diesem vorwaltenden Zuge tragen auch die zahlreichen, durchweg in antikem Geiste erfundenen allegorischen Figuren bei, welche fast in allen Bil- dern, wie eine ideale Begleitung, sich der historischen Schilderung anschliessen. Interessant ist es noch zu bemerken, wie der Künstler, in vollem Gegensatze zu der mittelalterlichen Malerei, in den drei ersten Bildern, die Umgebung nach der inhaltlichen Stimmung des Dargestellten zu verändern versteht. Bei der idyllischen Hirtenscene ist die Landschaft lieblich, bei dem Kampfe mit den Raubthieren rauh und wild, während die ceremoniöse Salbung vor einer stattlichen Architektur vorsichgeht. Sogar die Bedeutung des Helldunkels ist dem Maler nicht entgangen (die Niniviten im Stadtthore). Es ist somit nicht nur eine Kunstauffassung, sondern sogar eine Welt- anschauung ganz anderer Art, als die mönchisch-asketische, welche sich in dem Pariser Psalter einen Ausdruck gibt. Statt der punktuellen Illustrationsweise, 1) Die Wiener Genesis, Wien 1895 (im Jahrbuche d. kunsthist. Sammlungen d. allerhóchsten Kai- serhauses, Bd XV u. XVI). 2) Die Tugenden sind alle nimbirt, ebenso Saul und Hiskias, dagegen weder David als Knabe noch die Naturpersonificationen. 124 J. J. TIKKANEN. welche in Hunderten von anspruchslosen Bildern einzelne Stellen und Aus- drücke des Textes mit starker Unterstreichung ihrer religiösen und moralischen Bedeutung erklärt, findet man hier nur wenige Malereien in dem losesten Zu- sammenhange mit dem Psalter, — inhaltlich leer, in der Stimmung rein heid- nisch, ihre ganze Wirkung in der künstlerischen Ausführung suchend. Mit der kirchlichen Auffassung haben sie nichts gemein und der mónchische Illustrator hätte, mit dem heiligen Hieronymus”), ihnen gegenüber ausrufen können: „Qui consensus Christi cum Belial? Quid facit cum Psalterio Horatius ?* Es ist dies eine letzte Reaction des antiken Kunstideales gegen das christ- lich-romantische des Mittelalters, wie dieses sich in den vorher behandelten Handschriften ausspricht. Der Geschmack, zu welchem sich der akademisch erzogene Künstler wendet, ist ein weltlich raffinirter, ein classisch und ästhetisch gebildeter, eine Liebhaberei für die Kunst der vergangenen Culturepochen, — wie sich ein ähnlicher, nur in noch viel weiterem Umfange, in den litterari- schen Bestrebungen dieser byzantinischen Renaissancezeit kundgibt und von den Herrschern (Constantinos Porphyrogennetos), dem Hofe, sogar von der höheren Geistlichkeit (Photios) eifrig gepflegt und begünstigt wurde”). Schon die Kost- barkeit unserer Handschrift deutet unverkennbar auf den Gesellschaftskreis hin, für welchen diese Salon-Ausgabe des Psalters einst bestimmt war. Sie ist so recht ein Beispiel dieser Prachtcodices der heiligen Schrift, welche man sorg- fältig in Kisten eingeschlossen aufbewahrte und gegen welchen Luxus schon Chrysostomos vergebens eiferte ?). Mit vollem Rechte kann man darum diese Bilderredaction als eine akade- misch antikisirende*), eine aristokratisehe, im Gegensatz zu der mönchisch-theo- logischen der volksthümlichen Psalterhandschriften, bezeichnen. Dieser überraschende Anschluss an die Antike hat zu der Annahme ge- führt, dass die Miniaturen ungleich älter seien als der Text?), dass sie also auch zeitlich der classisch-heidnischen Cultur nahe stünden, oder dass man sie wenigstens als Copien nach Vorlagen aus der Zeit vor dem Bilderstreite be- !) Epist. XXII ad Eustoch. 2) Vergl. Krumbacher: Gesch. der byz. Litt., S. 214 fg. 3) Augusti: Beitr. z. christl. Kunstgesch. u. Liturgik, II. Bd, S. 85. *) Springer: Psalterillustrationen, S. 217. 5) Waagen: Kunstwerke in Paris, II. Bd; Labarte: Hist. des arts industriels, IIT, S. 47; Bor- dier: Description ete., S. 114, Die Psalterillustration im Mittelalter. 125 trachten müsse '). Die erstere Annahme beruht auf Unbekanntschaft mit der byzantinischen Kunst. Denn ihr Aufschwung unter den ersten Herrschern der macedonischen Dynastie trug gerade den Charakter einer Renaissance-ühnlichen Wiederanknüpfung an die alte Tradition. Die Denkmäler nicht nur der früh- christlichen, sondern auch der antiken Kunst wurden studirt und mehrfach nach- geahmt °), obschon diese Bestrebungen in keinem anderen uns erhaltenen Werke — nicht einmal in dem etwas älteren Pariser Gregor-Codex, Nr. 510, und in der vaticanischen, dem Pariser Psalter auch im Stile nahe verwandten Bibel, Reg. Nr. 1 — so überwiegend hervortreten oder mit solchem Erfolge gekrönt sind. Simson erschlägt die Philister Der Hauptmann von Capernaum Aus dem Wasserwunder Mosis (Paris, f. gr. Nr. 510; fol. 397 v:o). (Paris, f. gr. Nr. 510; fol. 170 r:o). (Paris, f. gr. Nr. 510, fol. 226 v:o). * Aber auch gegen die letztere Annahme erheben sich begründete Zweifel. Wie die eben erwähnten Miniaturhandschriften beweisen, waren mehrere von den Compositionen des Pariser Psalters — wie die Salbung Davids, die Strafpredigt Nathans, die Schildhebung, der Untergang der Egypter, die Gesetzgebung und der Besuch Jesaias bei Hiskias — ein künstleri- sches Gemeingut dieser Zeit, und fast entscheidend für die Frage ist die be- 1) Springer: Psalterillustrationen, 5. 216; Frantz: Gesch. d. christl. Malerei, I, 227; v. Schlosser: Beitr. zur Kunstgesch. aus den Schriftquellen des frühen Mittelalters, Wien 1891 (Sitzungsberichte d. K. Akademie d. Wissensch., phil.-hist. Classe, Bd CXXIII, II, S. 137); Wickhoff a. a. O., S. 99. ^) Vergl. meine ,Genesismosaiken in Venedig“, S. 116. — Der Held eines rhomäischen Volksepos, Digenis Akritas, dessen geschichtlicher Kern dem X. Jahrh. angehört, lässt in seinem_Schlosse neben Bildern religiösen Charakters auch antike Gegenstände, wie die Kämpfe des Achilles, Bellerophon die Chi- märe tödtend, die Siege Alexanders u. dergl. in Mosaik darstellen (Dobbert: Das Abendmahl Christi, Rep. f. Kunstwiss., 1892, S. 358). 126 J. J. TIKKANEN. merkenswerthe Thatsache, dass sogar einzelne Motive schon im Gregor-Codex, aber in ganz anderem Zusammenhange vorkommen. Der mit dem Löwen kämpfende David aus dem stark antikisirenden zweiten Bilde tritt dort als der die Philister erschlagende Simson auf (Fig. 122); Saul und David aus dem Tanze der israelitischen Mädchen sind im Gregor-Codex wieder die Rollen des Hauptmannes von Capernaum und seines Trabanten angewiesen (Fig. 123). Auch ein Israelit bei der Gesetzgebung auf dem Sinai, welcher mit der in diesen Miniaturen so überaus häufigen Gebärde des Nachdenkens seine Fingerspitze gegen das Gesicht führt ') (vergl. Fig. 118, oben S. 120), hat in Nr. 510 in der Darstellung des Wasserwunders Mosis sein Gegenstück (Fig. 124). Ob und in welchem Grade der Illustrator des Pariser Psalters frühchristliche Vorbilder direct benützte, lässt sich kaum mehr feststellen, aber andererseits steht nichts der Annahme im Wege, dass die Erfindung der meisten seiner Darstellungen, wenn nicht von ihm selbst, so doch von einem nur wenig älte- ren Meister derselben antikisirenden Kunstrichtung herrühre ’). Der grosse Unterschied im künstlerischen Werthe spricht in der That — nicht, wie Waa- gen es will, für die Betheiligung verschiedener Künstler, sondern für die Be- nützung ausgezeichneter Vorlagen für die besten Bilder. Der Illustrator des Pariser Psalters hatte gewiss eine tüchtige Schule durchgemacht, war aber kaum selbst ein Künstler erfindenden Geistes. Sonst hätte er, neben so schö- nen Miniaturen, ein so elendes Bild, wie die Krönung Davids, kaum malen können. Für die Hirtenscene möchte man zwar am ehesten eine Ausnahme zu Gunsten der Annahme von sehr alten Vorlagen machen. Aber auch andere Bilder, deren Zusammenhang mit der gleichzeitigen Malerei feststeht, zeigen eine ähnliche Behandlung und sind antiker Reminiscenzen voll. Mit alledem haben wir jedoch nicht sagen wollen, dass der Pariser Psalter ausser jedem Zusammenhange mit der sonstigen Kunsttradition nur als der Exponent der in einer besonderen Kunstschule geltenden Bestrebungen zu be- trachten wäre. Der allgemeine Typus des leierspielenden Hirtenknaben geht 1) Die Gebärde, ursprünglich antik (für Nachdenken und Beobachten; z. B. eine Figur auf der berühmten Portland-Vase im britt. Mus.), auf den Sarkophagen für den reuigen Petrus und bisweilen für den zweifelnden Pilatus benützt, kommt zu wiederholten Malen in der frühbyzantinischen Cottonbibel und den Genesismosaiken in Venedig: (s. meine darauf bezügliche Arbeit, S. 103, 112, 140), auch sonst bisweilen in der späteren byzantinischen Kunst (s. z. B. oben S. 16, Fig. 4) vor. 2) Eine ähnliche Auffassung vertreten auch Kondakoff (Hist. de l'art byz. II. Bd, S. 30), in- dem er gegen ältere Kritiker, Waagen, Labarte, Schnaase u. a., polemisirt, und Bayet (L'art byzantin, S. 160). Die Psalterillustration im Mittelalter. 127 gewiss auf den auch auf byzantinischen Elfenbeinkästchen des X. und der folgenden Jahrh. nicht selten reprodueirten spätantiken und frühchristlichen Orpheustypus zurück '). Der Kampf Davids mit Goliath wurde schon auf früh- christlichen Sarkophagen dargestellt. Auf einer von den uns bewahrten Darstel- lungen dieser Scene tritt zum Beistand des jungen Helden ein der „Stärke“ des Pariser Psalters entsprechender Engel auf”). Die figurenreiche Composition des Unterganges der Egypter im rothen Meere, die Gesetzgebung”) und Jonas im Rachen des Ungeheuers gehen unzweifelhaft auf frühchristliche Urtypen zurück. Auch bei einem Vergleich mit der mönchisch-theologischen Redaction ergeben sich gewisse, zwar meistens nur ziemlich allgemeine Uebereinstimmungen in der Darstellung der gemeinsamen Aufgaben. Und fast alle Gegenstände des gros- sen Pariser Psalters sind auch in den mönchisch-theologischen Handschriften behandelt. Das Leierspiel des Hirtenknaben gehört aber dort nebst seinem Kampfe mit den Raubthieren zum überzähligen Psalme; seine Salbung durch Samuel zu Ps. LXXVII, 68, und LXXXVIII, 21; sein Kampf mit Goliath zu Ps. CXLIII; die Schildhebung zu Ps. XX, 2; die Strafpredigt Nathans, wie im Pariser Psalter, zu Ps. L; die Gesetzgebung zu Ps. XXXVI, 31; die Errettung der Israeliten und die Geschichte Jonas, wie im Pariser Psalter, zu den betreffenden Hymnen. Nur in dem zur volksthümlichen Redaction gehöri- gen griech.-lat. Hamilton-Psalter des Berliner Kupferstichskabinetts sind die Scenen aus der Jugendgeschichte Davids als grössere Einleitungsbilder dem Psalter vorangestellt (s. oben S. 28, Anm. 2). 1)Zum Vergleich mit dem Pariser Bilde bietet sich auch eine Elfenbeinpyxis (angebl. des IV. Jahrh.) in der Kathedralkirche zu Xanten (Abb. bei Aus'm Weerth: Kunstdenkmiüler des christl. Mittel- alters in den Rheinlanden, Taf. XVII), wo der leierspielende Achilles dargestellt ist, an dessen Schulter eine der „Melodia“ des Pariser-Psalters entsprechende Frauengestalt sich lehnt. — In seiner Abhandlung: Les monuments coptes du musée de Boulaq (Mém. de la mission francaise au Caire, IIT. Bd, 3. H.; Taf. VI, Fig. 7, S. 13), gibt Al. Gayet die Abb. eines altkoptischen Reliefs, wo ein von vorne gesehe- ner, jugendlicher Leierspieler von einem neben ihm sitzenden Mädchen unter dem Kinn geliebkost wird. Vielleicht haben wir hier eine barbarische Variante des vorauszusetzenden vorchristlichen Urtypus des Davids mit der Melodia. Vergl. übrigens was im Betreff des die Leier schlagenden Knaben auf den frühchristlichen Sarkophagen und des Zusammenhanges desselben mit der entsprechenden Darstellung des spielenden Davids im Chludoff-Psalter (Fig. 90 u. 21, oben S. 23) gesagt wurde. Die Annahme eines solchen frühchristlichen Urtypus auch für David mit der Melodia ist aber etwas anderes als die An- nahme, dass eine Vorlage aus jener Zeit im Pariser Bilde direct copiert wurde. ?) Garrucci: Storia della arte cristiana, Bd V, Taf. 341, 4. 3) S. die angeführten Stellen in meinen „Genesis-Mosaiken“. 128 J. J. TIKKANEN. Psallirender David (Psalter der Ambrosiana). Die mir bekannten Handschriften, deren Miniaturen immer deutlich, aber jedoch mehr oder weniger treu und vollständig, sieh den Illustrationen des grossen Pariser-Psalters anschliessen, sind folgende: Ambrosiana zu Mailand, M. 54 sup., XI. Jahrh.?) Psalter der christlich-areháüologisehen Sammlung der Berliner Universität, XI. Jahrh. (meines Wissens nicht vorher in die wissenschaftliche Litteratur eingeführt). Athos, Pantokratoros Nr. 49, Ende des XI. Jahr. ”) Athos, Watopädi Nr. 609, Ende des XI. Jahrh.) Vatieana, Palat. Nr. 381, XI. oder XII. Jahrh. *) Öffentliche Bibliothek zu St. Petersburg, Nr. 269, XII. Jahrh., Fragment (von frühern Kunstforschern, so weit ich kenne, nicht beachtet). Barberini-Bibliothek in Rom, III, 39, v. J. 1177 ?). Als dieser Gruppe nahe stehend werden noch folgende Handschriften be- zeichnet: Athos: Lawra v. J. 1084, Watopädi Nr. 633, Simopetra Nr. 35°) und Bibliothek des Sinai-Klosters Nr. 61 (?) 7) Ende des XIII. Jahrh. — Schliess- lich soll, nach der Mittheilung des Prof. Pokrowsk? eine russische Psalter- !) Kondakoff: Hist. de l'art byzantin, S. 52. ?) u. 3) Brockhaus: Die Kunst in den Athos-Klöstern, S. 174. *) Kondakoff, a. a. O., S. 51. 5) Kondakoff, a. a. O., S. 53 (hier unter der Nr. 202 angeführt). 6) Brockhaus, a. a. O., S. 175. 7) Kondakoff, a. a. O., S. 54. — In dem von diesem Verf. an derselben Stelle erwähnten Psalter, Vat. gr. Nr. 342, habe ich nur den inmitten seiner Chöre thronenden David gefunden. — Die Hand- schriften von Athos und Sinai habe ich nicht gesehen. Die Psalterillustration im Mittelalter. 129 handschrift dieser Gruppe im Besitze des Hypatius-Klosters zu Kostroma sich befinden. Von den im grossen Hauptcodex dieser Redaction, Par. Nr. 139, behan- delten Aufgaben finden wir den psallirenden Hirten in Ambros. Nr. 54 (Fig. 125), Watop. Nr. 609, Palat. Nr. 381 (Fig. 126), Petersb. Nr. 269 und Barb. III, 39 (Fig. 109; oben S. 112) wieder; die Salbung Davids in Pan- tokr. Nr. 49 und Barb. (hier auf die zwei Hauptfiguren beschränkt); den Kampf mit dem Löwen in Watop. Nr. 609; den Kampf mit Goliath in Berl. (Fig. 127; vergl. oben Fig. 111), Pantokr. Nr. 49, Watop. Nr. 609, David und Melodia Kampf Davids mit Goliath (Vat., Palat. Nr. 381, fol. 1 v:o). (Psalt. der Berlin. Univ.). B Barb. (im letzten Falle nur die Abschneidung des Kopfes), Lawra (?) und Simop. Nr. 35; die Schildhebung in Watop. Nr. 609; die Apotheose in Palat. und Petersb. (Fig. 1, oben S. 1), David allein in Vatic. Reg. Nr. 1') Berl?) und Barb.; die Strafpredigt Nathans in Pantokr. und Lawra (?); den Untergang der Egypter in Berl. (Taf. IX, 1), Watop. Nr. 609, Barb. und Petersb. (Taf. IX, 2); die Gesetzgebung in Berl. (Fig. 129) und Palat.; die Rettung des Jonas durch den Fisch, und Jesaias zwischen der Nacht und dem Morgen in Pantokr. Aber ausserdem kommen neue Darstellungen vor, wie die Geburt (Davids?) in Pantokr.; David zu Ross mit dem Haupte Goliaths in Watop. Nr. 609 °); die Ueberbringung des Gesetzes an das israelitische !) Diese Miniatur ist hier die einzige Illustration des Psalters. 2) In dem offenen Buche des Königs liest man die Anfangsworte des I. statt des LXXI. Psalmes. 3) Vergl. Fig. 101, oben S. 98. 17 130 J. J. TIKKANEN. Volk in Palat. 381'), Barb. (Fig. 128), Watop. Nr. 609 und 633, und Lawra (?); König David schreibend in Ambros. (hier von einer Frauengestalt, wohl der Eingebung, inspirirt) und Pantokr., oder von der Hand Gottes eine Rolle empfangend in Pantokr. und Barb.; die Gottesgebärerin mit dem Kinde in Berl., Petersb. und Watop. Nr. 633 oder als Orantin in Simop.; in Pan- tokr. ihre Verkündigung durch den Engel (mit Bezug auf den Lobgesang der Jungfrau, Luk. I, 46 fg), u. s. w. AC ) 7 GS PS nk NETA 3^ [^ Y? ‘4 ^ IM Ueberbringung des Gesetzes an das Volk Gesetzgebung auf Sinai (Barb.-Psalt., IIT, 39; fol. 112 r:o). (Psalt. d. Berlin. Univ.). Aber auch in der Vertheilung dieser Bilder zeigen sich Abweichungen vom Pariser Psalter. Der Kampf mit Goliath gehórt zum überzáhligen Psalme (in Barb. — wie in den mönch.-theol. Psalt. — zu Ps. OXLIII: „Gelobet sei der Herr, mein Hort, der meine Hände lehret streiten“; hier ist aber der überzählige Psalm, gleichwie ein Scholion, an dieser Stelle eingeschaltet), die Ueberbringung der Gesetztafeln zu Ps. LXXVII, am Beginn der zweiten Hälfte ') Hier mit der Uebergabe der neuen Gesetztafeln verbunden. Im Typus eines greisen Christus steht Gott auf einem Podium und überreicht dem vor ihm stehenden jugendlichen Moses, wie es scheint, eine Pergamentrolle. Die Psalterillustration im Mittelalter. 131 der Psalmen: „Höre, mein Volk, mein Gesetz“, in Berl. (Fig. 129; hier mit dem Empfange des Gesetzes auf dem Berge verbunden), Watop. Nr. 609, Palat. Nr. 381 und Barb. Es bekundet sich also hier wenigstens ein beginnendes Streben, die Bilder näher mit dem Psaltertexte zu verbinden. Aber immer befolgen diese Maler noch die Regel, statt leichter Skizzen, vollständige, gewöhnlich die ganze Seite einnehmende Gemälde, meistens mit landschaftlichem Hintergrunde, zu geben. Selten, wie in Barb., begnügen sich die auf den Text bezüglichen Illustrationen nur mit der halben Seite. In Ambros. ist der Hintergrund vergol- det; in Palat. spielt die Luft dagegen in schillernden Farben. Gewöhnlich ist die Wiedergabe der ursprünglichen Vorbilder eine freie und darum ziemlich varii- rend. Nur die zwei ersten Miniaturen des Palat. ') und diejenigen des Petersb. Fragmentes erscheinen als wirkliche Copien nach dem grossen Pariser Psalter — obschon man selbstverständlich auch in diesen Füllen Zwischenglieder anzu- nehmen hat. In dem Hirtenbilde fehlt die „Melodia“ nicht gerne und selten auch der von Hinten gesehene Berggott Sinai bei der Gesetzgebung oder der Ueberbringung des Gesetzes an das Volk. Aber im Allgemeinen war der Geschmack für das heidnische Beiwerk der dichterischen Idealgestalten deutlicherweise verringert; das Interesse richtete sich mehr auf den Inhalt der Schilderung. Bisweilen suchen sogar die späteren lllustratoren in historiirten Initialen einen Uebergang zu der mönchisch-theologischen Auffassungsweise. So wird z. B. im Sinai-Psalter ( Kondakof/ zufolge) ein M von zwei Mönchen gebildet, welche einem Armen Almosen spenden; in Barb. stehen wieder in demselben Zeichen (Ps. I: Mez«gıog évÿo) David und der ihn segnende Christus — wohl mit Rücksicht auf die von Vielen behauptete Beziehung dieses Psalmes auf den Erlöser. Jedoch sind solche Versuche ganz vereinzelt. In Barb. wieder- holen die Anfangsbuchstaben des LX XVII. Psalmes und des ersten mosaischen Hymnus in sehr vereinfachter Form die oberhalb des Textes stehenden Dar- stellungen der Ueberbringung des Gesetzes und der Errettung der Israeliten. Wie die späteren Handschriften der mönchisch-theologischen Redaction (s. oben S. 19), so zeigen auch diejenigen der aristokratischen Redaction eine Wandlung des ursprünglichen Stiles im Sinne der geltenden Behandlungsweise der späteren byzantinischen Kunst. In den meisten findet man die charakte- ristischen, mageren und sehnigen Gestalten mit den scharf ausgeprágten Gesichts- !) Im dritten Bilde, der Gesetzgebung, sind gewisse Einzelheiten fortgelassen. Sonst zeigt aber die Darstellung die grösste Ähnlichkeit mit der entsprechenden des Pariser-Codex. Auch der vor der göttlichen Hand stehende Moses (vergl. Fig. 119; oben S. 190) ist beibehalten. — Von den vier Minia- turen dieser Handschrift sind die Hirtenscene (fol. 1 v:o) und die Apotheose Davids (fol. 2 r:o) dem Anfang der ersten Hälfte, die erste Gesetzgebung (fol. 169 v:o), die zweite Ausgabe und die Ueber- bringung des Gesetzes (fol. 170 r:o) dem Anfang der zweiten Hälfte der Psalmen angewiesen. 132 J. J. TIKKANEN. zügen, die gewöhnlichen Fehler der Zeichnung, die gleichmässige Durcharbei- tung in einer harten und zierlichen Manier, die pastösen, erst sehr leuchtenden, nachher trüberen und zugleich bunten Farben. Auch in der Landschaft tritt die byzantinische Schablone an die Stelle der antikisirend malerischen Behandlung. Aber die ceremoniöse und düstere Feierlichkeit der neutestamentlichen Darstel- lungen bleibt diesen Bildern verhältnissmässig fremd; es klingt dort noch immer wenigstens ein Wiederhall der an die Antike mahnenden Lebensfreude des Pariser Psalters. Unter den von mir gesehenen Handschriften versuchen nur der vaticanische Psalter Palat. 381 und gewissermassen auch das Fragment der Petersburger Bibliothek die freiere, skizzirend malerische Behandlung und die farbigen Hintergründe der Pariser Handschrift nachzuahmen, aber mit wenig Glück — die Farben sind entweder barbarisch grell oder schwer und unrein. Die Carnation, in Palat. 381 undurchsichtig trübe mit grünlichen und brau- nen Schatten, zeigt im Petersburger Fragment überwiegend ziegelrothe Töne mit weissen Lichtern. Während in diesen, den Bildern des Pariser Psalters sich am Nächsten anschliessenden Miniaturen, der spielende Hirtenknabe, wie dort, halb von der Seite gezeichnet ist, so bieten uns die Handschriften der Ambrosiana- und der Barberini-Bibliothek, in Uebereinstimmung mit den volks- thümlichen (vergl. Fig. 21, oben S. 23, Fig. 96, oben S. 94, u. S. 127), den en face-l'ypus, welcher in den spätrömischen Orpheus-Bildern mit dem Seitentypus wechselt, in den frühchristlichen dagegen allein auftritt '). Zu diesen künstlerischen Denkmälern lässt sich aber noch, wie es scheint, ein litterarischer Beleg für die historische Bedeutung der aristokratischen Bilder- redaction hinzufügen. Der Wiener Gelehrte, Dr Julius v. Schlosser, bekannt für seine vortrefflichen Arbeiten über die kunstgeschichtlichen Schriftquellen des Mittelalters, hat mich freundlichst auf die Gedichte des byzantinischen Verfassers Manuel Philes?) aufmerksam gemacht, unter welchen sich Verse auf Psalter- bilder vorfinden, die sich wahrscheinlich eben auf die hier behandelte Redaction beziehen. Philes blühte, — wenn man sich so über einen armen „Bettellitte- raten“ und „emsigen Versmacher^ ausdrücken darf — ungefähr 1280—1350 !) Garrucei: Storia della arte crist, Tav. 4, 25 u. 30. — Von Vorne zeigt sich der leierspie- lende Orpheus in einem roh illustrirten Gregor-Codex des IX. Jahrh. in der Ambrosiana (E. 50 inf, S. 751) und — vollständig mit dem David der Ambrosiana- und Barberini-Psalter übereinstimmend — in einer Pariser-Handschrift der Homilien Gregors, vom XII. Jahrh. (Bibl. nat., Coislin 239, fol. 122 v:o). ?) Manuelis Philae Carmina ex codieibus escurialensibus, florentinis, parisinis et vaticanis nunc primum edidit Æ. Miller, Paris 1855 u. 1857, I. Bd, S. 52 fg. Die Psalterillustration im Mittelalter. 133 unter den Kaisern Manuel Paläologos und den beiden Andronikos, vielleicht noch unter Johannes Kantakuzenos '). Die betreffenden Verse tragen den Titel: Terodörya eis to WPerrmoıor. Erst gibt er uns zwei verschiedene Verse auf den „vorgeneigten und schrei- benden“, danach einen auf den psallirenden David „zum Anfang der Psalmen“, dann einen auf Moses, „der das Gesetz den Juden gibt“, „zur Mitte des Psal- ters“ (Ps. LXXVII), und schliesslich mehrere auf Illustrationen zu den bibli- schen Hymnen und Gebeten. Leider sind diese epigrammatisch kurzgefasste Tetrastichen in demselben Grade wenig gegenständlich, wie sie dichterisch werthlos sind. So heisst es z. B. von dem psallirenden David: „Auch wenn David seinen singenden Mund geschlossen, jedoch nicht so, dass er gar nicht spricht, so siehe, du wirst finden, dass er dir mystisch singt, wenn du die (von ihm geschriebenen ?) Worte betrach- test“. Die Illustration zum Anfang der zweiten Hälfte des Psalters hat dem ärmlichen Poeten nur folgenden Gedanken eingegeben: „Hier erscheint Moses und Sinais göttliche Gegend und die stehende Gemeinde und das rufende Gesetz. Halte die göttliche Gegend für den Himmel, Moses für Gott, und uns Junge für das Volk“! Nicht viel besser sind seine Betrachtungen über den Untergang der Egypter und die Rettung der Israeliten (zum ersten Hymnus): „Was ist dies? Der Stab Mosis vermag so viel, dass er die Natur des Meeres ver- wandelt, dass er Leute und Pferde über einander in den Abgrund schickt. Er spricht nicht, sondern hält die Handlung für etwas Grósseres^. In einem andern Verse über denselben Gegenstand bemerkt der Dichter, dass das Meer zu troc- kenem Lande, das Feuer zu Wasser (?!), das Stumpfe (der Stab?) scharf und der Läufer der Letzte wird, dass Moses ohne Rüstung den gerüsteten Feind in seine Gewalt bringt und zu Fuss fliehend den Verfolger ertränkt. „Denn dieses Meer wird wie eine Sklavin gepeischt, aber trägt es mit Milde, wird geschnitten, aber springt wieder auf“. Und noch zum dritten Male begeistern ihn das rothe Meer und der „grosse Moses“: „Denn das Wasser steht steil vor dem Stabe, wenn es auch wieder auf seiner Natur besteht, da es in den Abgrund die schwer ge- rüsteten Hopliten zieht“. Schliesslich noch ein Vers auf den wahrscheinlich allein dargestellten Moses: „Du schweigst wieder, wie ein Mann mit träger Zunge und mit dir schweigt auch der früher sprechende Mund. Denn dein Bruder (Aaron) ist gar nicht bei dir. Geschrieben schreien darum die lebendigen Worte“. Auch der ,sehende* Esaias schweigt, „damit er nicht mit seinem Sprechen die Ge- storbenen erwecke, welche im Begriffe sind, das jüngste Gericht zu schauen. ') K. Krumbacher: Gesch. der byzant. Litteratur, S. 375. 134 J. J. TIKKANEN. Denn noch sieht er den Richter ferne“. In dem Verse zum Gebet Jonas heisst es wieder: „Drei Tage bewahren die Einwohner von Ninive, drei Nächte ver- bergen den Seher, diejenigen welche gefehlt und wieder reuen, denjenigen der Christus im Grabe vorgebildet*. Für die Kunstgeschichte sind solche lyrische Geistesergüsse kaum zu ver- werten, weil sie keine genügende Vorstellung geben, wie der Verfasser sich die entsprechenden Darstellungen denkt. Es sind somit nur die behandelten (segenstände selbst und ihre Vertheilung auf die Anfänge der beiden Hälften des Psalters und auf die Hymnen, welche uns darauf schliessen lassen, dass Philes eben die Bilder der aristokratischen Redaction im Sinne hatte. Die hier erwähnten Tetrastichen stehen unter den Gedichten Philes keines- wegs vereinzelt da. Im Gegentheil gehören sie zu einer ganzen Gruppe von ähnlichen, kürzeren oder ausführlicheren Epigrammen auf Kunstwerke, darunter auch bestimmte, bisweilen näher bezeichnete — wie eine Reiterstatue des Justi- tian, eine Marmorstatue des heil. Georg im Kloster Manganon, eine Reliefdar- stellung des Opfers Abrahams im Blachernenpalaste ') u. s. w. @. Schlumberger vergleicht) den Deckel eines byzantinischen Reliquariums des heil. Stephanos mit Gedichten des Philes, in denen solche Reliquarien beschrieben werden, und Krumbacher meint, dass aus einer Untersuchung dieser Gedichte brauchbare Aufschlüsse für die byzantinische Ikonographie zu erwarten seien. Unsere Bekanntschaft mit den Psaltertetrastichen von Philes ist indessen kaum geeignet, diese Erwartungen besonders hoch zu spannen. Aber dichterisch höher als die oben eitirten, steht jedenfalls das folgende Tetrastichon auf die Darstellung der Kreuzigung: Eis rw Mrevooów, welches wir als Probe mittheilen wollen: „Der Maler hat Jesus an das Kreuz gehängt. Warum malst Du ihn nicht geradezu als Gott? Die Gestalten der Leiber habe ich gelernt und kenne ich, aber Gott zu malen, sagt er, das ist nicht móglich*. !) Krumbacher, a. a. O., S, 318. ?) Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, IV série 13 (1886), S. 351 fe (Krumbacher zufolge). Die Psalterillustration im Mittelalter. 135 d a - ki ^ FLO ONE x 4 Å or AA wronee Sue TIN à MoN À € N [ Ardon RAS Fig. 130 (Vat. gr. Nr. 752; Ps. X, fol. 41 r:o). Einzelne Psalterhandschriften. Mit diesen zwei grossen Bildergruppen ist indessen die morgenländische Psalterillustration nicht erschöpft. Ab und zu wagten sich Maler auf neue Erfindungen, welche jedoch bei weitem nicht die künstlerische und historische Bedeutung der beiden Hauptredactionen erreichten. Zuerst mögen hier der grosse Prachtcodex des zweiten Basilios (976—1025) in der Mareiana zu Vene- dig, Nr. 17, und der lateinische Psalter der Königin Melissenda von Jerusalem (1131— 1144) im brittischen Museum (Egerton Nr. 1139) Erwähnung finden. Beide diese Handschriften besitzen sechs kleine, zusammengestellte Scenen aus dem Leben Davids, jene als Miniaturen vor dem Texte '), diese in der Form von Reliefs auf dem vorderen Elfenbeindeckel^). Die Reliefs des hinteren Dee- kels behandeln die sechs Barmherzigkeitswerke, immer mit dem König David als !) Die Salbung Davids, sein Kampf mit dem Bären, mit dem Löwen und mit Goliath: er spielt vor dem kranken Saul; er kniet reuig vor Nathan. — Abb. bei Labarte: Hist. des arts industriels, II. Bd, Taf. XLIX. ?) Kampf Davids mit dem Löwen, Salbung, Kampf mit Goliath, David empfängt von Ahimelech das Schwert Goliaths (I. Sam., XXI), Reue Davids, König David unter seinen Sängern (vergl. Westwood: A descriptive Catalogue of the Fictile Ivories in the South-Kensington Museum, S. 72). 136 J. J. TIKKANEN. Hauptperson '). Der Psalter Melissenda's enthält ausserdem, nach der späteren, abendländischen Sitte, vor dem Texte eine Reihe von neutestamentlichen Minia- turen, jedoch von einem griechischen Maler, Basihos, in rein byzantinischem Stile ausgeführt ^), während in den Reliefs der byzantinische Stil sich mit einer abendländischen Behandlungsweise zu mischen scheint. Von den alten Bilder- typen zu der Geschichte Davids ist hier jedenfalls sehr wenig mehr übrig (Reue Davids); in den Miniaturen des Marciana-Psalters kehren sie hingegen deutlich genug wieder — obschon auch dort kein bestimmter Anschluss, weder an die mönchisch-theologische, noch an die aristokratische Redaction wahrzu- nehmen ist. — Dem Herrn Dr A. Zaseloff in Berlin verdanke ich den Hinweis auf einen lateinischen Psalter der Riceardiana-Bibliothek in Florenz (Cod. 323; um 1200), welcher dadurch ein Gegenstück zum Melissenda-Psalter ist, dass auch hier ein griechischer Maler eine lateinische Handschrift nach abendlän- dischem Schema geschmückt hat. Kleine, den abendländischen Initialbildern entsprechende Scenen aus dem Leben Christi stehen nämlich hier an den An- füngen der Matutinpsalmen und dem Beginn der Vesperpsalmen (I, XXVI, XX VIT, LI, LXVIIL DXXX. XOVIDu- CLX)*y Eine vollständig neue Bilderredaction echt byzantinischen Ursprunges zeigt uns dagegen die griechische Psalterhandschrift der vatieanischen Bibliothek, Nr. 752°). Die Bilder, in Form von kleinen Gemälden auf goldenem Grunde, ste- hen hier nicht im Psalmtexte selbst, sondern in den weitläufigen Commentaren verschiedener Ausleger (vergl. oben S. 9), welche die breiten Marginalränder rings herum ausfüllen. Ein in diesem Codex enthaltenes Verzeichniss der kirchlichen Feste be- einnt, Kondakoff’) zufolge, mit dem J. 6567, d. h. 1059 nach unserer Zeitrechnung. Gehört aber die Handschrift wirklich dem XI. Jahrh. an, so ist die Geringhaltigkeit ihrer Miniaturen um so auffallender. Die Arbeit ist zuerst sorgfältig, bisweilen sogar zierlich; einzelne Bilder können als wahre Muster der byzantinischen Drapirungskunst angeführt werden (Fig. !) Abb. bei Westwood, a. a. O., Taf. VII, u. Bayet: L'art byzantin, S. 227. ?) Abb. bei Du Sommerard: Les arts au Moyen-Age, Album. 3) Vergl. Goldschmidt: Der Albani-Psalter, S. 1 u. 20. — Wir haben von dieser abendländischen Art der Psalterillustration noch weiter unten zu sprechen. *) Zwei dicke Bünde in grósstem Folio. °) Hist. de l'art byz., T. bd, S. 190. — In seinem grossen Werke: Das Evangelium in den Denk- mälern der Ikonographie (russisch, als erster Band der „Arbeiten“ des VIII. archäol. Congresses in Moskwa v. J. 1890, S. XLVT), schreibt Pokrowski den Codex dem XI. oder XII. Jahrh. zu. Die Psalterillustration im Mittelalter. 13 130). Aber nachher wird die Zeichnung, von wenigen Ausnahmen abge- sehen, immer fehlerhafter, die Ausführung nachlässiger, das auf dem blanken Goldgrunde bunt. wirkende Colorit dürftiger, so dass schliesslich fast nur roth, rosa und blau zur Anwendung kommen. Selten findet man einen grünen Bodenstreifen unter den Figuren, fast nie einen landschaftlichen Hintergrund, während die meistens nur angedeutete Architectur bisweilen zu einem sinnlosen Conglomerat von barbarisch verzierten Bautheilen sich entwickelt. Der Aus- druck der Figuren, wo ein solcher vorhanden ist, beschränkt sich auf die Züge eines strengen, grübelnden Ernstes, eines finstern, gramvollen, resignirten Fata- Fig. 131. Der Apostel Paulus wäscht sich die Hände David und Melodia (Vat. gr. Nr. 752; fol. 33 r:o). (Vat. gr. Nr. 752; fol. 448 r:o). lismus, die Gebärdensprache fast ausschliesslich auf die Zeichen des feierlichen Sprechens oder einer sklavischen Unterwürfigkeit — vorgebeugte Stellung mit huldigend vorgestreckten Händen oder über die Brust gekreuzten Armen, d. h. auf die dienstmässige Haltung der Untergeordneten nach byzantinischer Sitte. Eine mechanische Schnellfertigkeit ohne Anstrengung des Nachdenkens und ohne technische Sorgfalt ist schliesslich das ermüdend vorherrschende Merk- mal dieser gewaltigen Miniaturreihe. In der That bietet uns die byzantinische Kunst nur selten etwas so Armseliges, eine solche Handlungslosigkeit und Aus- drucksleerheit — kurz ein Gegenstück zu diesem Ausflusse einer alters- schwachen Geschwätzigkeit, welche aus einem ärmlichen Arsenal von ausge- nützten Motiven die Mittel zu der dürftigsten Bezeichnung ihrer geistlosen Vorstellungen holt und die Mängel vergebens durch eine Verschwendung von Gold und Verzierungen zu decken sucht. 18 138 J. J. TIKKANEN. Herkömmlich typische Darstellungen kommen ebenso selten vor, wie Bilder originaler Erfindung von irgend einem Interesse. Als Beispiele dieser beiden Arten mögen folgende genannt werden: das jüngste Gericht in etwas abge- kürzter Form (Ps. VI u. XI — wegen der Ueberschrift: vaio rÿg 6700; vergl. oben S. 5); zum Altardienst sich vorbereitend, wäscht sich der Apostel Paulus die Hände (Ps. VIIL'); Fig. 131); in Gegenwart der übrigen Apostel wird Petrus vor einem Altar von Christus umarmt (Ps. X; Fig. 130) *); Adam und Eva rufen aus der Hölle den im Himmel erscheinenden Christus an und die Auferstehung der Todten (Ps. XII — wohl mit Bezug auf die Ueberschr.: „in finem“, und auf den Ausruf des Psalmisten, V. 3: „Wie lange noch wird sich über mich mein Feind erheben“, oder V. 4: „Erleuchte meine Augen, dass ich nicht in den Tod entschlafe*); der bussfertige Räuber, von Christus gesegnet, steht vor dem Thore des Paradieses (Ps. XIV, 1: „Herr, wer wird wohnen in deiner Hütte?“, welche Stelle dem Prokimen der neunten Hore des Char- freitags angehört, da die kirchlichen Gesänge auch wirklich des Einganges des Schächers „durch des Paradieses offene Pforten“ gedenken) °); Schildhebung und Salbung Davids (Ps. XXVI — der Ueberschrift: „bevor er gesalbet wurde“, zum Trotz); vor einem Altar küsst Jesus David (Ps. XLVIIT); das Bad der Bathseba (Fig. 133), der Tod des Urias und die Strafpredigt Nathans (die letztere nach gewöhnlichem Schema, Ps. L); eine Feuersbrunst (Ps. LIX) *); Christus thront zwischen seinen Aposteln (Ps. XCII — der Erklärung der Randglosse gemäss, verkündigt dieser Psalm die Wiederkunft Christi, da er mit seinen Heiligen über das neue Zeitalter herrschen wird); ein Fragment des jüngsten Gerichts (Ps. XCIII, V. 2: ,Erhebe dich,. du Richter der Welt“); die ,Etoimasia^ zwischen zwei Engeln (Ps. CIX, V. 1: „Der Herr sprach zu meinem Herrn: Setze dich zu meiner Rechten“); zum überzähligen Psalme: David als Hirt die Leier spielend, neben ihm die ,Melodia“ (Fig. 132) — die vollständige Verwilderung lässt nicht im Geringsten die Schönheit des Urtypus 1) Die Glosse berichtet, dass er vom Herrn und seinem Tode spricht, wohl mit Bezug auf die Epistel an die Ebrüer, IT, 9, wo er den VIII. Ps. auf Christus und seinen Tod deutet. >) Vielleicht mit Bezug auf V. 2: „Denn siehe, die Gottlosen spannen den Bogen“ u. s. w. Der Beischrift des Bildes zufolge erklärt nämlich Christus, dass die Teufel auf den nachlässigen Menschen schiessen. 3) Muralt: Briefe über den Gottesdienst der morgenländ. Kirche, S. 115. *) Als Sittenbild nicht ohne Interesse. Man sieht einen Palast in drei Etagen, über welche die Flammen hoch auflodern. Eine erschrockene Frau zeigt sich in einem Fenster; von der Galerie der mittleren Etage werfen zwei Figuren bunt gefärbte Säcke herunter. Der Bau ist, nach dem in diesen Miniaturen vorherrschenden Geschmacke mit Ornamenten auf goldenem Grunde überladen (fol. 186 v:o). — In Vat. gr. 1927 (s. oben S. 91) sieht man an dieser Stelle, mit Rücksicht auf die Ueberschrift des Psalmes, eine Schlacht und daneben eine brennende Stadt. Die Psalterillustration im Mittelalter. 139 dieser Darstellung ahnen — der Kampf mit dem Löwen und mit Goliath, der Tanz der jüdischen Mädchen in einer eigenthümlich radialen Aufstel- lung (Fig. 134); Jonas im Rachen des Seeungeheures und die drei Jünglinge im brennenden Ofen (nach den gewöhnlichen Typen; gehören zu den betreffen- den Hymnen). Scenen aus dem Leben Christi kommen nur, wie im Codex Melissendas, als vor den Psalter gestellte Einleitungsbilder (fol. 18 r:o u. v:o) vor, dagegen nicht selten solche aus der Geschichte Davids, als Illustrationen zu den Ueber- schriften der Psalmen. Bathseba im Bade Der Tanz der jüdischen Mädchen (Vat. gr. Nr. 752; fol. 162 v:o). (Vat. gr. Nr. 752; fol. 449 v:o). Zählreich sind die Hindeutungen auf die irdische Kirche: Bilder aus dem asketischen Leben, z. B. Stylitheiligen, der Tod eines alten Mónches (Ps. OX VIII: „Beati immaculati in via“, der Beerdigungspsalm — wo Vat. gr. Nr. 1927 die ,Himmelsleiter* gibt; s. oben S. 97), u. s. w.; segnende, predigende, unterrichtende oder Rauchfässer schwingende Geistliche, oft in directe Beziehung zu David ge- bracht. Die Söhne Korachs, der Ueberschriften gemäss Verfasser von elf der schönsten Psalmen, und der heil. Silvester"), kehren, wie fixe Ideen, unzählige Mal wieder — jene keineswegs nur dort, wo die Ueberschriften sie nennen. Die Söhne Korachs empfangen Weihrauch von einem Geistlichen (Ps. XVI); zwei !) Jedenfalls ein Geistlicher; ob der erste römische Papst dieses Namens? Durch seine Bestäti- gung der Beschlüsse des Kirchenconeils in Nieäa gilt Silvester, der römische Papst, auch in der morgen- ländischen Kirche als der Vorkämpfer des orthodoxen Glaubens. Die griechische Kirche feiert sein Gedächtniss 2. Januar. Seine stetige Wiederholung in diesem Codex beruht wohl jedoch hauptsächlich auf eine besondere Verehrung von Seite des Künstlers oder des Klosters, wo dieser lebte. 140 J. J. TIKKANEN: junge Leute werden vor einem Kloster von einem Mönche empfangen (Ps. XXXI); David proskynirt vor dem Christusbilde in der 'Thürlunette einer Kirche (Ps. XXXVII); die Söhne Korachs unterrichten das Volk (Ps. XLI); David verbeugt sich vor dem segnenden Silvester und spricht (in der Beischrift) zu ihm: „weil du mir Hilfe leistetest und mich verbargst* (Ps. XLII); eine Wiederholung desselben Themas, mit der Beischrift: „der heil. Silvester zu David redend; dieser über die Herzen derjenigen schreibend, welche an ihn glauben“ (Ps. XLIV)'); vor einem Altar stehen vier Diakonen, welche, der Beischrift zufolge, durch David beten — „denn wir sind zum Kampfe versammelt“ (Ps. XLVII); die Söhne Korachs stehen vor Christus (Ps. LXI); der heil. Silvester tauft „diejenigen, welche in der Finsterniss sitzen“ ”) und gibt den Neophyten die erste Communion (Ps. LXII); die Söhne Korachs sitzen mit David hinter einem Tische (Ps. LXXII); die Söhne Korachs rufen Christus in Betreff der Teufel des Jugendalters an (Ps. LXXXII); sie stehen wieder vor dem segnen- den Christus (Ps. LXXXIV); ein Stylitheiliger spricht zum Sohne Korachs: „diese bösen Teufel suchen auf jede Weise die Seele des Gerechten zu fangen“ (Ps. XCIV); zwei junge Männer kommen in demüthiger Haltung zum heil. Silvester (Ps. CIV), u. s. w. Es ist kaum nöthig, weitere Beispiele für die inhaltliche Werthlosigkeit dieser Illustrationen anzuführen. Das Schlimmste aber ist, dass vielleicht die meisten derselben in keinem begreiflichen Zusammenhange mit dem Psalm- texte zu stehen scheinen. Aus den erwähnten Proben geht schon hervor, wie wenig uns in dieser Hinsicht die Beischriften helfen. In geistiger Beschränktheit stehen sie sogar hinter den Bildern selbst zurück. Ich muss es einem für diesen Zweck besser gerüsteten Forscher überlassen, den etwa vorfindlichen Zusammenhang der Bilder mit den weitläufigen, den Psalm- text einschliessenden Auslegungen, in welchen sie sich befinden, nachzuweisen und somit vielleicht das Räthsel ihrer Bedeutung zu lösen. Vor der „Hypo- thesis“ des LX. Psalmes sehen wir einen Besessenen gegen eine mit dem Christusbilde geschmückte Kirche laufen. Ihm folgen Geistliche, ein Kreuz tra- send. Die Beischrift bezeugt die Kraft des Kreuzes über die Teufel. Die letzten Worte der vorhergehenden Auslegung lauten in der That: „Und das ') Prof. Nie. Franco in Rom hat mir mitgetheilt, dass der erste Vers dieses Psalmes in der griechischen Liturgie auf die Erinnerung der sieben allgemeinen Kirchenconcilien des Orients bezo- gen wird. Durch seine -Theilnahme an der Synode von Nicäa vertheidigte Silvester den Glauben an die Göttlichkeit des Sohnes, welche David, nach der kirchlichen Auffassung, in diesem Psalme pro- phetisch verkündigt. ?) Nichts im Bilde berechtigt zur Annahme, dass hier die legendarische Taufe des Kaisers Con- stantin durch Silvester gemeint wäre. Die Psalterillustration im Mittelalter. 141 Kreuz wird die bösen Geister vertreiben“. Aber zum LII. Ps. gibt der Illu- strator eine Darstellung, gegen welche meine Erklärungsversuche vollständig gescheitert sind. Sie sieht ebenfalls wie eine Teufelsbeschwörung aus. Zwischen zwei Besessenen steht die nicht unedel gezeichnete Gestalt eines Mannes, wel- cher die Hände nach der Art der Oranten erhebt. Die Ueberschrift des Psalmes enthält die Worte: drio Mee2A:, was die griechischen Commentatoren UTto rye yootíeg, „pro chorea*, übersetzen '). Die Beischrift des Bildes erklärt indessen, dass Maëleth hier aus der Schlinge des Teufels befreit wird. Der Commentar, in welchem die Illustration steht, ist dem Theodoretos entlehnt, welcher von dem gottesleugnerischen Sanherib spricht (mit Bezug auf V. 2: „In seinem Herzen spricht der Thor: es ist kein Gott“), während eine vom Schreiber eingeschaltete Auslegung den Teufel und die Juden als die Got- tesleugner bezeichnet. So gibt wenigstens in diesem Falle weder der Com- mentar noch die Beischrift des Bildes eine Erklärung der Darstellung, welche geradezu der geläufigen Auffassung des Wortes Maëleth zu spotten scheint. Wir haben uns aber schon zu lange bei diesem Codex aufgehalten, welcher für unsere Studien so geringe Ausbeute darbietet. Es bleibt uns noch übrig, unter den griechischen Psalterhandschriften einige spärlich illustrirte zu nennen, wie die von Brockhaus’) erwähnten: Pantokratoros Nr. 234 und Watopädi Nr. 610, welche je ein Bild, das des Psalmisten, besitzen, Vat. gr. Nr. 342, XI. Jahrh., in derselben Weise geschmückt, eine Handschrift der Universitäts-Bibliothek zu Bologna, Nr. 2025, in welcher eine schlechte Darstellung der Gesetzgebung an Moses Ps. LXX VIT illustrirt, und ein neues Testament nebst dem Psalter, XIII. Jahrh., in der Berliner Bibliothek, Oct. 13, wo die ärmlichen Illustrationen sich auf den überzähligen Psalm (Abschneidung des Kopfes Goliaths) und die Hymnen beschränken (Bilder der Verfasser, Zug der Israeliten, Jonas im Rachen des Fisches und die drei jungen Männer im brennenden Ofen — die zwei letzteren Darstellungen den geläufigen Typen gemäss). Wichtiger als diese ist eine Handsehrift v. J. 1213 in dem Watopädi-Kloster auf dem Athos, wovon das Album Sewastianoff photographische Abbildungen ‘) In der Uebersetzung Luthers heisst es: „im Chor um einander vorzusingen*. Bellarmin (Ex- . . AJ . . E H . planatio in psalmos) sagt: „Hie titulus habet unam vocem non interpretatam, videlicet pro Macheleth*. *) Die Kunst in den Athos-Klöstern, S. 175, 142 J. J. TIKKANEN. besitzt. Mit der aristokratischen Redaction zeigt sie die Ähnlichkeit, dass die Bilder als abgeschlossene Gemälde ausgeführt sind, wie auch die Illustrationen zum überzähligen Psalm: der Kampf mit Goliath und die Abschneidung des Kopfes, sich den Typen der Par. Nr. 139 nähern. Ausserdem wird dargestellt, wie David — jedoch gehend und nicht, wie in Watop. Nr. 609 (s. oben S. 129) und in Vat. Nr. 1927 (s. oben S. 98, Fig. 101), reitend — den Kopf auf der Spitze seiner Lanze an Saul bringt. Wie allgemein in den griechischen Psaltern werden Ps. L mit der Strafpredigt Nathans, der erste Hymnus Mosis mit der Rettung der Israeliten und dem Untergange der Egypter (in zwei ver- schiedenen Bildern, welche fast keine Ähnlichkeit mit dem klassischen Typus zeigen) und der Hymnus der drei jungen Männer mit ihrem Aufenthalte im brennenden Ofen (nach dem gewöhnlichen Typus) illustrirt. Bei dem Hymnus des Jesaias wird seine Vision dargestellt (wie der Engel ihm den Mund mit der glühenden Kohle berührt; Jes. VI, 6 u. 7), bei demjenigen des Jonas sein Schlaf unter dem Kürbis und seine Predigt vor dem Könige Ninives und, wie in den Handschriften der münch.-theol. Redaction, bei Ps. OX XXVI die trauernden Juden (s. oben S. 28). Das Interessanteste sind jedoch die Illustrationen zu Ps. VIII, XIII und XXXI — warum gerade diese Psalmen ausgezeichnet sind, sehe ich nicht ein. Wie in der mönch.-theol. Redaction erscheint an der erstgenannten Stelle der Einzug Christi, selbstverstündlich mit typologischem Bezug auf V. 3 (vergl. oben S. 53). Bei Ps. XIII ist der Thor, welcher in seinem Herzen spricht: „es ist kein Gott“, als ein König dargestellt, auf welchen David zeigt. Zu Ps. XXXI: „Wohl dem, dem die Uebertretungen vergeben sind“, gehört wieder die Taufe Christi, deutlicherweise weil der Psalm — heute noch, wie in der Zeit der Kirchenväter ') — nach dem Taufacte gebetet wird. Wo David (Ps. XII, XXXI u. OXXXVI) zugegen ist, trägt er ein Blatt mit den Anfangsworten des betreffenden Psalmes. Vor dem I. Psalm sieht man ihn die Geige spielen, welche er an das Knie lehnt. . 1) Vergl. Thalhofer: Erklärung der Psalmen, S. 203. Die Psalterillustration im Mittelalter. 143 (nort m OZAt Ennoo HAM A nor Untergang der Egypter im rothen Meere (Slavon. Chludoft-Psalter; fol. 270 v:o). Auch unter den russischen Psalterhandschriften können wir wenigstens eine reichlich mit Textillustrationen geschmückte nachweisen, welche keinen directen Zusammenhang mit der mönchisch-theologischen Redaction zeigt, obschon Kon- dakoff'") — ich weiss nicht aus welchem Grunde — sie mit derselben zusam- menführt. Der Archimandrit Amphrlochios hat sie in den ,Drewnosti* °) der archäologischen Gesellschaft von Moskau ausführlich beschrieben. Es ist dies ein grosses, slavonisches Psalterium in russischer Abschrift aus dem XIII.— XIV. Jahrh., welches früher, ebenso wie der an der Spitze der mönchisch-theolo- gischen Redaction stehende, griechische Codex des IX. Jahrh., dem Herrn Lobkoff gehörte, nunmehr aber mit der ganzen Bibliothek CAludoff sich in dem Nikolaischen Mönchskloster der Präobraschenski-Vorstadt zu Moskau befindet (Nr. 3). Amphilochjos gibt die Anzahl der Miniaturen zu 127 an. Als Künstler hat sich ein Mönch Simeon auf fol. 98 v:o bezeichnet. Die Schrift trägt eine reiche Decoration von Initialbalken und Anfangsbuchstäben von der national- russischen, ornithomorphen Schlingenform dieser Epoche ”). Vor dem eigentlichen Psalmtexte stehen drei sehr sorgfältig in Guasch- farben vollstindig ausgeführte Foliobilder: der auferstandene Christus von den zwei Marien angebetet, David und Salomo mit den Chóren (zu dem Aufsatze des Amphilochios vorzüglich in farbiger Lithographie reproducirt) und der schrei- !) Hist. de l'art byz., I. Bd, S. 173. ?) Im III. Bde, 1873; mit 12 Tafeln. *) Mehrere Proben bei Amphilochios, a. a. O. 144 J. J. TIKKANEN. bende König David. Nach dem Ende der meisten Kathismen') folgen historische Bilder — nach dem zweiten die Kreuzigung Christi, nebst der Auferstehung der 'Todten?), danach meistens Scenen aus dem Leben Davids in geschicht- licher Folge ?), wobei sich die Grösse der in der Regel umrahmten Tafeln nach dem unter dem Texte übrig gebliebenen Raume richtet. Da diese Bilder in keinerlei Zusammenhang mit den Psalmen stehen, so kónnen wir sie hier ausser Acht lassen. Am Anfang der meisten Psalmen finden sich aber kleine Randbilder, ein- fache Scenen oder einzelne Figuren ohne Hintergrund in mit Guaschfarben leicht, aber lebhaft colorirter Zeichnung, denen wir einige Aufmerksamkeit widmen müssen. Der flüchtigen Ausführung ungeachtet zeigen sie dieselbe gut geschulte Hand, wie die schon erwähnten. Die unter den altrussischen gele- gentlich vorkommenden, sehr fehlerhaften, griechischen Inschriften) beweisen, dass diese Hand nicht eine byzantinische gewesen sein kann. Der von der Wachs- farbenmalerei der griechischen Miniaturen abweichenden Technik ungeachtet, sind sie aber alle mit byzantinischem Formengefühl gezeichnet. Interessant ist es dabei zu bemerken, wie der russische Künstler in einer an die gleichzeitige, byzantisirende Malerei Italiens (z. B. Cimabue) erinnernden Weise, den distin- girten Charakter des byzantinischen Typus, besonders das Kleine, spitze Kinn und die dünne, leicht gebogene und an der Wurzel eingedrückte Nase, auffasst und stärker betont, als es meistens in den griechischen Miniaturen selbst geschieht. Für die Geschichte der russischen Kunst hat diese Handschrift die grösste Bedeutung. An inhaltlichem Interesse stehen ihre Bilder jedoch gegen die mönchisch-theologische Redaction weit zurück. In den historischen Illustrationen zu den Ueberschriften oder Anfangsworten gewisser Psalmen (wie Ps. L°), LI, LUI, LVIIIL, LIX, LXII, CXXXVI°) u. CXLII), in einigen Bildern typolo- gischer Auffassung — wie in der Darstellung der um den Mantel Christi sich zankenden Kriegsknechte, Ps. XXI, des Verkaufes, Ps. XXXV *), und der Taufe Christi), Ps. CXIII — und in mehreren Illustrationen zu den biblischen Hymnen: !) Der griechische Psalter ist bekanntlich in zwanzig Abschnitte oder ,Kathismata“ eingetheilt, deren je drei täglich in den orthodoxen Kirchen verlesen werden. ?) Abb. bei Amphilochios, a. a. O., Taf. II. 3) Einige abgeb. an ders. Stelle. 3) Amphilochios, a. a. O., S. 2; z. B. zooquris (xpognrns), yepete duueor (yatoere dizaor), U. S. W. 5) u. *) Abgeb. bei Amphilochios, a. a. O., Taf. II. 7) Wie in Vat. gr. Nr. 1927; im griech. Chlud.-Psalt. hier Judas mit dem Geldbeutel. 3) Abb. bei Amphilochios, a. a. O., Taf. VI. — Eine spätere Hand hat hier eine auf einem Drachen reitende, nackte Figur hinzugefügt (eine entsprechende Darstellung der Thalassa im griech.-lat. Hamilton-Psalter; Abb. bei Strzygowski: Ikonographie der Taufe Christi, Taf. VII, 4). Die Psalterillustration im Mittelalter. 145 Untergang der Egypter im rothen Meere (Fig. 135), Gesetzgebung auf dem Sinai, Jesaias zwischen der Nacht und der Morgenröthe, Jonas unter dem Kürbis und im Munde des Seeungeheuers') und Behütung der drei jungen Männer durch den Engel im brennenden Ofen, zeigt dieser Codex eine inhaltliche Uebereinstimmung mit den griechischen Psalterhandschriften, theilweise auch Bekanntschaft mit den byzantinischen Darstellungstypen. Abgesehen von dem Zusatze eines den Israeliten nachlaufenden Engels, welcher sie mit der Wolke bedeckt, bewahrt die Darstellung ihrer Errettung die alte Composition in der spätbyzantinischen, corrumpirten Form?). Die Miniatur zum Gebete des Jesaias entfernt sich dann viel weiter von dem schönen Urtypus in Par. Nr. 139 (s. oben S. 121). So ist z. B. der Schleier der blau gefürbten Nacht zu einem blauen Bande geworden, welches sich über dem Propheten hinzieht. Der roth gemalte Morgen trägt, ausser der Fackel, noch die Sonnenscheibe, u. s. w. Der grösste Theil der Bilder ist von sehr dürftiger Erfindung, d. h. gibt nur Kónig David, stehend, kniend, in der Orantstellung, spielend, ein Schriftblatt haltend, allein oder vor einem Altar, einer Kirche oder der Hand Gottes oder auch Patriarchen, Propheten, Apostel, Heilige, Priester und Engel in denselben einfachen Situationen. Einmal sieht man den frommen König auf seinem Bette liegen, während ein Engel ihm eine Kirche in dem Himmelseg- mente zeigt”): Ps. LXXXIII, 2, „Wie lieblich sind deine Wohnungen, Herr Zebaoth!^. Bemerkenswerth sind einige Miniaturen dieser Art, welche den, den Himmel anrufenden Adam darstellen (Ps. XII, LX, LXIX, OXXIX — in dem letztgenannten Bilde kniet er in einer Höhle), weil dasselbe Motiv, wie wir schon gesehen (oben S. 106), später in dem russischen Psalter v. Ende d. XVII. Jahrh. wiederkehrt. Dieselbe Bemerkung gilt auch von der Illustration zum Gebet des Habakuk, welche den von einem Engel zu Daniel in der Lö- wengrube getragenen Propheten darstellt. Daniel zwischen den Löwen entspricht auch hier vollkommen der uralten Composition (vergl. oben S. 103, Anm. 1). Bisweilen erscheint der nach dem Mosaiktypus feierlich thronende Pan- tokrator (Ps. LXVI: „Herr, sei uns gnädig“, Ps. XCII*) u. XCVIII, (Fig. 136), beide mit: „Der Herr ist König“, beginnend). Bei dem schon im Speise- zimmer des Bischofs Neon von Ravenna (vergl. oben S. 6) dargestellten Ps. OXLVIII sieht man ihn in einem Kreise von Engeln unter Wolken und Feuer thronen; unten auf der Erde viele Leute und Thiere, in der Luft eine ‘) Abb. ebenda, Taf. VII. — Jonas ist in dem bärtigen Typus dargestellt (vergl. oben S. 24). >) Vergl. meine „Genesismosaiken von Venedig“, S. 136. ?) Abb. bei Amphilochios, a. a. O., Taf. V. *) Abgeb. bei Amphilochios, a. a. O., Taf. V. 19 146 J. J. TIKKANEN. dämonische, in ein Horn blasende Figur. Die für diese Handschrift ungewühn- lich reiche Composition ist wohl ein Abriss derjenigen, welche die Vorhallen der Kirchen auf dem Athos schmückt und wo gleichfalls eine in die Trompete blasende Gestalt!) vorkommt. Zu Ps. OVIII wird der hier ausnahmsweise bart- lose Erlóser neben dem Gottvater thronend dargestellt. Der Beischrift zufolge spricht der Sohn hier mit dem Vater von dem Teufel und von Judas. Diese Umschreibung ist eigenthümlich. In den Handschriften der mönchisch-theolo- gischen Redaction sind der Teufel und Judas selbst die Hauptpersonen der Illustration des schon von apostolischer Seite (Act. I, 20) auf den Verräther bezogenen Psalmes (s. oben S. 37). Nur wenige Miniaturen bieten uns ein neues, typologisches Interesse, Wohl mit Bezug auf die Ueberschrift des Ps. IX: „zum Ende — über die Geheim- nisse des Sohnes“, welche Theodoretos auf den Sieg des Erlösers über den Tod deutet, stellt der Künstler einen Abriss der Anastasis”), zu Ps. XXX VIII, wohl mit Rücksicht auf V. 10: „Ich will schweigen und meinen Mund nicht aufthun“, wieder den vor dem Gerichte des Pilatus stehenden Christus dar”). Er wird von einem Knecht geschlagen; Pilatus wäscht sich die Hände. Die neben dem auf Sion gedichteten Ps. XLVII vor Christus sich verbeu- gende Königin ist wohl (wie die ähnliche Gestalt im griech.-lat. Ham.-Psalt. mit Bezug auf Ps. XLIV, 10; s. oben S. 42) als die Ecclesia aufzufassen. Eine typologische Absicht liegt wahrscheinlich auch in der Darstellung der unter einem Ciborium mit dem Kinde thronenden Gottesgebärerin *), vor welcher sich Kónig David verbeugt, neben dem Ps. CXXXI, den die orthodoxe Liturgie vielfältig mit den Festen der Jungfrau verknüpft — sei es denn, dass der Künstler an V. 8: ,Herr, mache dich auf zu deiner Ruhe, du und die Lade deiner Heiligkeit^, denkt, welchen das Malerbuch vom Athos mit der Darstel- lung ihres Entschlafens verbindet, sei es, dass er V. 11: „Der Herr hat David einen wahren Eid geschworen...: Ich will dir auf deinen Stuhl setzen die Frucht deines Leibes*, oder V. 13: „Denn der Herr hat Sion erwählet und hat Lust daselbst zu wohnen“, im Sinne hat, in welchem letzteren Falle die Mutter Gottes, ebenso wie in der mönchisch-theologischen Redaction, mystisch 1) Von Didron als die Erde, 7 yn, bezeichnet. (Das Malerbuch vom Berge Athos, Schäfers Uebers. S. 939). ?) Von David angebetet steht Christus mit dem Kreuze über ein Paar Thürflügeln. Im 14. V. heisst es: „Herr, sei mir gnädig, ... der du mich erhebest aus den Thoren des Todes“. Die Darstellung könnte somit auch nur die worttreue Uebersetzung dieser Textstelle sein. *) Bei der Gefangennahme Christi in den griechischen Psaltern der münch.-theol. Red. hat das Auftreten des Propheten Jesaias eine ähnliche Bedeutung (s. oben S. 56). Vergl. Matth. XXVII, 14. *) Abb. bei Amphilochios, a. a. O., Taf. VI. Die Psalterillustration im Mittelalter. 147 mit dem heiligen Berge identificirt wird (vergl. oben S. 43 fg). Mit Bezug auf den messianischen Sionpsalm LXXXVI malt er aber den auf einem Felsen bei einem Altar stehenden Erlöser '). LE BAAK = Tejpb (r&ox Ro HTEANBE u P agp! Kc Der thronende Christus (Slavon. Chludoft-Psalter; fol. 178 r:o) !) Abb. bei Amphilochios, a. a. O., Taf. V. 148 J. J, TIRKANEN, System der morgenländischen Psalterillustration. Wenngleich die morgenländische Psalterillustration sich geschichtlich, mit wenigen und weniger bedeutenden Ausnahmen, in zwei Gruppen ordnet, so ist sie doch zu reich, ihre Erfindung zu frei, um eine zwanglose und erschöpfende Einfügung in begriffsmässige Kategorien zu erlauben. Um jedoch eine Ueber- sicht über den Inhalt der morgenländischen und zugleich allgemeine Vergleichs- punkte für die folgende Betrachtung der abendländischen Psalterillustration zu gewinnen, müssen wir, der Schwierigkeiten ungeachtet, zuletzt eine Eintheilung der morgenländischen Psalterbilder mit Bezug auf ihr Verhältniss zum Texte, so weit ein solches ersichtlich ist, versuchen. 1. Reprüsentative Titelbilder : a. König David spielend '), schreibend^) oder von Gott eine Schriftrolle em- pfangend (s. oben S. 130), David zwischen Sophia und Prophetia (S. 118 u. 129), David allein stehend mit dem Buche (S. 129). b. Portrait-Darstellungen der Besteller der Handschriften ?). 2. Darstellungen der sprechenden Person: a. David oder die übrigen Verfasser der Psalmen und Hymnen. b. Christus, dessen Vorbild David war. Patriarchen, Propheten, Apostel, Heiligen u. s. w., welchen die Worte der Psalmen mehr oder weniger passend in den Mund gelegt werden. 1) Griech. Chlud.-Psalt. (mit zwei Schreibern; s. oben S. 47); Vat. gr. Nr. 342 (mit Chören; s. oben S. 141); russ. Chlud.-Psalt. (mit Salomo und Chören; S. 143). ?) Griech.-lat. Ham.-Psalt. (S. 13); Ambrosiana M. 54 sup. (S. 130); russ. Chlud.-Psalt. (S. 144), 3) Barb.-Psalt. (s. unten S. 151); griech.lat. Ham.-Psalt. (vornehmer Besteller mit seiner Familie vor einem Madonnenbilde, fol. 39 v:o); im griech. London-Psalt. v. J. 1066 (s. oben S. I2) Darstellungen des Kloster-Vorstehers Michael (jedoch am Schlusse der Psalmen und Hymnen, fol. 192 r:o u. 207 v:o, gestellt). b. S Die Psalterillustration im Mittelalter. 149 3. Illustrationen, welche sich direct auf den Inhalt des Textes beziehen: Darstellungen der im Texte selbst erwähnten Begebenheiten (s. z. B. oben S. 28). Darstellungen der daselbst ausgedrückten Vorstellungen (s. z. B. oben $. 31 fg). Worttreue Uebersetzung der poétisehen Bilder des Textes (Hypotypose; s. z. B. oben S. 28 fg und 8. 95 fg). Allegorische Personificationen und Symbole für die daselbst vorkommenden Begriffe (ziemlich selten) '). 4. Illustrationen, welche sich indirect auf den Inhalt des Textes beziehen: Darstellungen von Begebenheiten, welche (zum 'Theil in den Ueberschriften erwähnt) zum Verfassen der Psalmen oder Hymnen den Anlass ge- geben haben. Darstellungen aus dem Leben der Verfasser. Alttestamentliche oder legendarische Begebenheiten oder frei erfundene Sce- nen, welche als Beispiele zu den im Texte vorkommenden Ausdrücken dargestellt werden (s. z. B. oben S. 46 fg). Bilder, welehe auf eine mehr oder weniger freie Accommodation des Textes auf die Heilslehre, auf ihre Träger (incl. die Heiligen der Kirche; s. z. B. oben S. 36) und auf die Heilsgeschichte (incl. die christli- chen Legenden und die Kirchengeschichte; s. z. B. oben S. 37 fg u. 18 fg) beruhen. Bilder, welche — im Anschluss an die von der neutestamentlichen und patristischen Auslegung veranlasste und bestätigte, im Gottesdienste und der kirchlichen Dichtung lebendig erhaltene Tradition — eine prophe- tische Deutung der Psalmen auf den Erlöser und seine Zeugen im All- gemeinen oder auf bestimmte Begebenheiten enthalten. — Typologische Paralleldarstellungen aus dem alten und neuen Bunde (selten vorkom- mend) ?). ?) Z. B. die heilige Barmherzigkeit (S. 42; Fig.57) und die Wage als Symbol der Gerechtigkeit (S. 96). *) Gefangennahme Davids zu Gath — Gefangennahme Christi (S. 57). In dem Athos-Psalter, Pan- tokratoros Nr. 61, werden sogar das Empfängniss der heil. Jungfrau und das alttestamentliche Vor- zeichen desselben, das Fellwunder Gideons, in eine einzige Darstellung verschmolzen (vergl. oben S. 49 u. die Abb. bei Brockhaus, a. a. O., Taf. XIX). 150 J. J. TIKKANEN. f. Bilder, deren Verbindung mit dem Texte auf die Benützung ganzer Psalmen oder einzelner Psalmstellen beim Gottesdienste beruhen '). 9. Mystisch-symbolische oder allegorische Darstellungen *). h. Bilder, welche, ohne selbst allegorisch zu sein, eine allegorische Auffassung gewisser Textausdrücke enthalten (selten vorkommend) ?). 1) Z. B. Abendmahl Christi und Einsetzung des Altarsakraments bei Ps. XXXIII u. OXLIV (S. 66 u. 101), das leere Kreuz bei Ps. CXIII, 11 (S. 101), und die Taufe Christi bei Ps. XXXI (S. 142). ?) S. z. B. oben S. 42 fg, S. 97 (Himmelsleiter), S. 102 (der Adler im Jungbrunnen als Symbol der Taufe), S. 106 u. 138 (,Etoimasia*, Stuhl des Gerichts). 3) „Stimme des Donners" = die Apostel (S. 77). Gebet des Elenden, Ps. CI (Griech. Chlud.-Psalt., fol. 100 r:o). Die Psalterillustration im Mittelalter. 151 Nachträge zur morgenländischen Psalterillustration. S. 12. Obschon der volksthümlich-mónchischen Redaction angehörend, ist der griechische Barberini-Psalter Nr. III, 91, für einen Kaiser oder eine Kaiserin angefertigt. Auf fol. 1 r:o sehen wir nämlich ihre Bildnisse auf die für solche Darstellungen gewöhnliche, repräsentative Weise gemalt. Oben thront im Himmelsegmente Christus in kleiner Gestalt, ein Diadem ausstreckend; unten, von je einem Engel in Halbfigur gekrönt, steht auf Podien das Kaiserpaar in vollem Ornat, er das Labarum, das Panier, mit der Rechten fassend und in der Linken die kaiserliche Akakia, den kleinen, rothen, mit Erde oder Sand gefüllten Sack, haltend. Wer dieser Kaiser ist, geht nicht aus der, einen Glückswunsch enthaltenden Inschrift hervor. S. 29. Anm. 2. Ein Beispiel der Hypotypose in dem reich illustrirten griech. Evangeliar der Laurenziana in Florenz (Plut. VI, Cod. 23, XI. Jahrh., fol. 25 r:0): Christus gibt den Schriftgelehrten die Antwort: „es wird ihr kein Zeichen gegeben werden, denn das Zeichen des Propheten Jonas“ (Matth. XLI, 39). In dem Bilde sieht man Christus auf einen kleinen Wasserflecken zeigend, wo ein Meerungethüm erscheint, auf dessen Bauch der Kopf des Propheten gemalt ist. Nicht nur die Gestalt des Redenden wird dargestellt, sondern auch seine Rede zur Anschauung gebracht. Was das in derselben Anmerkung erwähnte, aus den Worten des Täufers hergeholte Motiv der in die Wurzel eines Baumes eingeschlagenen Axt betrifft, so kommt es auch in der abendlündischen Kunst zur Anwendung, so z. D. in rein symbolischer Bedeutung am Hauptportal der Kathedrale zu Amiens unter- halb der Darstellung der thórichten Jungfrauen. S. 53. In dem berühmten „Codex Rossanensis“, dem von O. v. Gebhardt u. A. Harnack entdeckten griechischen Evangeliar des VI. Jahrh. mit gleich- zeitigen Miniaturen, werden schon die in den mönch.-theol. Handschriften auf den Einzug Christi in Jerusalem bezogenen Stellen Ps. VIII, 3, u. Ps. CXVII, 26, als Beischriften mit der Darstellung der genannten Begebenheit verbunden '). 1) O. v. Gebhardt u. A. Harnack: Evangeliorum Codex graecus purpureus Rossanensis, Taf. V. 152 J. J. TIKKANEN. 8. 63. Die rothe Gewandung Christi bei der Himmelfahrt im griech.-lat. Hamilton-Psalter, ebenso wie die Erwähnung seines rothen Mantels bei der Himmelfahrtsfeier in der griechischen Kirche, findet die Erklärung beim Pro- pheten Jesaias, LXIIT, 1 u. 2: ,Wer ist der, so von Edom kommt, mit róth- lichen Kleidern von Bazra?... Warum ist denn dein Gewand so rothfarb, und dein Kleid wie eines Keltertreters?*, welche Stelle bei demselben Feste ver- lesen wird (Pentekostarion, venez. Ausg. v. J. 1884, S. 148). S. 117. Zum Vergleich mit der eigenthümlichen Gebärde Sauls beim Tanze der israelitischen Mädchen (Fig. 112) könnten, vielleicht eher als der Utrecht-Psalter, die Miniaturen des Codex Rossanensis herangezogenen werden, wo ähnliche Motive zu wiederholten Malen in auffallender Weise vorkommen '). S. 120 u. 125. Moses auf dem Sinai im Pariser Psalter Nr. 139 und sein Wasserwunder im Pariser Gregor-Codex Nr. 510 in autotypischen Abbil- dungen bei H. Knackfuss: Allgemeine Kunstgeschichte, I. Bd, S. 376 u. 381. S. 125. Der hochverdiente Verfasser der neuerdings erschienenen „Ge- schichte der christlichen Kunst“, Fr. X. Kraus, (S. 453 u. 570) hält mit Wickhoff entschieden an der älteren, von Labarte und Waagen vorgetragenen Ansicht fest, dass wir in den Miniaturen des Pariser Psalters Nr. 139 mit Reproductionen altchristlicher Vorlagen zu thun haben. Er schreibt diese Vor- lagen dem Anfang des IV. Jahrhunderts zu und hält sie für alexandrinischen Ursprungs. Im Anschluss an die Auffassung Kondakoffs?) haben wir, ohne jedoch der von Kraus und Anderen vertretenen Ansicht kategorisch zu wider- sprechen, unsere Bedenken gegen dieselbe zu begründen versucht. — Bei Kraus, S. 454 u. 455, autotypische Nachbildungen von David zwischen Sophia und Prophetia (s. oben S. 118) und von Jesaias zwischen Nacht und Morgen- röthe (s. oben S. 121). 1) S. die Abb. im „Codex Rossanensis“, Taf. IV, V, IX u. X. 2) Hist. de l'art byzantin, II. Bd, S. 30. Abendländische Psalterillustration. Aus der ersten Untersuchung, welche der abendländischen Psalterillustra- tion zu Theil wurde, schien sich ein durchgehender Gegensatz zu der morgen- ländischen zu ergeben. Springer, dessen Werk: ,,Die Psalterillustration im frühen Mittelalter‘, im J. 1880 erschien '), wollte vor allem die Unab- hängigkeit der abendländischen Kunstentwickelung erweisen. In dieser Hin- sicht war ihm ein Vergleich des s. g. Utrecht-Psalters mit den griechischen Handschriften der mönchisch-theologischen Redaction in hohem Grade willkom- men. Diese letztere kannte er aber hauptsächlich nur aus dem Aufsatze Kondakoffs über den Chludoff-Psalter und legte in Folge dessen allzu aus- schliesslich Gewicht auf den ,typologischen oder exegetischen Charakter derselben. Er beschränkte übrigens seine Untersuchung auf das frühere Mittel- alter, dessen Psalterillustration im Abendlande zwar sehr einseitig von der Hauptrichtung der byzantinischen divergirt. Unter solchen Umständen schien ihm die Psalterillustration der byzantinischen und der nordisch-oceidentalen Kunst durch und durch: in der Auffassung des Inhaltes, in der Compositions- weise und in den technischen Mitteln, von einander verschieden. Auch ich bin der Ansicht, dass die mittelalterliche Psalterillustration sich schwerlich für die Theorie des ‚byzantinischen Einflusses“, wenigstens in der Bedeutung eines Einflusses von seiten der gleichzeitigen byzantinischen Kunst auf die abend- ländische, verwerthen lässt. Diese Selbstständigkeit schliesst jedoch keines- wegs Uebereinstimmungen sowohl im Allgemeinen als in den Einzelheiten aus. Standen ja doch die abendländischen Mönchkünstler — im früheren Mittelalter bei derselben Anlehnung an die altchristliche Kunst — auf ungefähr dem- selben Culturstandpunkte, wie ihre griechischen Berufsgenossen, war doch das 1) Im VIII. Bde d. Abh. d. phil.-hist, Classe d. K. Sächsischen Gesellsch. d. Wiss. 20 154 J. J. TIKKANEN. theologisch-moralische Interesse an den heiligen Schriften überall dasselbe, wurden doch die Psalmen und Psalmverse im Abend- wie im Morgenlande beim Gottesdienste in übereinstimmender Weise benützt und von den Com- mentatoren erklärt, war ja doch schliesslich und vor allem der Text selbst derselbe. Aus gleichen Voraussetzungen sind aber Uebereinstimmungen auch in den Ergebnissen zu erwarten. Springer findet das theologische Interesse, das dogmatisch-moralische Ele- ment, die exegetische "Tendenz ebenso charakteristisch für die byzantinische, wie einerseits das naive Festhalten an dem Wortlaut des Textes (Utrecht- Psalter) und andererseits die Beschränkung der Bilder auf historische Darstel- lungen aus dem Leben Davids (Psalterium aureum von St. Gallen) für die abendländische Psalterillustration. Die Sache liegt aber nicht so einfach, wie Springer es sich dachte. Wir haben schon gesehen, dass die directe Illustrations- weise, d. h. die unmittelbare, bildliche Veranschaulichung der Textvorstellun- gen, den morgenländischen Künstlern keineswegs fremd war (vgl. oben S. 28 fe, 95 fg. u. 108) und dass sie ebenso sehr, obschon nicht ebenso ausschliess- lich, wie der Illustrator des Psalterium aureum (von welchem weiter unten), mit Anschluss an die Psalmüberschriften historische Begebenheiten aus dem Leben Davids zu schildern liebten. Und betrachten wir die Bilder des Ut- recht-Psalters näher, so bemerken wir, dass sie im Grunde ganz denselben allgemeinen Zweck, wie die byzantinischen Illustrationen der mönchisch-theo- logischen Redaction verfolgen, den nämlich, nicht so sehr die einzelnen Sprachaus- drücke, als vielmehr gerade den moralischen Inhalt der Psalmen zu veranschau- lichen. Der Unterschied ist nur der, dass sie sich, von einzelnen Ausnahmen ab- gesehen, innerhalb der Grenzen des Vorstellungskreises des Psalters selbst halten, während die morgenländischen Künstler, sie gerne überschreiten, um der kirchlich- theologischen Auffassung des Textes einen Ausdruck zu geben. In dem wesent- lichsten Merkmale, in der punktuelen Illustrationsweise, stehen die byzanti- nischen und abendländischen Psalterillustrationen auf ganz demselben Boden. Selbst die äussere Anordnung und die technische Behandlungsweise bilden kei- nen durchgehenden Gegensatz, denn das Aneinanderreihen der Einzelscenen in Gesammtbildern, welches im Utrecht-Psalter einen Höhepunkt erreicht, kommt, obschon seltener und weniger ausgebildet, auch in morgenländischen Handschriften vor (Vat. gr. Nr. 1927, oben S. 91 fg. und der Godonoff’sche Psalter zu Kostroma, S. 99 fg.), wie andererseits das Vertheilen der Einzel- scenen auf die betreffenden Textstellen in der Form von Randillustrationen, das bezeiehnende Merkmal der mönchisch-theologischen Redaction, gelegentlich Die Psalterillustration im Mittelalter. 155 auch in abendländischen Psalterhandschriften angetroffen wird). Zwar ist die Deckfarbenmalerei den byzantinischen Minaturen eigen, während die älte- ren abendländischen Psalterillustratonen in reinen oder nur mit Farben lavirten Zeichnungen ausgeführt sind. Aber später wird es gerade umgekehrt. Die russischen Psalterillustratoren des X VI. und der folgenden Jahrhunderte neh- men das zeichnende Verfahren auf, während die abendländischen immer voll- ständiger malen. Nur zu der antikisirend ,aristokratischen‘ Redaction der byzantinischen Psalterillustrationen können wir im Abendlande nichts Entspre- chendes nachweisen. Es mag bei einer derartigen Charakteristik, wie der Springer'schen, be- rechtigt sein, hauptsächlich den Gegensatz hervorzuheben und mag seine Auseinandersetzung, was die von ihm behandelten Handschriften betrifft, als der Hauptsache nach zutreffend anerkannt werden. Will man aber diese Auffassung vom Verhältniss der abendländischen Psalterillustration zu der morgenländischen verallgemeinern, für das ganze Mittelalter geltend machen, so geht man vollständig irre. Dies war jedoch die Meinung Springers. Denn als er die Uebereinstimmungen in den typologischen Anspielungen des griechi- schen Chludoff-Psalters und der spätmittelalterlichen Armenbibeln des Abendlan- des erwähnt, so beeilt er sich hinzuzufügen (S. 266 Anm.): „Der Grundunter- schied bleibt bestehen, dass im Occidente die Psalmen bloss typologische Sprüche lieferten ?) und fast niemals die greifbare Bildform annahmen, während in By- zanz die Phantasie sich der typologischen Anspielungen bemächtigte, in ihnen lebte und sie unmittelbar in Gestalten kleidete.‘ Die Macht der Tradition war auch im westlichen Europa im Mittelalter gross genug und auch hier können wir vollständige und jahrhundertelang fortlebende Bilderredactionen zum Psalter nachweisen. Eine solche Einheitlich- keit, einen solchen die Neuerungen erschwerenden, die Wandelungen retardi- renden Conservatismus zeigte sie jedoch hier bei weitem nicht so, wie im Oriente. In viel höherem Grade, als die byzantinische, sondert sich die occi- 1) Randillustrationen kommen besonders in angelsüchs. Psalter-Hdschr. vor, z. B. Paris f. lat. 8,524, Rom Vat. Reg. Nr. 12, angelsächs. Zeichnungen in dem nordfranzós. Psalter in Boulogne -s.- mer Nr. 20; auch sonst später bisweilen, z. B. im Pariser Cod. f. lat. 2,508, XII. Jahrh. ?) Dass übrigens diese Sitte, als Inschriften zu neutestamentlichen Darstellungen, nebst anderen alttestamentlichen ,Prophezeiungen*, auch prophetisch gefasste Psalmstellen zu benützen, auch dem Morgenlande nicht fremd war, zeigen uns schon der Codex Rossanensis (Ps. VIII, 3, u. CXVII, 26, zum Einzuge Christi; vgl. die prächtige Publication Haseloffs „Codex Rossa- nensis“, 1898, S. 5), aus späterer Zeit das „Handbuch der Malerei* und die Wandgemälde auf dem Berge Athos (s. oben S. 65). 156 J. J. TIKKANEN. dentale Kunst in Lokalschulen, und allerlei zufällig vorgefundene Vorbilder werden hier weit freier copiert oder nachgebildet. Die auf einander folgenden Kunstepochen zeigen inhaltlich und formell einen so verschiedenen Geschmack, und verschiedentliche, wenigstens zum Theil selbstständig erfundene Bilderserien zum Psalter, kommen so reichlich vor, dass in der 'That die Uebersicht nicht leicht zu gewinnen ist. Bei einem solchen Reichthum von Erscheinungen, bei einer solchen Verschiedenheit der Richtungen lässt es sich à priori annehmen, dass das morgenländische Schema (s. oben S. 148 fg.) im Laufe der Zeit we- nigstens in verstreuten Zügen sich auch im Abendlande wiederhole. In welchem Grade sich diese Erwartung erfüllt, wird das Folgende zei- gen. Doch mögen hier, in Anbetracht der grossen Bedeutung der exegeti- schen, vornehmlichst der typologisch-prophetischen Auffassung für die vorlie- sende Frage, einige darauf bezügliche Bemerkungen vorausgeschickt werden. Abendländische Psalmerklärung und Schriftauslegung überhaupt. Im Betreff der Auffassung der Psalmen existirt zwischen den Commentatoren im Occidente und Oriente kein wesentlicher Unterschied. Beide waren in demsel- ben Grade bemüht, nebst christlich-moralischer Erbauung, wo möglich eine pro- phetische Beziehung auf das Erlösungswerk zu finden, und beide blieben fast ganz auf dem Standpunkte der Väter stehen, reproducirten und verarbeiteten meistens nur das von ihnen Geleistete in mannigfacher Weise"). Die lateinischen Kirchenväter stehen aber in typologisch-prophetischer Exegese den griechischen keineswegs nach °), und später lässt sich dieselbe das ganze Mittelalter hindurch verfolgen. Spricht ja doch ein abendländischer Theologe, Albertus Magnus, das oben (S. 4) eitirte Wort: ,constat quod totus liber iste (sc. psalmorum) de Christo est“. Im hohen und späteren Mittelalter wurde die präfigurative Auffassung, von dem Aufschwunge der mystisch-spiritualistischen Richtung der abendländischen Theologen des XII. Jahrhunderts begünstigt, besonders durch die Predigt und die geistlichen Ge- 1) Thalhofer: Erklärung der Psalmen, S. 42. ?) Lehrreich in dieser Hinsicht ist eine Schrift aus dem V. Jahrh.: De promissionibus et praedictionibus Dei (Migne: Patrol. lat, LI. Bd, Sp. 734 fg), mit Unrecht dem Prosper Aquilanus zugeschreiben. Hier treten uns schon eine ganze Reihe von Präfigurationen entge- gen und zwar systematisch geordnet. Adam und Eva bedeuten Christus und die Kirche, die Arche Noah die Kirche, Isaaks Opferung den Kreuzestod Christi, das Leiden Josephs bezeichnet das Leiden Christi, Pharao ist der Typus des Teufels, die Ausgabe des Gesetzes wird mit der Bergpredigt Christi zusammengestellt, Josua und Samson sind „Figuren“ Christi u. s. w. „Ecce et ila triplex venditio. Venditur Christus in Joseph ante Legem, venditur in Samson sub Lege, venditur a Juda Judaeis sub Gratia“ (Sp. 793), u. s. w. Ähnlich sind die Allegorien der heil. Schrift von Isidorus (Migne, LXXXII. Bd., Sp. 99 fg). Die Psalterillustration im Mittelalter. 157 sänge verbreitet und popularisirt und gewann eine ganz ausserordentliche Be- liebtheit '). Der Ursprung derselben ist aber tief in der patristischen Zeit zu suchen, sie ist vor allem durch die speculative Theologie des grossen Origines begründet?^). Schon Clemens Alexandrinus hatte den Unterschied zwischen der buchstäblichen und der tieferen, symbolischen, moralischen und prophetischen Auffassung gemacht. Origines unterscheidet zwischen der historisch-grammati- schen, der moralischen und der mystischen (allegorischen und anagogischen) Aus- legung. Hieronymus fasst die Schrift in dreifacher Weise, ,.juxta literam", „per tropologiam‘ und ,,sublimius ut mystica quaeque‘”), auf. In Augustinus hatte diese Richtung ihren für das Abendland im ganzen Mittelalter mass- gebenden Vertreter. Er unterscheidet zwischen ,,dictum proprium‘, dem eigent- lichen Wortsinn, und ,,dictum figuratum^, dem mystichen Sinn, welcher selbst den historischen Ereignissen innewohnt — ,factum figuratum^: das Präfigura- tive in dem Geschehenen. Die Hauptvertreter des alten Bundes haben ein doppeltes Dasein, als historische Personen und als Präfigurationen (vgl. oben S. 4, Anm. 4). Bei den kirchlichen Verfassern des Mittelalters kehrt dieselbe Unterscheidung wieder. Sicardus, der Bischof von Cremona ( 1215), spricht von einer vierfachen Auslegung, der historischen, allegorischen, tropologischen und anagogischen '). Als Beispiel dieser verschiedenen Auffassungsweisen erwähnen wir, nach Ficker, die Erklärung Beleth’s (T nach 1165) von Jerusalem: Jeru- salem ist seinem historischen Sinne nach die wirkliche Stadt; allegorisch ist es die streitende Kirche, tropologisch jede gläubige Seele, anagogisch das himmlische Jerusalem. Eine klare Vorstellung von der wunderbaren Ausbil- dung der mittelalterlichen Symbolik gewinnt man am einfachsten aus dem, unter dem Namen ,,Clavis* (sc. Scripturae) veröffentlichten und fälschlich dem Bischof Melito von Sardes (um 195) zugeschriebenen Glossar zu biblischen Worten (Pitra: Analecta sacra, II. Bd.), welches seine endgültige Redaction erst am Ende des XI. Jahrh. empfing’), oder aus dem Index de Allegoriis !) Vel. den Aufsatz Springers: Die Quellen der Kunstdarstellungen im Mittelalter (Verh. d. K. Sächs. Ges. d. Wissensch. zu Leipzig, philol.-hist. CL, 1879). — Ueber die Symbolik und Typologie des Mittelalters s. auch P. G. Ficker: Der Mitralis des Sicardus, 1889, S. 45 fg. 2) Kraus: Gesch. d. christl. Kunst, I. Bd., S. 78. — Eigentlich liegt ja die Urquelle dieser Richtung noch weiter zurück, in den Worten Christi, in den Äusserungen seiner Evangelisten und Apostel, besonders des Paulus. Einige Beispiele bei Heider: Beiträge zur christlichen Typologie aus Bilderhandschriften des Mittelalters (Jahrb. der K. K. Central-Commission, V. Bd., Wien 1861, S. 4 fg.). 3) Heider, l. c., S. 7. 4) Ficker, 1. c., S. 47. 5) Kraus, ], c., S. 107. 158 J. J. TIKKANEN. veteris testamenti und dem Index figurarum bei Migne (Patrol. lat., t. 219, S. 123 fg.). In einem dem ehrwürdigen Beda zugeschriebenen Commentar zum Psalter (Migne, t. 93, Sp. 479) liest man in der Vorrede folgende Worte: „Reperitur in historia plerumque moralitas et mysterium, ut in Genesi, et in pluribus libris Veteris Testamenti, cujus, ut dicitur, nullum a mysterio vacat. verbum.'* Vielleicht enthält dieses ‚ut dicitur^ eine Reservation. Schon Kirchenväter, wie Basilios, Hieronymus und Augustinus, waren gegen die Excesse der sinnbildlichen und präfigurativen Deutelei aufgetreten '), wie Luther mehr als ein Jahrtausend später. Bei der Zahlmystik des Mittelalters, obschon auch für die Kunst nicht ohne Belang, wollen wir uns hier nicht aufhalten, weil sie für unseren Zweck keine Bedeutung hat. Liturgische Anwendung der Psalmen im Abendlande. Eine ähnliche Ueber- einstimmung zwischen dem Orient und dem Occident existirte aber auch in der gottesdienstlichen Verwendung der Psalmen, bezw. in ihrer liturgisch-mysti- schen Deutung, übrigens in dem ganzen Charakter des Gottesdienstes über- haupt (vgl. oben S. 67). Das Typologische spielt in der That hier keine geringere Rolle als in Morgenlande und ist von nicht geringerer Wichtigheit °). Wie reichlich die Psalmen heutzutage in dem römisch-katholischen Cultus be- nützt werden, ergiebt sich besonders überzeugend aus dem für unseren Zweck sehr nützlichen Buche V. Thalhofers: ‚Erklärung der Psalmen mit besonderer Rücksicht auf deren liturgischen Gebrauch‘ (Regensburg 1889). Diesem Ver- fasser zufolge stehen im Antiphonar Gregor's in den Officien der Feste bereits dieselben Psalmen wie noch heute, wie ja überhaupt seine Liturgie in der römischen Kirche der beständige Typus geblieben ist”). Und bei der Macht der Tradition in der katholischen Kirche kann man im Voraus annehmen, dass der Gebrauch der Psalmen in vergangenen Zeiten im Allgemeinen der- !) Heider, 1. c, S. Y. — „Nicht Alles“, sagt Isidorus Hispalensis (Mysticorum expositiones sacramentorum seu questiones in vetus testamentum, Migne: Patrol lat, LXXXIIL Bd, S. 208), „was geschrieben ist im Gesetze und bei den Propheten, ist von mystischen Räthseln bedeckt... Ebenso tönt an Cithern und solchen Musikinstrumenten nicht Alles, was man berührt, sondern nur die Saiten *... ?) Laib und Schwarz, die Herausgeber der Biblia Pauperum zu Constanz, sagen davon: „Eine autoritative Quelle für die Vorbilder, die so viel wiegt, als alle Väter, ist das kirchliche Officium* (S. 16). 3) Augusti: Die heil. Handlungen der Christen, V. Bd. (Denkwürdigheiten, VIII. Bd.) S. 427 u. 411. Die Psalterillustration im Mittelalter. 159 selbe war wie noch heute. Um jedoch einen sichereren Grund für die Beur- theilung des vorauszusetzenden Einflusses der liturgischen Anwendung der Psalmen im Mittelalter auf die Illustration der Letzteren zu gewinnen, habe ich in dieser Hinsicht, einerseits bei mittelalterlichen Verfassern '), andererseits in alten liturgischen Handbüchern, wie ich sie jedoch nur ziemlich zufällig angetroffen habe”), über diese Frage Aufschluss gesucht. Wie unvollständig diese Untersuchung auch sein mag, so wird sie jedoch hoffentlich genü- gen, um unsere am Anfang dieses Stückes aufgestellte Behauptung zu recht- fertigen. Als für die Geburstfeier. Christi besonders bedeutsam sind folgende Psalmstellen hervorzuheben — Ps. II, 7: „Du bist mein Sohn, heute habe ich dich gezeuget“ (vgl. oben S. 50); Ps. XVII, 6: „Und er gehet heraus, wie ein Bräutigam aus seiner Kammer“ 3); Ps. XLIV, 3: „Du bist der Schönste under den Menschenkindern, hold- selie sind deine Lippen“; Ps. LXXXIV 12: „Die Wahrheit sprosst aus der Erde auf“); Ps. LXXXVI, 5: ,Numquid Sion dicet: Homo et homo natus est in ea, et ipse fundavit eam altissimus?* (vgl. oben S. 44); Ps. XCVIL, 1: „Singet dem Herrn ein neues Lied“, V. 2: „Der Herr lässt sein Heil verkündigen*, und V. 3: „Aller Welt Ende sehen das Heil unsers Gottes“ 5); Ps. CIN, 3: „Aus meinem Schoosse habe ich dieh vor dem Morgenstern gezeugt“ (vel. oben S. 50); Ps. CXXXI, 11: „Ich will dir auf deinen Stuhl setzen die Frucht deines Leibes* 5). Am Epiphanienfeste (Anbetung der Könige, Taufe Christi und Hochzeit in Kana) kehren folgende Stellen besonders häufige wieder — Ps. XXVIII, 1: „Bringt dar 1) Rupert von Deutz (c. 1150): De divinis officiis (Migne: Patrologia latina, t. 170); Johannes Beleth: Rationale (vel Explicatio) divinorum officiorum; Sicard von Cremona : Mitrale sive de officiis ecclesiasticis summa, und Gwilielmi Durandi 1286 geschriebenes Rationale divinorum officiorum. ?) Die von mir zu diesem Zweck consultirten Hdschr. sind hauptsächlich folgende: das berühmte Antiphonar aus Prüm, Paris, f. lat. Nr. 9,448, Ende d. X. Jahrh.; Antiphonar d. XII. Jahrh., Paris, f. lat. 17,296; Missale der Berliner Bibl, Ms. theol. fol. 271, XIII Jahrh,; Breviarium romanum, Berlin, Ms. theol. fol. 285, XV. Jahrh.; Breviarium v. J. 1464, Ms. theol. quarto 6, und Breviarium ecclesiae Strigoniensis (Gran), Paris, f. lat. Nr. 8,879. *) Von den Theologen und kirchlichen Dichtern wird diese Stelle ófters auf die Geburt Christi bezogen. So heisst es z. B. in einem Ambrosianischen Hymnus „de Adventu Christi“: + Procedens de thalamo suo, Pudoris aula regia u. s. w. (Daniel: Thesaurus hymnologicus, I. Bd. S. 12). *) Vgl. die analoge Deutung des vorhergehenden Verses in den griechischen und russischen Handschriften (oben S. 50). 5) Durandus (lib. IV, cap. XIII) sagt: „Thelesphorus Papa praecepit illum (sc. psalmum) cantari ad Missam nocturnam natalis Domini, quam et ipse instituit.* *) Diese Stelle wurde schon von Petrus in seiner Pfingstrede (Act., II, 30) ausdrücklich auf Christus bezogen. 160 J. J. TIKKANEN. dem Herrn, ihr Söhne Gottes“; Ps. XLV, 5: „Des Stromes Drang erfreut die Stadt Gottes“ 1); Ps. LXVIL, 30: „Die Könige werden dir Geschenke zuführen“ (vgl. oben S. 108); Ps. LXXI, 10: „Die Könige von Tharsis... werden Gaben bringen“ (vgl. oben S. 50). Für die Reinigungsfeier Mariä (Darbringung Christi im Tempel) ist vor Allem Ps. XLVII, 10: „Wir empfangen deine Barmherzigheit, Gott, in Mitte deines Tem- pels“, bedeutsam. Wenigstens im Antiphonar aus Prüm finden wir bei der Verkündigungsfeier Ps. XLIV, 11: „Höre, Tochter, und schaue und neige dein Ohr“ (vel. oben S. 49). Wie im morgenländischen Ritual (vgl. oben S. 53) sind auch in den liturgi- schen Büchern des Oceidents Ps. VIII, 3: „Aus dem Munde der jungen Kinder und Säuglinge hast du dir Lob zugerichtet*, und Ps. CXVIE, 26: „Gelobet sei, der da kommt im Namen des Herrn!*, für den Palmsonntag bedeutungsvoll. Beim Feste In coena Domini finden wir auch hier Ps. XL, 10: „Mein Freund, dem ich mich vertrauete, der mein Brod ass, tritt mich unter die Füsse“ (vgl. oben S. 53). Auf die Einsetzung des Altarsakraments hat zweifelsohne Ps. CXV, 4: „Den Kelch des Heiles will ich nehmen“, Bezug. Schon im grossen Fasten beginnt die sich nähernde Passionswoche auf die Wahl der Psalmstellen Einfluss zu üben. Ausser eleich zu nennenden Stellen kom- men z. B. Ps. XXI, 7: „Ich aber bin ein Wurm und kein Mensch, ein Spott der Leute und Verachtung des Volkes“ (vel. oben S. 57), V. 9: „Er klage es dem Herrn, der helfe ihm aus und errette ihn, hat er Lust zu ihm“ (vgl. oben S. 58), V. 17: „Sie haben meine Hände und Füsse durchgraben* (vel. oben S. 57), und Ps. XXXVII, 12: ,Meine Lieben und Freunde stehen gegen mich* (vgl. oben S. 56), wiederholt zur Anwendung. Unter den einschlägigen Stellen der Passionswoche und besonders des Charfrei- tags wollen wir beispielsweise folgende nennen — Ps. II, 1 u. 2: „Warum toben die Heiden... Die Könige im Lande lehnen sich auf wider den Herrn und seinen Ge- salbten“ (vgl. oben S. 55); Ps. XXI, 1: „Mein Gott, mein Gott, warum hast du mich verlassen?“ und V. 19: „Sie theilen meine Kleider unter sich“ (vgl. oben S. 57); Ps. XXXIV, 11: „Es treten frevelhafte Zeugen auf“ (vgl. oben S. 57); Ps. XXXVIII (vgl. oben S. 56); Ps. LXVIII, 22: „Und sie gaben mir als Speise Galle“ (vel. oben S. 58). : Zum grossen Sabbat gehören folgende Psalmstellen — Ps. III, 6: „Ich liege und schlafe und erwache, denn der Herr hält mich“; Ps. XV, 9: „Mein Fleisch wird ruhen in Zuversicht“ (vgl. die morgenländische Anwendung des 10. V., oben S. 60); Ps. LXXXVIL 5: „Ich bin geachtet gleich denen, die zu der Hölle fahren“, und V. 7: „Sie haben mich gelegt in den unteren See“ (vgl. oben S. 60), zum Ostertage wieder folgende: Ps. XXIII, 7: „Erhöhet Fürsten, eure Thore* (vgl. oben S. 60); !) Wird auch von der griech.-orthodoxen Kirche in dem „ausgewählten Psalme* (vgl. oben S. 67) bei demselben Feste benützt, Die Psalterillustration im Mittelalter. 161 Ps. XXIX, 4: „Herr, du hast meine Seele aus der Hölle geführet“ 1); Ps. CIV, 43: „Also führete er sein Volk aus mit Freuden“; Ps. CXVII, 22: „Der Stein, den die Bauleute verworfen, ist zum Eckstein geworden“; Ps. CXXXT, 8: „Herr, mache dich auf zu deiner Ruhe‘; Ps. OXXXVIIL, 1 u. 2: „Herr, du erforschest mich und ken- nest mich, du kennest mein Sitzen und mein Auferstehen“. Noch am folgenden Sonn- tag klingt der Auferstehungsgedanke nach — Ps. LXVII, 2: „Es stehe Gott auf, dass seine Feinde zerstreuet werden“ (vel. oben S. 60). Unter den Psalmstellen des Zimmelfahrtstages seien folgende erwähnt: Ps. VIII, 2: „Denn höher als die Himmel sind, ist deine Herrlichkeit“; Ps. XVIIL 7: „sein Ausgang von der Höhe des Himmels“; Ps. XX, 14: „Erhebe dich, Herr, in deiner Kraft“; Ps. XXIII, 8: „Wer ist dieser König der Ehren?“ (vgl. oben S. 63 u. 77); Ps. XLVI, 6: „Gott fähret auf mit Jauchzen“ (vgl. oben S. 63); Ps. LVI, 6: „Erhöhe dich über die Himmel, Gott“ (vel. oben S. 64); Ps. LXVII, 19: „Du bist in die Höhe gefahren, und hast das Gefängniss gefangen“, u. V. 34: „Lobsinget dem Herrn, der aufsteigt über den Himmel der Himmel“; Ps. LXXVII, 23: „und that auf die Thür des Himmels“; Ps. CII, 19: „Der Herr hat seinen Stuhl im Himmel bereitet“; Ps. CIIL 3: „Der du die Wolke zu deinem Aufsteigen setzt.“ Für die Pfingstfeier haben Bedeutung — Ps. XVII, 14: „Der Herr donnerte im Himmel“, u. V. 16: „Es zeigten sich die Wasserquellen“ 2); Ps. LXVII, 29: „Be- kräftige das, Gott, was du gewirkt hast in uns“; Ps. LXXVII, 23: „und that auf die Thür des Himmels“); Ps. LXXX, 17: „Und mit dem Fett des Waizens speiste er sie“#); Ps. CIIL, 30: „Du entsendest deinen Geist“; Ps. CXVI: „Lobet den Herrn, alle Heiden, preiset ihn alle Völker.“ Zur Tauffeier bei den Oster- und Pfingstfesten gehören vor allem Ps. XLI: „Wie der Hirsch schreiet nach frischem Wasser“ 5), und Ps. CXIIT: „Da Israel aus Egypten zog“ ®) (vgl oben S. 51). Als treffende Accomodation sei noch die Benüt- zung des Ps. XXV, 6: „Ich wasche meine Hände in Unschuld“ (wenn der Priester seine Hände wäscht) und Ps. CXV, 4: „Den Kelch des Heiles will ich nehmen“, bei der Messe erwähnt. Wie schon aus diesen Beispielen erhellt, wurde oft derselbe Psalm bei verschiedenen Festen verwendet. In seinem ,Rationale* sagt Durandus (lib. 1) Wo die griech. Hdschr. der mönch.-theol. Red. die Auferweckung des Lazarus dar- stellen (s. oben S. 53). ?) Bei Sicardus heisst es (In Pentacoste): „Ut concinitur in offerenda: Intonuit de coelo Dominus, quando factus est repente de coelo sonus (Act. II, 2), et apparuerunt fontes aquarum, id est relevata sunt per Apostolos velamina Scripturarum, et haec omnia facta sunt Spiritu operante.“ 3) „Portas coeli*, id est Apostolorum scripturas aperuit (Sicardus). — Vgl. eine ganz analoge Auslegung bei den Griechen, oben S. 77 und Anm. 2. +) Durandus (lib VI, cap. CVIII): „Cibavit eos ex adipe frumenti. Frumentum Christus est, cujus adeps est spiritus sanctus, quo fideles satiantur, cum spiritu sancto replentur.* 5) Durandus (lib VI, cap. LXXXI): „Unde catechumeni, baptismum desiderantes, cantant canticum: „Sieut cervus desiderat etc. 5) Sicardus: „In exitu Israel‘, qui convenit baptismo, cum dicitur: „Quid est tibi mare“ (Ps. CXII, 5). 21 162 J. J. TIKKANEN. V, cap. II): Bei Weihnachten singen wir den Psalm ,,Eructavit (Ps. XLIV) wegen des ,Speciosus forma“ (V. 3.). Wir singen ihn aber auch bei dem Feste der Jungfrauen wegen des ,,Adducentur regi virgines (V. 15) und beim Feste der Apostel wegen des „Pro patribus tuis (V. 17). Auf dieselbe Weise wird der Psalm „Quare fremuerunt gentes* (Ps. II) bei der Geburts- feier Christi wegen des ,.Dominus dixit ad me‘ (V. 7) gesungen, ebenso im Leiden des Herrn wegen des ,,Astiterunt reges terrae‘‘ (V. 2) u. s. w. In wiefern der Gebrauch nach verschiedenen Zeiten und localer Tradition wechselte mag der Specialforschung überlassen sein nachzuweisen. Uns genügt es vorläufig festzustellen, dass die abendländischen Psalterillustratoren in der gottesdienstlichen Benützung der Psalmen eine ganz analoge Anleitung zur typologischen Deutung hatten, wie ihre morgenländischen Berufsgenossen, und dass in vielen einzelnen Fällen die Verbindung der Psalmstellen mit den Fest- ideen im Westen ganz dieselbe war, als im Osten. Typologische Auffassung in der Kunst der Abendlandes, Selbst in der Kunst macht sich im lateinischen Abendlande schon sehr früh die typologische Auffassung geltend, indem ja die meisten und beliebtesten alttestamentlichen Scenen in den Katakombmalereien und auf den frühchristlichen Sarkophagen, wie man gewöhnlich und gewiss mit Recht annimmt), mit Bezug auf ihre vorbildliche Bedeutung für das Erlösungswerk gewählt sind. Mit der mangeln- den Gegenüberstellung von einander entsprechenden Scenen aus dem alten und dem neuen Testamente, fehlt jedoch hier die eigentliche typologische Tendenz, wenigstens ist sie nur angedeutet, so zu sagen verschleiert, tritt nicht klar und überzeugend hervor. Die betreffenden Bilder deuten nur symbolisch auf die Auferstehung und das Jenseits des Grabes oder auf andere für die Christen wichtige Vorstellungen hin. Nicht das theologische Interesse, sondern ,,die funeräre Idee*?) ist das Leitmotiv. Jedenfalls gehört die Hervorhebung der typologischen Beziehungen zwischen den beiden Testamenten in den einzelnen Scenen zu den Seltenheiten der altchristlichen Kunst °). 1) Ich verweise auf die Auseinandersetzung Dobberts mit Hasenclever und Schultze, in seiner Einleitung zum „Abendmahl Christi in der bild. Kunst“, Repert, f. Kunstwiss., 1890, S. 281 fg. 2) Le Blant: Etude sur les sarcophages chrétiens antiques de la ville d’Arles, Paris 1878, u. J. Wilperi: Ein Cyclus christolog. Gemälde aus der Katakombe d. heil. Petrus u. Marcellinus, Freiburg 1891. 3) J. Wilperl glaubt eine vorbildliche Bedeutung beim Opfer Abrahams auf mehreren alt- christlichen Monumenten nachweisen zu kónnen (Das Opfer Abrahams, Róm. Quartalschr., 1887). Die Psalterillustration im Mittelalter. 163 Indessen besitzen wir aus diesem Zeitalter das erste Beispiel eines echt typologischen Cyelus, zwar nicht mehr in vorhandenen Bildern, aber doch in den dazu gehörigen Tituli, denjenigen nämlich, welche dem Leibarzte Theodo- richs, Rusticus Eilpidius, zugeschrieben werden), und welche um so interes- santer sind, als gerade der Parallelismus zwischen Pendantbildern später ein bezeichnendes Merkmal der abendländischen Kunstrichtung wurde *). Die aus dem alten und dem neuen Bunde gewählten Gegenstücke sind hier folgende: Sündenfall Eva's — Verkündigung an Joseph (d. h. die Unschuld Marias wird bezeugt); Vertreibung aus dem Paradiese — Eintritt des guten Schächers in das Paradies; die Arche Noah — Vision Petri (Act. X, 11 fg.); Sprach- verwirrung zu Babel — die Apostel reden beim Pfingstfeste verschiedene Sprachen; Joseph wird verkauft — Verrath des Judas; Isaak trägt das Holz zu seiner Opferung — Kreuztragung Christi; Wachteln und Manna in der Wüste — Speisung der Viertausend; Moses erhält das Gesetz — Bergpredigt Christi. Hier äusserst sich also am Anfang des VI. Jahrh. (die Richtigkeit der Zeit- bestimmung vorausgesetzt) die typologische Auffassung mit einer solchen Deut- lichkeit, dass man mit Recht diesen Cyclus als einen Vorläufer der spät- Auf einigen Sarkophagen scheint diese Scene in einen absichtlichen Zusammenhang mit der Gerichtsscene des Pilatus gebracht zu sein. — G. Stuhlfauth (Die altchristl. Elfenbeinplastik, S, 49) erklärt die berühmte „Lipsanothek“ zu Brescia für eine „einzig dastehende allegorische Musterkarte“, wo die „gegenständliche Symbolik und Typologie in der höchsten Blüte erscheint.“ Aber auch vorausgesetzt, dass seine Deutung richtig sei, so spielt doch hier die Typologie als prophetische Exegese eine untergeordnete Rolle. Wir hätten damit auf dem schönen Elfen- beinkasten nur eine ähnliche symbolische Correspondenz der Bildideen, wie in den verlorenen Mosaikgemälden Bischofs Neon in seinem Speisezimmer zu Ravenna (vgl. den Aufsatz F. Wick- hoffs im Rep. f. Kwiss, XVII. Bd. 1. H.; J. v. Schlosser: Quellenbuch z. Kunstgesch., S. 102 fg.. — Für die alt- und neutestamentarischen Scenen der Thüre von S. Sabina sucht H. Grisar: (Róm. Quartalschr, VIII. Jahrg., 1894, S, 41 fg.) einen Parallelismus festzustellen. 1} Garrucci: Storia dell'arte cristiana, I. Bd., S. 521 fg.; Sfeimmann: Die Tituli und die kirchl. Wandmalerei, S. 55 fg; Kraus: Gesch. d. christl. Kunst, I. Bd., S, 397; J. v. Schlosser, 1. c., S. 34 fg. *) In der byzantinischen Kunst, wenigstens der mittleren Zeit, findet man nur selten eine typologisch-parallelistische Gegenüberstellung, z, B. in den Psalterhandschriften (s. oben S. 57 u. 94): Gefangnahme Davids zu Gaht — Gefangnahme Christi, Tod Absalons — Tod des Judas; auch sonst zuweilen, z. B. Paris, bibl. nat, f. gr. N:o 74 (Evangeliar, XI. Jahrh.): Kupferschlange Mosis — Kreuzigung Christi (s. meine „Genesismosaiken“, S. 141 Anm. 4) u. Florenz, Laurentiana, plut. VI, cod. 32 (Evangeliar, XII. Jahrh.?): Gesetzausgabe auf Sinai — Emmanuel zwischen den Evangelistsymbolen. — Typologische Bilderserien sind wohl der ganzen byzantinischen Kunst fremd. In spätern Kirchenmalereien kommen jedoch typologische Beziehungen wenigstens in Nebenbildern vor (vgl. H. Brockhaus: Die Kunst in den Athos-Klöstern, S. 61 u. 66), Dasselbe bemerkt man in der russischen Kunst und zwar in einer an die Biblia pauperum erinnernden Weise. 164 J. J. TIKKANEN. mittelalterlichen Biblia pauperum bezeichnet hat. Um so auffallender ist es, dass derselbe im ganzen früheren Mittelalter fast vereinzelt dasteht. Denn die folgenden Jahrhunderte kónnen uns nur wenige Beispiele einer typologischen Zusammenstellung darbieten. Noch vorhanden sind die Mosaikdarstellungen der präfigurativen Opfer des alten Testaments in Verbindung mit dem angedeuteten Altarsakrament in S. Vitale zu Ravenna (wo das Opfer Abrahams durch die Bewirthung der drei Engel ersetzt ist) und S. Apollinare in Classe. Aus dem VII. Jahrh. haben wir aber!) wieder Kenntniss von einem typo- logischen Bildereyclus, welcher ebenfalls aus Italien stammt, d. h. von den Bil- dern, welche der heil. Benedikt im J. 674 aus Rom zur Ausschmückung des Klosters und der Kirche S. Paul in Jarrow mitbrachte. Hier war nämlich eine „‚concordia veteris et novi testamenti summa ratione* dargestellt, z. B. durch Isaak, das Holz zu seiner Opferung tragend, als Gegenstück zu dem sein Kreuz tragenden Christus, und durch die Kupferschlange Mosis, als Ge- genstück zu dem Gekreuzigten °). Von vorbildlicher Bedeutung war auch ohne Zweifel die Darstellung der Opferung des Isaak, welche man in einer Kirche zu Rom (wohl der Peters- kirche) mitten in einer Folge von Scenen aus dem Leben Jesu sah (Brief des Papstes Gregor IL, + 731, an Kaiser Leo den Isaurier; Piper: Monumentale Theologie, S. 215). Dem VIII. Jahrh. gehören wohl die äusserst rohen Miniaturen der in Spanien entstandenen Handschrift: Ildefonsi liber de virginitate S. Virginis, in der Laurenzianischen Bibliothek zu Florenz an (Ashburnham Libri, Nr. 17). Hier bedeutet, der Beischrift zufolge, ein geschlossenes Thor von morischen Formen, die Jungfrau (Ezechiel, XLIV, 1—3; vgl. oben S. 3 u. Malerbuch von Athos, Schäfer's Uebers., S. 163 Anm. 2). Jonas im Fische wird als Gegenstück zu Christus im Grabe vorgeführt. Aus dem ganzen karolingischen Zeitalter, welches ja eine so reiche künstlerische Thätigkeit entwickelte, wird nur ein einziger typologischer Cyc- lus erwühnt?) und zwar auch dieser in sehr unbestimmter Weise, nämlich in dem "Titulus ,,de figuris des Hrabanus Maurus für eine Fulder Kapelle: !) Durch Beda (+ 735): Hist. abbatum Wiremuthensium. Vita s. Benedicti Biscopi (Migne, t. 94, Sp. 713). ?) v. Schlosser, 1. c., S. 48—49, 3) Die libri Carolini betonen doch an mehreren Stellen die vorbildliche Bedeutsamkeit des alten Bundes und der Zahlparallelismus Alcuins ist rein typologischer Art (Leitschwh; Gesch. d. karol. Malerei, S, 363). Die Psalterillustration im Mittelalter. 165 Gratia clave aperit, quae clausa prophetia condit, Quae lex significat, et quae hagiographa figurat !). Hier muss jedoch erwähnt werden, dass schon Lesch?) nicht ohne Glück das Vorhandensein eines typologischen Parallelismus zwischen den Scenen aus dem alten und neuen Testamente in den von Ærmoldus Nigellus (um 826) beschrie- benen Wandgemälden der kaiserlichen Pfalzkirche zu Ingelheim nachzuweisen sucht. Die karolingischen Refectoriengemälde: Mannaregen, Quellwunder Mosis, wunderbare Speisung der Fünftausend und die Hochzeit in Kana?), sind nicht typologisch, sondern entsprechen nur in derselben Weise der Idee des Raumes, wie die Mosaikmalereien Bischof Neons zu Ravenna (vgl. oben S. 162 Anm. 3). Der Vergleich Alcuins von dem Kreuze mit dem Paradiesbaume ist nur eine Reflexion des Verfassers ohne entsprechende Darstellung‘) und dasselbe mag auch der Fall sein mit seinem Hinweis auf die Einsetzung des Osterlammes und die eherne Schlange mit Bezug auf den Gekreuzigten ?). Nur ganz vereinzelt treten typologische Zusammenstellungen uns entgegen auf den bewahrten Denkmälern der karolingischen Epoche, wie z B. die drei alttestamentlichen Opfer in dem kreuzfórmigen 'T(e igitur) im Sacrametar Drogo's?), wo sie jedoch einfach auf den Text des Canon Missae beruhen, wo diese Opfer Erwähnung finden *). Ein besonders merkwürdiges Beispiel der typologischen Auffassung im Abendlande ist das Bodenmosaikbild in S. Michele zu Pavia aus ungewisser Zeit^), wo der Kampf des Theseus mit dem Minotaurus dem Kampfe Davids mit Goliath gegenübergestellt wurde?). Auf einem Elfenbeinrelief im Museum zu Liverpool (Westwood zufolge deutsch aus dem IX.—X. Jahrh., Fiet. Ivor., S. 118, Nr. 266) begleiten vier alttestamentliche Scenen (Gesetzgebung 1) v. Schlosser: Schriftquellen z. Gesch. d. karolingischen Kunst, S. 323, =) Dieringer's Zeitschr. II. Jahrg., S. 24 fg. So auch Leitschuh, 1. c., S. 364 fg. 3) v. Schlosser, l. c., 3. 318 u. 319. +) Er sagt ausdrücklich: „Ante tuos oculos aspice signa crueis“, also das leere Kreuz (v. Schlosser, l. c., S. 358). 5) Ebenda S. 359. 5) Abb. bei Springer: Der Bilderschmuck in den Sacramentarien des frühen Mittelalters (Abhandl. d. phil.-hist. Classe d, Sächs. Gesellsch. d. Wissensch. XI. Bd., N:o IV, S. 355). ?) Rohault de Fleury: La Messe, I. Bd., S. 8 fg. — In seinem schon erwähnten Aufsatze führt Wilpert die Zusammenstellung derselben Typen im Altarraume von S. Apollinare in Classe auf dasselbe Messgebet zurück. 5) Rumohr denkt an die frühchristliche Zeit, andere an das VI.—VII. oder gar an das XI. Jahrh. ?) Kraus: Die christl. Kunst in ihren frühesten Anfängen, S. 211, u. Müntz: Études iconogr, et archéol, S. 14 fg. u, 55. 166 J. J. TIKKANEN. auf dem Sinai, Opfer Isaaks, das Osterlamm und Melchisedek) die Darstellung Christi im Tempel'). Auf den alten irischen Steinkreuzen kommen hier und da typologische Zusammenstellungen, sogar typologische (?) Bildercyclen vor”). Andere vereinzelte Beispiele derselben Art aus der Zeit vor der Wende des ersten Jahrtausends sind wahrscheinlich leicht aufzubringen. Die Blüthe der typologischen Darstellungsweise ist jedoch erst mit der echt mittelalterlichen Kunst der romanischen und gothischen Epoche verbunden. Die verhältnissmässig zahlreichen typologischen Hinweisungen in den Tituli von Ekkehard IV. für den Dom zu Mainz?) (aus dem Anfange des XI. Jahrh.) scheinen schon auf ein stärkeres Eindringen der typologischen Auffassung in die Kunst zu deuten. Nicht recht einleuchtend, aber jedenfalls möglich ist die typologische Absicht in den Bilderreihen von je acht Scenen aus dem alten und dem neuen Testamente auf den rohen Bronzethüren des Domes zu Hildesheim (vom J. 1015)*) Erst am Ende des XII. Jahrhunderts stossen wir wieder auf einen unzweifelhaft typologischen Cyelus, nämlich den des Altaraufsatzes in Klosterneuburg, mit Niellogravierungen v. J. 1181 von Nicolaus von Verdun, wo die Zusammenstellung der dreimal siebzehn Scenen nach der mittelalterlichen Dreitheilung: ante legem, sub lege und sub gratia, durchgeführt ist’). Immerhin scheinen solche typologische Parallelserien auch in der Folgezeit nicht gerade häufig in der Monumentalkunst aufzutreten. Als Beispiele nennen wir aus dem XIV. Jahrhundert die Deckengemälde der Mariakirche zu Colberg?), die Wandgemälde im Kloster Emmaus zu Prag‘) und die ehemaligen gemalten Fenster im Chor der Cathedrale von Canterbury, von St. Alban’s Abbey und von St. Martin's Church in Stamford?) aus dem XV. Jahrh. die 1692 zerstörten Fenstergemälde im Kreuzgange des Klosters Hir- 1) H. Graeven: Frühchristl. u. mittelalterl. Elfenbeinwerke in photogr, Nachbildung, Ser, I, N:o 8. Ob hier eine typologische Absicht vorhanden? 2) P. Clemen: Merow. u, karol. Plastik, S. 95 Anm. 8) v. Schlosser: Quellenbuch, S. 158 fg. *) Lersch, l. c, S. 41 fg. Abgeb. bei Kuhn: Allg. Kunstgesch., II. Bd., S. 322, u. Kraus: Gesch. d. christl. Kunst, II. Bd., Taf. z. S. 211, 5) Theilweise abgeb. bei Kuhn, 1. c, III. Bd, S. 225 u. 237. — Vgl. Heider, l c. S. 9 fg. — Diese Dreitheilung finden wir schon in der genannten Schrift des Prosper Aquitanus (vgl. oben S. 156), später bei Isidorus Hispalensis, Claudius v. Turin (820—840; Kraus, 1. e., I. Bd, S. 385 Anm. 2.) und im hohen Mittelalter z. B. bei Hugo de St. Victore ( Heider, S. 10). *) Kugler: Pommersche Kunstgeschichte, 1840, S, 182 fg. 7) Publieirt von Newwirth: Wandgemälde des Emmausklosters; Probe bei E. Frantz: Gesch. d. christl. Malerei, Album. — Vgl. Laib u. Schwarz: Biblia pauperum, S. 21. 5) Proceedings of the Cambridge Antiquarian Society, N:o XXXI (1891), S. 61, 63, 64 fe. u. v. Schlosser: Quellenbuch, S, 317. Die Psalterillustration im Mittelalter. 167 schau im Schwarzwald"), die Gemälde im Kreuzgang des Domes von Brixen’) und Wandgemälde in den Kirchen von Schweden”). Sehr zahlreich treten aber einzelne typologische Züge in der Gesammtkunst des spätern Mittelalters und der nordischen Renaissance auf‘). Ihren Höhenpunkt erreicht jedoch die ganze Richtung in den verschiedenen Gattungen von typologischen und alle- gorisch moralisirenden Bilderhandschriften (bezw. Holztafel- und typographischen Drucken), welche unter den Namen Biblia pauperum, Speculum humanae sal- vationis, Concordantia caritatis und Bilderbibel (bible moralisée, emblemes bib- liques) bekannt sind?) Die meisten dieser Bücher stammen aus dem XIV. und dem XV. Jahrh., das älteste mir bekannte: Bilderbibel der Nationalbibl. in Paris, f. lat. Nr. 11,560, aus dem XIII. Jahrh. Die spiritualistische Auf- fassung des späteren Mittelalters, welche überall Beziehungen, Uebereinstim- mungen, eine geheime Absicht Gottes sucht, nimmt hier ihren reichsten künstlerischen Ausdruck an. Auf die Kunst dieser Zeit darf man ebenso gut, wie auf die Litteratur, das Wort Springers von der letzteren beziehen: „All- mählich umspannte die Typologie wie eine Kette die ganze Welt der Vorstel- lungen und Erscheinungen, zog auch das Thierreich, die moralischen Begriffe in ihren Kreis und fand kaum eine Grenze“ °). In der That war in der Concordantia caritatis in gleicher Absicht das Thierreich, ,,naturae rerum ad ipsum evangelium similitudinarie (sic!) pertinentes‘, herangezogen *), dessen sinn- bildliche Bedeutung der ,,Physiologus‘ klargelegt hatte. Luther, welcher fürch- 1). Lersch, 1. c., S. 43. ?) Laib u. Schwarz: Biblia pauperum, S. 22. — Hier sei noch auf den Versuch Lübke's hin- gewiesen, einen typologischen Ideezusammenhang auch für die Malereien des XV. Jahrh. in der sixtinischen Kapelle zu vindiciren (Gesch. d. ita]. Malerei, II. Bd. S. 98). Ueberzeugend ist seine Darlegung nicht. Jedenfalls ist hier hóchstens eine leichte Accomodation, aber nicht eine streng kirchliche Typologie zu finden. Wäre das letztere der Fall, so wären ohne Zweifel z. B. die Ver- kündigung Mariä (hier gar nicht vorhanden) dem brennenden Dornbusch und die Taufe Christi dem Untergange Pharaos gegenübergestellt worden. *) Mit deutlicher Benützung der Biblia pauperum (s. den Aufsatz von O. Sylvan in Anti- qvarisk tidskrift för Sverige, XIV. Bd., S. 21 fg.). *) Keine erschöpfende Behandlung des Gegenstandes ist mir bekannt. Einzelnes findet man z. B. bei Didron (in seinen Anmerkungen zum Malerbuche von Athos), Marlin et Cahier: Cathédrale de Bourges (mir nicht zugänglich), Zaib u. Schwarz: Biblia pauperum, und La Roche: Die älteste Bilderbibel (ebenfalls von mir nicht benützt). 5) Für die typolog. Bilderbücher verweise ich vor allem auf die grundlegenden Unter- suchungen Heider's im Jahrb. d. Centr.-Comm., auf La Roche: Die älteste Bilderbibel, Kraus: Gesch. d. christl. Kunst, IL Bd. S. 275 fg., James in den Proceedings, S. 58 fg., u. Thompson in „Bibliographica“, III. Jahrg., 1397, S. 385 fg. *) Die Quellen der Kunstdarstellungen im Mittelalter, S. 15. 7) Heider, 1. c., S. 27 u. 29, 168 J. J. TIKKANEN. tete, das diese Speculation mit ihrem phantastisch üppigen Gewächs den ein- fachen Sinn des heiligen Textes überwuchern werde und dass das gierige Suchen nach einer geheimen, sinnbildlichen und präfigurativen Bedeutung den festen Boden der heiligen Schrift aufwühle, glaubte dagegen eifern zu müs- sen und nannte diese vorbildlichen Spitzfindigkeiten ‚Träume eines unsin- nigen Menschen‘ '). Noch heute ist sie ja gewissermassen ein Kennzeichen der katholischen Auffassung, im Gegensatze zu dem nüchternen Protestantismus. Feiert doch die mittelalterliche Typologie fortwährend ihre Triumphe in den Passionsspielen von Ober-Ammergau °). Zum Abschluss dieser Andeutungen wollen wir aus den Bilderwerken des späteren Mittelalters, als einen kurzen Abriss aus der übergrossen Fülle, nur die folgenden Beispiele solcher typologischer Zusammenstellungen anführen, wobei wir uns in erster Linie zu den wichtigsten, schon in der ersten christlichen Zeit anerkannten, zum Theil von der heiligen Schrift selbst sanctionirten hal- ten, zu welchen sich aber eine Unmenge anderer, theilweise von sehr zwei- felhaftem Werthe anschliesst, die nur die ausserordentliche Beliebtheit dieser Speculation bezeugen. Verkündigung Mariä und Geburt Christi — Verdammung der Schlange, der brennende Dornbusch (vgl. oben S. 2. u. 3), Gideons Vliess (vgl. oben S. 2 u. 49), Aarons blühender Stab, der losgerissene Stein Daniels (vgl. oben S. 44); Taufe Christi — Durchzug durch das rothe Meer (vgl. oben S. 46), die Bundeslade wird durch den Jordan getragen (vgl. oben S. 2); Abendmahl — Abraham und Melchisedek (vgl. oben S. 54), Agnus paschalis, Mannaregen; Christus wird verkauft Joseph wird verkauft ?); Judaskuss — Kains Todtschlag, Joab tódtet Abner (II. Reg. III, 27); Kreuztragung — Isaak trägt das Holz zu seiner Opferung (vgl. oben S. 2 u. 164); — die holzsammelnde Wittwe (III Reg., XVII, 10), die Traube des verlobten Landes; Kreuzigung — Isaaks Opferung, Erhöhung der ehernen Schlange; Durchbohrung der Seite Christi — Erschaffung der Eva *), Moses schlägt Wasser aus dem Felsen (vgl. oben S. 45); Grablegung Christi — Joseph wird in den Brunnen gesenkt, Jonas wird von dem Fische verschlungen; 1) Springer, 1. c., S. 9. 2) La Roche, l. c., S. 31 fg., u. Aug. Hartmann: Das Oberammergauer Passionsspiel, Leipzig 1880 (cit. von P. Weber: Geistl. Schauspiel u. kirchl. Kunst, S. 56). 3) Ekkehard IV. nennt Joseph mit deutlicher Beziehung auf Christus ,fratrum mutum velut aenum* (v. Schlosser: Quellenbuch, S. 163). Vgl. auch oben S. 156 Anm. 2. 3) Nach der typologischen Auffassungsweise wurde die Kirche aus der Seitenwunde Christi geboren, wie Eva aus der Seite Adams. Die Psalterillustration im Mittelalter. 169 Besiegung der Hölle — David tödtet Goliath, Simson besiegt den Löwen; Auferstehung Christi — Simson trägt die Stadtthore von Gaza!), Errettung des Jonas, Daniel geht unversehrt aus der Löwengrube; Besuch der Weiber am Grabe — Ruben sucht den Joseph im Brunnen, die Braut sucht ihren Geliebten (Cant. III, 1). Psalmstellen als prophetische Devisen. Ausser den präfigurativen Scenen aus dem alten Testamente treten in der Biblia pauperum und der Concordan- tia caritatis neben den neutestamentlichen Hauptbildern die Propheten mit ihren die bezüglichen Voraussagungen enthaltenden Spruchbändern auf. Unter ihnen nimmt aber David eine besonders hervorragende Stellung ein. Für unseren Zweck ist es von Interesse, die hier angeführten Psalmstellen zu ken- nen, denn sie zeigen in gleichem Maasse wie die Psaltercommentare und die liturgische Benützung der Psalmen, wie man im Abendlande gewohnt war, die letzteren mit neutestamentlichen Vorstellungen zu verknüpfen. Ich führe darum, nach Heider (l. c., S. 37 fg.), eine Auswahl von diesen Psalmstel- len an: Verkündigung Marii — P. XLIV, 11: „Höre, Tochter, und schaue und neige dein Ohr“ (vgl. oben S. 49 u. 160); Ps. LXXT, 6: „Er wird herabfahren, wie der Regen auf das Fell" (vgl. oben S. 49) 2); Anbetung der Könige — Ps. LXXI, 10: „Die Könige von Tharsis und die Inseln werden Gaben bringen“ (vgl. oben S. 50); Taufe Christ — Ps. XXVIIL 3: „Die Stimme des Herrn gehet auf den Was- sern“ (vel. oben S. 51); Verklärung Christi — Ps. XLIV, 3: „Du bist der Schönste unter den Menschen- kindern“ (vgl. oben S. 159) 3); Magdalena salbet die Füsse Christi — Ps. L, 19: „Ein geängstetes und zerschla- genes Herz wirst du, Gott, nicht verachten“; Auferweckung des Lazarus — Ps. XXIX, 4: „Herr, du hast meine Seele aus der Hölle geführet* (vgl. oben S. 53); !) Zu der Auferstehung Christi schreibt Ekkehard: Robora Samsonis superans stragemque leonis, Ante Gazae portis dominus surrexit apertis. (vgl. v. Schlosser: Quellenbuch, S. 180). ?) Ekkehard nennt Maria „gravida supero de rore“ (v. Schlosser, l. c., S. 174). *) Der griech. London-Psalter v. J. 1066 stellt hier den thronenden Emmanuel dar. 909 se 170 J. J. TIKKANEN. Einzug Christi in Jerusalem — Ps. VIII, 3: „Aus dem Munde der jungen Kin- der und Säuglinge“ (vgl oben S. 53 u. 160); Ps. CXLVIII, 2: „Die Kinder Zions sollen über ihren König jauchzen“; Vertreibung der Verkäufer aus dem Tempel — Ps. X, 5: „Der Herr ist in sei- nem heiligen Tempel“; Ps. LXVIII, 10: „Denn der Eifer um dein Haus hat mich verzehrt“ (vgl. oben S. 51); Abendmahl Christi — Ps. LXXVI, 25: „Der Mensch ass Engelbrod“; Gebet im Oelgarten — Ps. OXLI, 3: „Ich schütte meine Rede vor ihm aus“; Judaskuss — Ps. XL, 10: ,Mein Freund, dem ich mich vertrauete, der mein Brod ass, tritt mich unter die Füsse“ (wird von den griechischen Psalterhand- schriften auf die Ankündigung des Verrathes beim Abendmahle bezogen, vgl. oben S. 53, und gehórt in der That nach den Officien des Ostens wie des Westens zum Feste des Abendmahls, vgl. oben S. 160); Ps. CVIIL, 2: „Denn der Mund des Frevlers und des Trügers steht offen gegen mich“; Die Krieger fallen vor Christus zum Boden — Ps. XVII, 39: „Sie müssen unter meine Füsse fallen“ (die gleiche Darstellung wird in den griechischen Handschriften mit einer ähnlichen Stelle verbunden, vgl. oben S. 55); Verhöhnung Christi — Ps. XXI, 8: „Alle, die mich sehen, spotten meiner“ (hier stellen die griechischen Handschriften die Bespottung Christi auf dem Kreuze dar; vgl. oben S. 58); Kreuzigung — Ps. XXI, 17: „Sie haben meine Hände und Füsse durchgraben* (vel. oben S. 57 u. 160); Durchbohrung der Seite — Ps. LXVIII, 27: „Und zu dem Schmerze meiner Wunden fügen sie neue hinzu“ (die Griechen illustriren eine andere Stelle dieses mes- sianischen Psalmes mit der Kreuzigung, s. oben S. 58); Grablegung — Ps. XV, 9: „Mein Fleisch wird ruhen in Zuversicht“ (vgl. oben S. 160; die folgenden Worte werden von den Griechen mit der Höllenfahrt illustrirt, vgl. oben S. 60); Ps. LXXXVII, 7: „Sie haben mich gelegt in den unteren See“ (vel. oben S. 60 u. 160); Sprengung der Pforten der Hölle — Ps. LXVII, 7: .Der machtvoll heraus- führt die Besiegten* (vgl. oben S. 60); Ps. CVI, 16: „er zerbricht eherne Thüren und zerschlägt eiserne Riegel“ (vgl. oben S. 61); Auferstehung Christi — Ps. LXXVII 65: „Und der Herr erwachte wie ein Schlafender“ (vgl. oben S. 62 u. 109); Ps. CXXXVIIL 2: „Herr, du kennest mein ... Auferstehen* (vgl. oben S. 161); Besuch der Frauen am Grabe — Ps. XXIIL, 6: „Das ist das Geschlecht, das nach ihm fraget“; Ps. CIV, 3: „Es freue sich das Herz derer, die den Herrn suchen“; Christus erscheint der Magdalena — Ps. IX, 11: „du verlässest nicht die dich, Herr, suchen‘; Himmelfahrt Christi — Ps. XLVI, 6: „Gott fähret auf mit Jauchzen (vgl. oben 8. 63 u. S. 161); Ps. LXVIL 34: „Lobsinget dem Herrn, der aufsteigt über den Him- mel der Himmel“; Die Psalterillustration im Mittelalter. 171 Ausgiessung des Geistes — Ps. XXXII, 6: „Die Himmel sind befestigt durch das Wort des Herrn“, wobei wahrscheinlich „die Himmel“ als die Apostel gefasst werden!) (vel. oben S. 77 u. Anm. 2). Zusammenfassung. Aus dem Vorhergehenden ersehen wir also, 1) dass im Abendlande die Erklärung der Psalmen, wie der heiligen Schrift überhaupt, in demselben Grade wie im Morgenlande, schliesslich sogar mit fessellosester Freiheit, über die historisch-worttreue Auffassung hinausge- hend, sich der moralisch-mystischen, symbolischen und typologischen Exegese ergiebt, 2) dass die Psalmen im Gottesdienste der lateinischen Kirche auf ganz dieselbe Weise und mit derselben Absicht wie in der griechischen benützt werden, 3) dass die Zusammenstellung von typologisch correspondirenden Scenen und Bilderserien eben für die oceidentale Kunst bezeichnend ist, und zwar seit sehr alter Zeit, obschon die Richtung erst im späteren Mittelalter ihre volle Entwickelung erlangte, und 4) dass die typologischen Bilderbücher Psalmstellen in grosser Menge mit neutestamentlichen Darstellungen verbinden. Bei einer so starken und nachhaltigen Beliebtheit der symbolischen und typologischen Anschauungsweise wäre das Ausbleiben einer Rückwirkung der- selben auf die abendländische Psalterillustration geradezu unerklärlich. In der That macht sie sich, wie zu erwarten war, auch auf diesem Gebiete gel- tend, obschon, im Gegensatze zu der morgenländischen Psalterillustration, nicht gleich vom Anfange an in voller Ausdehnung. Sie gewinnt nur allmählich an Kraft und Bedeutung. Wie dies geschieht wird unsere Aufgabe sein, im Folgenden darzulegen. 1) In der schon oben (S. 157) genannten „Clavis“ des Pseudo-Melito heisst es: „Coeli, sancti apostoli, vel caeteri praedicatores. In psalmo: Coeli enarrant gloriam Dei“ (Pitra, 1. c.). Fig. 138. Ps. I. Beatus vir. Der Utrecht-Psalter. Zeitliche und locale Entstehung. Von den bewahrten oder wenigstens bis jetzt bekannten illustrirten lateinischen Psalterhandschriften ist die älteste, der berühmte Codex, welcher sich ehemals in dem Besitze des englischen Biblio- philen, Sir Robert Cotton, befand, dessen Bibliotheksmarke „Claudius C. VII“ er trägt, und der jetzt in der Bibliothek der Universität Utrecht aufbewahrt wird. Durch ihr Verschwinden aus der Cottoniana entging die Handschrift der Feuersbrunst, welche im J. 1731 so viele Schätze dieser Sammlung zer- störte '). Die Handschrift enthält die 150 Psalmen, die gewöhnlichen biblischen Gesänge, ausserdem den Hymnus ad matutinum (, Te deum laudamus‘), das Symbolum apostolorum (,,Credo*), die Fides catholica (oder Symbolum Athanasii: 1) Näheres über das Manuscript bei W. de Gray Birch: The History, Art and Palaeography of the Utrecht Psalter, London 1876. Die Psalterillustration im Mittelalter. qo ,Quicumque vult) und schliesslich den überzühligen oder apokryphischen Psalm „Pusillus eram*, alle diese Stücke mit je einer vorangehenden Illustration '). Nachdem die Aufmerksamkeit der Gelehrten — zuerst der Theologen und Paläographen, erst später der Kunstgelehrten — in den dreissiger Jahren auf diese Handschrift gelenkt wurde, sind die Ansichten darüber weit auseinan- der gegangen ). Der Grund zu der von vielen Paläographen gemachten sehr frühen Datirung, liegt in der durchgehenden Anwendung der alten römi- schen Rustikschrift, welcher sogar hier die Worttheilung fehlt’). Trotz des sehr alterthümlichen Charakters der Schrift kann jedoch nunmehr, und besonders seitdem kunstgeschichtliche Erwägungen für die Bestimmung mit herangezo- gen worden sind, die Entstehung des Utrecht-Psalters in der karolingischen Epoche nicht ernstlich angezweifelt werden. Während aber Springer (1. c., S. 199 fg.) sich für die spätere karolingische Zeit entscheidet und einen angel- sächsischen Ursprung annimmt, indem er zunächst an die Schreibschule von Win- chester denkt, sucht Goldschmidt den Entstehungsort nicht in England, sondern in Frankreich, und glaubt denselben in dem alten Kloster Hautvillers der Diöcese Rheims gefunden zu haben. Er stützt seine Behauptung auf die sti- listische Uebereinstimmung der Utrechter Psalterillustrationen mit den Minia- turen des sog. Ebo-Evangeliars in der Stadtbibliothek von Epernay *). Wenn 1) Eine nicht ganz genaue Beschreibung aller Bilder bei Springer: Die Psalterillustration im frühen Mittelalter. Auch Birch, 1. e., giebt eine ziemlich ausführliche Analyse der Miniaturen (Cap. V.). ?) Vgl. Westwood: The Miniatures of Irish and Anglosaxon Manuscripts, 1868, S. 14 fg.; The Utrecht Psalter. Reports addressed to the Trustees of the British Museum, 1874; Birch, 1. c.; Springer, 1. c.; Goldschmidt, Der Utrecht-Psalter (im Repert f. Kunstwiss, 1892, S. 156 fg); Leitschuh: Gesch. d, karol. Malerei, 1894, S. 321 fg.; E. Maunde Thompson: Engl. illum. Manuscripts, in „Bibliographica“, 1894, S. 143 fg.; Durrieu: L'origine du Psautier d'Utrecht (Mélanges Julien Havet, 1895); Graeven: Die Vorlage des Utrechtpsalters (Vortrag gehalten in der byzanti- nischen Section des XI. internat. Orientalisten-Congresses zu Paris, publ. im Rep. f. Kwiss., 1898). Vollständige Ausgabe des Codex: Latin Psalter in the University Library of Utrecht. Photo- graphed and produced in facsimile by the permanent autotype process of Spencer, Sawyer, Bird et Co, London 1873; einzelne Miniaturen abgeb. bei Westwood, Birch, Springer, Kondakoff (Hist. de l'art byzantin, in der Einleitung) und Graeven. Die wissenschaftliche Discussion über den Utrecht-Psalter ist eine interessante Episode in der Geschichte der modernen Forschung, bei welcher wir uns jedoch in diesem Zusammenhange nicht aufhalten können. Ueber die älteren Phasen derselben giebt Birch Aufschluss (S. 310 fg. eine Zusammenstellung der verschiedenen Ansichten betreffend das Alter der Handschrift). ! 3) Ähnlicherweise in Capitalis rustica geschrieben sind auch der sog. Augustin-Psalter des brit. Mus., Vesp. A. I, VIII. Jahrh., und die Germanicus-Hdschr. in Leyden, IX. Jahrh. (Thiele: Antike Himmelsbilder, Fig. 16). Sonst trifft man diese Schrift in karolingischen Handschriften gewöhnlich nur bei Rubriken, Inschriften u. s. w. an. *) Abb. bei Bastard: Peintures et ornements des manuscrits, u. Aubert: Manuscrit de l'Abbaye d'Hautvillers (in den Mém. de la Soc. nat. des Antiquaires de France, ser. IV., t. X, S. 111 fg.). 174 J. J. TIKKANEN. (Goldschmidt in seiner Annahme eines und desselben Urhebers für die beiden Handschriften recht behielte, so wäre damit auch die Entstehungszeit des Utrecht-Psalters genau festgestellt, denn Ebo, der Milchbruder Ludwig des Frommen, welcher das genannte Evangeliar schreiben liess, war Bischof in Rheims 816—835. Unabhängig von Goldschmidt ist Paw! Durrieu zu dem- selben Resultate gelangt. Was die Zeitbestimmung Goldschmidts im Allgemeinen betrifft, so erhält sie eine Bestätigung in der Ähnlichkeit der Utrechter Bilder mit den Initial- miniaturen des berühmten Drogo-Sacramentars in Paris") Drogo war Bi- schof in Metz 826—855. Die enge, Verwandtschaft der gezeichneten Illu- strationen unseres Psalters mit den in Farben ausgeführten Figuren an den Canonestafeln des Ebo-Evangeliars, sowohl inhaltlich als in der Ausführung, lässt sich in keiner Weise verleugnen, obgleich ich mich über den Grad desselben, d. h. über die Möglichkeit oder gar die Nothwendigkeit der Annahme eines und desselben Meisters für sie beide, nicht mit Bestimmtheit äussern kann, da ich das Evangeliar nicht im Original gesehen habe. In der That war mir diese Verwandtschaft vor dem Erscheinen des Goldschmidtschen Aufsatzes keineswegs entgangen, wenngleich ich, von der Springerschen Bestimmung ausgehend ^), zunächst an einen angelsächsischen Einfluss auf den Autor der Ebo-Handschrift dachte. Dieselbe Ansicht vertrat auch Janitschek*), nach dessen Meinung‘) — übrigens von Leitchuh getheilt °) — der angelsächsisch-irische Einfluss gerade in der Schreibschule von Rheims eine starke Stütze hatte. Dabei stösst man aber auf die Schwierigkeit, dass die Entstehung einer solchen Leistung, wie der Utrecht-Psalter, sich nur in unmittelbarer Beziehung zu den mächtigsten Kunstströmungen der Zeit, wie sie sich auf verschiedenen Orten des karolingischen Reiches entfal- teten, denken lässt und dass man sonst von einer blühenden und selbstständi- 1) Bibl. nat., f. lat. Nr. 9,428. ?) Vgl. oben S. 6. #) Ada-Handschrift, S. 94. *) Gesch. d. deutsch. Malerei, S. 36. 5) L. ce, S. 4. — Ueber den angelsächsischen Einfluss auf die karolingischen Schreib- schulen überhaupt vgl. Léopold Delisle: Mém. sur d'anciens sacramentaires (Mém. de l'Acad. _ d. Inser. et Belles Lettres, t. XX XII, L:re partie); Janitschek: Ada-Handschr.; Clemen: Studien z. Gesch. d. karol Kunst (Rep. f. Kwiss., 1890 u. fg. Jahrg.); dess. Verf:s. Merow. u. karol. Plast., S. 73 u. 123; v. Schlosser: Eine Fulder Miniaturhandschr. (S.-A. aus d. Jahrb. d. Kunstsamml. d. A. H. Kaiserhauses, XIII. Bd., S. 31). Die Psalterillustration im Mittelalter. 175 gen Illustrationskunst der Angelsachsen im IX. Jahrhundert überhaupt nichts kennt '). Die Frage wird dadurch complieirt, dass erstens diese Bilderredaction zum Gemeingut der karolingischen und angelsächsischen, bezw. englisch-norman- dischen Kunst wurde, welcher die meisten, vollständigsten und getreuesten Copien des Utrecht-Psalters, bezw. Varianten dieser Redaction angehören, und zweitens dass die auffallendsten formellen Eigenheiten der Utrechter Bilder — die Federtechnik, der unruhige, kalligraphische Anstrich des Stiles, die Vor- liebe für flatternde Zipfel und Zickzackendungen, die charakteristische Gebärde der an der Seite des Körpers ausgebreiteten Hände und die Weglassung des äusseren Umrisses bei Dreiviertelstellung des Kopfes — eben in der angel- sächsischen Kunst ihre Nachfolge finden. Der erste Theil der Illustrationen des angelsächsischen Harleian-Psalters (Nr. 603, brit. Mus.) scheint zu be- weisen, dass der Utrechter Codex früh nach England gekommen war und in der That liesse sich die verkünstelte Manier der angelsächsischen Kunst ohne besondere Schwierigkeit als eine Verfallserscheinung aus den Zeichnungen des Utrecht-Psalters ableiten, was wie ich sehe auch Thompson gethan hat). Aber obwohl die erwähnten Umstände die frühere Annahme eines angelsäch- !) In der That scheint sich der angelsächsische Kunststil erst viel später entwickelt zu haben. Wir finden davon keine Spur im ,Lindisfarne-Evangeliar* oder im „Augustine-Psalter“ (Brit. Mus, Nero.D. IV, u. Vespas. A. I), beide wohl aus dem VIII. Jahrh., sogar noch im sog. „Psalterium Aethelstani“ (Galba A. XVII), X. Jahrh. ist der Stil nicht vorhanden. Dagegen verrathen die dem Codex nicht zugehörigen Bildertafeln der „Biblia Gregoriana“ (Royal I. E. 6), Anf. d. IX. Jahrh.?, welche, wie es mir scheint, unter karolingischem Einflusse entstanden sind, Eigenheiten, die schon an die spätere angelsächsische Kunst erinnern. Selbst dem Angelsachsen Alcuin, der doch Schüler nach York schickte, um dort Abschrif- ten für sein Kloster anfertigen zu lassen (Leitschuh, 1. c. S. 71), scheinen in seiner Schreib- schule zu Tours angelsächsische Vorbilder für die Figurmalerei gefehlt zu haben. Die ältesten, bewahrten Handschriften aus Tours, die Bibeln der Kantonsbibliothek in Zürich nnd der Valli- celliana in Rom, haben nämlich nur ornamentale Ausschmückung und zwar in irischem Ge- schmacke. Für die Figurdarstellungen der Bamberger Aleuin-Bibel nimmt Janitschek römische Vorbilder an. Wie dem auch sei, mit dem Utrecht-Psalter zeigen sie jedenfalls keine Ähn- lichkeit. Von der bei den angelsächsischen Höfen im VIII. u. IX. Jahrh. eifrig gepflegten Gold- schmiedekunst (Clemen : Merow. u. karol. Plast., S. 69 fg.), können wir uns kaum eine sichere Vorstel- lung machen. Aber der barbarisch in Wallfischbein geschnitzte Schrein mit Figurdarstellungen und Runenschrift, VIII. Jahrh.?, im brit. Mus. (Abb. bei Maskell: Ivories, S. XLIX, u. Kuhn: Allg. Kunstgesch. IL Bd. S. 311) und die noch zahlreich bewahrten, alten Steinkreuze in Schottland und England (Clemen, 1. c. S. 84 fg.; J. Romilly Allen: Early Christian Symbolism 1887, u. Celtic sculpture, Aufsatz in „The Studio“, XIV. Bd., 1898, S. 163 fg.) sind nicht im Ge- ringsten geeignet, die Annahme des angelsüchsischen Ursprunges des Utrecht-Psalters zu stützen. ?) Bibliographica, 1894, S. 144. „The Utrecht Psalter appears to have been one of the im- ported volumes on which the English style was to form itself.* 176 J. J. TIKKANEN. sischen Ursprunges für den Utrecht-Psalter erklären, so kann diese jedoch bei einer näheren Erwägung der Frage kaum mehr aufrecht gehalten werden. Zu demselben Ergebniss ist Thompson aus paläographischen Gründen gekommen. Aber das Problem des Ursprunges dieser grossen Redaction von Bildern zum Psalter beschränkt sich keineswegs bloss auf die locale und zeitliche Ent- stehung des Utrechter Codex. Seitens vieler Forscher, zuletzt Goldschmidt, Thompson und Graeven, ist nämlich die Behauptung aufgestellt worden, dass diese Illustrationen nur Copien nach viel älteren Vorbildern seien, während andere, wie vor allem Springer und Leitschuh'), den Utrecht-Psalter als den Originalcodex betrachten. Die Frage stellt sich so: ist diese Redaction karo- lingischen oder frühchristlichen Ursprunges und, das letztere vorausgesetzt, gehört die Erfindung dem westlichen oder östlichen Theile des römischen Welt- reiches an? Die Beantwortung dieser Frage darf bei unserer Betrachtung der Bilder nie ausser acht gelassen werden. Bei dem gänzlichen Man- gel an älteren Vertretern dieser Redaction ist nämlich die Lösung des Problems nur aus den Bildern selbst und ihrem Verhältnisse zu den bewahrten Denkmälern der betreffenden Kunstepochen zu erwarten. Um jedoch den Lauf der Schilde- rung nicht unaufhórlich abbrechen zu müssen und um weitläufige Wiederho- lungen zu vermeiden, werden wir das angehäufte Vergleichsmaterial haupsäch- lich als Anmerkungen unter dem Texte anbringen. Im Folgenden laufen also zwei Untersuchungen neben einander her, um erst am Schlusse ihre Zusam- menfassung zu finden. Verhältniss zu den morgenländisehen Psalterillustrationen. Gewisser Ana- logien und Uebereinstimmungen ungeachtet, welche, wie wir noch weiter unten sehen werden, sich zumeist leicht aus der gemeinsamen Aufgabe erklä- ren lassen, fällt der Gegensatz zu den byzantinischen Psalterillustrationen gleich auf den ersten Blick stark in die Augen. Zwar begnügt sich der Illustrator des Utrecht-Psalters ^), wie seine mönchischen Fachgenossen im griechischen Reiche, mit leichten Skizzen, in welchen das Interesse der Er- findung das der Ausführung weit überragt, er verzichtet aber, im Ge- 2) IES Gäst ork ?) Wir werden weiter unten sehen, dass mehrere Künstler sich an der Ausführung der Bilder betheiligt haben. Der Bequemlichkeit wegen betrachten wir sie jedoch vorläufig so zu sagen als eine collective Persönlichkeit, wozu uns auch gewissermassen die Einheitlichkeit der Erfindung und der Schule berechtigt. Die Psalterillustration im Mittelalter. 177 gensatze zu den Byzantinern, vollständig auf die Farbe und bleibt bei der reinen Federzeichnung mit Tinte ohne eigentliche Schattengebung stehen. Und ähnlich wie die mönchisch-theologische Psalterillustration ist auch die seinige hauptsächlich eine punktuelle. Auch er erwählt sich nämlich einzelne, aus dem Zusammenhange gerissene Verstheile zur künstlerischen Vergegenwärtigung aus. Äusseres Verhältniss zum Texte. Erzählungsgabe. Verknüpfung der Motive. Im Gegensatze zu der mönchisch-theologischen Redaction und in Ueber- einstimmung mit dem griechischen Psalter Nr. 1927 der vatikanischen Biblio- thek (vgl. oben S. 91 fg.), vertheilt er die so entstandenen Einzelscenen nicht auf die Marginalränder nahe an den bezüglichen Textstellen, sondern sam- melt sie in vor die Psalmen angebrachte Compositionen, welche, bei geringerer Höhe, die ganze Breite des Teztes einnehmen. Nur die Illustration des I. Psalmes nimmt eine ganze Seite in Anspruch. Aber an Reichthum der Motive, sowohl im Allgemeinen, als auch in den einzelnen Bildern und Scenen, an Frische der Erfindung, an leichtem Flug der Phantasie und an Erzählungs- gabe übertrifft er unendlich den armseligen Illustrator des vatikanischen Psal- ters. Dabei versteht er die verchiedenen Motive bisweilen auch mit einander zu verknüpfen, zu einer Kette zu verbinden. Nehmen wir gleich ein Beispiel aus der Illustration zu Ps. CXXXVIII. Oben in der Mitte erscheint, wie gewühnlich, Gott, zwischen verehrenden Engeln in den Wolken stehend. Er schreibt in dem Buche, welches von dem nächsten Engel gehalten wird — V. 16: „in deinem Buche sind alle geschrieben. ^ Unter ihm, in der Höhle eines Berges — V. 15: ‚mein Wesen in der Erde Tiefen‘, steht neben einem offenen Sarge ein Mann, welcher mit emporgestreckter Hand seine Rede zum Herrn richtet — V. 2: „Herr, du kennest meine Auferstehung.‘‘ Ueber seiner Hand hängt eine Schnur — V. 3: „Du erforschest meine Schnur“. Neben ihm ruht eine Frau — V. 13: ,vom Mutterleibe an nahmst du dich meiner an“. Unter seinen Füssen fliesst ein Wasser mit Fischen und Wasservögeln ; auf seinem Haupte ein Paar Flügel — V. 9: ,,Nähme ich Flügel der Morgenröthe und bliebe am äussersten Meer." Andere Beispiele einer solchen Verknüpfung von Scenen zu Episoden einer gewissermassen einheitlichen Schil- derung sind die Illustrationen zu Ps. CI (Springer, Taf. VII), CXIX u.s. w. Wo dieses nicht möglich war, verstand der Künstler jedoch gewöhnlich, durch die Stellung und Bedeutung Gottes und der irdischen Hauptfigur im Bilde, der Composition eine gewisse Concentrirung zu verleihen. Composition. Gruppenbildung. Zu der Einheitlichkeit des Eindruckes trägt jedoch vor allem der Umstand bei, dass die Figuren, Gruppen und Scenen 23 178 J. J. TIKKANEN. in einer gemeinsamen Landschaft vertheilt sind, deren Höhen, Bodenlinien und Bäume für die natürliche Einfassung und Trennung der Scenen sorgen. Da- durch erhalten diese Compositionen einen ganz eigenthümlichen Charakter, welcher in dieser Hinsicht etwa an die Gemälde Memlings: die sieben Freu- den und die sieben Sorgen der Maria, erinnern. Dabei befolgt der Künstler mit unleugbarer Kunst gewisse Gesetze der Composition, nicht nur so, dass er gerne die Scenen und Gruppen symmetrisch anordnet — wo die Symmetrie nicht der Freiheit seiner Schilderung hinderlich wird oder wo die repräsenta- tive Haltung seiner Darstellung es zu erfordern scheint (z. B. Ps. CXLVIII u. CL), sondern auch so, dass er überhaupt an die gleichförmige Ausfüllung der Flächen denkt, was zwar gelegentlich durch Lockerung der Gruppen und Fig. 139. Ps. CIV. Streckung der Figuren, jedenfalls ohne Rücksicht auf die textliche Nacheinander- folge der zu illustrirenden Psalmstellen geschieht. Selten geht er in der Symme- trie so weit, dass die eine Hälfte des Bildes als das vollkommene Spiegelbild der anderen erscheint und die Motive sich auf beiden Seiten wiederholen (z. B. Ps. CXXIV). Ganz besonders geschickt zeigt sich der Künstler in der Anord- nung von kreisfórmigen Gruppen, sowohl wenn sie von einer grösseren Men- schenmenge als von nur wenigen Figuren gebildet sind (z. B. Ps. XI, XXXII, LXXVIL, LXXXI, CIV — Fig. 139) '). Dieses hängt mit seiner Geschicklich- 1) In dieser, wie in vielen anderen Hinsichten steht der Utr.-Psalt. ziemlich allein in der älteren christlichen Kunst da. In der spätkarolingischen Bibel von S. Paolo fuori le mura haben wir jedoch ein Gegenstück zu der halbkreisförmig gegen die Tiefe des Bildes sich streckenden Volksgruppe, Ps. LXXVI: in der Darstellung der letzten Rede Mosis (d’Agincourt: Storia dell Die Psalterillustration im Mittelalter. 179 keit in der Gruppenbildung überhaupt zusammen. Er benützt fast nie die im Mittelalter so gewöhnliche, primitive Bezeichnung der hinten stehenden Figuren durch ihre stufenweise Erhöhung über die vorderen oder durch die Angabe der Scheitel der Hintenstehenden über denjenigen der vorderen Figuren. Mit welcher Sicherheit der Künstler die Gruppenbildung beherrscht zeigen auch, um noch ein Beispiel zu nennen, die zwei symmetrisch geordneten Gruppen von Anbetern in der Illustration zum XXXI. Ps., wo die Vordersten vor Gott im Staube liegen, während die zweite Reihe kniet und die Hinteren stehend zum Herrn emporschauen, durch welche Anordnung Abwechselung und zugleich Klarheit erzielt und gewonnen ist. Die Illustrationen sind in der Regel ohne Umrahmung). Nur ein ein- ziges Bild bildet in dieser Hinsicht eine Ausnahme. Es ist die Illustration zu Ps. LXIV, welche ein Kreis, nämlich der Thierkreis, umrahmt, wozu die Er- wähnung der „corona anni“ (V. 12) im Texte die Veranlassung gegeben hat ?). Dagegen sind bisweilen einige Scenen in der Mitte der Composition von einer Kreislinie umschlossen (Ps. LXXXVIII, XCII, XCV, XOCVII u. Cant. Isaiae Prophetae) und scheint das Motiv jedesmal den Erdkreis zu bezeichnen. Für den Utrecht-Psalter eigenthümlich sind auch die Mauern, welche entweder einen Theil des Bildes umschliessen oder sich quer darüber hinziehend, dasselbe in einen vorderen und einen hinteren Raum theilen (vgl. Springer Taf. IV, VII u. IX) Wenngleich ähnliches sich gelegentlich schon in der spätrömi- schen Kunst nachweisen lässt‘), so muss man diese für unsere Handschrift überaus bezeichnenden Scheidemauern als ein karolingisches Element bezeich- nen, da es bekanntlich im früheren Mittelalter, sowohl in Miniaturen als auf Elfenbeinreliefs, sehr háufig vorkommt. Arte, Pittura, tav. XLI, 6), welche auch inhaltlich mit jenem übereinstimmt. Zu vgl. auch die kunstvoll geschwungene Grundlinie des Zuges von der Taufe zum Gekreuzigten hinauf in einer Miniatur des Commentars zum hohen Liede Salomons in der Bibl zu Bamberg, A. I. 47, X. Jahrh. (Vóge: Eine deutsche Malerschule, S. 109). !) Die karolingischen Künstler liebten das Ornament und liessen darum selten den Rahmen fort. Solehes kommt jedoch vor, z. B. , Wessobrunner-Gebet* v. J. 815, Psalterium aureum, Berner Prudentius. Beide Arten schon in der spätantik-frühchristl. Epoche; Miniaturen mit einfachem Rahmen: z. B. Ambrosian. llias, die vatik. Virgil-Codices Nr. 3225 u. 3867, das verlorene Origi- nal der Leydener Germanicus-Hdschr. (Thiele: Antike Himmelsbilder), die Cotton-Bibel (s. meine ,Genesismosaiken*); Miniaturen ohne Rahmen: z. B. Wiener Genesis, Codex Rossanensis, Josua- Rolle, theilweise die vatik. Cosmas-Hdschr. Die erstere Sitte war wohl jedenfalls die ältere. ?) Den antiken Thierkreis findet man in den frühmittelalterlichen Aratos-Handschriften (vgl. Thiele) und auch sonst bisweilen in der karol. Kunst (Leitschuh, l. e., S. 274 fg.). 3) Vatik. Virgil-Fragment Nr. 3225 (vgl. die neue phototyp. Publ, Pict. 19 u. 49). Wahr- scheinlich ist das Motiv von solchen Darstellungen, wie z. B. den Belagerungsscenen auf der Trajanssäule, abzuleiten. 180 J. J. TIKKANEN. Naturwiedergabe. Archaismen. In der Naturwiedergabe theilt der Illu- strator gewiss im allgemeinen die Mängel der mittelalterlichen Kunst über- haupt '). Obschon er gewissermassen einen perspectivischen Eindruck hervorzu- bringen versteht und die Gebäude gerne (wie es schon gelegentlich im Ash- burnham-Pentateuch, VIL.— VIII. Jahrh., der Fall ist) schief gegen den Be- schauer stellt, fehlt selbstverständlich die wirkliche perspectivische Vertiefung. Die im Mittelalter beispielslos reich entwickelte Landschaft zeugt zwar von einem Gefühl für die Naturumgebung, aber noch mehr von dem Streben, Bo- den und Raum für die Figuren und Scenen zu bereiten. Die Seen sind nur unregelmässig begrenzte Flächen, das Meer nur ein von Kähnen, Fischen, « Schlangen, Vógeln, bisweilen auch von Meeresunge- fS heuern und Seepersonificationen belebter Strom im Vor- red dergrunde ^), die Flüsse und Bäche nur dicke, biswei- len schlangenförmig sich windende Linien. Die Höhlen (s. Abb. weiter unten) sind ähnliche von Felsenbil- dungen umrahmte Öffnungen, wie schon im den zwei vatikanischen Virgil-Handschriften, oder, wie in der Handschrift des Kaisers Otto zu Aachen (Ausg. v. Beissel, Taf. XXXII) X. Jahrh. in Durchschnitt der Länge nach gegeben (Ps. XXXIX). Die ge- schwungenen Striche des Bodens, der Felsen und Berge folgen nur kritzelnd der bequemsten Bewegung der Hand. Ebenso schematisch sind die Bäume, mit ihren knorrigen Stämmen und schirm-?) (Fig. 140) oder schichtenförmigen, gleichwie mit zitternder Feder Fig. 140. Ps. CX. !) Der Verfall beginnt in dieser, wie in anderen Hinsichten schon in der spätrömisch-früh- christlichen Epoche. Mehrere von den später typisch wiederkehrenden Archaismen trifft man schon in dem älteren Virgil-Fragm. ?) Es ist fraglich, ob nicht dieses Motiv, wie so viele andere im Utrecht-Psalter, zu den aus der spätröm.-frühchristl. Kunst übernommenen gehört. Wenigstens erinnert es an den Strom, welcher, in analoger Weise belebt, den Vordergrund der Kuppelmosaiken von S. Constanza bei Rom einnahm (Garrucci, IV. Bd., 204, 4), und wozu wir noch aus dem hohen Mittelalter in den Absidmosaiken der Laterankirche und S. Maria Maggiore (Abb. bei Wiekhoff: Wiener Genesis, S. 83) sicher spätröm. oder frühchristl. Vorbildern nachgeahmte Gegenstücke besitzen. „Chori- eius hebt lobend hervor, dass in der Stephanskirche, welche Bischof Marcian zu Gaza gebaut hatte, der Nil nicht nach der gewöhnlichen Weise der Maler als Flussgott, sondern naturgemäss als ein von Vögeln belebtes Wasser zwischen blumigen Wiesen dargestellt war“ (Unger in der Encyclopädie von Ersch u. Gruber, LXXXIV. Bd, S. 455). Im Codex Rossanensis vereinigen sich die Paradiesquellen zu einem einzigen Strom im Vordergrunde (Haseloff, Taf. IV). *) Der pilz- oder regenschirmähnliche Baum gehört, seiner augenscheinlichen Unnatur ungeachtet, zu den durch Alter, Beliebtheit und Verbreitung ausgezeichneten Motiven der mittel- alterl. Kunst. Von frühchristl. Ursprunge — wenigstens trifft man dies Motiv sowohl in Ent- Die Psalterillustration im Mittelalter 181 gezeichneten Kronen (s. Abb. weiter unten)'), seltener mit jedes für sich gezeichneten Blättern. Die Palmen (Ps. LXXIX u. XCI) wiederholen den frühchristlichen Mosaiktypus ^), auch die Weinreben sind stilisirt, mit wellen- förmigen Windungen und spiralförmigen Ästen (z. B., Springer, Taf. IX). In der Willkürlichkeit der Grössenverhältnisse zeigt sich der Illustrator ebenfalls als ein Kind seiner Zeit. Nach der Weise der archaischen Kunst überhaupt ist das Nebensächliche, d. h. nicht nur die landschaftlichen Gegen- stände, sondern auch die reichlich vorkommende Architectur immer viel zu wickelung begriffen als schon fertig in der Wiener Genesis — verpflanzt es sich im Morgen- lande nicht nur zu der byzantinischen, sondern auch zu der koptischen und der arabischen Kunst. Der Ashburnham-Pentateuch in Paris (herausgeg. von O. v. Gebhardt, London 1883) leitet uns vom frühchristlichen zum karolingisch-ottonischen Zeitalter über, wo der „Pilzbaum“ sehr allgemein ist (vgl. Vöge: Eine deutsche Malerschule, S. 334 Anm., u. die Abb. aus dem Ebo-Evang. bei Janitschek: Ada-Hdschr., Taf. 35). Für das spätere Mittelalter vgl. Kämmerer: Die Landsch. in der deutsch. Kunst, S. 27 fg, u. Haseloff: Eine thüring.-sächs. Malerschule, S. 321. Auch in der ital. Kunst d. XIII. Jahrh. kommt der Pilzbaum vor. ') Es ist dies der Baum in allgemeiner Bezeichnung, wie man ganz ähnliche Bäume auch sonst in karol. Hdschr. antrifft (z. B. im Evangel. v. Blois, im Evangel. Franz IL, in dem Loisel- Evangel. u. in der Bibel Karls d. Kahlen). Sir Thomas Hardy, einer von den englischen Besprechern des Utrecht-Psalters, meint in diesen Bäumen die Cedern Libanons zu erkennen (Birch: The Utr. Psalt., S. 197). ?) Ähnliche auch im Ashburnham-Pentateuch u. in dem karol. Evangel. Franz II. (sog. Schule von St. Denis), besonders deutlich aber eben in den Handschriften der Rheimser Schule (z. B. in dem Evangeliar von Blois). 182 J. J. TIKKANEN. klein und zusammengedrängt im Verhältniss zu den menschlichen Figuren (Fig. 141) und oft nur in verkürzter Form angedeutet '). Bei Darstellung dreischiffiger Basiliken wird das hintere Schiff immer fortgelassen, ebenso wie gewöhnlich die ganze Wand der Façade”). Ein archaischer Zug ist es auch, dass der Altar vor oder im Eingange der auf diese Weise geöffneten Kirchen aufgestellt ist, selbstverständlich um sichtbar zu werden”). Die Städte werden so behandelt, wie schon in der spätrömischen Verfallskunst und nachher im Mittelalter, sowohl in der byzantinischen als der abendländischen Kunst, bis auf Giotto und noch später ‘). Die grösseren Thiere sind fast immer zu klein, die kleineren (Vögel und Fische) immer zu gross gezeichnet. Ehe wir weiter gehen, scheint es geeignet, an dieser Stelle die im Ut- recht-Psalter vorkommende Landschafts-, Architectur- und Thierdarstellung etwas näher zu besprechen. Die Landschaft. Schon oben (S. 178) haben wir das in unserem Codex mit grosser Geschicklichkeit angewandte Compositionsprincip der in ein hügeli- ges Terrain hineingestellten Scenen und Figuren erwähnt. Nirgends sonst in der Kunst des eigentlichen Mittelalters tritt dasselbe so reich und typisch ent- wickelt uns entgegen. Desshalb steht aber der Utrecht-Psalter in dieser Hin- sicht in der Kunstgeschichte keineswegs allein da. Wir haben schon auf die zwei Gemälde Memlings hingewiesen. Dazu gesellen sich aus verschiedenen Epochen noch andere Beispiele, wo derselbe Grundsatz mit grosser Deutlich- keit hervortritt. Ich nenne folgende: aus der Antike — die Reliefs des Sep- timius Severus-Bogens in Rom (Baumeister: Denkm. d. klass. Altertuns, Ill. Bd. Fig. 1985); aus der byzantinischen Kunst — einige Miniaturen zu den Reden des Mönches Jacob (Paris, f. gr. 1208, u. Vatic. Nr. 1162; Abb. 1) Die kleineren Kirchen erinnern — sowohl durch ihre Form als durch ihre Aufstellung an der einen oder anderen Seite der Bilder — an die Tempel der älteren, vatik. Virgil-Hdschr., IV.—V. Jahrh. und an die Kirchen der frühchristl. Mosaiken von S. Maria Magg. in Rom, V. Jahrh. (Garrucei, IV. Bd. 212 f&.). 2) Die ganze Façade als eine Thüröffnung zu behandeln war schon in der früchristl. Kunst Sitte (Garrueei, 212, 1, u. 220, 2, u. VI. Bd., 500, VI). 3) Ganz dasselbe im Melchisedekbilde des spätkarol. Berner Prudentius u. im Prümer Tro- parium, Ende d. X. Jahrh. (Paris, f. lat. 9448), ebenso schon in den Mosaiken von S. Maria Magg. (Garrucci, 220, 2). Analog damit sind in dem Virgil-Codex die Götterbilder in den Thü- ren der Tempel sichtbar. Die Altäre sind hier, wie übrigens auch gelegentlich im Utr.-Psalt. (z. B. Ps. XXVI, Fig. 143 unten), im Freien vor den Tempeln aufgestellt. 3) Ähnliches schon sehr deutlich auf der Trajanssäule, ganz typisch in der Virgil-Hdschr. (z. B. „Karthago“, fol. 35 v:o), in den Mosaiken von S. Maria Magg., in der Wiener Genesis (Wickhoff, Taf. IX, XII, XIII fg., in dem Codex Rossanensis (Haseloff, Taf. II u. X), in dem Ashburnham-Pentateuch u. s. w. Die Psalterillustration im Mittelalter. 183 bei d’Agincourt, tav. L, 3); spätbyzantinische und russische Legendmalereien (ein Beispiel ebenda, tav. LXXXII); aus dem italienischen Trecento — Pietro Lorenzett?s Wandgemälde im Camposanto zu Pisa: ,die Einsiedler in der The- baischen Wüste“ (Abb. in „L’Arte“, II. Jahrg., S. 70 fg.). Diese Darstellungs- weise gehört eigens einer Kunst an, welche, wie theilweise die antike (z. B. süditalische Vasenbilder, ,, Tabula iliaca^, u. s. w.) und durchgehend die christ- liche bis tief in die Renaissance-Zeit hinein (z. DB. Ghiberti's spätere Bronze- thüren und die älteren Malereien der Sixtinischen Kapelle), an eine cyc- lisch-,,‚continuirende‘““ Erzählung ') gewöhnt, die verschiedenen Scenen eines geschichtlichen Verlaufes gelegentlich auf ein und demselben Bilde nicht nur neben, sondern auch über einander stellt und die Landschaft vornehmlichst oder ausschliesslich als Schauplatz für die Handlung betrachtet. Einer solchen Kunst lag es nahe, die frei über die Fläche vertheilten Scenen durch einen landschaftlichen Hintergrund zu verbinden, welcher dann folgerichtig als ein hügelig aufsteigender gedacht wurde. Ich habe oben nur besonders prägnante Beispiele angeführt; andere könnten noch hinzugefügt werden?) Wie wenig diese Darstellungsweise mit der Entwickelungsstufe und wie sehr mit einer gewissen vorherrschenden Auffassung der Kunst zusammenhängt, beweist ihr Auftreten in der romantisch-idealen Epoche der XIX. Jahrh., z. B. in v. Steinle's , Legende der heiligen Euphrosyne” (Abb. bei Detzel: Christl. Ikono- graphie, II. Bd., S. 330). Zu dem antiken Lehngute gehóren die kleinen Bauten, welche zwischen den Felsen des Hintergrundes in schwacher, fast verschwindender Zeichnung hervortreten (s. Fig. 140, oben S. 180). Auf ähnliche Weise verzierten auch die byzantinischen Miniaturmaler der antikisirenden Richtung ihre landschaft- lichen Hintergründe mit in der Ferne sich fast verlierenden Architectur- stückchen (vgl. unsere Taf. VII, 2, VIII 1, u. IX, 2). Von den früh- christlichen Denkmälern giebt uns die Josuarolle in dieser Hinsicht die nächste Analogie zum Utrecht-Psalter (Garrucci, III. Bd., 163 fg.). !) Wickhoff: Die Wiener Genesis (Beilage z. XV. u. XVI. Bd. d. Jahrb. d. kunsthist. Samml, d. A. Kaiserhauses), S. 8. ?) Ich erinnere noch an die Wandgemälde des Polygnolos, die Apotheose des Homer von Archelaos (Baumeister, I. Bd., Fig. 118) und den grossen Marmordiscus mit dem Tode der Niobi- den (l. c, III. Bd. Fig. 1761); an das Jonas-Sarkophag des Lateranmuseums (Garrucei, V. Bd., 307, 1), gewisse Reliefs der Thüren von S. Sabina in Rom (l. c., VI. Bd., 500) und die Josua- rolle (1. c., III. Bd., 157 fg.); an das vorkarol Ashburnham-Pentateuch; an das Evangelisten bild des karol Evangeliars zu Aachen (Janitschek: Ada-Hdschr., Taf. 23) u. das Jerichobild der spätkarol. Bibel von S. Paolo fuori le mura (d’Agincourt, tav. XLI, 7, u. XLIV). 184 J. J. TIKKANEN: Die Architeetur, welche im Utrecht-Psalter reichlich zur Anwendung kommt, trägt im hohem dazu Grade bei, den Bildern ihr antikisirendes Aussehen zu geben, welches die Annahme einer sehr frühen Entstehungszeit oder wenig- stens einer frühchristlichen Vorlage veranlasste. Bei dem Wenigen, Dürftigen und Entstellten, was von der karolingischen Baukunst noch bewahrt ist, mag es schwer sein zu entscheiden, inwieweit unsere Bilder der damaligen Bausitte entsprechen, und inwiefern sie nur gemalten oder gezeichneten Vorbildern folgen. Fig. 142. Ueberzähl. Ps. Auffallend ist es, dass die Architectur des Utrecht-Psalters, wie übrigens die der karolingischen Kunst überhaupt, ausschliesslich den Hausteinbau darstellt. Dabei ist zu bemerken, dass die Kirchen aus der älteren Zeit gewiss noch zum grossen Theile aufrecht standen und dass die Franken selbst von den Rómern den Steinbau gelernt hatten”). Jedenfalls zeigen die im Utrecht- Psalter dargestellten Kirchen eine nahe Verwandtschaft mit den frühchrist- lichen, und zwar nicht nur in der Basilicaform, sondern auch in den Details. Wie auf den Canonestafeln der aus derselben Miniaturschule hervorgegangenen Evangelienhandschriften, sind die Giebel niedrig (Fig. 142)°). Echt karolin- !) Selbst bei den Angelsachsen, welche doch länger an dem german. Holzbau festhielten, wurden schon früh steinerne Kirchen gebaut (vgl. Heyne: Halle Heorot, S. 35, u. v. Schlosser: Quellenbuch, S. 47). ?) Man vergleiche damit die Canonestafeln des Ebo-Evangeliars (Janitschek: Ada-Hdschr., Taf. 35), um sich von dieser Verwandtschaft zu überzeugen. Die Psalterillustration im Mittelalter. 185 gisch sind die Lilien, welche sehr oft oben die Giebel abschliessen, und auch die Vögel, welche bisweilen dort sitzen '). Die Dächer sind mit Ziegel bedeckt. Das zackige Aussehen des Dachfirstes ist durch Reihen von hakenähnlichen Linien wiedergegeben — eine Eigenheit, zu welcher ich nur in den mit unserem Codex sehr nahe verwandten Zeichnungen der Landesbibliothek in Düsseldorf ?) und in dem spätkarolingischen Berner Prudentius Gegenstücke gefunden habe. Ganz kleine Fenster durchbrechen die obere Wand. Oft sind diese Kirchen kapellenähnlich und einschiffig, sehr oft auch wirkliche Basiliken mit Neben- Fig. 143. Ps. XXVI. schiffen, welche einmal (Ps. XIX), sich an der Facade begegnend, das vordere Hauptschiff umschliessen, bisweilen auch mit Querhäusern und Kuppelturm (Fig. 143), mit Absiden oder Rotunden am Ende des Langhauses (Ps. XXV) u. s. w. Ueber dem Altar hängt, zwischen den aufgebundenen Vorhängen, eine scha- lenähnliche Lampe — einer Sitte gemäss, welche seit der frühchristlichen !) Beispiel aus dem Utr.-Psalt. bei Springer, Taf. VIT. Andere im Ebo- u. Loisel-Evang., Paris, f. lat. 17968, u. auf der Elfenbeintafel mit Scenen aus den Kindheitsgeschichte Christi im S. Kens.-Mus. (Graeven: Phot. Nachb., Nr. 68). ?) Jahrb. d. Ver. v. Alterthumsfreunden d. Rheinl. H. 72, Taf. IV u. V. Vgl. Goldschmidt im Rep. f. Kunstwiss., XV. Bd., S. 167. 24 186 J. J. TIKKANEN. Zeit") nicht nur im Morgenlande, sondern auch im Westen Europas fort- lebte?) — oder eine Krone von der Form, welche wir vornehmlichst aus dem Guarrazar-Schatze, VIL. Jahrh., im Cluny-Museum zu Paris kennen (vgl. Fig. 141, 144 u. 145)?). AIQWI! : Q ER se Me a 8 ı ee REINE 3 dS SER, AM Fig. 144 Ps. OXI. Nicht geringe Aufmerksamkeit dürfte auch der im Utrecht-Psalter dar- gestellte Profanbau beanspruchen können. Verglichen mit den Palastruinen 1) Vel. z. B. Garrucei, III. Bd., 128, 1; IV. Bd., 212, 1 u. 2, 217, 1, 220, 2, 243, 3; VI. Bd, 429, 4-6, 440, 2 3) Beispiele im Ashburnhamn-Pentateuch (Abb. bei Leitschuh: Gesch. d. karol, Mal, S. 117), im frühkarol. Godescale-Evang. (Abb. bei Strzygowski: Etschmiadzin-Evang., S. 59), in der Bibel Karls des Kahlen, Paris f. lat. 1 (Dedicationsbild); noch in den Wandgemälden der Unterkirche S. Clemente in Rom, XI. Jahrh. (Abb. in „L’Arte“, II. Jahrg., S. 34, u. Farbentafel). 3) Ueber solche Votivkronen, nebst Litteratur- und Denkmäler -Angaben, bei Cahier: Mel. d'archéol. etc., III. Bd., S. 24 fg. (besonders S. 28 Anm. 1); Clemen: Merow. u. karol. Plast., S. 29 fg. u. 36 Anm. 75; v. Schlosser, Schriftquellen, S. 16, 17, 75 u. 245; in dess. Verf. Quellenbuch, S. 69, 119, 148, 259, 267 u. 296. Schon Constantin d. Gr. soll eine Krone in der Sophienkirche zu Constantinopel aufgehängt haben, die Päpste und die germanischen Fürsten, darunter die karo- lingischen Kaiser, stifteten Votivkronen in die Peterskirche zu Rom. Die Sitte gewann grosse Beliebtheit, besonders, wie es scheint, im Abendlande, sowie eine sehr grosse Verbreitung — von Egypten (Butler: Ancient coptic churchs, IL Bd., S. 69) bis zum skandinavischen Norden, und lebte in den lateinischen Ländern wenigstens bis in das XII. Jahrh. hinein fort. Ich führe hier Die Psalterillustration im Mittelalter. 187 zu Spalato, den erhaltenen Beschreibungen von den Residenzen in Constanti- nopel, Ravenna und Aachen, der Palastbeschreibung aus Farfa u. s. w. scheint nämlich derselbe zur Reconstruction des spütrómisch-frühchristlichen Palast- baues beitragen zu können, welchem die karolingischen Kaiserpfalzen sich an- schlossen '). Es entspricht durchaus der damaligen Wirklichkeit, dass diese Ge- bäude von stattlichem Aussehen sich oft zu reichen Complexen gestalteten, mit Kuppeln, Seitenflügeln, Säulenhallen und einer Kapelle (Fig. 144). Auffallend ist in dem hier mitgetheilten Beispiele der am Gipfel der fürstlichen Halle befe- stigte Hirschkopf mit Geweih — Ps. CXI, 9: „Sein Horn wird erhöhet mit Ehren.^ Die Krönung der Gebäude mit solchen Geweihen war wenigstens bei den Angelsachsen allgemeine Sitte. Aber auch der altsächsische Dichter des Heliand kennt sie”) und war dieselbe darum wohl unter den germanischen Völ- kern im allgemeinen verbreitet. Wegen einer gewissen Ähnlichkeit mit dem Palaste Theodorichs in dem Mosaikbilde von S. Apollinare nuovo zu Ravenna (Garrucci, IV. Bd., Taf. 243) ist vielleicht die offene Halle, Ps. CXXXIII, besonders bemerkenswerth. Jedoch ist hier der Dau, wie sonst auch andere in diesem Codex, mit einem Tonnendache bedeckt und dem entsprechend in der Mitte über dem Eingange von einer niedrigen Kuppel gekrönt. Zu beiden Seiten ziehen sich die für diese Profanarchitectur charakteristischen Säulenhal- len, hier indessen im Gegensatze zu dem Palaste zu Ravenna, vor dem Bau- kórper gestellt (Fig. 145). Weit mehr vereinfacht, doch der Hauptsache nach diesen ähnlich, sind die auf dem goldenen, wahrscheinlich karolingi- schen Deckel der Münchener Bibliothek Cim. 55°) dargestellten Bauten. einige Beispiele an: Ashburnham-Pentateuch (Abb. bei Leitschuh, 1. c.); karol. Altarbekleidung und Apsismosaik in S. Ambrogio, Milano (Zimmermann: Oberital. Plast, Abb., 59, 61 u. 62); Drogo-Sacram., wenigstens zwei Mal; Canonestafeln verschiedener karol. Evangeliare (als Inter- columnienschmuck, vgl. z. B. Janitschek: Ada-Hdschr., S. 79 u. 84; Kuhn: Allg. Kunstgesch., IIl. Bd., Abb. S. 181); karol. Elfenbeindeckel in Frankfurt a. M. (Abb. bei Ebrard u. Weiszäcker : Stadt- bibl. in Frankfurt a. M.); spätkarol. Elfenbein in Berlin (il. Kat. Taf. LVIII, 456); Missale romanum v. J. 1066 in Paris, f. lat. 818; engl. Psalt-Hdschr. in Copenhagen, königl. Bibl, Thottsche Samml., Fol. 143, XII. Jahrh.; schliesslich aus der byzant. Kunst: ein seltenes, aber sehr typisches Beispiel in dem Evangel. d. IX. Jahrh., Marciana, Venedig, CL I, Cod. VIII — von der Decke eines ciboriumähnlichen Tempietto hängt das Diadem, in diesem ein Kreuz (wie wenigstens im Abendlande oft in der vorkarol. Zeit; vgl. Garrucci, VI. Bd., 433, 1; Kuhn, 1. c., II. Bd., Taf. z. S. 305; v. Schlosser: Quellenb., S. 69). 1) Labarte: Le palais impérial de Constantinople; F. v. Reber: Der karol. Palastbau; v. Schlosser: Beitr. z. Kunstgesch., S. 41 fg. Verzeichniss d. Litteratur üb. Aachen und Ingelheim in des letztgenannten Verf. „Schriftquellen z. Gesch. d. karol Kunst“, S. 24 u. 39, u. in der Arbeit v. Rebers, II Bd. ?) Heyne: Halle Heorot, S. 44. 3) Labarte: Hist. d. arts industr, I. Bd., pl. XXIX. Damit zu vgl. vor allem Utr.-Psalt. Ps. XXVIII, wo genau dieselbe Bauidee, wie auf dem goldenen Deckel. 188 J. J. TIKKANEN. Von ganz antikem Aussehen sind im Utrecht-Psalter die hübschen, offenen oder geschlossenen Rotunden mit Säulen oder Wandpilastern und korinthischen Capi- tälen (Fig. 138, oben S. 172; vgl. auch die Geburt des Johannes, Abb. wei- ter unten). Nur der allgemeinen Form nach der Antike entlehnt ist dagegen der Aqueduct '), Ps. XXV, mit einem Löwen als Wasserspeier, und nur als eine Fig. 145. Ps. OXXXIII. halbverblichene Erinnerung aus der classisch-heidnischen Zeit erscheinen im Utrecht-Psalter, wie in den morgenlündischen Psalterien (vgl. oben S. 24), die auf Pfeilern stehenden Gützenbilder *), welche als teuflischen Schmuck biswei- len Hörner tragen (Ps. LXXXI, LXXXV: Abb. weiter unten, XCIV u. CXIII) In einigen Fällen (vgl. Kondakoff: Hist. de l'art. byz., I. Bd., Abb. S. 24) ist die Säule zu einem viereckige Thurme verwandelt, welcher genau dieselbe Stellung — mit einer der Ecken gegen den Beschauer gewendet — und genau dieselbe Form und Eintheilung in mehreren Etagen mit Nischen oder Fenstern zeigt, wie die Mauerthürme unserer Handschrift (vgl. Springer, ') Wasserleitungen wurden auch in der Karolingerzeit ausgeführt, so z. B. eine sehr hohe von Sturm (744—779) in Fulda (v. Schlosser: Schriftqu., S. 121; vgl. ebenda S. 65, 67 u. 223). ?) Antike Götterbilder, mehr oder weniger frei behandelt kommen auch sonst, wenngleich selten, in karol. Miniaturen vor; Beisp. in der Bibel Karls d. Kahlen, Paris f. lat. 1 (fol, 3 v:o), u. im Berner Prudentius (abgeb. bei Rahn: Gesch. d. bild. Künste in der Schweiz, S. 136); kei- nes von beiden jedoch, wie im Utr.-Psalt., auf Säule. Die Psalterillustration im Mittelalter. 189 Taf. IV, VIII u. IX) und übrigens sonst noch andere karolingische Thurm- darstellungen '). Die leichten, auf vier Säulen ruhenden Baldachine (vgl. Springer, Taf. 1) haben, meines Wissens, genaue Gegenstücke nur in der karolingischen Kunst (z. B. Bibel von S. Paolo f. 1. m.). Die Architeetur spielt in den erhaltenen karolingischen Bildern sonst keine sehr hervorragende Rolle, und wo sie vorkommt, ist sie meistentheils ent- weder nur so stückweise gegeben, nur so einfach oder so willkürlich behandelt, dass sie weniger Vergleichspunkte mit dem Utrecht-Psalter darbietet, als man es erwarten dürfte. In den illustrirten Handschriften und auf den Elfenbeinreliefs dieser Zeit ist ihr Zusammenhang mit den antiken Bauformen bald auffallender, bald weniger deutlich, verleugnet sich jedoch im allgemeinen nicht. Man findet dort, wie im Utrecht-Psalter, die Kapellen- oder Basilicaform der Kirchen, die Kuppelbauten, die offenen Säulenhallen, die antiken Giebel, die antikisirenden Capitäle. Wo bei der Ausschmückung der Canonestafeln der karolingischen Evangelienhandschriften die Künstler sich strenger an den architectonischen Charakter des Aufbaues halten, wie dies besonders in den Handschriften der sog. Palastschule und der Schule von Rheims, d. h. der Schule des Ebo- Evangeliars und des Utrecht-Psalters, geschieht (vgl. Janitschek: Ada-Hdschr., Taf. 22 u. 35), kommen die antiken Bauformen wieder unbestritten zu ihrem Recht. In dem Evangeliar des britischen Museums, Harl. 2788, aus der Schreibschule zu Metz, finden wir sogar einen Versuch, die spätantiken, ge- drehten, mit Weinreben und Putten geschmückten Säulen wiederzugeben, von welchen uns in verschiedenen italienischen Kirchen wenigstens mittelalter- liche Copien erhalten sind (vgl. ,,L'Arte*, I. Jahrg., S. 377 fg.). Obgleich von seltenem Reichthum und mit seltener Treue an der Tradition festhaltend, folgen also die Architecturdarstellungen des Utrecht-Psalters in letz- terer Hinsicht nur der allgemeinen Richtung der karolingischen Kunst, der Illustrator mag denn seine Ideen aus der eigenen Erinnerung von alten oder neuen Bauwerken oder auch direct aus alten oder neuen Miniaturwerken ge- holt haben. Die Thierbilder waren im ganzen Mittelalter und seit antiker Zeit sowohl im Morgen- als im Abendlande sehr beliebt und zwar nicht nur zu decorati- 1) Z. B. auf dem Altar von S. Ambrogio, Mailand (Zimmermann: Oberital. Plast., Abb. 64). — Ich behaupte entschieden, gegen Zimmermann, den karol. Ursprung dieser Altarbekleidung. 190 J. J. TIKKANEN. ven Zwecken, sondern auch als Bestandtheile der Figurdarstellungen. Hier kann es genügen, beispielsweise auf das Ashburnham-Pentateuch hinzuwei- sen. Auch im Utrecht-Psalter sind Thiere zahlreich vorhanden, sowohl einheimisch-europäische als auch exotische, wie Kameele (Ps. XXXVIII, V. 13: ,quoniam advena ego sum apud te et peregrinus“)') und Löwen. Die Schlangen drehen sich nicht, wie in den morgenländischen Handschriften (vgl. Fig. 23, oben S. 24), sondern ringeln sich (Fig. 146). Beiden diesen Bewe- gungsformen liegen ohne Zweifel antike Vorbilder zu Grunde ?). Bisweilen tragen die Schlangen auch im Utrecht-Psalter Kinnbart und Ohren oder Stirn- büschel; Ps. CIIT) *). Zu den Phantasiethieren gehören die antiken Seedrachen oder Meeresungeheuer (Ps. XXXII, XCVII, CII, CXLVIII u. Cant. IR trium puerorum), welche auch sonst nicht selten in karolingischen Minia- turhandschriften auftreten (z. B. im Loisel-Evang., Paris, f. lat. 17968, Rheimser Schule). Antiken Ursprun- ges ist auch der Cerberus-Hund (Cant. Ezechiae Isai), wovon wir noch weiter unten sprechen werden, ebenso wie von der „Aspis“ (Fig. 146), welche jedenfalls auch, als abgeleitet von den classischen Seethieren, den Hippokampen und den Seedrachen, der antiken Nachkommenschaft angehört (vel. z. B. Garrucei, V. Bd., 396, 13, u. Thiele: Antike Himmelsbilder, Fig. 49). Schliesslich noch einige Worte über das Einhorn (Ps. XXI, XXVIII u. LXXVII: Fig. 147). Nach unserer Kenntniss von dem Thiere aus dem griechischen Chludoff-Psalter (Fig. 58, oben S. 43) überrascht es vielleicht, Fig. 146. Ps. LVII. Fig. 147. Ps. LXXVII. !) Zu vel. die Kameele und Dromedare in der Wiener Genesis ( Wickhoff, Taf. IV, XII— XIV, XIX- XXII, XXVI), im Ashburnham-Pentateuch (ebenfalls zahlreich), in der Bamberger Alcuin-Bibel (Janitschek: Ada-Hdschr., Taf. 24) u. im Stuttgart-Psalt, X. Jahrh. 2) Vgl. z. B. Baumeister: Denkm. d. klass. Alterth., IL. Bd., Fig. 888, u. III. Bd., Fig. 1959. 3) Kinnbart trug schon die Schlange der Athena-Parthenos (Statuette von Varvakeion). Später ist das Motiv nicht selten auf antiken, frühchristl. u. byzant. Denkmälern. Dasselbe gilt von dem Stirnbüschel. Deutliche Ohren hat die Paradiesschlange auf einem früchristl. Sarko- phage des Lateranmuseums. Das Motiv fand Aufnahme sowohl in der orientalischen (koptischen, arabischen, byzantinischen, armenischen u. russischen), als in der abendl. Kunst, wo es wenig- stens bis zum späteren Mittelalter fortlebte. Schlangen mit Ohren haben auch in der Phantasie aussereuropäischer Völker gespukt. Solche kommen z. B. auf den gemalten Vasen der alten Peruaner vor. Die Psalterillustration im Mittelalter. 191 dasselbe hier ungefähr gleichzeitig in einer ganz anderen Form anzutreffen. Im Utrecht-Psalter erscheint nämlich das Einhorn immer in der Gestalt eines Ziegenbockes mit einem gebogenen Horn auf der Schnauze. Wahrscheinlich hat sich die Idee dieses Wunderthieres im Oriente wie im Abendlande durch die Beschreibung des ,Physiologus* ') verbreitet. Um so befremdender ist es, dass die deutliche Schilderung desselben *), meines Wissens, nur im Utrecht- Psalter eine treue Wiedergabe gefunden hat ^ Erst auf der bekannten Medaille Vittore Pisano's habe ich ein Gegenstück zu dem ziegenbockühnlichen Einhorn unserer Handschrift angetroffen. — Der Chludoff-Psalter alludirt deutlicherweise auf das Märchen des Physiologus, dass das Einhorn nur durch eine Jungfrau gefangen werden kann, und giebt sogar die mystisch-theologische Deutung — auch sie dem Physiologus entlehnt — dass die Jungfrau: Maria, das Einhorn wieder Christus vorstellt. Die späteren Handschriften derselben Redaction stellen, in dem aus der Barlaam-Legende geholten Gleichnisse, ausserdem den Tod in der Form eines Einhorns dar (vgl. oben S. 42). Von einer ähnlichen Symbolik findet man in Utrecht-Psalter keine Spur. Die Erscheinung des Thieres ist hier einfach durch die Erwähnung desselben im Texte bedingt und es vertritt so zu sagen nur seine Art. Erst später wurde die Ein- horngeschichte, wie es scheint mit dem Illustriren der Physiologus-Handschrif- ten, von der abendländischen Kunst aufgenommen und die Symbolik derselben zu einer wunderlichen Spitzfindigkeit getrieben *). Das Einhorn kommt aber auch sonst in der karolingischen Kunst vor, jedoch nur rein decorativ (Lothar- Evangeliar, Paris f. lat. 266, u. Bamberger Boetius, beide aus der Schreib- schule zu Tours)*) und wenigstens im erstgenannten Beispiele, wie Plinius das- selbe beschreibt, in der Gestalt eines Ochsen, wieder mit einem gebogenen Horn auf der Schnauze. Figurzeichnung. Wie die Grösse der Thiere, so ist auch die Grösse der menschlichen Figuren ganz willkürlich und richtet sich — wie in der primitiven Kunst überhaupt — mehr nach der Bedeutung derselben und noch mehr nach dem disponiblen Raume, als nach den Forderungen der Perspec- 1) Lauchert: Gesch. d. Physiologus, u. Strzygowski!: Der Bilderkreis d. griech. Physiolo- gus, 1899. ?) Cahier et Martin: Mél. d'archéol. ete., II. Bd., S. 221. *) In Bern befindet sich jedoch (nach einer freundlichen Mittheilung Dr. Haseloffs) eine illustrirte Physiologus-Hdschr. des IX. Jahrh. Stadtbibl. Cod. 318. Ob auch das Einhorn hier dargestellt wird und in welcher Gestalt, ist mir nicht bekannt. 5) Papst Gregor IV. (827—844) stiftete in S. Marco „vestem de olovero, cum gryphis et unicornibus* (v. Sehlosser: Quellenbuch, S. 89). 192 J. J. TIKKANEN. tive. So sind z. B. die Figuren in der grossen Zuhörergruppe, Ps. LXXVII, von nach Hinten zunehmender Grösse und die zwei Hauptfiguren in der Mitte — wie in der entsprechenden Darstellung der Bibel von S. Paolo f. 1. m. (vgl. oben S. 178 Anm.) — von geradezu riesenhaftem Wuchs. In den verschiedenen Bildern ist die Grösse der Figuren von der Zahl der Sce- nen abhängig und darum sehr verschieden. Mit der die ganze Ausfüh- rung auszeichnenden Sorglosigkeit skizzirt, tragen sie alle denselben, mit weni- gen, manierirten Strichen und Puncten charakterisirten und, wie in der früh- christlichen Kunst, meistens jugendlichen Kopftypus. Die Stirn ist, wie gewöhn- in der karolingischen Kunst, niedrig, der Schädel gedrückt. Das Haar ist in der Regel kurz geschoren und anliegend, wie häufig in den Miniaturen der Epoche, mit dem Evangeliar Karls d. Gr. in Wien beginnend (Ada- Hdschr., Taf. 20)'). Solches Haar tragen stets die jüngeren Männer, oft die Engel, bisweilen sogar Gott, der jedoch meistens, wie auch einige Greise und die Flussgötter, durch das lang herabwallende Idealhaar gekenn- zeichnet wird. Zu diesem Typus gehören noch oft ein kurzer, dicker Hals und krummer Nacken mit vorgestrecktem Kopfe, welchen letztgenannten Zug man auch sonst auf den Denkmälern der Zeit wiederfindet ^). Die Beine sind schwach und nach unten eigenthümlich zugespitzt. Gerne werden die Arme dicht an die Seite gepresst, so dass die Hände fast aus dem Körper hervor- zutreten scheinen. Die Finger sind getrennt, der Daumen ausgespreizt ?). Die Umrisse sind oft in den gebogenen Enden der quergehenden Faltenlinien der Gewänder aufgelöst ”). Derselben kalligraphischen Gewohnheit weit mehr als der Beweglichkeit der Figuren selbst, sind auch die gleichwie vor einem starken Windzuge flatternden, nach unten im Zickzack sich verjüngenden Ge- wandzipfel zuzuschreiben, welche so charakteristisch für diese Zeichnungen sind. Und als ob die Figuren thatsächlich nur aus den vom Künstler mit 1) Diese Haarform scheint der karolingischen Sitte zu entsprechen; vgl. die Dedications- bilder vieler Hdschr. Die Franken hatten sie wohl von den Römern aufgenommen, denn bei den älteren Germanen galt gekürztes Haar als ein Zeichen der Unfreiheit (Weiss: Kostümkunde, S. 493). ?) Vgl. z. B. die Frauen am Grabe Christi auf dem Elfenbeindeckel der Münchener Bibl. Cim. 57 (Vöge: Geistl. Schauspiel u. kirchl. Kunst, Taf. IV), u. den Berner Prudentius. ?) Den letztgenannten Zug hat der Utr.-Psalt. mit dem Drogo-Sacram. gemeinsam. *) Diese Eigenheit gehört zu denjenigen, welche unseren Codex mit dem Ebo-Evang. ver- knüpft (Ada-Hdschr., Taf. 36). Man trifft sie aber auch sonst in karolingischen Miniaturen, z. B. im Anno-Evangelistar München, Cod. c. pict. 56, aus dem dritten Viertel des IX. Jahrh. Man ist wohl im allgemeinen geneigt, diese Umrissbehandlung mit der angelsächsischen zusammen- zustellen. Hier werden jedoch die Umrisse in der Regel mit besonderen Linien gezogen, welche nur von den scharf gezeichneten, quer darüber laufenden Falten unterbrochen werden. Die Psalterillustration im Mittelalter. 193 spielender Feder gezogenen Strichen beständen, macht das Gesetz des körper- lichen Gleichgewichts nur wenig Eintrag auf die Freiheit ihrer Bewegungen. Diese geschehen im allgemeinen, wie in der mittelalterlichen und in jeder archaischen Kunst überhaupt, parallel mit der Bildfläche. Eine überraschende Ausnahme von dieser Regel macht ein mit starker Vorneigung des Körpers gegen den Beschauer schreitender Mann, Ps. LXXXIV, wozu die gesammte Kunst des Mittelalters kaum ein Gegenstück aufzuweisen hat. Die ziemlich selten vorkommende Seitenbewegung mit Neigung des Körpers, starke Bie- gung des vorderen und Streckung des hinteren Beines (besonders prägnante Beispiele: der laufende Riese, Ps. XVIII, und der erschrockene Mann, Ps. LIX) ist wohl ein der spätantiken oder frühchristlichen Kunst entlehntes Motiv!) Auffallend oft wird bei Profilfiguren das gegen den Beschauer ge- wendete Bein dem anderen vorangestellt, bisweilen bei zierlich in Winkel gestellten Füssen (vgl. z. B. die letzte Figur rechts in der weiter unten, S. 217, mitgetheilten Illustration zu Ps. OH). Lebendigkeit und Ausdruck. Aller Nachlässigkeit und zahlreicher, ein modernes Auge zwar oft verletzender Mängel ungeachtet, kann hier kaum von einer barbarischen Unbeholfenheit die Rede sein. Wir haben nicht mit dem Erzeugniss einer beginnenden, ihre ersten tastenden Schritte ver- suchenden, mit den technischen Ausdrucksmitteln ringenden Kunst zu thun, sondern vielmehr mit einer ausgebildeten, gewissermassen raffinirten Kunstübung, welche im Anschluss an die Errungenschaften einer älteren Epoche, nämlich der römisch-frühchristlichen, eine fertige Manier handhabt. Die Leichtigkeit der Zeichnung ist geradezu überraschend, nicht selten auch ihre Richtigkeit und Eleganz. In der Schreibstube fleissig geschult, läuft die Feder mit ner- vöser Schnelligkeit und folgt dienstfertig den Vorstellungen des Künstlers, zwar ohne ihre objective Richtigkeit zu prüfen, wie auch ohne sich mit ge- schlossenen, präcisen Umrissen zu quälen. Mit sichtlichem Behagen häuft der Künstler Figuren, wo seine byzantinischen Fachgenossen, im Gefühle der Beschränkung ihres Könnens, sich mit weit wenigeren begnügt hätten. Und 1) Besonders stark hervortretend in der karolingischen Copie einer spätrömischen Germa- nieus-Hdschr., Leyden, Cod. Vossianus Lat. Q:to 79 (Thiele: Antike Himmelsbilder, Taf. I, Fig. 19, 22, 27, 29 u. 45). Vgl. auch verschiedene Figuren in der Josua-Rolle, den erschrockenen baby- lonischen König in der vatik. Cosmas-Hdschr. (Garrucei, III. Bd., 148, 1), beide frühbyzantinisch. Dasselbe Bewegungsmotiv ging auch auf die spätere, byzantinische Kunst über und wurde dort beliebt (vgl. oben Fig. 36 u. 127, S. 27 u. 129). Weitere Beispiele aus karol. Hdschr.: Colbert- Evangeliar (Borgenschütze), Bibel v. S. Paolo, Berner Prudentius u. s. f. 194 J. J. TIKKANEN. anstatt, wie diese, sich vorsichtig an eine beschränkte Anzahl typischer Bewegungsmotive zu halten, entwickelt er die grösstmögliche Bewegtheit, welche nicht einmal kühne Verkürzungen ausschliesst. Wie schon oben (S. 176 Anm.) angedeutet wurde, rührt die grosse Illustrationsreihe nicht von einer ein- zigen Hand her. Die Begabung und das Können der ausführenden Mitarbeiter war sichtlich sehr verschiedenen und der künstlerische Werth der Bilder ist darum sehr ungleich. Auch ist eine bis in das lächerliche gehende Uebertreibung, ein allgemein vorkommender Fehler. Ueberhaupt wird aber der Ausdruck mit einer im Mittelalter fast beispielslosen Sicherheit getroffen, selbst bei Figu- ren in kleinstem Massstabe und bei der Rückenansicht, vor welcher der Utrecht-Psalter, wie die abendländische Kunst im allgemeinen, weniger als die byzantinische Kunst sich scheut. Weit weniger als diese durch stramme Kunstregeln gebunden, folgt hier die Hand frei und kühn der Eingebung einer reich quellenden Phantasie. Verhältniss zu der transcendentalen und der sichtbaren Welt. Der Blick jener morgenländischen Künstler war stumpf und verschlossen gegen die Vor- gänge des äusseren Lebens") und auf eine innere, von typischen, feierlich strengen Gestalten bevölkerte Idealwelt gerichtet. Der Illustrator des Utrecht- Psalters glaubte dagegen für die Auszeichnung seiner Heiligen genügend gethan zu haben, wenn er ihnen lange, faltenreiche Gewänder von idealem Schnitt, bisweilen ausserdem Palmen, Kronen, Fahnen, Kreuzstäbe, Bücher oder Schriftrollen in die Hände gab?) Sonst ist in ihrer Erscheinung nichts Uebermenschliches. Hatte der Künstler auch wenig Sinn für die repräsentative Würde der Heiligkeit, so war dagegen sein Kopf erfüllt von Bildern aus der Wirklichkeit, welche er unbefangen in seiner Illustration an- brachte, wo nur ein Textausdruck ihm dies erlaubte. Darum tragen seine Zeichnungen ein ebenso volksthümliches Gepräge, wie die byzantinischen Psalter- illustrationen der mönchisch-theologischen Redaction, wenngleich in ganz ande- rem Sinne des Wortes, und besitzen als künstlerische Lebensdarstellungen ein weit höheres Interesse. Man findet hier in der That dieselbe Freude an den Erscheinungen der Natur, wie in dem gleichzeitigen, altsächsischen Gedichte !) Bilder aus dem wirklichen Leben sind in der byzantinischen Kunst selten. Man findet solche z. B. in den drei griech. Gregor-Hdschr. der Pariser Bibl., Nr. 533, 550 u. Coislin 239, XL—XIIL Jahrh. Vel. auch die Feuersbrunst in Vat. gr. Nr. 792 (oben S. 138 Anm. 4). 2) Der Nimbus ist ausschliesslich das Kennzeichen Gottes. Eine Ausnahme machen nur, so weit ich bemerkt habe, die Eltern des Täufers bei seiner Geburt, Cant. Zachariae (Abb. weiter unten). Die Psalterillustration im Mittelalter. 195 vom „Heliand‘‘ !), verbunden mit einer ebenso frischen Beobachtung, einer ähn- lichen Lebendigkeit und Stärke der Naturanschauung. Lebensmotive. Der Natursinn unseres illustrators bekundet sich in viel- fachen Richtungen. Er hat ein offenes Auge für das freie Leben der Thiere auf dem Felde oder im Walde. Er liebt die feurig dahinsprengenden Pferde, die hüpfenden Böcke (Fig. 148), die weidenden Rinder. Er hat beobachtet, wie der Hund gegen seinen Herrn aufspringt (Fig. 151), wie die Stute ihr Füllen säugt (Fig. 149), wie die Esel schreien, wie die Hasen fliehen, wie die Hirsche sich nach den Blättern der Bäume strecken und wie die Bären ihren Kopf halten. Es gelingt ihm sogar das stolze Auftreten des Löwen wieder- zugeben (Fig. 150). Er zeigt uns, wie der Bauer (noch genau so wie in der p? Fig. 148. Ps. XXII. Fig. 149. Ps, LXXII. Fig. 150. Ps. XVI. alten Zeit) die Erde pflügt (Fig. 152), sáet, Heu schlügt und Korn schneidet, die Sense wetzt (Ps. XXXVI) oder dem Weinbau obliegt, wie die Hirten, gegen den Stab gelehnt”) oder das Schäferhorn tractirend (Cant. Ezechiae)?), ihre !) Der Heliand od. die altsächs. Evangelienharmonie, Uebers. von Grein. ?) Die stehenden Hirten des Utr.-Psalters schliessen sich überhaupt dem spätröm.-frühchristl. Typus an. Sie stehen demselben jedenfalls bedeutend näher als die ottonischen Hirtendarstellungen (Vöge: Eine deutsche Malerschule, Abb. S. 58 fg.j, aber nicht so nahe wie diejenigen des späteren Virgil-Codex der Vaticana (vgl. d’Agincourt, Taf. LXIIL). 3) Der bei seiner Strohhütte sitzende Hirt (Abb. weiter unten) ist sicher ein der früh- christl. Kunst entlehntes Motiv, vgl. z. B. ein Paar Terracotta-Lampen im christl. Mus. d. Vatikans, eine Elfenbeinpyxis des brit. Mus. u. die spätere vatik. Virg.-Hdschr. (Abb. bei Wick- hoff: Wiener Genes, Taf. D) Das Horn bleibt in Abendlande das bevorzugte Blasinstrument während die byzantinische Kunst lieber das Flótenspiel darstellt. — In der Illustration des XXX. Ps, Utr.Psalt, begleitet die Doppelflöte den Tanz des Bären. Die Darstellung dieses antiken Instruments ist ziemlich selten in der christlichen Kunst; Beispiele: Wiener Genesis (Wickhoff, Taf. A), frühbyzant. Mosaikboden aus Tyrus im Louvre, byzant. Elfenbeinkasten der Samml. Basilewski, angelsüchs. Prudentius-Handschriften, Ormesby-Psalt. in Oxford: Bodl. Douce 366, XIV. Jahrh. ital. Bibel, Paris, f. lat. 18, Anf. d. "XIV. Jahrh. In der Gegend von Neapel, ist die Doppelflóte noch bei dem Volke im Gebrauch. 196 J. J. TIKKANEN. Heerden weiden, wie verschieden die Kühe und die Ziege gemolken werden !) und wie Butter bereitet wird (Cant. Moysis, Deut. XXXII), wie der Zimmer- mann die Nägel mit dem Hammer eintreibt, wie die Maurer arbeiten (z. B. Ps. OVI u. CXVII, wie Schwerter geschliffen werden (Ps. LXIII, 4) und wie die Weiber bei dem Webstuhle sich beschäftigen ") (Cant. Ezech.; Abb. weiter unten). Er hat Jagdgesellschaften mit ihren Pferden, Falken und Hun- den sich versammeln (Ps. XXXIX 5; Fig. 151), Hirsche vor dem Jäger ') Das Melken von Ziegen und Schafen gehört zu den gewöhnlichsten Hirtenscenen der frühchristl. Sarkophagen (z. B. Garrucci. V. Bd., Taf. 298, 3; 302, 2; 363, 1—3; 366, 1; 394, 7 u. 9). Vgl. eine byzant. Darstellung, abgeb. bei Bordier: Description des manuscrits grecs, S. 201. ?) Der stehende Webstuhl zeigt dieselbe einfache Construction, wie noch heute bei den Naturvölkern Amerikas (vgl. z. B. Third ann. rep. of the Bureau of Ethnology, Smithson. Instit., 1881—' 82, pl XXXVIII) Asiens und Afrikas. Ein Beispiel aus neuerer Zeit von den Faröern, abgeb. bei Weiss; Kostümkunde, I. Bd. S. 451. In der egyptischen (Perrot u. Chipier, I. Bd, S. 451) griechischen (Baumeister: Denkm., III. Bd. Fig. 2332) und römischen Kunst (älterer vatik. Virg.-Cod., fol. 58) findet man solche dargestellt, auch in der byzantinischen (Müntz: La tapisserie, S. 96). Dagegen habe ich aus der abendländischen Kunst des Mittelalters kein zweites Beispiel annotirt. Die Psalterillustration im Mittelalter. 197 und seinen Hunden fliehen (Ps. XLI u. XC) und Vogelfänger im Schilfe lauern gesehen (Ps. CXXIII, 7)'). Mit demselben Interesse hat er den Bärentanz auf dem Jahrmarkte (Ps. XXX, 7: Odisti observantes vanitates) ?) und den Zug von Kriegern betrachtet, an dessen Spitze der Fürst einherschreitet und von seinen Unterthanen empfangen wird (Ps. XXIII, 8)?). Tanz und Musik lassen ihn nicht unberührt. Er kennt auch die Genüsse des Tisches, „wie der Wein des Menschen Herz erfreut. Mit Bezug auf das schöne Hochzeitslied, Ps. XLIV, schildert er, wie ein König vor dem Palaste seine junge Braut empfángt u. s. w. Selten findet sich im Utrecht-Psalter der Ausdruck zärtlicher Gefühle. Die Liebe scheint dem Künstler völlig fremd zu sein. Dagegen zeigt er uns ein Mal (Ps. XXI, 24) mit ihre Kindern im Schoosse beisammen sitzende Müt- ter, von welchen eine ihre Wange liebkosend gegen den Kopf des Kindes drückt. Um so vertrauter ist er mit einer anderen Gruppe von Motiven und Gefühlen. Er ist den Armen und Elenden auf ihrem mühsamen Wege ge- folgt, er weiss, wie demüthig sie warten, wie eifrig sie ihre Hände nach den Almosen strecken, wie der blinde Bettler sich an dem Kleide des Vorange- henden leitet (Ps. CXI) und wie der lahme — ganz wie noch heute in Ita- lien — mit Hülfe von kleinen Holzböcken oder Bänkchen sich vorwärts schleppt (z. B. Ps. CXI, Fig. 144 oben S. 186, u. CXLV) ?. Er hat Gefesselte in dem (Gefängniss besucht und in den Stock Gespannte gesehen, welche, mit dem Kinn gegen die Hand gestützt, traurig dasitzen (z. B. Ps. CVI, 10, u. OXLIX, 8). Den Ausdruck elementarer Leidenschaften versteht er meister- haft zu schildern. In der Illustration zu Ps. XLVII (V. 7) stellt er eine Gebärende dar, welche von Wartefrauen unterstützt’), sich vor Schmerzen windet, in den Bildern zu Ps. XLVIII (Grablegungsscene, V. 11) und zu Ps. OVIIL (V. 9) wieder Wittwen, welche voller Verzweiflung sich die 1) Ähnliche Darstellungen im Ebo-Evangeliar (Leitschuh: Gesch. d. karol. Malerei, S. 305). ?) In analoger Weise waren in dem „Lustgarten“ der Herrad v. Landsperg, XII. Jahrh., die Worte Salomos: „Es ist alles eitel*, durch ein Marionettenspiel illustrirt (Eingelhardt, S. 113 u. Taf. V, 4). *) Da der Fürst in dem erwähnten Beispiele durch den Kreuznimbus als „der Völkerherr der hehre, machtreiche Christ, der Könige kräftigster“ bezeichnet ist, so wird man hier direct an den „Heliand“ erinnert, wo der Erlöser als ein mächtiger Volkskónig im Gefolge seiner Mannen erscheint. *) Lahme mit solchen primitiven Krücken werden in der mittelalterlichen Kunst nicht selten dargestellt und zwar im Abendlande bis in die Renaissancezeit hinein. Ältere Beispiele als die des Utr.-Psalt. sind mir jedoch nicht bekannt. 5) So halten auch im Ashburnham-Pentateuch die Wartefrauen die gebärende Rebecca an den Armen (O. v. Gebhardt, Taf. VIII). 198 J. J. TIKKANEN. aufgelösten Haare raufen (Fig. 153). Die Trauer der Geängsteten, die Schmerzen der Gepeinigten, das Wehklagen der um Hülfe Flehenden, die Verzweiflung der Elenden, das Entsetzen der plötzlich Erschrockenen (Fig. 153) — dies alles gelingt ihm vorzüglich auszudrücken, ebenso wie „die Regungen des Stolzes und des grimmigen Zornes“. Er hat Gewaltthaten der Mächtigen und Uebermüthigen gesehen, z. B. Frauenraub (Ps. XIII) und Kindermord (Ps. XCHI, 6). Die Fürsten thronen, mit sichtbarem Machtgefühl, inmitten ihres bewaffneten Gefolges (vgl. Fig. 142, oben S. 184; ein anderes Fig. 153. Ps. OVIII. Beispiel, Ps. I, weiter unten)". In der Illustration zu Ps. XIII und LII: „Der Thor spricht in seinem Herzen: Es ist kein Gott‘, bringen zwei Tra- banten dem Tyrannen die abgeschlagenen Köpfe seiner Opfer’). Auf einer anderen Stelle (Ps. CVIII) sieht man einen Bewaffneten einem vor ihm knien- den und um Gnade flehenden nackten Kinde einen brutalen Fussstoss vor die Brust versetzen (Fig. 153). Mit besonderer Vorliebe schildert der Künstler die Phasen des wilden Kampfgetümmels, wie die Krieger aus ihren Zelten stürzen, wie sie auf den Gegenstand ihres Zornes zeigen, mit welcher Kraft sie ihren Bogen spannen, !) Dieser Herrschertypus war in den wesentlichen Zügen schon von der frühchristlichen Kunst festgestellt (z. B. Lipsanothek zu Brescia, Buchdeckel in Mailand, Cotton-Bibel, Rabula- Hdschr. u. s. w.) und vererbte sich von dort auf der byzant. und karol. Kunst. 2) In derselben Weise bringt David dem thronenden Saul den abgeschlagenen Kopf Goliaths auf einem südgallischen Sarkophage (Garruccci, V. Bd., 341, 4). Die Psalterillustration im Mittelalter. 199 mit welcher Wuth sie mit ihren Speeren oder Äxten, oft weit über dem Kopf, zum Stoss oder Wurf ausholen. Eilig und ohne den Blick vom Ziele zu wen- den, strecken sie die Hand zurück, um von dem Trabanten neue Pfeile zu verlangen, welche dieser über die Schulter aus dem Köcher zieht") oder dar- aus ausschüttelt (z. B. Ps. X, XII, XXIV: Fig. 154, u. XXVI). Scharen von Bewaffneten zu Fuss und zu Ross eilen an uns vorbei, in ihre Hörner stos- send oder in wilder Aufregung ihre Lanzen schwingend (Springer, Taf. IV). Alle Grausamkeiten einer rohen, krie- gerischen Zeit scheint der Künstler mit- erlebt zu haben. Verwundet stürzen die Reiter nebst ihren Rossen zum Boden. Leichen bedecken das Feld. In jähem Zorn verfolgen Krieger hülflose Fliehende, um ihnen ohne Erbarmen den Speer in den Rücken zu stossen oder sie mit Schwertstreichen zu erschlagen (z. B. Ps. OXXVI, 5; Springer, Taf. VIII). Fig. 154, Ps, XXIV. In der Regel sind diese Gewaltthaten gegen die Frommen und Friedfertigen gerichtet. Bisweilen gerathen aber die Frevler auch mit einander in Streit, wobei es ebenso blutig hergeht (z. B. bei der Theilung des Raubes, Ps. LXI u. LXXXIIT). So weit auch manchmal das künstlerische Können hinter der Absicht zu- rückbleiben mag, so lässt es sich jedoch behaupten, dass wenige Werke des Mittelalters und sogar des classischen Alterthums, an Lebendigkeit der Vorstellungen, der Leidenschaft der Handlung und dem Reichthum an ver- schiedenartigen Motiven dem Utrecht-Psalter gleichkommen. Im Vergleich mit diesen Kampfscenen erscheinen die Schlachtbilder der frühchristlichen Kunst (Mosaiken in S. Maria Magg. u. die Josuarolle), des antiken llias- Fragmentes der Ambrosiana zu Mailand und selbst der Trajanssäule ein- förmig, lahm und wenig überzeugend und scheinen die Helden der grie- chischen Kunst schliesslich zu sehr an die Attitüde zu denken. Aber eben diese Leidenschaftlichkeit, dieses heftige Streben nach Ausdruck und diese Lust am Kampf verknüpfen den Utrecht-Psalter eng mit der karolingischen Kunst. Wir finden nämlich dieselben Züge in anderen karolingischen Miniaturhand- !) Es ist das Motiv der Diana von Versailles. 200 J. J. TIKKANEN. schriften, z. B. in dem Berner Prudentius '), dem Pariser Sacramentar-Frag- ment f. lat. 1141, der Bibel von S. Paolo fuori le mura”) und dem Stutt- gart-Psalter, wieder. Was die Fülle von Lebensbildern betrifft, so mag sie zuerst überraschen. Wir haben sonst in dem jetztigen Denkmälerbestande aus der karolingischen Zeit nur vereinzelte aus dem Alltagsleben geholte Scenen oder Figuren dieser Art, unserem Psalter an die Seite zu stellen: vornehmlichst nur in eine Hand- lung oder Situation versetzte Krieger, Handwerker oder Denker auf den Cano- nestafeln gewisser Evangeliare, vor allem der Ebo-Handschrift von Epernay (Janitschek: Ada-Hdschr., S. 94)°). Indessen können wir aus einer Copie des Werkes von Hrabanus Maurus: De origine rerum, in der Klosterbibliothek zu Montecassino (geschr. um 1000) und einer Äusserung des Bischofs Agobard gemäss schliessen, dass derartige Darstellungen der karolingischen Kunst geläufig waren. Die erwähnte Handschrift ist nämlich reichlich mit Illustrationen ver- sehen ^), welche wohl schon in dem karolingischen Originale vorhanden waren und alle mögliche Gewerbe und Beschäftigungen schildern, und der Bischof von Lyon erwähnt Darstellungen von auswärtigen und Bürgerkriegen, „wie wir es an vielen Orten sehen“, und andere, wo man Männer wahrnimmt, „bewaffnet oder mit Ackerbau beschäftigt, beim Mähen, bei der Weinernte, oder Fischer in ihren Booten, die Netze auswerfend, oder Jäger, die Jagd- 1) Stettiner (Ilustr. Prudentius-Hdschr,, S. 173 fg.) hebt als bezeichnend für die Gruppe von Prudentius-Hdschr., welche der Berner Codex vertritt, „die lebhafte Bewegung“ hervor, „die mitunter in treffender, oft aber auch in übertriebener Weise das Gewollte wiedergiebt“. Er fin- det hier ein Kunststreben, welches, im Gegensatze zu der antiken Ruhe und Vornehmheit, „dar- auf abzielt, in möglichst drastischer und selbst brutaler Weise den gewünschten Effekt hervor- zurufen*, „Was den mittelalterlichen Künstler“, fügt Stettiner hinzu, „zu der Psychomachia (des Prudentius) hinzog, war die Lust an Kampf und Streit“. 2) Leilschuh (Gesch. d. karol. Malerei, S. 337) charakterisirt die Miniaturen dieser spätkaro- lingischen Hdschr. auf folgende Weise: „Die Bibel von St. Paul erzählt mit einer gewissen Lei- denschaftlichkeit: es ist als ob sie absichtlich heftige Empfindungen ausdrücken wollte, denn sie häuft ein Bild des Kampfes und des Mordes auf das andere. Die Bibel von St. Paul ist in Wahrheit ein Buch biblischer Tragödien: die wilde Heftigkeit, den mörderischen Hass, den Fanatismus, all das zeichnet sie mit starken Zügen“. 3) Andere Beispiele derselben Art, jedoch meist nur Speerwerfer und Bogenschützen, kom- men in ähnlicher Weise auch sonst in den Evangelien-Büchern der Schule von Rheims vor (4. B. Harl. 2826, Evang. v. Blois: Paris, f. lat. 265, und München, Clm. 5250 — die letzte Angabe nach von Dr. A. Haseloff mir gütigst mitgetheilten Photographien), ausserdem im sog. Colbert- Evang. Paris, f. lat. 324. 3) Tosti: Storia della Badia di Monte Cassino (m. 2 Abb.), Caravita: I codici e le arti a Montecassino, I. Bd, S. 164 (er nennt den Codex „un tesoro pei costumi di quel tempo“); nach v. Schlosser: Eine Fulder Miniaturhdschr. (Sep.-A. aus d. Jahrb. d. kunsthist. Samml. d. A. H. Kaiserhauses, XIII. Bd., S. 33). Die Psalterillustration im Mittelalter. 201 spiesse ausstreckend, mit den Hunden Rehe und Hirsche verfolgend“ '). Mög- licherweise waren auch die Gemälde, welche sich zur Zeit Papst Hadrians I. im Porticus des Lateran-Palastes befanden, ,,ubi et ipsi pauperes depicti sunt^, derselben Art, wie die entsprechenden im Utrecht-Psalter ?). Verhältniss zur Zeiteultur. Zwar erscheint das Leben, welches sich hier mit solcher Fülle und Breite entwickelt, beim ersten Blicke sehr eigenartig. Bei einer nüheren Untersuchung bemerkt man aber bald, dass die Culturfor- men, in welchen es sich bewegt, uns fast alle schon aus der rómisch-frühchrist- lichen Kunst bekannt sind. Zu den schon erwähnten Einzelmotiven dieser Art wollen wir hier noch zwei besonders bezeichnende Beispiele erwähnen, nämlich die antiken Streitwagen ") und das Zepter Sauls, apokr. Ps. (Fig. 142, oben S. 184). Das letztere, deutlicherweise aus Elfenbein gedacht und mit einem Brustbilde endend, hat ein genaues Gegenstück in den Calenderbildern des Chronograpfen v. J. 354°). An culturhistorischem Interesse steht darum der Utrecht-Psalter, wie die karolingische Kunst überhaupt, gewissen byzanti- nischen Handschriften, so vor allem dem Pariser Gregor-Codex Basilios 1. (Nr. 510), bedeutend nach. Derselbe Mangel an bestimmtem Zeitgepräge wird uns auch bei der Besprechung der in diesen Bildern vorkommenden Gewänder begegnen. Es hängt dies zusammen mit der idealen, so zu sagen littera- rischen Tendenz der mittelalterlichen Kunst überhaupt, welche eben nur als Illu- stration, als Bilderschrift ihren Zweck hatte und desshalb sich weniger um die Treue gegen die äussere Wirklichkeit als um die begriffsmässige Bedeutung des Dargestellten kümmerte. In dieser Hinsicht ist unser Künstler vollständig ein Kind seiner Zeit. Es liegt ihm z. B. nicht so sehr daran, eine Schmiede nach der Wirklichkeit darzustellen (Ps. XI?) u. Ps. CXXVIII, 3), als eine solche im allgemeinen zu bezeichnen. Nur das wesentlichste wird hervor- gehoben, um die Vorstellung der Sache zu erwecken, das übrige wird 1) v. Schlosser: Schriftqu., S. 389; Leitschuh, 1. c., S. 28. ?) v. Schlosser: Beitr. z. Kunstgesch., S. 56. — Zwar denkt v. Schl. selbst, wie es mir scheint ohne genügenden Grund, an die wunderbare Brodvermehrnng, 3) Z. B. Ps. XIX. Damit zu vel. ein Bild in dem älteren vatik. Virgil-Hdschr. (phototyp. Publ, pict. 36). +) Ausgeg. v. Strzygowski, Ergänzungsheft I d. Jahrb. d. K. deutsch. archäol. Inst, 1888, Taf. XXXIV u. XXXV. 5) Abb. bei Birch: The Utrecht Psalter, Taf. I. — Im ganzen damit übereinstimmende Dar- stellungen spätrömisch-frühchristlichen Ursprunges sind z. B. das Cyclopenbild des Virgil-Codex (piet. 7), die Prometheus-Scene auf einem Sarkophage des kapitol. Mus. (Garrucei, V. Bd., 396, 1) u. eine Steinzeichnung des Lateran-Mus. (1. c., VI. Bd., 488, 12). 26 202 J. J. TIKKANEN. einfach weggelassen und die äussere Form ohne Bedenken aus dem überlie- ferten Kunstvorrath, nach dem sich der Künstler ausgebildet hatte, geholt. Dieser war aber eben derselbe, welcher den karolingischen Künstlern im allge- meinen zur Verfügung stand und von ihnen durch alle Grade der Nachbil- dung, vom einfachen Copieren bis zum freien Anschluss, ausgebeutet wurde, nämlich die frühchristliche Kunst. Mit dem gesagten haben wir jedoch nicht behaupten wollen, dass der Utrecht-Psalter gar nichts von den Culturformen der damaligen Zeit wieder- spiegeln sollte. Wir nehmen dies um so weniger an, als wahrscheinlich die letzteren auch in der Wirklichkeit grossentheils überliefert oder den alten Sitten nachgebildet waren. Vielleicht waren z. B. die in unserem Psalter dargestellten Bettgestelle, deren lehnen von Delphinen, oder die Tische und Throne, deren Füsse von einem Löwenkopf und einer Löwentatze gebildet sind, noch im Gebrauch. Wenigstens kommt ein ähnlicher Tisch auch im Drogo- Sacramentar (Abendmahl Christi), ein ähnlicher Thron im Ebo-Evangeliar (Ada- Hdschr., Taf. 36) vor. Sicher ist jedenfalls, dass der Künstler keineswegs mit ängstlicher Treue an den alten Formen festhält. Die Betten zeigen bisweilen (Ps. XV; Abb. weiter unten) emporragende Eckpfäle und überhängende Laken, wie sonst in karolingischen Darstellungen (z. B. am Silberaltar von S. Am- brogio, Mailand, Zimmermann: Oberital. Plast., Abb. 62, u. auf einem Elfen- bein in Liverpool, Graeven: Phot. Nachb., Nr. 7). Die Tischplatten sind gewöhnlich rund, wie selten in der frühchristlichen, dagegen oft in der karolin- gischen Kunst (Drogo-Sacram., Elfenbeinreliefs). Die Sessel sind von ziemlich variirender Form und wenn sie sich auch, wie die karolingischen überhaupt, im allgemeinen nicht wesentlich von den frühchristlichen unterscheiden, so tritt jedoch bei reicherer Ausschmückung die Schreinerarbeit mehr hervor, z. B. „cathedra pestilentiae‘‘, Ps. I (Abb. weiter unter) u. Ps. LXXVII. Die klei- nen Arkaden an der Rückenlehne in dem ersteren Beispiele und die ent- sprechenden Nischen in dem letzteren und auf dem Altar Ps. CXVIII sind jedenfalls ein frühmittelalterlicher Zug '). Der Thron mit emporragenden Eck- pfälen, Ps. LXXVII, entspricht übrigens genau dem Stuhle Marias bei der Geburt Christi am Altar von S. Ambrogio (Zimmermann, Abb. 61). Karo- lingisch sind wohl auch die Bänke, auf welchen mehrere Personen sitzen (z. B. 1) Vgl. z. B. den Altar v. S. Ambrogio (Geburt Christi) ein karol. Evangeliar in Köln (Dombibl. Nr. 56; Phot. v. Dr. Haseloff) u. den Athelstan-Psalter, X. Jahrh. (brit. Mus., Galba A. XVIII; Westwood: Anglosax. and Irish Manuscr., pl. 32). Die Psalterillustration im Mittelalter. 203 Ps. LI: Fig. 155, CXII, CXVIII, CXXI, CXLV u. CXLIX)'), und sicher karolingiseh$ ist der altarähnliche Sessel des ,,beatus vir (Ps. I: Fig. 138, oben S. 172), des Tyrannen Ps. LI (Fig. 155), der Tellus Ps. LXXXIX (Abb. weiter unten) und des Pilatus, Symb. Apostol. (Springer, Taf. X), denn diese Form kommt sehr oft in den Miniaturen der ganzen Epoche vor. Auch der Klappstuhl zeigt bezeichnende Abweichungen von dem frühchrist- lichen Typus (vgl. Fig. 142, oben S. 184), denn die Beine sind nach früh- Fig. 155. Ps. LI. mittelalterlicher Weise nach vorne (in der alten Kunst dagegen seitwärts), die thierisch gebildeten Füsse nach demselben Muster nach aussen (in der alten Kunst dagegen nach innen) gewendet. Der bequeme Korbstuhl, welcher in der frühchristlichen Kunst des Ostens wie des Westens so häufig vorkommt und später oft in byzantinischen, bisweilen auch in karolingischen ^) Evange- listenbildern wiederkehrt, fehlt im Utrecht-Psalter gänzlich. 1) Vel. das dem Utr.-Psalt. sehr nahe verwandte Blatt in der Landesbibl. in Düsseldorf (B. 113; abgeb. in d. Jahrb. d. Ver. v. Alterthumsfreunden im Rheinl, H. 72, Taf. V) und die Aussendung Sauls zur Verfolgung der Christen in der Bibel von S. Paolo f. l. m. 2) Köln, Dombibl. Nr. 56; hier vielleicht durch byzant, Einfluss. 204 J. J. TIKKANEN. Es ist übrigens theilweise sicher, theilweise jedenfalls wahrscheinlich, dass auch sonst allerlei im Utrecht-Psalter dargestelltes Geräth, wie Candelaber '), Musikinstrumente ”), Webstühle (vgl. oben S. 196 Anm. 2), Waffen”), Schleif- steine (Ps. LXIII)?), Boote’) u. s. w., den damals wirklich angewendeten entsprechen. Die Tonne, aus welcher Almosen ver- theilt werden, Ps. XXXVI, findet man als Papierkorb in dem Evangeliar der Pariser Arsenalbibliothek Nr. 1171 (Phot. v. Dr. A. Haseloff) wieder. Dasselbe Scheermesser, wohl ursprüng- lich ein antikes Opfermesser (vgl. den älteren Virgil-Codex, pict. 22), welches ein Mann in der Hand hält (Ps. LI, 4; Fig. 155), trágt die Synagoga auf einem karolingischen Elfenbeine A (Weber: Geistl. Schausp., Taf. III). Als Beweis für den früh- ‘ ^ christlichen Ursprung unserer Redaction führt Graeven (vgl. 1) Die Candelaber sind dreifüssig und gedrechselt (d. h. kugelförmig eingeschnürt, wie Möbel u. s. w. sowohl in der altchristl., als in der karol. u. byzant. Kunst), bisweilen eine Kerze, bisweilen eine Lampe tragend, welche die schon in frühchristlicher Zeit vorkommende Vogel- form zeigt (vgl. Garrucci, VI. Bd., 472, 4). Dieselbe Gestalt hat auch der Wasserspeier an einem Brunnen, Ps. XXXV. 2) Z. B. die Orgel (vgl. Birch, 1. c., S. 278; Abb. bei Westwood, pl. 29, u. Kondakoff, S. 22). Die Klapperinstrumente, Ps. CL, sind die antiken Krotalen und kommen sowohl in der früh- christlichen (z. B. auf der Lipsanothek zu Brescia, Garrucci, VI. Bd., 442) als in der karo- lingischen Kunst vor (z. B. im Psalterium aureum von St. Gallen u. im Psalter Karls des Kahlen, Labarte: Hist. d. arts ind, I. Bd. Taf. L). In den angelsächsischen Prudentius- Hdschr. werden sie als „Oymbalen“ bezeichnet. Tanzende Mädchen, Ps. LXVII u. CXLIX, tra- gen ähnliche, horizontal vor dem Körper hängende Handtrommel, wie Idithun, Ps. XXX VIII, im griechischen Chludoff-Psalt. und in dem nur wenig späteren Psalter-Fragm. in St. Petersburg Nr. 265 (vgl. oben S. 12). Leier habe ich sonst nicht in der karolingischen Kunst angetroffen, aber Harfen kommen auch sonst vor (z. B. David in der Pariser Bibel Karls d. Kahlen). Die Laute ist, nebst der Leier und der Harfe, ein im Utr.-Psalt. beliebtes Instrument, welches wahr- scheinlich aus der Antike stammt (Baumeister: Denkm. d. klass. Alterth., III. Bd., Fig. 1610). Ein Beispiel der Laute in der karol. Kunst haben wir sonst im Lothar-Psalt, (Huddersfield, Armi- tage Bridge House). Nur fehlt hier die eigenthümliche Ausschweifung der Lade, welche man im Utr.-Psalt. wahrnimmt (Fig. 156). 3) Die elliptischen Schilder tragen — wie es sich aus zahlreichen frühmittelalterlichen Darstel- lungen ergiebt, sicher dem Zeitgebrauch entsprechend — in der Mitte einen birnenförmigen Buckel. Ebenso sind die im Utr.-Psalt. sehr häufig vorkommenden zungenförmig getheilten Wimpel rein mittelalterlich. Schon auf karolingischen Denkmälern findet man solche nicht selten (Drogo- Sacram. u. Elfenbeinreliefs; Weber, S. 16, u. Taf. II-IV), später das ganze Mittelalter hindurch. Die Doppelaxt entspricht vollständig der antiken (spätröm. Sarkophage, ambros. llias-Fragm.), wird indessen im Utr.-Psalt. auffallenderweise zum Werfen benützt. Die Wurfaxt war aber eine germanische Waffe (Weiss: Kostümkunde, S. 493). *) Ganz einfach, wie die noch heute zu gewöhnlichem Bedarf hergestellten. 5) Die Schiffe haben im Utr.-Psalt. nur die einfache Bootform, ein paar Mal mit einem Thierkopfe am Vordersteven (Ps. XLVII) Der Künstler scheint nur mit der Flussfahrt auf der Oise und der Marne vertraut zu sein. In der Bibel Karls d. Kahlen, Paris, f. lat. 1, dagegen die Abbildung eines spátantiken Prachtschiffes. i Die Psalterillustration im Mittelalter. 205 oben, S. 173 Anm. 2) ein tombola-ähnliches Geräth an, welches, Ps. XXI, auf die Verloosung des Mantels Christi hindeutet und welches uns aus gewissen spätantiken Denkmälern bekannt ist. Auch ich hatte längst dieselbe Wahrnehmung gemacht. Da aber Graeven die Behauptung aufstellt, dass das Instrument den Mönchen von Hautvillers unmöglich bekannt sein konnte, so hat er wohl übersehen, dass auf einem karolingischen Elfenbeine (Weber, Taf. II) die Kriegsknechte beim Kreuze Ohristi dasselbe zu dem erwähnten Zwecke benützen. Zu dem elenden Strohdache, Ps. OXXVIIL mag der Künstler in der Wirklichkeit reichlich mit Vorbildern gehabt haben ') und die Stroh- hütte, bei welcher der Hirt sein Horn bläst (Cant. Ezechiae; vgl. oben S. 195 Anm. 3; Abb. weiter unten) und welche uns aus frühchristlichen Denk- mälern bekannt ist, findet sich auch auf dem Silberaltar von S. Ambrogio (Heilung des Blind- gebornen; Zimmermann, Abb. 60)°). Die Dar- stellung der Stockstrafe (vgl. oben S. 197) trifft man, meines Wissens, eben im Utrecht-Psalter zum ersten Mal an (später z. B. in der Hrabanus-Handschrift von Montecassino, vgl. oben S. 200, und auf dem Deckel des sog. Melissenda-Psalters, XII. Jahrh., Westwood: Fict. Ivory Casts, pl. VII). Es verdient bemerkt zu werden, dass in den zahlreich vorkommenden Mahlzeitsscenen das antike Sigma niemals vorkommt und dass die Theilnehmer, selbst Fürsten (Ps. CXXVII; Springer, Taf. IX)°), nicht nach antiker Sitte ^ Ein ähnliches Strohdah auch in dem vorkarol. Ashburnham-Pentateuch. 2?) Wenn ich nicht irre, sind solche bienenkorbähnliche Stroh- oder Schilfhütten noch heute in Italien im Gebrauch (vgl. Zeitschr. f. bild. Kunst, N. F., VII. Bd, S. 97). ?) Beispiele aus der frühchristlichen Kunst, wo das Sitzen zu Tisch beim Mahle vorkommt: die drei Engel bei ihrer ländlichen Bewirthung durch Abraham, Mosaiken in S. Maria Magg., Rom (Garrucci, IV. Bd., 215, 3), u. S. Vitale, Ravenna (1. c. 262, 2), Miniatur d. Cottonbibel (1. c., III. Bd. 125, 5); die Juden in der Wüste auf den Thüren von S. Sabina in Rom (1. c., VI. Bd, 499, 11); der Jäger Esau in der Wiener Genesis (Wiückhoff, Taf. XV) und die als arme Hirten gekleideten Brüder Josephs auf einer Pyxis in St. Petersburg (Garrucci, VI. Bd., 439, 6). Im letztgenannten Falle liegt jedoch Joseph selbst, wie auch Pharao und seine Gäste in der Wiener Genesis (Wickhoff, Taf. A). Aus diesen Beispielen scheint hervorzugehen, dass das Sitzen zu Tisch der ländlichen Gewohnheit, der Sitte der Armen entsprach, was auch durch das Gastmahl Josephs im Ashburnham-Pentateuch bestätigt wird. Hier liegt nämlich Joseph selbst nebst seinen Brüdern hinter dem halbrunden Tische, während die Diener sitzend an einem vierecki- gen Tische ihr Essen einnehmen. 206 J. J. TIEKANEN. bei Tische liegen, sondern sitzen — wie in der karolingischen Kunst überhaupt, obgleich merkwürdigerweise nicht auf Stühlen (wenigstens sind solche nirgends zu sehen), sondern, oft deutlich genug, auf dem Boden. Die lagernde Stel- lung der äusseren Figuren in einigen Mahlzeitsgruppen (Ps. XXI, XXXVI: Fig. 157, XLI u. OXXVI: Springer, Taf. VIII) scheint jedoch diese mit einem anderen spätantiken Darstellungstypus zu verknüpfen, welchen wir auf römischen Reliefs, im ambrosianischen llias-Fragmente, auf der Lipsanothek zu Brescia (Garrucci, VI. Bd., 442) u. z. w. antreffen (und später, verdorben, auch in byzantinischen Bildern wiederfinden; vgl. meine „Genesismosaiken‘“, Taf. X, 77, u. XI, 84) — wo nämlich die Theilnehmer auf dem Boden hinter einem langen, in Halbkreis gelegten Polster lagern. Dieser Halbkreis scheint in der That im Utrecht-Psalter nur einfach in den runden Tisch verwandelt zu sein. Bemerkenswerth ist noch der Mundschenk, welcher in einigen Mahlzeits- scenen den Weinkrug hält und den gefüllten Becher darreicht. Auch er hat Gegenstücke in der alten Kunst '), aber auch er vertritt, wie es scheint, einen späteren, abgeleiteten Typus. Zwar ist er schon in dem späteren Virgil- Codex?) und in dem Pentateuch, wie im Utrecht-Psalter, Ps. XXXVI (Fig. 157) u. XLI, perspectivisch falsch zu tief gestellt. Aber dem karolingischen Typus scheint ausserdem die Rückenansicht eigen zu sein (Graeven: Phot. Nachb., Nr 36 u. 59)°). Von den Gewändern weiter unten. Nach diesen Bemerkungen müssen wir uns zu den 'Theilnehmern in den vom Künstler aufgerollten Schauspielen wenden. Erscheinung Gottes. In der Art und Zahl der Erscheinungen Gottes behauptet der Utrecht-Psalter in der älteren christlichen Kunst dieselbe Sonder- stellung, wie in so vielen anderen Beziehungen. !) Römische Reliefs, Wiener-Genesis (Wickhoff, Taf. A), Lipsanothek, spätere vatik. Virgil- Hdschr. (d’Agincourt, tav. LXIII), Ashburnham-Pentateuch; noch in den venez. Genesis-Mosaiken, XIII. Jahrh., treffen wir ihn wieder (vgl. meine Arbeit, Taf. XI, 84). ?) Ich bin geneigt, die Entstehungszeit dieser Hdschr. als ziemlich spät anzunehmen, jeden- falls nicht vor dem Ende des VI. Jahrh. 3) Vel. noch das karol. Elfenbein in Berlin (Bildw. d. christl. Epoche, Taf. LVII, Nr. 463), wo der Mundschenk zwar in Vorderansicht erscheint, Die Psalterillustration im Mittelalter. 207 Bekanntlich gehört die Darstellung Gottes, abgesehen von den repräsen- tativen Bildern, zu den Seltenheiten in der frühchristlichen Kunst. In den Paradiesscenen der Cottonbibel (s. meine ,,Genesismosaiken*) und einiger Sarkophage (z. B. Garrucci. V. Bd., 301, 3, 318, 1, 365, 2, 381, 5, 396, 2 u. 399, 7) trit er auf der Erde thätig auf, als Halbfigur im Himmel in den alttestamentarischen Mosaikbildern von S. Maria Maggiore (1. c., III. Bd., 215, 1, 217, 1, 219, 3 u. 4, 221, 3)'), als Kopf auf der Lipsanothek zu Brescia (l c., VI. Bd., 443)?) Die repräsentative Erscheinung Christi als Gott-Allherrscher, gewöhnlich in dem historischen "l'ypus, hat ihren be- stimmten Platz in den Absiden der Kirchen. Gewöhnlich wird aber die Gegenwart Gottes nur durch die himmlische Hand bezeichnet. In der byzantinischen Kunst wird Gott in der Regel von Christus — in dem traditionellen, historischen Typus (wie vornehmlichst in den Psalterillu- strationen) — vertreten. Eine Ausnahme macht hauptsächlich nur die Darstel- lung Gottes als ,,des Alten der Tage“. Das von der frühchristlichen Kunst angeführte gilt im allgemeinen auch von der karolingischen. Nur scheint das persönliche Auftreten Gottes in den Schópfungsscenen häufiger zu werden?) und ist die Darstellung Christi in himmlischer Herrlichheit auch in den Miniaturen und auf Elfenbeintafeln etwas ganz geläufiges geworden. Ueber diese noch immerhin sehr beschränkte Erscheinung Gottes geht nun der Utrecht-Psalter unendlich hinaus. Die Bezeichnung seiner Gegenwart durch die himmlische Hand wird bei- behalten. In der byzantinischen Kunst ist diese Hand immer segnend darge- stellt. Im Utrecht-Psalter wechselt die segnende mit der, nach abendländischer Sitte, offen nach unten gestreckten Hand“). Bisweilen ist sie, wie nicht selten in der karolingischen ?), aber auch in der byzantinischen sogar der alt- byzantinischen ^) Kunst, als strahlend gedacht (z. B. Ps. XXVI, 1: „Der Herr ist mein Licht“: Fig. 143, oben S. 185, Ps. XLIL, 3: „Sende dein !) Vgl. Juno als Halbfigur im Himmel in der älteren vatik. Virgil-Hdschr., piet. 2, 2) Die Flügel sind bei Garrucei eine falsche Zuthat des Zeichners. 3) Bamberger Alcuinbibel (Ada-Hdschr. Taf. 24), Pariser Bibel Karls d. Kahlen, Bibel d. brit. Mus. Add, 10546, Bibel v. S. Paolo f. 1. m. (d'Agincourt, tav. XLI, 2). 4) Schon bisweilen auf frühchristlichen Denkmälern, z. B. der Lipsanothek v. Brescia (Garrucci, VI. Bd., 443), den Thüren v. S. Sabina, Rom (l. c., 499, 11, u. 500, VII), in der Hdschr. in Cambridge (1. c., UI. Bd., 141, 2) und auf einigen Sarkophagen. *) Z. B. im Drogo-Sacram., in der Bibel Karls d. Kahlen u, in derjenigen v. S. Paolo f. 1. m. *) Griech. Kosmashdschr. d. vatik. Bibl. (Garrucci, III. Bd., 142 fg.). 208 J. J. TIKKANEN. Licht“, Ps. LXXXIII, 12: „Der Herr giebt Gnade und Ehre“, u. Ps. CXI, 4: „Den Frommen gehet das Licht auf in der Finsterniss: Fig. 144, oben S. 186). Bisweilen sieht man sie verschiedene Attribute, wie Kränze ‘) und Pfeile, halten, oder aus einem Horn Oel auf den Kopf eines Königs giessen (Ps. XLIV, 8) oder wieder (Cant. Moysis I) einen Speer gegen die Sünder schleudern. Ein Mal, Ps. LXXII, 23: , du hältst mich bei meiner rechten Hand‘, richtet sie sogar einen zum Boden gefallenen Mann auf”). In den meisten Bildern schaut jedoch Gott persönlich das wüste oder friedliche Treiben der Menschenkinder vom Himmel an, wo er von seinem Hofstaate von Engeln umgeben, in der (bisweilen von diesen getragenen) Mandorla steht oder auf dem Himmelsglobus thront (Combination der Mandorla und des Globus, wie gewöhnlich in der karolingischen Kunst!), wenn er nicht als Halbfigur oder Brustbild (selten) in den Wolken erscheint. Zumeist ist Gott jugendlich und bartlos, seltener in dem bärtigen Christustypus darge- stellt, mit oder ohne das Kreuz im Nimbus?) Gewöhnlich trägt er das Triumphalkreuz (selten die Siegesfahne), ein Buch oder eine Rolle, gelegent- lich auch andere Attribute, wie Fackeln*), Wagschalen ’) oder Geissel °). Bisweilen hat er die gewöhnliche Idealtracht gegen die Gewandung eines Kriegers getauscht: antikisirende Rüstung (Ps. XXIII) oder kurze Tunica mit oder ohne den auf der rechten Schulter befestigten Mantel, Helm auf dem Kopf, Waffen in der Hand und Schild auf dem Arm (z. B. Ps. LXI, LXV, LXXXIX: Abb. weiter unten, Cant. Moysis I u. II, u. Cant. 1) Die göttliche Hand als Spender des Siegeskranzes, ein bekanntlich auch in der früh- christlichen Kunst häufig vorkommendes Motiv, trifft man auf karolingischen Denkmälern vor- nehmlichst über dem Gekreuzigten, sonst in römischen Mosaiken (Garrucci, IV. Bd. 286 u. 294) u. in dem Dedicationsbilde d. Pariser Sacram.-Fragm., f. lat. 1141 (Abb. bei Janitschek: Gesch. d. deutsch. Mal, S. 185). 2) In frühchristl. (Elfenbein in München, Nat.-Mus.) und karol (Drogo-Sacram., Bibel in S. Paolo f. 1. m.) Darstellungen der Himmelfahrt Christi findet man etwas entsprechendes. Die himmlische Hand fasst nümlich helfend die Rechte des aufwürts steigenden Herrn (vgl. Leit- schuh: Gesch. d. kar. Mal, Abb. S. 185, u. d'Agincourt, tav. XLIII, 4). Auf einem Sarkophag in Saragossa (Garrucci, V. Bd. 381, 4) sieht man sie sogar den Arm einer stehenden Frau, „Flora“, greifen, um sie zum Himmel zu ziehen. 3) Dass das Vorkommen oder Fehlen des Kreuzes im Nimbus im allgemeinen keinen Personunterschied in der Gottheit bezeichnet, beweist die vollkommene Willkür in der Benüt- zung desselben. Bisweilen fehlt selbst der Nimbus. 3) Wo es sich um die göttliche Erleuchtung handelt, z. B. Ps. XII, 4, XVII, 29 (Fig. 175, weiter unten), u. Cant. Zachariae (vgl. Fig. 143, oben S. 185: Ps. XXVI, 1). 5) Wo es sich um die Gerechtigkeit Gottes handelt, z. B. Ps. IX, 8 (Springer, Taf. I). 9) Ps. CXVII, 18: ,castigans castigavit me dominus“. Hier tritt er jedoch schon auf der Erde auf. Die Psalterillustration im Mittelalter. 209 Habacue; vel. Fig. 158—161)'). Obgleich Gott sich am öftesten repräsentativ von vorne zeigt, so sieht man ihn auch sehr oft mehr oder weniger, nicht selten ganz in Profil”), bisweilen (z. B. Ps. LXXXIV, 5: „wende deinen Zorn von uns ab“) sogar von hinten (Fig. 162). In der Illustration zu Ps. CIX: „Der Herr sprach zu meinem Herrn: Setze dich zu meiner Rechten“, sieht man Gottvater und Gottsohn, beide jugendlich bartlos, der eine aber mit dem Kreuze im Nimbus, neben einander in derselben Mandorla thronen. Ein anderes Mal (Ps. XCVIL) steht die eine Gottesfigur (mit dem Kreuznimbus) vor der anderen, welche (ohne Nimbus) auf der Himmelskugel sitzt. Die letztere reicht der ersteren eine Palme — V. 2: „Der Herr hat sein Heil kund ge- RE Fig. 158. Ps. VIL. Fig. 159. Ps. LXI. Fig. 160. Cant. MoysisI. Fig. 161. Moysis II. Fig. 162. LXXXIV. than‘; diese trägt Wagschalen in der Hand — V. 9: „Er wird den Erdkreis richten mit Gerechtigkeit“. Aber nicht selten verlässt Gott seine erhabene Zurückgezogenheit, sein ruhiges Beobachten. Wie in dem griech. Psalter der vatik. Bibl. Nr. 1927 (vgl. oben S. 97) beugt er sich manchmal vorwärts, um dem Gebete Davids zu lauschen (z. B. Ps. LXXXV, Abb. weiter unten, u. LXXXVII „neige dein Ohr"; oder um ihm Waffen (Ps. XIX u. CXLIII, 1: „der Herr, der meine Hände lehret zu streiten), einen Kranz (Ps. CXXXIX, 8: „Du beschirmest mein Haupt zu der Zeit des Streits‘) oder ein ') Christus in antiker Rüstung, aber ohne Waffen auf dem früchristl Mosaikbilde der Capp. di S. Pier Crisologo zu Ravenna (Garrucci, IV. Bd., 222, 3). Den bewaffneten Christus treffen wir im Stuttgart-Psalter, X. Jahrh., wieder. Aber erst im späteren Mittelalter wurde der bewaffnete Gott eine ziemlich geläufige Vorstellung. In der Bilderbibel Philipps d. Kühnen in Paris, f. frane. 167, sieht man ihn sogar in der vollen Rüstung der Zeit mit Schwert und Schild. ^) Die Profilstellung Gottes oder Christi ist in der byzantinischen Kunst sehr selten, die Rückenansicht geradezu undenkbar. In der abendländischen war dagegen die erstere etwas ganz gewöhnliches, die letztere selbstverständlich auch hier immer selten (ein Beispiel im Stutt- gart-Psalter). Es bezeichnet dies einen beträchtlichen Gradunterschied in dem Präsentationsstre- ben der morgenländischen und der occidentalen Kunst. [ov] I 210 J. J. TIKKANEN. Pergamentsblatt (Ps. XXIV, 5: „Leite mich in deiner Wahrheit und lehre mich“, u. Ps. LXXXII, 2) zu überreichen. Bezeichnend für den Gegensatz zwischen der mönchisch-theologischen und der Utrechter Redaction ist besonders die Illustration zum Anfang des XIX. Ps.: „Der Herr erhöre dich in der Noth... Er sende dir Hülfe vom Heiligthum*. Im russ. Psalt. v. J. 1397 wird der in seiner Höhle be- 2 a tende heilige Eremit Antonius von Christus vom Him- ID, ^w mel aus gesegnet. Im Utrecht-Psalter überreicht dage- M > gen der im Himmel thronende Herr einem Krieger Fig. 163. Ps. LXVIT. einen Bogen. Es ist der Gegensatz zwischen einer spiritualistisch-moralischen und einer sinnlich-concreten Auffassung des Textes. Ein Mal erhebt sich der Herr leidenschaftlich von seinem Sitze in der Mandorla und überreicht einem schon sich entfernenden Engel einen Speer zur Züchtigung der Bösen und Uebermüthigen — Ps. XI, 6: ,, Wegen der Bedrängten Elend und der Armen Seufzen will ich nun aufstehen, spricht der Herr“ (Birch, Taf. I). Oder fährt er auf seinem vierspännigen Streitwagen !) 1) Es ist der alte Sonnengott-Typus mit auseinandersprengenden Rossen, den wir schon, in seinem tiefsten Verfall, aus den byzant. Psalt.-Hdschr. kennen (Fig. 25 u. 26, oben S. 25) und welcher, weit treuer bewahrt, in seiner ursprünglichen Bedeutung auch im Abendlande fortlebte (vgl. Vöge: Malerschule, S. 116 Anm.; Leitschuh: Gesch. d. karol. Mal, S. 274 fg.; Thiele: Antike Himmelsbilder, S. 134 fg. u. Fig. 71). Die Psalterillustration im Mittelalter. 211 durch den Himmel einher und schwingt zornig, wie ein zweiter Zeus im Kampfe mit den Giganten, eine Fackel über die gestürzten Feinde — Ps. LX VII, 2: „Es stehe Gott auf, dass seine Feinde zerstreuet werden“ '), und V. 18: „Der Wagen Gottes ist viel tausend mal tausend“ (Fig. 163). Mit Bezug auf Ps. XC, 13: , Auf den Löwen und Ottern wirst du gehen“, tritt er in seiner von Engeln getragenen Mandorla, auf eine Schlange und einen « Löwen, dabei die erstere mit seiner Lanze durchbohrend — wohl die beste frühmittelalterliche Behandlung dieses seit altchristlicher Zeit beliebten Gegen- standes?). Eine in Wolken halbgehüllte Figur bekränzt ihn und beschattet ihn mit einem Schilde — V. 5: ,, Mit dem Schilde wird seine Wahrheit dich umgeben“ (Fig. 164). Ein anderes Mal erlegt er mit dem Speere den ge- stürzten Teufel (Cant. Habacuc, V. 5; Abb. weiter unten) und tritt in dem folgenden Bilde (Cant. Moysis II), mit Pfeilen in der Linken und triumphi- rend das Schwert mit der Rechten erhebend, seine gefallenen Feinde mit den Füssen (Fig. 161). Gott befindet sich aber bisweilen in noch mehr befremdenden Situationen. So sieht man ihn z. B. ein Paar Schuhe in der Linken halten — Ps. LIX, 10: , Meinen Schuh strecke ich über Edom‘, oder eine Flüssigkeit aus einem Becher in den anderen giessen — Ps. LXXIV, 8 u. 9: „Denn in der Hand des Herrn ist ein Becher reinen Weines; und aus dem schenkt er ein in den (anderen). Einmal sitzt er vor einem Lesepult mit einem aufgeschlagenen Buche — Ps. XCIII, 12: „aus deinem Gesetze wirst du ihn belehren“. Oder sieht man ihn gar auf einem Bette im Himmel schlafen — Ps. XLIII, 24: „Stehe auf, Herr, warum schläfst du?“ (Springer, Taf. IV)?). Aber der Herr begnügt sich nicht mit seiner Existenz im Himmel. Er kommt hernieder zur Erde, um persönlich an den irdischen Vorgängen theilzu- nehmen, er tritt auf den Höhen der Landschaft auf, er ercheint in dem Ein- gange der Tempel. Bisweilen kommt er in demselben Bilde zugleich im Him- mel und auf der Erde vor (z. B. Ps. LXXV u. LXXIX). Er verschmäht es nicht, mit eigener Hand die Frevler zu züchtigen (Ps. LXXV) oder den von den höllischen Mächten Bedrohten persönlich unter seinen Schutz zu nehmen. Er richtet einen Mann aus dem Grabe empor — Ps. XXIX, 4: „Du hast meine !) Wo die morgenl. Künstler die „Anastasis“ darstellen (s. oben S. 60). *) Dieselbe Darstellung Gottes als Schlangen- und Lówentódter kommt schon, ohne ersicht- lichen Grund, in der Illustration zu Ps, LXIV vor. 5) Wo die griech. Psalt.-Hdschr. den Besuch der Frauen am Grabe Christi geben (s. oben S. 63). 212 J. J. TIKKANEN. Seele aus der Hölle geführet“'). Er streckt freundlich seine Hand gegen einen der Hölle Entfliehenden entgegen — Ps. CXIV, 8: „Denn er befreite meine Seele von dem Tode“. Er steht von seinem Throne auf und eilt einem von Kriegern verfolgten Marne entgegegen — Ps. LVIII, 6: ,Stehe auf und begegne mir“ -(Fig. 165). Am Eingange eines Tempels empfängt er einen jungen Mann, den er an der Hand fasst — Ps. XXVI, 10: „der Herr nimmt mich auf (Fig. 143, oben S. 185). Er beschattet mit seinem Schilde einen Mann vor den Strahlen der Sonne und des Mondes — Ps. Fig. 165. Ps. LVIII. Fig. 166. Ps. OXX. CXX, 6: ,Am Tage wird dich die Sonne nicht brennen, noch der Mond des Nachts‘ (Fig. 166). In der byzantinischen Kunst genügt Gott die segnende Gebärde um alles zu bewirken. Nur in seltenen Ausnahmefällen sieht man in den späteren griechischen Psalterhandschriften Gott-Christus eine Handlung oben erwähnter Art verrichten, z. B. da er im Codex v. J. 1066, brit. Mus., einen jun- gen Mann an der Hand fasst (Ps. LXXII, 24: „Du leitest mich nach dei- nem Rath‘) oder seine Hand auf den Kopf eines Knaben legt (Ps. CXXX VIII, 5: „Du hältst deine Hand über mir‘) oder, im Barb.-Psalt., XII. Jahrh., sich des von seinem Eltern verlassenen Knaben annimmt (Ps. XXVI, 10; s. oben ') Hier in den griech. Psalt.-Hdschr. die Auferweckung des Lazarus (s. oben S. 53). Die Psalterillustration im Mittelalter. 213 S. 39 u. Taf. V, 2)'). Vergebens wird man in der frühchristlichen, wie auch, von dem Utrecht- und dem Stuttgart-Psalter abgesehen, in der karolingischen Kunst nach etwas ähnlichem suchen. Um so überraschender ist darum diese mannigfache und energische Thätigkeit Gottes. Sie scheint aber eben der Auffassungsweise des Abendlandes zu entsprechen, denn in der Kunst des eigentlichen und besonders des späteren Mittelalters sind derartige Darstellun- gen keine Seltenheiten mehr. In der angelsächsischen, sog. Paraphrase Caed- mon's in Oxford, um d. Jahr 1000, findet man den waffenschwingenden Gott wieder, und sowohl in den Psalterillustrationen, als in den Bildern allegorischen oder moralischen Inhaltes des späteren Mittelalters tritt er oft persönlich drohend, strafend, empfangend, helfend, krónend, schützend, Waffen niederreichend oder sonst rein symbolisch thätig auf. Wie schon in der frühchristlichen Kunst, erscheint im Utrecht-Psalter der heilige Geist in Form einer Taube, z. B. den Oelzweig des Friedens der irdischen Kirche bringend (Symbol. apostol.; Springer, Taf. X). Sehr 3 eigenthümlich ist in demselben Bilde die Dreieinigkeit dar- Fig. 167. „Gloria in gestellt. In jugendlicher Gestalt sitzt Gott-Vater in seiner a Mandorla; zu seiner Rechten ein leerer Thron, neben welchem eine Frau, Maria mit dem Christkinde auf ihrem Arme, anscheinend im Begriffe steht, das Kind auf den Thron zu setzen. Auf ihrem Kopfe die Taube. Maria, mit dem Kinde und wieder der Taube auf dem Kopfe neben Gott stehend, erscheint auch in der Illustration zu der „Gloria in excelsis‘ (Fig. 167)°). Auf der anderen Seite Gottes steht, wie auf gewissen früh- christlichen Sarkophagen ?), in voller Vorderansicht zu seinen Füssen ein Lamm, hier durch die Textworte ,,Domine deus agnus“ bedingt. In beiden diesen Fällen ist also die Eigenschaft Christi als Gottes Sohn besonders stark unter- strichen. 1) Man vgl. damit die Illustration des Utr.-Psalt. (Fig. 143, oben S. 185). Es ist dieselbe vom Texte bestimmte Idee; weiter geht aber die Uebereinstimmung nicht. ?) In der angelsächsischen Hdschr. d. brit. Mus., Titus D. XXVII, findet man, vor einem Gebet an die Dreieinigkeit (fol. 75 v:o), eine analoge Darstellung: in einem Kreise sitzen neben einander Gott-Vater und Gott-Sohn, links steht Maria mit dem Kinde auf dem Arme und der Taube auf dem Kopfe. Es scheint, als hätte der angelsüchsische Künstler den Utr.-Psalt. oder eine Copie desselben gekannt und gedankenlos die nicht verstandene Darstellung der Dreieinig- keit mit der Illustration zu den Anfangsworten des CIX. Ps. den zwei neben einander sitzen. den Gottespersonen, zusammencomponirt. — Ich finde, dass schon Westwood die Aufmerksamkeit auf diesen Umstand gerichtet hat (Rep. adressed to the Trustees of the British Museum, S. 10). 3) Vgl. z. B. Garrueei, IV. Bd., 330, 5, 334, 2 u. 3, 341, 2. 214 J. J. TIKKANEN. Die Engel. In der Regel sind auch hier, wie in den griechischen Psalter- illustrationen, nur in ungleich weiterer Ausdehnung, die Engel die Vermittler zwischen Himmel und Erde. Es wird kaum leicht sein, sonst noch ein Kunst- denkmal aufzuweisen, wo Engel so zahlreich vorkommen oder wo ihnen so man- nigfaltige Aufgaben angewiesen sind, entweder als Ausführer der Gott selbst im Texte meta- phorisch zugeschriebenen Functionen oder als Vollstrecker der göttlichen Waltung im all- gemeinen. Man sieht sie z. B. eine Stadt bauen År Ps. CI, 17: „Weil der Herr Zion baute‘ (Springer, Taf. VII), und die Riegel eines Stadtthores befestigen — Ps. CXLVII, 2: „Denn er macht fest die Riegel deiner Thore“. Besonders stark ist aber das Verhältniss der Engel zu den Menschenkindern betont. Sie sal- ben die Heiligen Gottes mit Oel (Ps. XXII, 5; LXXXVIII, 21; CXXXII, 2), sie setzen Fig. 168. Ps. XX. ihnen eine Krone auf das Haupt (Ps. XX, 4; Fig. 168), bekränzen sie (Ps. V, 13; CII 4 — Abb. weiter unten)!), beschatten sie mit ihren Flügeln (Ps. XXXV, 8; LVI, 2: Springer, Taf. VI; LX, 9) oder Schildern (Ps. V, 13), mit Schirmen ?) (Ps. XXVII, 7: „Der Herr ist mein Beschützer**) oder mit ausgebreiteten Tüchern?) ') So oft auch die himmlische Bekränzung auf frühchristl. Denkmälern dargestellt ist, so kommen dort nie bekränzende Engel vor (Stuhlfauth: Die Engel in d. altchr. Kunst, S. 242) Dagegen wissen wir aus dem Liber pontificalis Romanus (v. Schlosser: Quellenbuch, S. 87), dass Pachalis I (817—824) in S. Cecilia in Rom eine Altarbekleidung stiftete ,cum historia, qualiter angelus b. Oeciliam, seu Valerianum et Tyburtinum coronavit*, und sehen wir krónende Engel auf dem Absidmosaik in S. Ambrogio, Mailand, IX. Jahrh, In gleicher Weise wie im Utr.- Psalt. überreicht in dem karol. Berner Prudentius (fol. 65 v:o) die „Fides“ Palmen tragenden Märtyrern einen Kranz. Später habe ich krönende Engel noch in abendl. Miniatur-Hdschr. d. XIII. u. XIV. Jahrh. gefunden. ?) Etwas ähnliches im griech. London-Psalt. v. J. 1066, wo ein Engel über dem schlafen- den König David einen Fächer schwingt (s. oben S. 31). Sonnenschirme waren im Alterthum in der Damenwelt im Gebrauch und wurden von Sclavinnen oder Sclaven über der Herrin gehalten. Wenigstens im Griechenlande und im Oriente benützte man sie auch zu repräsenta- tiven Zwecken (Baumeister: Denkm., Fig. 120, 1223, 1765 u. 1766, Art. ,Sonnenschirm*). Einen monumentalen Beleg, dass solche Schirme noch im hohen Mittelalter bei kirchlichen Ceremonien zur Anwendung kamen, haben wir in den Wandmalereien d. XIII. Jahrh. in SS. Quattro Coronati, Rom (d'Agincourt, tav. CI, 3, 8 u. 9). ?) Ein gewiss noch überraschenderes Motiv, wozu ich sonst nichts auch nur annähernd Entsprechendes kenne. Die Eroten, welche auf altchristl. Sarkophagen (vgl. Garrueei, V. Bd. Die Psalterillustration im Mittelalter. 215 (Ps. XVII 36; XXXI, 1: „und deren Sünde gedecket ist‘; LXIII, 3; LXXXIV, 3), sie behüten sie in ihren Gefahren und vertheidigen sie mit rasender Wuth gegen ihre Feinde (Ps. III, 8; Abb. bei Kondakoff, S. 23). Sie überbrin- gen den Menschen die Gebote Gottes (Ps. XOVIIL, 4: ,,Tu parasti direetiones“, Fig. 169, u. Ps. CXLVII, 8: „Er verkündigt Jacob sein Wort“ — vom Himmel fliegt ein Engel mit einem offenen Buche herab). Sie strecken den (P 0 t Fig. 169. Ps. XOVIII. Fig. 170. Ps. XXX. Hilfesuchenden ihre Hand entgegen (z. B. Ps. XXX, 3: Fig. 170; Ps. LXIX, _ 2), sie nehmen den Elenden und Bedrückten in ihre Arme auf (Ps. LVI, 2: Springer, Taf. VI; CVIIL, 31), heilen Blinde und Lahme (Ps. OXLV, 1), pflegen Kranke (Ps. CXLVI, 3), theilen Speise unter Hungrigen aus (Ps. XXXII, 19) und stehen den Gemarteten in der Todesstunde bei Seite (Ps. XXXIII, 7). Gegen die Frevler führen sie das Strafgericht Gottes aus. Sie bedrohen diese mit Geisseln (Ps. LXXII) oder schleudern aus den Wolken auf sie Speere, Äxte und Brandfackeln '), wobei sie bisweilen sehr ausdrucks- z. B. 298, 3, u. 381, 1) Tücher hinter den Brustbildern der Verstorbenen ausbreiten, oder die hinter den Evangelisten der karol. Evangeliare aufgehängten Draperien sind kaum zum Vergleich damit geeignet. !) In der Ill. zu Ps. X, 6: „Er wird regnen lassen über die Gottlosen Feuer und Schwefel“, fallen im Utr.-Psalt. Flammen auf Erschrockene, welche sich mit Schildern oder ihren Kleidern zu schützen suchen. Den Feuerregen über die Frevler haben wir aber an dieser Stelle auch in den griech. Psalt.-Hdschr. und zwar schon im Chlud.-Psalt. In den zwei griech. Oktateuchen d. vatik. Bibl. (Kondakoff: Hist. de l’art byz., Il. Bd., S. 75 fg. u. Graeven in ,,L'Arte*, 1898, S 216 J. J. TIKKANEN. voll, mit noch erhobener Hand, die Wirkung ihres Wurfes beobachten (z. B. Ps. XCIII) Oder sie kommen, wie bisweilen auch in den byzantinischen Psalter- illustrationen (vgl. oben S. 31) '), plötzlich, unerwartet, vom Himmel herabge- flogen, um die Sünder mit ihren Lanzen niederzustossen oder sie in die Hölle zu drängen. Wegen der falkenühnlichen Schnelligkeit des Herabstürzens ver- dient ein kleiner Engel in der Illustration zu Psalm LXXXVIII (Fig. 172) einer Erwähnung. Fig 171. Ps. XXXIII, Fig. 17: n2 Ps. LX XXVII. Fig. 173. Ps. LXXI. Obgleich in vollem Einklange mit der christlich-volksthümlichen Auffassung von den Engeln, stehen diese Schilderungen.in der christlichen Kunst ziemlich vereinzelt da. Die Kunst fasst ja die Engel, seit sehr früher Epoche, im allgemeinen officieller, repräsentativer auf. So erscheinen sie zwar auch im Utrecht-Psalter, als Begleiter des Herrn auf der Erde (z. B. Ps. CXXVII: Springer, Taf. IX) und bei ihrer Aufwartung bei Gott im Himmel (vgl. Sprin- ger, Taf. I, II, IV, VII u. X), wo sie die Macht und Schönheit der Gottes- erscheinung wesentlich erhöhen (Fig. 173). Aber auch in solchen Scenen ist ihre ungewöhnliche Lebhaftigkeit für unseren Bildereyklus bezeichnend. Sie 221 fg.) sieht man in der Darstellung des Unterganges der Rotte Abirons Feuer und Brand- fackeln aus dem Himmel über die Sünder fallen. Brennende Fackeln werden auch in den frühmittelalterl. Prudentius-Hdschr. — hier wohl den spätantiken Furien entlehnt — als Waffen, jedoch nicht, wie im Utr.-Psalt, zum Werfen benützt. Noch in den spätmittelalterl. Bilderbibeln findet man Engel, welche Feuer über die Sünder regnen lassen. Aber Fackeln werfende Engel treffen wir meines Wissens nur im Utr.-Psalt. dargestellt, obgleich dieselbe Vorstellung auch im Volksglauben der Araber lebt (die Sternschuppen, womit die Engel die „Djinnen“ zurück- treiben). 1) Ähnliche Motive auch sonst in der byzant. Kunst, wie z. B. in den Homilien Jacobs in Paris u. Rom (d’Agincourt, tav. L.). Die Psalterillustration im Mittelalter. 217 scheinen zu erregt zu sein, um sich still und würdevoll halten zu können, was besonders bei einem Vergleich mit den feierlichen Engeln der frühchristlichen Mo- saiken auffällt (vgl. z. B. Garrucci, IV. Bd., Taf. 213; 242, 2; 244, 2; 258 u. 267, 2). Zuweilen mit Kreuzstäben oder Wimpeln in den Händen (Fig. 174), zumeist diese leer hervorstreckend, erhebend, oder mit der charakteris- tischen Gebärde (vgl. oben S. 192) von der Seite ausspreizend, stehen die heiligen Engel in tiefster Ehrfurcht oder in gespannter Erwartung), ver- Fig. 174. Ps. CD. beugen sich wie zitternd vor dem Herrn oder flattern, wie Vögelchen, um ihn herum (Ps. CHI, 4: „Der du machst deine Engel zu Winden und deine Diener zu Feuerflammen')?) Bisweilen blasen sie auch in Hörner (z. B. Ps. 1) Ähnlich, aber ruhiger, sind die Engel in Halbfigur bei der Steinigung Stephans im Drogo-Sacram. (Abb. bei Leitschuh, 1. c., S. 225). 2) Wie vollständig repräsentativ sind dagegen in dem entsprechenden Bilde die Engel des byzant. Psalters Paris f. gr. Nr. 20, IX.—X Jahrh. (Fig. 108, oben S. 111)! Indessen können auch die byzantinischen Engel gelegentlich eine nicht geringe Lebhaftigkeit entwickeln Nicht weit hinter den flatternden Engeln des Utr.-Psalters steht die himmlische Geisterschar zurück, welche in den Homilien des Mónches Jacob über die Verkündigung der Jungfrau jubelt (Paris, Bibl. nat. f. gr. Nr. 1208, fol 178 v:o; vatik. Bibl. Nr. 1162, fol. 127 v:o: Abb. bei d’Agincourt, tav. L) — Unter den karol. Engeldarstellungen stehen wohl in dieser Hinsicht dem Utr.-Psalt. am nächsten diejenigen des Pariser Sacram.-Fragm. f. lat. 1141 (vgl. Jamitschek: Ada-Hdschr., S. 102). 28 218 J. J. TIKKANEN. XLV, 7: ,er liess seine Stimme erschallen“, Fig. 141 oben S. 181, u. Ps. XLVI, 6: , Gott fähret auf mit Posaunenschall‘) '). Gott in der von Engeln getragenen Mandorla (Ps. VIII, XLVI u. CVI) schliesst sich dem frühchristlichen Typus an, welcher — auf der Grundlage der spätrömisch-frühchristlichen Darstellung der eine ,,Corona triumphalis“ tragenden Victorien oder Engel?) für die Himmelfahrtsdarstellung erfunden — sich wahr- scheinlich im Oriente ausbildete und in der byzantinischen Kunst des Mittelalters fortlebte”). Ob dieser Typus sonst in der karolingischen Kunst vorkommt, ist mir nicht bekannt ‘). Die Himmelfahrt wird ja dort gewöhnlich anders dargestellt (vgl. weiter unten). Dem „Corona trium- phalis-Typus am nächsten kommt im Utrecht-Psalter ein Engel, welcher — mit Bezug auf Ps. LXXI, 7: ,,donec auferatur luna‘ — in seinen Händen das Bild des Mondes trägt (Fig. 173). Ausser den gewöhnlichen Engeln ist in unseren Bil- dern die auch sonst in der karolingischen Kunst ganz heimische Ordnung der Sechsflügler ”) vertreten, besonders wo die Cherubim im Texte erwähnt werden (Ps. XVII, 11: Fig. 175; LXXIX, 2; XCVII, 1, u. Hymnus ad matutinum). Sie sind nach dem gewöhnlichen Typus gebildet, aber ohne Füsse, ein Mal auch ohne Hände. Eigenthümlich und in der Kunst ziemlich einzig dastehend sind dagegen die menschlich gebildeten Engel mit drei Paar Flügeln zu Ps. CXLVIII, 2: ,,Lobet ihn alle seine Engel“ °). Fig. 175. Ps. XVII. 1) Damit zu vel. sind die regungslosen Engel auf dem Mosaikbilde v. J. 545 von S. Michele in Ravenna (jetzt in Potzdam), welche, vielleicht im Anschluss an die letztgenannte Stelle, in ähnliche Hörner blasen (Garrucei, IV. Bd., 267, 2). 2) Am deutlichsten zeigt sich der Uebergang von der Corona triumphalis zu der Himmel- fahrt an dem altbyzantinischen Holzrelief von al-Mu‘allaka in Kasr es-Samaa bei Kairo, wo der zum Himmel fahrende Christus einfach in der Corona triumphalis seinen Platz genommen hat (Gips- abguss in den Sammlungen der Ermitage von St. Petersburg). 3) Beispiele zusammengestellt von Vüge: Deutsche Malerschule, S. 269 Anm. 3. +) Ich nehme es jedoch als wahrscheinlich an. Wenigstens ist der Typus der angelsäch- sichen Kunst nicht fremd (z. B. Evangeliar in Boulogne s. mer, Nr. 11, XI. Jahrh.) und findet sich auch im Stuttgart-Psalter, X. Jahrh 5) Ausser an die bewahrten Kunstdarstellungen (z. B. das Drogo-Sacramentar, das Sacra- mentar-Fragment in Paris, die Exemplare des Liber de laudibus s. Crucis von Hrabanus Maurus in Wien, Rom und Amiens, die Vivianbibel und die Bibel in S. Paolo f. l. m.), erinnere ich an das zerstórte Mosaik von S. Germigny les Prés und an die Schriftquellen der karolingischen Zeit (z. B. v. Schlosser: Quellenbuch, S. 82, u. Schriftquellen, S. 315; Steinmann: Die Tituli, S. 133). 8$) So erscheint auch der Mattheus-Engel, in Halbfigur, auf dem frühchristlichen Elfenbein- Deckel im Domschatze zu Mailand (Garrueei, VI. Bd., 454). Die Psalterillustration im Mittelalter. 219 Die Teufel. Man könnte diese grosse Bilderredaction eine künstlerische Divina commedia nennen, so reich und eigenthümlich mischen sich hier Schilde- rungen des Himmels und der Hölle mit den Darstellungen der Vorgänge des Lebens. In der Auffassung des Menschen als eines Spielballes der himmli- schen und höllischen Mächte ist der Utrecht-Psalter ganz und gar ein Aus- druck des mittelalterlichen Geistes, ja diese Auffassung kommt wohl sonst nirgends in der Kunst — wenigstens vor dem späteren Mittelalter — in Fig. 176. Ps. LXXXVII. solchem Umfange zur Geltung. Selbst der Gute kann sich nur durch himm- lische Hülfe aus den Krallen der Teufel retten, welche auf seinem Wege lauern, ihm nachstellen und ihn mit Enterhaken und Netzen (Fig. 170, oben S. 215) zu fangen trachten oder mit Dreizack und Speeren bedrohen. Die inneren, - seelischen Vorgänge nehmen bei unserem Meister gleich eine äussere, handgreifliche Form an. Für die Ikonographie der Hölle ist der Utrecht-Psalter ungemein wichtig. Wie sich oben der Himmel unseren Blicken eröffnet, so gähnt unten, in einer Mehrzahl von Bildern, der Höllenschlund in der Form eines brennenden Loches, in welches die Frevler stürzen und wo der zottige Höllenriese (Fig. 176), dem „‚Hades“ der byzantinischen Psalterillustrationen (vgl. Taf. IL, 3) ent- 220 J. J. TIKKANEN. sprechend '), oder nur, wie im griech. Psalter Nr. 1927 der vatik. Bibl. (vgl. oben S. 99 u. Fig. 100), ein gewaltiger Kopf (Fig. 174 u. 183) ?°), bisweilen auch Schlangen auf sie warten, sie greifen, verschlingen und zwischen ihren Zähnen zermalmen. Ein Mal (Ps. CXIV, 3 u. 8; Fig. 177) sieht man den Höllenriesen seine Hand nach dem ihm entronnenen Opfer strecken, (LC Ve Fig. 177. Ps. OXIV. wührend zugleich eine Flamme aus der brennenden Grube nach dem Fliehen- 1) Graeven (1. c., vgl. oben S. 173 Anm. 2) sieht auch im Höllenriesen einen Beweis für seine Annahme, dass die Utrecht-Redaction griechischen Ursprunges sei. „Das Infernum“, sagt er, „ist ein rein räumlicher Begriff, ö6 4/05g ist für die Griechen eine lebendige Gestalt“. Diese Be- merkung ist scharfsinnig und genügt vielleicht, um die Entstehung des Typus auf griechischem Gebiet zu beweisen, zumal auch die Abyssus, das Synonymon des Infernum, welche sich leichter bei den Lateinern verkörperte, ein griechisches Wort ist. Darum braucht man jedoch nicht den daraus gezogenen Schluss als bindend anzuerkennen. Weder der Riese (Ps. I u. XC), noch der Kopf (Ps. LXI, LXXII, XO, CH) sind im Utr.-Psalt. an den Textausdruck ,infernum* gebun- den, sie vergegenwärtigen auch nur im allgemeinen die von verschiedenen Textstellen geweckte Hóllenvorstellung. Der Künstler hat somit nur einen schon fertigen Typus benützt, welcher kaum seine eigene Erfindung war. Auch lässt sich, wie es scheint, der Hóllenriese weit früher in dem lateinischen Kunstkreise nachweisen. Den monumentalen Beleg dafür haben wir an den Ciboriumsäulen von S. Marco in Venedig (Garrucei, VI. Bd., 498, 3), VI. Jahrh. Personificirt erscheint die Hölle übrigens schon in Prudentii „Dittochaeon“ (,caleavit abyssum'5 v. Schlosser: Quellenbuch, S. 9), dessen Zusammenhang mit Kunstdarstellungen nunmehr allgemein angenom- men wird. Die von Fr. X. Kraus (Gesch. d. christl. Kunst, I. Bd., S. 389) ausgesprochenen Zweifel an der Autorschaft des Prudentius und die Móglichkeit des karolingischen Ursprunges des Gedichtes verringern keineswegs die Wahrscheinlichkeit, dass der Meister des Utr.-Psalt. für den Hóllenriesen abendlündische Vorbilder hätte benützen können. Schwerer wiegt zwar für die morgenländische Hypothese die unleugbare Ähnlichkeit mit dem Hades der byzant. Psalterhdschr. Im Gegensatz zu diesem erscheint aber der Höllenriese im Utr.-Psalt. nie in ganzer Figur, sondern immer nur aus dem Höllenschlund hervortauchend. ?) Den Infernuskopf trifft man schon in der illustrirten Apokalypse der Stadtbibl. zu Trier Cod. ms. C. Nr. 31, VII. Jahrh, (vgl Frimmel: Die Apokalypse ete., S. 25), auf dem merk- e Die Psalterillustration im Mittelalter. 221 den emporschlägt. Ein anderes Mal (Ps. IX; Springer, Taf. I) ist die Hölle ein mit einem grimmigen, fratzenhaften Kopfe verzierter, brennender Ofen. Die auf der Erde wirksamen Teufel sind, dem karolingischen Typus entsprechend '), mit einem langhaarigen Schurze bedeckte, nervig magere, energisch wilde Gestalten, mit oder ohne Flügel, mit struppigen, bisweilen aufrecht stehenden Haaren, sogar gelegentlich furienähnlich ?) mit Schlangen- a ' en Py (f E TEE pe ry je Ve ou RE En N IA 5 NEUF Fig, 178. Ps. CXLIL Fig. 179. Ps. LXX. Fig. 180. Ps. XXXVIII. haaren ausgestattet (Ps. I, Abb. weiter unten, u. Ps. XXIX). Mit grimmiger Wuth schwingen sie ihre Waffen: Speere, Enterhaken oder Dreizacke (Fig. 178)?), bisweilen greifen sie ihre Opfer beim Haare (Fig. 153, oben S. 198), bisweilen bedrohen sie dieselben mit Schlangen, so wie einst die Münaden und Erynnien der Griechen und Römer, die Dämonen der Etrusker, später würdigen Elfenbein mit dem jüngsten Gerichte im S. Kensington Museum (253—'67; Abb. bei Kuhn: Allg. Kunstgesch, IL Bd., S. 315), IX. Jahrh. (?), und später in dem Evangeliar des Kai- sers Otto im Münster zu Aachen (publ. v. St. Beissel, Taf. XXIV). Den Ursprung; der frühmittel- alterlichen Infernus- und Abyssysköpfe hat man wahrscheinlich in den spätrömisch-frühchrist- lichen Oceanus- und Fluviusmasken zu suchen (vgl. meine „Genesismosaiken“, S. 20; v. Schlosser: Beiträge, S. 162, Kraus, l. e., S. 218, u. Artaud: Hist abrégée de la peint. en mosaïque, pl. LVI), an welche der Hadeskopf im Utr.-Psalt, bisweilen noch deutlich genug erinnert (z. B. LXXXV: Fig. 183 weiter unten, u. Ps. CXIII). !) Drogo-Sacramentar (Abb. bei Stettiner: Die ill Prudentius-Hdschr., S. 157), u. Berner Prudentius (die Laster). ?) Die „Furia“ mit Schlangenhaar und Fackel im älteren vatik. Virgil-Codex (pict. 43). Ab- sichtlich schlangenförmig gebildetes Haar trägt auch Discordia in dem ersten Unterweltbilde (piet. 33). *) Das Attribut Poseidons ist hier zur Waffe des Teufels geworden. Auch hinter der „cathedra pestilentiae“, Ps. I, ragt ein Dreizack empor (Abb. weiter unten). In der Hand eines der Laster finden wir denselben in einer Brüsseler Prudentius-Hdschr. d. X. Jahrh. wieder (Stettiner, l. c., S. 154, Fig. 4), in der Hand des Teufels noch auf dem Steinsarkophag der heil. Sergius und Bacchus v. J. 1199 im Museo lapidario zu Verona. Mit Rücksicht auf diese Bezie- hungen zum Bösen überrascht der Dreizack als Attribut der Ecclesia auf einem karoling. Elfen- beine der S. Kens. Mus. (Weber: Geistl. Schausp., Taf. Il). 000 ce ER RL n na EEE a u HR NND) 222 J. J. TIKKANEN. die teufelsähnliche Gestalt im griechischen Barberini-Psalter (vgl. oben S. 34, Fig. 46) und die Dämonen des Hasses, der Zwietracht und der Eifersucht bei Rubens (Ps. I: Abb. weiter unten, LXX: Fig. 179 u. Ps. OXXIX). Eigen- thümlicherweise scheinen sie bisweilen vor dem Gerichte Gottes zu advociren. So sieht man z. B. Teufel zwei halbnackte, gebundene Sünder vor Gott führen, Ps. OXLII, 2: „Und gehe nicht ins Gericht mit deinem Knechte*; ein anderes Mal, Ps. XXXVIII, scheinen sie nur die Erlaubniss des Herrn abzu- warten, um einen armen Menschen zu peinigen (Fig. 180). In einem Bilde streckt aus einer Grube ein Mann ein Blatt zu Gott empor (Ps. OXXIX, 5: „Meine Seele harret auf sein Wort‘), während ein Teufel ebenfalls ein ähn- liches Blatt (mit dem Sündenverzeichniss des Mannes?) vor dem allmächtigen Richter emporhält (V. 3: „So du willst, Herr, Sünde zurechnen, Herr, wer wird bestehen?**). Die Teufel sind noch hauptsächlich ganz menschlich gebildet '). Nicht einmal die leiseste Schattirung zur Bezeichnung der morischen Hautfarbe, womit die morgenländische Kunst seit dem VI. Jahrh. (Rabulahandschrift) ihre Teufelsfiguren auszeichnete, ist hier zu finden. In der Form geflügelter oder flügelloser, nackter Kinder schweben Teufel um die auf ihren Betten ruhenden Männer und um die Reiter, welche auf ihren Rossen eingenickt sind (Ps. LXXV, 6 u. 7)*), ebenso wie um die Theilnehmer des „concilium vanitatis^, Ps. XXV, 4°). Wie aus dem oben gesagten hervorgeht, gehóren die Schlangen schon hier zur hóllischen Fauna. Aber auch die Króte tritt auf und zwar in der schon erwähnten Illustration zum OX XIX. Ps: „De profundis, wo zwei Teufel- chen einen zu Gott emporschreienden Mann mit einer Schlange und einer Króte beüngstigen. Bekanntlich spielt das letztgenannte Ungeziefer eine grosse Rolle in dem späteren Höllenapparate der abendländischen Kunst. Von der ,Aspis, die ebenfalls für die mittelalterliche Phantastik Bedeutung erlangte, haben wir schon oben (S. 190) gesprochen. Noch überraschender ist vielleicht das Auftreten des Cerberus in dem höhlenförmigen Eingange der Hölle, !) Schon in der patristischen Litteratur und in den apokryphen Evangelien und Acten wird der Teufel als ein missgestaltetes Ungeheuer beschrieben (Kraus, l. c., S. 210 fg.). Aber die Kunst folgte erst im tiefen Mittelalter dieser so früh litterarisch ausgebildeten Vorstellung nach. *) Graeven (1. c., S. 4) sieht in diesen Flügelwesen Repräsentanten für den Schlaf und weist zum Vergleich auf früh- und spätantike Darstellungen des Schlafes und des Todes hin. Mich erinnern sie — und jedenfalls mit ziemlich derselben Berechtigung — an die Amorinen der Vanitas-Scene im „Triumpfe des Todes“, zu Pisa. ') Wo die griech. Psalter das Ikonoklostenconeil darstellen (vgl. oben S. 79). Die Psalterillustration im Mittelalter. 223 Cant. Ezechiae Isai. (,,vadam ad portas inferi). Springer (Psalterill., S. 204) behauptet, dass diesem dreiköpfigen Höllenhunde kein künstlerisches Vorbild zu Grunde liegt, sondern dass nur litterarische Quellen die Vorstellung ver- mittelt haben. Darin irrt er aber zweifelsohne, denn der Höllenhund des Utrecht-Psalters (Fig. 181) stimmt, trotz des kleinen Formates und der skiz- zirenden Ausführung, genau mit dem Cerberus des älteren, vatik. Virgil-Frag- mentes (piet. 34). Nur bedingt seine Aufgabe in dieser neuen Umgebung, Fig. 181. Cant. Ezechiae Isai. dass er mit den Zähnen einen Sünder an der Hand erhascht und an sich zieht '). Die irdische Hauptperson. Weit treuer als die byzantinischen Psalter- illustrationen spiegelt der Utrecht-Psalter den unmittelbaren Inhalt der Psalmen wieder: das Anrufen Gottes, das verzweifelte Aufschreien zu ihm in den Bedrängnissen des Lebens, die jauchzende Danksagung für die von Gott gewährte Hülfe. Diese stehenden 'lhemata des Textes bedingen — wie in dem griech. Psalt. Nr. 1927 der vatik. Bibl. (vgl. oben S. 97 fg.) — die fast !) Cerberus als karolingische Kunstvorstellung sonst nur litterarisch bezeugt (v. Schlosser: Schriftqu., S. 390 u. 425). Ans je Den c LIE BR Ÿ 224 J. J. TIKKANEN. = stetige Wiederholung der zwei Hauptpersonen: Gottes und der sprechenden Person, des ‚Ich‘ des Textes, welche verhältnissmässig selten als Krieger ') oder als König (vgl. z. B. Fig. 168, oben S. 214; andere Beispiele Ps. LX, CVII u. s. w.) am öftesten als eine meistens bartlose ”) Idealgestalt in der antiken Gewandung: Tunica und Mantel, bisweilen ?), wie Gott selbst (vgl. oben S. 211), in demselben Bilde zwei Mal erscheint. Gerade in dieser idealen Haltung der irdischen Hauptfigur liegt ein bezeichnender Unterschied zu den morgenländischen Psalterillustrationen, welche sie entweder als den historischen Kónig David, den historischen Christus oder irgend einen bestimmten Heiligen, selten dagegen als einen nur allgemein charakterisirten Vertreter des Textes darstellen *). Als Träger des „Ich“ des Textes ist diese Hauptfigur im Utrecht-Psalter oft durch ihre Grösse, oft auch durch ihre einsame Stellung oder als Anführer einer Gruppe von Leuten bezeichnet. Er steht vor Gott in Anrufung, Anbetung oder Verehrung, mit den geöffneten Händen an die Seiten gepresst — es ist dies die Hauptgebärde des Utrecht-Psalters ^), er streckt seine Hände leidenschaftlich zu ihm empor oder spricht ihn lebhaft an. Nicht selten ist er von hinten zu sehen. Ein eigenthümliches Motiv ist der aus einem offenen Sarge zu Gott seine Rede richtende Mann (Ps. IV, XXI, XXIX, LXXX VII, OXLII). Gelegentlich sieht man ihn auf dem Thore der Umfriedigungsmauer (z. B. Ps. IX: Springer, Taf. 1)°), zwei Mal wieder auf einem kuppel- fórmigen Ofen stehen, aus dessen Öffnungen Flammen schlagen — Ps. XVI, 3: „du hast mich im Feuer erprobt‘, u. Ps. XXV, 2: „erprobe im Feuer meine Nieren und mein Herz“, oder sitzt er, Ps. XCI, auf der Tempel- treppe, ganz wie Samuel in der Bibel von S. Paolo f. 1. m., u. s. w. Der Fromme par préférence, der „beatus wir“ des I. Ps. (Fig. 138, oben S. 172), welcher nur darin sich von einem der karolingischen Evange- za 1) Z. B. Ps. XVII, 40: „Du gürtest mich mit Kraft zum Streit“, Ps. XIX u. OXLIII, 1. 2) Alt und bärtig z. B. Ps. XII, LXXVII, OI (Springer, Taf. VII), CH (Fig. 174, oben S. 217), OXXXII, als bärtiger König Ps. LX, 7: „Du giebst dem König langes Leben“. 3) Z. B. Ps. LVII u. CII (Fig. 174). Im ersteren Falle erscheint er sogar als Stellvertreter Gottes, indem er einen Lówen durchbohrt — V. 7: ,Der Herr zerbricht die Backenzühne der Löwen“, *) Ein Beispiel der letztgenannten Auffassungsweise im Chludoff-Psalter, s. Fig. 137 (oben S. 150). 5) Vel. oben S. 192, u. weiter unten. ") Dieses eigenthümliche Motiv kenne ich sonst nur aus den Düsseldorfer Zeichnungen (vgl. oben S. 185 u. 203), welche dem Utr.-Psalt. so nahe stehen, dass sie von einem der hier arbeitenden Künstlern herzurühren scheinen. Die Psalterillustration im Mittelalter. 225 listentypen ') unterscheidet, dass er liest, anstatt zu schreiben, sitzt unter dem Schutze eines Engels vor einer schönen Säulenrotunde; ihm gegenüber der Tyrann in der „cathedra pestilentiae" (Abb. weiter unten). Wie die From- men überhaupt, so ist der Vertreter der Ich-Idee weit öfter leidend oder passiv, als thätig in den Vorgang eingreifend dargestellt, d. h. er spielt in den Bildern dieselbe Rolle wie in den Psalmen selbst. Mit Vorliebe zeigt ihn der Zeichner als den Anfechtungen der Teufel und den Verfolgungen seiner Feinde ausgesetzt, gegen welche Gott oder die Engel ihm Schutz und Hülfe gewähren. Jämmerlich ist seine Lage in der Illustration zu Ps. XXXVII (Fig. 182). Schlecht gekleidet steht er in gebeugter Stellung und ruft den Herrn an — V. 7: ,leh bin elend geworden und gebeugt auf's äusserste‘‘. Gott trägt Pfeile in den Händen; Pfeile sitzen auch in dem von Ausschlag bedeckten Leibe des Gepei- nigten — V. 2: „Denn deine Pfeile stecken in mir“, u. V. 3: „Es ist nichts gesundes an meinem Leibe‘. Dieser zeigt auf seinen Kopf; ein schwerer Sack hängt von seiner Fig. 182. Ps. XXXVIL Schulter herab — V. 5: „Denn meine Sün- den gehen über mein Haupt, wie eine schwere Last sind sie mir zu schwer geworden“. Kleine, geflügelte Teufel sind be- schäftigt den Sack zu füllen — V. 12: „Die mir nach der Seele stehen, üben Gewalt“. Im Bilde zu Ps. III ruft er, auf seinem Bette liegend, den Herrn an — V. 6: , Ich liege und schlafe und erwache, denn der Herr hält mich“. Ein Engel fasst ihn in der That an der Hand und stösst mit seiner Lanze die andrüngenden Feinde zurück — V. 8: „du schlägst alle meine Feinde‘ (Abb. bei Kondakoff, S. 23). Oft wird durch Attribute und Nebenscenen der Inhalt seiner Rede verge- genwärtigt, in welchem letzteren Falle er gerne auf dieselben zeigt. In der Illustration zu Ps. X wendet er, wie gewöhnlich, seinen Blick zu Gott, der oben auf der Himmelskugel thront. Er hält in der erhobenen Hand eine Wagschale — V. 3: „was sollte der Gerechte ausrichten“, und zeigt zugleich 1) Vel. z. B. Lukas in dem sog. Evangeliar Franz IL (Paris, f. lat. 257), Schule von S. Denis, u. in einem Evangeliar beim Herrn H. Yates Thompson in London, Schule von Rheims (nach einer v. Dr. A. Haseloff mitgetheilten Photographie). 29 226 J. J. TIKKANEN. auf einen Vogel, der über einen Felsen fliegt — V. 1: „Wie sagt ihr denn zu meiner Seele, sie soll fliegen wie ein Vogel auf eure Berge?“ ') Oder sieht man ihn auf einen emsig beschäftigten Schreiber zeigen — Ps. XLIV, 2: „meine Zunge ist gleich dem Griffel eines Schnellschreibers“. In dem Bilde zu Ps. LXXXV (Fig. 183) streckt er die Rechte zu Gott empor, wel- rao TAMENPROT UMIN, Fig. 183. LXXXV. cher aus den Wolken sich bogenfórmig niederbeugt, um seiner Rede zu lauschen — V. 1: ,Neige, Herr, dein Ohr, erhöre mich‘; mit der Linken zeigt er auf eine halbnackte Figur, welche mit der Bettlertasche an der Seite, auf ihren Stab gelehnt, unter einem Baume steht — V. 1: „Denn ich bin elend und arm“. Nicht minder eigenthümlich ist die Darstellung zu Ps. !) Auf der halben Höhe des Berges sitzen in idealer Gewandung drei Männer, auf welehe zwei Bogenschützen zielen — V. 2: ,Denn siehe, die Gottlosen spannen den Bogen, damit heimlich zu schiessen die Frommen*. Es ist dies ein von den Fällen, wo eine gewisse, inhaltliche Uebereinstimmung mit den morgenlündischen Handschriften der mónch.-theol. Red. wahrnehmbar ist (vgl. oben S. 30). Die Psalterillustration im Mittelalter. 227 CI (Springer, Taf. VILI). Vor dem sich zu ihm neigenden Gott hat sich ein alter Mann aufgestellt und sieht zum Herrn empor — V. 2: ‚Herr, erhöre mein Gebet“, und V. 3: „Wende dein Antlitz nicht von mir“. Er steht neben einem Tische mit Speisen und hält mit der Rechten einen Becher — V. 10: „Denn ich esse Asche wie Brod, und mische meinen Trank mit Wei- nen“. Mit der Linken zeigt er auf einen Altar, auf welchem ein Feuer brennt — V. 4: „Denn meine Tage schwinden hin wie ein Rauch‘, und auf ein Haus, auf dessen Dache Vögel sitzen — V. 8: „ich bin geworden wie ein einsamer Vogel auf dem Dach‘. Auf diese Weise werden der Redende, der Angeredete und der Inhalt der Rede zugleich dargestellt '). Die Frommen. Wie schon (oben S. 194) angedeutet, sind die Frommen — wie Gott, die Engel und die irdische Hauptfigur — gewöhnlich durch die antikisirende Idealtracht: bis nahe an die Füsse reichendes Unterkleid (wie im allgemeinen in der karolingischen Kunst immer ohne Verticalstreifen oder Clavi) ”) und frei um den Körper geworfenen Mantel, gekennzeichnet. Bisweilen (z. B. Ps. LVI: Springer, Taf. VI, CX: Fig. 186, OXII u. CX VI) bedeckt der Mantel auch den rechten Arm, so dass nur die Hand zum Vorschein kommt — das ursprünglich antike, auch in der frühchristlichen und der byzantini- schen (vgl. z. B. oben Fig. 69, 82, 83, 120 u. Taf. VIII, 2) häufig, in der abendländischen Kunst des früheren Mittelalters seltener vorkommende Motiv. Der wehende Mantelzipfel und die in sich verjüngendem Zickzack gelegten Säume sind stehende Motive von sehr typischer Ausbildung ?). 1) Auch in der morgenländischen Psalterillustration kommt es bisweilen vor, dass David auf die sichtbare Erscheinung seiner Metaphern zeigt (vgl. oben S. 30 u. 101, Fig. 105). Grund- sützlich durchgeführt ist die Darstellung des Inhaltes des Gesprochenen neben dem Redenden in der griechischen Katena zu Hiob, XIII. Jahrh. Vatik, Nr. 1231 (d'Agincourt, tav. LX, 5), wie auch in dem entsprechenden Theile der gleichzeitigen abendländischen Bilderbibeln mit mora- lisirender Tendenz. Aber schon unter den pompejanischen Wandgemälden findet man ähnliche Bilder (Wiekhoff: Wiener Genesis, S. 81). 2?) Die Ausnahmen von dieser Regel sind verhältnissmässig selten, z. B. bisweilen bei Christus- und Evangelistendarstellungen (Lothar-Evang., Evangeliare der Metzer Schule, Sacram.- Fragm. in Paris u. s. w.) auch bei den Engeln im letztgenannten Beispiele und bei einzelnen Figuren im Evang. von Soissons u. Cim. 2 d. Münch. Bibl. 3) Der wehende Mantel gehört zu den Motiven, welche die mittelalterliche Kunst, im Abendlande wie im Oriente, von der spätrömisch-frühchristlichen erbte. Während aber die Byzantiner die ursprüngliche, einfachere Form ziemlich unverändert beibehielten (vgl. z. B. oben Fig. 36, 101, 111 u. 127), gelangte sie im Abendlande zu einer reicheren Entwickelung, oft auch zu einer übertriebenen, typischen Gestaltung, wovon der Utr.-Psalt. ein bezeichnendes Beispiel ist. Der Zickzacksaum (bezw. die Ziekzackendung;) ist ein archaischer Zug, welcher ja auch in der altgriechischen und indischen Sculptur vorkommt. Die wellenfórmig flatternden Falten auf 228 J. J. TIKKANEN. Nie kommen mönchische oder priesterliche Gewänder !) vor, was um so deutlicher von der rein idealen Tendenz der Utrechter Illustrationen zeugt, als uns sonst auf karolingischen Kunstdenkmälern nicht selten kirchliche Trach- ten begegnen. Nur die Opferpriester tragen wenigstens eine dem bischöflichen Obergewande ähnliche Pänula (z. B. Ps. IV, XIX: Fig. 184, XXVIII u. LIT), in welcher jedoch gelegentlich auch die Frommen auftreten (z. B. Ps. CIV, Fig. 139, oben S. 178)?). Bisweilen tragen diese die gewöhnliche Volks- Fig. 154 Ps. XIX. tracht: den kurzen, hemdähnlichen, gegürteten Rock nebst Schultermantel (z. B. Palmenträger, Ps. II, V, XLVI u. CXXI). Die Bettler sind den sassanidischen Reliefs sind als ein ganz analoges Phänomen zu betrachten. Das häufige Vorkommen des Zickzack-Motivs im Utr.-Psalt. hängt wohl auch mit der kalligraphischen Ge- wohnheit der nordisch-occidentalen Zeichner zusammen (vgl. Springer, S. 199). Dasselbe ist nicht selten in den karolingischen Miniaturen und zwar besonders stark ausgebildet eben in der aus Rheims stammenden Gruppe von Handschriften (z. B. die Ebo-, Du Fay-, Loisel- Evangeliare u. das Evang. von Blois), kann aber schon früher nachgewiesen werden (z. B. in dem Ashburnham-Pentateuch, auf der Pyxis der Kathedrale von Sens: Garrucei, VI. Bd., 439, 4, und auf der grossen Elfenbeintafel aus Lorsch in der vatik. Sammlung: ebenda, Taf. 457, 2, deren altehristlichen ‚Ursprung zwar Stuhlfauth neuerdings bestritten hat: Altchristl. Elfenbeinplast., S. 178 fg.). Bekanntlich wurde der Zickzacksaum eine von den bezeichnenden Eigenheiten des angelsächsischen Manierismus. 1) Jedoch wird in einem Bilde sogar eine priesterliche Einkleidung dargestellt. Es ist die Illustration zu der Fides catholica („Quieunque vult“), wo in einem weiten Kreise von auf Bän- ken sitzenden Figuren ein die Pänula tragender Mann mit der Stola bekleidet wird. 2) Die glockenfórmige Pänula war ein schon in der Antike bekanntes und verbreitetes Kleidungsstück. In der frühchristlichen und byzantinischen Kunst wird sie sowohl als (vorzugs- weise jüdische) Volkstracht, als auch (seit dem VI. Jahrh.) als beschöfliches Pallium benützt (Haseloff: Codex Rossanensis, S. 66). Auf karolingischen Denkmälern gehört sie in der Regel nur der klerikalen Gewandung an. Die Psalterillustration im Mittelalter. 229 bisweilen durch die Bettlertasche gekennzeichnet (Fig. 180 u. 183). Die Elendsten und einige Feldarbeiter tragen nur einen Lendenschurz (z. B. Ps. LXXXIV u. CXXV) Der ärmellose Rock fehlt gänzlich, die antike Exomis, d. h. das ärmellose und ausserdem auf der einen Seite offene Hemd ist in Fig. 182 und möglicherweise in Fig. 183 vorhanden. Besonders die Exomis ist als Kleidung der Landbevölkerung sehr gewöhnlich sowohl in der frühchrist- lich-römischen als in der frühbyzantinischen Kunst. Im Utrecht-Psalter sind ländliche Scenen verschiedenen Inhaltes keine Seltenheiten. Um so auffallender ist das Fehlen, bezw. seltene Vorkommen dieser Hero Bekleidungsstücke, besonders in Anbetracht dessen, dass man einen frühchristlichen, bezw. frühbyzantinischen Ursprung un- serer Redaction angenommen hat. Die Frauen tragen ein einfaches, (selten nach antiker Weise doppelt) ') gegürtetes, bis zu den Füssen reichendes Kleid mit langen Ärmeln, oft auch einen, bisweilen über den Kopf gezogenen, bisweilen zugleich über die Arme geworfenen Man- tel”). Die hier und da vorkommende Haarschleife auf dem Kopfe der Frauen (Fig. 185) ist das in der antiken Kunst seit der hellenistischen Periode beliebte, auch von der frühchristichen Kunst benützte Motiv’). Die Kinder sind entweder nackt oder in den kurzen Knierock gekleidet. Die besonderen Auszeichnungen der Frommen sind schon oben (S. 194) erwähnt. Das vornehmste Attribut dieser Art ist das Palmblatt, welches ich sonst nirgends so häufig angetroffen habe *). Ps. XXXIX. 1) Z. B. Ps. XXIV: Springer, Taf. II; vgl. die Bettlerin, Fig. 144, oben S. 186, und die allegorische Palmentrügerin, Ps. XLII. ?) Der den Kopf und den Oberkörper einhüllende, weibliche Mantel — schon in der west- wie der ostrómischen Kunst oft vorkommend, in der byzantinischen als ein typisches Motiv beibehalten — ist auch sonst der abendländischen Kunst des früheren Mittelalters ganz geläufig (z. B. im Drogo-Sacramentar). ?) Vgl. Baumeister: Denkmäler, I. Bd. Fig. 523; d'Agincourt, tav. VI, 6 u. 9; Meyer: Zwei antike Elfenbeintaf. Taf. I; Garrucei, II. Bd., 35, 2, 55, 2, 56, 5, 58, 2, 65, 68, 2, 73, 1; VI. Bd., 444 u. 454; Diana auf der Actäonpyxis der Samml. Carrand in Florenz. — Auf karolingischen Denk- mälern sehr selten (d’Agincourt, tav. 35, 2; Garrucci, VI. Bd., 459, 3; Thiele: Antike Himmels- bilder, Fig. 37). 4) Das antike Siegeszeichen wurde, meines Wissens, in der altchristlichen Epoche noch nicht auf die Heiligen übertragen. Heilige Palmentrüger treten, so viel ich weiss, uns erst an dem Triumphbogen von S. Prassede in Rom (817—824) entgegen. Auf karolingischen Denk- mälern finden wir solehe noch im Berner Prudentius (vgl. oben S. 214 Anm. 1) und im Sacra- mentarfragment Nr. 1141 in Paris (Adahdschr., S. 102). Ein anderes, im Utr.-Psalt. bedeutend seltener vorkommendes Siegeszeichen (z. B. Ps. XCV u. OXXXVIID: die auf den Händen getragene Krone des Lebens, ist in der frühchristlichen 230 J. J. TIKKANEN. Die Frommen sehen mit Inbrunst und Verehrung zum Herrn hinauf, strec- ken leidenschaftlich ihre Hände zu ihm empor, drücken diese mit der schon wiederholtemal erwähnten Gebärde mit gespreizten Fingern eng an die Seiten, knieen oder liegen gar in tiefster Demuth, Anbetung und Ergriffenheit im Staube vor Gott (sehr ausdrucksvolles Knieen, Ps. CI, 2: Springer, Taf. VII; ausgestrecktes Liegen auf der Tempeltreppe, Ps. XLIII: Springer, Taf. IV). Oft bilden die Frommen das Gefolge der irdischen Hauptperson. Bisweilen treten sie auch spielend und tanzend auf (z. B. Ps. XLI, 5; LXVIL 5 u. 6; LXXX, 3; OXLIX, 3: Kondakoff, l. c. S. 1).: Mit Bezug auf Ps. XLVII, 12 u. 13: „die Töchter Judas seien fröhlich... Macht euch um Zion und umíanget sie, umkreisen Mädchen in Reigentanz den Burgtempel und in der Illustration zum OL. Ps. (Westwood: Anglosax. a. irish Manu- scripts, pl. 29) wird ein vollständiges Concert geschildert. In einem Bilde, Ps. CX XI, sieht man die Gerechten — in kurzen Klei- dern, aber mit Palmen in den Händen — in kleinen, symmetrisch und mili- tärisch geordneten Gruppen von beiden Seiten nach Jerusalem hinaufmarschiren — V. 4: „Da die Stämme hinaufgehen sollen, nämlich die Stämme des Herrn“. Nicht selten sitzen oder stehen die Frommen beisammen und besprechen den Inhalt ihrer offenen Bücher!) oder ausgezogenen Pergamentsrollen ”) — z. B. Ps. OX, 1: „im Rathe der Gerechten*, wo ein Mann einem anderen, der sich neugierig niederbeugt, eine Stelle auf seinem offenen Pergamentsblatte zeigt (Fig. 186)?), oder Ps. CXXIV, 1: „die auf den Herrn vertrauen“, wo Kunst um so allgemeiner (Katakombmalereien, Mosaikgemälde, Sarkophage, syrische Rabula- hdschr.). Wir finden aber dasselbe Motiv ebenfalls auf den römischen Mosaiken des IX. Jahrh., im karol Sakram.-Fragm. f. lat. 1141 (Engel und Jungfrauen) und in dem Codex aureus Karls des Kahlen in München (die 24 Ältesten, L. v. Kobell: Kunstvolle Miniaturen, Taf. 5), später in dem Kuppelmosaik zu Aachen (Garrucei, IV. Bd. 282, 3; aus der Zeit Ottos III, vgl. Janitschek im ,Strassburger Festgruss*, S. 21) In Italien trifft man das Motiv noch in den Malereien v. J. 996 in der Felsenkapelle neben SS. Nazaro e Celso zu Verona, in den nur in schlechten Copien bewahrten Wandmalereien von S. Sebastiano alla Polveriera zu Rom und in den Reliefs des Oratorio di S. Maria della Valle zu Cividale (Abb. bei Zimmermann: Oberitalische Plastik, S. 167), beide diese letzteren Denkmäler aus noch nicht sicher festgestellter Zeit. !) Bei sitzenden Figuren im Schoosse gehalten und gegen den Beschauer gewendet (z. B. Ps. XLIII: Springer, Taf. IV), wie bei gewissen karol Evangelistenfiguren (z. B. Brüssel Nr. 18723 u. Ebo-Evangeliar, Janitschek: Ada-Hdschr., Taf. 36). 2) Sie werden dann gerne über der offenen Linken gehalten — auch dieses ein Motiv, wel- ches man in einigen karol. Evangelistenbildern, wie es scheint besonders eben in denjenigen aus der Rheimser Schule, wiederfindet (z. B. Berlin, theol. fol. 260, u. bei dem Herrn H. Yates Thompson, London; nach von Dr. Haseloff mir freundlichst mitgetheilten Photographien). 3) Es ist dasselbe Motiv, welches Claux Sluter auf dem Moses-Brunnen zu Dijon so meister- haft darstellt (Abb. z. B. bei Gonse: L'art gothique, S. 433; Klass. Skulpturenschatz, Nr. 57). Die Psalterillustration im Mittelalter. 231 man einen Schreiber seine Feder schneiden sieht '), während ein anderer Schrei- ber seine Arbeit unterbricht, um, mit noch erhobener Feder, sich mit einer Bemerkung an seinen ruhig lauschenden Nachbar zu wenden (Fig. 187). Mit Bezug auf die Ueberschrift des XLIV. Ps: „filiis Core, ad intellectum“, werden Kinder durch sitzende Männer unterrichtet. E Lco da 7 } / 7 17 Fig. 186. Ps. CX. Fig. 187. Ps. OXXIV. Fig. 188. Ps. XXXIII Wie auch die Sünder werden die Frommen gerne collectiv aufgefasst, gruppenweise dargestellt, aber seltener als jene handelnd. Um so öfter werden sie von den Uebelthätern bedroht, verfolgt, misshandelt oder getödtet. Jedoch scheint der Künstler, in bezeichnendem Gegensatze zu seinen byzantinischen Berufsgenossen (vgl. oben S. 37 fg.) nur ausnahmsweise an die Martyrien der Kirchenheiligen zu denken. Dies ist ohne Zweifel der Fall in der Illustration zu Ps. XXXIII, 20: „Der Gerechte muss viel leiden“, wo ein Mann auf dem Rost gebraten (Laurentius?) °), ein zweiter enthauptet 1) Diese später in der abendländischen Kunst nicht seltene Schreibergebärde haben biswei- len die Evangelisten schon auf karol. Denkmälern, z. B. auf dem sog. Tutilo-Relief von St. Gal- len (Abb. z. B. bei Kuhn: Allg. Kunstgesch., II. Bd. S. 318) u. auf dem goldenen Deckel des St. Emmeram-Evangeliars in München (Labarte: Hist. d. arts industr., I. Bd., pl. XXIX). 2) Deutlicherweise kamen Martyrien in der frühchristl. Kunst nur selten zur Darstellung. Einzelne Nachrichten bei Basilios d. Gr., Gregor v. Nyssa, Asterius v. Amasa, Prudentius u. a. (Piper: Monumentale Theologie, S. 168 u. 171; Dobbert: Z. Gesch. d. Elfenbeinsculpt., Rep. f. Kunstwiss, 1885; Le Blant in Revue archéol, Ser. 3, XIII. Bd., S. 145; Steinmann: Die Tituli, S. 4 u. 23 fg; v. Schlosser: Beitr. z. Kunstgesch., S. 99 fg., u. desselb. Verf. Quellenb., S. 11). Kaum häufiger waren solche Darstellungen in der karol. Epoche. Die ergiebigste Quelle ist das Drogo-Sacramentar. Was besonders Laurentii Martyrium betrifft, so ist es im Mausoleum Galla Placidia's zu Ravenna noch nur symbolisch angedeutet (Garrucci, IV, Bd., 233, 1), dagegen mit realistischer Absicht dargestellt auf einer Bleimedaille (Abb. bei Kraus: Gesch. d. christl. Kunst, S. 126) und 232 Die Psalterillustration im Mittelalter. (Paulus?)') und ein dritter mit dem Kopfe nach unten an's Kreuz geschlagen wird (Fig. 188; Petrus?) °). Doch sind diese Märtyrer nicht im mindesten durch den Typus charakterisirt. Bei jeder Scene ist ein Engel bereit, die Seele des Gemarterten auf tuchbedekten Händen in Empfang zu nehmen. Die Gottlosen. Wie die Frommen stehen auch die Gottlosen gerne in Gruppen und scheinen oft mit einander zu berathschlagen, indem sie tückisch einander ins Ohr raunen?) und auf die Frommen zeigen (z. B. Ps. II, 1: „und die Völker sinnen eitles aus‘; Ps. XX XIV. 21: „und sprechen: da, da“!; Ps. LXX, 10, u. Ps. LXXXII, 4: ,Sie machen listige Anschläge wider dein Volk“). Ebenso grausam wie bei ihren Gewaltthaten (vgl. oben 8. 198 fg.), zeigen sie sich feig und erschrocken bei nahender Gefahr. Besin- nungslos fliehend, ziehen sie den Kopf ein oder schauen über die Schulter zurück (z. B. Ps. LXXXV), suchen sich mit dem Schilde gegen den Wurf der Rächer zu wehren (z. B. Ps. II, XXXII, XXXIII u. XLIV), fassen sich mit beiden Händen um den Kopf (Ps. LXXVIII) oder verbergen das Gesicht in die Hand oder den Mantel (z. B. Ps. VI, 11: „Alle meine Feinde auf einem geschnittenen Steine (Garr., VI. Bd., 478, 43 — ob frühchr.?) Karol. Kunst: figuren- reiche Scene im Drogo-Sacram. (Leitschuh: Gesch. d. karol Mal, S. 232) u. litterarische Nach- richten: Titulus Alcuins (v. Schlosser: Beitr, S. 101) u. Altartuch Leos IV. (847—855) in S. Lorenzo f. 1. m., Rom (Quellenb., S. 96). In der karol. Zeit wurde Laurentius, nebst Stephanus, unter den Heiligen am häufigsten angerufen (Steinmann, S. 128). 1) Frühchristl. Enthauptungsscenen: das neulich auf dem Coelius entdeckte Wandgemälde (Abb. in d. Róm. Quartalschr. 1888, 2. H., u. bei Kraus, I. Bd., S. 199) u. Menas-Pyxis im brit. Mus. (Garr., VI. Bd., 440, 3); im letzteren Beispiele ein Engel, ganz wie im Utr.-Psalt. — Pauli Martyrium in der frühchristl. Kunst: Titulus für S. Pietro ad vincula zu Rom, Mitte d. VI. Jahrh. (Steinmann, S. 30), in der karol. Kunst: Sacram. Drogo's, Altartuch, gestiftet von Papst Leo III. in S. Peter, ein anderes daselbst von Gregor IV. (v. Schlosser: Quellenb., S. 79 u. 89). ?) Kreuzigung Petri: Mosaiken in S. Peter vom Papst Johannes VIL, Anf. d. VIII. Jahrh. (nur in den Zeichnungen Grimanis bewahrt, Garr., IV. Bd., 282, 1) u. die drei in der vorigen Anm. erwähnten karol. Denkmäler. *) Wieder ein sicher karol. Motiv. In der frühchristl Kunst wird es sich schwerlich nach- weisen lassen. Dagegen habe ich es, ausser im Utr.-Psalt., wenigstens drei Mal in der karol. Kunst angetroffen: auf dem Düsseldorfer Blatte (vgl. oben S. 185), auf dem Silberaltar in S. Ambrogio, Mailand — ein Engel inspirirt Ambrosius bei der Predigt (Zimmermann: Oberital. Plastik, Abb. 63) und auf dem Elfenbeindeckel aus Metz in Frankfurt am Main — die drei Könige werden bei Herodes gemeldet (Abb. bei Ebrard u. Weizsäcker: Die Stadtbibl. in Frankf. a. M.) Spätere Beispiele: Copien des Utr.-Psalt. — Harl. 603, X, Jahrh. (Ps. LII: böser Engel und Tyrann), u. Canterbury-Psalt. in Cambridge, Trinity ColL, XII. Jahrh. (Ps. VII: Verräther und König), in beiden Fällen als Zusätze der Copisten; engl. Psalt. d. XIII. od. XIV. Jahrh. im brit. Mus, Add. 16975 (Ps. LII: Teufel und „der Thor“); Psalt. d. XIII. Jahrh. in München, Umiv.-Bibl, 4:o 24 (Ps. LI: der Verräther Doeg und Saul, nach einer Phot, von A. Haselof) u. S. W. Die Psalterillustration im Mittelalter. 233 müssen erröthen und gar sehr verwirret werden“; Ps. LXIX, 3: Abb. weiter unten, u. Ps. CXXXI, 18). So ist aber auch ihr Fall gewaltsam, furchterregend. Sie stürzen wie mit grosser Kraft hingeschleudert, nebst den Pferden in Haufen um einander kopfüber zu Boden (vgl. Fig. 143, oben S. 185) oder in den Höllenschlund, dabei bisweilen (Ps. XVI, XXXIII, LIV u. LXVIII) beim Sinken die Hände in derselben Weise hülflos in die Höhe streckend (Fig. 189), wie Einer aus der Rotte Abirons in den griechischen Psalterhandschriften (vgl. Fig. 4, oben S. 16)'). Die grossen Sünder sind gewöhnlich als karolingische Fürsten dargestellt, welche mit x erhobenem Zeigefinger den Befehl zu den Gewaltthaten d geben, das Scepter stolz anfassen oder das gezogene Schwert S) A halten. Der über den auseinander gespreitzten Knien und ai 4 den convergirenden Unterschenkeln gezogene Mantel (Fig. 142, oben S. 184) ist ein Zug, den man bei fast allen thronenden Herrscherfiguren der Zeit wiederfindet. Fig. 189. Ps. XXXIII. Die Tracht der Gottlosen besteht aus einem gegür- teten Knierock, dem auf der rechten Schulter befestigten Mantel?) und sockenähnlichen Schuhen ”). Der Schurz des Rockes ist oft in drei vor den Beinen und zu den Seiten herabfallenden, dreieckigen Zipfeln 1) Dieselbe Gebärde benützt auch Peter Vischer für den versinkenden Ungläubigen auf dem Sebaldusgrab in Nürnberg. ?) Knierock und Schultermantel waren in spätrümisch-frühchristlicher Zeit allgemein ge- bräuchlich, besonders für jüngere Leute, Soldaten, Wächter, Juden. Im Schnitte unterschied sich davon die vornehme Tracht nur durch die Länge des Mantels. Nach den Denkmälern zu urtheilen, waren aber eben dieselben Gewänder auch in der karolingischen Epoche, sowohl bei den niederen als bei den höheren Ständen, durchgängig üblich und zwar wieder mit dem erwähnten Unterschiede. Bei dem gemeinen Volke fehlt jedoch der Mantel, wie auch schon : in der älteren Epoche. Selbst Karl d. Gr, welcher für die nationale Tracht der Franken eiferte (Weiss: Kostümkunde, S. 503), hat sich auf dem Mosaikbilde des lateranischen Trieliniums (Garrucei, IV. Bd., 283) der römischen Mode anbequemt und den griechisch-rómischen Schulter- mantel angezogen. Man vgl. auch die Widmungsbilder der Miniaturhdschr., z. B. in der Bibel Karls d. Kahlen (Abb. bei Kuhn, Beil. z. III. Bd.), in der Bibel v. S. Paolo f. 1. m. (d’Agincourt, tav. XL; Weiss, Abb. S. 516 u. 518) u. s. w. Merkwürdigerweise scheinen die sonst so conservativen Byzantiner in diesem Puncte der Ueberlieferung weniger treu geblieben zu sein. Nach dem Bilderstreite findet man den leichten Knierock und den Schultermantel selten zusammen. Der erstere gehörte vornehmlichst den halberwachsenen Knaben und den unteren Volksklassen, der letztere dagegen nur den Vornehmen und Würdenträgern an. 5) Auch diese Art von Fussbekleidung lässt sich ebenso oft an frühchristlichen, als an karolingischen, sogar an noch viel späteren Denkmälern nachweisen. 30 234 J. J. TIKKANEN. getheilt '). Gewöhnlich sind die Sünder mit dem Speer, oft auch mit Schild, nicht selten mit Schwert oder Bogen, bisweilen mit Wurfaxt bewaffnet, oft zu Ross, und tragen hier und da, wie bisweilen auch die Frommen und sogar Gott selbst, Ps. XXIII, an die Antike erinnernde Rüstungen ”). Das Schwert wird fast nie, wie in frühchristlichen Bildern (z. B. in den alttestament- lichen Mosaiken von S. Maria Maggiore und in der Josuarolle), an der Seite getragen. Nur bei zwei von allen im Utrecht-Psalter vorkommenden Krieger- figuren (Ps. LIX u. LXXIII) habe ich wenigstens die leere Scheide, nach der alten Sitte in einem über der rechten Schulter liegenden Gehänge, an der linken Seite hangend gefunden. Bemerkenswerth ist noch die über- wiegende Baarköpfigkeit (auch der Krieger und selbst in den Kampfscenen), welche besser mit der altgermanischen ( Weiss, S. 493) als mit der römisch- frühchristlichen Sitte *) übereinzustimmen scheint. Die vorkommenden Kopf- bedeckungen sind, ausser Kronen, Helme von karolingischer Form (z. B. Ps. XVII, XIX, XXIII LXXXII, OIX u. Cant. Moysis L: Fig. 160, oben S. 209) und, einige Male, phrygische Mützen (z. B. Fig. 143, oben S. 185) °). 1) Diese Art, den kurzen Schooss des Rockes in den Gürtel aufzustecken, was Eile oder eifrige Thätigkeit bezeichnet (vgl. Stettiner: Die ill. Prudentiushdschr., S. 152), ist in der früh- christlichen Kunst besonders den drei Königen bei der Anbetung des Kindes eigen (vgl. einen schmiedenden Cyklopen im älteren, vatik. Virgil-Fragm., piet. 7). In der abendländi- schen Kunst des Mittelalters findet man das Motiv schon im Ashburnham-Pentateuch (Jäger, Schnitter, Boten u. Israeliten bei der Zwangsarbeit), während der karolingischen Epoche nicht selten: z. B. Ebo- u. Colbert-Evangeliar, Psalter Karls d. Kahlen (Labarte: Hist. d. arts ind., II. Bd. pl. L) Berner Prudentius, Bibel v. S. Paolo f, 1. m, (d’Agincourt, tav. XLIV), gelegentlich viel später. Auch der byzant. Kunst ist es nicht unbekannt. 2) Ähnliche auch sonst bisweilen in karol, Miniaturen (vgl. Stettiner, Abb. S. 158; d’Agin- court, tav. XLIV). Panzerhemden dagegen, wie solche auf der altangelsächsischen Beinschachtel des brit. Mus. (Maskell: Ancient a. mediaev. Ivories, Abb. S. XLIX), im karol. Psalter. aureum von St. Gallen u. in Lucani Pharsalia, ebenda, X. Jahrh. (Woltmann: Gesch. d. Malerei, I. Bd., Abb, S. 245) dargestellt sind, findet man im Utr.-Psalt. keine. 3) Vel. das Ambrosian. Ilias-Fragm., den ält. vatik. Virgil-Cod., die alttestamentl. Mosaiken v. S. Maria Magg, die Josua-Rolle u. den vatik. Cosmas-Codex. — Jedoch sind die Krieger auch in karol, wenigstens spütkarol. Miniaturen in Kampfscenen gewóhnlich behelmt (Psaiterium aureum, Berner Prudentius, Bibel von S, Paolo f. 1. m.). +) Phrygische Mützen tragen z. B. die Trojaner im Ambros. lliasfragmente und in den vatik. Virgil-Hdschr., Orpheus auf spätantiken und frühchristlichen Denkmälern, die Könige bei der Anbetung des Kindes in der frühchristlichen und frühmittelalterlichen Kunst des Abend- landes, bisweilen die Kriegsknechte unter dem Kreuze und bei dem Grabe Christi in Darstel- lungen der karolingischen und ottonischen Epoche, u. s. w. Sie werden auch gelegentlich in der byzantinischen Kunst angetroffen (z. B. Chludoff-Psalt, vgl, oben Taf. I, 1; David als Hirt in der Laurenzianischen Cosmas-Hdsehr, Florenz, X. Jahrh.; Elfenbeinkasten in St. Peters- burg, S. Kensington Museum, Arezzo etc.). Die Psalterillustration im Mittelalter. 235 Zu den schon behandelten Figuren kommt im Utrecht-Psalter noch eine Kathegorie hinzu, welche hier so mannigfaltig vertreten ist, wie selten oder nie in einer und derselben Handschrift der frühchristlichen Zeit oder des Mittelalters — die Personificationen. Im Verhältniss zu dieser Mannigfältig- keit sind sie jedoch weder sehr zahlreich, noch in ihrer Bedeutung immer leicht zu bestimmen. Naturpersonificationen. Es ist bekannt, mit welchem Eifer Karl der Grosse in den karolingischen Büchern den alten Naturpersonificationen ent- Fig, 190. Ps. I. Fig. 191. Ps, XXXII. gegentrat ') und auch wie vergeblich seine Bemühungen in diesem Puncte waren. Diesen Büchern zufolge wäre es unstatthaft und sogar der heiligen Schrift widersprechend, die Abyssus, die Tellus, Flussgötter, Sol und Luna, die zwölf Winde, die Monate und die Jahreszeiten in menschlicher Form dar- zustellen. Schriftquellen und Denkmäler belehren uns indessen, wie beliebt solche Darstellungen in der karolingischen Kunst waren und wie man die Vorbilder dazu aus dem spätantik-frühchristlichen Kunstvorrath hernahm. Der Utrecht-Psalter bildet in dieser Hinsicht keine Ausnahme von der gel- tenden Sitte. Eben bei den Flussgöttern ist, im Gegensatze zu den byzanti- nischen Wasserkobolden (vgl. oben S. 25 fg.), der Anschluss an die alte Kunst besonders klar. Es sind halbnackte, auf dem Boden ruhende, bärtige Gestalten, die sich auf Urnen stützen, aus welchen das Wasser hervorquillt °) 1) v. Schlosser: Schriftquellen, s. 387. ?) Sie erinnern unmittelbar an die antiken, liegenden und bärtigen Flussstatuen. Den Bart und den nur die Beine verhüllenden Mantel haben sie mit den karolingischen Oceanusfiguren und Quellgóttern (in der Bibel von S. Paolo f. l. m.) gemein; auch ihre halb liegende Stellung kehrt 236 J. J. TIKKANEN. (Ps. I, Fig. 190, LVII u. XCII; im letztgenannten Falle in Hörner blasend — V. 3: „die Wasserströme erheben ihre Stimme‘) ^). Der Oceanus liegt auf einem Meeresungeheuer ausgestreckt ’), Ps. XXXII (Fig. 191) u. XOVII (Fig. 192), hier mit deutlichen Krebsscheeren am Scheitel”). An der letzteren Stelle sieht man ausserdem ein Meerweib ‘mit einem Delphin in der Hand Fig. 192. Ps. XCVIL Fig. 193. Ps. XOVL. (Fig. 193)*). Oberhalb dieser Figuren stehen zwei Gruppen von Frauen mit Vasen, aus welchen Bäche hervorquellen; es sind die frohlockenden Wasser- stróme des 8. V. Im Gegensatze zu den vorhergenannten Personificationen haben sie mit der antiken Erfindung nichts gemein. auf gewissen Elfenbeintafeln derselben Kunstepoche wieder (vgl. die Abb. bei Weber, Taf. II u. IV). Denselben Typus haben auch der Eridanos in den karoling. Aratus-Hdschr. (@. Thiele: Antike Himmelsbilder, Fig. 50) und Jordan in der angelsächs. Prudentius-Hdschr. in Cambridge, Corpus Christi Coll, Nr. 23. 1) Wo die morgenl. Hdschr. d. mónch.-theol Red. das Wasserwunder des Erzengels Michael darstellen (vgl. oben S. 38) In Hörner blasende Tritonen als Canonestafeldecoration im karol. Loisel-Evangeliar, aus der Rheimser Schule. Ganz wie die hornblasenden Flussgötter des Utrecht-Psalters tragen sie in der linken Hand einen Zweig. ?) Oceanus auf ähnlichen Ungeheuern ruhend auch sonst bisweilen auf karol. Denkmälern, z. B. in dem Pariser Sacram.-Fragm. und auf Elfenbeintafeln in Paris (Abb. bei Weber, 1. c., Taf. III), München (Abb. bei Cahier u. Martin: Mélanges d'Archéol, II. Bd., pl. VI, u. Lübke: Gesch. d. deutsch. Kunst, S. 49; copiert auf einer Tafel in Sigmaringen) u, Metz (Relief d. Bischofs Adalbert, X. Jahrh. von mir publieirt in „Finskt Museum“, Jahrg. 1897, S. 55), später im Uota- Evangeliar der Münchener Bibl, XI. Jahrh. (Abb. in Nouv. mélanges d'archéol, I. Bd., S, 43). In dem Wiener Dioscorides, VI. Jahrh., sieht man ein halbnacktes Weib sich gegen ein solches Ungeheuer lehnen. 5) Dieses spütróm.-frühchristl. Motiv (vgl. meine „Genesismosaiken“, S. 20 Anm.) findet sich auch sonst bisweilen auf karol. Denkmälern, z. B. Elfenbeinen in München (Weber, Taf IV), in der Paris. Bibl. (Bouchot: Reliures d'art, pl. IV) u. (Kasten) in Braunschweig. *) Fische in den Händen karol. Meergótter, z. B. im Paris. Sacram.-Fragm. f. lat. 1141, auf dem Elfenbeindeckel ebenda (Bouchot, pl. IV) u. auf der Elfenbeintafel in Tongres (Mél. d'archéol, IL Bd, pl. VI); auch gelegentlich in der byzant. Kunst, z. B. Thalassa im jüngsten Gericht, Torcello (Jessen: Darst. d. jüngst. Ger, Taf. I. Vgl. das Diptychon von Sens (Labarte, I. Bd., Taf. XV: ob sicher spütrómisch ?). Die Psalterillustration im Mittelalter. 237 Bekanntlich findet man in den Miniaturen und auf den Elfenbeinen des karo- lingischen Zeitalters fast immer als Gegenstück zu dem Wassergott, dem Oceanus, eine ebenfalls halbnackte Frau mit Füllhorn, Schlange und Kindern: die Tellus '). Die Erde ist auch im Utrecht-Psalter personifieirt, einmal (Ps. XLIX) als gekrönte, thronende Frau mit zwei Füllhörnern im Schoosse und zwei seitwärts ausgestreckten Ruthen in den Händen, ein anderes Mal (PS. XVIII) als eine Königin in der Mandorla mit einer runden Scheibe, dem Fig. 194. (nach Graeven). Ps. LXXXIX. Tympanum, Krone und Scepter, wieder ein Mal (LXXXIX; Fig. 194) als halbnacktes Weib mit dem Tympanum ^) und schliesslich (Ps. CI) in näherer Uebereinstimmung mit dem in der karolingischen Kunst gewöhnlichen Typus als eine halbnackte, auf. der Erde ruhende Frau mit Füllhorn und Kindern (Springer, Taf. VII) ?). Man hat die Naturpersonificationen des Utrecht-Psalters mit denjenigen der frühbyzantinischen Josuarolle zusammengestellt (vgl. Graeven, S. 4). Es !) Mit reichem Aufwande von Attributen ist die Erde von Isidor und Theodulf beschrieben (v. Schlosser: Beiträge, S. 155 fg. u. Schriftquellen, S. 384). *) Isidor sagt: „quod tympanon habet, significari volunt orbem terrae.“ Wie Tellus im Utr.-Psalt., so Synagoga (?) u. Roma (?) im Drogo-Sacram. u. auf gewissen karol. Elfenbeinen (Weber, Abb. S. 16 u. Taf. IV; S. 30). — Als Stütze seiner Annahme, dass die Illustrationen des Utr.- Psalt. für einen griech. Text geschaffen seien, führt Graeven (Aufs. im Repert. f. Kunstwiss., XXL Bd, S. 6) auch die erwähnte Personification des LXXXIX. Ps. (Fig. 194) an. Er sieht in ihr 7 ofxovuévn des griechischen Textes und bezweifelt, dass sie für den entsprechenden lateini- schen Ausdruck „orbis terrarum“ geschaffen sei. Man hätte vielleicht eher den entgegengesetzten Schluss erwartet — denn die kreisrunde Scheibe ist selbstverständlich eben der „orbis“ — zumal der Utr.-Psalt. nicht „orbis terrarum*, sondern „terra et orbis“ hat! Genau dasselbe gilt auch von der entsprechenden Figur Ps. XVIII V. 5: „et in fines orbis terrae verba eorum". 5) Das Füllhorn als Attribut der Erde ist spätrömisch. Die ruhende Tellus mit Kin- dern in der spátrómischen Kunst: z. B. Mosaikboden aus Sentinum, München, u. Gemma Augu- stea, Wien. 238 J. J. TIKKANEN: besteht aber darin der Unterschied zwischen beiden, dass in der Rolle bestimmte Localitäten, vor allem Berge und Städte, nur ein Male ein Fluss, der Jordan, personificirt werden, während die Naturgötter des Utrecht-Psalters, der abstract idealen Tendenz dieser Illustrationen gemäss, kosmischer Art sind, nur Natur- erscheinungen im allgemeinen symbolisiren. Auch zeigen sie keine directe Ähnlichkeit mit jenen, da ja die männlichen Personificationen der Josuarolle sämtlich jugendlich und unbärtig sind. Der Utrecht-Psalter personificirt aber nicht nur die Erde selbst, sondern auch die sie stützenden und in ihr wirkenden Kräfte, wobei die antike Atlanten- D! 1. F = Fig. 195. Ps. LXXXI. Fig. 196. Ps. CXLII. Ps. 197. Ps. LXXIII. vorstellung zur Anwendung kommt. Zwei Mal sieht man nackte Riesenge- stalten !), welche mit grosser Kraftanstrengung auf gewaltigen Schultern den in der Form einer Kreislinie gezeichneten Erdkreis (vgl. oben S. 179) tragen — Ps. XOIL 1: ,Denn er hat den Erdkreis festgestellt, der nimmer wanken wird“, u. Ps. XCV, 10: ,,Erbeben soll die ganze Welt vor seinem Angesicht“. An zwei anderen Stellen verrichten sie in Höhlen dasselbe Amt — Ps. LXXXI, 5: ‚der Erde Vesten sollen wanken‘ (Fig. 195), und Ps. XCVIII, 1: „die Erde soll sich bewegen‘ (im letzteren Falle kniend; Abb. bei Graeven) ?). 1) Die im Utr.-Psalt. deutlich angegebenen Genitalien sind ein abendländischer Zug (z. B. Flabellum von Tournus, Florenz, u. Aleuinbibel, Bamberg) im Gegensatze zu der byzantinischen Geschlechtslosigkeit. 2) Graeven sieht auch in diesen Gestalten „Kinder griechischer Phantasie“, die Personifica- tionen des Eaouos Ich wage nicht mich darüber zu äussern, ob die Voraussetzung griechischen Sprachbewusstseins nothwendig ist, um die Vorstellung des personifieirten Erdbebens zu erklären. Ausser im Utr.-Psalt. ist mir nur eine Darstellung dieser Art bekannt, nämlich der Riese, welcher auf den Tapeten Raffaels, bei der Befreiung Pauli aus dem Gefängniss, “mit den Händen und den angestemmten Schultern das Gewölbe aus den Fugen treibt“ (Lübke: Gesch. d. ital. Mal. IL Bd. S. 315) Formelle Vorbilder findet man in den Atlanten (Thiele: Ant. Himmelsbilder, Fig. 3. u. 4; Taf. II) und in anderen bärtigen Karyatiden spätantiken Ursprunges (z. B. einem Silenus im Louvre). Offenbar liegen solche Darstellungen den Giganten unseres Codex zu Grunde, aber nicht ihnen allein, sondern auch den Atlanten des dem Drogo-Sacram. sehr nahe Die Psalterillustration im Mittelalter. 239 Die sehr oft, gelegentlich sogar wiederholte Male in demselben Bilde vor- kommenden Darstellungen der Sonne (männlich) und des Mondes (weiblich) zeigen die in der karolingischen Kunst übliche Umbildung des antik-heidnischen Typus. Im Gegensatze zu den byzantinischen Psalter-') und den abendlän- dischen Aratus-Illustrationen ") sieht man jedoch im Utr.-Psalter die Him- melsgottheiten nie auf Wagen hereinfahren. Es sind immer nur Brustbilder, gewöhnlich von einer Kreislinie umschlossen, die Sonne mit dem Strahlen- kranz (Fig. 166, oben S. 212), der Mond mit dem Sichel auf dem Kopfe °). Sol trägt bisweilen eine Fackel, ein Mal ausserdem die Peitsche (Fig. 196) '), nie dagegegen den Globus. Es ist, wenn ich nicht irre, wieder ein mittel- alterlicher Zug, dass die Medaillonbilder der Sonne und des Mondes im Ut- recht-Psalter bisweilen getragen werden?) — ein Mal von zwei wilden Riesen: stehenden sog. Evangeliar Ludwigs d. Frommen (Paris, f. lat. 9388), welche auf den Canones- tafeln, wunderlicherweise mit dem Kopfe zwischen Säule und Gebälk gepresst, dasselbe, auf den Schultern gestützt, mit den Händen tragen, 1) Vgl. oben Fig. 25 u. 26, S. 25. 2?) Thiele, Fig. 58 u. 71. — Der Typus kommt aber auch sonst in der karol. Kunst vor, z. B. in der Bibel Karls d. Kahlen (Leitschuh, Abb. S. 274) u. auf dem grossen Kreuzigungsrelief der Münchener Bibl., Cim. 57 (Weber, Taf. IV). 3) Der Mond ist nicht selten auch einfach als Kreis (Fig. 166) oder Sichel dargestellt. — Die Sterne erscheinen in zweifacher Form, entweder „kalligraphisch“, wie herkömmlicherweise seit altgriechischer Zeit, oder als um einen Mittelpunct im Kreis gestellte Punete. Die letztere Form ist ein ebenso altes, entweder, so wie im Utr.-Psalt., für Sterne oder nur rein ornamental benütztes Motiv, welches im Abendlande bis in die Renaissancezeit hinein fortlebte und auch in der byzantinischen, sogar in der persischen Kunst Aufnahme fand. *) Die Peitsche als Attribut der Sonne in der antiken Kunst: z. B. auf pompejanischen Wandgemälden (Thiele, S. 136) u. auf einem Achat (Leitschuh, Abb. S. 278). Sonne und Mond als Brustbilder, Sol mit Peitsche, Luna mit Fackel, auf dem Berliner Diptychon d. VI. Jahrh. (Garrucci, VI. Bd., 451, 1 u. 2). Den Sonnengott mit der Peitsche erwähnt Prudentius als einen zu seiner Zeit geläufigen Typus (Leitschuh, S. 275). Im Mittelalter ist die Peitsche ein seltenes Attribut des Sol (Fig. 25, oben S. 25; Thiele, Fig. 71; Weber, Taf. IV?; Lunettenrelief des Bap- tisteriums zu Parma, Anf. d. XIII. Jahrh: Zimmermann, Abb. 43). Dagegen findet man nicht selten die Fackel in der Hand der beiden Lichtgottheiten, wenigstens auf den abendl. Denk- mälern des früheren Mittelalters (z. B. in der Bibel Karls d. Kahlen: Leitschuh, Abb. S. 274, auf dem Tutilorelief von St. Gallen, u. s. w.). 5) Die grossen Himmelslichter getragen: von ihren eigenen Personificationen — z. B. angelsächs. Hdschr. d. brit. Mus, Cotton, Titus D. XXVII (Birch: Early Drawings, pl. XI) u. Elfenbein d. S. Kens.-Mus., XI. Jahrh.? (Graeven: Phot. Nachb., Nr. 65); von allegorischen Ge- stalten — dem Feuer u. der Luft: Bamberger Evangeliar A. II. 18, XI. Jahrh., dem “Annus“: z. B. Fussbodenmosaik des Domes zu Aosta (Kraus, 1. e., II. Bd., Abb. S. 414), „Liber Seivias“ der Univ.-Bibl. zu Heidelberg, um 1200 (v. Oechelhaeuser: Die Min. d. U.-B., Taf. 12), u. Chron. Zwifaltense minus in Stuttgart, XIIL Jahrh. (Phot. v. Prof. P. Clemen), der Ecclesia (?): ital. Bibel d. Pariser Bibl, f. lat. 18, XIV. Jahrh.; oder von Engeln — z. B. engl. Psalt. in Cambridge, Trinity Coll, B. XI. 4, XII. Jahrh. u. im brit. Mus, Arundel 83, XIV. Jahrh. Vgl. auch den russ. Chlud.-Psalt. (oben S. 145). 240 J. J. TIKKANEN. Ps. OXLVIII, ein anderes Mal von zwei weiblichen Gestalten ohne besondere Merkmale: Ps. XCI, ein drittes Mal der Mond allein von einem fliegen- den Engel: Ps. LXXI (Fig. 173, oben S. 216). Unter den Himmelser- scheinungen finden wir auch die Morgenróthe und die Nacht wieder, Ps. LXXIII, die erstere als einen fast nackten Knaben, welcher mit lebhafter Bewegung vor der Sonne herläuft (Fig. 197) — V. 16: „du hast die Morgen- röthe und die Sonne geschaffen‘, die kühle Nacht, in Thierfell gehüllt, unter Sternen stehend — „Dein ist der Tag und dein ist die Nacht!) Dem Höllenkopfe ähnlich ist die Schreckensgestalt des „Dämons des Tages‘, welche sich mit Bezug auf Ps. XC, 6, an dem Himmel offenbart. Aber auch die Luft hat ihre Wesen, die blasenden, meistens geflügelten Windköpfe, welche, auch ursprünglich antiker Herkunft, ebenso wenig wie die meisten übrigen Naturpersonificationen des Utrecht-Psalters in der gleich- zeitigen Kunst allein dastehen ^). Nicht selten erscheinen sie unter den Füssen des Herrn (z. B. Ps. XXVIII, CX u. CXXXIV); ein Mal (Ps. CXLVII) wird ein soleher von einem schwebenden Engel getragen. Begriffspersonificationen. Bei der Vorliebe der spátantiken Litteratur für abstractes Allegorisiren, welches in der Psychomachia des christlichen Dich- ters Prudentius (348—410) ihren Höhepunet erreicht, scheint es mir bemer- kenswerth, dass Begriffspersonificationen in der Kunst dieser Zeit nicht gerade häufig vorkommen, wobei ich zwar in erster Linie an die mir bekannteren Graeven sucht das Vorbild der Himmelsriesen des Utr.-Psalt. in dem antiken und früh- christl. Coelustypus. Die Möglichkeit einer solchen Herleitung soll nicht verleugnet werden. Das Tragen der Sonne und des Mondes wird jedoch dadurch nicht erklärt. Denn der Coelus spannt nur ein Tuch über seinen Kopf. 1) Vel. oben S. 119, 121, 145 u. Taf. IX, 2. — Auch in der byzant. Kunst wird die Morgenróthe (und das Licht) als ein lebhafter Knabe dargestellt (vgl. meine „Genesismosaiken“, S. 25). Jedoch ist dieser mit dem Knierock oder der antiken Exomis bekleidet, mit Fackel und (in den beiden Octateuchen d. vatik. Bibl.) mit über dem Kopfe wehendem Schleier. Ein gemeinsamer, spütantiker Urtypus ist wohl anzunehmen. Auch die Nacht hält sich in der byzant. Kunst zu dem alten Vorbilde, wührend sie im Utr.-Psalt. sehr eigenartig erscheint. Im „Liber Seivias“ d. Heidelberger Bibl. ist Lux wieder ein lebhafter (nackter) Knabe, Tenebrae eine in den Mantel gehüllte Frau. 2) Geflügelte Windköpfe trifft man in der Kunst des Abendlandes seit der spätrömischen Zeit wenigstens bis in das XIII. Jahrh. hinein. Beispiele aus der karol. Kunst z. B. im Sacram. von Autun (Ada-Hdschr., S. 83) u. in der Bibel Karls d. Kahlen (Janitschek: Gesch. d. deutsch. Mal, Abb. S. 39), Erwähnung solcher Windköpfe in den karol. Büchern u. bei Theodulf (v. Schlos- ser: Schriftqu., S. 385). In der angelsüchs. Paraphrasis Caedmons, Oxford, BodL, Junius IL, um d. J. 1000, sieht man. wie im Utr.-Psalt., geflügelte Windköpfe unter den Füssen den thro- nenden Gottes. Die Psalterillustration im Mittelalter. 241 christlichen Monumente denke '). Dass es damals schon einen Illustrationseyclus zur Psychomachia gab, ist zwar an und für sich ganz wahrscheinlich, lässt sich aber kaum erweisen. Die bewahrten illustrirten Prudentius-Handschriften sind alle nach der Mitte des IX. Jahrh. entstanden. Stettiner”) nimmt einen ersten Entwurf aus frühchristlicher Zeit an, fühlt sich aber zugleich veranlasst, noch weitere Entwickelungsglieder zwischen dem vorausgesetzten Ureodex und den vorhandenen Abschriften anzunehmen. Wie dem auch sei, so zeugen jedenfalls die noch verhältnissmässig zahlreich erhaltenen Hand- schriften, sowie die mannigfaltigen und sehr weit gehenden Veränderungen, welche der von Stettiner angenommene ursprüngliche Bilderbestand dort erfahren haben muss, von der Beliebtheit solcher allegorischen Darstellungen eben im früheren Mittelalter. Beispiele ähnlicher Art können übrigens auch sonst bei litterarischen und Kunstdenkmälern der Karolingerzeit nachgewiesen werden °). Mit den Begriffspersonificationen der Prudentiushandschriften — und nicht nur mit diesen sondern auch mit denjenigen der frühchristlichen und der karo- lingischen Zeit überhaupt — haben diejenigen des Utrecht-Psalters den Mangel an typischer Gestaltung gemeinsam. Sie scheinen besonders für den vorliegenden Zweck, d. h. eben für den betreffenden Text erfunden zu sein und sind, durch das Fehlen von charakteristischen Attributen und Beischriften, bisweilen schwer zu bestimmen. So sehen wir z. B. in der Illustration zu Ps. VI eine klagende Frau auf ihrem Bette; vielleicht gehört sie zu V. 4: „meine Seele ist sehr erschrocken“. Die zwei weiblichen Gestalten, Ps. CXVI, welche, die eine eine Schale mit Früchten und Blumen tragend, die andere mit einem offe- nen Pergamentsblatte in der Hand, von der Höhe des Felsens, wo sie beide stehen, zwei Gruppen von Leuten zu Gott hinaufweisen, haben Bezug auf V. 2: „Denn seine Gnade und Wahrheit waltet über uns in Ewigkeit. Ein anderes Mal reicht eine Frau ihr Kind an eine Gestalt in den Wolken empor, während !) Ausser an die „Felieitas“, die „Gloria Romanorum“ u. andere officielle Figuren auf kaiser- lichen Münzen erinnere ich an die juden- und die heidenchristliche Kirche auf dem Mosaik in S. Sabina (Garrucci, IV. Bd., 210, 2 u. 3), die Personificationen im Wiener Dioscorides, die sog. Reue (?) in der Wiener Genesis und die allegorische (?) Frauengestalt im Cod. Rossanensis (andere streitige Deutungen erwähnt Kraus: Gesch. d. christl. Kunst, I. Bd., S. 208 fg.). In der von Galla Placidia erbauten Kirche S. Croce zu Ravenna waren die „todeswürdigen Ver- brechen“ besiegt zu den Füssen Christi dargestellt — ob als eigentliche Personificationen, als Teufel, als Thiere (vgl. den ravennatischen Sarkophag, Garrucei, V. Bd., 344, 1) oder wie sonst, darüber giebt der allein bewahrte Titulus (Steinmann: Die Tituli, S. 53) leider keine Auskunft. *) Die illustr. Prudentiushdschr., S. 151 fg. 3) Vgl. v. Schlosser: Schriftquellen, S. 373 fg, u. Beiträge, S. 128 fo; Leilschuh: Gesch. d. karol. Mal., S. 59 u. 267 fe. 31 242 J. J. TIKKANEN. vier andere Frauen sieh begrüssen oder umarmen — Ps. LXXXIV, 12: „Wahrheit sprosst aus der Erde auf* (?) und V. 11: „Zrbarmen und Wahr- heit begegnen sich, Gerechtigkeit und Friede küssen sich“ '). Eine vor Gott im Himmel stehende weibliche Figur mit Wagschalen bedeutet ohne Zweifel die Gerechtigkeit — Ps. NOVI, 6: „Die Himmel haben verkündet seine Gerechtigkeit‘ ^). Schwerer zu erklären ist wieder eine jugendliche, in die kurze, gegürtete Tunica gekleidete, etwa an die antiken Amazonen erinnernde Gestalt mit Doppelaxt und Palmblatt, welche den Befehl des Herrn zu erwar- ten scheint, Ps. XCIIT Vielleicht deutet sie doppelsinnig auf V. 1: „Der Herr, dess die Rache ist“, und V. 19: „aber deine Trüstungen ergötzen meine Seele“. Oder dachte der Künstler vielleicht an die Justitia des 15. V.°). Ebenso unklar in ihrer Bedeutung ist die Frau, welche auf demselben Bilde einem behelmten Kriger einen Kronenreif übergiebt. Ist sie wohl die Barm- herzigkeit des 18. V. oder bezeichnet sie nur die dem Gerechten gewährte Gnade und Hilfe Gottes, wovon die spätere Hälfte des Psalmes handelt? Mit Bezug auf Ps. XLH, 3: „Dass sie (d. h. „dein Licht und ‚deine Wahr- heit*) mich leiten und bringen zu deiner Wohnung‘, ladet eine Palmenträgerin einen Lautenspieler zum Eintritt in den Tempel des Herrn ein. In der lllu- stration zu Ps. NC, 5 (vgl. Fig. 164, oben S. 210), ist die Wahrheit wie- der eine Figur, welche den Herrn selbst bekrünzt und mit einem Schilde beschattet. Noch andere Figuren kommen vor, in welchen wahrscheinlich oder móg- licherweise ein allegorischer Sinn sich birgt. Einen solchen sieht Graeven 2. B. in der nackten Figur (Fig 194), welche mit einer Messschnur in der Hand sich gegen den im Himmel erscheinenden Herrn wendet, Ps. LXXXIX. Er deutet sie auf das Wort ,,saeculum nostrum", V. 5, und da das lateinische Saeculum ganz unpersönlich ist, so bezieht er sie auf das griechische «ior, welcher Begriff in der spätantiken Zeit personificirt wurde. Er giebt jedoch die grosse Verschiedenheit der Gestalt von der im Alterthum gewöhnlichen Darstellung des Aeon zu‘). Die Bedeutung der Figur ist indessen sehr unsicher. Mir scheint sie nur auf die Messbarkeit, d. h. die Beschränkung !) In morgen]. Psalterien hier die Heimsuchung (vgl. oben S. 50). *) Abb. bei Kondakoff: Hist. de l'art byz., I. Bd, S. 24. 3) Theodulf giebt der Gerechtigkeit als Attribute Schwert und Palme (v. Schlosser: Quellen- buch, S. 122). +) Müller-Wieseler: Denkmäler d. alten Kunst, Il. Bd., Taf. 75; Baumeister: Denkm. d. klass. Alterth., 1. Bd., Fig. 34. Die Psalterillustration im Mittelalter. 245 unserer Lebensdauer hinzudeuten, wovon der Psalm in so ergreifender Weise handelt. Geben doch die obigen Ausführungen Anlass zum Zweifel, ob der Künstler für jede seiner abstraeten Idealfiguren eine bestimmte Be- nennung hatte. Bekanntlich spielt in den Kreuzigungsdarstellungen des Drogo-Sacramen- tars und gewisser, karolingischer Elfenbeintafeln ') die ,,/cclesia^, die Personi- fication der Kirche, eine hervorragende Rolle, und die Frage liegt desswegen nahe, ob sie nicht auch im Utrecht-Psalter zu finden sei. Auch ist es sehr wahrscheinlich, dass wir die Ecclesia i ngewissen weiblichen Personificationen zu erblicken haben, wie z. B. in der verhüllten Frau, welche mit einer Palme in der Hand sich einem in den Wolken aufgeschlagenen Zelte nähert — Ps. XLI, 5: „ich werde hingehen zu dem Orte des wunderbaren Zeltes, hinan zum Hause Gottes", oder in der in einen Mantel gehüllten Frau mit brennen- dem Busen, welche, auf einem Felsen stehend und von Schmieden mit Schlä- geln bedroht, ihre Hand hülfesuchend zu Gott emporstreckt — Ps. CX XVIII, 3: „Auf meinem Rücken schmiedeten die Sünder‘, welche Stelle die katholische Kirche auf sich selbst bezieht (vgl. Thalhofer: Erklärung d. Psalmen, S. 755). Wohl sicher hat diese Bedeutung eine von einer Kinderschar umgebene Frau in der Illustration zum Cant. Annae (I. Kön., Il, 5), welche, wie die Ecclesia in den karolingischen Kreuzigungsbildern, eine bewimpelte Lanze trägt. Schon Augustinus deutet diesen Hymnus auf die Kirche (Thalhofer, S. 853). Auf- fallend ist es dagegen, dass bei der Darstellung der Kreuzigung (Ps. OXV, 4; Abb. weiter unten) der gewóhnliche Platz der Ecclesia von einem jungen Manne eingenommen wird und dass in der Illustration zum Symbolum aposto- licum die ,,ecclesia catholica und auch sonst Ausdrücke, wie ,,ecclesia magna“ (Ps. XXI, 26), einfach durch Kirchendarstellungen veranschaulicht werden. Ist sonst in der mittelalterlichen Kunst die Gebärdensprache gewöhnlich zu einer Art dürftigen Ausdrucksmechanismus erstarrt, so werden dagegen im Utrecht-Psalter die Gemüthsbewegungen, wie wir oben (S. 194) betont haben, oft mit überraschender Sicherheit und zwar schon durch die Körperhaltung und Bewegung zum Ausdruck gebracht. Es erübrigt uns hier noch, die besonderen Ausdrucksbewegungen zu besprechen, welche, als grösstentheils ') Weber: Geistl. Schauspiel u. kirchl. Kunst, S. 16 (Abb.), S. 19 fg., Taf. IV. 244 J. J. TIKKANEN. typisch und herkömmlich, die Aufmerksamkeit der kunsthistorischen Forschung verdienen !). Mimik in den Gesichtszügen. Wie in der älteren christlichen Kunst über- haupt spiegeln sich auch im Utrecht-Psalter die Gemüthsbewegungen nur aus- nahmsweise in den Gesichtszügen wieder, und zwar, wie gewöhnlich, nur die Grausamkeit und die Verzweiflung (bezw. Trauer oder Schmerz) — die erstere in den starrenden Augen und dem breiten, grinsenden Munde gewisser Höllen- kópfe, (vor allem Ps. IX: Springer, Taf. I), die letztere in der karrikatur- mässigen Verzerrung derselben Gesichtstheile bei einem vom Höllenriesen gepack- ten Sünder zu Ps. LXXX VII (Fig. 176, oben S. 219). Rede. Ueberall und in allen Epochen hat die Kunst die Rede mit der Bewegung der Hände, nicht mit derjenigen der Lippen auszudrücken gesucht. Unser Künstler besitzt jedoch noch ein anderes Mittel, um das directe Anre- den zu bezeichnen: das Raunen ins Ohr, welches hier zumeist für die Dar- stellung der listigen Anschläge der Frevler gegen das Volk Gottes benützt wird, und welches auch sonst zuweilen in der mittelalterlichen Kunst des Abend- landes zur Anwendung kommt, obgleich vornehmlichst in der Bedeutung des Inspirirens von seiten der himmlischen oder höllischen Geister (vgl. oben S. 232). Redegebürden und Segen. Es ist schon längst anerkannt, dass die sog. Segens- gebürde ursprünglich und später zugleich auch der Gestus der Anrede war. Man unterscheidet bekanntlich zwischen der „lateinischen“ und der ,,griechi- schen'* Form derselben, wovon die erstere (Zeige- und Langfinger gestreckt, die zwei äussersten Finger gegen die Innenfläche der Hand gedrückt) die ältere ist”) und an christlichen Kunstdenkmälern hauptsächlich im Abendlande vor- kommt, während die letztere in zwei Haupttypen (vierter oder vierter und fünfter Finger gegen die Daumenspitze gewendet) sich schon in frühchristlicher Zeit aus einer Anzahl ähnlicher Fingerstellungen ?) ausscheidet und hauptsäch- ') Als Arbeiten, wo dieser Gegenstand Beachtung gefunden, führe ich beispielsweise fol- gende an — Silll: Die Gebärden der Griechen und Römer, Garrucci: Storia della arte cristiana, L Bd, S. 124 fg, Vöge: Eine deutsche Malerschule, S. 285 fg., Haseloff: Eine thüringisch-säch- sische Malerschule, S. 299 fg., Dobbert: Zur byzant. Frage (Jahrb. d. preuss. Kunstsamml, 1894). Die karol. Ausdruckssprache ist behandelt von Leilschuh in seiner Gesch. d. karol. Malerei, 5. 385 fg. ?) Man findet sie schon auf griechischen Vasen aus Süditalien, in der spätrömischen Zeit als den gewöhnlichsten Redegestus im Ambrosianischen Ilias-Fragmente, ausserhalb Europas: in arabischen Miniaturen und in der indischen Kunst. 3) Von diesen behält noch eine dritte Form: der zweite u. fünfte Finger ausgestreckt, der dritte u. vierte umgelegt, so dass ihre Spitzen die Spitze des Daumens berühren, in der byzant. Die Psalterillustration im Mittelalter. 245 lich in der byzantinischen Kunst als die dort weitaus häufigste und wichtigste Gebärde auftritt”). Was den Utrecht-Psalter betrifft, so spielt der „‚segnende“ Gestus, wie in der abendländischen Kunst überhaupt, keine dominirende Bolle. Denselben benützt bisweilen in der Bedeutung des Segens die himmlische Hand und auch Gott bei seiner himmlischen Erscheinung und zwar im letzteren Falle gelegentlich auch in der typisch byzantinischen Form der vertical gerichteten Handfläche vor der Brust gegen den Beschauer gewendet und mit der Spitze des Bingfingers gegen die Spitze des Daumens gelegt (z. B. Ps. CI: Fig. 174, oben S. 217, CHL CXVI u. CL)^). Die lateinische Form wird im Utrecht- Psalter nicht nur als Segen, sondern auch in der ursprünzlichen Bedeutung als Gestus für die Hede oder (wie auch sonst bisweilen sowohl in der byzantinischen als in der frühmittelalterlichen Kunst Fiz. 19. Ps. C Zwei einzeln vorkommende Varianten des Bedegestus finden wir bei der letzten Figur rechts im ,,Rathe der Gerechten“, Ps. CX (Fig. 186) ?), und bei dem eifrig sprechenden Mann Ps. C (Fig. 198)*). Kunst eine typische Geltung. — Die verschiedenen Fingerstellungen des alten Redegestus, welche Quintikonus ausführlich behandelt (Sitfl, S. 350 íz.), lassen sich vielleicht am besten in dem Ambrosian. Terentius, H. 75 inf, IX. Jahrh, beobachten. :) In einer Miniatur der älteren vatik. Virgil-Hdschr. spricht Dido zu Aeneas mit der erste- ren Form der ,.griechischen" Gebärde (die Hand von aussen gesehen), während er mit der „lateinischen“ antwortet. Vgl Fulgentius: „compositus in dicendi modum, erectis in iotam duobus digitis, tertium polliceem comprimens" (Sittl S. 304 Anm. 1). 7) Ich weiss zücht, ob diese scharf ausgeprägte Form vor dem VL Jahrh. nachweisbar ist (z. B. Eiienbeinplatte der Barberinischen Bibl in Rom, Garrwsi: VL Bd, 449, 1, u. Strzyggowski: Der Süberschild aus Kertsch, Taf IV; Diptychon der Samml Bateman, Garruee, 452, 1 u 2; vai Cosmashdschr, L e. IIL Bd, 145, 2; syrische Handschriften des Rabula, L €, 133, 2, 136, 1, 1. in Paris, £ syr Nr. 23) Aus dem vorkarol u. karol Zeitalter habe ich folgende Beispiele annotirt: der Engel des Mattheus im Codex aureus in Stockholm (Westwood; Anglosax. and lrish Manuser, pl I) Christus auf dem Tassiloklech in Kremsmtinster, in der spätkaroL Bibel des bri Mus, Add. 10546, im Psalter von Corbie zu Amiens, Nr. 18, u. im Sacram. zu Heidel- berg, Pal lat. 32 (aus der früheren Hälfte d. X. Jahrh. v. Oechelhäuser: Die Miniat. d. Univ.- Bibl zu Heidelb, Taf, I), südlich von den Alpen auf dem Diptychon aus Bambona (Westwood: Fiet. ivor, Abb. S. 56), auf dem Absdmosaik u. dem Silberaltar in S. Ambrogio, Mailand (? Ver- klárung Christi, Zimmermann, Abb. 61) schliesslich in römischen Mosaiken (Garrucci, IV. Bd, 292 u. 294; die Hand jedoch hier seitwárte erhoben). Die griechische Segensform bei von aussen gesehener Hand, z. E. im der Bamberger Aleuin-bibe] (Ada-Hdschr., Taf. 24) u. auf dem Altar von 8. Ambrogio (Zimmermann, Abb. 63: der Engel erscheint dem schlafenden Ambrosius und dieser predigend). 7?) Kommt wiederboltemal in der Wiener Genesis vor (Widkhoff, Taf. XIX, XLI u. XLIV). 5) Diese Gebärde, noch beute im Leben wicht selten. besonders häufig aber von den Itabenern benützt (dass. bezeugt auch SL Ll c. S. 49), kommst schon auf griechischen Vasenge- 246 J. J. TIKKANEN. Wenngleich die Hebung des Zeigefingers zur Begleitung der Rede oder der Unterweisung in verschiedenen Kunstepochen ') Verbreitung gefunden hat, so ist doch die grosse Anwendung dieser Gebärde im Utrecht-Psalter ein echt abendländisch-mittelalterlicher Zug’). Schliesslich gehört zu den Begleitgebár- den der Rede die offen hervorgestreckte Hand, oft ungewöhnlich geschickt in wagerechter Verkürzung von der Seite gezeichnet (vgl. z. B. den König, Ps. OXXVII: Springer, Taf. IX) ?). Sonst bedeutet die Aus- oder Emporstreckung der Hand auch Zeigen, Bitte, dringende Anrufung, Zuruf u. s. w. oder auch nur eine erregte Stimmung. | Gebärde des Zeigens. Das Ausstrecken des Zeigefingers ist in dieser Bedeutung eine im Utrecht-Psalter sehr allgemein vorkommende Gebärde, sei es dass der Blick dabei auf den Gegenstand des Zeigens oder (häufiger, wie gewiss in der Regel bei Kunstdarstellungen überhaupt, weil es deutlicher und sprechender ist) gegen den Angeredeten gerichtet wird. Es wurde schon ange- deutet, dass das Zeigen ausserdem mit der ausgestreckten, offenen Hand (gele- gentlich energischer mit beiden Händen, z. B. ein Kind, Ps. XVIII) oder mit dem lateinischen Segensgestus (z. B. die Hauptfigur Ps. CI: Springer, Taf. VII) geschieht. Symbolische Gebärden. Hier müssen wir ein paar Gebärden erwähnen, welche nicht zu den unabsichtlichen Ausdrucksbewegungen gehören, sondern absichtlich symbolisch, so zu sagen pantomimischer Art sind. Sie begleiten nicht die Rede, sondern wollen sie ersetzen, durch begreifliche Zeichen das- mälden (ein Beispiel im Museo civico zu Bologna) und sonst an antiken Kunstgegenständen vor (vgl Siti, S. 327). In der karol. Kunst lässt sie sich nicht selten nachweisen: allgemein in den vatik. u. Ambros. Terentiushdschr, hier wohl nach altem Vorbilde; weiter Mattheus im Evan- geliar von Soissons, (? Janilschek : Adahdschr., S. 90); ein Prälat im zweiten Widmungsbilde der Wiener Hdschr. „De laudibus se. Crucis* von Hrabanus Maurus (v. Schlosser: Eine Fulder Miniaturhdschr., Jahrb. d. kunsth. Samml. d. A. H. Kaiserh., XIII. Bd., Fig. 8); später ein Schriftge- lehrter im Münchener Evangelistar Nr. 15713, fol. 14 r:o, XI. Jahrh. Noch in der deutschen Renaissance trifft man sie, vgl. z. B. den Prophet Micha am Chorgestühl des Münsters in Bern u. eine Holzbüste in St. Marx zu Strassburg (Klass. Skulpturen schatz, Nr. 268) Auch in der arabischen, tibetanischen und japanischen Kunst habe ich sie wahrgenommen. 1) Als der Rede Nachdruck gebend von Quintilianus erwähnt (Sittl, l. c., S. 355). Man trifft die Gebärde nicht selten in der antiken, später in der frühchristl. und byzant., oft auch in der sassanidischen, koptischen und arabischen Kunst. 2) Vel. z. B. die spätkarol. Bibel in S. Paolo f. 1. m. Das häufige Vorkommen des erhobe- nen Zeigefingers in der karol Kunst betont auch Leitschuh (l. c., S. 388). Verhältnissmässig selten in den von Vóge (S. 292) und Haseloff (S. 302) behandelten Malerschulen. 3) Auch in der Bibel Karls des Kahlen in Paris und in der S, Paolo-Hdschr. findet man Versuche einer verkürzten Darstellung der Hand. Durch die verticale Haltung oder Drehung der- selben vermeidet die mittelalterliche Kunst der Folgezeit gerne die perspectivische Schwierigkeit. Die Psalterillustration im Mittelalter. 247 dasselbe sagen, wie das gesprochene Wort. Blinde zeigen auf ihre Augen — Ps. XXIV, 16: „denn ich bin einsam und elend*, Hungrige auf ihren Mund — Ps. XVI, 14: ‚welchen du den Bauch füllest mit deinem Schatz“, Ps. XXXVI, 19: „in den Hungertagen werden sie ge- sáttigt^, und Ps. XL, 10: ‚der mein Brod ass‘ '). Sonst bezeich- net das Führen des Zeigefingers gegen den Mund oder das Zeigen auf den Mund Textausdrücke, wie Ps. XXXVII, 14: „ich bin wie ein Stummer, der nicht seinen Mund öffnet‘‘ (Fig. 199) °), Ps. LXII, 2: ,,Es dürstet meine Seele nach dir“, Ps. LXV, 17: „Mit meinem Munde rief ich zu ihm*, Ps. LXX, 8: „Lass meinen Fig. 199. Mund deines Ruhmes voll sein“, Ps. CXXXVI, 6: „Meine Zunge Ps. XXXVIL müsse an meinem Gaumen kleben*, Ps. CXL, 3: „Stelle meinem Munde eine Wache‘, u. s. w.°). Derselben Art scheinen auch zwei etwas undeutliche Gebärden zu sein. Ein Mal führt nämlich die irdische Haupt- !) Schon in der altchristlichen Kunst kommt diese Gebärde, wenngleich selten, in Mahlzeits- scenen zur Anwendung (Garrucei, ll. Bd. 47, 1, u. 60, 2). Jedenfalls gehört das symbolische Zeigen auf den Mund, das Auge oder das Ohr in der Bedeutung von Durst, Hunger, Stummheit, Blindheit, Taubheit u. s. w. eigens der mittelalterlichen und zwar nicht weniger der byzanti- nischen als der abendlündischen Kunst an. Ein für beide gemeinsames Beispiel ist der reiche Mann in der Hölle. Abendländ. Beispiele aus dem frühen Mittelalter: Zacharias bei seiner Verkündigung und bei der Geburt des Täufers im karol. Drogo-Sacram. — Stummheit; einer von den „Fetten auf Erden“, Ps. XXI, 30, im Stuttg.-Psalt, X. Jahrh. — „manducaverunt“, u. der Blinde beim Brunnen Siloe im Codex Egberti, X. Jahrh. (Publ. v. Kraus, Taf. XL). 2) Die Gebärde könnte hier auch als der antike, in der frühchristl. Kunst oft und noch bis- weilen in der byzant. (vgl. oben, S. 16, Fig. 4, u. 126) und der karol. Kunst (z. B. Josua bei der Gesetzausgabe in der Bibel Karls des Kahlen) benützte Gestus des Nachdenkens (bezw. des Verdrusses oder der Reue) aufgefasst werden, zumal die Figur den hart geplagten Mann: Fig. 182, oben S. 225, betrachtet — V. 12: „meine Nächsten stehen ferne.“ #) Als derartige Uebersetzung des geredeten Wortes ist die Gebärde rein mittelalterlich und echt abendländisch. Ich führe hier einige Beispiele an: karoling. Psalt. aus Corbie, Amiens Nr. 18, Ps. LXXVI, 2: „ich schreie mit meiner Stimme zu Gott‘ (ein Engel zeigt auf den Mund einer knieenden Frau); Stuttg.-Psalt, z. B. Ps. XXXIX, 4, u. OXXXVIII, 4; Psalterium tripar- titum in Cambridge, St. Johns Coll, B. 18, XII. Jahrh., Ps. CXIV, 1; Ormesby-Psalt. in Oxford, Bodleiana, Douce 366, um d. J. 1300, Ps. V, 2: „Herr, höre meine Worte“, u. Gebet zu Ps. XLVIII: ,,Reple, domine, os nostrum“. Typische Geltung erlangte der Gestus in der Illustration des XXXVIII. Ps., V. 2: „dass ich nicht sündige mit meiner Zunge“; an dieser Stelle schon im Stuttg.-Psalt. Ganz analog ist die typische Gebärde des Zeigens auf das Auge, Ps. XXVI: „Dominus illuminatio mea“ in den späteren Psalterhandschriften des Mittelalters. Aber schon früher kommt sie in ähnlicher Bedeutung vor. So sieht man z. B. in den selbstständigen, d. h. nicht nach dem Utr.-Psalt. copirten Illustrationen des angelsächs. Psalt. d. brit. Mus., Harl. 603, einen Mann, der sehr ostentativ auf seine Augen zeigt — Ps. OXX: „Ich hebe meine Augen auf zu den Bergen“. In der Bilderbibel, Paris, f. france. 166, XV. Jahrh; ist der Ausdruck Ps. XXXV, 2: „keine Gottes- furcht ist vor seinen Augen“, mit demselben Gestus wiedergegeben. 248 J. J. TIKKANEN. figur die Hand zum Munde — Ps. XXXIII, 14: ,,Behüte deine Zunge vor Bösem‘ ), ein anderes Mal scheint ein Mann seinen Mund mit beiden Händen zu schliessen — Ps. XXXVII, 2: , Ich stellte meinem Munde eine Wache“ (Fig. 180, oben S. 221) ?). Befehl. Wie schon, obgleich selten in der frühchristlichen ), um so häu- figer aber in der mittelalterlichen Kunst‘), wird der Befehl mit erhobenem oder ausgestrecktem Zeigefinger gegeben (z. B. der reiche Mann zum Gleich- nisse Nathans, Ps. L: Springer, Taf. V, Gott und ein Tyrann Ps. XCIII, ein Barmherziger Ps. XL u. CXI: Fig. 144, oben S. 186). Mit derselben Gebärde fordert ein Mann, Ps. ©, Gott auf, sich auf einen Thron zu setzen (Fig. 200). Einladung, Begrüssung. Wirklich einladend ist der Gestus des Mannes, Ps. XIV, welcher einen anderen an der Hand fasst, um ihn in den Tempel zu leiten, und die ähnliche Gebärde des Kriegers, Ps. XXIII, welcher sich zu dem siegreichen Herın wendend, die Hand gegen das Stadtthor ausstreckt. In diesem tritt dem Herrn ein sich verneigender Mann entgegen, der begrüssend seine offene Rechte schief abwärts streckt ^). Dagegen kommt im Utrecht-Psalter der Händedruck nicht Fig. 200. Ps. ©. ') Vgl. den ähnlichen Gestus an derselben Stelle in den griech. Psalt.-Hdschr., Fig. 39 u. 40, oben S. 30. — In einer griech. Hdschr. d. Synodal-Bibl. zu Moskau Nr. 429 sieht man „die beredtsamsten Rhetoren“ des Morgenlandes „stumm wie Fische“ vor der Jungfrau stehen. Einer von ihnen legt, um dies zu bezeichnen, die Hand über den Mund. ?) In der angelsächs. Copie des Utr.-Psalt., Harl. 603, ist die Gebärde deutlich als ein Zeigen auf den Mund aufgefasst. Sie ist also hier zu dem typischen Gestus des XXXVIII. Ps. (Ss. oben S. 247 Anm. 3) verwandelt. *) Z. B. Herodes beim Kindermorde, Elfenbeindeckel im Domschatze zu Mailand (Garrucci, VI. Bd., 454). ?) Vel. Vóge, S 292, u. Haseloff, S. 302. 5) Analog mit dieser Scene ist der Empfang Jacobs im Hause Labans, Mosaikbild in S. Maria Maggiore, Rom, V. Jahrh. (Garrucci, IV. Bd, 216, 1). Mit zeigend ausgestreckter Hand ladet Laban ihn zum Eintritt ein, während Rachel in der Hausthür ihn mit vorgestreckter Hand begrüsst. Bei dem tief sich verbeugenden Abraham, Empfang der drei Engel (tav. 215, 3), geht die Begrüssungsgebärde in die Huldigungsgebärde über. — In der frühmittelalterlichen Kunst begegnen wir dem Einladungsgestus z, B. auf dem Elfenbeinrelief des South Kensington Museum, London: jüngstes Gericht, wo ein Enge) die Seligen zum Eintritt in das Paradies auffordert (Abb. bei Kuhn: Allg. Kunstgesch., II. Bd. S. 315); vgl die Begrüssungs- oder Huldigungs- gebärde auf dem sog. Tutilorelief in St. Gallen: die Engel bei der Himmelfahrt der Madonna ( Westwood: Fietile Ivory Casts, pl. XI). Die Psalterillustration im Mittelalter. 249 vor, welcher ja auch in der alten Kunst nicht Gruss, sondern Abschied !) oder, gewöhnlich, Einverständniss und Zusammengehórigkeit bedeutet. Liebe, Schutz, Empfehlung. Dass die geschlechtliche Liebe im Utrecht- Psalter gar nicht zur Darstellung kommt, haben wir schon erwähnt. Ueber den Ausdruck der Mutterliebe und die sich umarmenden Frauen, Ps. LXXXIV, s. oben S. 197 und S. 242. Die freundliche Umfassung der Schultern des Geliebten mit dem Arm, eine Gebärde die wir sowohl aus der antiken (Sittl, S. 280) und der frühchristlichen, als aus der frühmittelalterlichen Kunst (Vöge, S. 297) kennen, ist im Utrecht-Psalter ebenso wenig zu fin- den, wie das einfachere Legen der Hand auf die Schulter oder den Arm des Nüchststehenden, welches letztgenannte Motiv seit frühchristlicher Zeit benützt wurde und sich weit verbreitete. Dagegen sieht man hier Mütter, wie die vor dem Tyrann stehende Ps. XIII, die stolze Frau Ps. XXIV (Springer, Taf. IT), und eine Bettlerin Ps. CXI (Fig. 144, oben S. 186), die Hand beschützend über die Köpfe ihrer Kinder halten ^). Ausdrucksvoll ist in der Illustration zum Canticum Zachariae der Mann, welcher einen Kna- ben dem Herrn empfiehlt. Er legt die Linke seinem Schützling auf den Schei- tel und streckt zugleich, zum Himmel emporsehend, die Rechte appellirend gegen den Herrn aus. Ausdrucksvoll ist auch der Engel Ps. CVIII, welcher einen sitzenden, halbnackten Alten an den Schultern fasst und zugleich seinen Blick zum Herrn richtet. Mit über die Frommen ausgebreiteten Armen ge- währt ihnen ein Engel himmlischen Schutz, Ps. XXXV. Dasselbe Motiv ist uns auch sonst aus der frühmittelalterlichen Kunst bekannt ?). ') So verabschiedet sich Abraham von Loth in den venezianischen Genesismosaiken (s. meine Arbeit, Taf. VI, 38), deren frühchristliche Vorbilder sich noch nachweisen lassen (Cot- tonbibel). ?) So legen Abraham in einem der Mosaiken v. S. Maria Mage, (Garrucci, IV. Bd., 215, 2) und Ecclesia im Bamberger Commentar zum Hohen Liede (A. I. 47; X. Jahrh.) die Hand auf den Kopf eines Kindes. Dieses Zeichen eines liebevoll gewührten Schutzes ist nicht zu ver- wechseln mit dem feierlich segnenden Legen der offenen Handfläche auf den Scheitel, welche Segensform seit der frühchristlichen Periode (vgl. z. B. Garr., 215, 4) in der byzant. und in der abendl. Kunst angetroffen wird (karol. Beisp.: Silberaltar von S. Ambrogio; Zimmermann, Abb. 62). Im Utr.-Psalt. kommt dieser letztgenannte Gestus nicht vor. ?) Christus segnet die Apostel: Drogo-Sacram., Miniatur u. Elfenbeindeckel (Bouchot: Re- liures d'art, pl VII; Kraus: Gesch. d. christl. Kunst, II. Bd. 1. Abth., Abb. S. 16); Elfenbein- diptychon in Aachen (aus’m Weerth: Denkm. d. Rheinl, Taf. XXXVI, 8); Elfenbeinkasten in Qued- linburg (Westwood: Fiet. ivory casts, pl. XX); Stuttg.-Psalt, Ps. XXVII, 9. Wir finden dasselbe Motiv und zwar wieder bei der Darstellung des seine Apostel segnenden Erlósers auch in der byzant. Kunst, z. B. Evangeliare der öff. Bibl. zu St. Petersburg, Nr. 21, IX.— X. Jahrh. (fol. 11 r:o) u. in der Kirche S. Giorgio dei Greci in Venedig, XL—XII. Jahrh. Man darf wohl an- nehmen, dass allen diesen Darstellungen ein gemeinsamer frühchristl. Typus zu Grunde liegt 32 250 J. J. TIKKANEN. Beifall oder Freude bedeutet wohl das Schwenken mit einem T'uche, Canti- cum sc. Mariae (Luc. I, 46— 55). So gab in der spätrömischen Zeit das Theaterpublicum seinen Beifall zu erkennen (SZ, S. 62). In der Kunst kann ich nur auf ein wenigstens formelles Gegenstück zu diesem Motive hin- weisen. Auf ähnliche Weise schwingt nämlich auf dem karolingischen Elfen- beine im Museum zu Liverpool der zum Himmel steigende Christus ein Tuch (Graeven: Phot. Nachb., Nr. 2). Zum XXIX. Ps. wird ein jubelnder Mann dargestellt, welcher die Hand zur Sonne emporstreckt — V. 6: ,,des Morgens wühret die Freude. Ahnlicherweise hebt der über seine Feinde triumphi- rende Christus, Canticum Moysis IT, das Schwert zu Gott im Himmel empor (Fig. 161, oben S. 209). Der laufende Riese, Ps. XVIII, streckt jauch- zend den Arm gerade aus. Tanz wird durch Hebung der Füsse, Umdrehung des Kórpers, Schwingung der Arme, und Zurückwerfung des Kopfes ausgedrückt (Ps. XLI, LXVII, LXXX u. OXLIX) und von den Tönen allerlei Musikinstrumente begleitet. In dem erst- genannten Beispiele scheinen ein Mädchen und ein junger Mann Fig.201. Ps. XXIX. gegen einander zu tanzen und in der Illustration zu Ps. XLVII kreisen, wie schon erwähnt (oben S. 230), Mädchen im Reigen- tanze um den Tempelhügel herum. Wie viel dieser Tanz sich von dem spätantik-frühchristlichen unterscheidet, vermag ich nicht zu beurtheilen. Das erstgenannte Mädchen bewegt sich, abgesehen von der fehlenden Umdrehung des Kopfes, vollständig wie die Tänzerin des stark antikisirenden, griechischen Pariser Psalters Nr. 139 (vgl. Fig. 112, oben S. 117) und möglich ist es sogar, dass sie, wie diese, ihren Tanz mit Castagnetten begleitet. Jedenfalls ist es ein wirkliches Tanzen, nicht nur ein plumpes Hüpfen, wie im griechi- schen Chludoff-Psalter (Ps. CV), oder ein Mittelding zwischen Schreiten und Laufen, wie im griechischen Psalter der Vaticana, Nr. 752 (Fig. 134, oben S. 139). Trauer, Begründen. Der erwähnten, jubelnden Figur, Ps. XXIX, gegen- über sitzt unter einem Baume ein Alter, tief gebeugt, das Kinn gegen die auf dem Knie gekreuzten Fingern gestützt (Fig. 201)'), ein Bild des schmerz- (vgl. Garrucci, III. Bd., 192, 4 u. 7). Obschon fast symbolischer Art, ist übrigens die Gebärde universell begreiflich und ihr Auftreten in verschiedenen Epochen nicht sehr überraschend. Noch Ary Scheffer benützt sie in einer von seinen Christus Consolator-Darstellungen. 1) Das tief gebeuste Sitzen und das Umfassen des Knies wurden schon im Alterthum als Zeichen der Trauer aufgefasst (Siftl, S. 24, 170, 74 fe., 300, Abb. S. 69; Garrueei, 1. Bd., S. 138). In einem byzant. Klimaxcodex d. XL--XIlL. Jahrh. in der vatik. Bibl. lassen sogar die um ihre Die Psalterillustration im Mittelalter. 251 vollen Begründens — V. 6: ‚den Abend lang währet das Weinen. "Trauer bedeutet das tief gebeugte Sitzen auch Ps. XXXIV und LXXXIX (Fig. 194, oben S. 237); Ps. XLV mehr Schrecken. Sonst lehnen die Trauern- den, wie die in Studium Vertieften (der , beatus vir Ps. I, Fig. 138, oben S. 172) und die aufmerksam Horchenden (Fig. 187, oben S. 231), gewöhnlich den Kopf gegen die Hand, dabei den Ellenbogen beim Sitzen oft gegen das Knie oder die darauf gelegte andere Hand stützend, so z. DB. die trauernden Juden Ps. OXXXVI, und die in den Stock gespannten Könige Ps. OXLIX (Abb. bei Kondakoff: Hist. de l’art byz., I. Bd., S. 1). Beim Gehen wird der Ellenbogen auch mit der anderen Hand gestützt, Ps. CX XV, 6: „Sie gehen hin und weinen“. Das Weinen selbst wird sogar in diesem Bilde durch triefende Thränen vergegenwürtiet — V. 5: „Die mit Thränen säen“. Wie unzáhlige Male in der mittelalterlichen Kunst führt der bei der Kreuzigung Christi in Trauer versenkte Johannes die Hand zur Wange (Ps. CXV; Abb. weiter unten)'). Wie die Juden bei ihrer Beschneidung in der frühbyzanti- nischen Josuarolle (Garrucci, III. Bd., 159, 1)?), fassen sich Trauernde oder Erschrockene auch im Utrecht-Psalter (Ps. XXXIV, LXIX: Fig. 202, u. OXXVIID) mit der Hand um das Kinn. Auf dieselbe Weise, wie die trauernde Seele, Ps. VI (vgl. oben S. 241), Bathseba bei der Strafpredigt Nathans, Ps. Seelen besorgten Mönche den Kopf zwischen die Knie sinken (s. meine Abh. „Eine ill. Klimax- Hdschr., Acta Soc. scient. fenn. Tom. XIX, Nr. 2, Fig. 7). Das Umfassen des Knies mit den sefalteten Händen als Zeichen der Unentschlossenheit und Trauer in der frühchristl. Kunst: Pilatus auf Sarcophagen, Jeremias in der syrischen Rabula-Hdschr. (Garr., III. Bd., 134, 1), eine Frau bei der Nachricht vom Tode Josephs auf der Maximianskathedra (1. c., VI. Bd., 420, 2). Das Stützen des Kinnes auf den (hier über eine Rolle) gefalteten Händen: Lukas in dem karol. Loisel-Evangeliar, Schule von Rheims. Das Kreuzen der Finger bedeutete also noch nicht Gebet, sondern geistige Sammlung und Trauer (vgl eine Äusserung Gregors von Nyssa, Garr., I. Bd., S. 138). !) Ich weiss nicht, ob dieser Gestus als reine Trauergebärde in der frühchristl. Kunst vorkommt, da der Bäcker in der Wiener Genesis (Wickhoff, Taf. XXXIII) bei der Traumdeutung Josephs mehr Schrecken als Trauer bezeigt. Die von Vöge (S. 293 Anm.) angeführten Beispiele gehóren nicht hierher. Dagegen findet man denselben eben bei Johannes in den Kreuzesscenen auch gelegentlich in der byzant. Kunst (z. B. Elfenbeine im S. Kens. Mus, Graeven: Phot, Nachb. Nr. 64 u. im „Grünen Gewölbe“ zu Dresden). Karol. Beispiele, wieder Johannes unter dem Kreuze: Drogo-Sacram. u. Elfenbein im S. Kens. Mus. (Weber: Geistl. Schauspiel, Taf. IT). ?) Weitere Beispiele, aus der frühbyzant. Kunst: einer von den Brüdern bei dem Verkauf Josephs auf der Maximianskathedra, Ravenna (Garrucci, VI. Bd., 420, 3); aus der byzant. Kunst: Eva bei der Vertreibung aus dem Paradiese im griech. Octateuch, Vatic. Nr. 746, XII. Jahrh.; aus der abendl. Kunst des frühen Mittelalters: Adam nach dem Sündenfalle in der Bibel Karls d. Kahlen u. ein Trauernder beim Krankenbette im Bestiarium zu Brüssel Nr. 10066—77 (Phot. v. Dr. R. Stettiner in Berlin); aus der spätmittelalterl. Kunst: ein enttäuschter Teufel in der Bilderbibel Philipps d. Kühnen, Paris, f. franc 167, Ps. XXXIII, und ein trauernder Mönch auf dem Grabdenkmale desselben Herzogs von Claux Sluler, im Museum zu Dijon. 252 J. J. TIKKANEN. L (Springer, Taf. V), ein klagender Mann, Ps. LV, Maria unter dem Kreuze Christi, Ps. CXV (Abb. weiter unten), und einer von den erschrockenen Apo- steln bei der Verklürung Christi, Cant. Isaiae (Abb. weiter unten) den mit der Hand umfassten Mantelzipfel gegen das Gesicht erheben, thut dies auch Maria auf dem karolingischen Kreuzigungsrelief in Liverpool (Garrucci, VI. Bd., 459, 3)'). Die letztgenannte Figur ist in der That nur eine umgekehrte Copie der trauernden Maria des Utrecht-Psalters. Es mag ebenfalls eine Be- merkung verdienen, dass die schon in der frühbyzantinischen Kunst (Wiener Genesis, syrische Rabula-Hdschr.) typisch entwickelte und im Mittelalter?) all- gemein benützte Trauergebärde: das Heben der vom Mantel verhüllten Hände gegen das Gesicht, im Utrecht-Psalter nur sehr selten zur Anwendung kommt, und zwar wahrscheinlich in der Bedeutung von ängstlichem Gebet — eine Figur in der Kirchenthür bei dem ,,sacrificium justitiae Ps. IV (Kondakoff, Abb. S. 23), und von Furcht — Fliehende Ps. VI. Verzweiflung, Schmerz, Wildheit. Durch das Raufen der Haare wird die Verzweiflung der Wittwen ausgedrückt — in der Beerdigungsscene Ps. XLVIII, 11: ‚ihre Gräber sind für ewig ihre Wohnung‘, und Ps. OVIIL, 9: , Seine Kinder müssen Waisen werden und seine Frau eine Wittwe‘‘ (die nackte Frau Fig. 153, oben S. 198)?) Aufgelöstes Haar, Ps. VIL, und Winden des !) Genau dieselbe Gebürde macht der reuige Petrus im griech. Evangeliar der Bibl. Pala- tina zu Parma, Nr. 5, XI. Jahrh., und Johannes bei der Abnahme Christi vom Kreuze in dem griech. Evangeliar der Berliner BibL, in Q:to Nr.66, XII. Jahrh. ?) Karol. Beispiele: Maria und Johannes unter dem Kreuze Christi auf dem Altar von 8. Ambrogio, Mailand, und Maria in dem Kreuzigungsbilde des Drogo-Sacramentars (Abb. bei Weber, S. 16). 3) Das Raufen der Haare war ein im heidnischen und christlichen Alterthum .bei der Leichenklage und auch sonst für Verzweiflung gerne benütztes Ausdrucksmittel (Sittl, S. 66 fg. u. pass... Auf antiken Kunstdenkmälern: z. B. griech. Vasenbild bei Sittl, Fig. 2, u. Dido bei der Abfahrt des Aeneas im älteren vatik. Virgil-Fragm. Frühchristl. Beisp.: Frau beim Tode Isaaks in der Wiener Genesis (? Wiekhoff, Taf. XXVII) Auch später vorzugsweise, aber nicht aus- schliesslich eine Frauengebärde, sowohl in der morgenl. (byzant., koptischen u. s. w.) als in der abendl. Kunst, z. B. die Mütter bei dem Kindermorde. Ich führe hier nur einige abendl. Beisp. aus dem früheren Mittelalter an: misshandelte jüdische Frauen in der spätkarol. Bibel von S. Paolo f. 1. m., Frau bei dem Sturze der Cultura deorum in der St. Gallener Prudentius-Hdschr., Nr. 135, X.—XI. Jahrh, Mütter beim Kindermorde im karol. Drogo-Sacram. (Leitschuh, S. 386), im Codex Egberti u. in Cim. 58, München, X. Jahrh. (Abb. bei Vöge, S, 67 u. 68), im Evangeliar Heinrichs II. in Bremen (Abb. bei Lübke: Gesch. d. deutsch. Kunst, S. 137). Als ein ostentatives Zeichen des Schmerzes noch heute in Griechenland (Sittl, S. 71; und bei den wilden Völkern Südamerikas) im Gebrauch. Die unvollstindige oder in Unordnung gebrachte Kleidung gehörte im Alterthum eben- falls zu der Todtenklage und es war sogar nicht unerhórt, dass die Klageweiber keine Kleider trugen (Silll S. 366). Entblösster Oberkörper in den angeführten Beispielen des Kindermordes und zwei Frauen in einer Begrübnissscene des Stuttg.-Psalt, X. Jahrh., Ps, OXLV, 4. Die Psalterillustration im Mittelalter. 253 Körpers, Ps. XLVII, bedeuten bei Gebärenden Schmerz, aufrechtstehende Haare bei gewissen Teufelsfiguren (z. B. Fig. 178, oben S. 221) Wildheit, wie auch sonst in der abendländischen Kunst des früheren Mittelalters ') und bei den Besessenen der byzantinischen Kunst seit dem VI. Jahrh. ?). Entsetzen. Eine sehr alte Gebärde der Verzweiflung oder des Entsetzens ist die heftige Aus- oder Emporstreckung der einen oder gewöhnlich der beiden Fig. 202. Ps. LXIX. Arme. Im Utrecht-Psalter wird sie vornehmlichst für stürzende oder ins Wasser versinkende Figuren benützt. Die zweite Form haben wir schon erwähnt (oben S. 233, Fig. 189; vgl. auch Ps. CV ), die erste finden wir z. B. bei einer in die Hólle, Ps. XXVII, und einer in die Fluth versinkenden Figur Canticum Habacue, eine Zwischenform bei dem ins Rothe Meer versinkenden Pharao, Canticum Moysis I, die einfache Form mit nur dem einen Arm in !) Z. B. im Stuttg.-Psalt, in der Bamberger Apokalypse, X. Jahrh., u. im Psalter aus St. Bertin, Boulogne s. Mer, Nr. 20, um d. J. 1000: auch Ira und ein Erschrockener in dem karol. Berner Prudentius. Auf dieselbe Weise hat ein griech. Vasenmaler das ungestüme Gemüth des Windgottes Boreas charakterisirt (Bawmeister: Denkm. d, klass. Alterthums, I. Bd., Fig. 373). ?) Z. B. Elfenbeindeckel in Etschmiadzin (Strzygowski: Das Etschm.-Evang., Taf. I) u. syrische Rabula-Hdschr. v. J. 586 (Garrucci, III. Bd., 134, 2). 254 J. J. TIKKANEN. die Höhe gestreckt, z. B. bei dem von Gott besiegten Teufel, Canticum Habacuc (Abb. weiter unten), und einem zu Boden stürzenden Sünder, Canticum sc. Mariae"). Das Uebermass der Erschütterung wirft den Ent- setzten zu Boden, z. B. Fig. 202 und zwei der Apostel bei der Verklärung Christi (Abb. weiter unten). Das kauernde Liegen der Apostel, mit der Pro- skynirung verwandt, kommt in ähnlichen Fällen schon in der frühchristlichen Kunst vor (z. B. Apostel bei der Himmelfahrt Christi auf der schönen Elfen- beintafel in München, Garrucci, Vl. Bd., 459, 4, und Feldarbeiter bei der Himmelfahrt Eliä auf den Holzthüren von S. Sabina, Rom, 1. c., 500, III). Schrecken. Verzweiflung ist ein andauerndes Gefühl, Ent- setzen und Schrecken verschiedene Grade der plötzlichen Erschütte- rung des Gehirnes. Beim Schrecken ist darum das Führen der Hände zum Kopf natürlich, wobei auch ein impulsives Suchen Fig. 203. Sich zu schützen und zu bergen mitwirken mag. Von derartigen Ps. LXXVIII, Ausdrucksbewegungen bemerken wir im Utrecht-Psalter z. B. das Umfassen des Kopfes mit beiden Händen (Ps. LXXVIII: Fig. 203)7) das Umfassen des Kinnes (vgl. oben S. 251) und das Verbergen des Ge- sichts in die Hand ?) oder den Mantel (Fig. 202). Impulsiv ist auch das Einziehen des Kopfes, das instinctive Greifen mit der Hand vor der Brust (vgl. Fig. 153, oben S. 198) und die besinnungslose Flucht, ebenfalls bisweilen im Verein mit dem Verbergen des Gesichts (z. B. Ps. VI) oder mit der Hervorstreckung der einen oder beiden Hände (z. B. Ps. CXXIII, OXXVI: Springer, Taf. VII, u. Ps. CXLV) nebst Umdrehung des Kopfes in der Richtung der drohenden !) Vorzugsweise für weibliche Figuren, in der christl. Kunst besonders oft in den Darstellun- gen des Kindermordes benützt, lassen sich beide diese Formen nebst Zwischenformen und Varian- ten seit der frühchristl. Epoche das ganze Mittelalter hindurch, sowohl in der byzant. als in der abendl. Kunst, hier bis in die Renaissance hinein und noch später, nachweisen. Aber schon früh in der antiken Kunst trifft man sie bei weiblichen Figuren an (z. B. auf dem Nereidendenkmal von Xanthos, auf dem Heroon von Gjölbaschi: Benndorf u. Niemann, Taf, VIL, auf dem Friese von Phigalia: Bawmeister: Denkm. d. klass. Alterthums, Il. Bd, Taf. XLIII, auf griech. Vasen, in pompejanischen Wandgemälden u. s. w.). ?) Vgl. Wiener Genesis (Wickhoff, Taf. XXX u. XXXIII). Wirkliche Gegenstücke zu der Gebärde des Utr.-Psalt. kenne ich jedoch nur aus der Kunst des Mittelalters und der Neuzeit. Ich nenne beispielsweise Verdammte beim jüngsten Gericht, Tympanonrelief zu Antun, XII. Jahrh. (Jessen: Darst. d. jüngst. Ger, Taf. IV), u. Reliefs an der Domfacade zu Orvieto, XIV. Jahrh. *) Diese Gebärde schon auf frühchristl. Denkmälern (z. B. Garrucei, V. Bd., 380, 4; VI. Bd., 459, 4: 500, III: Wiekhoff: Wiener Genesis, Taf. IX). Beispiele aus der karol. Epoche: Apostel bei der Himmelfahrt Christi, Elfenbein aus der Samml. Spitzer in Berlin (Abb. bei Kuhn: Allg. Kunstgesch., II. Bd. S. 319), aus der ottonischen: Mutter beim Kindermorde Codex Egberti u. München, Cim. 58 (Vöge: Abb. S. 67 u. 68). Die Psalterillustration im Mittelalter. 255 Gefahr. Etwas mehr reflectirt ist das Streben, sich mit Schildern oder Kleidern zu decken (vgl. oben S. 232). Ueberraschung, Erstaunen wird schon in der antiken Kunst meistens nur durch die Hebung der Hand ausgedrückt (Sitt, S. 270) und geht mit der Verdoppelung und Heftigkeit der Gebärde in den Schrecken, durch das Auf- werfen oder die Ausbreitung der Arme in die Verzweiflung oder das Entsetzen über. In der frühchristlichen und mittelalterlichen Kunst gehört dieser Gestus in verschiedenen Varianten zu den am häufigsten vorkommenden und wird, wie schon in der Antike, mit Vorliebe für Zuschauer und Nebenfiguren benützt, um den Eindruck der dargestellten Handlung oder der von der Hauptfigur ausgesprochenen 2 Worte zu bezeichnen. Bei dem fehlenden Kunstvermögen a wurde im Mittelalter die steilrechte Hebung der Hand, : e > Z. B. vor der Brust (Vöge, S. 286 fg.; Haseloff, S. 303; Dobbert, S. 44), gleichsam das ,,Prüsentiren^ der = - inneren Handflüche, oft das einzige Zeichen einer Bele- Fig. 204 Ps. XV. bung der Figuren. Dies ist zwar keineswegs im Utrecht-Psalter der Fall. Aber eben die Heftigkeit der Armbewegungen macht es schwer, überall den beabsichtigten Empfindungsgehalt richtig zu deuten. Oft sind sie wohl nur Erregungs- gebärden ohne bestimmte Bedeutung. Ist ja doch überhaupt die starke Ergriffenheit der bezeichnende Zug dieser Illustrationen. Als Beispiele der erstaunten oder erschrockenen Hebung der einen oder beiden Hände, mit der Handfläche offen gegen den Beschauer gerichtet, können uns gewisse Figuren in den Bildern des CIV. und CVIIL Ps. dienen (Fig. 139 u. 153, oben S. 178 u. 198). So viel ich gefunden habe, kommt das steilrechte Präsen- tiren der Handfläche vor der Brust im Utrecht-Psalter gar nicht vor. Aber wenn ich nicht irre, ist eben diese stereotype Form in der karolingischen Epoche verhältnissmässig selten '). Dagegen findet man in unseren Illustra- tionen bisweilen eine verwandte Form (Fig. 204). Dass dieselbe auch sonst in der karolingischen Kunst zu Hause ist, beweisen z. B. das ungedeutete Mittelbild des Frankfurter Buchdeckels (Abb. bei Ebrard u. Weizsäcker. Die Stadtbibl. in Frank. a. M.) und ein Engel bei der Himmelfahrt Mariä auf dem sog. Tutilorelief in St. Gallen (Westwood: Fict. ivory casts, pl. XI). ') Sacram. von Autun, Altar in S. Ambrogio, Mailand, Verkündigunestafel m Berlin (Bild- werke d. christl. Epoche, Taf. LV, Nr. 433) u. s. w. 256 J. J. TIKKANEN. An den Seiten des Kórpers ausgespreizte Hànde. Um so häufiger wird diese conventionelle, für den Utrecht-Psalter bezeichnende Gebärde als Zeichen des Erstaunens benützt. Die Arme werden dabei dicht an den Kórper gepresst, so dass die Hände, nur die eine oder beide zugleich, mit den gespreizten Fin- gern fast aus der Seite hervorzutreten scheinen, wozu gewöhnlich auch eine mehr oder weniger gebeugte Körperhaltung gehört. Diese hier so überaus häufig gebrauchte, sonst verhältnissmässig seltene Gebärde scheint frühchrist- lichen Ursprunges zu sein. Wenigstens gebrauchen sie zwei von den Aposteln bei der Einsetzung des Abendmahles im Codex Rossanensis (Haseloff, Taf. VI). Da sie im Ebo-Evangeliar vorkommt, so scheint sie eben in der Rheimser Schule geläufig gewesen zu sein. Aber auch sonst lässt sie sich in der früh- mittelalterlichen Kunst des Abendlandes in einer Mehrzahl von Füllen nach- weisen, obgleich zwar gewöhnlich ohne die für den Utrecht-Psalter charakte- ristische Lebendigkeit und in der Regel mit geschlossenen Fingern !). Andacht, Gebet. Denselben Gestus, oft mit beiden Händen, machen aber auch Figuren, welche, in erregt verehrungsvole Andacht ?) versenkt, zum Herrn emporblicken, besonders oft die Engel im Hofstaate Gottes. Eigent- liche Gebärden des Gebetes kommen dagegen im Utrecht-Psalter nicht vor, wenn wir nicht die Hebung des Mantels mit beiden Händen zum Gesicht bei einer dem Opfer beiwohnenden Figur, Ps. IV, für eine solche halten wollen (vgl. S. 252). Hier fehlen sowohl die alte Orantgebärde als die symmetrische !) Als Ausdruck des Schreckens, nebst Einziehung des Kopfes und aufrecht stehenden Haaren, bei einem Fliehenden im Berner Prudentius. Mit ungewöhnlicher Lebendigkeit machen den Gestus auch die Engel in der Majestas Domini, karol. Sacram.-Fragm. in Paris, f. lat. 1141. Sonst ist die Gebärde meistens oft geradezu ceremoniell. Frühmittelalterl. Beispiele: Engel auf dem liturgischen Elfenbeinrelief, IX. Jahrh. in Frankfurt a. M. (Abb. z. B. bei Knackfuss-Zimmer- mann: Allg. Kunstgesch., I. Bd., S. 410); Maria bei der Verkündigung — karol. Elfenbeindeckel in München, Cim. 143, spätkarol. Relief in Berlin (Bildwerke d. christl. Epoche, Taf. LVII, Nr. 458) u. bei der Himmelfahrt Christi — Pariser Sacram.-Fragm., Bibel von S. Paolo f. 1. m. (d'Agincourl, tav. XLIIIL 4) u. karol (? jedenfalls frühmittelalterl) Elfenbeintafel im S. Kens. Mus. Nr. 254. Nebst dieser mit beiden Händen gemachten Gebärde trifft man auch die ein- lache Form derselben nicht gerade selten an karol Denkmälern, z. B. Altar von S. Ambrogio, Mailand, Drogo-Sacram., Sacram. von Autun, Sacram.-Fragm. 1141, Berner Prudentius, Kreuzi- gungsrelief in Liverpool (Garrucei, VI. Bd. 459, 3), Elfenbeindeckel der Münchener Bibl, Cim. 59, Verkündigungstafel in Berlin, Nr. 433 (Bildwerke, Taf. LV), Remigius-Tafel in Amiens, Himmelfahrttafel in S. Kens. Mus. Nr. 254, Tutilo-Tafel in St. Gallen (Westw., pl. XD) u. s. w. Ob die Ähnlichkeit der byzant. Gebärde, oben Fig. 112 u. 123, zufällig ist oder auf einen gemein- samen Ursprung deutet, mag fraglich sein. ?) Wie aus den Aposteln im Cod. Ross. und aus den in der letzten Anm. gegebenen Beispielen hervorgeht, scheint die Gebärde, ausser Ueberraschung, immer nur Andacht, Ver- ehrung oder Demuth zu bezeichnen. Dies ist wohl die ursprüngliche und Hauptbedeutung derselben, welche vielleicht in unbewusster Symbolik eine Selbstfesselung darstellen soll. Die Psalterillustration im Mittelalter. 257 Hebung der gegen Vorne offenen Hände vor der Brust!) und selbstverständ- lich auch die Hauptgebärde des Gebetes seit dem hohen Mittelalter: die ge- falteten Hände”). Das Fehlen der Orantstellung ist, besonders bei Illustra- tionen eines derartigen Textes, auffallend in einer Handschrift, für welche man eine frühchristliche Vorlage angenommen hat”). Eine vereinzelt vorkom- mende Gebärde der demüthigen Andacht oder Zerknirschung (?) ist das Führen der Fingerspitzen an die Stirn, Ps. OXXVII, bei einem vor dem Tempel sich verbeugenden Mann (Springer, Taf. IX) *). Die Anrufung Gottes geschieht im Utrecht-Psalter mit der Emporstreckung der einen oder (z. B. Ps. LXV, LXXIX, LXXXVIII, XCVI u. CI: Fig. 174, oben S. 217, CXVIH u CXXX) der beiden Hände, welche letztge- nannte Form häufiger bei Empfangenden oder Hülfesuchenden zur Anwendung kommt (vgl. z. B. oben Fig. 144, S. 186, u. Fig. 170, S. 215) ?). 1) Ältestes mir bekanntes Beispiel: heil. Anna im vatik. Cosmascodex, VI. Jahrh. (Garrueci, III. Bd. 151, 1) In der byzant. Kunst eine häufig vorkommende Heilisengebärde (z. B. Fig. 88, S. 91), ist dieser Gestus im Abendlande zwar ziemlich selten (vgl. Vöge, S. 286, u. Haseloff. S. 302), aber weit verbreitet und vornehmlichst für repräsentative Figuren und die Messe cele- brirende Geistliche verwendet (noch im ital. Trecento und in der französ. Kunst des XV. Jahrh. nachweisbar). ?) Die ältesten mir bekannten Beispiele dieser Gebärde sind aus der Spätzeit des XI. und aus dem XII. Jahrh.: Erzthüren v. S. Zeno, Verona, Gerichtsreliefs von Autun u. dem Bapti- sterium zu Parma (Zimmermann: Oberital. Plast, Abb. 42). Die Abb. De Labordes (nach dem frühbyzant. Absidmosaik von Sinai, Garrucei, IV. Bd., 268), Grimani's (nach den Mosaikbildern Papst Johannes VII. in der Peterskirche, v. J. 705; Ambrosiana, A. 168 inf.) und d'Agincourt's (tav. XCIV; nach den Wandgemälden in S. Urbano alla Caffarella, Anf. d. XI. Jahrh.?), welche diesem Gestus ein noch höheres Alter zu geben scheinen, sind nicht zuverlässig. Ueberraschend ist es, dass er auch zu den typischen Andachtsgebärden der buddhistischen Kunst gehört. Auch hier liegt vielleicht die Idee der Selbstfesselung zu Grunde. *) Bei der Heftigkeit des Gestieulirens kommen zwar im Utr.-Psalt. auch ausgebreitete Arme vor (z. B. der Schutzengel des „Beatus vir“: Fig. 138, oben S. 172, die irdische Haupt- person Ps. XXV, und ein Apostel in „Pater noster“), aber, wie es scheint, nur zufällig und ohne das wesentliche Merkmal der Oranten: die genaue Vorderansicht der Figur. — Seit frühbyzant. Zeit benützte die morgenl. Kunst fortwährend diese Gebärde für ihre Heiligen; auch gelegent- lich die abendl. (Maria-Orans, Christus bei der Verklärung und der Himmelfahrt, Engel, Heilige, Geistliche, besonders bei der Messe, u. s. w.; vgl. Vöge, S. 287) wenigstens bis in das XIII. Jahrh. hinein. *) Dieselbe (?) Gebärde in der frühbyzant. Kunst: Mutter beim Kindermorde, Goldenkolpion in Constantinopel, VI. Jahrh. (Strzygowski: Das Etschmiadzin-Evang., Taf. VII); in der byzant, Kunst: Petrus — Reue, u. Moses — Zorn (?; meine Taf. III, 2) im Chlud.-Psalt., der perso- nificirte Uebermuth — Schrecken im Paris. Psalt. Nr. 139 (Fig. 111, oben S. 116); in der abendl. Kunst: die Brüder Josephs — bitterer Schmerz im Ashburnham-Pentateuch, VII. Jahrh ? (v. Gebhardt, Taf. XII), ein Paar Figuren im Ambrosian. Terentius — Verzweiflung, IX. Jahrh., Ver- dammter in der Hölle — Verzweiflung, München, Cim. 57, X. Jahrh. (Vöge, Abb. 33). 5) Als Anrufungs- und Danksagungsgebärde schon von der antiken (vgl. Anchises im ält vatik. Virgil, piet. 16) und der frühbyzant. Kunst benützt (z. B. in der Wiener Genesis der 33 958 J. J. TIKKANEN. Anbetung geschieht mit der alten Huldigungsgebärde: halb vorgestreck- ten Händen (vgl. Vóge, S. 285, u. Haseloff, S. 303), wozu demüthig gebeugte Stellung, einfaches oder doppeltes Knieen (z. B. Ps. XL: Abb. weiter unten, XLVI, XCIV, XOVIII, CXVIIT) oder Proskynirung ') gehört, beide ziemlich selten — die letztere sehr typisch Ps. XXXI und CI (Springer, Taf. VIL). Die äusserste Form der Proskynirung ist das ausgestreckte Liegen im Staube °): Ps. XLIII (Springer, Taf. IV). Die Bedeckung der Hände kommt zwar im Utrecht-Psalter vor — wir haben ja schon (oben S. 252) ein paar Beispiele aus Ps. IV und Ps. VI er- wähnt. Auf von Tüchern bedeckten Händen empfangen die Engel die Seelen der Gemarterten, Ps. XXXIII (Fig. 188, oben S. 231), Simeon das Christ- kind, Cant. Simeonis (Abb. weiter unten), und bringen Könige ihre Gaben, Ps. XLVII u. CXXXVII Die Frommen fassen ihre Kronen entweder mit nackten Händen an, Ps. OXXXVII, oder haben wenigstens die eine Hand bedeckt, Ps. XCV ) Aber überhaupt scheint der Künstler diese alte und vornehmliehst orientalische Sitte*) nicht zu lieben, wie im allgemeinen und in auffallendem Gegensatze zu der altchristlichen Kunst die Hände sehr selten unter den Kleidern gehalten werden oder in den Mantel gewickelt sind. Um so häufiger findet man hier das schon bei den Trauergebärden erwähnte Motiv: Anfassen des Mantels auf solche Weise, dass ein 'lheil desselben Mundschenk im Gefüngniss: Wiekhoff, Taf. XXXIIT, u. im Cod. Rossan. ein Apostel bei der Ein- setzung des Altarsakraments: Haseloff, Taf. VD. Für die Anwendung derselben in der byzant. Kunst vgl oben Fig. 51, 89 u. 100. Abendl. Beispiele: eine von den misshandelten Frauen in der Bibel von S. Paolo f. l. m. — Flehen um Gnade; Stuttgart-Psalt, X. Jahrh. — Anrufung; Auferstehende auf karol. Kreuzigungsreliefs (z. B. Weber, Taf. III). 1) Ueber Kniebeugung und Proskynesis in der antiken Welt s. Sittl, S. 156 fg. In der frühchristlichen Kunst sind beide Formen von Verehrung in religiósem Sinne allgemein, in der byzant. vor allem die sklavische Niederwerfung, auch für die weltliche Macht. Proskynesis als Anbetung im Abendlande: Ashburnham-Pentateuch (Abb. bei Leilschuh: Gesch. d. karol. Mal. S. 117), karol. Epoche: z. B. Remigiustafel zu Amiens u. Berner Prudentius; noch im späteren Mittelalter hier und da. 2) Dasselbe gelegentlich auf frühchristl. Sarkophagen (Garrucci, V Bd., 307, 1, u: 3163); später selten — z. B. frühmittelalt. Elfenbeindose im S. Kens. Mus., Nr. 268. 3) Ähnliche Bedeckung nur der einen Hand: Kronen tragende Heilige auch in der früh- christl. Kunst (z. B. Garr., III. Bd., 222 fe., 254, 2, 264; V. Bd., 329, 2) und in dem karol. Sacram.- Fragm. f. lat. 1141: Allerheiligenbild. +) Die spätrömische Hofsitte, das vom Kaiser Ueberreichte oder von ihm Herrührende mit bedeckten Händen zu empfangen (vel. Garr., I. Bd. S. 146), ging auf das kirchliche Gebiet über. In der frühchristl. Kunst wird auf diese Weise das Heilige allgemein empfangen und getragen, oder — in abgeleiteter Bedeutung — demüthige Verehrung ausgedrückt. Oft mit Proskynesis verbunden lebt das Motiv in der byzant. Kunst fort und wird auch im Abendlande nicht selten beim Tragen und Empfangen verwendet (Vöge, S. 304; Haseloff, S. 304). Die Psalterillustration im Mittelalter. 259 beutelformig aus der Hand hervorschwellt (vgl. z. DB. oben Fig. 198 u. den links stehenden Propheten bei der Verklärung Christi, Cant. Isaiae, Abb. weiter unten) — ein Motiv, welches zwar schon auf zwei zusammengehörigen frühchristlichen Elfenbeinreliefs (Garrucci, VI. Bd. 447, 2, u. 454) bei ganz anderer Stellung der Hand vorkommt, welches aber sonst eben in der karo- lingischen Kunst in nächster Uebereinstimmung mit dem Utrecht-Psalter auf- tritt (vgl. zwei Elfenbeindeckel in der Pariser Bibl. f. lat. 8849, Labarte: Hist. des arts ind., I. Bd., pl. IV, u. f. lat. 9436, Bouchot: Reliures d’art, pl. ILL). Hand- und Fusskuss. Mit Bezug auf Ps. CXXII, 2: „Siehe, wie die Augen der Knechte auf die Hände ihrer Herren sehen‘ etc., werden Diener und Dienerinnen dargestellt, welche die Hände ihres Herrn und ihrer Herrin küssen. Es ist dies ein Ausdruck der Dankbarkeit und schuldigen Verehrung, welchen wir auch aus der Antike und dem christlichen Alterthum kennen !), womit jedoch nicht gesagt sein soll, dass der Künstler denselben hier der alten Kunst entlehnt hätte. Es ist mir aber nicht bekannt, ob der Handkuss, abgesehen etwa von Darstellungen. der Abnahme Christi vom Kreuze, sonst auf mittelalterlichen Denkmälern sich nachweisen lässt. Mit Bezug auf Ps. CXXXI, 7: „Wir wollen anbeten an dem Ort, wo seine Füsse standen“ ^), umklammert ein Knieender die Füsse des Herrn, um sie zu küssen. Auch dieses Zeichen einer sklavischen Unterwürfigkeit, ebenfalls antiken Ursprunges (Sittl, S. 169 u. 181), ist nicht ganz selten in der Kunst der altchristlichen Zeit (besonders auf Sarkophagen) und kommt auch hier und da in der früh- mittelalterlichen des Abendlandes vor”). Stolz. Wir haben schon (oben S. 233) bemerkt, wie treftlich der Künst- ler es versteht, das Machtgefühl der Tyrannen wiederzugeben. Von ihrer Leib- wache umgeben, auf ihren Thronen in der Palasthalle sitzend, blicken sie mit hochgetragenem Kopfe vor sich hin (Fig. 205, u. Fig. 142, oben S. 184). Es ist, scheint mir, im Gegensatz dazu ein feiner Zug, dass der unter dem Schutze der himmlischen Hand thronende Fürst, Ps. OXX, den Kopf wohl- 1) Sittl, S. 41, 72, 157, 166 fg, 282; Garr., I. Bd., S. 128, auf Sarkophagen dargestellt, z. B. VESBd 3195714 3345] tu Ske eh ?) Wo in den späteren morgenl. Psalterhdschr. zwei symmetrisch gestellte Figuren ihre von dem Mantel bedeckten Hände in demüthiger Anbetung gegen die Füsse des Gekreuzigten strecken. 3) Vüge, S. 286. Andere Beispiele im karol. Psalt. zu Amiens, Nr. 18, u. im Stuttgart- Psalt, Otto I. zu den Füssen des thronenden Christus: Elfenbein in Mailand (Bode: Gesch. d. deutsch. Plast, Abb. S. 12) u. s. w. 260 J. J. TIKKANEN: wollend neigt. Der letztere, wie auch einer von den gottlosen Königen, Ps. CXVIIL und Saul (überzähl. Ps.; Fig.142), bisweilen auch Gott, Ps. XCVI (Abb. bei Kondakoff: Hist. de l'art byz., I. Bd., S. 24), CXII u. Hymn. ad matut., sogar gemeine Krieger, Ps. CXV u. OXXXVIII, fassen mit dem stolzen Griffe der antiken und frühchristlichen Herrscher!) das Scepter hoch an. Man trifft das Motiv hin und wieder sowohl in der byzantinischen als auch in der abendlündischen Kunst des früheren Mittelalters"). Ganz neu ist dagegen, Fig. 205. Ps. I wie ich glaube, die Bedeutung, welche das Schwert bei der machtvollen Erschei- nung des thronenden Herrschers bekommen hat. Der Gewalthaber in der cathedra pestilentiae des I. Ps. (Fig. 205) stützt die Spitze seines Schwertes gegen das Kissen des Thrones, während die Hand auf der Parirstange ruht, die Tyrannen des XII, LI (Fig. 155, oben S. 203) und LII. Ps. und Saul halten dagegen ihre Schwerter quer über den Knieen °). Zu diesen Motiven !) Vgl. den thronenden Josua in der vatik. Rolle (Garrucei, III. Bd, 166, 2), das typische Beispiel des Herrscherstolzes in der frühchristl. Kunst. ?) Z. B. Ludwig d. Fromme in den karol. Hdschr. „De laudibus se. Crucis* (v. Schlosser : Eine Fulder Miniaturhdschr., Abb. S. 9) u. Christus bei der Himmelfahrt, Benedictionale in Mai- hingen, XL Jahrh. (Vöge, Abb. S. 231). 3) Frühmittelalt. Gegenstücke: Herodes bei dem Kindermorde, Brüssel Cod. 9428, X. Jahrh. (aus der Echternacher Schule; nach einer Phot. von À. Haseloff) und „Rex Babylonis", Augsburg, Ms. 36, XI. Jahrh. (nach einer Phot. von R. Stettiner). Ahnlich Christus als Kónig und Salomo in einem Psalt. des Brit. Mus., Harl. 2895, XII. Jahrh, [en] - Die Psalterillustration im Mittelalter. 2 lassen sich schwerlich Gegenstücke aus der alten Kunst nachweisen, ebenso wie Zu der Art und Weise, wie das Schwert auch sonst bisweilen im Utrecht- Psalter gehalten und gehandhabt wird (vgl. Fig. 160 u. 161, oben S. 209). Karrikaturmässig übertrieben ist der Stolz des feierlich steif einherziehenden Mannes Ps. CVII wiedergegeben (V. 3: „Auf, meine Ehre“, Fig. 156, oben S. 204). Wenden wir uns von den irdischen Herrschern zu dem himmlischen, so ist zu dem schon oben (S. 206 fg.) gesagten hier nur hinzuzufügen, dass im Utrecht-Psalter alle eigentliche ,,Majestas Domini‘‘- Gebärden fehlen, auch die in der frühchristlichen Kunst oft benützte: die offene Rechte seitwärts ausgestreckt und leicht erhoben (vgl. z. B. das Absidmosaik von SS. Cosma e Damiano und viele Sarkophage) '). Triumph. In der spätrömischen Kaiserzeit fand, wenigstens in den Kunst- darstellungen (Sittl, S. 348), die orientalische Sitte, den Fuss auf den Nacken des Besiegten zu setzen, Aufnahme. Ein typisches Beispiel giebt uns die vatikanische Josuarolle (Garrucci, III. Bd., 167, 1)°). Das Stehen auf dem Leibe des Besiegten gehörte dagegen, wie ich glaube, erst den mittelalterlichen Kunstvorstellungen an. So dachte man sich vor allem den Triumph der Tugenden über die Laster ®). Beide Formen kommen im Utrecht-Psalter vor, die erstere jedoch nur ein Mal, Ps. LXXXI, 7: „und fallen wie einer der Fürsten“, die letztere dagegen sehr oft. Nicht nur mit Bezug auf Ps. OIX, l: „bis ich deine Feinde zum Schemel deiner Füsse lege*, sondern auch sonst bisweilen (z. B. Ps. LXXI: Fig. 173, oben S. 216, u. Hymn. ad matut.), legt der Künstler dem thronenden Herrn seine Feinde zu Füssen. Aus der alten Kunst ist dieses Motiv mir nicht bekannt. Hier haben wir noch des gegen den Beschauer hin über Gefallene sprengenden Reiters, Ps. IX !) Ursprünglich als repräsentativer Gestus für spätrömische Kaiserdarstellungen benützt, ging diese Gebärde auf den Soltypus, den Sonnengott über (Thiele: Antike Himmelsbilder, S. 136). Hin und wieder wird sie noch in der mittelalterlichen Kunst angetroffen (z. B. Christus als Weltrichter auf den Bronzethüren von S. Zeno, Verona, XI. Jahrh.; Zimmermann: Oberital. Plast., Abb. 21). ?) Auf einer Münze Constantins d. Gr. (Baumeister: Denkm., I. Bd., Fig. 442) setzt dieser den Fuss auf das Knie eines Besiegten; das Motiv kehrt in einer frühchristl. Darstellung des Kindermordes, Pyxis in Lavoüte-Chilhae, wieder (Rohault de Fleury: La Messe, Taf. 367). 5) Fides auf der Idolatria stehend im spätkarol. Berner Prudentius a. Tugenden in der Bamberger Apokalypse, X. Jahrh. (Vóge, S. 141); vgl. auch die Vision der Hildegard von Bingen (Ficker: Mitralis, S. 70). — Krieger auf gefallenen Feinden stehend, Elfenbein in der Samml. Carrand, Florenz, X. Jahrh. (Abb. in „Guides d. musées d'Italie, Coll. Carrand“, S. 8). Je Ja TER HAREN. (Springer, Taf. I), zu gedenken, der wohl mit dem ursprünglich sicher antiken Typus ') zusammenhängt, welcher in derselben statuarischen Vorderansicht in gewissen frühchristlichen und byzantinischen Reiterfiguren fortlebt?) ^ Die jauchzend triumphirende Gebärde des seine Feinde mit Füssen tretenden Herrn, Cant. Moysis II (Fig. 161, S. 209), haben wir schon erwähnt. Die entgegengesetze Bedeutung. die der Barmherzigkeit hat wahrscheinlich seine Gebärde Ps. XXXI (,,Beati, quorum remissae sunt iniquitates"). Man sieht ihn nämlich hier aus der Man- dorla, halb von Wolken verhüllt, mit leicht geneigtem Kopfe und Fig. >. halb aus- halb abwärts gestreckten offenen Händen auf die Erde Ps. XXXL niederblicken (Fig. 206), wo die Scharen seiner Anbeter vor ihm niederfallen °). Gebärdensprache, Zusammenfassung. Wie wir gesehen, lassen sich die meisten Gebärden und sonstigen Ausdrucksmotive des Utrecht-Psalters schon in dem christlichen Alterthum und noch früher nachweisen. Dies darf uns aber um so weniger wundern, da die mittelalterliche Kunst des Abendlandes noch viel später auf ähnliche Weise hauptsächlich nur an dem alten Vorrath !) Vgl Siti. S. 349; v. Schlosser: Beiträge, S. 167: Sirzygowski: Der Silberschild aus Kertsch (Marepiixu no apxeouorix poceigm, Nr. SL S. 8 *) Josua, Sieger über die Amoriten, S. Maria Maggiore (Garrueri, IV. Bd, 21, 4), sog. Constantinus-Diptychon in der Barberini-BibL zu Bom (Sírzygowski, L c. Taf. IV.), Constantin d. Gr. im Chludoff-Psalt. (s. meine Taf. I, 1} 3 Dass die Gebärde in der That als ein Misericordia-Gestus des Allerbarmers aufzufassen ist, scheint auch aus dem sonstigen Vorkommen derselben hervorzugehen, Ich habe folgende Beispiele annotirt Frühehristl Kunst: Christus, dem ,Rezulus- für seine Tochter anfleht (Joh. Ev. IV, 47) Ciborium-Säule in S. Marco, Venedig; Byzant Kunst: Christus m Limbus, Gregor- Hdschr. in Paris f. gr. 550, XIL Jahrh. (7), u zwischen den zwei Höllenköpfen im vatik. Psalt. Nr. 197, XIE Jahrh. (Fig. 100, oben S. 98): Abendl Kunst: Christus in ganzer Figur, Ps. CXIX, mit der Beischrift: „Clamavi et exaudisti me“, angelsachs. Psalter in der Kathedrale zu Salisbury (Westwood: Anglosax. and Irish manuscripts, pl 35): Christus (? oder Engel) in Halbfigur über dem heil Ambrosius und den ihm von den heil Protasius und Gervasius empfohlenen Diakonen, Ciboriumrelief in S. Ambrogio, Mailand (Zimmermann zufolge, L c. S. 178, XML Jahrh): Engel in der Wolbung des Hauptportals von Notre-Dame in Paris NIIL Jahrh. (vielleicht hier eine Demuths- oder Huldigungsgebärde) Schliessheh nenne ich als moderne Beispiele für diese Bedeutung: Christus im Giebelfelde der Madeleine-Rirche in Paris und die berühmte Christus- Statue Thorwaldsens, Fruekirke, Kopenhagen In der Bedeutung ron Unschuld od. Demuth macht dieselbe Gebarde Salomo bei seiner Salbung in der spatkarol Bibel in S. Paolo £ L m. (kaum erkennbar in der Zeichnung d’4gineourfs, tav. XLIL 2). Unschuld bedeutet sie auch bei dem jüngsten Bruder Josephs, Finden des Bechers, auf den späteren Thüren Ghibertis, Baptisterium, Florenz: die berühmten Innocenti am Findelhaus, ebenda, geben für diese Bedeutung das klas- sische Beispiel Analog damit und wohl dieselbe Gebärde, obgleich nur mit der einen Hand gemacht, ist der Gestus des in den Brunnen gesenkten Josephs auf der Maximianskathedra, VL Jahrh. (Garrwei, VL Bd, 220, 1). Die Psalterillustration im Mittelalter. 263 derselben fortgeerbten Gebärden zehrte (vgl. Vöge; S. 295, u. Haseloff, S. 308). Auch haben wir den meisten im Utrecht-Psalter vorkommenden Motiven dieser Art andere Beispiele aus der frühmittelalterlichen Kunst an die Seite stellen können. Ausserdem zeugt die forcirte Heftigkeit der Gebärdensprache von einem anderen Geschmack als derjenige, welcher sich an den meisten frühchristlichen Denkmälern geltend macht. Zwar thut sich im christlichen Oriente des VI. Jahrh. in dieser Richtung eine Veränderung deutlich kund. Aber aus einem Vergleich des Utrecht-Psalters mit der Wiener Genesis, dem Codex Rossanensis, der Josuarolle, dem vatikanischen Cosmascodex, der Rabula- handschrift, der Maximianskathedra, dem Holzrelief von al-Mu allaka bei Kairo u. s. w. ergiebt sich, dass unser Psalter, vereinzelter Berührungspuncte unge- achtet, was die Gebärdensprache betrifft keineswegs mit diesen frühbyzantini- schen Denkmälern in eine Reihe gestellt werden kann. Es wäre nicht schwer, dieses zu beweisen, sollte uns aber hier vielleicht zu weit führen. Auch haben wir unter den bewahrten karolingischen Denkmälern. z. B im Berner Prudentius und in der Bibel von S. Paolo f. l m. näher liegende Beispiele derselben Vorliebe für übertriebene Beweglichkeit und starkes Gesticuliren. Einige Motive, wie das häufige Vorkommen des Zeigens und des zum Befehl oder zur Rede erhobenen Zeigefingers, das Zeigen auf den Mund als Wortüber- setzung, die Trauergebärde des Johannes unter dem Kreuze, das Stehen auf Gefallenen, das Anfassen des Mantels in Beutelform, das Raunen in das Ohr des Nachbarn, wohl auch die Bedeutung des Schwertes bei thronenden Herr- scherfiguren, sind Züge der abendländisch-mittelalterlichen Kunstrichtung, so auch die verhältnissmässig bescheidene Rolle des segnenden Gestus. Ebenso bezeichnend ist das Fehlen gewisser für die frühchristliche Kunst besonders charakteristischer, dort sehr oft vorkommender Gebärden, wie der Orantge- bärde, des repräsentativen Gestus Christi und, was ich hier hinzufügen will, der ruhenden Haltung mit über dem Scheitel gebogenem Arm, der winkligen Hebung des rechten Armes und der von der alten Kunst für weibliche Figuren abwechselnd gebrauchten Gebärden: schlaf? unter dem Kinn hängende Hand und Anfassen der Kopfbedeckung bei dem Halse. Auffallend ist auch gerade im Utrecht-Psalter, wo doch die Anbetung und Verehrung so stark hervor- gehoben werden, das seltene Vorkommen der Verhüllung der Hände und der Proskynesis. An die specifisch byzantinische Gebärdensprache erinnert nur die einige Mal vorkommende griechische Segensform, aber auch diese lässt sich auch sonst in der abendländischen Kunst des früheren Mittelalters nach- weisen. 264 J. J. TIKKANEN. Inneres Verhältniss zum Texte. Ist der Illustrator des Utrecht-Psalters als Künstler das Kind eines ganz anderen Geistes, als seine byzantinischen Be- rufsgenössen, so zeigt er sich als solches auch im der Auffassung des Textes. Kehren wir nämlich zu unserem oben (S. 148) aufgestellten Schema für die morgenländische Psalterillustration zurück und fragen uns, wie der Utrecht- Psalter sich zu demselben verhält, so ergiebt sich ein weitgehender Unter- schied in der Bevorzugung der verschiedenen, da enthaltenen Kathegorien. Zwar ist, wie wir schon hervorgehoben haben, die directe Illustrationsweise, sogar die unmittelbare Uebertragung des wörtlichen Ausdruckes, der dichterischen Metaphern in Bilderform, der byzantinischen Psalterillustration keineswegs so fremd, wie Springer es annahm (vgl. oben S. 28 fg.) Sie tritt aber hier jedenfalls zurück gegen die durch Ideenverbindungen mystisch-kirchlicher Art bedingte, indirecte Illustrationsweise, sie spielt eine Nebenrolle im Vergleich mit der hier waltenden Exegese. Dagegen ist, wie schon Springer feststellte, gerade die worttreue Auffassung, die directe lllustrationsweise, der mit solcher Consequenz festgehaltene Grundzug des Utrecht-Psalters, dass die übrigen da berücksichtigen Kathegorien geradezu zu einer Ausnahmestellung zurückge- drängt werden. Ich weiss nicht, ob der Künstler, wie Springer ihn bezeich- net, ein unbedingter Anhänger der Buchstabeninspiration war. „Jedenfalls geht dies aus den Bildern nicht hervor. Aber wenigstens als Künstler ist er ein unbedingter Anhänger der buchstäblichen Schriftauslegung. Er steht seiner Aufgabe, den Inhalt des Psalmtextes künstlerisch zu vergegen- wärtigen, unbefangen gegenüber. Er vertieft sich ungern in die Speculation über den prophetischen Sinn, und das theologische Interesse zieht ihn wenig an. Wohl bewegt er sich, im Anschlusse an den Text, hauptsächlich auf dem moralischen Gebiete und sucht die heilsamen Lehren der Psalmen recht lebendig dem Leser vor die Augen zu führen, auf seine Weise ebenso kräftig wie die byzantinischen Illustratoren ins Gemüth einzuprägen. Dabei reflectirt er aber wenig, nimmt am liebsten den Verfasser naiv und einfach beim Worte und strebt nur danach, eine treue Transcription der Psalmen in der Sprache der Kunst zu geben. Bei aller Mannigfaltigkeit und Lebendigkeit, welche durch diese Auffas- sungsweise in die Darstellung kommt, lässt es sich nicht leugnen, dass der erfindungsreiche Zeichner völlig die Grenzen seiner Kunst verkennt, dass er bei seinem Bemühen, das zu vergegenständlichen, was, wegen seiner rein poetischen Natur, gar nicht darstellbar ist, nur die reale Unmöglichkeit der diehterischen Bilder und Gleichnisse in evidentester Weise darlegt. An und für sich und ausser ihrem Zusammenhange mit dem Texte sind darum seine Die Psalterillustration im Mittelalter. 265 Illustrationen complicirte Bilderräthsel, welche die Deutungsversuche des scharf- sinnigsten Forschers vereiteln könnten. Davon ist der Versuch Cahier’s, die Reliefdarstellung auf dem Klfenbeindeckel des Psalters Karls des Kahlen, welche die Composition des Utrecht-Psalters zu Ps. LVI (Springer, Taf. VI) wiederholt, für eine Legende zum Leben Julianus des Abtrünnigen zu deuten, ein merkwürdiges Beispiel ‘). Aber auch im Zusammenhange mit dem Texte ist — bei dem gänzlichen Mangel an Beischriften und an die betreffen- den Textstellen hinweisenden Zeichen — die Erklärung der einzelnen Scenen und Motive nicht immer leicht und sicher. Obwohl Cahier den Utrechter Codex nicht kannte, so ist es jedenfalls sein Verdienst, zuerst die Aufmerksamkeit der Kunstgelehrten auf diese Bilder- redaction gelenkt zu haben. Da aber der französische Archäologe für seinen misslungenen Deutungsversuch eine Art Rache nahm und diese ganze Illu- strationsweise einfach für lächerlich, karrikaturmässig und sinnlos erklärte, so zeigte er damit nur, wie unwissenschaftlich seine eigene Auffassung war und wie einseitig er die Sache beurtheilte. Nach unseren bisherigen Ausführungen braucht es nicht betont zu wer- den, dass die Illustrationen des Utrecht-Psalters keineswegs nur hierogly- phen- oder indianschriftähnlich aus in Kunstform übersetzten Sprachbildern bestehen. Es lässt sich aber nicht verleugnen, dass die Gleichnissillustration, die ,,Hypotypose‘, diese äusserste Consequenz der wortillustrirenden Kunst, hier eine weit grössere Rolle spielt als sonst irgendwo’). Beispiele bieten ') Mélanges d'archéologie etc. I. Bd. (1847), S. 38. Abb. bei Labarte, pl. XXX; Bouchot: pl. V. — Noch in demselben Bande war der Verfasser gezwungen, nach dem Harleian-Psalter des britischen Museums (der angelsächs. Copie des Utr.-Psalt.) seine frühere Deutung zu be- richtigen (vgl. Westwood: Fiet. ivory casts, S. 103). 2) Die eigenthümliche Erscheinung, welche wir mit Garrucei die künstlerische Hypotypose genannt haben, ist zwar nicht ausschliesslich an die mittelalterliche Kunst gebunden. Sogar noch heutzutage taucht sie wieder sporadisch auf (Scherzblätter — z. B. das bekannte: „Hier wird nicht gepumpt“, vereinzelt in modernen Illustrationswerken, bewusst in den Psalterillustra- tionen J. v. Führichs, consequent in den Predigtillustrationen des amerikanischen Künstler- Predigers W. E. Needham). Jedoch gehört sie ihrer Natur nach vornehmlichst einer naiven Auffassung an, welche, wie die mittelalterliche, alles in Bildform ausdrücken zu können vermeint. q Im Mittelalter ist die Hypotypose nicht nur in der abendländischen, sondern auch, wie wir gesehen, in der morgenländischen Kunst zu Hause. Bemerkenswerth ist dabei, dass sie, dort wie hier, unvergleichlich am reichlichsten bei der Illustration des Psalters und des Buches Hiob zur Anwendung kommt (die Gleichnisse des alttestamentlichen Dulders, z, B. in der griech. Hiob-Catena d. vatik. Bibl. Nr. 1231, im griech. Hiob-Commentar d. Pariser Bibl. Nr. 134, beide aus dem XIII. Jahrh. bei Olympiodoros über Hiob, Paris f. gr. 135 v. J. 1368: mit abendl. Illu- strationen; in den abendl. moralisirenden Bilderbibeln in Oxford, Bodl. 270 B, erste Hälfte d. 34 266 J. J. TIKKANEN. sich in der That in reichster Fülle dar. Weil aber schon das Vorhergehende eine ganze Menge solcher enthált, so kónnen wir uns hier mit einer Nachlese begnügen. Hypotyposen. In der Illustration des II. Ps. sieht man Gott, auf einem Felsen stehend, mit seinem Stabe einen auf dem Boden liegenden Krug zer- schlagen — V. 9: , Wie Töpfe sollst du sie zerschmeissen". Franchement, tout cela cause le dégoût, quand ce n'est pas de l'hilarité, sagt Cahier. Im Bilde zu Ps. XI lüsst der Zeichner Leute eine kreisrunde Scheibe und da- neben, mittelst Stangen, einen Pfahl in eitler Mühe umdrehen (Birch: The Utrecht Psalter, pl. I) — V. 9: ,in circuitu impii ambulant‘. (Cela est absurde, si je ne me trompe; mais qu'y faire?, sagt Cahier. Ps. XIV: auf einem Gefallenen stehend, empfängt ein Bewaffneter Gaben — V. 5: „et munera super innocentem non accepit — ein Beispiel der positiven Darstellung eines negativen Ausdruckes! Ps. XV: ein stehender Mann zeigt auf seinen XII. Jahrh. im brit. Mus. Add. 18719, Ende dess. Jahrh., in Paris f. franc. 167: Bibel Philipps d. Kühnen) Sonst gehört die Hypotypose auch im Mittelalter gewiss zu den Seltenheiten. Ich nenne beispielsweise aus der byzant. Kunst: Maria mit einer vor ihr stehenden Kerze in einer illustrirten Sammlung von griech. Hymnen d. Synodalbibl. zu Moskwa, Nr. 429 (photogr. Publ v. J. 1862; vgl. Kondakoff, l. c. IL Bd, S. 127 fg.), wo die Allerheiligste im Texte mit einer leuchtenden Fackel verglichen wird (vgl. auch Fig. 105, oben S. 101, u. S. 151); aus der karol. Kunst: Ecclesia mit einem Leuchter im Drogo-Sacram. zum Gebet: „Eeclesiam tuam, Domine, benignus illustra“ (Weber, S. 18) und Ratgar, mit einem Einhorn verglichen, in der Biographie des Eigil (das Original verschollen; vgl. v. Schlosser: Eine Fulder Miniaturhdschr., Fig. 43). Die in den Baum geschlagene Axt, aus dem Gleichnisse Johannes des Täufers, findet man nicht nur in der byzant. Kunst und in Italien (vgl. oben S. 29 Anm. 2) sondern auch nórdlich der Alpen, z. B. im Relief an der Kathedrale von Amiens u. in einem Gemälde von Rogier v. d. Weyden, Berlin Nr. 534 B, sogar noch in einem finnländischen Kirchengemälde v. J. 1756; das personifieirte, zu Gott schreiende Blut Abels in Caedmons Paraphrasis, um d. J. 1000, in der Bibel von Noailles. XI. Jahrh. u. in den Mosaiken von Monreale, XII. Jahrh. (vgl. meine „Genesismosaiken“, S. 49, 123 u. 124) Der hypotypotischen Auffassung verdankt die christliche Kunst gewisse Symbole, wie das Lamm des Täufers, die Schlüssel Petri, den Kelch in der Getsemanescene und selbst den guten Hirten. Die Worte Christi: „Pasce oves meas“, sind hypotypotisch dargestellt auf einem frühchristlichen Sarkophage des Lateranmuseums (Abb. in „L’arte“, IL Jahrg., S. 1) und auf dem Teppiche Raffaels, u. s. w. Die Bedeutung der Hypotypose für die spätere abendländische Psalmillustration werden wir im Verlaufe unserer Untersuchung: kennen lernen. Die obigen Bemerkungen machen selbstverständlich nicht den geringsten Anspruch auf Vollständigkeit. Sie beschränken sich auch nur auf die Darstellung der dichterischen Sprach- bilder des Textes. Die Wortillustration im weiteren Sinne, d. h. die sporadische Darstellung im Texte vorkommender Vorstellungen im allgemeinen, ohne welche eine reichere Illustrirung der Psalmen überhaupt kaum denkbar ist und welche darum auch in den morgenländischen Psalterhdschr. reichlich vorkommt, wurde hier nicht berücksichtigt. Im Abendlande haben wir, ausser in den Psalmillustrationen, u. a. in den mittelalterlichen Exultetrollen davon sehr bezeichnende Beispiele. Vgl. über die Wortillustration auch Vüge: E. deutsche Malerschule, S. 254 fg. Die Psalterillustration im Mittelalter. 267 Mund — V. 2: „Ich spreche zum Herrn“, und hält in der andern Hand einen Becher, während eine lange Schnur sich um sein Leib windet — V. 5: „Dominus pars calicis mei“ und V. 6: ,,Funes ceciderunt mihi‘ (Abb. unten). Die Illustration zu Ps. XXII ist fast durch und durch hypotypotisch. Neben einem offenen Tempel — V. 6: „Dass ich wohnen darf im Hause des Herrn, allezeit^, eine Heerde von Rindern, Bócken und Schafen — V. 2: „Er weidet mich auf einer grünen Aue“. Bei einer Quelle —— V. 2: „er führet mich zum frischen Wasser“, sitzt David mit einem Becher in der Hand — V. 5: „Mein berauschender Becher." Hinter ihm steht ein Engel, welcher ihm einen Stab reicht — V. 4: „Dein Stecken und Stab tröstet mich‘, und aus einem Horn Oel auf seinen Kopf giesst — V. 5: ,,Du salbest mein Haupt mit Oel. Vor ihm steht ein mit Speisen besetzter Tisch — V. 5: „Du be- reitest vor mir einen Tisch gegen meine Feinde*, welche letztere aus der rechten Ecke des Bildes auf ihn schiessen. Ps. LI: vor einem Tyrannen steht ein Mann, welcher ihm ein Scheer- messer zeigt — V. 4: „Deine Zunge schneidet mit Lügen, wie ein scharfes Seheermesser. ^ Zwischen ihnen steht ein Oelbaum (ohne Früchte) — V. 10: Ich aber werde einem fruchtbeladenen Oelbaum gleichen‘ (Fig. 155, oben $. 203). Ps. LXVIII: auf dem Befehle Gottes schreibt eine Gestalt in einem Buche, aus welchem wieder eine andere das geschriebene mit einem Messer radirt — V. 29: , Sie sollen aus dem Buche der Lebendigen getilgt, und nicht mit den Gerechten geschrieben werden.“ Die Illustration zu Ps. LXXIX zeigt uns zwei halb kalligraphisch be- handelte Weinstöcke, welche sich um Palmen winden und ihre Äste weit und bis zum Strande eines Gewässers ausbreiten — V. 9: „Du hast einen Weinstock aus Egypten geholet*, und V. 12: „Bis an das Meer hat er seine Zweige ausgebreitet.‘ Aus dem Dunkel eines Waldes heraustretend, beissen zwei Eber Äste von dem einen Weinstocke ab") — V. 14: „Der Eber aus dem Walde hat ihn verwüstet‘, während drei Männer von dem anderen "Trauben pflücken — V. 13: „und lesen von ihm Trauben Alle, die des Weges vor- überziehen?‘ In der Nähe sind Männer beschäftigt, eine Mauer mit Äxten abzubrechen — V. 13: „Warum hast du denn seinen Zaun zerbrochen?* Im Bilde zu Ps. CXXV sieht man halbnackte Männer, aus deren Augen Thränen 1) Von den morgenl. Hdschr. d. mönch.-theol. Gruppe hat wenigstens der griech. Lond.-Psalt. v. J. 1066 eine analoge Darstellung — einen Weinstock, dessen Trauben ein Fuchs und ein anderes nicht mehr erkenntliches Thier, wohl ein Eber, fressen. Ein Ast des Weinstockes streckt sich bis an ein Gewässer. 268 J. J. TIKKANEN. triefen, Körner auf die Erde säen, während dieselben wieder auf der anderen Seite mit Garben in den Händen heranschreiten — V. 5: „Die mit Thränen säen, werden mit Freuden ernten‘ ‘). — In einer Weinlaube an einem Tische mit Brod und Wein sitzen König und Königin; Kinder stehen rings um den Tisch und erscheinen wieder unter einem Oelbbaume — Ps. CXXVII, 3: „Dein Weib wird sein wie ein fruchtbarer Weinstock an deines Hauses Seiten, deine Kinder wie die Oelzweige um deinen Tisch her“ (Springer, Taf. IX) ?). Wie gewisse Metaphern in den Psalmen wiederkehren, so kehren in den Bildern des Utrecht-Psalters gewisse Hypotyposen in áhnlicher Weise wie- der, so z. B. besonders oft Mahlzeitsscenen, wo von Trinken, Essen und Speisen oder ähnlichem die Rede ist”), und Löwen”), mit welchen David oft die Bösen und seine Feinde vergleicht. Die in den Bildern oft dargestellten Becher, Töpfe und Vasen entsprechen ebenfalls bildlichen Ausdrücken des l'extes ^). Wo Wachs oder Leuchten erwähnt werden, versäumt der Künstler selten Candelaber mit Lampen oder Kerzen zu zeigen ) und mit Rücksicht auf die Erwähnung des Todes oder des Grabes, führt er gerne Särge mit oder ohne Leichen dem Leser vor die Augen (z. B. Ps. V, 10: „ihr Rachen ist ein offenes Grab‘). Symbole. Oft wiederholt, nehmen solche direct worttreue oder durch Ideen- verbindung abgeleitete Motive bisweilen den Charakter von Symbolen für ge- wisse Vorstellungen und Begriffe an, so z. D. die Peitschen oder Geissel (mit zwei Schmitzen) als Bezeichnung der Verfolgung und Prüfungen (wohl vor- nehmlichst mit Rücksicht auf Ps. XXXVII, 18: „ego in flagella paratus sum*)*); der Kranz als Zeichen der Gnade Gottes (z. D. Ps. CIL, 4: „qui coronat te in misericordia; Fig. 174); das von Engeln über David oder ganze Gruppen von Menschen ausgebreitete Tuch als Zeichen des göttlichen Schutzes (vgl. oben S. 214), die Fackel oder Kerze in der Bedeutung von geistiger Erleuchtung *); 1) J. v. Führich hat diese Stelle in ganz übereinstimmender Weise illustrirt („Der Psalter“, mit Originalzeichnungen von Joseph, Ritter von Führich. 1875). ?) Vel. die Illustration des griech. Psalt, Vat. gr. Nr 1927, oben S. 96. 3) Z. B. Ps. XXI, 27; XXXII, I9; XXXVI, 19; LXVIII, 23; LXXII, 12; CIII, 15; CXXVI 2; CXXXI, 15; CXLIV, 15, u. CXLV, 7. 3) 07 B. Ps: VIII, SEX 125 XS XOD AS EXSXENSD ER Em IA V o5: 5) Z. B. Ps. IL: 9; XV, 5; XXI, 16; XXII, 5; XXX, 13; CXV, 4 (Abb. weiter unten). 972. B; PS XV, 129 KTV TOK ONKEL 7) In der Illustration zu Ps. CXVII tritt Gott selbst mit einer derartigen Gleissel auf — V. 18: „Castigans castigavit me Dominus" (vgl. oben S. 208 Anm. 6). Auf dem Tische Theodulfs ist die Geissel das Attribut der Moderatio (v. Schlosser: Quellenb. z. Kgesch., S. 123). 5) Z. B. Ps. XXVI, 1: „Dominus illuminatio mea“ (Fig. 143; oben S. 185): ebenso Ps. XII. Vgl. im Drogo-Sacram.: ,,Eeclesiam tuam, Domine, benignus illustra* (oben S. 266 Anm.). Die Psalterillustration im Mittelalter. 269 die Palme in der Bedeutung der Heiligkeit; Bücher oder Pergamentrollen als Bezeichnung der Wahrheit, der heilsamen Lehre, des Unterrichts, des Gesetzes, des Bundes Gottes mit Israel. Die Wage wird dargestellt, nicht nur wo sie im Texte wirklich erwähnt wird (z. B. Ps. LIV, 12, u. LXI, 10), sondern auch und sogar öfter als Symbol der Gerechtigkeit"). Die Sonne und der Mond sind Symbole des Tages und der Nacht (z. DB. Ps. XVII, 3) u. s. w. Frei gewählte Beispiele. Wie man sieht ist der Künstler eifrig bemüht, den Inhalt der Psalmen möglichst treu wiederzugeben. Und da er mit grösster Unbefangenheit die Sprache der Dichtung in die Sprache der Kunst übersetzt, so ist er nur selten gezwungen, die worttreue Darstellungsweise durch frei erfundene Beispiele zu ersetzen. Dieses ist z. B. der Fall, wo er den Begriff Eitelkeit vergegenwärtigen will. Ps. XXX, 7: „Odisti observantes vanitates“, giebt ihm nämlich Anlass, den schon (oben S. 197) erwähnten Bärentanz in der Gegenwart einer grösseren Zuschauermenge zu schildern, und da es heisst, Ps. XXXIX, 5: „der nicht wendet seinen Blick auf eitles*, so zeigt er uns eine Jagdgesellschaft, welche sich mit Hunden, Pferden und Falken versammelt (Fig. 151, oben S. 196). Wie bekannt, wurde später der Falke in der Hand des Jägers das Symbol der Weltlust. Biblische Scenen mit direetem Anschluss an den Text. Die Israeliten stellt der Künstler nicht selten dar und immer in Gruppen von Männern und Frauen mit Kindern. Ihnen voran stehen oder gehen bisweilen zwei Männer in der Idealtracht, nämlich Moses (gewöhnlich báürtig)") und Aaron (gewöhnlich bart- los). Es handelt sich hier um die Bezeichnung von in den Psalmen erwähnten biblischen Begebenheiten. Der Untergang der Egypter im rothen Meere ?) wird 1) Ein Mal hebt David zwei Wagschalen gegen Gott empor — Ps. XVI, 1: „Herr, erhóre meine Gerechtigkeit.“ Auf dem Tische Theodulfs hält die Justitia Wagschalen. So auch ein thronender König, Ps LXXI (V. 2: ,Justitia^), in dem Psalt. von St. Bertin zu Boulogne s. mer, Nr. 20, um d. J. 1000. *) In der byzant. Kunst ist Moses dagegen fast immer ein bartloser Jüngling (vgl. meine „Genesismosaiken“, S. 85). >?) Ermoldus Nigellus zufolge (De laude Hludowiei) war die Befreiung der Israeliten und der Untergang der Egypter in dem grossen Gemäldeeyelus von Ingelheim dargestellt (v. Schlosser: Schriftqu., S. 322). Die noch bewahrte Miniatur im spätkarolingischen Codex von S. Paolo f. 1. m. (Abb. bei d'Agincourt, tav. XLI, 3) zeigt mit den Bildern des Utr.-Psalt. nur eine ganz allge- 270 J. J. TIKKANEN. mehrmals geschildert. Im Bilde zu Ps. CV stehen Moses und Aaron allein am Strande eines Grewässers, welches jener mit seinem Stabe berührt und in welchem Menschen und Pferde umeinander ertrinken. — V. 11: „Und das Wasser ersäufte ihre Widersacher.‘ In einem anderen Bilde sieht man die Israeliten aus einer Stadt heraustreten — Ps. CXIII 1: ,,Da Israel aus Egypten zog.“ Moses (diesmal jugendlich bartlos) berührt wieder das wirbelnde Wasser, wo jedoch jetzt die Egypter fehlen — V. 3: „Das Meer sahe und flohe.^ Und wieder mit Bezug auf Ps. CXXXV, 15: „Der Pharao und sein Heer in das rothe Meer stiess‘, eine Variation derselben Darstellung. Die Israeliten ziehen schon am Strande des Wassers weiter, während Moses und Aaron zurückgeblieben sind. Vom Stabe Mosis getroffen, stürzt Pharao nebst seinem Viergespann kopfüber ins Wasser. Den Zug durch die Wüste stellt das Bild zu Ps. LXXVI dar — V. 21: ,,Du führetest dein Volk, wie eine Heerde Schafe, dureh Mose und Aaron.‘ Im Zuge bemerkt man einige Schafe '). Moses berührt mit dem Stabe einen Strom, der aus einem Felsen fliesst — V. 17: „Die Wasser sahen dich, Gott.‘ So wenig kümmert sich der Künstler um die Charakteristik der Situation, dass man im Zweifel bleibt, ob hier der Durchgang durch das rothe Meer oder das Wasserwunder Mosis gemeint ist. Mit Bezug auf die Anfangsworte des LXXVII. Ps.: „Höre, mein Volk, mein Gesetz“, wo die griechischen Psalter der aristokratischen Gruppe die Gesetzausgabe auf dem Sinai und die Ueberbringung des Gesetzes an die Juden schildern (vgl. oben S. 130), stellt der Utrecht-Psalter Moses dar, wie er, alt, bärtig und von riesiger Gestalt vor einem Lesepult stehend, dem im Halb- kreise aufgestellten Volke das Gesetz vorliest. Noch im Stuttgart-Psalter, X. Jahrh., ist die Illustration zu diesem Psalme inhaltlich dieselbe. For- mell zeigt aber das Utrechter Bild eine auffallende Ähnlichkeit mit der spät- karolingischen Bibel von S. Paolo f. 1. m. (d’Agincourt, tav. XLI, 6; vgl. oben S. 178 Amm. 1). Ps. LXXX: das Wasserwunder in der Wüste. Auf dem Felsen, aus wel- chem Moses Wasser schlägt, leeren zwei Männer Bienenkörbe. Moses steckt meine Uebereinstimmung. Durch Vermittelung der entsprechenden Darstellung in dem vorkaro- lingischen Ashburnham-Pentateuch (v. Gebhardt, pl. XVII) hängt sie mit dem auf den Sarkophag- reliefs bewahrten frühchristlichen Typus zusammen (vgl. meine „Genesismosaiken in Venedig“, S. 136 u. Taf. XVI, 120), welcher auch in den byzantinischen Miniaturen fortlebt (vgl. ebenda S. 133 fg., u. Taf. IX dieser Arb.). 1) Dieselbe Zusammenstellung von Israeliten und Schafen auch im griech. Lond.-Psalt. v. J. 1066 u. in dem russ. Psalt. d. XVII. Jahrh. (s. oben S. 108). Die Psalterillustration im Mittelalter. 271 dem Aaron, an der Spitze der Israeliten, etwas (eine Honigwabe) in den Mund — V.17: „und sättigte sie mit Honig aus dem Felsen“ '). Historische Dar- stellung und Wortillustration vermischen sich hier in wunderlicher Weise. Die letzten der Israeliten beten das goldene Kalb an — V. 10: „du sollst keinen fremden Gott anbeten.^ Ps. XCIV: der jugendliche Moses, von Aaron und den Israeliten gefolgt, schlägt Wasser aus dem Felsen — V. 9: „und sahen meine Wunder‘‘ (nämlich in der Wüste). Es liegt in der abstract idealen Richtung unseres Künstlers, dass auch in diesen historischen Scenen die unterscheidenden und kennzeichnenden Züge wenig ausgeprägt sind. Zwei Mal wird das Tragen der Bundeslade geschil- dert, das eine Mal mit Bezug auf Ps. OXIII, 3: „der Jordan wandte sich zurück‘ ?), wo der Jordan nur ganz nebensächlich als ein kleiner, abseits lie- gender Bach angedeutet ist; das andere Mal mit Rücksicht auf Ps. OXXXI, 8: „Erhebe dich, Herr, zu deiner Ruhe, du und die Lade deiner Herrlich- keit.“ Nur der auf Stangen getragene Kasten bezeichnet in beiden Fällen die Bedeutung des Geschilderten. Im Bilde zum überzähligen Psalme, findet man, wie in den griechischen Handschriften, Scenen aus dem Jugendleben Davids: er spielt die Orgel (sic) vor dem stolz thronenden Saul, er weidet seine Schafe und wird zugleich von einem herabgeflogenen Engel gesalbt, er steht auf dem Leichnahm Goliaths, das Schwert und den abgeschlagenen Kopf in den Händen °). Schliesslich sind noch die trauernden Juden, Ps. CXXX VI, zu erwähnen. Sie sitzen an einer schlangenähnlich wogenden Wasserlinie, „den Wassern zu Babel“, und werden, wie in den griechischen Illustrationen (vgl. Fig. 96, oben S. 94), von den Babyloniern angeredet — V. 3: „daselbst hiessen uns singen, die uns gefangen hielten“ *). In diesem Zusammenhange sind noch zwei Scenen zu erwähnen, von welchen die eine so ungenügend charakterisirt ist, dass unsere Deutung zwei- felhaft bleibt, und die andere nur durch die Handlung, nicht aber durch die 1) Vgl. damit die mystische Deutung in den griech. Hdschr. der mónch.-theol. Gruppe, oben S. 45. ?) Wo die griech. Handschriften die Taufe Christi darstellen (vgl. oben S. 51). — Der Zug mit der Bundeslade war zu Nola in der Felixbasilika des heil. Paulinus (353—431) dargestellt (s. v. Schlosser: Quellenbuch, S. 23) und ist es in der Josuarolle. Derselbe Gegenstand ist be- handelt in der spätkarol. Bibel in S. Paolo f. 1. m. (d'Agincourt, tav. XLI, 7, u. XLIV). 5) Schon in dem „Dittochaeon“ des Prudentius sind ähnliche Scenen geschildert: David als Hirt die Leier spielend, spielt vor Saul, schlügt Goliath (v. Schlosser: Quellenbuch, S. 6). *) Die Gefangenschaft der Juden ist ebenfalls schon im „Dittochaeon“ behandelt (vw. Schlosser, l. c.). 212 J. J. TIKKANEN. Theilnehmer sich auf die betreffende Begebenheit bezieht. Jene gehört, wie es scheint zum 6. V. des LXXI. Psalmes: „Er wird herabfahren, wie der Regen auf das Fell“). Vor einem stehenden Manne scheinen kleine Puncte auf einen sehr undeutlichen Gegenstand, vielleicht ein Schafsfell, niederzu- fallen. Es ist möglich, dass der Künstler hier an das Fellwunder Gideons denkt (Richt. VI, 36 fg.). Die zweite Scene, der Tod Sisaras, gehört zu Ps. LXXXII 10: ,Thue ihnen, wie Madian und Sisara.“ Vor zwei Zelten Fig. 207. Cant. Zachariae. treibt ein Mann mit dem Hammer einen Nagel in den Kopf eines am Boden Liegenden ein. Aber Sisara wurde auf diese Weise von einer Frau getödtet (Richt. IV, 21). Von Ueberschriftsbildern kommt unter den Psalmillustrationen nur eine vor: die Strafpredigt Nathans, Ps. L, an dieser Stelle ein in der morgen- ländischen Psalmillustration fast regelmässig (vgl. von S. 28, 93, 110, 118, 129, 138, 142 u. 144), in der abendländischen nicht selten ?) wiederkehrender Gegenstand der bildlichen Darstellung. Ob diese Uebereinstimmung auf einen 1) Wo die griech. Hdschr. der mönch.-theol. Gruppe die Verkündigung und die Conception der Jungfrau darstellen (s. oben S. 49 u. 149 Anm. 2). Gideon ist, nebst David, Zeuge der letzteren. Im griech.-lat. Ham.-Psalt., XIII. Jahrh., ist sogar, wie im Utr.-Psalt., das Fellwunder selbst dargestellt. ?) Z. B. Psalt. d. XI. Jahrh. in Berlin, Kupferst.-Kab. Ham. 549; Psalt. in Paris, f. lat. 10435, XIIL Jahrh. — zwei Schafe scheinen hier das Gleichniss Nathans anzudeuten; Pariser Bilderbibeln: f. lat. 11560, XIIL Jahrh. — wie im Utr.-Psalt. liegt der todte Urias daneben auf dem Boden, u. f. franc. 166, XV. Jahrh.; Gebetbuch Marias v. Burgund, v. J. 1477, Berlin Ham. 315. Die Psalterillustration im Mittelalter. 213 Zufall oder auf den „byzantinischen Einfluss‘‘ beruht oder von einer alten Tradi- tion aus gemeinsamer Quelle herrührt, ist nicht leicht zu entscheiden. Auch könnte ja die Tradition auf beiden Seiten sich selbstständig entwickelt haben. Denn der Gegenstand ist an und für sich menschlich und künstlerisch anregend und der Psalm ist nicht nur ergreifend, sondern auch der kirchliche Busspsalm in sensu eminenti und kehrt als solcher in der Liturgie der beiden katholischen Kirchen „fast unzühligemal* wieder (Thalhofer: Erkl. d. Psalm., S. 312). Die Hauptscene divergirt im Utrecht-Psalter inhaltlich wenig von dem entsprechenden byzantinischen Bilde (vgl. Fig. 34 u. 35, S. 27, u. Fig. 93, S. 93), um so mehr aber in der Darstellungsform (Springer, Taf. V). Durch das "Thor des Palasthofes kommt der Prophet herangeeilt und richtet an den Fig. 208. Cant. Simeonis. jungen König seine Rede. Hinter diesem steht in der Thür des Palastes Bathseba. Unten liegt auf dem Boden, als corpus delicti, der Leichnam des Urias. Das Merkwürdige ist aber, dass auch das von Nathan benützte Gleich- niss (II. Sam., XII) zur Darstellung kommt. Auf den Befehl eines Hirten, der, auf seinen Stab gelehnt, inmitten seiner Heerde steht '), raubt ein Die- ner ein Schaf aus den Armen eines sitzenden Mannes. Auch in den Illustrationen zu den biblischen Hymnen stellt der Künstler zum Theil die historischen Begebenheiten dar, welche zur Dichtung der betref- fenden Lobgesänge den Anlass gegeben haben: Erscheinung des Propheten Jesaias vor dem kranken König zum Cant. Ezechiae Isai, Untergang der Egypter zum ersten Hymnus Mosis, die drei Knaben im feurigen Ofen zum !) Man beachte die Uebereinstimmung dieser Figur mit Herodes beim Kindermorde im Codex Egberti (Publ. v. Kraus, Taf. XIII). 35 274 J. J. TIKKANEN. Cant. trium puerorum, Geburt des Täufers (Fig. 207)') zum Cant. Zachariae und Darbringung Christi im Tempel (Fig. 208) zum Cant. Simeonis, d. h. er schliesst sich hier, wie in dem vorhergenannten Bilde, dem Grundsatze an, welcher in den entsprechenden Illustrationen der griechischen Psalterhandschriften sowohl der aristokratischen als der mönchisch-theologischen Gruppe waltet”), obgleich zwar im Utrecht-Psalter Wortillustrationen der gewöhnlichen Art sich überall mit den eben erwähnten historischen Darstellungen verbinden. Diese Uebereinstimmung, nebst der Ausnahmestellung der Strafpredigt Nathans unter den Psalmillustrationen des Utrecht-Psalters, verdient ohne Zwei- fel unsere Aufmerksamkeit. Der Gedanke liegt gewiss nahe, dass wir es hier etwa mit einer im Abend- wie im Morgenlande aus der ältesten Zeit vererbten Tradition zu thun haben. Jedoch ist die Uebereinstimmung grösstentheils nur inhaltlicher Art, während die Darstellungsform der Utrechter Illustrationen zumeist von den byzantinischen vollständig divergirt. Nur in der Darbringung im Tempel ist ein Zusammenhang mit dem morgenländischen Typus, wie dieser schon in dem griechischen Chludoff-Psalter”) und nur wenig später im Gregor-Codex Basilios I. (Paris, f. gr. 510)*) hervortritt, ohne Zweifel vorhanden. Jedoch kann dieser Umstand als Beweis der Benützung eines byzantinischen Vorbildes nicht angeführt werden, den das Auftreten des Typus auf theilweise gleichzeitigen Denkmälern der karolingischen Kunstepoche ”) bezeugt, dass derselbe zu dieser Zeit schon im Abendlande allgemein bekannt war ^). ') Die Geburt des Täufers wird im Drogo-Sacram. ganz anders, d. h. als eine alltägliche Genrescene behandelt: die Mutter empfüngt Besuch von fünf Frauen, das Kind wird vor dem schreibenden Vater gebracht. 2?) Mit Ausnahme der Geburt des Täufers findet man in den byzantinischen Illustrationen zu denselben Hymnen die oben erwähnten Gegenstände dargestellt. Jedoch treffen wir auch in dem karol. Psalt. zu Amiens, Nr. 18 (aus Corbie), entsprechen- derweise die Verkündigung Zachariae und die Darbringung Christi im Tempel als Illustrationen zum Cant. Zach. u. Cant. Simeonis. 3) Abb. bei Kondakoff in den ,Drewnosti* d. Moskauer archäol. Gesellsch., VII. Bd, 3. Diet, Par n !) Abb. bei Roh. de Fleury: L'Évangile, LAB dE pl XV: 5) Z. B. Altar von S. Ambrogio, Mailand (Zimmermann: Oberitalische Plastik, Abb. 61), Drogo-Sacram. (fol. 38 r:0), Elfenbeindeckel in Frankfurt a. M. (Abb. bei Ebrard u. Weizsäcker), zwei Elfenbeinreliefs im S. Kensington Museum, London, Nr. 150—1866 (s. Maskell's Katalog, S. 68) u. Nr. 379—1871 (Graeven: Photogr. Nachbild. Nr. 68), karol. Psalter zu Amiens, Nr. 18. — Ausserdem werden in den Schriftquellen solche Darstellungen erwähnt, z. B. in den Tituli von Sedulius Scottus (v. Schlosser: Schriftquellen, S. 336) und unter den Stiftungen der Päpste Leo III. (y 816), Gregor IV. (y 844) u. Benedict III. (y 858) an römische Kirchen (v. Schlosser: Quellenbuch, S. 79, 80, 84, 90 u. 97). *) Die früheste uns bewahrte Behandlung dieses Gegenstandes, auf dem Triumphbogen von S. Maria Maggiore, Rom, V. Jahrh. (Garrucei, IV. Bd., 212, 2), zeigt noch nieht die Concentra- tion des späteren Bildtypus. Vielleicht geschah die endgültige Ausbildung desselben in der Justinianischen Epoche. Wenigstens erfahren wir von Darstellungen des Gegenstandes in grie- Die Psalterillustration im Mittelalter. 215 Typologische Bilder. Die Vorliebe unseres Künstlers für die worttreue Darstellungsweise geht so weit, dass er gelegentlich sogar eminent prophe- tische Stellen durch Wortillustrationen versinnlicht. So genügt ihm z. B. ein ungewöhnlich grosser Stern, um Ps. CIX, 3: „ex utero ante luciferum genui te“, zu veranschaulichen ‘), und die ebenso bedeutsame Stelle, Ps. CX VII, 22: „Der Stein, den die Bauleute verworfen, ist zum Eckstein geworden‘, illustrirt er mit Maurern, welche beschäftigt sind, einen in Winkel gehauenen 29 Fig. 209. Ps. LXXXVI. Stein in eine Mauerecke einzupassen. Mit Bezug auf Ps. LXXI, 10: „Die Könige von Tharsis... werden Gaben bringen“, oder V. 11: „Alle Könige werden ihn anbeten“”), zeigt er uns nicht die Anbetung des Christkindes, sondern nur drei Könige, welche dem Herrn Geschenke darbieten, mit Bezug auf Ps. LXXIIL 13: „Du zerschmettertest die Köpfe der Drachen in den Wassern“, nur einen Mann, welcher mit erhobener Lanze zwei Schlangen in einem Strome bedroht”), und im Bilde zu Ps. LXVII lässt er einen Engel chischen Kirchen dieser und der Folgezeit (Kraus, 1. c., I. Bd., S. 550). In solchem Falle haben wir uns wohl Italien als die Vermittlerin der Verbreitung des Typus zum Abendlande zu den- ken. Jedenfalls kam derselbe in Rom schon in den Mosaiken Papst Johannes VIL, Anf. d. VIII. Jahrh. zur Anwendung (Garrucei, 279 u. 280). 1) Vgl. oben S. 50 u. 159. 2) Vgl. oben S. 50 u. 160, 3) Vgl. oben S. 51. 276 J. J. TIKKANEN. mittels eines groben Seiles Menschen aus Gräbern herausziehen — V.:7: Der machtvoll herausführt die Besiegten, die in Gräbern wohnen“ '). Und doch ist die typologische Auffassungsweise dem Künstler nicht vollkommen fremd, obgleich die verhältnissmässig wenigen Beispiele derselben, unter den Wortillustrationen zerstreut, jedenfalls als Ausnahmen von der herr- schenden Regel erscheinen. TT CIMMIEDIOHNÉ: DZ 2 # > er à . NN f AA 2» EM ABACUC PROPbCIG TS Fig. 210. Cant. Habacuc. Die Geburt Christi ist im Utrecht-Psalter drei Mal dargestellt: 1) Ps. LXXIIL wohl mit Bezug auf V. 2: „Der Berg Zion, wo du wohntest‘ °), oder V. 12: „er hat Rettung bewirkt in der Mitte der Erde‘); 2) Ps. LXXX VI, Numquid Sion dicet: Homo et homo natus est in ea E ipse fundavit eam '*) Vel. oben S. 60. 2) Sonst wird, im Gegensatze zu der morgenl Mystik (vgl. oben S. 43 fg.), der , mons Sion“ im Utr.-Psalt. in der Regel einfach als ein Berg, gewöhnlich mit einer Kirche, dargestellt. Da es in Ps. XIII (V. 7) heisst: „Wer wird aus Zion für Israel Heil spenden?“, so wird ein Krieger gezeigt, welcher von einer Anhóhe an einen Haufen von Reitern, Frauen und Kindern seine Rede richtet. 3) In den griech. Hdschr. d. mónch.-theol Gruppe an dieser Stelle die Kreuzigung (vgl. oben S. 59). Die Psalterillustration im Mittelalter. 217 altissimus?** — welche Stelle in beiden katholischen Kirchen für die Weih- nachtsfeier bedeutsam ist‘) (Fig. 209), und 3) Cant. Habacue (Fig. 210) °). Ohne sich zu decken, schliessen sich diese drei Bilder demselben Typus an, wie der Hauptsache nach auch die Geburt des Täufers, Cant. Zachariae (s. Fig. 207, oben S. 272), und nehmen unter den sehr variirenden, karolingi- schen Geburtsdarstellungen gewissermassen eine Sonderstellung ein. Im ganzen erinnern sie vielleicht am meisten an das zerstörte Mosaik der Kapelle Johannes VII. in der alten Peterskirche, Anf. d. VIII. Jahrh.?), beson- ders darin, dass sowohl die Höhle, die gewöhnliche Localbezeichnung in byzantinischen Geburtsbildern, als das Schutzdach, welches wir aus einer An- zahl von frühchristlichen *) und ein paar karolingischen Denkmälern ") kennen, im Utrecht-Psalter wie im Mosaikbilde fehlen. Die Scene spielt sich dort wie hier im Freien auf einem Berge ab. Dort wie hier und wie fast immer sowohl in der karolingischen als in der byzantinischen Kunst wird Joseph (hier bartlos) als eine apatisch und traurig-müde dasitzende Nebenfigur geschildert ^). In 1) und 2) wird das Kind von zwei Wärterinnen in einer Kufe gebadet, in 3) liegt es aber in der Krippe'), hinter welcher aus zwei Offnungen !) Vgl. oben S. 4 u. 159. 2) Schmid (Die Darst. d. Geburt Christi in d. bild. Kunst, S. 71) betont die Vermehrung der Geburtsdarstellungen in Folge des Aufblühens der Marienverehrung in der zweiten Hälfte des ersten Jahrtausends. Unter den Darstellungen an den von den Päpsten des VII. u. IX. Jahrh. den Kirchen geweihten Stoffen findet man, nächst der Auferstehung Christi, nichts so häufig als die Geburt (vgl. v. Schlosser: Quellenbuch z. Kgesch., S, 79, 80, 85, 86, 88, 59, 91, 127). Auf den Monumentaldenkmälern war der Gegenstand ebenfalls oft dargestellt (vgl. v. Schlosser : Schriftqu., S, 320, 322, 327, 336, 337, 338, 354), und noch sind uns Beispiele aus der karol. Epoche in den Hdschr. und auf Elfenbeinreliefs in ziemlicher Anzahl erhalten. Die meisten mir bekannten Beispiele werden im Texte oder in den folgenden Anmerkungen erwähnt. 3) Garrucci, IN. Bd., 279 u. 280; Schmid, 1. c., Abb. S. 40 u. 41. 3) Besonders auf Sarkophagen, Schmid, 1. c., Abb. S. 4 fg., Elfenbeine, Abb. S. 35. 5) Elfenbeindeckel in Frankfurt a. M. (Abb. z. Aufsatze v. H. Weizsäcker in Ebrard’s „Die Stadtbibl in Frankf. a. M“) u. in d. Bibl. zu München, Cim. 56. Arkadenhalle auf dem Deckel d. letztgenannten Bibl, Cim. 143. Das einfache Schutzdach schliesslich zu einem Palast entwickelt auf dem spätkarol. Elfenbein in Berlin Nr. 456 (Bildwerke, Taf. LVIIT). *) In dieser Haltung, d. h. mit dem Kopfe auf die Hand gestützt, selten in der älteren Kunst, z. B. auf der Pyxis d. Benediktinerabtei Werden (Garrucci, VI. Bd., 438, 1; Schmid, Abb. S. 37) und auf einer der Monzer Ampullen (Garr., 433, 8). 7) Das Krippenmotiv mit Ochs und Esel auch in dem Sacram. von Autun (Abb. bei Leit- schuh: Gesch. d. karol. Malerei, S. 146), im Drogo-Sacram. u. auf dem Deckel in Frankfurt a. M; fehlt in dem Mosaik Johannes VII. — In dem karol. Psalter zu Amiens ist dieses Motiv allein vorhanden — und zwar ebenfalls als Illustration zum Cant. Habacuc. Das Auftreten desselben an dieser Stelle verdient Beachtung, weil es wohl mit der vorhieronymischen Lesart (V. 2): „in medio duorum animalium“ (statt „in medio annorum“), zusammenhängt. Diese Lesart wird näm- lich von der katholischen Kirche, selbstverständlich mit Bezug auf Ochs und Esel, bei der Geburtsfeier Christi liturgisch verwertet (Thalhofer: Erklärung d. Psalmen, S. 874; vgl. Schmid, S. 72 fg.). 278 J. J. TIKKANEN. die Köpfe des Ochsen und des Esels zum Vorschein kommen — gerade wie in dem karolingischen Evangeliar von Chartres, Paris f. lat. 9386 (Abb. bei Dastard: Peint. et ornem. d. manuscr., Bd. III), und auf zwei karolingischen Elfenbeindeckeln der Münchener Bibliothek, Cim. 56 u. 143. Das Bademotiv tritt zum ersten Mal, unter den wenigstens in Abbildung be- wahrten Denkmälern, in dem genannten römischen Mosaikbilde auf '). Da es aber im Abendlande selten ist (z. D. Drogo-Sacramentar), in der byzantinischen Kunst dagegen zu den stehenden Motiven gehórt, so dürfen wir wohl annehmen, dass es zuerst im Morgenlande in diese Scene eingeführt wurde^). In allen vier Geburtsscenen des Utrecht-Psalters liegt die Wöchnerin auf einem Polster, dessen Umrisse ihre Figur umschliessen. Dass dieser "Typus sehr früh in der byzantinischen Kunst ausgebildet wurde, ersehen wir z. DB. aus der raven- natischen Elfenbeinkathedra (Garrucci, Vl. Bd., 417, 4; Schmid, S. 36), dem Elfenbeindeckel des Etschmiadzin-Evangeliars (Strzygowski: Etschm.-Evang., Taf. I), einer von den Ampullen zu Monza (Garrucci, 433, 8), alle aus dem VI. Jahrh. und aus den alttestamentarischen Geburtsscenen der Wie- ner Genesis (Wickhoff, Taf. XXVI) und der Cottonbibel, V.—VI. Jahrh. (vgl. meine „Genesismosaiken“, Taf. XII, 91, u. XIII, 99). Die spätere byzantinische Kunst hielt bekanntlich in der Regel an diesem Typus fest. Die zugespitzte Fussstellung der Madonna (Fig. 209) hat schon Schmid (S. 112) als einen byzantinischen Zug hervorgehoben. Dass aber dieser Zug schon vor dem Utrecht-Psalter im Abendlande Aufnahme gefunden hatte, beweist das Mosaik Johannes VII. (besonders deutlich in den Zeichnungen Grimani’s der Ambrosiana, A. 168 inf.) Wie genau Maria im Utrecht-Psalter, vor allem in 2), mit gewissen mittelbyzantinischen Gottesgebárerinnen übereinstimmt, zeigt sich bei einem Vergleich mit den Schmid’schen Abbildungen, noch schlagender aber, wenn wir ein von Graeven*) publicirtes Elfenbeinrelief des britischen Museums, wohl XI. Jahrh., heranziehen. Aber auch sonst treffen wir biswei- len denselben Typus in der karolingischen Kunst (z. B. Elfenbeindeckel in München, Cim. 143, u. Relief im brit. Mus.: Graeven, Nr. 31). Nur ist in diesen zwei Fällen, als ein abendländischer Zusatz, eine über die Beine 1) Und auf einem etwa gleichzeitigen Fresco im Coemeterium St. Valentini (Garrucei, II. Bd., 84; Schmid, Abb. S. 42). ?) Das Motiv selbst ist aus spätantiken Geburtsdarstellungen herübergenommen (Schmid, S. 81 u. 94). 3) Phot. Nachb., Nr. 44, u. Jahrb. d. kunsth. Samml. d. A. H. Kaiserhauses, XX, Fig. 5. Die Psalterillustration im Mittelalter. 279 der Wöchnerin gebreitete Decke vorhanden, welche, nach byzantinischer Weise, im Utrecht-Psalter fehlt !). Abendländisch-frühmittelalterliche Züge sind dagegen, ausser der Art der Anbringung der zwei Thiere an der Krippe, in 1) die gefalteten Säume des Bett- tuches, welches hier das Polster bedeckt oder ersetzt, und in 3) das Bettgestell, welches demselben, wie in der Geburt des Täufers, zur Unterlage dient. Im Utr.- Psalt. fehlen die Hirten (vorhanden z. B. in Autun- und Drogo-Sacramentar) und das Salome-Motiv, welches wir auf der Maximians-Kathedra zu Ravenna, auf den Ciboriumsäulen in Venedig und auf gewissen, wohl alle in Italien zwi- schen der Spätzeit des VI. und dem VIII. Jahrh. (incl.) entstandenen Denk- mälern antreffen?). Eigenthümlich für 2) sind die zwei Figuren, die eine ein Engel, welche beim Bade des Kindes Trockentücher bereit halten (ähnlich eine Frau und ein schwebender Engel bei der Geburt des Täufers, Fig. 207). Aus dem obenstehenden ergiebt sich, dass unser Künstler die Darstellung der Geburt Christi aus Elementen zusammensetzt, welche zu dieser Zeit sowohl der abendländischen als der byzantinischen Kunst geläufig waren, dass ge- wisse rein abendländisch-mittelalterliche Züge vorhanden sind, dass die Wöch- nerin in 2) einem wahrscheinlich nicht viel älteren byzantinischen Vorbilde direct entlehnt sein kann und dass das ganze nicht mit den uns aus früh- christlicher Zeit bewahrten Darstellungen übereinstimmt, sondern der Haupt- sache nach dem Typus entspricht. welcher, in dem jetztigen Denkmälerbestande, uns zum ersten Mal in dem römischen Mosaik vom Anfang des VIII. Jahrh., in der byzantinischen Kunst in fest entwickelter Form erst nach dem Bilder- streite entgegentritt °). !) Wie übrigens auch in dem Mosaik Joh. VII. u. auch sonst bisweilen in den Geburts- scenen der abendl. Kunst des früheren Mittelalters — z. B. Elfenbeine in Bologna (Stuhlfauth: Altchr. Elfenbeinplastik, Taf. III, 2) u. Oxford (Westwood: Fict. Ivor., pl. VI), Sacram. von Autun u. Drogo-Sacram. ?) Schmid, Abb. S. 36, 38—42, vgl S. 113. Ausserdem ein Elfenbein beim Earl of Craw- ford, Haigh Hall (Mittelbild der verschollenen zweiten Tafel des Diptychons zu Ravenna, vgl. Garrucci, VI. Bd., 456; publ. v. Ainalof in Bus. Bpew., V, Taf.I). 5) Rohault de Fleury (L'Évangile, I. Bd, pl XI) und nach ihm Schmid (S. 14) publiciren die Geburt Christi aus einem armenischen Evangeliar des Mechitharistenklosters S. Lazzaro bei Venedig. Als Entstehungszeit nimmt der erstere das VII. Jahrh. an; gewiss mit Unrecht, da die griechischen Miniaturen dieser Hdschr. ohne Zweifel jünger sind (vgl. Strzygowski: Et- schmiadzin-Evang., S. 76). Dasselbe gilt auch von der Geburtsdarstellung des griech. Evange- liars, Venedig Cl. I. Cod. VIII, welche ebenfalls von Roh. de Fleury (pl. XI) und nach ihm von Schmid (S. 15) dem VIII. Jahrh. zugeschrieben wird. — Die älteste bewahrte, byzantinische Darstellung der Geburt Christi aus der Zeit nach dem Bilderstreite ist wohl die des Chludoffs- Psalters, Ps. II (s. oben S. 50). Das gewöhnliche Schema ist schon hier vorhanden: anwesend, 280 J. J. TIKKANEN. Die Kreuzigung Christi wird im Utrecht-Psalter vier Mal dargestellt und ausserdem ein Mal angedeutet: 1) Ps. LXXXVIII, 39: ,,Aber nun verstös- sest du... deinen Gesalbten* (Christum tuum) oder V. 52: ,,Gedenke, Herr, an die Schmach, damit deine Feinde die Umwandlung deines Gesalbten ge- spottet haben“, welche letztere Stelle Augustinus ausdrücklich auf den Ge- kreuzigten bezieht; 2) Ps. CXV, 4: „Den Kelch des Heiles will ich nehmen“ (Fig. 211); 3) Cant. Habacue (Fig. 210) u. 4) Symbolum Apostolieum (Sprin- ger, Taf. X). Ausser dem gekreuzigten Heiland sind dargestellt: in 1) die zwei Schächer mit der Lanze und dem Schwamm, in 2) die trauernden Maria und Johan- nes, in 3) die Schächer und die gekreuzigten Räuber, in 4) die Schächer nebst Maria und Johannes. Christus ist jedesmal jugendlich und todt, mit herabgesunkenem Kopfe. In 1) und 3) ist er nur in einen kurzen Schurz, in 2) und 4) in ein Hemd (Colobium) mit sehr kurzen Ärmeln geklei- ausser der schief über der Fläche mit halb vorgestreckten Händen liegenden Maria, dem abge- wendet sitzenden Joseph und dem Kinde im Badebecken, eine Badefrau und zwei Hirten. — Jedoch dürfen wir wohl als sicher annehmen, dass dieser Darstellungstypus nicht in Italien, sondern eben im byzant. Kunstbezirk seine Entwickelung erhielt. Die römischen Mosaiken aus der Zeit Johannes VI. zeigen in diesem, wie in den übrigen Bildern einen noch in den schlechten Copien Grimanis deutlich fühlbaren Anschluss an die ikonographischen Typen des Morgenlandes. Die Psalterillustration im Mittelalter: 281 det"). In 2) schwebt über seinem Kopfe der Siegeskranz. Die Arme der Räuber sind, wie die des Erlösers, ausgestreckt an das Kreuz geschlagen. Sonne und Mond fehlen, ebenso die Schlange, welche in karolingischen Kreuzi- sungsbildern sich oft am Fusse des Kreuzes windet. Das allgemeine Schema, welches diesen Darstellungen zu Grunde liegt, war schon vor dem Ende des VI. Jahrh. vollständig entwickelt (syrische Rabula-Hdschr.). Jedoch deuten gewisse Einzelheiten im Utrecht-Psalter dar- auf hin, dass der Künstler kein sehr altes Vorbild benützte. Der Sieges- kranz ist in diesem Zusammenhange ein echt abendländisch-frühmittelalterlicher Zug”). In keinem bewahrten Kreuzigungsbilde vor der karolingischen Epoche ist Christus todt dargestellt. Die Art und Weise, wie der jugendliche Kopf heruntersinkt ist genau dieselbe auf verschiedenen karolingischen Bildern 7). Das Colobium mit ganz kurzen Ärmeln hat nur auf dem karolingischen Kreuzigungsrelief des S. Kensington Museums (Weber, Tat. II) ein Gegen- !) Dass man im Abendlande schon im VI. Jahrh. an der Nacktheit des Crucifixus Anstoss nahm, ist wohl der factische Kern einer Erzählung Gregors v. Tours (7 595), nach welcher der nackte Crucifixus (in einer Kirche zu Narbonne) den Zorn Gottes erweckte und dessen stra- fendes Eingreifen veranlasste (Migne: Patrol lat, Bd. LXXI, Sp. 724) Aus so früher Zeit lässt sich indessen nunmehr das Colobium in der abendländischen Kunst nicht nachweisen. Dagegen treffen wir das ärmellose Hemd gleichzeitig in der morgenländischen Kunst (z. B. in der syrischen Rabula-Hdschr. v. J. 586), nachher, im IX. Jahrh., z. B. im Gregor-Codex Basilios I. (Roh. de Fleury: l'Evangile, II. Bd. pl. 88 u. 91), noch später vornehmlichst in den Psalter- hdschr. (vgl. oben S. 59, Fig. 74). Byzantinisch ärmellos ist auch das Hemd des Gekreuzigten auf italienischen Wandgemälden des sehr frühen Mittelalters (Mosaik Papst Johannes VII: Garrucei, IV. Bd., 280, 8; Fresken in den Katakomben v. S. Valentino: l. c., II. Bd., 84, 2, u. Kraus: Gesch. d. christl. Kunst, I. Bd., Abb. S. 177, u. in S. Giovanni e Paolo in Rom: Abb. in der ,, Róm. Quartal- schr.*, Jahrg. 1891), sogar noch an dem Marmorkandelaber v. S. Paolo f. 1. m, XII. Jahrh. (Kraus, ll. Bd., S. 233, Fig. 173) Nördlich der Alpen sind mir aus der Karolingerzeit nur die drei im Texte erwähnten Beispiele mit ganz kurzen Ärmeln bekannt. In der ottonischen Kunst wurde bei Darstellungen des Gekreuzigten das Colobium mit langen Ärmeln sehr beliebt (vgl. Vöge: Eine deutsche Malerschule, S. 265 u. 266, mit Denkmälerverzeichniss in den Anm.). Mit Vöge stimme ich darin überein, dass von einem direeten byzantinischen Einfluss in die- sem Falle kaum die Rede sein kann. ?) Man findet ihn z. B. im Drogo-Sacram. (Abb. bei Weber: Geistl. Schauspiel u. christl. Kunst, S. 16), im Gebetbuch Karls des Kahlen in München (Abb. bei v. Schlosser: Eine Fulder Miniaturhdschr., S. 23), auf dem goldenen Kreuze, gen. Kaiser Lothars, zu Aachen (Abb. in den Mél. d'archéol. v. Cahier u. Martin, l. Bd., pl. 32), auf Elfenbeinen d. X. Jahrh. in der Carrand- schen Sammlung zu Florenz (Weber, 1. c, S. 20), im Cluny-Museum zu Paris (Molinier: Hist. d. arts appl. à lind. I. Bd. Abb. S. 139), im Berliner Museum (ill. kat., Taf. LVIII, Nr. 462), im S. Kens. Mus. (252 —1867), auf dem Kasten des Museums zu Braunschweig u. s. w. Das älteste Beispiel giebt uns das Mosaikbild in 5. Stefano rotondo, Rom, VII. Jahrh.? (Garr., IV. Bd., 274, 2), wo jedoch Christus nur als Brustbild über dem Kreuze erscheint. ») Z. B. Drogo-Sacram., Elfenbeindeckel in Paris f. lat. 9388 (Bouchot: Reliures d'art, pl. VI), Elfenbeinreliefs in Liverpool (Garrucei, VI. Bd., 459, 3; Graeven: Phot. Nachb., Nr. 1), im $5. Kens. Mus. (Weber, Taf. II), brit. Mus. (Graeven, Nr. 42) u. in München, Cim. 57 (Weber, Taf. IV). 36 282 J. J. TIKKANEN. stück. Die Figur Marias finden wir auf dem karolingischen Kreuzigungs- relief in Liverpool (Graeven, Nr. 1 vgl. oben S. 252) im Gegensinne dar- gestellt wieder, die Johannes-Figur im Drogo-Sacramentar und auf dem Elfen- bein in S. Kensington (nur die Beinstellung etwas anders; vgl. oben S. 251, Anm. 1) Die Kanne, welche in 1) neben dem Schächer auf dem Boden steht, ist auch im karolingischen Evangeliar Franz’ II. (Paris, f. lat. 257) — und zwar hier in genau derselben Form, ausserdem auf den Reliefs in S. Kensington, Paris (Bouchot, pl. VI) und München, Cim. 57 (Weber, laf. IV) vorhanden!) Zu bemerken ist dabei, dass diese Züge bei Bildern auftreten, welche sonst meistens stark von einander abweichen ?). Das Auftreten der zwei Räuber (nur) in der Kreuzigungsscene zum Cant. Habacuc ist ebenso bemerkenswerth, wie das des Ochsen und des Esels bei der Geburt Christi ebenda (vgl. S. 277 Anm. 7). Denn wie die vorhieronymische Lesart ‚in medio duorum animalium innotesceris von der Kirche in den Officien der Geburts- und Beschneidungsfeier auf den Ochsen und den Esel bei der Krippe des Herrn bezogen wird, so bezieht sich eben derselbe Ausdruck in der Charfreitagsliturgie auf die zwei gekreuzigten Räuber (vgl. Thalhofer, S. 874). Noch auffallender wird aber dieser Umstand dadurch, dass die gallicanische Version des Utr.-Psalt., anstatt der erwähnten Lesart, die Stelle mit „in medio annorum notum facies übersetzt. Was der Darstellung 2) ein besonderes Interesse verleiht, ist ein Neben- motiv, welches zu beweisen scheint, dass die Kreuzigung an dieser Stelle nicht einfach typologisch aufzufassen ist?) sondern dass ihr vielmehr zugleich eine mystisch-liturgische Bedeutung innewohnt (Fig. 211). Unter dem Kreuze links steht nämlich ein halbnackter Mann, von einem Lanzentrüger bedroht — V. 1: ,lch bin aber gar sehr erniedrigt.“ Wie die ,,Ecclesia^ auf den karolingischen Elfenbeinen, empfängt er in einem Kelche das Blut Christi (vel. oben S. 243)*), streckt aber zugleich mit der anderen Hand gegen 1) Anstatt dessen ein Eimer auf den in der vorigen Anm. genannten Elfenbeinen in Liver- pool u. dem brit. Museum. 2) Ein ähnliches und zwar sehr auffallendes Beispiel dafür, wie unbefangen die frühmittel- alterlichen Künstler einzelne geliehene Motive in einen neuen Zusammenhang hineinfügten, giebt der Schächer mit dem Schwamme im Evangeliar Franz II. und auf dem schönen (karolingi- schen?) Elfenbeindeckel der Münchener Bibl, Cim. 59. Es ist nümlich hier wie dort genau dieselbe Figur. Ich habe beide Darstellungen abgebildet in „Finskt Museum“, Jahrg. 1897, Lief. 7 —10. 3) Noch heutzutage, wie schon im Mittelalter, wird Ps. CXV von der katholischen Kirche bei den Erinnerungsfesten an das Leiden des Erlösers gebetet (T'halhofer, S. 684). 3) Die morgenl. Psalt. d. mönch.-theol. Gruppe fassen die Stelle ganz materiell auf. Im griech. Psalt. d. brit. Mus. wird ein Gastmahl mit dem trinkenden David geschildert, welcher die Hand Die Psalterillustration im Mittelalter. 283 den Altar einer offenen Kirche eine Schüssel mit kleinen, runden Gegen- ständen, wohl Brödchen (Hostien) — V. 8: „ich will dir des Dankes Opfer (,,hostiam laudis) bringen. Es kann somit kaum einem Zweifel unterliegen, dass „calix salutaris (V. 4) und ,,hostia laudis“ hier auf das Altarsakrament gedeutet werden, welches nicht nur ein Dankopfer, sondern auch die feierliche Erneue- rung des Opfers auf Golgatha ist. In dieser Hinsicht steht der Künstler übrigens vollkommen im Einklang mit der kirchlichen Auffassung, denn in derselben Bedeutung wird sowohl der ganze Psalm (im Access zur Messe), als auch vor allem V. 4 (im Offertorium und bei der Communion) im katho- lischen Messkanon liturgisch verwendet '). In der Illustration zu Ps. XXI, dessen prophetischer Sinn so evident zu sein scheint, dass, wie Cassiodorus sich ausdrückt, ,,non tam prophetia quam historia esse videatur*, bringt der Künstler nur eine symbolische Bezeichnung der Kreuzigung: das leere Kreuz mit den übrigen Marterwerkzeugen, das tom- bola-ähnliche Gestell für das Werfen der Loose (vgl. oben S. 205) und zwei stehende Knechte, welche streitend den Mantel Christi zerren. Die grie- chischen Handschriften der mónchisch-theologischen Gruppe illustriren den Psalm mit der Kreuzigung Christi (vgl. oben S. 57). Christus in der Vorhólle. Ps. XV, 10: „Denn du wirst meine Seele nicht in der Hölle lassen. Die inhaltliche Uebereinstimmung mit der Illustration der griechischen Handschriften (vgl. oben S. 60) ist auffallend. Vielleicht bezieht der Künstler die Worte des Psalmes auf die durch Christus aus der Hölle befreiten Seelen. Man könnte aber auch annehmen, dass er wie die Griechen, die Höllenfahrt Christi an Stelle seiner Auferstehung setzt, zumal die Scene wohl im Zusammenhange mit dem auf demselben Bilde dargestellten Besuch der Frauen am Grabe Christi — V. 10: ,und nicht zugeben, dass dein Heiliger verwese‘‘ ”), aufzufassen ist. Es ist nämlich zu merken, dass sowohl in der älteren abendländischen, als in der morgenländischen Kunst die gegen die Halbfigur Christi emporstreckt, während er im russ. Psalt. v. J. 1397, krank auf sei- nem Bette liegend, ein Decoct trinkt, welches von einem jungen Manne auf dem Feuer be- reitet wird, 1) Vgl. oben S. 161; dazu Durandus: Rationale div. offie., lib. IV, cap. LIV; Roh. de Fleury: La Messe; Thalhofer: Handb. d. kathol. Liturgik, I. Bd., S, 254. 2) Durch die offene Thür des Grabgebäudes sieht man, anakronistisch genug, den Leich- nam des schon auferstandenen Herrn Daneben drei auf Betten ruhende Figuren — V. 9: „mein Fleisch wird ruhen in Zuversicht*; also eine Verbindung der typologischen und worttreuen Auf- fassung. 284 J. J. TIKKANEN. Darstellung der Auferstehung Christi zu den seltensten Ausnahmen gehört ') und dass sie fast immer durch die Höllenfahrt, welche ja in der griechischen Kunst den Namen der ‚Auferstehung‘ trägt, den Besuch der Frauen am Grabe oder das Erscheinen Christi nach der Auferstehung ersetzt wird. Diese That- sache erscheint um so auffallender, da die Auferstehung Christi der Gegen- stand des wichtigsten Glaubensartikels ist (vgl. I. Corinth., XV, 14 u. 17), und die Auferstehungsfeier, nebst Weihnachten und Pfingsten, zu den drei Fig. 212. Ps. XV. grössten Kirchenfesten zählt, und da — was besonders den vorliegenden Fall betrifft — Petrus und Paulus (Apostelgesch., II, 31, u. XIII, 35) Ps. XV, 10 ') So in der byzant. Kunst gewisse Psalterbilder (vgl. oben S. 62, Fig. 79), wo jedoch nicht der Auferstehende, sondern der Auferstandene dargestellt wird. In der abendl. Kunst erscheint die Auferstehung eigentlich erst seit dem XII. Jahrh. In der That ist mir aus früherer Zeit nur ein, einziges Beispiel bekannt: München, Cim. 59, Anf. d. XI. Jahrh. (Abb. bei Vüge: Malerschule, S. 185), und auch dieses ist kein selbstständiges Bild, sondern, nebst dem symbo- lischen Löwen, ein Attribut des Evangelisten Marcus. Sonst ist immer in den Evangeliaren, in den Evangelistaren (zu der Perikope des Ostersonntages), in den Sacramentarien (zu der Ostermesse), in den neutestamentlichen Bilderserien, kurz überall wo man die Auferstehung erwarten müsste, eine von den oben erwähnten Scenen vorgeführt und zwar zumeist der Besuch der Frauen am Grabe, während dagegen die Byzantiner in solchen Fällen fast immer die Höllen- fahrt darstellen (ausnahmsweise der Besuch der Frauen in gewissen Psalterhdschr., Ps. XLIII; vel. oben S. 63, Fig. 80). Für eine Classe von karol. u. ottonischen Elfenbeinen ist die Zusammenstellung: Kreuzi- gung und Besuch am Grabe (Tod u. Auferstehung Christi) eigenthümlich (vgl. Cahier et Martin: Mél. d’arch. et d’hist., II. Bd., S. 75, u. Vöge: Malerschule, S. 117 Anm. 1). Man findet sie aber schon im syrischen Rabula-Codex v. J. 586 und auf den palästinischen Ampullen zu Monza (Garrucci, Vl. Bd., 434), später im Abendlande wenigstens bis in das XIII. Jahrh. hinein. Die Die Psalterillustration im Mittelalter. 285 ausdrücklich auf die Auferstehung Christi beziehen. Selbst in der Illustration des Utrecht-Psalters zum Symbolum Apostolicum werden zwar die Höllenfahrt Christi und der Besuch der Frauen am Grabe wiederholt (letztere Bege- benheit im Texte gar nicht erwähnt!), aber auch hier fehlt die Aufer- stehung. Die Höllenfahrt war (wenigstens ausserhalb Italiens) in der abendländi- schen Kunst des früheren Mittelalters ebenso selten '), wie es in der byzantini- schen seit dem IX. Jahrh. beliebt war. Aus dem karolingischen Kunstkreise kenne ich Kein einziges Gegenstück zu den zwei Darstellungen des Utrecht- Psalters (Fig. 212). Hier steht Christus, jugendlich bartlos und ohne Kreuz im Nimbus, auf einer gestürzten, nackten Figur, ohne Zweifel dem Teufel. Er beugt sich fast bogenförmig nieder, und zieht mit beiden Händen aus einer (in der Wiederholung zum Symb. Apostol. brennenden) Grube zwei nackte Menschen, wohl Adam und Eva, heraus. Das letztgenannte Motiv, so wie der niedergetretene Teufel, deutet auf irgend einen Zusammenhang mit dem byzantinischen Typus, dessen ältere Entwickelung wir nicht mehr verfolgen können. Der Ausdruck ,,calcavit abyssum‘ im Dittochaeon des Prudentius (v. Schlosser: Quellenbuch, S. 9) könnte als ein Beweis für den sehr alten abendl. Kunst schloss sich also in diesem Falle einer alten Tradition an, welche wahrscheinlich im Morgenlande ihren Ursprung; hatte, aber in der byzantinischen Kunst keine Nachfolge fand. Wo in den abendländischen Schriftquellen des früheren Mittelalters die Auferstehungsscene erwähnt ist (vgl. z. B. Schmid, 1. e., S. 71, u. Steinmann: Tituli, S. 100, 103, 111, 116), wird, nach dem oben Angeführten, immer die Darstellung entweder der Höllenfahrt (hauptsächlich wohl nur in Italien, wo die byzant. Auffassungsweise Nachfolge fand) oder (sonst) einer Grabscene vorauszusetzen sein. Die endgültige Beantwortung der Frage, wie diese tausendjährige, überraschend conse- quente Vermeidung seitens der Kunst des für den christlichen Glauben allerwichtigsten Gegen- standes zu erklären ist, und warum die Byzantiner die Auferstehung mit der vorhergehenden Handlung Christi, die Abendländer dagegen mit den nachfolgenden Scenen ersetzten, muss ich den Theologen, Kirchenhistorikern und Liturgikern überlassen. Ich kann nur darauf hin- weisen, dass weder die echten noch die apokryphischen Evangelien die Auferstehung selbst beschreiben, aber um so umständlicher die Grabscenen und das Erscheinen Christi nach seiner Auferstehung, dass — wenigstens in der griechischen Kirche, die Auferstehungsfeier schon am Vorabend des Ostertages beginnt, wodurch sich die Vorstellung der Auferstehung mit derjenigen der Ueberwindung der Hölle unmittelbar verbinden konnte, und dass in der römisch-katholischen Kirche die Antiphonen der Laudes des Auferstehungsfestes allein die Grabscenen feiern (nach einer freundlichen Mittheilung des Herrn Prof. Fr. X. Kraus in Freiburg i. Br.). 1) Beispiele aus dem X.—XI. Jahrh.: Stuttgart-Psalter, zwei Mal in den Hdschr. der Vóge'schen Malerschule (Vöge: S. 227), Elfenbeintafeln in Berlin, Nr. 462 (ill. Kat., Taf.: LVIII), u. in d. Samml. Basilewski (Darcel: Collect. Basilewsky, S. 19, Nr. 58), Elfenbeineimer Kaiser Ottos III. in ders. Samml. (ill. Katal. v. Kondakoff, Fig. 26), Domthüre Bernwards zu Hildesheim (Kraus: Gesch. d. christl. Kunst, II. Bd. I. Abth., Fig. 153), liturgische Hdschr. in der Dombibl. ebenda (Beissel: Des hl. Bernward Evangelienbuch, S. 95) u. s. w. 286 J. J. TIKKANEN. Ursprung des Motivs gelten, wäre nur die Echtheit des Gedichts über alle Zweifel erhoben (vgl. oben S. 220 Anm. 1). Jedenfalls beweist das Mosaik Johannes VII. '), dass dasselbe schon am Anfang des VIII. Jahrh. im Abend- lande, d. h. wenigstens in Rom, bekannt war. Kann wegen des Mangels an Vergleichsmaterial, die Herkunft der Höllen- fahrtsdarstellung des Utrecht-Psalters nicht festgestellt werden, so liegt jeden- falls die Sache etwas besser betreffs der Grabscene (Fig. 212). Sie schliesst sich nämlich unstreitig dem Typus an, dessen schónstes Beispiel wir aus der frühchristlichen (2), jedenfalls abendländischen *) Elfenbeintafel im Münchener Museum (Garrucci, VI. Bd., 459, 4) kennen, und welcher nicht nur in der Copie derselben zu Liverpool (1. e., 3), sondern auch im Drogo-Sacramentar (Abb. bei Leitschuh, S. 175) und an verschiedenen anderen abendländisch- frühmittelalterlichen Denkmälern mehr oder weniger treu festgehalten wird. Das Hauptmerkmal ist die Grabkapelle mit runder Kuppel auf viereckigem Unterbau, welche eben nur oder jedenfalls hauptsächlich bei abendländischen (früh- christlichen und karolingischen) Darstellungen dieses Gegenstandes vorkommt’). 1) Garrucci, IV. Bd., 279, 1, u. 280, 8. — Die älteste Darstellung des Gegenstandes haben wir an den Ciboriumsäulen von S. Marco, Venedig, VI. Jahrh. (1. e., VI. Bd., 498, 3). In den griech. Psalterhdschr. ist der byzant. Typus sehr frei behandelt (vgl. oben S. 60 fg. u. 85), in dem Evang.-Fragment, St. Petersburg Nr. 21, IX.—X. Jahrh. noch nicht ganz endgültig fest- gestellt. ?) Bekanntlich ist die zeitliche und locale Bestimmung dieser aus dem Bamberger Privatbesitz stammenden Tafel eine viel diskutirte Frage gewesen (vgl. Stuhlfauth: Altchristl. Elfeubein- plastik, S. 58 fg.) Die Datirung wechselt zwischen dem IV. und dem XI. Jahrh.! Auffallend ist es, dass die Typen der beiden hier vereinigten Darstellungen: der Himmelfahrt Christi und des Besuches der Frauen am Grabe, vornehmlichst eben in der karolingisch-ottonischen Kunst zu Hause sind. Das Schema des ersteren Typus trifft man jedoch schon auf westrómisch-früh- christlichen Sarkophagen (vgl. weiter unten) und kann man auch zum letzteren aus dieser Epoche kein wirkliches Gegenstück nachweisen, so ist dort jedenfalls das Schema der Auf- stellung, der eigenthümliche Grabbau, die Stellung und die Gebärde des Engels vorhanden. Ausserdem ist das Stück durch seine Schönheit und stilistische Behandlung der „Lipsanothek“ zu Brescia verwandt. Dobbert dachte an Byzanz als Entstehungsort (Rep. f. Kwiss., 1885, S. 169). Jedoch scheinen mir sowohl die stilistischen als die ikonographischen Eigenthümlichkeiten be- stimmt für die abendländische Herkunft zu sprechen. 3) Vel. Garrucci, VI. Bd., 446, 3, 449, 2 (nach Stuhlfauth, l. e., S. 159, karol, nach Strzygowski u. Schultze byzant.) u.479, 17. Ausser dem Drogo-Sacram. u. der Tafel zu Liverpool sind als abendl. Beispiele d. früheren Mittelalters noch folgende zu nennen: karol. Kreuzigungsreliefs in S. Kens. Mus. u. in der Münchener Bibl. (Weber, Taf. II u. IV), karol. od. ottonischer Elfenbeindeckel ders. Bibl, Cim. 60, Elfenbeine d. X.—XI. Jahrh. in Quedlinburg (Westwood: Fict. Ivor., Taf. XX) u, im Berliner Museum (ill. kat., Taf. LVIII, 459 u. 462) u. s. w. Zwar entfernt man sich mehr und mehr von der classischen Architeetur der Münchener Tafel, in welcher Messmer (Mitth. d. k. k. Central-Comm., VII, S. 89) „das einzige authentische Abbild der von Constantin erbauten Kapelle des heiligen Grabes“ erblickt. Jedoch bleibt der allgemeine Typus bestehen. Aber schon in der Wiederholung des Bildes im Utr.-Psalt, zum Symb. Apost. ist die Verände- Die Psalterillustration im Mittelalter. 287 Zwar giebt der Engel selbst keinen sicheren Anhaltspunet für die Bestim- mung, denn eben in derselben Stellung und mit gegen die Frauen sprechend erhobener Hand finden wir ihn nicht nur im frühchristlichen und karolingi- schen Abendlande, sondern auch an den palästinischen Ampullen zu Monza, VI. Jahrh. (Garrucci, 433 fg.) Aber es muss darauf hingewiesen werden, dass schon im syrischen Rabula-Codex v. J. 586 (Garrucci, III. Bd., 139, 1) und später immer in der byzantinischen Kunst, der Engel in Vorderansicht erscheint, und ausserdem auf byzantinischen Bildern in der Regel auf das leere Grab zeigt. Dass der Engel im Utrecht-Psalter auf dem abgewülzten Grab- steine sitzt (nach Matth. Ev., XXVIII, 2) ist dagegen, wie mir scheint, ein rein karolingischer Zug'). In der byzantinischen Kunst sitzt der Engel, wie schon in der Rabula-Handschrift, auf einem Sarkophage, in der frühchrist- lichen Kunst sonst immer auf einer Erhebung des Bodens. Ein frühmittelalter- licher und besonders abendländischer Zug ist noch die Dreizahl der Frauen, denn mit der einzigen Ausnahme der Münchener Tafel sind in den ältesten, sowohl rómisch-frühehristlichen als frühmorgenländischen Darstellungen die Frauen (nach dem Mattheus-Texte) immer nur zwei; so auch gewöhnlich in der byzantinischen ^) und der älteren, von dieser Seite beeinflussten italischen Kunst. In der karolingischen ist dagegen (nach dem Marcus-Texte) die Drei- zahl die Regel”), welche noch in der Elfenbeinsculptur des X.— XI. Jahrh. rung nicht unwesentlich, indem der Unterbau eine längliche Form annimmt und mit einem runden Dache bedeckt wird. Sonstige Formen des heil. Grabes: Schilderhausform auf weströmisch-frühchristlichen Sarkophagen (Garrucei, V. Bd., 315, 5; 316, 2; 350, 4) u. in byzant. Psalterillustrationen (vgl. oben Fig. 79 u. 84); Säulenrotunde in den Mosaiken von S. Apollinare nuovo zu Ravenna (Garrucci, IV. Bd. 251, 6); leichte Pavillons mit Gitterwerk auf den Ampullen zu Monza (l. e., VI. Bd. 433 fg.) im Rabula-Codex v. J. 586 ist der Bau nur durch ein Portal vertreten (1. e., III. Bd. 139, 1); Felsenhöhle: gewöhnlich in der mittelbyzant. Kunst, welche also allein dem evangeli- schen Berichte folgt; in der abendl. Kunst d. X.— XI. Jahrh. entweder gar keine oder verschie- denartige Architeetur, meistens ein ciboriumähnlicher Baldachin über dem Sarkophage. !) Karol. (?) Elfenbeindipt. im Mailänder Domschatze (Garrucei, VI, 450, 2), Elfenbeintafeln zu Liverpool, in der Pariser (Roh. de Fleury: L'Évangile, II. Bd. Taf, XCII, 1) u. der Münchener Bibl. (Weber, Taf. IV); Drogo-Sacram. Später sitzt der Engel gewöhnlich auf einem würfel- ähnlich gehauenem Steine, auf dem Deckel des Sarkophages oder, wie im Rabula-Codex und gewöhnlich in der byzant. Kunst, einfach auf dem Sarkophage (schon Weber, Taf. II, karol.). 2) Drei Frauen z. B. in dem sog. Psalter Melissenda's (brit. Mus., Egerton Nr. 1189) u. in dem Mosaikbilde des Domes zu Monreale (Abb. bei Gravina: Il duomo di Monreale), beide aus dem XI, Jahrh. *) Mir sind nur zwei Ausnahmen von dieser Regel bekannt, nämlich das Elfenbeindiptychon d. Mailänder Domschatzes (Garrueei, VI. Bd., 450. 2) — dessen karol. Herkunft jedoch keines- wegs unbedingt feststeht, obgleich die meisten neueren Kenner, wie Westwood, Labarte, Clemen, Vöge u. Stuhlfauth, sich dafür und gegen den westrómisch-frühchristl. Ursprung desselben ausge- sprochen haben und die jedenfalls karol. Replik desselben im Louvre, Elfenbein Nr. 5 288 J. J. TIKKANEN. gewöhnlich beobachtet wird, während in den ottonischen Miniaturen die Zahl der Frauen wechselt; bald sind sie drei, bald — und vielleicht noch öfter — wieder nur zwei (Vöge: Malerschule, S. 223 fg.). — Kurz, die Grabscene des Utrecht-Psalters ist echt karolingisch, und zwar sowohl in der künst- lerischen Darstellung, als in der Mischung des Mattheus- und Marcus-Textes (der Engel auf dem Steine sitzend: Matth., und die Dreizahl der Frauen: Marc.) Der westrómisch-frühchristliche Ursprung dieses karolingischen Typus scheint durch die Münchener Tafel bewiesen zu sein. Für die Annahme einer oströmisch-byzantinischen Herkunft desselben liegt kein Grund vor. Im Utrecht-Psalter wird aber die Auferstehung noch durch den den zwei heiligen Frauen erscheinenden Christus (Matth. Ev., XX VIII, 9) ersetzt, und zwar in der Illustration zum XL. Ps., mit Bezug auf V. 11: , Tu autem, Domine, miserere mei, et resuscita me“, oder V. 9: ,,Numquid, qui dormit, non adjiciet, ut resurgat?‘“, welche beide Stellen auf die Auferstehung bezogen werden '). Neben einem ähnlichen Kuppelbau, wie bei dem Besuche der Frauen am Grabe in der Illustration zum Symb. Apost., durch dessen geöffnete Thür wieder ein Sarg sichtbar wird, steht ein bartloser Mann ohne Nim- bus, aber in der Idealtracht, vor zwei knieenden Frauen, welche er mit erhobenem Zeigefinger anredet (Fig. 213). Dieser Typus hatte schon sehr 1) Isidorus Hisp.: Contra Judaeos (Migne: Patrol. lat, LXXXIII. Bd., Sp. 492). Nach dem Vorgange des Erlösers selbst (Joh. XIII, 18; vgl. oben S. 53 fe.) erklären die Kirchenväter und spätere Ausleger diesen Psalm für „vox Christi de passione sua“, sehen aber dort ausserdem eine Voraussagung seiner Auferstehung. Die Psalterillustration im Mittelalter. 289 früh eine weite Verbreitung gefunden, denn wir treffen ihn sowohl auf einem südgallischen Sarkophage '), als in dem syrischen Rabula-Codex v. J. 586 (Garrucci, MI. Bd. 139, 1). Das Elfenbeindiptychon des Mailänder Domschatzes (ebenda, VI. Bd., 450, 2), wo derselbe ebenfalls vorkommt, ist vielleicht karolingisch, doch wohl nach einem frühchristlichen Originale, karo- lingisch jedenfalls die Replik im Louvre Nr. 5 (vgl. oben S. 287 Anm. 3). In der byzantinischen Kunst werden die zwei Frauen nicht mehr knieend, sondern proskynirend dargestellt, mit Vorliebe symmetrisch zu beiden Seiten des Auferstandenen (so schon in dem Petersburger Evangeliar-Fragmente Nr. 21, XX Jahrh.): Unter den Psalmillustrationen scheint schliesslich noch die Himmelfahrt Christi dargestellt zu sein (Springer, Taf. VI), und zwar mit Bezug auf Ps. LVI, 6 u. 12: ,Erhebe dich, Gott, über die Himmel‘, welche Stelle die morgenländischen Psalterhandschriften mit derselben Darstellung illustriren (vgl. oben S. 64) und welche in beiden katholischen Kirchen in ähnlicher Bedeutung zu gottesdienstlicher Anwendung kommt (vgl. oben S. 161). Nur wenig über der Spitze eines Hügels erhoben, steht Gott, bärtig, im Ohristustypus, in der von Engeln getragenen Mandorla. Elf Männer in zwei symmetrische Gruppen getheilt umgeben ihn. Hat der Künstler wirklich an die Himmelfahrt Christi gedacht, so ist es auffallend, einerseits dass er nicht dieselbe Darstel- lungsform benützt, wie später zwei Mal für denselben Gegenstand, und anderer- seits dass er nicht durch eine tiefere Aufstellung der Apostel sich noch mehr dem traditionellen Darstellungsschema nähert, welches wir schon aus den Monzer Ampullen und der Rabula-Handschrift, später aus der byzantinischen und der ottonischen Kunst kennen und welche er, wenn unsere Deutung richtig ist, ohne Zweifel auch selbst gekannt hat. Vielleicht fühlte er sich durch den disponiblen Raum zu jener Nebeneinanderstellung gezwungen. Maria fehlt hier, wie in den unzweifelhaften Himmelfahrtsdarstellungen (s. unten S. 292). Die neutestamentlichen Begebnisse, auf welche in dem Utrecht-Psalter einzelne Psalmverse typologisch bezogen werden, sind also dieselben, welche in den vier Hauptfesten des Herrn von der Kirche gefeiert werden, nämlich die Geburt, Kreuzigung, Auferstehung und Himmelfahrt Christi. Die Anzahl der neutestamentlichen Scenen wird in den Illustrationen zu den Hymnen mit neuen bereichert. Die Verklärung Christi, Cant. Isaiae (Fig. 214), 1) Hier sind es drei Frauen (Garrucci, V. Bd. Taf. 316, 2; besser abgeb. hei E. Le Blant: Étude sur les sarcophages chrét. antiques de la ville d'Arles, Taf. XXIX). 37 290 J. J. TIKKANEN. scheint sich auf keine bestimmte Stelle zu beziehen, obgleich sie nicht schlecht zu der allgemeinen Tendenz des Textes (Jes. XII, 1—6) passt. Zum Cant. Habacuc finden wir eine ganze Reihe: Verkündigung Mariä, Geburt, Stäu- pung, Kreuzigung und Himmelfahrt Christi (Fig. 210, oben S. 276), wozu V. 11: ,Du ziehest aus zur Rettung deines Volkes, zum Heil mit deinem Gesalbten** (cum Christo tuo), den nächsten Anlass gegeben zu haben scheint. Schon Augustinus erklärte diesen Hymnus für direct messianisch — ,,Canti- cum (hoc) passionem Christi sonat" — und die römisch-katholische Kirche (Thalhofer, S. 874) betet ihn nicht nur in den Laudes des Charfreitags, sondern deutet ihn litur- gisch auch auf die Geburt Christi (vgl. oben Sra Amm; s 802832). In der Verklärung ist die Aufstellung der Figuren dieselbe, wie in der byzantinischen Kunst, weshalb die Annahme eines Zusammenhanges mit dem morgenländischen Typus sich uns geradezu auf- drüngt. Schon in den Wandbildern der Marien- kirche am Quell in Constantinopel, aus der Justi- nianischen Epoche, war die Verklärung darge- stellt, später anderwärts auf griechischem Boden '). Abgesehen von den unsicheren Darstellungen der Lipsanothek zu Brescia (Garrucci, VI. Bd., 444) und der Holzthüren von S. Sabina in Rom (1. c. 499, 4), sowie von der symbolischen Behandlung des Gegenstandes i S. Apollinare in Classe (1. c., IV. Bd., 265, 1), haben wir in dem frühbyzant. Mosaik des Katharinenklosters auf dem Sinai die erste schon ziemlich fertige Aus- bildung des Typus (1. c. 268). Festgestellt ist derselbe im Chludoff-Psalter ?), im Gregor-Codex Basilios I. (Paris, f. gr. 510)*) und im St. Petersburger Evangeliar-Fragment des IX.—X. Jahrh.^) Auch in diesem Falle scheint Italien, ebenso wie bezüglich der Darbringung Christi im Tempel (vgl. oben S. 274 Anm. 5), die Rolle der Vermittlerin zwischen dem Morgen- und Abend- lande gespielt zu haben. Wenigstens finden wir um d. J. 800 die Darstellung des Gegenstandes in der römischen Kirche SS. Nereo ed Achilleo ^) und in dem fast Fig. 214 Cant. Isaiae. 1) Kraus: Gesch. d. christl. Kunst, I. Bd., S. 550. ?) Kondakoff, „Drewnosti“, Taf. IV, 1 (vgl. oben S. 52). *) Roh. de Fleury, a. a. O., Taf. LXV. 3) Fol. 12 r:o; verstümmelt, nur der untere Theil des Bildes ist noch vorhanden. 5) Garrucci, IV. Bd., 284. Die Psalterillustration im Mittelalter. 291 rein byzantinischen Typus (selbst die von Christus ausgehenden Strahlen sind vorhanden) auf dem Silberaltar in S. Ambrogio zu Mailand (vor 835) '). Zum Unterschiede von den byzantinischen Darstellungen sind im Utrecht-Psalter alle Figuren jugendlich bartlos, trägt Christus eine Fahne in der Hand und sen- det keine Strahlen aus *). Von den Illustrationen zum Cant. Habacuc haben wir schon die Geburt und die Kreuzigung Christi besprochen (vgl. oben S. 277 u. 280 fg.). Die Verkündigung Mariä ist möglichst einfach dargestellt und nur auf die zwei Hauptfiguren beschränkt. Auch fehlen alle bezeichnenden Merkmale, wie Architeetur, Stuhl, Korb, Spindel. Der Engel nähert sich von der rech- ten Seite mit zur Rede ausgestreckter Hand. Maria steht links und breitet, mit der für unsere Handschrift bezeichnenden Gebärde, überrascht die Rechte von der Seite des Körpers aus. Von der Darstellung lässt sich nur sagen, dass sie sich der einen der zwei Haupttypen anschliesst, welche sich einst, wahrscheinlich in der Spätzeit der frühchristlichen Epoche, wohl hauptsächlich im oströmischen Reiche entwickelten und beide sowohl in der byzantinischen als in der karolingischen Kunst fortlebten, und deren Unterschied nur darin besteht, dass Maria in dem einen Falle sitzt, in dem anderen steht °). 1) Zimmermann: Oberital. Plast, Abb. 61. — Auf dem Ciborium in der Kapelle Papst Johannes VII. (Basilica Vaticana) war ebenfalls die „Metamorphosis“ ganz nach dem byzanti- nischen Typus dargestellt. Leider ist es schwer, nach den Zeichnungen Grimanvs, die Zeit und Herkunft dieser getriebenen Reliefs zu bestimmen (Mailand, Ambros., A. 168 inf.). ?) Spätere Wiederholungen des Typus aus der karol.-ottonischen Epoche, z. B. Elfen- bein im brit. Mus. (Graeven: Phot. Nachbild., Nr. 35), Quedlinburger Kasten und zwei Elfen- beintafeln im S. Kensington Museum, 253—'67 u. 256—'67. Vgl. Vóge: Malerschule, S. 50 u. 263. 3) Im westrómischen Kunstkreise der frühchristl. Zeit sind die Verkündigungsbilder selten und verschiedenartig — man vergleiche das betreffs der Deutung übrigens unsichere Wandgemälde im Cim. Priscillae (Garrucci, II. Bd., 75, 1), das Mosaik in S. Maria Maggiore (1. c., IV. Bd., 212, 1), das Sarkophagrelief in Ravenna (l. c., V. Bd., 344, 3) u. die Berliner Pyxis (1. e., VI. Bd. 437, 4), welche jedoch alle das gemeinsame haben, dass Maria links sitzt. Bestimmter treten im Morgenlande die zwei oben erwähnten Typen im VI. Jahrh. einander gegenüber, der eine, mit stehenden Figuren: in der „syro-palästinischen“ Denkmälergruppe (Rabula-Hdschr., Paris f. syr. 33, syrische Miniat. d. Etschmiadzin-Evag. u. eine Ampulla zu Monza), der andere, Maria sitzend: in den Arbeiten der (mit Unrecht) sog. ravennatischen Elfenbeinschule (z. B. sog. Maximians- kathedra zu Ravenna, Elfenbeindeckel in Paris u. Etschmiadzin, Tafel in der Samml. Uwaroff, Moskau); vgl. J. Ficker: Darst. d. Apost., S. 148 fg.; Sfrzygowski: Etschm.-Evang., S. 25 fg. u. 68 fg, Taf. I u. V; Stuhlfauth: Altchr. Elfenbeinplast., S. 84 fg. — Der Beweis gegen den ravenna- tischen Ursprung der „Maximianskathedra“ ist geliefert von C. Ricci (in ,,L'Arte italiana decor. e industr.*, 1898, H. 5 u. 6). Im karol, Zeitalter war die Verkündigung ein beliebter Gegenstand der abendl. Kunst. Sie war oft dargestellt auf von den Päpsten an römische Kirchen geschenkten Stoffen (vgl. v. Schlosser: Quellenb., S, 79, 80, 85, 91, 97) und wird nördlich der Alpen unter Wandgemälden und Reliefs nicht selten erwähnt (vgl die „Schriftquellen“ dess, Verf, S. 312 fg). In Rom 292 J. J. TIKKANEN. Die Stäupung Christi (Matth. Ev. XXVII, 26) ist die älteste be- kannte Darstellung dieses wenigstens vor dem späteren Mittelalter sehr selten von der Kunst behandelten Gegenstandes. Christus steht an einem Pfahl ge- bunden; zwei symmetrisch gestellte Henkersknechte erheben über ihn Peitschen mit je zwei Schmitzen. Unter den Darstellungen der Himmelfahrt Christi nimmt diejenige zum Cant. Habac., welche sich in der Illustration des Symbolum Apostolicum (Springer, Taf. X) wiederholt, eine eigenthümliche Stellung ein. Von der himmlischen Hand erfasst, schwebt oben Christus in fast horizontaler Lage, während die Apostel (in einer freien Gruppe, theilweise von hinten gesehen) unten auf der Erde ihm nachblicken !). Die Madonna fehlt. Die Darstellung ist so skizzenhaft behandelt, dass es sogar unsicher bleibt, ob zwölf oder elf Apostel anwesend sind. Sorgfältiger ausgeführt, mit Charakterisirung der einzelnen Figuren und mit Hinzufügung von zwei Engeln, welche in der Mitte auf einem Bergsrücken stehend, sich an die lebhaft erregten Jünger wenden und zugleich auf den Erlöser zeigen, findet man dieselbe Darstellung auf einem karolingischen Elfenbeinrelief, welches aus der ehemaligen Sammlung scheint im früheren Mittelalter folgender Typus festzustehen: Maria links thronend, en face (Mos. Papst Joh. VIL u. in SS. Nereo ed Achilleo; Wandgem. in S. Urbano alla Caffarella). Dagegen mit stehender Maria: ital. Elfenbein in Bologna (Stuhlfauth, Taf. III, 2). Nördlich der Alpen wechselt die Darstellung und ist bald ganz einfach, bald reicher ausgestattet, mit oder ohne Nebenfiguren, Architeetur und Details. Beispiele der stehenden Madonna: Elfenbeinreliefs in Mailand (Garrucci, VI. Bd., 459, 1) u. Berlin (Nr. 433, ill Kat, Taf. LV), Elfenbeindeckel in München, Cim. 56 u. 143; reichere Darstellungen: Deckel in Paris, f. lat. 8849 (Labarte: Hist. d. arts ind, I. Bd. pl. IV, dort unrichtig für frühbyzant. ausgegeben) u. in Frankfurt a. M. (Abb. bei Ebrard u. Weizsäcker: Stadtbibl. in Fr. a. M.) Sitzende Madonna: Elfenbeine in Oxford (Westwood: Fict. Ivor., pl. VI) u. im brit. Mus. (Graeven: Phot. Nachb., Nr. 31, X. Jahrh.?), Evan- geliar von Soissons, Paris f. lat. 8850 (Janitschek: Ada-Hdschr., Taf. 34; ein anderes Mal in ders. Hdschr.: gemmenartige Darstellung mit sitzender Maria ganz im Profil), Evangeliar von Chartres, Paris f. lat. 9386. !) Christus erinnert vielleicht am ehesten, jedoch nur in geringem Grade, an die Dar- stellungen auf den Thüren von S. Sabina in Rom (Garrucci, VL. Bd., 500, VIII) und auf dem kleinen, karol. Elfenbeine in Liverpool (Graeven: Phot. Nachb., Nr. 2) Im vorigen Falle wird er, halb schwebend, von zwei Engeln unterstützt, im letzteren schwingt er sich aus eigener Kraft und vom Rücken gesehen himmelwärts auf (vgl. die Äusserung Gregors, Steinmann: Tituli, S. 136). In den Schriftquellen des IX. Jahrh. werden Himmelfahrtsdarstellungen oft erwähnt; auch kommen solche auf bewahrten Denkmälern nicht selten vor. Im Drogo-Sacramentar (Leitschuh, Abb. S. 185) u. in der Bibel v. S. Paolo f. 1. m. d'Agincourt, Taf. XLIIL, 4), später z. B. im Stuttgart-Psalter, X. Jahrh. (Ps. XVII), ist — was die Hauptfigur betrifft — der Typus beibe- halten, den wir aus dem Elfenbeine in München (Garrueei, VI. Bd., 459, 4; vgl. oben S. 286 Anm. 2) u. einem südgallischen Sarkophage (l. e., V. Bd., 316, 2; E. Le Blant: Étude sur les sarc. chrét, ant. de la ville d'Arles, pl. XXIX) kennen. Dies ist, um mit Vóge zu sprechen (Maler- Die Psalterillustration im Mittelalter. 293 Spitzer in das Berliner Museum gekommen ist (abgeb. bei Molinier: Hist. génér. d. arts appliqués á lind. I. Bd. S. 125; besser bei Kuhn: Allg. Kunstgesch., II. Bd., S. 319). Nicht nur die Composition, sondern auch Ein- zelmotive, wie die Zickzacklinien des wehenden Mantelzipfels, das eigen- thümliche Anfassen des Mantels (vgl. oben S. 258), die Gebärden, sowie die Heftigkeit der Bewegungen überhaupt, bezeugen einen nahen Zusammen- hang mit dem Utrecht-Psalter, sei es dass der Künstler diesem Codex seine Ideen entnahm oder dass er einer anderen Handschrift derselben Gruppe folgte '). Zum Symbolum Apostolicum (Springer, Taf. X) giebt der Künstler eine Reihe von ikonographisch interessanten Scenen — die älteste künstlerische Darstellung des Credo. Von schlagenden und anklagenden Knechten gefolgt, steht Christus vor Pilatus — passus sub Pontio Pilato*; Kreuzigung (vgl. oben S. 280) — crucifixus; Christus in der Vorhólle (vgl. oben S. 285) „descendit ad infera‘; Besuch der Frauen am Grabe (vgl. oben S. 285) „tertia die resurrexit a mortuis; Himmelfahrt Christi (vgl. oben S. 292) — adscendit ad coelum‘“; die Dreieinigkeit (vgl. oben S. 213) — „sedet ad dexteram Dei patris omnipotentis"; jüngstes Gericht: auf einem Felsen stehend, weist ein Engel mit seinem Stabe die Verdammten zur Hölle (wo Christus Adam und Eva aus der brennenden Grube herauszieht), während er die Rechte freundlich gegen die Auserwählten ausstreckt — „inde venturus judicare vivos et mortuos. Die Auserwählten haben sich neben einem Tempel aufgestellt, in dessen Eingange, zu beiden Seiten eines brennenden (sie) Altars, zwei Männer schule, S. 268), „der eigentliche Typus der karolingischen Periode.“ Später wird Christus, mit Beibehaltung der diagonalen Bewegung nach rechts, gerne über die Erde erhoben und von einer Mandorla umschlossen, wenn er nicht in repräsentativer Vorderansicht auf einer Wolke oder in der Mandorla steht (vgl. Vüge: Malerschule, S. 230 fg. u. Abb. 29, 30 u. 31). Die irdische Gruppe ist, wie in der byzantinischen Kunst, symmetrisch geordnet und gegen den Beschauer gewen- det, Maria — im Gegensatz zum Utr.-Psalt. — nicht gerne abwesend. Was den morgenländischen, frühchristl. u. byzant., Typus betrifft, so können wir hier nur einfach auf die Monzer Ampullen, die Rabula-Hdschr. u. die Abb. oben S. 63 hinweisen, da wir in diesem Zusammenhange keine Veranlassung haben, uns dabei aufzuhalten. Vgl. oben S. 218 u. 289, u. Bock: Die bildl. Darstell. d. Himmelfahrt Christi v. 4. bis 12. Jahrh. (mir nicht zugänglich). 1) Der Ornamentsrahmen ist genau derselbe, wie an dem karol. Elfenbeinrelief in Liver- pool (Garrucci, VI. Bd., 459, 3), wo Maria unter dem Kreuze die entsprechende Figur aus dem Utr.-Psalt. wiederholt (vgl. oben S. 282). Jedoch gehören die zwei Reliefs nicht zusammen, Die Stilbehandling ist nicht dieselbe und das Grössenverhältniss ist verschieden (Berlin: 10, 6x 14, 6; Liverpool: 10, 8x16 cm.) Auch ist auf der letzteren Tafel Maria aus dem Utr.-Psalt. will- kürlich in eine anderswoher geholte Kreuzigungsdarstellung eingefügt. Der Besuch der Frauen am Grabe, welcher den unteren Theil der Tafel einnimmt, ist bekanntlich dem Münchener Relief (Garrueei, 1. c., 4) entlehnt. 294 J. J. TIKKANEN. stehen; eine Taube mit dem Oelzweige im Munde kommt herniedergeflogen ') — „Credo in sanctam ecclesiam catholicam‘‘; Auferstehung der Todten — ‚in carnis resurrectionem.'' Bekanntlich gehörte die erstgenannte Scene zu den beliebtesten Aufgaben der frühchristlichen Kunst sowohl des Morgen- als des Abendlandes. Mit jenen Darstellungen hat aber das Bild im Utrecht-Psalter keine Ähnlichkeit. Pilatus zeigt weder bedachtsame Unentschlossenheit, wie auf den weströmischen Sarkophagen (Garrucci, V. Bd., 322, 2; 331, 2; 334, 2; 335, 2 u. 3; 346, 1; 350, 1; 353, 4; 358, 3; 366, 2), noch richterliche Würde, wie im Codex Rossanensis (Haseloff, Taf. XI u. XII) Die anklagenden Pharisäer, die Notarien, die Signiferi fehlen, wie auch der Amtstisch und jede Andeutung der Händewaschung (vgl. Lipsanothek zu Brescia; fünftheil. Diptychon in Milano; Elfenbeinrelief im brit. Mus.; Ciboriumsäule in S. Marco, Venedig; Rabula-Hdschr.; Mos. in S. Apollinare nuovo, Ravenna). Ein wirkliches Ge- genstück zu unserem Bilde finden wir erst auf einem karolingischen Elfen- beindeckel aus Metz, jetzt in der Pariser Bibliothek, f. lat. 9388 (Bouchot: Reliures d’art, pl. VI). Wie im Utrecht-Psalter wird Christus hier von einem Schergen geschlagen. Unter den für die Kunstgeschichte bedeutsamen Schriftquellen der Karo- lingerzeit werden einige auf das jüngste Gericht bezogen (v. Schlosser: Schriftqu., S. 312, 314, 316, 328, 333; Steinmann: Tituli, 132 fg.; Leitschuh: Gesch. d. karol. Mal, S. 58, 68, 351, 370). Nur ein Titulus von Alcuin (v. Schlosser, S. 312) und die betreffende Stelle in den Carmina Sangallensia (1. c. S. 328) scheinen mir indessen sich sicher auf wirkliche Gerichtsdarstellungen zu beziehen. Unter den sehr seltenen, bewahrten Bildern dieser Art und dieser Epoche ist das oben beschriebene ohne Zweifel das älteste. Das himm- lische Tribunal fehlt und nur der die Scheidung der Gerechten und der Ver- dammten vollziehende Engel ist vorhanden, also nur der untere Theil der voll- ständigen Darstellung. Wir haben es demnach hier mit einem Fragmente zu thun, welches jedoch schon eine weitere Entwickelung voraussetzt, als die, welche wir auf den frühchristlichen Gerichtsbildern antreffen. Denn diese sind ent- !) Dieses Motiv erinnert an die alte Vergleichung der Kirche mit der Arche Noah, welche schon bei Tertullianus (De Baptismo, c. 8) vorkommt (vgl. Kraus: Gesch. d. christl. Kunst, I. Bd. S. 138). Dieselbe Ideenverbindung (Ecclesia = Arche Noah), aber ganz anders ausgedrückt, wie es scheint auf einem römischen Sarkophage (Garrucei, V. Bd., 301, 2). Die Psalterillustration im Mittelalter. 295 weder ganz repräsentativ und ohne Handlung — Miniatur in der griechischen Cosmas-Handschrift der vatikanischen Bibliothek (Garrucei, III. Bd., 153, 2) und Mosaik aus der Kirche S. Michele zu Ravenna (1. c., IV. Bd., 267, 2), oder nur Illustrationen zum Gleichnisse Christi vom Hirten, der die Schafe von den Böcken scheidet (Matth. Ev. XXV, 32) — ein Titulus des heil. Paulinus (v. Schlosser: Quellenb., S. 29), römischer Sarkophag (Garrucci, V. Bd., 304, 3), Mosaik in S. Apollinare nuovo zu Ravenna (l. c, IV. Bd. 248, 4)'). Vielleicht noch dem IX. Jahrh. gehört das Elfen- bein mit der Darstellung des jüngsten Gerichts im S. Kensington Museum an (Abb. bei Kuhn: Allg. Kunstgesch., II. Bd., S. 315), welches sich schon durch eine grosse Vollständigkeit auszeichnet. Auch hier finden wir den die Seelen scheidenden Engel, obgleich das Motiv mit der Auferstehung des Fleisches verbunden ist, welche im Utrecht-Psalter an einer anderen Stelle des Bildes vorsichgeht. Wie in der Miniatur erscheint auch auf dem Relief das Paradies in der Form einer Kirche (wo ein Engel die Auserwählten empfängt) *). Was schliesslich die Auferstehung des Fleisches betrifft, so schliesst sich diese Darstellung der in der karolingischen Periode üblichen an, welche uns nicht nur aus dem erwähnten Elfenbeine des S. Kensington Museums, sondern auch besonders aus verschiedenen Kreuzigungsreliefs bekannt ist?), wo sich die Scene, wie im Utrecht-Psalter, unter dem Kreuze abspielt. Die im Utrecht-Psalter vorkommenden biblischen Bilder sind also folgende: Untergang der Egypter im rothen Meer — Ps. CV, CXIIIL, CXXXV, Cant. Moysis I; Zug der Israeliten durch die Wüste — Ps. LXXVI; Wasser- wunder in der Wüste — Ps. LXXVI (?), LXXX, XCIV; Anbetung des goldenen Kalbes — Ps. LXXX; Vorlesung des Gesetzes — Ps. LXXVII; Zug mit der Bundeslade — Ps. CXIII, CXXXI; Tod Sisaras (?) — Ps. LXXXII; Fellwunder Gideons (?) — Ps. LXXI; Jugendleben Davids — apokryph. Ps.; !) Dieselbe symbolische Darstellung des jüngsten Gerichts im Stuttgart-Psalter, X. Jahrh.; wird sogar so spät wie im XIIL Jahrh. von Durandus (Rationale divinorum officiorum, I, 3, $ 10) erwähnt. ?) Eine byzant. Darstellung des jüngsten Gerichts aus dem IX. Jahrh. in der Pariser Hdschr. f. gr. 923 (fol 68 v:o); vgl auch Unger in der Encyklopädie von Ersch u. Gruber, LXXXV. Bd., S. 36, 3) Die älteste, mir bekannte Darstellung dieses Gegenstandes: „Surgunt corpora sanctorum*', auf einer der Ciboriumsäulen von S. Marco, Venedig, VI. Jahrh., hier mit der „Exspoliatio inferi“, d. h. der Höllenfahrt Christi, verbunden (Garrucci, VI, Bd., 498, 3). 296 J. J. TIKKANEN. Strafpredigt Nathans — Ps. L; Jesaias beim König Hiskias — Cant. Ezechiae; die trauernden Juden — Ps. OXXXVI; die drei Knaben im bren- nenden Ofen — Cant. trium puerorum; Geburt des Täufers — Cant. Zachariae; Verkündigung Mariä — Cant. Habacuc; Geburt Christi — Ps. LXXIII, LXXXVI, Cant. Habacuc; Darbringung im Tempel — Cant. Simeonis; Ver- klärung Christi — Cant. Isaiae; Christus vor Pilatus — Symbolum Aposto- licum; Geisselung Christi — Cant. Habacuc; Kreuzigung Christi — Ps. (XXI), LXXXVIII, CXV, Cant. Habacue, Symb. Apost.; Christus in der Vorhölle — Ps. XV, Symb. Apost.; Besuch der Frauen am Grabe — Ps. XV, Symb. Apost.; Christus erscheint den zwei Frauen — Ps. XL; Himmelfahrt Christi — Ps. LVI (?) Cant. Habacue, Symb. Apost.; das jüngste Gericht und die Auferstehung der Todten — Symb. Apost. Ergebnisse der ikonographischen Untersuchung. Die Bilder, in welchen dev Illustrator des Utrecht-Psalters alte Darstellungstypen von allgemeiner Giltigkeit und weiter Verbreitung benützt hat, sind folgende: Verkündigung und Geburt Christi, Darbringung im Tempel, Verklärung und Kreuzigung Christi, Besuch der Frauen am Grabe, Erscheinung Christi nach der Auferstehung und seine Himmelfahrt (? Ps. LVI). Bei aller Selbstständigkeit schliesst sich auch die Höllenfahrt Christi der Hauptsache nach einem solchen Typus an. Alles scheint darauf hinzudeuten, dass die meisten dieser Typen zuerst im byzantinischen Reiche im VI. Jahrh. und vielleicht noch in der Folgezeit eine festere Form annahmen und sich von dort schon vor der Karolingerzeit (Mosaiken Papst Johannes VIL) zum Abendlande verpflanzten, wobei Italien die vermittelnde Rolle gespielt zu haben scheint. Dabei ist es nicht ausgeschlos- sen, dass die karolingische Kunst auch einzelnes der morgenländischen, sei es der gleichzeitigen byzantinischen oder der früheren, direet entlehnte. Von dieser Art ist vielleicht die Madonna in den Geburtsscenen des Utrecht-Psalters (vor allem Ps. LXXXVI), zu welcher ich zwar nur aus der späteren byzanti- nischen Kunst genaue Gegenstücke kenne. Interessante Beispiele, wie ein- zelne Ideen und Typen frühmorgenländischen Ursprunges gerade im Abend- lande fortlebten, während sie im Morgenlande selbst vergessen oder verändert wurden, zeigen die Zusammenstellung der Kreuzigung mit dem Besuche der Frauen am Grabe (frühmittelalterliche Elfenbeine) und der den zwei Frauen erscheinende Christus (im Utr.Psalt. nur die letztere Darstellung). Der Umstand, dass der Illustrator des Utrecht-Psalters althergebrachte Darstellungstypen benützte, beweist also an und für sich noch nicht, dass er sie direct aus der Quelle schöpfte oder mit anderen Worten die betreffen- Die Psalterillustration im Mittelalter. 297 den Bilder aus einer griechischen Psalterhandschrift aus der Zeit vor dem Bilderstreite copirte. Eine solche Annahme erscheint um so weniger nothwen- dig, da erstens dieselben Typen sich schon früher, gleichzeitig oder wenigstens noch im IX. Jahrh. im Abendlande nachweisen lassen, und weil zweitens in den betreffenden Bildern des Utrecht-Psalters verschiedene Details vorhanden sind, welche gerade der abendländischen Kunst des früheren Mittelalters eigen sind. Dieser Art sind folgende Motive: in den Geburtsscenen die Aufstellung des Ochsen und des Esels, das Betttuch unter der Mutter und ihr Bettgestell, in der Kreuzigung der todte Christus und besonders die Haltung seines Kopfes, der Siegeskranz, die Form des Hemdes und die Essigvase, in dem Besuche am Grabe die Dreizahl der Frauen und der Stein, auf welchem der Engel sitzt. Die letztgenannte Darstellung hat besonders deutlich ihre Gegen- stücke in der abendländischen, römisch-frühchristlichen und karolingischen, Kunst. Gerade in der letztgenannten Periode findet man auch die Gegenstücke zum Untergange der Egypter im rothen Meer, zu der Vorlesung des Gesetzes (beide in der spätkarolingischen Bibel von S. Paolo f. 1. m.), zu Christus vor Pilatus (Elfenbeindeckel in Paris) und zu der Auferstehung des Fleisches (Kreuzigungsreliefs und das Elfenbein mit dem jüngsten Gericht) ^ Nach den noch bewahrten, entweder nur symbolisch angedeuteten oder ganz ceremoniellen Gerichtsbildern der frühchristlichen Kunst zu urtheilen, scheint die zwar nur fragmentarische Darstellung des Utrecht-Psalters eine weitere Entwickelung, also ein spüteres Vorbild vorauszusetzen. Unter den biblischen Bildern des Utrecht-Psalters sind mehrere, welche inhaltlich mit den entsprechenden Illustrationen der griechischen Psalterien über- einstimmen. Dieser Art sind folgende: Untergang der Egypter — Cant. Moysis; Wasserwunder Mosis — Ps. LXXX; Fellwunder Gideons — Ps. LXXI; Scenen aus der Jugendgeschichte Davids — apokryph. Psalm; Besuch Nathans bei David — Ps. L; Jesaias bei Hiskias — Cant. Ezechiae; die trauernden Juden — Ps. OXXXVI; die drei Knaben im feurigem Ofen — Cant. trium puerorum; Darbringung Christi im Tempel — Cant. Simeonis; Kreuzigung Christi — Ps. XXI (im Utr.-Psalt. nur angedeutet); Christus in der Vorhóle — Ps. XV; Himmelfahrt Christi (?) — Ps. LVI. Diese Uebereinstimmung erklärt sich indessen leicht, einerseits durch den gemein- samen Text, andererseits durch die ähnliche prophetische Bedeutung, welche den betreffenden "lextstellen ebenso sehr von der abendländischen, als von 38 298 J. J. TIKKANEN. der morgenländischen Kirche beigelegt wurde und noch beigelegt wird. Nun fragt es sich aber, ob zwischen den Bildern des Utrecht-Psalters und den griechischen Psalmillustrationen sich nicht noch weitere Beziehungen nach- weisen lassen. In dieser Hinsicht haben sich zwei entgegengesetzte Ansichten geltend gemacht. Während Springer die Frage einfach verneinend beantwortet und ausschliesslich den Gegensatz zwischen dem Utrecht-Psalter und der griechischen Psalterillustration betont, so hebt Goldschmidt ') die Uebereinstimmung zwischen beiden hervor und glaubt sie nur durch die Annahme einer spätrömischen oder altbyzantinischen Vorlage erklären zu können (1. c., S. 14). Goldschmidt macht zunächst darauf aufmerksam, dass der Utrecht-Psalter dieselbe, in den lateinischen Psalterien seltene Zweitheilung (vor Ps. LXXVII)?) zeigt, wie die byzantinischen Handschriften (vgl. oben S. 130 u. 133). Nach den letzten Versen des LXXVI. Psalmes (fol. 44 v:o) ist nämlich der grösste Theil der Seite unbenützt geblieben, um so auffallender, da sonst keine Ein- theilung der Psalmen zu finden ist. Diese Thatsache ist zwar bei der Erwä- gung der vorliegenden Frage nicht ausser Acht zu lassen, aber in wiefern sie uns erlaubt, einen sicheren Schluss zu ziehen, bleibt jedoch leider unentschieden. Jedenfalls bezieht sie sich in erster Linie auf den Text, nicht auf die Bilder. Besonders in dem ersten Bilde (Ps. I) ist, wie schon Goldschmidt be- merkt, die Uebereinstimmung des Utrecht-Psalters mit der griechischen Psalter- illustration auffallend. Der Text vergleicht den Frommen, der nicht wandelt im Rathe der Gottlosen und nicht auf dem Stuhl der Pestilenz sitzt, sondern im Gesetz Gottes sinnet Tag und Nacht, mit einem Baume, gepflanzet an den Wasserbächen, der seine Frucht bringet zu seiner Zeit und dessen Blätter nicht verwelken. „So sind aber die Gottlosen nicht, sondern wie Spreu, die der Wind verstreuet.‘ Mit. anerkennenswerther Kunst hat der Zeichner den Gegensatz zwischen dem ,,beatus vir und dem Gottlosen zur Anschauung gebracht, der erstere unter dem Bilde der Sonne und im Schutze eines Engels ‚im Gesetz Gottes sinnend^ (Fig. 138, oben S. 172), der letztere unter den Zeichen der Nacht in der „cathedra pestilentiae thronend und von dem Teufel mit Schlangen bedroht (Fig. 205, oben S. 260). Zwischen ihnen stehen zwei Männer in 1) Der Albani-Psalter in Hildesheim, 1895, S. 10 fg. 2) Als ein Beispiel dieser Art, ausser dem Utr. Psalt. und seiner Copie, Harl. 603, führe ich einen Psaltercommentar von Petrus Lombardus an, Paris, f. lat. 12008, XII. Jahrh. Auch hier beginnt Ps. LXXVII auf neuer Seite (und mit einem grossen romanischen Anfangsbuchstab). Die Psalterillustration im Mittelalter. 299 idealer Gewandung, welche einander ihre Beobachtungen mitzutheilen scheinen, in dem sie auf die zwei Hauptfiguren zeigen. Man wird zugeben müssen, dass der Künstler sich hier weit über eine dürftige Exposition des Inhaltes erhebt und auf frei künstlerischem Wege die Bedeutung der dichterischen Idee zu veranschaulichen versteht. Wie , der Gottlosen Weg vergehet^ (V. 6) zeigt er durch den unten gähnenden Höllenschlund, in welchem zwei Teufel die Sünder in die Arme des Höllenriesen stossen oder ziehen. — Hiermit ist der wesentliche Inhalt des Psalmes wiedergegeben. Der Künstler versäumt aber nicht dabei auch die poetischen Bilder desselben zu versinnlichen. Am Strande eines Baches, der aus der Urne des Flussgottes fliesst (Fig. 190, oben S. 235), steht en Baum mit Blättern und Früchten und daneben schwebt ein geflügelter, bärtiger Windkopf, welcher einen Luftstrom gegen die Gottlosen ausstösst. Sehen wir aber, wie die griechischen Handschriften denselben Psalmillu- striren, se finden wir schon in dem mit dem Utrecht-Psalter fast gleich- zeitigen Chludoff-Psalter die Elemente derselben Darstellung wieder — den Mezagıog cr5o, hier zwar nicht unter der Sonne, sondern unter einem Christus- Medaillon ins Lesen vertieft, und die rechts von ihm sitzenden Gottlosen (vgl. Fig. 55, oben S. 39). Auch sehen wir den Baum am Strande des aus der Urne eines Flussgottes (Fig. 27, oben S. 25) fliessenden Baches und die Sünder, welche vor dem Winde stürzen. Hier pflückt aber ein Knabe Früchte von dem Baume und die formelle Darstellung ist eine ganz andere. Der Fluss- gott ist eine rein byzantinische Schópfung, der Wind ein bekleideter Knabe, welcher in eine Art Blashorn stósst. Wie sehr aber auch die Illustrationen des Utrecht-Psalters und der griechischen Psalterien formell von einander ab- weichen und wie sehr auch die letzteren künstlerisch dem ersteren nachstehen, so ist jedenfalls die weit gehende inhaltliche Uebereinstimmung bemerkenswerth. Es mag nur ein Zufall sein, dass im griech. Lond.-Psalt. v. J. 1066, ebenso wie in Utr.-Psalt., bei Ps. III, 6: , Ich liege und schlafe und erwache, denn der Herr hält mich‘, ein Engel beim Bette Davids erscheint. Dort schwingt er über den schlafenden König ein Flabellum (vgl. oben S. 31), hier verthei- digt er ihn gegen die Feinde (Kondakoff: Hist. de l'art byz., I. Bd., Abb. S. 23). Aber auch sonst, besonders wo es sich um die reine Wortillustration handelt, sind in der Wahl der Motive solehe Uebereinstimmungen mit den morgen- ländischen Illustrationen nicht gerade selten. Wir wollen noch einige Bei- spiele anführen. Ps. VII, 3: „Dass sie nicht wie Löwen meine Seele erhaschen.* Utr.- Psalt. — ein Löwe einen Gefallenen zertretend; griech. Hdschr. (schon im 300 J. J. TIKKANEN. Chlud.-Psalt.) — ein Löwe stürzt sich über einen Gefallenen. V. 16: „Er ist in die Grube gefallen, die er gemacht‘‘ (ebenso wie die analoge Stelle Ps. LVI, 7) — im Utr.-Psalt, wie in den späteren Hdschr. der mönch.-theol. Red. (Barb.-, Ham.- u. russ. Psalt. v. J. 1397): in Gruben stürzende Leute. In wortgetreuem Anschluss an Ps. VII, 8 u. 9, stellt der Utr.-Psalt., wie die griech. Hdschr. (schon der Chlud.-Psalt.) allerlei Thiere dar. Ps. X, 1 u. 2: „Wie sagt ihr denn zu meiner Seele, sie soll fliegen wie ein Vogel auf eure Berge? Denn siehe, die Uebelthäter haben den Bo- gen gespannt, um heimlich zu schiessen die Frommen.* Im Utr.-Psalt. wie in den griech. Hdschr. (schon im Chlud.-Psalt.) ein über einen Felsen fliegen- der Vogel und auf die (bezw. den) Frommen zielende Bogenschützen (vgl. oben S. 226 Anm. 1). Den Feuerregen über die Frevler, V. 6 (vgl. oben S. 215 Anm. 1), finden wir auch in den griech. Hdschr. (schon im Chlud.- Psalt.). Auch die Auffassung des Ps. XXVI, 10, im Utr.- und im Barbe- rini-Psalt. zeigt eine auffallende Analogie (vgl. oben S. 212). Auf die Ähnlichkeit der Gebärde, welche im Utr.-Psalt. und in den griech. Hdschr. (schon im Chlud.-Psalt.) Ps. XXXIII, 14, vergegenständ- lichen soll, haben wir ebenfalls hingewiesen (oben S. 248), wie auch auf die Uebereinstimmung in der Illustration zu V. 18 oder 20: im Utr.-Psalt. — verschiedene Marterscenen (s. oben S. 231) und im griech. Lond.-Psalt. v. J. 1066 — Steinigung Stephans (s. Fig. 53, oben S. 38). Ps. LXII, 11: „Sie werden den Füchsen zu Theil werden.“ Utr.-Psalt. u. russ. Psalt. v. J. 1397 —- Leichen von Füchsen gefressen (vgl. S. 30). Ps. LXXVI, 24: „Du führetest dein Volk, wie eine Heerde Schafe.“ ^ Utr.-Psalt. u. spätere morgenl. Hdschr. (Lond.-Psalt. v. J. 1066 u. russ. Psalt. v. Ende d. XVII. Jahrh.) — der Zug der Israeliten mit Schafen (vgl. oben S. 108 u. 270). Ps. LXXVII, der erste Psalm des zweiten Buches der Psalmen nach der griechischen Theilung: „Höre, mein Volk, mein Gesetz,‘ Utr.-Psalt. — Vorlesung des Gesetzes (vgl. oben S. 270); spätere griech. Hdschr. der aristokr. Gruppe — Moses bringt den Israeliten das Gesetz (s. Fig. 128 u. 129, oben S. 130). Ps. LXXIX, 9 u. 12 (vgl oben S. 267) — Utr.-Psalt. u. griech. Lond.-Psalt. v. J. 1066: ein Weinstock von den wilden Thieren verwüstet, streckt seine Äste bis zum Meere aus ‘). 1) Den gegen einen Weinstock wüthenden Eber finden wir auch im Stuttgart-Psalter, X. Jahrh. (Goldschmidt: Albani-Psalt., Fig. 11), unter den italien. Psalmillustrationen des XIV. Jahrh. in der Pariser Bibl, f. lat. 8846, u. noch in den Psalterbildern J. v. Führichs (Leipzig, 1875). Die Psalterillustration im Mittelalter. 301 Die im Ps. CI, 7, u. CHI, 17 u. 18, erwähnten Vögel werden im Utr.- Psalt. wie in den griech. Hdschr. (schon im Chlud.-Psalt.) dargestellt. Ähn- lich die Hirsche, Ps. CIII, 18, im Utr.-Psalt. u. Vat. gr. Nr. 1927. Mit Bezug auf Ps. CVI, 37: „Acker besähen und Weinberge pflanzen‘, im Utr.-Psalt.: Weinbauscenen, im Barb.-Psalt. (der mönch.-theol. Red.): Wein- ernte; auf Ps. CXI, 9: „Er streuet aus und giebt den Armen‘, im Utr.-Psalt. Almosenspenden, dasselbe in den griech. Hdschr.; auf Ps. OXV, 6: „Der Tod seiner Heiligen ist werth gehalten vor dem Herrn", im Utr.-Psalt. (Fig. 211), wie im griech.-lat. Ham.-Psalt.: Emordung von Heiligen; auf Ps. CXL, 9: ,,Be- wahre mich vor der Schlinge, welche sie mir gelegt haben“, im Utr.-Psalt., wie in den griech. Hdschr. (schon im Chlud.-Psalt.): Teufel, welche Menschen mit einem Netze fangen; auf Ps. CXXV, 5: „Die mit Thränen säen, werden mit Freuden ernten“, im Utr.-Psalt., wie in den griech. Hdschr.: säende Män- ner und Erntescenen. Wie späterhin sowohl in der morgenländischen ') als in der abendländi- schen?) Kunst, versammeln sich auch im Utr.-Psalt. mit Bezug auf den schon im Speisezimmer des Bischofs Neon zu Ravenna in einem Wandgemälde behandelten. Ps. CXLVIII (vgl. oben S. 6) die verschiedenen Gattungen der himmlischen und irdischen Schöpfung zum Lobgesang des Herrn ?). !) Vat. gr. Nr. 1927, XII. Jahrh., griech.-lat. Hamilton-Psalt, XIII. Jahrh., slavon. Chlud.- Psalt, XIIL—XIV. Jahrh., spätbyzant. Malereien der Athos-Klöster (vgl. Brockhaus: Die Kunst in den Athos-Klöstern, S. 80). ?) Z. B. Stuttgart-Psalt, X. Jahrh., u. Albani-Psalt., XII. Jahrh. (vgl. Goldschmidt, S. 133). 5) Mehr als gewöhnlich fühlt man in diesem letztgenannten Falle die Versuchung, einen gemeinsamen Ursprung für die zwar auch hier nur inhaltliche Uebereinstimmung des Utr.-Psalt. mit den entsprechenden morgenländ. Bildern anzunehmen, weil die künstlerische Darstellung des Psalmes — und zwar in einem Monumentalgemälde, wie in den Athosklóstern — bereits aus der ersten Hälfte d. V. Jahrh. bezeugt ist. Auffallend ist es aber dabei, dass dieser Psalm im griech. Chlud.-Psalt, IX. Jahrh, gar nicht, im griech. Psalt. v. J. 1066 und sogar noch im Barberini-Psalt, XII. Jahrh. ganz dürftig illustrirt ist. Auch lassen sich alle im Utr.-Psalt. vorkommende Motive ohne Schwierigkeit direct aus dem Texte erklären. Die Engel mit drei Paar Flügeln (vgl. oben S. 218), welche den Engelordnungen der späteren morgenländ. Bilder entsprechen, sind offenbar die „virtutes ejus* d. 2. Verses, wo sie neben den ,angeli ejus* erwähnt werden. Graeven identificirt die von Didron (Handb. d. Malerei v. Berge Athos, Schäfers Uebers., S. 239) als die Erde bezeichnete, herkulisch nackte und in eine Trompete blasende Gestalt aus dem Fresko des Iwiron-Klosters mit den hornblasenden Flussgóttern des Utr.-Psalt. (Ps. XCII; vgl oben S. 236). Wir haben sie aber schon in dem russ. Chlud.-Psalt, XIIIL—XIV. Jahrh., nachgewiesen (oben S. 146), wo sie jedenfalls mit den Wassergottheiten des Utrecht-Psalters nichts gemein hat. 302 J. J. TIKKANEN. Gemeinsame Quelle der Illustrationen des Utrecht-Psalters und der grie- chischen Psalterhandsehriften? Diese und andere Uebereinstimmungen sind inhaltlicher Natur und von dem gemeinsamen Texte bedingt, während die Dar- stellungsform meistens die grösste Verschiedenheit aufweist. Auch fällt die Mehrzahl der Analogien gerade auf die späteren morgenländischen Hand- schriften. Der letztgenannte Umstand ist selbstverständlich keineswegs vor- theilhaft für die Annahme eines Zusammenhanges zwischen den beiden Redac- tionen, sei es in der, Form eines directen byzantinischen Einflusses auf den Utrecht-Psalter oder einer gemeinsamen Quelle in der vorikonoklastischen Zeit. Damit sei jedoch nicht geradezu die Möglichkeit einer verhältnissmässig wenig entwickelten Urredaction verneint. Auffallend ist in dieser Beziehung ohne Zweifel die zwar ebenfalls nur inhaltliche, aber weitgehende Ueberein- stimmung zwischen den beiden Redactionen in der Illustration des I. Ps. und die Ausnahmestellung im Utrecht-Psalter der mit den entsprechenden griechi- schen inhaltlich gleichen Bilder zum L. Ps. und zu gewissen biblischen Hymnen (vgl. oben S. 274). Auch darf die inhaltliche Uebereinstimmung des Utrecht- Psalters mit den griechischen Handschriften der aristokratischen Redaction in der Illustration des LXXVII. Ps. nicht übersehen werden (vgl. oben S. 270). Von den einzelnen gemeinsamen Motiven muss mit Rücksicht auf die vorliegende Frage noch auf den Höllenriesen (vgl. oben S. 219 fg.) und die Feuersäule hingewiesen werden. Die letztere kommt aber in den griechischen Handschriften, wie auf den alten Sarkophagen, noch in dem. ursprünglichen Zusammenhange, d. h. bei der Wüstenwanderung vor, Ps. LXXVII (vgl. oben S. 23). Im Utrecht-Psalter erscheint sie hingegen aus diesem Zusammen- hange gelöst im Himmel, als Wortillustration zu Ps. XCVIII, 7: „Er redete mit ihnen durch eine Wolkensäule“ (Fig. 169, S. 215). Ebenso wie z. B. die Götzenstatuen auf Säulen (vgl. S. 188) und der gegen den Beschauer hin sprengende Reiter (vgl. S. 261), stammen diese Motive, wie viele andere sowohl einer- als andererseits, aus der älteren Kunst. Ob sie aber gerade alten, illustrirten Psalterhandschriften entlehnt sind, muss einstweilen eine offene Frage bleiben. Dass auch in den griechischen Psalterhandschriften David hier und da auf seine Metaphern zeigt (vgl. S. 227 Anm. 1) und dass in den späteren unter denselben in gewissen Ausnahmefällen, wie so oft im Utrecht-Psalter, Gott eine symbolische Handlung zugeschrieben wird (vgl. oben S. 212), beruht vielleicht auf einen Zufall, wie vielleicht auch die Uebereinstimmungen zwischen dem Utrecht-Psalter und dem griechischen Psalter des XIII. Jahrh. in der vati- kanischen Bibliothek Nr. 1927 — z. B. die in Gruben stürzenden Sünder Ai Die Psalterillustration im Mittelalter. 303 (oben S. 96, vgl. S. 233), der Höllenkopf (vgl. S. 220), das Lauschen Gottes zu dem Gebet Davids (vgl. S. 209) und der Gegensatz zwischen diesen zwei Hauptpersonen (vgl. S. 223). Es bleibt immerhin bemerkenswerth, dass unter allen bewahrten griechischen Psalterhandschriften nur in Vat. gr. 1927 die Illustrationen nicht auf die Marginalränder, sondern, wie im Utrecht-Psalter, vor die Psalmen gestellt und dass sie nicht selten, wie dort, aus Scenen zu- sammengesetzt sind, welche sich auf verschiedene Textstellen beziehen (vgl. oben S. 92). Man könnte sich ja denken, dass der Illustrator, im Anschluss an seine Vorlage, in diesen Beziehungen einer älteren Tradition folgte, als die Handschriften der sonst verwandten ‚„mönchisch-theologischen‘ Gruppe. Es lässt sich übrigens nicht leugnen, dass der Utrecht-Psalter und die grosse byzantinische Hauptredaction, aller Differenz ungeachtet, auch manche Analogien von nicht geringer Bedeutung zeigen — ich erinnere z. B. an die punktuelle Illustrationsweise (vgl. oben S. 177), die moralische Tendenz, das Erscheinen Gottes, bezw. Christi am Himmel, an die Wortillustrationen der griechischen Psalterhandschriften und die typologischen Illustrationen des Utrecht- Psalters. Ohne Zweifel ist jedenfalls die Uebereinstimmung zwischen dem Utrecht- und dem Chludoff-Psalter grösser, als zwischen diesem und dem grie- chischen Pariser Psalter Nr. 139 oder zwischen dem erstgenannten und dem karolingischen Psalterium aureum von St. Gallen. Selbst der Umstand, -dass ein Buch wie der Psalter, welcher sich so wenig zur künstlerischen Darstel- lung zu eignen scheint, im Westen wie im Osten gleichzeitig so gleichmässig reich illustrirt wurde, spricht für irgend eine Art von Vorbereitung in einer älteren Zeit. Diese Vorbereitung und die daraus folgernde Anregung, deren Mösglich- keit oder Wahrscheinlichkeit wir somit zugeben, braucht man sich jedoch nicht als einen gemeinsamen ,,ersten Entwurf‘ zu denken, welcher einerseits dem Utrecht-Psalter, andererseits der mönchisch-theologischen Redaction als Grundlage der Umarbeitung gedient hätte. Wie dem aber auch sei, so ist die Entwickelung der beiden Redactionen jedenfalls eine so wesentlich divergirende, dass die Uebereinstimmungen in den Einzelheiten vielmehr wie zufällige Aus- nahmen als wie maassgebende Erscheinungen zu betrachten sind. Diese Divergenz beschränkt sich nicht nur auf die stilistische Behand- lung, auf die Verschiedenheit der meisten einzelnen Illustrationsgedanken, auf das Ueberwiegen der Wortillustration einerseits und die Vorliebe für kirchliche Ideen und typologische Speculation andererseits, sondern tritt uns noch in vielen anderen wichtigen Beziehungen entgegen. Wir haben schon manchmal die abstract ideale Tendenz des Utrecht-Psalters, d. h. den Mangel an Diffe- 304 J. J. TIKKANEN. renzirung, an näherer Bestimmung hervorgehoben, welcher sich in der Dar- stellung der Gottheit (S. 208), in der Unpersönlichkeit der irdischen Haupt- figur (S. 224), in dem Fehlen der mönchischen und der mangelnden Ausbildung der priesterlichen Gewänder (S. 228), den seltenen Darstellungen der Kirchenheili- gen (S. 231), der ungenügenden Charakterisirung der biblischen Begebenheiten (8. 271) u. s. w. kundgiebt. In allen diesen Beziehungen zeigen die byzantinischen Psalterillustratoren einen weit entwickelteren historischen Sinn. Um so mehr zu seinem Vortheil erscheint der Utrecht-Psalter in dem Reichthum an Motiven, in der Kühnheit der Phantasie, in dem starken Interesse für die Phänomene des Lebens, in der Bewegtheit, der Ausdrucksvollheit, der reichlichen Anwendung der Architeetur und der Entwickelung der Landschaft, was alles in vollem Gegen- satze zu den morgenländischen Psalmillustrationen steht, ebenso wie auch die ausserordentlich verschiedenartige Thätigkeit Gottes, der Engel und der Teufel. Den Begriffspersonificationen des Utrecht-Psalters haben die griechischen Hand- schriften der mónchisch-theologischen Gruppe nur wenige an die Seite zu stellen (vgl. oben S. 41 fg.), und die Naturpersonificationen zeigen sehr grosse Ab- weichungen (Flussgótter, Winde u. s. w.). Der byzantinischen Kunst entlehnte Motive. Zu einem ähnlichen Schluss gelangen wir auch, wenn wir im Utrecht-Psalter nach byzantinischen Elemen- ten suchen. Solche kommen zwar vor und sind schon oben erwähnt worden: die Madonna in der Geburt Christi (S. 278), eine Form des Segnens (S. 245). die Sechsflügler (S. 218) und wenigstens theilweise die ikonographischen Typen (S. 296). Sie sind aber selten und da sie sich fast alle auch sonst in der karolingischen Kunst nachweisen lassen, so darf man jedenfalls zweifeln, ob sie direet byzantinischen Vorbildern, geschweige denn einer illustrirten grie- chischen Psalterhandschrift entstammen. Das Ergebniss unseres Vergleichs der zwei grossen Redactionen des IX. ‚Jahrhunderts von Bildern zu den Psalmen giebt jedoch nicht die Antwort auf die am Anfang unserer Untersuchung (oben S. 176) aufgestellte Frage, ob die vom Utrecht-Psalter vertretene Redaction karolingischen oder frühchrist- lichen, bezw. frühbyzantinischen Ursprunges ist. Mag sie noch so sehr von derselben des Chludoff-Psalters abweichen, so könnte ja die Erfindung immer- hin einer älteren Zeit und dem Morgenlande angehören. Die spütrómisch-frühchristliche Kunst ist nunmehr allgemein als die Lehr- meisterin der karolingischen anerkannt worden. Hat man doch die letztere Die Psalterillustration im Mittelalter. 305 als eine .erste Renaissance‘ bezeichnet und haben doch, in Betreff einzelner Elfenbeinreliefs, die Gelehrten sich sogar nicht darüber einigen können, ob sie als Arbeiten der einen oder der anderen Epoche zu betrachten sind (vgl. z. B. oben S. 286 Anm. 2)! Dieser Anschluss scheint alle Grade durchzu- gehen, vom eigentlichen Copiren bis zu einer nur ganz allgemeinen, durch viele Zwischenglieder vermittelten Anlehnung. Welchen von den verschiede- nen Graden man in jedem einzelnen Falle voraussetzen darf, ist eine überaus schwierige Frage, deren Beantwortung — zumal bei einem Denkmale von solcher Wichtigkeit und Seltenheit, wie dem Utrecht-Psalter — indessen von capitaler Bedeutung für unsere Auffassung und Werthschätzung der Kunst- epoche wäre, der die Erfindung angehört. Wir dürfen darum an dem Prob- lem des ersten Ursprunges unserer Bilderredaction nicht vorbeigehen, sondern müssen eine möglichst befriedigende Antwort suchen, auch wenn wir dadurch gezwungen werden, den schwankenden Boden der Hypothese zu betreten. Einfluss der frühchristlichen Formbehandlung. Ein solcher ist zweifellos in den Zeichnungen des Utrecht-Psalters ebenso deutlich erkennbar, wie in den älte- ren griechischen Handschriften der mönchisch-theologischen Gruppe und bildet ein Gegenstück zu der absichtlich alterthümelnden Rustikschrift des Textes, welche so viele frühere Forscher betreffs der Entstehungszeit unseres Codex irrege- leitet ). Die Architecturdarstellungen — und zwar nicht nur die Kirchen und Paläste, sondern auch die kleinen Bauten in dem landschaftlichen Hintergrunde (vgl. oben S. 183), der noch an die classische Kunst erinnernde leichte Falten- wurf der Idealgewänder, die Bartlosigkeit der meisten Figuren und die Eleganz der besten unter ihnen sind Zeichen dieses Einflusses. Aber abgesehen von dieser allgemeinen Nachbildung der classischen For- mensprache haben wir im Laufe unserer Ausführungen eine Menge, der spätrömisch-frühchristlichen Kunst entlehnter Motive angetroffen und müssen in diesem Zusammenhange noch einmal an die bezeichnendsten von ihnen erinnern. Antik-heidnischen Urprunges sind die Naturpersonificationen: Sol, Luna, Tellus, die Windköpfe, die Wassergottheiten und die Atlanten (vgl. oben S. 235 fg.); auch die Seedrachen (S. 190), der Cerberushund (S. 223) und der Thierkreis (S. 179). Der Wagen Gottes, Ps. LXVII, ist dem Sonnen- 1) Vgl. die Zusammenstellung der verschiedenen Opinionen über diese Frage bei Birch: The Utrecht Psalter, S. 310 fe. 39 306 J. J. TIKKANEN. wagen (S. 210, Fig. 163), die Gützenbilder sind den Götterstatuen der Alten nachgebildet (S. 188) — die Hörner der letzteren jedoch ein Zusatz christlicher Erfindung. Das Schlangenhaar der Teufel ist wohl den antiken Furien ent- lehnt (S. 221). Die Schlangen stammen, wie die byzantinischen, aus der Antike, sind jedoch anderer Art, als jene (S. 190). Unter den Sittenbildern gehören hierher vor allem die Darstellungen von pflügenden Bauern (S. 195 u. Fig. 152) und von Schmieden (S. 201) nebst Scenen aus dem Hirtenleben (S. 195 u. Anm. 3). Von Fuhrwerk, Waffen, Mobilien, Geräthen, Bekleidungsstücken u. s. w. seien hier erwähnt: die antiken Streitwagen (S. 201), die zahlreich vorkommende Doppelaxt (S. 204 Anm. 3), das Opfermesser (S. 204), die einem Löwenkopf und einer Tatze nachgebildeten Füsse an Tischen und Sesseln (S. 202), das tombolaähnliche Geräth zu Verloosung (S. 205), das Zepter Sauls (S. 201), die Leier (S. 204 Anm. 2), die Doppelflöte (S. 195 Anm. 3), die Haarschleife der Frauen (S. 229), die doppelte Gürtung der Tunica bei gewissen weib- lichen Figuren (S. 229), die phrygische Mütze gewisser Krieger (S. 234) und die hier und da vorkommenden antikisirenden Rüstungen (S. 234). Von den Ausdrucksbewegungen nenne ich nur das stolze Anfassen des Zepters nach dem Muster der antiken Götter, Heroen und Herrscher (S. 259). Abgesehen davon, dass der Utrecht-Psalter, wie die karolingische Kunst überhaupt, im grossen Ganzen unzweifelhaft auf der frühchristlichen Kunst fusst, dass die geläufigen christlichen Kunstvorstellungen im allgemeinen dieser Quelle entspringen und dass der Kunststil unserer Illustrationen einen starken Einfluss von derselben bezeugt, oder — vielleicht eher — gerade wenn wir dies bedenken, so erscheint es um so auffallender, dass — neben den zahlreichen Motiven der heidnischen Phantasie und des antiken Cultur- lebens — im Utrecht-Psalter nur wenige Einzelmotive vorkommen, welche ausschliesslich oder vornehmlichst in der christlichen Kunst der alten Zeit ihre Gegenstücke haben. Dieselbe Bemerkung haben wir ja schon betreffs der grossen byzantinischen Psaltergruppe gemacht (vgl. oben S. 23). Für solche Attribute, wie das Kreuzzepter, Bücher, Pergamentrollen, Sieges- kränze und auf den Händen getragene Kronen, brauchte der Illustrator doch nicht auf die alte Kunst zurückzugreifen, da sie ja in der karolingischen all- gemein benützt waren. Dasselbe gilt auch von dem in Uebereinstimmung mit dem frühchristlichen Mosaiktypus stilisirten Palmbaume (S. 181) und von dem Hemde des gekreuzigten Christus (S. 281). Dagegen habe ich die menschlich gebildeten Engel mit drei Paar Flügeln (S. 218), den grimmigen Höllenriesen (S. 219), das Lamm zu den Füssen des Herrn (S. 213) und die Feuersäule (S. 302) sonst in der karolingischen Kunst nicht angetroffen. "i 3 Die Psalterillustration im Mittelalter. 307 Die ziemlich beträchtliche Zahl der aus dem alten Kunstvorrath stammenden Motive mag beim Studium des Utrecht-Psalters überraschen. Wir haben aber die meisten derselben auch sonst zerstreut in der karolingischen oder immerhin in der frühmittelalterlichen Kunst des Abendlandes nachweisen können. Ein starker Anschluss an die alte Kunst war ja auch sonst die Tendenz der Schule von Rheims, wohin unser Psalter gehört (vgl. oben S. 173), und hat wohl in der noch damals vorhandenen starken Schicht römischer Cultur !) seine Erklärung. Jedoch ist die Verwerthung des entlehnten Materials gelegent- - lich eine ebenso selbstständige, wie die Nachbildung des frühchristlichen Stiles. Der Hirtentypus ist frei wiedergegeben, die Opferscenen und die Götterstatuen sind nur verblichene Erinnerungen an die alten Vorbilder. Die Waffen werden weit energischer und auf zweckmässigere, mannigfaltigere, zum Theil andere Weise gehandhabt, als in der spätantiken und frühchristlichen Kunst (S. 260). So wird z. B. das Speer bisweilen zum Anlauf mit beiden Händen über den Kopf geschwungen *) und die Doppelaxt immer (nach altgermanischer Sitte?) zum Werfen benützt (S. 204 Anm. 3). Bezeichnend ist auch das Tragen des Schwertes, nicht an der Seite (S. 234), sondern in der Hand, die Spitze nach unten gewendet, bisweilen auch mit Anfassung der Klinge ?). Auch hier werden, wie in der alten Kunst, die besiegten Feinde mit Füssen getreten, jedoch nach mittelalterlicher Weise so, dass der Sieger auf dem Körper des Besiegten steht (S. 261). Die Rüstungen sind ebenso wenig streng antik, wie sonst in den Miniaturen der Zeit. Gewöhnlich sind selbst die Krieger, der alt- germanischen Sitte gemäss, ohne Kopfbedeckung (S. 234). Die kurzen Ärmel am Hemde des Gekreuzigten sind eine karolingische Uebergangsform zwischen dem frühchristlichen und dem ottonischen Typus. Das Schweben des Sieges- kranzes über dem Gekreuzigten (S. 281) scheint der frühchristlichen Kunst fremd gewesen zu sein, ebenso wie die Darreichung desselben durch Engel (S. 214). Die Mobilien, wie Sessel und (runde) Tische, bewahren keineswegs treu die alten Formen und diese wechseln, wie bei Thronen und Bettstellen, mit früh- mittelalterlichen (S. 202 fg.). Kurz, das Verhältniss des Utrecht-Psalters zu der alten Kunst erscheint, was die Motive betrifft, eher als ein bewusstes Leihen, denn als ein sklavisches Copiren. 1) Vgl. Janitschek: Ada-Hdschr., S. 93. 2) Z. B. Ps. VIII, XXXV u. OXXVI (Springer, Taf. VIII). 5) So wie der den siegreichen Herrn bewillkommende Krieger, Ps. XXIII, das Schwert an der Klinge fasst, tragen es Trabanten in karol. Herrscherdarstellungen, z. B. in der Bibel Karls des Kahlen, in der Bibel von S. Paolo f, l. m. und im Berner Prudentius, 308 J. J. TIKKANEN. Ein ähnliches Resultat ergab aber auch unsere ikonographische Untersuchung (S. 296). Der Künstler benützt mit derselben Freiheit und nicht ohne Ein- mischung rein karolingischer Züge Darstellungstypen, welche zumeist erst im VI. Jahrh., theilweise vielleicht noch später, grösstentheils wahrscheinlich im byzantinischen Kunstbezirk eine festere Form angenommen hatten und welche zumeist auch sonst in der karolingischen Kunst vorkommen. Bezeichnend ist auch das Fehlen (bezw. seltene Vorkommen) gewisser Züge, welche man bei diesem Reichthum an Bildern, Scenen und Situationen in der Copie einer frühchristlichen Vorlage hätte erwarten können, wie z. B. der Clavi an den Gewändern (S. 227), der Exomis (S. 229), gewisser Gebärden (S. 263), des Liegens bei Tische selbst bei fürstlichen Mahlzeiten (S. 205) u. 8. W. Mittelalterliche Züge. Andererseits finden wir im Utrecht-Psalter auch gewisse Züge, welche, wenn ich nicht irre, uns sonst nur aus der Kunst des eigentlichen Mittelalters bekannt sind, z. B. den bewaffneten, strafenden, hel- fenden oder symbolisch thätigen Gott (S. 209 Anm. 1, u. 213), die reich ent- wickelte und vielseitige Thätigkeit der Teufel (S. 219 fg.), die Schlangen und Frösche als höllische Thiere (S. 222)') und das Getragenwerden der Sonne (S. 239). Der Utrecht-Psalter als Erzeugniss der karolingischen Kunst. Konnte früher von seiten in der Kunstgeschichte wenig bewanderter Paläographen die Ansicht geäussert werden, dass unser Codex mit Schrift und Illustrationen einer weit früheren Zeit angehöre, so sind nunmehr die Paläographen und die Kunst- historiker darüber einig, dass der Utrecht-Psalter in dem karolingischen Zeit- alter entstanden sein muss. Denn abgesehen von der engen Verwandtschaft desselben mit dem Ebo-Evangeliar, welche an und für sich genügte, um dies festzustellen, kann der frühmittelalterliche Stilcharakter unserer Zeichnungen keinem Zweifel mehr unterliegen. Die alte Kunstweise, von einem neuen und erüberen Formensinn aufgefasst und mit der eigenen Anschauung verschmolzen, klingt daraus nur als ein Wiederhall. Es fehlt hier ja ganz und gar die classische Ruhe. Ist doch eine ganz neue, bis zu verzerrender Uebertreibung gehende Bewegtheit, ein gewaltiges Streben nach Ausdruck an ihre Stelle getreten, was unzweifelhaft gerade eine ! Die Vorstellung der Frösche oder Kröten als Höllenthiere stammt wohl aus der Offen- barung Joh. XVI, 13. Schon in der Trierer Apokalypse, VIII. Jahrh., sind sie dargestellt, aber nur in wörtlichem Anschluss an den Text, als aus dem Munde des Drachen, des „Thieres“ und des falschen Propheten gehend (vgl. Frimmel: Die Apok. in den Bilderhdschr. d. Mittelalters, S. 36). Die Psalterillustration im Mittelalter. 309 abendländisch-frühmittelalterliche Eigenheit ist (S. 199 u. 263). Ganz eigen- thümlich ist ja auch die nervöse, unruhige Federführung (S. 180 u. 192), welche mit der Pinselführung der Ebo-Miniaturen eine so nahe Verwandtschaft zeigt. Karolingische Züge sind noch die Vorliebe für den Zickzack (S. 227), der über die ausgebreiteten Kniee gezogene Mantel bei den Herrscherfiguren (S. 233), der Kopftypus mit der niedrigen Stirn und dem kurzen, anschlies- senden Haare, die krummen Nacken, die verhältnissmässig grossen Hände, ver- schiedene Ausdrucksmotive (S. 263) — darunter auch die für unseren Codex be- sonders charakteristische Gebärde der dicht am Körper ausgebreitèten Hände (5. 256), die häufige Darstellung der offen aus dem Himmel gestreckten Hand Gottes (S. 207), die Verbindung von Mandorla und Weltkreis bei der himmlischen Er- scheinung des Herrn (8. 208), die zottigen, büschelförmigen Schurze der Teufel (S. 221), die sitzende Tellus mit dem Tympanon (S. 237), die Ueber- einstimmung des „Beatus vir“ (Ps. I) mit karolingischen Evangelistenbildern (S. 224) und des auf der Treppe eines Tempels sitzenden Gerechten, Ps. XCI, mit Samuel in der Bibel von S. Paolo f. 1. m. (S. 224), der Federschneider (S. 231, Fig. 187), die Ecclesia mit der Wimpellanze (S. 243), die heiligen Pal- menträger (S. 229), die Mundschenke (S. 206), die Schilder mit birnenfórmigen Buckeln (S. 204 Anm. 3), die nicht selten vorkommenden Wimpel (ebenda), vielleicht auch die Lauten und die Handtrommeln (S. 204 Anm. 2), die für unsere Miniaturen so bezeichnenden Umfriedungs- und quer über die Bild- fläche gehenden Mauern (S. 179), die viereckigen, schief gestellten Thürme (8. 188), die Baldachine (S. 189), der am Dache eines Palastes befestigte Hirsch- kopf (S. 187), der auf dem Gipfel des Hauses sitzende Vogel (S. 185) u. s. w. Ausserdem muss man sich erinnern, dass das Interesse des Künstlers für alltägliche Lebensbilder eine Eigenheit der Rheimser Schule gewesen zu sein scheint und der karolingischen Kunst im allgemeinen nicht fremd war. Auch das Düsseldorfer Blatt), dessen eine Seite den von Christus gereinigten Aus- sützigen, die andere eine Scene enthält, welche Otte auf die Heilung der ver- dorrten Hand (Mare. III, 1—6; Luk. VI, 6 —12) bezieht, scheint mir für die Beurtheilung der Selbstständigkeit des Utrecht-Psalters von Bedeutung zu sein. Wie Goldschmidt ganz richtig betont, ist nämlich die Uebereinstimmung mit diesem „so vollständig, dass eine eingehende Charakteristik des Psalters auch 1) Vgl. oben S. 185, 203 u. 224. Abgebildet sind die Zeichnungen im Jahrb. d. Ver. v. Al- terthumsfreunden im Rheinl., H. 72, Taf. IV u. V, besprochen von AH. Ole, l. e., S. 76 fg., u. Goldschmidt im Rep. f. Kunstwiss., 1892, S. 167 fg. 310 J. J. TIKKANEN. für diese beiden Bilder maassgebend ist“. Wenn man nicht annehmen will, dass der Psalter in der angeblichen Vorlage der Utrechter Handschrift nur ein Theil eines etwa alle Bücher der Bibel umfassenden Ganzen war, woraus auch die Vorbilder der Düsseldorfer Zeichnungen geschöpft sein Könnten, so bleibt es nur übrig, die ganze eigenthümliche Darstellungsweise als der Schule des Utrecht-Psalters eigenthümlich anzuerkennen. Will man nach alledem wissen, wie eine karolingische, nach einer spät- rómisch-frühchristlichen Vorlage copirte Miniaturhandschrift aussieht, so wende man sich zum *Leydener Germanicus-Codex (Thiele: Antike Himmelsbilder, m. Abb.) Aber auch andere illustrirte Handschriften dieser Zeit tragen in der Stilbehandlung in weit höherem Grade als der Utrecht-Psalter das Gepräge einer treuen Nachbildung, vor allem die drei Evangeliare in Wien, Brüssel und Aachen (Janitschek: Ada-Hdschr., S. 72 fg.; Taf. 20 u. 23), welche der sog. Palastschule Karls d. Gr. zugeschrieben werden. Dasselbe lässt sich, wenn- gleich in geringerem Grade, auch von den zwei Psalterien zu Troyes (sog. Psalter des Grafen Henri le Libéral)!) und Oxford (Bodl, Douce ColL, Nr. LIX), sagen, welche gewisse Compositionen des Utrecht-Psalters (Ps. LI u. CI) wieder- holen ?). Man könnte annehmen, dass diese in Farben ausgeführten Miniaturen nach derselben Vorlage copirt seien, welche man für den Utrecht-Psalter ange- nommen hat. Dabei geräth man aber in eine eigenthümliche Verlegenheit, da die beiden Handschriften nicht nur im Stile, sondern auch in den Compositionen von einander und vom Utrecht-Psalter abweichen. Alle drei können unmöglich Copien derselben Vorlage sein oder richtiger, sie wiederholen dieselbe mit ziemlich grosser Selbstständigkeit. Man darf jedenfalls bezweifeln, dass gerade der Utrecht- Psalter, welcher unter den drei Handschriften am meisten von dem frühchrist- lichen Stile abweicht, sich inhaltlich treuer als die zwei anderen gegen das vorausgesetzte Original verhält. Nirgends findet man hier, wie z. B. in der erwähnten Germanicus-Handschrift, die Mühe der Nachahmung einer frem- den Formensprache. Die Formbehandlung macht, meines Erachtens, vielmehr den Eindruck, als wäre sie im voraus erlernt und auf ähnliche Weise benützt, wie man im Mittelalter sich der erlernten lateinischen Sprache bediente. Dazu kommt noch die Schwierigkeit für die angebliche Vorlage des Utrecht- Psalters eine passende Epoche innerhalb der Entwickelung der frühchristlichen Kunst zu finden. Graeven scheint das IV. Jahrh. annehmen zu wollen und in der That könnte man als Gründe für die Annahme einer so frühen Entsteh- !) Farbige Abb. in Gaussen's Portefeuille archéol. de Champagne, Miniatures, pl. IV. *) Vgl. Goldschmidt's Aufsatz im Repert. f. Kunstwiss, XV. Bd., 1892, S. 159 fg. Die Psalterillustration im Mitlelalter. 311 ungszeit etwa den idealen Charakter der Bilder, den Mangel an kirchlichen Gewändern, die Bartlosigkeit der Mehrzahl von Figuren, die Seltenheit der Nimben (S. 194) und die zahlreich vorkommenden antiken Motive anführen, während dagegen der Mangel an Umrahmungen der Bilder (S. 179 Anm. 1), die ausserordentliche Entwickelung der specifisch christlichen Ideen, besonders der Teufelsvorstellung (S. 219 fg.), das Auftreten der sechsflügeligen Engel (S. 218) und des byzantinischen Gestus des Segens in typisch ausgebildeter Form (S. 245), schliesslich die ikonographischen Darstellungstypen für eine spütere Periode sprechen. Die Frage, ob der Utrecht-Psalter die Copie einer frühchristlichen Vorlage sei, muss also nach den bisherigen Ausführungen, so viel ich finde, mit aller bestimmtheit verneint werden. Dadurch ist jedoch nicht die Möglichkeit ausgeschlossen, dass der Bilder- cyklus in der Form, wie er im Utrecht-Psalter vorliegt, eine karolingische Um- arbeitung eines vielleicht durch verschiedene Zwischenglieder vermittelten und schon dadurch veränderten frühchristlichen Entwurfes sei, wodurch die Mischung vom alten und neuen in der That am einfachsten erklärt werden könnte. Hat doch Stettiner einen solchen Entwickelungsgang für den illustrirten Prudentius angenommen und wahrscheinlich gemacht (vgl. oben S. 241). Auch hier ist nicht nur der „erste Entwurf“, den er in das V. Jahrh. versetzt, sondern auch alle älteren Zwischenglieder der Entwickelungskette verloren gegangen; abge- sehen von einem späteren „Nachzügler“ besitzen wir nunmehr nur Handschriften aus dem früheren Mittelalter. Von diesen unterscheidet Stettiner zwei Haupt- gruppen, von welchen die eine, zu der die westfranzösischen und die angel- sächsischen Abschriften gehören, den ursprünglichen Charakter der ruhigen Erzählung bewahren, während die andere, deren Hauptcodex der bekannte Berner Prudentius ist (aus der zweiten Hälfte des IX. Jahrh.), als eine karo- lingische Umarbeitung betrachtet werden muss. Es ist so zu sagen eine Umdichtung im Geschmacke der neueren Zeit, eine freie Transcription in einer anderen, leidenschaftlicheren Tonart (vgl. oben S. 200 Anm. 1)'). 1) Die illustrirten Terenz-Hdschr. d. IX. Jahrh, von welchen ich nur die zwei in der Va- ticana (Nr. 3868) u. der Ambrosiana (H 75 inf.) aus eigener Anschauung kenne, geben zu einer ähnlichen Wahrnehmung Anlass. Obgleich ohne Zweifel einer gemeinsamen, spätrömischen Quelle entsprungen, sind auch diese Bilder nicht einer entsprechenden Modernisirung entgangen. Sitll (1. c., S. 205) betont den Realismus in den Bewegungen und die Aufnahme von neuen Ge- bärden aus dem täglichen Leben, ja er geht so weit, dass er die Illustrationen als ein „Pro- dukt der karolingischen Renaissance“ betrachtet. Jedoch macht sich zwischen der römischen 312 J. J. TIKKANEN. Nun ist zu bemerken, dass der Utrecht-Psalter gewisse Uebereinstimmungen mit den Prudentiushandschriften zeigt. Mit beiden Gruppen hat unser Psalter die antikisirende Tendenz, die Federtechnik, die für den vorliegenden Zweck erfundenen Begriffspersonificationen gemein, ausserdem aber auch Einzelheiten, wie den sich auf einen Stock stützenden Bettler (Utr.-Psalt., Ps. XL u. LXXXV: Fig. 183, oben S. 226), den mit Hülfe von kleinen Bänkchen sich fortbewegenden Krüppel (vgl. oben S. 197 u. Fig. 144, S. 186) und als Waffen (jedoch in den Prudentius-Hdschr. nicht zum Wurf) benützte Fackeln (vgl. oben S. 215). In jeder dieser beiden Gruppen finden wir ausserdem Züge wieder, welche uns aus dem Utrecht-Psalter bekannt sind; so in den franzósischen und angelsächsischen Handschriften: die gebärende Frau aus Ps. VII?) als Ava- ritia^), den antiken Flussgott als Jordan, die antike Doppelaxt und die „Cymbalen“ (vgl. oben S. 204 Anm. 2), die Schlangen von der eigenthüm- lichen Gestalt des Utrecht-Psalters (in der Pariser Handschrift, f. lat. 8318); in der anderen Gruppe, vor allem im karolingischen Berner Prudentius: das Suchen nach Ausdruck und Bewegung, die Liebe zu Kampfscenen, den Anlauf zum Hieb oder Stoss mit beiden über den Kopf erhobenen Händen, die Rücken- ansicht vieler Figuren, die Kühnheit der Verkürzungen (vgl. oben S. 194 u. Fig. 202, S. 253), die Götterstatuen ?), die auf den zu Boden Gestürzten ste- henden Sieger, das Darbieten von Krünzen, die Palmenträger, den Dreizack (8S. 221) unter den Waffen der Laster, die Wimpel, die dreigetheilten und büschelarti- gen Schürze (S. 233 u. 221), die Behandlung des Dachfirstes (S. 185), die Dar- und der Mailänder Abschrift ein Unterschied fühlbar. Während nämlich die erstere nicht nur im Stile, sondern auch in der Ruhe des Ausdruckes dem antiken Originale offenbar nä- her steht, so giebt in der letzteren die karolingische Uebertreibung in den Bewegungen, die drastische Leidenschaftlichkeit in den Gebärden, der Schilderung einen neuen oder jedenfalls stärkeren Anstrich. — Ich verweise in diesem Zusammenhange um so lieber auf die Terenz-Illu- strationen, da der Pariser Prudentius, f. lat. 8318, X. Jahrh., welcher der ersteren von den von Stettiner aufgestellten Gruppen angehört, sowohl im äusseren Verhältniss der Bilder zum Texte und in der Compositionsweise, als auch bisweilen in den einzelnen Figuren mich recht lebhaft an dieselben erinnert. 1) V. 15: ,parturiit injustitiam, concepit dolorem et peperit iniquitatem“. ?) „Multitudinem vitiorum Avaritia nigro lacte nutrit“. 3) Oben S. 188 Anm. 2 geben wir an, dass die Götzenstatuen des Berner Prudentius nicht auf Säulen stehen. Dies ist jedoch ein Irrthum, den wir hiermit berichtigen. Nur sind die Säulen hier durch Raummangel und wegen der Grösse der Statuen verhältnissmässig niedrig. In der Darstellung des Martertodes des Cassianus steht sogar das Götzenbild auf einem den ent- sprechenden im Utr.-Psalt. ganz ähnlich gebildeten, nur nicht schief gegen den Beschauer ge- stellten, thurmählichen Pfeiler. vr Ich benütze die Gelegenheit, hier — als Zusatz zu den Bemerkungen oben S. 231 Anm. 2 — auf die Bilder zu den Martyrien des Cassianus und Romanus im Berner Prudentius aufmerksam zu machen. Die Psalterillustration im Mittelalter. 313 stellung des Zusammentreffens Abrahams mit Melchisedek (im Berner Pruden- tius), welche an die oben S. 228 abgebildete Opferscene erinnert, u. s. w. In einer zu Lyon bewahrten Handschrift, XI. Jahrh., welche Stettiner zu seiner zweiten Gruppe führt, sehen wir zwei Tugenden in der offenen Rotunde eines Thurmbaues stehen; damit vollständig übereinstimmend finden wir im Utrecht- Psalter, Ps. XLVII, einen Thurm mit Figuren. Es wäre verlockend, im Betreff der Bilderredaction des Utrecht-Psalters eine analoge Entwickelung mit derjenigen der Prudentius-Illustration und viel- leicht sogar in derselben wenigstens einen Berührungspunet zwischen beiden, etwa in der Frühzeit der karolingischen Epoche, anzunehmen. Die entgegengesetzten Ansichten (vel. oben S. 176) liessen sich dadurch am glücklichsten vereinigen. Führte uns doch schon der Vergleich des Utrecht-Psalters mit den grie- chischen Psalmillustrationen zu der Annahme einer Vorarbeit von beiden in altchristlicher Zeit. Die Schwierigkeit, sich die Wortillustration einer- seits, die speculative Exegese andererseits in diese frühe Epoche versetzt zu denken, löst sich vielleicht bei der Erwägung, dass beide auch späterhin sich noch lange hauptsächlich gerade auf die Psalmillustration beschränkten und dass wir nunmehr keine illustrirten Psalterhandschriften aus der frühchristlichen Zeit besitzen. Man braucht nur den CXLVIII. Psalm zu lesen, um zu be- greifen, dass das Mosaikbild im Speisesaal des Bischof Neon zu Ravenna (vgl. oben S. 6 u. 301), wo dieser Psalm dargestellt war, eben nur eine Wortillu- stration gewesen sein kann. Derselbe Umstand hebt vielleicht auch eine andere Schwierigkeit derselben Art auf: die starke Entwickelung der Hölle und die verschiedenartige Thätigkeit Gottes, der Engel und der Teufel. Denn abge- sehen von den Psalterhandschriften finden wir erst in der Kunst der folgen- den Perioden Analogien zu den hier hervorgehobenen Eigenheiten. Es lässt sich ja denken, dass sie sich schon in der frühchristlichen Psalmillustration ausbildeten, aber ausserhalb dieses Kreises, wie es noch im früheren Mittel- alter der fall war, wenig oder keine Verbreitung fanden. Diese Annahme hat jedoch vorläufig nur den Werth einer Vermuthung. Morgenländischer Ursprung des „ersten Entwurfes*. Ehe es nur einiger- massen festgestellt ist, in welchem Grade unsere Handschrift sich der voraus- gesetzten frühchristlichen Psalmillustration anschliesst, hat die Frage, ob wir den ersten Entwurf oder den Urcodex im Osten oder im Westen zu suchen haben, nur ein secundäres Interesse. 314 J. J. TIKKANEN. Schon Howard Payn glaubte in diesen Bildern einen durchaus frühbyzan- tinischen Charakter zu finden. Birch war derselben Meinung, obwohl er dar- aus keinen Schluss die Entstehung der Handschrift betreffend ziehen wollte '). Goldschmidts scharfsinnige Bemerkung über die Zweitheilung der Psalmen (vgl. oben S. 298) brachte die Frage wieder in Fluss. Er giebt jedoch selbst zu, dass die Theilung des Psalters vor Ps. LXXVII vielleicht schon früh auch in Rom eingeführt worden war”). Es wäre ja auch sonst sonderbar. Diese Zwei- theilung und die Bilder dürften für eine byzantinische, die sehr archaistische Schrift (vgl. oben S. 173) dagegen für eine römische Vorlage zeugen, oder, mit anderen Worten, wir hätten uns die Sache etwa so zu denken: der Schreiber müsste eine sehr alte lateinische, der (oder die) Künstler eine sehr alte griechische Handschrift copirt haben, welcher letzteren der Schreiber wohl die Idee der Zweitheilung entnahm? Ohne Rückhalt bekennt sich Graeven zu der frühbyzantinischen Hypo- these ?). Wir haben im Laufe unserer Untersuchung (S. 205, 220 Anm. 1, 222 Anm. 2, 236, 237 Anm. 2, 238 Anm. 2, 239 Anm. 5, 242) schon fast alle seine Gründe besprochen und brauchen uns nicht wieder dabei aufzuhalten. Seine Art von Beweisführung ist interessant, führt aber höchstens nur zu dem Schluss, dass einige von den im Utrecht-Psalter zur Anwendung gekommenen Motiven ursprünglich im griechischen Sprachgebiet erfunden sein müssen. Für meinen Theil kann ich im Utrecht-Psalter, abgesehen von einigen vereinzelten Motiven, keinen bestimmten Anschluss, weder an die mittel- noch an die frühbyzantinische Kunst finden. Jedoch will ich diese Hypothese nicht ohne weiteres verwerfen, zumal wir die oströmische Kunst vor dem VI. Jahrh. noch sehr wenig kennen oder sie wenigstens von der gleichzeitigen weströmi- schen noch nicht genügend unterscheiden kónnen. Eine künftige Entdeckung wird vielleicht mit einem Schlage die gesuchte Antwort auf die mit dem Utrecht-Psalter verbundenen Fragen geben. Einst- weilen sind sie noch Probleme, welche, wie Birch (1. c., S. 291) sich aus- drückt, „gleich dem Sfinxe der Alten, unserer Untersuchung verwickelte Para- !) The Utrecht Psalter, S. 73 u. 155. ?) Albani-Psalter, S. 14. — In seiner Besprechung dieser Arbeit (Repert. f. Kunstwiss., 1896, S. 206) schliesst sich Vöge der Vermuthung Goldschmidts an, es möchte von Byzanz aus (und nicht von Rom) die Anregung zu der frühmittelalterlichen Psalterillustration des Abendlandes ausgegangen sein. ?) Die Vorlage des Utrecht-Psalters, Repert. f. Kunswiss, XXI. Bd. Die Psalterillustration im Mittelalter. 315 doxe darbieten.‘ Vor der endgültigen Lösung derselben dürfen wir keine kunstgeschichtlich bedeutsamen Schlüsse aus diesen Illustrationen ziehen und somit ist eine von den interessantesten Bilderhandschriften des Mittelalters gewissermassen ein offen liegender und trotzdem unbrauchbarer Schatz. Vor- läufig müssen wir uns mit der Combination zu helfen suchen. Aber nur schrittweise, nicht durch Sprünge können wir auf diesem Wege vorwärts kommen. Was wir — durch die dankenswerthen Forschungen Goldschmidt's und Durrieu's — wissen, ist vorläufig nur, dass unsere Handschrift in den zwan- ziger oder dreissiger Jahren des IX. Jahrh. im Kloster Hautvillers, d. h. in der sog. Rheimser Schreibschule entstanden ist, zu welcher die Kenner der karolingischen Kunst, ausser dem Ebo-Evangeliar, dem Düsseldorfer Blatte (vgl. oben S. 309) und den Psalterhandschriften in Troyes und Oxford (vgl. oben S. 310), noch verschiedene Evangelienhandschriften rechnen). Seiner localen und zeitlichen Entstehung nach hat der Utrecht-Psalter somit seinen festen Platz in der Kunstgeschichte erhalten. Die weitere Forschung muss sich der Frage zuwenden: ist der Bildereyklus desselben eine karolingische Originalschöpfung oder die Copie einer alten Vorlage oder in welchem Grade ist er zugleich sowohl das eine wie das andere? Um in diesem Puncte zur Klarheit zu kommen, haben wir, so viel ich sehe, nur einen einzigen Weg einzuschlagen: unsere Bilder einerseits mit den griechischen Psalmillustrationen, andererseits mit der karolingischen, byzantinischen und frühchristlichen Kunst überhaupt zu vergleichen. Dies ist die Aufgabe, die wir uns gestellt haben, und können wir nun- mehr die Ergebnisse unserer Untersuchung kurz zusammenfassen. Zusammenfassung. Ein Vergleich des Utrecht-Psalters mit den griechi- schen Psalmillustrationen ergiebt keinen genügenden Grund für die Annahme einer gemeinsamen Abstammung von einem einzigen Urcodex. Einzelne Ele- mente byzantinischer Herkunft sind vorhanden, genügen jedoch auch nicht, um einen direeten Einfluss von dieser Seite zu bezeugen. Um so deutlicher ist der Anschluss an die frühchristliche Kunst und zahlreiche Züge sind dem alten Kunstvorrath entlehnt, jedoch zumeist dem spätantiken, weniger dem rein frühchristlichen. Ausserdem sind die meisten auch sonst in der karolingischen oder doch in der frühmittelalterlichen Kunst nachweisbar. Auch geht der 1) Vgl. Janitschek: Ada-Hdschr. S. 93 fg., Goldschmidt: Der Utrecht-Psalter (Repert. T Kunstwiss. 1892, S. 165) u, oben S. 200 Anm. 3, u. 225 Anm. 1. 316 J. J. TIKKANEN. Utrecht-Psalter weit über das hinaus, was die frühchristliche Kunst, wenig- stens in ihrem heutigen Denkmälerbestande, zu bieten hat, und zeigt in wich- tigen Beziehungen Analogien zu den Erscheinungen der späteren, in eigent- licher Meinung mittelalterlichen Kunst. Zwar scheinen sowohl der Utrecht- Psalter als die byzantinischen Psalmbilder eine Vorarbeit in der frühchrist- lichen Epoche vorauszusetzen. Die Freiheit, womit die alten Motive verwerthet sind, und die Menge von rein karolingischen Eigenheiten beweisen indessen, dass der Utrecht-Psalter jedenfalls keine einfache Wiederholung einer alten Vorlage ist, und die echt frühmittelalterliche Leidenschaftlichkeit der Schilde- rung erfüllt wenigstens die alte Erfindung mit dem Geiste einer neuen Auf- fassung. Wir haben somit die Möglichkeit, sogar die Wahrscheinlichkeit einer An- lehnung des Utrecht-Psalters an eine ältere Psalmillustration nicht ableugnen wollen. Wie weit sie sich streckt, lässt sich jedoch einstweilen nicht bestim- men, und woher die Anregung ausging, aus Rom oder aus Byzanz, das ist eine noch in keiner Weise spruchreife Frage. Der Utrecht-Psalter eine Copie? Aber angenommen sogar, dass die Bilder- redaction des Utrecht-Psalters in eigentlichster Meinung eine karolingische Neuschöpfung wäre, so ist damit nicht gesagt, dass unsere Handschrift das Original wäre. Goldschmidt (Albani-Psalter, S. 12) schliesst aus der Art der vorgenommenen Verbesserungen der ersten Aufzeichnung mit dem Stift und aus der in einigen Bildern durch Häufung der Striche und Wische mit dem Finger oder Pinsel gewissermassen malerischen Behandlungsweise, dass der Künstler eine bestimmte Vorlage hatte und dass diese eine farbige gewesen sei. Für die Annahme Goldschmidts spricht ausserdem, dass die Miniaturen der zwei dem Utrecht-Psalter so nahe stehenden Psalterhand- schriften in Troyes und Oxford (vgl. oben S. 310) in Farben ausgeführt sind, und dass in den Zeichnungen des Utrecht-Psalters bei Dreiviertelstellung der Köpfe der äussere Umriss des Gesichts nicht selten fehlt, wie dies in der illusionistischen Deckfarbenmalerei, auch in den nach antiker Weise gemalten karolingischen Miniaturen, der Fall zu sein pflegt, und schliesslich noch die Einheitliehkeit der Erfindung bei einer Ausführung von verschiedenen Hánden. Die ausführenden Künstler. Wir haben oben die Illustrationen des Utrecht-Psalters so zu sagen als das Werk einer Üollectivpersönlichkeit betrachtet, wozu die Einheitlichkeit der Erfindung gewissermassen berech- Die Psalterillustration im Mittelalter. 317 tigt, sei es dass man dieselbe durch die Annahme einer Vorlage oder eines leitenden, etwa die Skizzen liefernden Künstlers erklären will. Zugleich wurde aber schon (oben S. 176 Anm. 2 u. S. 194) betont, dass die Ausführung dieser Bilder von verschiedenen Zeichnern herrührt, unter welche die Arbeit vertheilt wurde. Dass der ganze Cyklus nicht das Werk einer einzigen Hand sein kann, unterliegt in der That gar keinem Zweifel, zumal die Verschieden- heit des künstlerischen Verdienstes im grossen ganzen genau mit der Stilver- schiedenheit zusammenfällt. Mit Kenntniss der Arbeitsvertheilung in der angelsächsischen Copie des Utrecht-Psalters im britischen Museum, Harl. 603, wovon wir weiter unten zu sprechen haben, sucht man vielleicht am ehesten verschiedene Hände im Zusammenhang mit der Dreitheilung der Psalmen und in der That ist in den Bildern eine solche fast ebenso deutlich, wie die Zweitheilung des Textes. Bei Ps. LI und Ps. CI haben unzweifelhaft neue Kräfte angesetzt. Für das grosse Werk haben aber drei Hände nicht genügt. Eine weitere Vertheilung macht sich fühlbar, obgleich in verschiedenem Grade. Das erste Drittel der Illustrationen, Ps. I—L, ist ziemlich einheitlich im Stile, etwas weniger das zweite, am deutlichsten ist der Unterschied in dem letzten Drittel. Eine nähere Prüfung macht es jedoch wenigstens wahrscheinlich, dass an jedem derselben zwei bis drei Künstler gearbeitet haben. Die An- hangsstücke bilden wieder eine Gruppe, mit Ausnahme des überzähligen Psalmes, dessen Illustration, wie mir scheint, von derselben Hand herrührt, welche im letzten Drittel der Psalmen zwei einzelne Bilder, zu Ps. OXIX u. CXX, ausführte. Abgesehen noch von der Illustration des I. Ps., welche eine andere Hand als die nächstfolgenden verräth, unterscheidet man Bilder- gruppen von ungefähr zehn, zwanzig und dreissig Psalmen und zwar in folgender Weise: Ps. IL—X, Ps. XI—XXIX, Ps. XXX—L, Ps. LI-LXXX, Ps. LXXXI—O, Ps. CI—OXVIII u. Ps. CXXI—CL. Das Bild zu Ps. I zeigt, wenn ich nicht irre, dieselbe Hand, wie die Illustrationen zu Ps. XX X—L und zu den Anhangsstücken. Die Bilder Ps. II—X, XI—XXIX und CL—CXVIII sind ebenfalls recht verwandt, rühren doch kaum von einem und demselben Künstler her. Das ganze zweite Drittel der Bilder steht wenig- stens in der Rohheit der Ausführung auf ziemlich derselben Stufe wie die Illustrationen zu Ps. OXXI—CL. Die auffallendsten Merkmale der verschiedenen Hände mögen hier eine kurze Erwähnung finden. Die Unterschiede beschränken sich nicht nur auf die Ungleichheit des künstlerischen Könnens, der Begabung und des Geschmacks, 318 J. J. TIKKANEN. auf den Grad der Sorgfalt, die Proportionen und Typen der Figuren, die Behandlung des Umrisses, die Feinheit oder Breite der Striche, sondern be- treffen auch die Composition, die Grösse der Figuren im Verhältniss zu der Fläche und die Art ihrer Vertheilung über dieselbe, die grössere oder geringere Symmetrie in der Aufstellung, sogar die Zahl der Scenen und Figuren, was für eine gewisse Freiheit und vielleicht für eine gewisse Theilnahme selbst in der Erfindung von seiten der ausführenden Künstler spricht. Jedoch muss be- merkt werden, dass die Unterschiede in der Composition ja schon in der Vor- lage vorhanden gewesen sein können und zum grossen Theil von den vom Schreiber frei gelassenen Flächen abhängig sind. Nur das Bild zum I. Ps. nimmt eine ganze Seite in Anspruch. Den neun folgenden Illustrationen hat der Schreiber sehr wenig Raum gegönnt, wonach er wieder plötzlich in dieser Beziehung sehr freigiebig wird, als wäre er auf den Fehler aufmerksam geworden. Der Raum ist übrigens auch in der Folge keineswegs immer dem Bedürfniss der Zeichner gut angepasst, theilweise wahrscheinlich aus dem Grunde, dass Text und Bilder die Seiten ausfüllen mussten, was nicht unwesentlich die (Grösse der Bildflächen bestimmte. Der Text ist in drei Spalten geschrieben. Bisweilen wurde vor dem Bilde des folgenden Psalmes unter der dritten Spalte ein kleiner Raum frei, wohin der Künstler dann gerne die himmlische Scene verlegte (z. B. Ps. XV, XXXIX u. CXVI). Ps. I, XXX—L u. die Anhänge (mit Ausnahme des überzähligen Psalmes): Reiche, wohl abgewogene, oft symmetrische Compositionen mit fast durchgehend kleinen Figuren. Die Köpfe sind etwas gross und vorgestreckt oder auch stolz aufgerichtet; die Hälse sind breit. Die sockenähnlichen Schuhe (vgl. oben S. 233), deren Schäfte mit enggestellten Querstrichen gezeichnet sind, kom- men reichlich vor. Die Umrisse sind wenig zusammenhängend, bei Ideal- trachten von kleinen Querecken überschnitten oder in Querfalten völlig auf- gelöst. Die Behandlung ist sicher, sorgfältig, fein und zierlich, besonders in den Figuren reine Zeichnung, ohne malerische Elemente. Ps. IX: Niedrige, langgestreckte Compositionen (vgl. die Abb. bei Kondakoff: Hist. de l’art byz., I. Bd., S. 23) mit kleinen, in Reihen aufge- stellten Figuren. Auf und hinter den Felsen des Hintergrundes sind kleine Gebáude reichlich angebracht (vgl. oben S. 183). Die Hälse der Figuren sind lang und gerade, die Füsse mit Vorliebe von einander getrennt. Fussbekleidungen kommen hier überhaupt nicht vor. Die Umrisse sind ganz zusammenhängend. Eine einigermassen malerische Schattenwirkung wird durch Anhäufung von Strichen und Wische mit dem Finger erzielt. Die Psalterillustration im Mittelalter. 19 O2 Ps. XI—XXIX: Den grösseren Flächen entsprechen grössere Figuren. Die Hintergrundsarchitectur ist auch hier nicht selten vorhanden. Die Köpfe sind gross, die Hälse kurz und dick, die Nacken gebeugt, die Nasen bei Dreiviertelstellung mit einem charakteristischen, schwach gebogenen Strich gezeichnet. Die Idealtracht zeigt im Umrisse oft eckige, der wehende Zipfel des Schultermantels eigenthümliche, eng gekritzelte Falten, welche letz- teren nur in dieser Gruppe vorkommen (z. B. Fig. 184, oben S. 228, u. Springer, Taf. II). Die sockenähnlichen Schuhe sind sehr selten (z. B. Ps. XXIII). Vornehmlichst hier und in der vorigen Gruppe findet man diese stehenden Bogenschützen und Speerwerfer, welche in den Evangeliaren der Rheimser Schule als Eckfiguren der Canonestafeln auftreten (z. B. brit. Mus., Harl. 2826). Ps. LI—LXXX: Mangelhafte Ausfüllung der Flüchen, selten Symmetrie (z. B. Ps. LVI: Springer, Taf. VI), die Figuren verstreut, unproportionirt, oft mit zu kleinen Köpfen und karrikaturmässig rohen Gesichtszügen. Nach- lässige, geschmacklose Zeichnung von groben, malerisch zusammenlaufenden Linien (vgl. Fig. 155; oben S. 203). Ps. LXXXI—CO: Nicht weniger roh als die vorige Gruppe, jedoch besser in der Ausfüllung der Flächen. Symmetrie ist beliebt, so auch die für den Utrecht-Psalter so bezeichnenden Mauern (vgl. oben S. 179 u. Fig. 209, oben S. 275). Die Figuren sind kurz, mit grossen, plumpen Köpfen auf kur- zen, dicken Hälsen, die Füsse fast durchgehend nahe an einander gestellt. Die Linien sind grob, aber selten schattenühnlich zusammenlaufend, die Umrisse der Gewänder gerne in kleine Querstriche aufgelöst, die Falten an den Schäften der Schuhe sehen aus wie das Schienbein lose umschliessende Ringe. Ps. OI—OXVIII: Zu dieser Gruppe gehören einige von den besten Bil- dern der Handschrift, z. B. Ps. CI (Springer, Taf. VII), CH (Fig. 174, oben S. 217), CIV (Fig. 139, oben S. 178), CVIII (Fig. 153, oben S. 198) und CXI (Fig. 144, oben S. 186). Die Zeichnung ist eher breit als fein, biswei- len malerisch, obwohl nicht ohne Sorgfalt. Die Köpfe sind rund und vorge- neigt, die Hälse kurz, die Füsse bisweilen zierlich im Winkel gestellt. Schuhe kommen selten vor. Die Felsen sind wieder durch Hintergrundsarchitectur belebt. Ps. CXIX, CXX u. überzähl. Ps.: Mit grosser Leichtigkeit und nicht ohne Gefühl, in grober, streichelnder Zeichnung hinskizzirte Bilder (Fig. 149, oben S. 184, u. Fig. 166, S. 212). Die lockigen Köpfe sind mit Vorliebe seitwürts geneigt. 320 J. J. TIKKANEN. Ps. CXXI—OL: Sehr schwache Bilder mit oft stark hervortretender Symmetrie und Vorliebe für Quermauern. Die Figuren sind unproportionirt oft mit zu kleinen Köpfen und riesigen Armen. Bezeichnend ist die Zeich- nung des hinteren Auges bei Dreiviertelstellung des Kopfes, wo es nebst den borstenählichen Brauen und Wimpern aus dem Gesichte hervorzutreten scheint. Er 9 / [eraat MEN NESTALT ÖFVER PROFESSORN FRIHERRE ADOLF ERIK NORDENSKIOLD HALLET VID FINSKA VETENSKAPS-SOCIETETENS ÄRSHÖGTID DEN 29 APRIL 1902 AF WILHELM RAMSA Y. Dä Finska Vetenskaps-Societeten behedrade mig med uppdraget att vid dess ärs- hógtid hälla minnestalet ófver Adolf Erik Nordenskiöld, var det först min afsikt att i anknytning till detsamma gifva en ingäende framställning af hans lif och värksamhet. Un- der tiden utkom emellertid det häfte af tidskriften Ymer!), hvilket Svenska Sällskapet för Antropologi och Geografi egnat den hädangångnes minne. Där framställas fullständigt och utförligt de yttre dragen af hans lif af H. Wieselgren. För hans polarfärder och deras betydelse redogör A. G. Nathorst med en sakkännedom, som endast den, hvilken själf del- tagit i dessa, kan ega. Nordenskiöld såsom geolog och mineralog erhåller ett utförligt be- dömmade af Nathorst och Hj. Sjögren, och slutligen skildras och värdesättes hans verk- samhet som forskare i historisk geografi och kartografi af en framstående fackman, E. W. Dal- eren. En fullständig Nordenskiöld-bibliografi afslutar den intressanta publikationen. Under sådana omständigheter har jag ansett att det vore att göra om ett redan gjordt arbete, om jag fullföljt min första afsikt, och har därför stannat vid att utgifva minnestalet, sådant jag höll det, med särskild hänsyn till Nordenskiölds förhållande till sitt fädernesland. Wilhelm Ramsay. 1) Ärgängen 1902, h. 2. Högtärade àhórare! Sedan sin senaste ärshögtid har Finska Vetenskaps-Societeten förlorat den mest kände af sina hedersledamöter, vårt land sin mest berömde son, Adolf Erik Nordenskiöld. Att af hans lif och gärningar gifva en bild, som värdigt skulle motsvara storheten af hans välförtjänta ryktbarhet, är i flere afseenden vanskligt. Minnestecknaren är tvungen att redogöra för allmänt bekanta omständigheter, och äfven de mest spännande händelser och betydelse- fullaste handlingar hafva kunnat förlora sin upplyftande värkan, när de upp- repade gänger skildrats, sasom fallet varit med de stora tilldragelserna 1 den store mannens lif. Vidare kan en granskning af den snillrike upptäcktsresan- dens vetenskapliga bragder vara egnad att i màngens ögon förringa deras be- tydelse. Ty när man sóker finna i hvad män vinningarna af hans företag motsvarade afsikten och förhoppningarna med dem, visar det sig, att ocksä han i mänga fall kunnat taga miste om bäde väg och mäl. Men à andra sidan, da Adolf Erik Nordenskiölds lif var så rikt pa värklig storhet, att äfven den mattaste skildring däraf mäste äterkasta en del af den glans, som omgifver hans minne, vågar jag förutsätta att också denna framställning, trots att den knappt tillmütta tiden nódgar mig att utelämna eller endast i korthet beróra flere viktiga delar af ämnet, skall kunna fram- kalla en om ock svag bild af den berómde mannens lif och visa grunden till hans storhet. Inom fa släkter är medlemmarnas böjelse för forskarens kall på grund af anlag och häfd mera påtaglig än inom den Nordenskiöldska. Hvarje släkt- led från stamfadern Nordenbergs tider intill våra dagar kan uppvisa ättetel- ningar, som eftersträfvat kunskap om naturens väsen och lagar och i denna sökt nyttiga lärdomar för de praktiska värf de bedrifvit. Därjämte hafva de 4 WILHELM RAMSAY. flesta Nordenskiöldar visat benägenhet för den art af tänkande, som plägar kallas grubblande, och vanligen hafva deras tankar dä sväfvat till omräden långt utanför kretsen för deras praktiska värf och studier i öfrigt. Den mest kände bland dem var före Adolf Erik Nordenskiöld hans fader Nils Gustaf Nordenskiöld, öfverintendent för bergsstyrelsen i Finland. En lefvande håg för naturforskning, grundliga studier och vidsträckta resor gåfvo en lycklig utveckling åt hans utmärkta anlag, tack vare hvilka han blef en af sin tids mest framstående mineraloger. TI sitt ämbete var han kanske alltför benägen att låta de vetenskapliga intressena gå framom de prak- tiska, och blef därför klandrad, men just genom detta brinnande nit för sitt vetenskapliga kall blef han „den finska mineralogins fader". Många af de anlag, lynnesdrag och hågmål äfvensom den tänkeart, som utmärkte Adolf Erik Nordenskiöld kunna redan spåras i full utveckling hos hans fäderne-släkt. Först se vi hos dess medlemmar samlareifver och ett mot naturen vändt forskarebegär, därnäst benägenhet för grubblande, hvil- ken hos honom emellertid tog en lycklig riktning, i det den gaf upp- hof åt planer, som sedan förvärkligades genom hans ryktbara färder. Vi- dare finner man hos dem en förhoppningsfull tro på sina sträfvandens fram- gang, ett äfven för Adolf Erik Nordenskiöld utmärkande drag. Härtill kunde fogas att Adolf Erik Nordenskiölds lust att uppträda mot det som han kallade vetenskaplig ortodoxi, kanske var besläktad med den motvilja, några den Svedenborgska sekten tillgifna Nordenskiöldar hyste mot stats- kyrkans försök att binda alla medborgare vid samma trosform. Och den fri- hetshåg, som yppar sig i dessa svärmares yttrande och skrifter, vittnar, att inom denna släkt redan tidigt den heliga eld varit tänd, hvars lågor sedan vid några tillfällen flammade upp hos Adolf Erik Nordenskiöld. Det vore emellertid helt säkert ensidigt att tillskrifva Adolf Erik Nor- denskiölds fäderneätt allena det arf af rika anlag, som utgjorde grunden till hans storhet. Hans moder, Margareta Sofia von Haartman, tillhörde en släkt, som lämnat akademin och den högre förvaltningen begåfvade och kraft- fulla personligheter, hvilka utöfvat en betydelsefull värksamhet på forskningens och de praktiska värfvens områden. Utan tvifvel hade Nordenskiöld mycket af sin begåfning och sina bästa själsegenskaper från mödernesidan. Nils Adolf Erik Nordenskiöld föddes i Helsingfors den 18 november 1832, den tredje i ordningen af sju syskon. Hans barndom förflöt på fäderne- godset Frugård i Mäntsälä. Här funnos tack vare egarenas kärlek till vittra sysselsättningar och na- turforskning en betydande bokskatt och rikhaltiga samlingar från naturens alla Minnestal öfver Professorn Friherre Adolf Erik Nordenskiöld. 2 områden. I synnerhet Nordenskiölds fader hade från sina in- och utländska resor hemfört stora skördar af värdefulla mineral. Vid betraktandet af dessa skatter fattade Nordenskiöld såsom barn ett lifligt intresse för de vackra ste- narna och kristallerna, och som gosse finna vi honom botaniserande och sö- kande mineral i fädernebygden, där förekomsten af ett mineralrikt kalkstens- brott i hemmets omedelbara närhet var egnad att underhålla detta intresse. Fadern gaf näring åt gossens håg för hans älsklingsämne genom en för barnets sinne lämpad undervisning, tog honom tidigt med sig på sina ämbets- och forskningresor, invigde honom i blåsrörets användning och antvardade snart vården af hemmets samlingar i hans händer. Adolf Erik Nordenskiölds „lefnadssträt blef sålunda redan från barndomen utstakad”. Emedan Nils Gustaf Nordenskiöld af sitt ämbete och sina många resor tvangs att under långa tider vara frånvarande från hemmet, var det i första hand modern som ledde barnets uppfostran. Nordenskiöld bevarade denna tid 1 kärleksfullt minne och har om densamma yttrat: , Vår goda moders omdöme, kärlek till allvarliga sysselsättningar, ädla, fördomsfria och flärdlüsa väsen hade utöfvat ett varaktigt inflytande på alla inom syskonkretsen, samt på Frugård skapat ett hem, där sällsynt trefnad och endräkt var rädande.“ Efter åtnjuten undervisning af hemlärare inskrefs Nordenskiöld vid icke fyllda 13 års ålder vid Borgå gymnasium. Enligt egen och andras utsago visade han till en början mycket ringa lust att tillegna sig den i skolan meddelade under- visningen och stannade därför kvar på klassen för „sin absoluta lättjas skull”, enligt rektorn, Runebergs, omdöme, samt erhöll i alla ämnen vitsordet , mindre tillfredsställande“. Emellertid inträdde en förändring till det bättre, tack vare föräldrarnas vädjan till gossens ärelystnad och hederskänsla, och Nordenskiöld blef sedan en af de mest framstående lärjungarna. Han afslutade dock icke gymnasiet, emedan han jämte sin äldre broder och ett stort antal kamrater afgick från detsamma af förtrytelse öfver ett i deras mening orättvist utdeladt straff. Det bör här tilläggas att Nordenskiöld icke hade den ringaste del i den förseelse, som föranledde de andras svåra näpst, men hans rättskänsla var kränkt å deras och gymnasistkärens vägnar. Efter ett års läsning på egen hand tog Nordenskiöld studentexamen på hösten 1849 och inskrefs i Viborgska afdelningen. Han deltog ifrigt i studentlifvet med dess mångfaldiga angelägenheter och anslöt sig till en krets af unge män, ur hvilken sedermera flere af vårt lands bemärkta personer på vetenskapens, lite- raturens, konsternas och det offentliga lifvets områden utgått. 'Till denna kam- ratskara hörde också en betydande del af dem bland de unge, som uppbära eller tro sig uppbära det sista modet, elegansen och de nyaste ideerna från 6 WILHELM RAMSAY. den stora världen. En fri och glad syn på lifvet och framtiden rådde i denna krets. Tidens stora och små frågor blefvo där ifrigt debatterade, och från Nor- denskiölds sida utföllo svaren i en riktning som visade att han af fullaste öfver- tygelse omfattade svärmeriet för tidens frisinnade ideer. Hela hans natur med dess utpräglade känsla för egen och andras rätt gjorde honom till en svuren fiende af regerings-fórmynderskap och tvång mot medborgarenas naturliga fri- och rättigheter. — Denna sin ungdomstro svek han aldrig. Hvarje uppslag, som var egnadt att nedbryta gamla fördomar och andra hinder för vår utveckling, hvarje sträfvande att vidga tankens och individets frihet, väckte genklang i hans hjärta. — I detta sammanhang, må omnämnas att Nordenskiöld sedermera ge- nom särskilda förhållanden blef bekant med några af det gångna århundradets frihetskämpar och kände revolutionärer med samfundsförbättrande förslag, och att han trifdes väl i deras sällskap. „Det är entusiasterna som föra världen framåt”, plägade han säga. Trots denna entusiasm för nya sträfvanden greps hvarken Nordenskiöld eller flertalet af hans ungdomsvänner af den då allt mera tilltagande rörelsen för den inhemska odlingens ställande på rent finsk nationel grund. Enligt deras mening skulle en sådan omplantering bringa kulturen att tvina, och långt lyckligare vore, om det andliga lifvet och samhällsutvecklingen i Finland fortfarande hem- tade näring ur den jord, där deras rötter voro fästade. De unge männens önskan att underhålla och stärka förbindelserna med det gamla moderlandet togo stundom öfverdrifna uttryck, hvilket liksom deras förmenta likgiltighet för det rent fosterländska arbetet asamkade dem klander af ifrarne för den finska saken, t. o. m. af de nationella sträfvandenas störste förkämpe —. Denne store man såg i Nordenskiölds och hans jämnårigas svärmeri för tidens fri- sinnade ideer endast ett tomt, och i betraktande af det politiska läget lätt- sinnigt bravaderande med utifrån lånade fraser. Detta omdöme är — så vidt det rör Nordenskiöld — icke rättvist, ty hans yttranden uppburos af en själf- ständig inre öfvertygelse. Medgifvas ma däremot att en af Nordenskiölds vackraste själsegenskaper, frimodigheten, var ett oöfvervinnerligt hinder för ernaende af den betänksamma själfbehärskning, man ville ålägga ungdomen. Ett rättvisare — och för Nordenskiöld hedrande — omdöme har betecknat honom som naiv i de frågor och ting, där politisk klokskap och opportunism göra sig breda. För att förstå huru Nordenskiöld ófverhufvud kom att spela en viss roll i Finlands inre politiska historia, böra vi erinra oss att Nordenskiölds studieår sammanföllo med den tid, då den under kejsar Nikolai I införda regimen ta- git de öfverdrifvet stränga former, som bebåda tvangsväldens förestående slut. Minnestal öfver Professorn Friherre Adolf Erik Nordenskiöld. 7 Äfven efter den fruktade monarkens död vakade den ryske maktens represen- tant, generalguvernören grefve Berg, öfver att hvarken den fria medborgerliga verksamheten eller lifvet vid landets andliga medelpunkt skulle slå in på sam- hällsvådliga banor. Därför blef naturligtvis den ungdom, som vågade hoppas på tider af mindre ofrihet och gifva äfven de anspråkslösaste uttryck för sin längtan efter dem tillkänna, honom en nagel i ögat, och således också Nordenskiöld. Om ock Nordenskiöld med lif och lust deltog i studentlifvet och ungdomens bästa sträfvanden, hindrade detta honom icke att med flit och framgång bedrifva sina studier. Det redan i barndomen väckta intresset och faderns föredöme drogo honom till naturvetenskaperna och främst till mineralogin. Han stude- rade kemin under Arppes ledning, naturalhistorien under Nordmanns. I älsk- lingsämnet, mineralogin, undervisades han ocksà delvis af Arppe, men här var han dock mest sin faders lärjunge. Af honom inhämtade han den tidens längst fullkomnade metoder, med honom företog han utflykter till vart lands mineralfyndorter och blef snart en lika grundlig kännare af dem, som den äldre Nordenskiöld. För mineralogins systervetenskap, geologin, i hvilken en- dast ringa undervisning meddelades vid universitetet, synes Nordenskiöld hvarken då eller senare hafva fattat något djupare intresse. Som ett uttryck för hans uppfattning i denna sak må följande utdrag ur ett bref (1860) anföras: „Jag har utan framgång sökt bevisa |J. J. Chydenius] att ingen af naturen kunde vara i högre grad än han bestämd att blifva en mångberyktad och vidtberömd fader för storartade och bottenlösa geologiska teorier, hvilka, studier och uppfostran oaktadt, aldrig riktigt velat lämpa sig för mitt mera matematiska lynne.” Vårterminen 1853 aflade Nordenskiöld fysisk-matematisk kandidatexamen, och följande höst beledsagade han sin fader på en resa till Ural. Efter återkom- sten fortsatte han sina studier, och den 28 februari 1855 försvarade han offent- ligt sitt specimen för licentiatgrad. Vorden licentiat fick han uppdraget att vara fysisk-matematiska fakultetens kurator samt tjänst som extra konduktör vid bergsstyrelsen. Men af ingendera befattningen hade han långvarig fröjd, ty i slutet af år 1855 inträffade den under namnet Tölömiddagen bekanta tilldragelse, då af en skämtsam student- och kamratfest gjordes en högpolitisk tilldragelse. Nordenskiöld, redan förut illa anskrifven på högre ort, blef såsom deltagare i densamma afskedad från sina befattningar. Han tog förlusten ganska lätt och begaf sig till Berlin, där Nils Gustaf Nordenskiölds anseende och personliga förbindelser beredde sonen ett varmt mottagande i de veten- skapliga kretsarna. Han arbetade hos faderns ungdomsvänner Heinrich Rose och Mitscherlich, det enda tillfälle då han under utländske vetenskapsmäns ledning sökt utbildning. 8 WILHELM Ramsay. Sommaren 1856 återvände Nordenskiöld och utnämndes till docent i mi- neralogi. Han var nu så godt som själfskrifven till den redan år 1852 in- rättade professuren i mineralogi och geologi, men ville dessförinnan företaga en studieresa till England, Frankrike och Tyskland med det s. k. reseunder- stödet för literatörer, hvilket konsistorium tilldelat honom „pä grund af hans väl vitsordade skicklighet och i förhoppning att därigenom fa en värdig sö- kande till lärostolen i geologi och mineralogi*. Innan resan anträddes, försiggick promotionen 1857, vid hvilken Nor- denskiöld innehade första hedersrummet bland magistrarna, det andra bland doktorerna. Under de med denna universitetshógtid förbundna festligheterna inträffade den händelse, som blef orsaken till att Nordenskiöld för alltid läm- nade sitt fädernesland. På den sista festdagen höll han på anmodan af promoti ett tal för några från universiteten i Sverige inbjudna hedersgäster. „Mitt tal var icke långt — skrifver Nordenskiöld — det gick i den under festernas lopp rådande tonen, kanske något mera pointeradt än de andras, som fått lyckan att drunkna i glömskans haf.* Det begynnte: , Människan tecknar ju alltid den tid som komma skall med hoppets rosenfärg. Sjuklingen, som blott har några fà da- gar kvar att lefva, hoppas på långa år af hälsa; slafven, som från den tid han kan minnas, gått från en hand till en annan, drömmer om sin frihet. Skulle icke också vi då kunna låta hoppet måla några strimmor på vår mörka framtidshimmel? Jo vi kunna det, vi kunna det, emedan på senare tider ett mäktigt, ett okufligt medvetande om rättighet till frihet vaknat hos oss, eme- dan band, hvilka snart i femtio år varit slitna, börjat äterknytas, och vi sä- ledes i den kamp vi nu utkämpa mot mörkret, kunna vara förvissade om att ej alltid behöfva stå ensamma på kämpebanan.“ Det varmt hållna, till de med Sverige gemensamma minnena vädjande talet, väckte genklang och en ju- belstorm hos ungdomen, men ogillande från några betänksamma akademiska fäders sida. A deras vägnar sökte professor Cygnaeus öfverskyla det intryck Nor- denskiölds ord kunde göra på högre ort genom ett vältalighetsprof af den art, att en allmän ovilja bröt lös, och Nordenskiöld rusade upp på talarestolen ut- ropande: „han talar ej à våra vägnar!" Den uppseendeväckande händelsen inberättades till generalguvernören, som ansåg att nära nog högförräderi förlåg. Någon möjlighet att blidka den vred- gade excellensen fanns knappats, så mycket mindre som Nordenskiöld icke var hugad att urskulda sig. Den ,svåra förseelsen" att oförskräckt hafva sagt ut sitt hjärtas bästa tankar satte rågan på det redan förut fyllda syndamåttet, och han fick till en början plikta med förlusten af det honom tilldelade reseunderstödet. . Minnestal öfver Professorn Friherre Adolf Erik Nordenskiöld. 9 Under tiden hade Nordenskiöld för att undgå vidare obehag begifvit sig till Sverige, där han under sommaren 1857 företog utflykter till några sven- ska mineralfyndorter samt under följande vinter arbetade på svenska veten- skapsakademins mineralogiska laboratorium, hvars föreståndare, den skickliga kemisten och mineralogen professor Mosander, var honom synnerligen bevågen. Under sommaren 1858 deltog Nordenskiöld såsom geolog i den af d:r Torell till Spetsbergen utrustade färd, som inledde den ärofulla svenska polar- forskningen, hvars ledande ande snart skulle blifva Nordenskiöld själf. Efter återkomsten : från den lyckade ishafsfärden begaf Nordenskiöld sig till hemlandet. Det var då han med generalguvernören Berg hade det samtal, som efter Nordenskiölds vägran att urskulda sina synder vid promotionen, slu- tade med Bergs yttrande: „Sie können von Finnland Abschied nehmen; dafür werde ich sorgen“. — Nordenskiöld erhöll pass och tillsägelse att inom fjor- ton dagar lämna landet. På nyåret 1859 drog han öfver isen pa Alands haf åstad till Sverige. Dessförinnan hade Mosander aflidit, och hans plats erbjudits Nordenskiöld. Efter någon tvekan, och då det syntes omöjligt att blidka de styrande i hem- landet, antog han anbudet och tillträdde sålunda vid 26 års ålder som pro- fessor och intendent för svenska riksmuseums mineralogiska samlingar den be- fattning, som han sedan innehade till sin lefnads slut. På hösten 1859 erhöll Nordenskiöld uppmaning att låta kalla sig till professor i mineralogi och geologi i Uppsala, där eljes den i vetenskapligt hänseende underlägsne Walmstedt var den ende, som kunde komma ifråga. Nordenskiölds svar blef: , Aldrig till Uppsala!" — meddelar han i ett bref till sin fader. Denna kallelse vittnar om det vetenskapliga anseende Norden- skiöld redan då åtnjöt, och ett ännu ärofullare uttryck för detsamma var hans inväljande till ledamot af k. svenska vetenskapsakademin år 1860. Ar 1861 företog Nordenskiöld jämte Torell en andra färd till Spetsbärgen. Aret därpå unnades det honom att efter fyra års landsförvisning återvända till Finland, sedan den oförsonlige grefve Berg fått sig Polens affärer anför- trodda. Sommaren tillbragtes dels i fädernehemmet, dels på utflykter till finska mineralförkomster. I december samma är gjorde han åter ett besök i vårt land. Resan gick fram och åter öfver Alands haf för anställande af iakttagelser angående isförhållandena, men vid sidan af detta vetenskapliga syfte låg ett ännu mera tilldragande mål för den vågsamma färden. Nor- denskiöld knöt nämligen på denna tur till Finland de band, som året därpå beseglades genom hans äktenskap med fröken Anna Mannerheim, dotter till 9 u 10 WILHELM RAMSAY. presidenten grefve Carl Mannerheim och Eva von Schantz. Sedermera finna vi honom icke så sällan på besök i det gamla hemlandet. Alltsedan sin afresa från Finland 1857 synes Nordenskiöld icke hafva upphört att tänka, att det dock slutligen skulle beredas honom möjlighet att verka vid sitt hemlands universitet. Brefven till hans fader, skrifna omedel- bart efter ankomsten till Sverige, visa att han anser promotionskatastrofen så litet betydande, att den icke bör kunna utgöra hinder för hans utnämnande till professor i Helsingfors. Ja, han anser sig till och med kunna göra räkning på det stipendium man beröfvat honom. Efter 1858 års ishafsfärd är han ännu säkrare på sin sak, och så öfvertygad om sin rätt att för den nu gjorda resan återfå stipendiet, att han uppför detsamma som en tillgång i en affärsafräkning med sin fader. Dock tillägger han i brefvet: ,nàgon anhållan från min sida i afseende à stipendiet etc. af huru lindrigt slag den än må vara, kan aldrig komma ifråga. Jag får äfven på det enträgnaste bedja pappa att icke ställa mig i en svår mellanhand genom att framställa saker och förhållanden i en dager, som ej är den fullkomligt rätta. Jag kommer oändligt gärna hem, men ett nödvändigt villkor är att alt gammalt är glömdt utan vidare biomständig- heter". Af samma bref framgår att Nordenskiöld såsom ämne för sitt pro- fessorsspecimen tänkte välja de geologiska iakttagelserna under 1858 års forsk- ningsfärd. Grefve Bergs vägran att läta Nordenskiöld ätervända till Finland afkylde naturligtvis för en tid hans sangviniska förhoppningar, men efter dennes af- gang och ännu mer efter giftermålet med en landsmanninna uppflammade det aldrig slocknade hoppet och längtan med förnyad styrka, och Nordenskiöld an- sökte år 1867 den fortfarande obesatta professuren i mineralogi vid vårt uni- versitet. Då med anledning häraf fran ett håll, där Nordenskiöld. ännu an- sågs kunna värka „i skadlig riktning”, önskades af honom en förbindelse att icke deltaga i det politiska lifvet, vägrade han att gå in därpå, men afgaf i stället en salydande skrifvelse till universitetets rektor: „Herr Statsråd! Med anledning af Herr Statsrådets senaste bref hastar jag att förklara, det jag naturligtvis, ifall jag återkommer till Finland, kommer att göra ett lojalt erkännande af mitt fosterlands lagar och politiska förhållanden till bas för min värksamhet. Ifall jag ej ville göra detta, vore det ju en ren galen- skap att återvända." I enskildt bref till Arppe skrifver han: ,Ju närmare afgörandets stund nalkas, dess mer har hemlängtan gripit mig, och från det att sakens utgång i början betraktades af mig med temmelig likgiltighet, så har den på senare Minnestal öfver Professorn Friherre Adolf Erik Nordenskiöld. 11 tid absorberat allt mitt intresse. Jag tycker mig böra vid hemkomsten till fosterlandet kunna arbeta med tiodubbel kraft mot förr.” Nordenskiöld erhöll konsistoriets enhälliga förord till den ansökta lärosto- len, men blef icke utnämd, ty — såsom det officiella afslaget lyder: , Emedan professor Nordenskiöld, hvilken varit Hans Kejserliga Majestäts undersåte i Finland, ófverflyttat till konungariket Sverige och därstädes inträdt i tjänst, samt i följd däraf upphört att åtnjuta finsk medborgarrätt, hade Hans Kej- serliga Höghet 'Tronföljaren — universitetets kansler — vid öfvervägande af detta ärende ansett sig . . . icke böra ofvanberörda framställning hos Hans Kejserliga Majestät föredraga“. Tyvärr torde skuggrädsla hos de inflytelse- rike bland våra egna landsmän långt mer än de ännu högre uppsattes fruk- tan för rabulisten Nordenskiöld hafva medvärkat till denna utgång, hvarige- nom vårt land förlorade denne store son. Det har — helt säkert med rätta — framhållits, att Nordenskiöld i sitt nya hemland för sina stora anlag och planer fann en gynnsammare jordmån och större medel än hans finska fosterland kunnat bjuda. Vi kunna dock ej nog beklaga den förlust forskningen hos oss lidit, ty Nordenskiöld hade säkert med sin öfvertygande entusiasm och sina vinnande personliga egenskaper också här lyckats förmå frikostige medborgare eller en upplyst styrelse att under- stöda sina företag, och att det icke saknades förslag till storartade forsknings- färder som skulle utrustas, när han återkommit till Finland, synes af bref till Arppe, Ahlqvist och brodern Carl Nordenskiöld. Han omnämner t. ex. föl- jande planer: 1) En gradmätningsexpedition till Spetsbärgen, 2) En dito till någon trakt vid ekvatorn, 3) En förenad etnografisk, lingvistisk och natur- vetenskaplig expedition till Sibirien, 4) En mammut-expedition till de Ny- sibiriska öarna. Med anledning af dessa planer, hvilkas förvärkligande skulle kräfva en kostnad af minst 50,000 mark, tillägger Nordenskiöld: , Visserligen kunde det synas oklokt att för ett så fattigt land som Finland bortslösa äfven en så ringa summa, som det nu är fråga om, på ett improduktivt företag, om ej landet skulle draga direkt nytta däraf ej allenast igenom de ökade tillfällen till stu- dier och utbildning, som dylika expeditioner lämna, utan äfven genom den ökade säkerhet, som aktning och anseende gifva åt den svage*. Efter det det således icke unnades Nordenskiöld att värka i sitt fosterland, förblef han dock alltid intresserad för forskningens framsteg hos oss. Med rika gäfvor ihågkom han vår högskolas samlingar och för de vetenskapliga sträfvandena visade han sitt deltagande. När det t. ex. i början af 1870-ta- let hade uppstått tanke på att utveckla Finska Vetenskaps-Societeten till en ve- 12 WILHELM RAMSAY. tenskapsakademi, skrifver Nordenskiöld därom: „Med glädje ser jag att man i Finland ürnar anstränga sig till ästadkommande af något vackert i vetenskaplig väg. Jag förstår blott icke . . . tvekan, att taga steget fullt ut. Ryssland kan ju icke hafva något däremot, och för Finland kan saken vara en värklig lifsfråga. Endast den nation lefver, som uträttar något för mänsk- lighetens utveckling, och det enda sätt på hvilket detta för Finland kan komma ifråga, är vetenskapens. Men för arbete i denna riktning är efter min öfver- tygelse det finska folket rikare begåfvadt än något annat" (Bref till C. Nor- denskiöld). Nordenskiöld hade under 1860-talet sa småningom kommit in i de i Sverige rådande förhållandena. Inom det vetenskapliga lifvet spelade han en allt mera betydande roll. Efter de tvänne Torellska ishafsfärderna hade han företagit — nu såsom ledare — ytterligare tre resor till Spetsbergen (1864, 1868, 1871—72) och en till Grönland (1870). Med dessa resor grundlade Nordenskiöld och hans följeslagare en verkligt vetenskaplig kännedom om polar- länderna, deras naturförhällanden och rika djurlif, och efter hvar och en af dessa växte hans anseende som forskare och upptäcktsresande. I det politiska lifvet deltog han äfvenledes. Som son till en infödd svensk adelsman kunde han företräda sin ätt under de två sista ståndsriksdagarna, och efter representationsförändringen blef han upprepade gånger vald bland Stockholms stads representanter i andra kammaren. Trogen sina öfvertygelser slöt han sig till de grupper, som inom denna lagstiftande församling förfäktade utprägladt frisinnade åsikter. Hans insikter togos i anspråk för en mängd vetenskapliga och officiella uppdrag. Öfverallt utöfvade han ett stort inflytande på grund af sina kun- skaper, sitt stora anseende och sina älskvärda personliga egenskaper. När därför år 1874 åter hade väckts förslag att söka vinna Nordenskiöld för vårt land, där lärostolen i mineralogi och geologi ännu stod obesatt, hade omständigheterna medfört sådana förändringar i hans ställning, att han till en på enskild väg gjord förfrågan i denna angelägenhet afgaf följande svar: , Att jag icke numera anser mig kunna söka en profession vid universitetet i Hel- singfors, därom är jag fullt ense med mig själf. . . . Det är således bäst att saken får förfalla. Jag tviflar på att jag numera kunde blifva en duglig föreläsare och har för närvarande till min närmaste lefnadsuppgift att afsluta ett större mineralogiskt arbete . . , för det andra att resa norra vägen till Berings-sund och samtidigt bevisa användbarheten af den nya handelsvägen mellan Obi-Jenissej och Atlantiska oceanen. För dessa båda uppgifters skull kan jag nu icke lämna Sverige. Sedan? Det är svårt att svara på. Å ena Minnestal öfver Professorn Friherre Adolf Erik Nordenskiöld. 13 sidan drages jag mäktigt till det gamla hemlandet, till hemmet, som det än kallas i min familj, à andra sidan är det ej lätt att skilja sig fran en snart 20-àrig värksamhet, sådan jag haft den bär i Sverige, och jag kan tillägga, efter ett bemötande sådant jag här rönt. Troligen har jag blifvit mer svensk än jag anat, och gammalsvensk var ju finnen, som kom hit för sjutton år sedan". De reseplaner som omnämnas 1 ofvananförda bref, begynnte förvärkligas genom en resa till Jenissejs mynning år 1875. Kariska hafvet och ishafvet norr om Asien voro vid den tiden alldeles outforskade. Härtill kom att Si- biriens ökade alstringsförmåga för hvar dag fick allt störe behof af utförs- vägar till Europa, och dà det var kändt att norske fängstmän stundom trängt ända in i Kariska hafvet, syntes det Nordenskiöld, att möjlighet förelåg för en sjöförbindelse mellan Atlantiska hafvet och de vestsibiriska flodernas myn- ningar. Enligt hans mening förde dessa stora strömmar sådana massor af varmt vatten med sig, att det vore otänkbart, det hafvet utanför dem icke skulle befrias från is under en del af den varma årstiden. Redan år 1870 hade Nordenskiöld — ehuru förgäfves — vändt sig till Ryssland för att åstadkomma en hydrografisk och vetenskaplig expedition till dessa trakter. Nu intresserade sig grosshandlaren Oscar Dickson, som ensam eller till största delen utrustat Nordenskiölds föregående expeditioner till Spets- bergen och Grönland, för frågan, och midsommartiden 1875 for Nordenskiöld på ett litet norskt segelfartyg från Tromsö till Jenissejs mynning. Färden lyckades i alla afseenden, upprepades med samma framgång följande sommar; denna gång bekostad af den för Sibiriens förkofran ifrande köpmannen Si- biriakoff. Från den första af dessa färder återvände Nordenskiöld och hans följesla- gare genom Sibirien, Ryssland och Finland. I tsarrikets större städer blefvo de grundligt firade i följd af den förtjusning med hvilken man i tongifvande kret- sar hälsade utsikten till en sjöfart mellan Sibirien och Europa. Äfven vid resan genom vårt land hyllades vår nu rytkbar vordne landsman, och föl- jande år inkallades han till hedersledamot i Finska Vetenskaps-Societeten. De lyckade resorna till Jenissej väckte tanken på att utsträcka dem längre mot öster, och sålunda upptog Nordenskiöld femtonhundra och sexton- hundratalets upptäcktsresandes planer att genom den s. k. nordostpassagen finna sjövägen till den yttersta orientens rika länder. Den vetenskapliga teo- rin för möjligheten af ett sådant företag var följande. Liksom kastade krop- par sträfva de rinnande vattnen på norra halfklotet att afvika åt höger från sin bana, Därför undergräfva de — såsom von Baer först påvisat — i regeln 14 WILBELM RAMSAY. den högra stranden mera än den vänstra, och därför hafva t. ex. alla si- biriska foder aflagrat sina slamprodukter åt höger från mynningarna, så att de rikta sina deltaarmar åt öster eller nordost. Men äfven utanför dem måste på grund af den nämda lagen flodernas väldiga vattenmassor framflyta på det tyngre hafsvattnet med en afvikning mot öster. Sålunda bör det längs Asiens nordkust uppstà hafsstrómmar af varmare vatten, i följd hvaraf om sommaren ett isfritt bälte bör förefinnas, där det är möjligt att framkomma med fartyg. För sina planers förvärkligande lyckades Nordenskiöld vinna Dickson, Sibiriakoff och Sveriges konung Oscar den andra. Efter omsorgsfulla förbe- redelser utgick den största ishafsexpedition man dittills skådat, då Vega och dess män i juni 1578 lämnade Skandinavien. Utan stora svårigheter anlände man redan samma sommar till viken vid Pitlekaj väster om Ostkap, men blef där instängd af is till augusti följande år. Två dagar efter befrielsen ur isens bojor strök Vega genom Beringssund. Nordostpassagen var fullbordad, och förfintligheten af en isfri farled utmed Asiens norkust bevisad. Dess för- modade betydelse som handelsväg har icke besannat sig, men väl hafva senare ishafsforskare begagnat sig af densamma, såsom Nansen på Fram och von Toll på sin färd till de Nysibiriska öarna. Vid hemresan rundt om Asien ge- nom Suez-kanalen och kring Europa, firades det utförda stordådet i alla or- ter, som besöktes. Färden gestaltade sig till ett triumftåg, som nådde sin största glans vid det högtidliga emottagandet i Stockholm den 24 april 1880. Nordenskiöld erhöll för sin bragd friherrlig värdighet och otaliga yttre ut- märkelser. Det var med denna färd han vann världsrykte som en af alla tiders största upptäcktsresande. Nordenskiöld besökte nu flere af Europas hufvudstäder och medelpunkter för den vetenskapliga forskningen. På alla dessa ställen egnades honom äre- betygelser, och hyllningarnas rad afslutades i hans fädernesland. Den 13 januari 1881 höll Finska Vetenskaps-Societeten ett för allmänheten till- gängligt festsammanträde i denna sal. Närvarande voro Adolf Erik Nor- denskiöld och friherrinnan Nordenskiöld. Societetens ordförande betonade be- tydelsen af Nordenskiölds ryktbara färder och öfverräckte en till hans ära och till erinran af Asiens kringsegling präglad minnespenning. Hedersgästen höll ett föredrag om norrskenet vid Beringssund. Det var den enda gång han deltagit i Finska Vetenskaps-Societetens sammanträden. Sändskap från lands- orten bragte den berömde landsmannen sin hyllning, och samma dag var till hans ära föranstaltad en stämningsfull medborgerlig fest i riddarhuset. Än en gang begaf sig den outtröttlige upptäcktsresanden på längfärd. Han ville intränga pa Grönlands inlandsis, hvars utforskande han inledt under Minnestal öfver Professorn Friherre Adolf Erik Nordenskiöld. 15 en tidigare resa. Härvid föresväfvade honom en ganska originell ide. Han ansåg att den gängse uppfattningen om Grönlands inre såsom betäckt af en sammanhängande landis langt ifran var bevisad. Tvärtom kunde det vara fal- let att det var isfritt och ett hemvist för en rik djurvärld och en växtvärld, som gaf skäl för det eljes föga betecknande namnet Grönland. Ty endast om denna kontinent är ett fran hafvet mot midten stigande land, vore en full- ständig nedisning tänkbar. Om den äter — hvilket Nordenskiöld höll för sannolikare — endast vid kusterna begränsas af bergskedjor, mäste det mellan dem liggande låglandet vara isfritt. ‘Ty de vindar som från hafvet gingo óf- ver dessa kustberg, borde såsom torra föhnvindar falla ned på det inre låg- landet, och då saknades ju betingelserna för glacierbildningar. En af Dickson bekostad expedition afgick sommaren 1883 till Grönlands västkust. Vin- ningarna af dess arbeten voro betydande, men Nordenskiölds hypotes blef icke bekräftad. Nansens vandring och Pearys slädfärder hafva sedermera ådaga- lagt, att Grönlands isöken är sammanhängande. Detta var Nordenskiölds sista arktiska färd. - Härefter vidtog en tid af flitig forskning och författarvärksamhet. Sedan han upphört med sina färder, uppmuntrade han yngre forskare till sådana företag till gagn för vetenskapen och anseende för dem själfva och deras fosterland. Han har haft större eller mindre del i förvärkligandet af alla arktiska färder, som under de sista årtiondena utgått från Sverige och de skandinaviska länderna öfverhufvud. Med aldrig svikande intresse tog han del i andra forskares planer, stod dem bi med sin rika erfarenhet och använde sitt inflytande för att skaffa dem de för färden nödiga medlen. Aldrig var han afvisande, äfven om mången gång de unga polarforskarämnena voro ri- kare på äfventyrslust än betingelser i öfrigt för dylika företag. Han har också blifvit klandrad för detta, särskildt efter det den Björling-Kallstenius'ska resan tog ett så olyckligt slut. Till sådana förebråelser svarade han: „Det behófves att någon skjuter på, det finnas så många som hålla tillbaka”. Ända till det sista hade Nordenskiöld följt sitt gamla hemlands öden. När då dessa vid det förflutna seklets slut länkades ur den dittills rådande lyckliga utvecklingens gang, ställde han sig i spetsen för åstadkommande af de adres- ser, 1 hvilka mer än tusen af den samtida odlingens förnämste män vädja till förmån för våra rättigheter hos den, som svurit att hägna dem, samt deltog i det sändskap, som förgäfves sökte frambära dessa uttryck för en upplyst opi- nions rättfärdighetskraf. I början af 1880-talet hade Nordenskiöld köpt egendomen Dalbyö i Sö- dermanland vid en af Östersjöns vackraste vikar. Här tillbrakte han sedermera 16 WILHELM Ramsay. somrarna, och här slutade han sitt växlingsrika lif den 12 augusti 1901 pà aftonen. Adolf Erik Nordenskiöld vann sitt världsrykte genom färderna till den höga norden. Tillsamman med en annan banbrytande forskare i Sverige, Otto Martin Torell, inledde han genom den 1858 företagna resan till Spets- bergen den aera af arktisk forskning, som nu i ett halft sekel pägätt till oöfverskädligt gagn för vetenskapen och till evig ära för Sverige, och i hvil- ket forskningsarbete Adolf Erik Nordenskiöld varit själen. Den fürsta färden följdes af andra och inalles finna vi Nordenskiöld pä tio ishafsresor. Först efter noggranna studier och omsorgsfull utrustning begaf man sig i väg, och för att af färden få så stor vinning som möjligt, tillämpades vår tids förnämsta princip för all intensiv alstringsvärksamket: arbetets fördelning, sålunda att en fackman medföljde för hvarje särskild del af forskningsarbetet. I mot- sats till förhållandena vid några samtida dyrbara engelska arktiska expeditio- ner låg ledningen af de från Sverige utgångna företagen icke i fartygsbefäl- hafvarenas, utan 1 vetenskapsmännens händer. Under de många expeditionerna framstod Nordenskiölds egenskaper som ledare i sin fulla glans. Outtröttlig, ihärdig och pädrifvande visste han för- dela arbetet mellan sig och sina följeslagare så, att hvar och en med bibe- hållande af full frihet för sig kände, att han hade en uppgift för expeditionen samt bar ansvar för att den blef fullgjord. Hans orubbliga tro på sina teo- riers och beräkningars riktighet uppehöll icke blott honom själf, utan meddelade sig ock åt de andre. Deltagare såväl i tidigare som senare expeditioner hafva bevarat de bästa minnen af honom som en glad, uppmuntrande kamrat, hvil- ken alltid var tillreds att hjälpa med goda råd och dåd. Om hans friska lynne stundom gaf vika för misshumör, var detta dess bättre snart öfvergående. Icke så få finnar hafva åtnjutit den förmånen att få deltaga i de af Nordenskiöld föranstaltade expeditionerna. I allmänhet ansåg han, att veten- skapsmännen från vårt land, i den mån de voro delaktiga af den för det finska folklynnet utmärkande envisheten och ihärdigheten, egnade sig i hög grad för forskningsresandens kall. Det är väl så vi böra förstå hans tidigare anförda, eljes något öfverdrifvet höga tankar om finnarnes vetenskapliga be- gafning. Betydelsen af Nordenskiölds arktiska färder ligger naturligtvis främst i de genom dem vunna storartade och mängsidiga resultaten, hvilka helt och hället omgestaltat de äldre föreställningarna om den höga norden. Men därut- Minnestal öfver Professorn Friherre Adolf Erik Nordenskiöld. 17 öfver ega de en annan kanske icke ringare betydelse. De beteckna ett snart halfsekellångt skede af lifskraftig och hängifven naturforskning i Sverige och hela Skandinavien, de hafva fostrat en skara duktiga forskningsresande, som nu värdigt gå i mästarens spår. De hafva framkallat ett mecenatskap till förmån för vetenskapliga sträfvanden, hvartill man 1 Sverige förut icke sett ett motstycke. Nordenskiöld har härigenom riktat allmänhetens och främst deras offervillighet, som har öfverflöd på denna världens goda, till höga vetenskapliga sträfvanden, oberoende om ur dem utkomma resultat, som kunna omsättas i penningevärde eller ej. Att Nordenskiöld, finnen, genom de för Sverige ärofulla företagen sålunda kraftigt bidragit till att höja den svenska nationalandan, och gifvit den värdiga tillfällen att visa sina goda egenskaper, har från svensk sida framhållits som en af hans forskningsfärders allra största vinningar. Vi kunna ej nog beklaga att denna väckande kraft skulle beröfvas vårt land. Mer än någonsin tror jag att vi nu kännt oss i behof af det anseende, som enligt Nordenskiölds mening är den värnlöse ett skydd mot det råa våldet. Det låg icke för Nordenskiölds lynne att beträda redan utforskade fält för att genom en djupplöjning göra dem ånyo fruktbärande för vetenskapen. Han kan snarare liknas vid den svedjande nybyggaren, som tager de första skördarna på ödemarkens jungfruliga jord, men öfverlämnar den mödosammare odlingen åt kommande släkten. De aflägsna och okända länderna tjusade ho- nom med sina förborgade hemligheter. Där funnos de största utsikterna att göra upptäckter, hvilkas vikt icke endast skulle förstås af fackmännen, utan äfven måste väcka uppmärksamhet i vidare kretsar. En ifrigt sökande fantasi ledde hans forskaretankar åt vidt skilda håll, men med mångfalden af hågmål förband sig lyckligtvis ett genomträngande förstånd, sunda naturforskareanlag och förmågan att ihärdigt fullfölja den uppgift åt hvilken han hängifvit sig. Därför äro hans inlägg inom de mest olika vetenskapsgrenar så betydande, att de hvar för sig vore tillräckliga att rädda hans namn ur glömskan. Nordenskiöld var i första rummet mineralog. Hans faders föredöme och intresseväckande undervisning hade gjort honom till en hängifven arbetare i denna vetenskap, och han ansåg sig efter honom särskildt böra öfvertaga uppgif- ten att vidare utveckla den finska mineralogin. Den oförmodade öfverflyttningen till Sverige tillät dock icke denna tankes förvärkligande, men hans förkärlek för vårt lands mineral minskades aldrig. Den anställning han innehade i sitt nya hemland var också afsedd för mineralogins förkofran, och därom vinnlade sig 3 18 WILHELM Ramsay. Nordenskiöld med lif och själ. Genom hans omsorger blefvo svenska riksmu- seums mineralogiska samlingar sa ökade och rika, att endast fá andra museer kunna täfla med dem. Nordenskiöld var nämligen en öfverlägset skicklig kän- nare och samlare, och med samlareifvern förenade han en utpräglad kärlek till nya, sállsynta eller egendomligt sammansatta mineral. Han har själf upptäckt och beskrifvit ett mycket stort antal sádana. Härigenom samt genom nägra kristallografiska undersókningar har han vunnit anseende som en af sin tids bäste mineraloger. — Nordenskiölds bidrag till frågan om isomorfin och för- süken att beräkna sammansatta ämnens atomvikter synas mig icke äga den betydelse han tänkte. Pä Spetsbärgs- och Grönlandsfärderna var geologin Nordenskiölds särfack. Hans iakttagelser äga ett stort värde, och särskildt märkliga äro de af honom gjorda fynden af de stora järnblocken vid Uifak, hvilka han ansäg vara af meteoriskt ursprung, och angående hvilka ett vidlyftigt meningsutbyte uppstod, emedan andra forskare — på mycket vägande grunder — hüllo dem för tel- luriska. Icke mindre märkliga äro Nordenskiölds upptäckter af skikt rika på fossila växter, som visa att också i den höga norden i aflägsna geologiska epoker härskat ett gynnsamt klimat. De insamlade kollektionerna däraf öfverlämna- des till bearbetning åt Oswald Heer, som därom offentliggjort uppseende- väckande undersökningar. Öfverhufvud lät Nordenskiöld andra vetenskapsmän taga hand om de från hans expeditioner hembrakta försteningarna och bergarterna, emedan han hade ringa fallenhet för geologisk och petrografisk detaljforskning. Tvänne i Sverige inträffade fall af meteoriter, som Nordenskiöld tillvara- tog och undersökte för riksmuseums räkning, riktade hans håg mot studiet af sådana från världsrymden till vår planet anlända kroppar. Till dem räknade han också de vid Uifak funna järnblocken, samt de järn- och nickelhaltiga stoftmängder, hvilka han först på Spetsbergen insamlade på nyfallen snö och se- dermera fann vara så allmänna vid regn- och snöfall, att det enligt hans me- ning är obestridligt, att utom de stora meteoriterna fint materiellt stoft från världsalltet ständigt drages till jordytan. Frågan om dessa kosmiska kroppars och partiklars ursprung och betydelse satte hans fantasi i liflig värksamhet, och så vardt han „en mängberyktad och vidtberömd fader” för en kosmoge- netisk teori. Det, skulle taga för mycket tid i anspräk, att redogöra för hela innehället af Nordenskiölds hypotes. Jag vill nu blott anföra, hvad han säger om var planets uppkomst: „I stället för att man vanligen antager, att vart jordklot i tidernas längd undergätt förändringar endast i kvalitativt, ej i kvantitativt hänseende, och att det ursprungligen varit en glödande massa, hvilken numera täckes af en tunn stelnad skorpa, vill jag göra sannolikt, att Minnestal öfver Professorn Friherre Adolf Erik Nordenskióld. 19 jordklotet uppkommit genom aggregation af kosmiskt kalla hufvudsakligen fasta partiklar, och att detsamma på detta sätt från en obetydlig kärna utbildats till den storlek, det förnärvarande äger, och att det fortfarande ökas i nämvärd mån genom ageregation af kosmiska ämnen." Den till grund för Nordenskiölds hypotes liggande tankegången måste an- ses fullt berättigad. Till likartade åsikter om himlakropparnas daning hafva äfven andra forskare både före och efter honom kommit. Nordenskiölds hy- potes hade kanske kunnat få den betydelse, som tyckes vara nyare sådana beskärd, om han icke med densamma förenat några åsikter om bergarternas bildning, som stodo så i strid med alla genom de noggrannaste forskningar vunna erfarenheter, att de fleste geologer togo hypotesen i dess helhet såsom ett barockt infall, dikteradt af Nordenskiölds motsägelselust och icke ens värdt att komma under debatt. Nordenskiöld synes icke ägt kännedom om äldre forskares tankar i denna riktning, och hvad som är ännu märkvärdigare och visar huru föga han under flere år stod i beröring med den samtida forsk- ningen, är att han icke syntes känna till att teorier af samma art som hans egen senare blifvit framställda. Att han icke vidare följt sin hypotes öden berodde väl därpå, att helt andra studier upptogo honom under de senare lefnadsåren. De kartografiska arbeten, som under Spetsbergsfärderna àlegat honom och ännu mer de studier af äldre upptäcktsresandes kartor, hvartill förberedelserna till nya färder tvun- git honom, hade ingifvit honom ett stort intresse för den äldre kartografin i allmänhet, och forskningar i dess historia blef hans käraste sysselsättning. Med den honom egna ihärdigheten fick han genom dessa studier till stånd ut- märkta resultat, framlagda i monumental-värken Facsimile-atlas och Periplus. De hafva af fackmän erhållit det största beröm och anses vara ,källurkunder af första rang, värk af monumental betydelse”. Man uttryckte sin förundran öfver, att , Nordenskiöld vid sidan af sin omfattande värksamhet som natur- forskare och resande hade tid och ro till dessa arbeten öfver geografins histo- ria, arbeten, som visa en säkerhet och grundlighet, som om den berömde lärde hade gjort denna forskningsgren till sin speciella lifsuppgift“. Att Nordenskiöld, mineralogen, på detta forskningsområde, som egentligen tillhör historikern, vann sådana framgångar, berodde helt visst till stor del därpå, att han nu liksom när det gällde mineral, växtfossil eller meteoriter, var en skarpsynt och duglig smalare. I arkivens gömmor, i klosterbibliotekens längesedan glömda folianter, öfverallt visste han att göra goda fynd, och sammanbrakte sålunda den skatt af gamla kartvärk, som bildade materialet till hans stora arbeten. Hopbringandet af dess samlingar, hvilka numera 20 WILHELM RAMSAY. enligt hans egen önskan jämte hans boksamling kommit att tillhöra vårt uni- versitet, var redan för sig en hel lifsgärning, värd det vackraste erkännande. Vid sidan af forskareifvern ledde en sträfvan att i det praktiska lif- vet nyttiggöra de vetenskapliga erfarenheterna och upptäckterna Nordenskiöld. Sålunda ifrade han kring år 1870 för grundläggandet af en koloni på Spets- bergen för att tillgodogöra fosfatlager, som han anträffat. Försöket, som gat anledning till en diplomatisk skriftväxling mellan Ryssland och Sverige, visade sig emellertid mindre lönande. — Borrningar efter vatten i urbergets hällar var ett annat sådant försök i praktisk riktning. Teorin för detsamma — om den vattenförande horisontal-sprickan på c:a 30 m djup — torde väl knappast vinna geologernas erkännande, men det efterlängtade vattnet har man i de flesta fall fått. — Slutligen må det påpekas att det var Nordenskiöld, som tog initia- tivet till sökande af den på bottnen af Jussarö fjärden liggande järnmalm, som antogs vara orsaken till, att kompassen här gifver den sjöfarande mycket omoti- verade och vilseledande anvisningar. Nordenskiöld grubblade ständigt öfver nya ideer och hyste en obetvinglig lust att om de mest olikartade företeelser gifva teorier och förklaringar, så mycket som möjligt afvikande från den gängse uppfattningen. Med stor oförskräckthet försvarade han sina åsikter, äfven inför fackmän som behärskade de af honom upptagna frågorna bättre än han själf. — Sin motsägelselust riktade Nordenskiöld isynnerhet mot de läror, hvilka enligt hans mening blifvit alltför mäktiga, alltför dogmatiskt fastslagna, så att det — med användning af ett af hans egna uttryck — hörde till vetenskaplig ortodoxi att tro på dem. Och mot alla slag af ortodoxi uppreste sig hans protestantnatur. I den bild jag nu gifvit af Nordenskiölds lif och gärning, har törhända enskildheternas mångfald undanskymt den rätta grunden till hans storhet. I så fall vill jag erinra om det yttrande, som vid den medborgerliga festen för denne vår landsman i Helsigfors år 1881 fälldes af Finska Vetenskaps Socie- tetens sekreterare: „Adolf Erik Nordenskiölds storhet kan sammanfattas i de två orden: mannamod och smile.” — — An e Lu Bibliografi. (Med ledning af J. M. Hulth.) A. E. Nordenskiöld har i tryck utgifvit följande afhandlingar och uppsatser: I. Mineralogi, Kristallografi, Mineralkemi och Fysik. Om grafitens och chondroditens kristallformer, akademisk afhandling . . . under inseende af A. E. AnPPE... till offentlig granskning framställd af Nils ADOLF ERIK NORDENSKIÖLD, Fys.-math. Kand. . .. den 28 Februari 1855. Helsingfors 1855. 8:0. 1 bl. 42 s. 1 tafla. Beskrifning öfver de i Finland funna mineralier. Helsingfors 1855. 8:0. X, 162 s, I bl. — 2:a omarb. uppl. Helsingfors 1863. 8:0. 2 bl., 177, V s. Om malachitens sammansättning och kristallform. [Föredr. ?/,, 1855.] — Acta Soc. Se. Fenn. T. 4: s. 607—615. Bidrag till Finlands mineralogi. [Föredr. 5/,, 1856]. — Acta Soc. Sc. Fenn. 'T. 5: s. 163—183, Försök till en theoretisk beräkning af sammansatta ämnens egentliga vigter. [Fóredr. !*?/, 1857.] — Acta Soc. Sc. Fenn. 'T. 5: s. 289—334. Undersökning af några vid Nischni-Tagil förekommande kopparfosfater. [Föredr. !9/, 1857]. — Acta Soc. Se. Fenn. T. 5: s. 335—341. Bidrag till läran om den kristallografiska isomorfin och dimorfin. [Inl. '/, 1858.] — K. V. A. Handl. N. F. Bd 2: Nr 6. 23 s. Försök til en theoretisk beräkning af den värme, som utvecklas vid förbränning af flytande organiska föreningar. [Meddel. !/, 1858.] K. V. A. Öfvers. Årg. 15 (1858) s. 103—108. Untersuchung eines Tantalits. — Poggendor/f’s Annalen. Bd 107 (1859) s. 374. Om gadolinitens kristallform. [Meddel. !*/, 1859.] — K. V. A. Öfvers. Ärg. 16 (1859) s. 287— 291, t. 4. Bidrag till kännedomen af i Sverige fórekommande yttrotantal- och yttroniob-mineralier. [Meddel. !!/, 1860]. — K. V. A. Ófvers. Årg. 17 (1860) s. 27—38. t. 1. Försök att framställa kristalliserad thorjord och tantalsyra. Af A. E. NORDENSKIÖLD och J. J. CnvpENiUs. [Meddel. '*/, 1860.] — K. V. A. Öfvers. Årg. 17 (1860) s. 133—137, t. 5. Om vanadin- och molybdensyrans kristallformer. [Meddel. /, 1860.] — K. V. A. Öfvers. Årg. 17 (1860) s. 299—301, t. 9. Bidrag till kännedomen om oxidernas kristallformer. [Meddel. "/, 1860.] — K.V. A. Öfvers. Ärg. 17 (1860) s. 439—432, t. 16, 17, 22 A. E. Nordenskiölds bibliografi. Om tantalitartade mineralier från nejden af Torro. [Meddel. */,, 1863.) — K. V. A. Ofvers. Ärg. 20 (1863) s. 443—453. Om sammansättningen af jernhaltiga kolloid-silikater. Af P, T. CLEvE och A. E. NoRDENSKIÜLd. [Inl. 12/, 1866.] — K. V. A. Öfvers. Arg. 23 (1866) s. 169—183. Undersökning af selenmineralierna [1 Eukairit. 2 Berzelianit, 3 Crookesit| från Skrikerum. [Inl !2/,, 1866.] K. V. A. Ofvers. Årg. 23 (1866) s. 361—367. Note on the mineral character of the [bituminous gneiss and mica-schist rock[s in the Nulla- berg, province of Wermland, Sweden]. — Tryckt i: On the existence of rocks contain. organic sub- stances in the fundamental gneiss of Sweden |by] L. I. IGELSTRÖM, A. E. NORDENSKIÄLD and F. L. EKMAN. Sthlm 1867. 8:0. S. 6—7. Laxmannit, ett nytt mineral, som ätföljer kromsyrade blyoxiden frán Beresowsk. [Meddel. !"/,, 1867.] — K. V. A. Ofvers. Årg. 26 (1867) s. 655—660. Om temperaturens inflytande på vattnets förmåga att upplösa salter. [Meddel. '*/, 1868.] — K. V. A. Ófvers. Årg. 25 (1868) s. 345—352. Om hydrofluoceritens rätta sammansättning. [Meddel. !%/, 1868.] — K. V. A. Öfvers. Årg. 25 1868 s. 399—402. [Föredrag om de senaste framstegen inom geologien, mineralogien och kemien vid Kongl. Vetenskapsakademiens högtidsdag den 31 Mars 1869.) — Stockholms-posten. 1869: N:r 42 ["/,]. Sveriges inflytande på mineralogiens utveckling. Ett blad ur vår kulturhistoria. — Framtiden, utg. af C. v. Bergen. Bd 3 (Årg. 3. 1870) s. 193—198. [Föredrag vid Kongl. Vetenskapsakademiens högtidsdag den 31 mars 1870, behandlade bl. a. fynd af diamant i Böhmen, guld och platina i Finska Lappmarken, meteorstenfallet vid Hessle m. m.] — Stockholms Dagblad. 1870. Nr 76 (?/,)- Spridda bidrag till Skandinaviens mineralogi. [Meddel. ®/, 1870.] — K. V. A. Öfvers. Årg. 27 (1870) s. 549—567, taf. 6. Platin in Lappland. [Briefliche Mitteilung]. — Poggendorff’s Annalen. Bd 140 (1870) s. 336. Om fasta och flytande enkla amnens atomvolymer. K V. A. Öfvers. Årg. 28 (1871) s. 845— 851. Aftryckt i Farmaceutisk tidskr. Årg. 12 (1871) s. 321—328. Särsk. utg., pag. 1—8. Mineralier [1 Epidot, 2 Gadolinit?, 3 Nohlit] från Nohl, nära Kongelf. — Geol. Für. Förh. Bd l (1872—13) s. 7—9. Om kristallvattnets inflytande på kristallformen. [Meddel. :°}, 1873.] K. V. A. Öfvers. Arg. 30 (1873) Nr 7: s. 3—12. Om ceritens kristallform. [Meddel. !%/, 1873.] A. V. A. Öfvers. Årg. 30 (1873) Nr 7:s. 13—16. [Fóredrag vid Kongl. Vetenskapsakademiens hógtidstag den 31 Mars 1874 om fórekomsten af ädelstenar samt om den nyupptäckta diamantfyndigheten i Sydafrika.] — Stockholms Dagblad. 1874: Nr 87 (19/,). Kristallografiska bidrag. Med en tafla. [Meddel. d. 10 Sept. 1873.] Sthlm 1874. 8:0. 15 s., 1 tafla. — K. V. A. Bihang. Bd 2: Nr 2. Kristallografisk och kemisk undersökning af nägra fluormineralier frán Ivituk i Grönland. — Geol. Fóren. Förh. Bd 2 (1874—75) s. 81—88. Om chacholong. [Meddel. !3|, 1874.] — K. V. A. Öfvers. Arg. 31 (1874) Nr 5: s. 3—6. Om förekomsten af leucopyrit vid Brevig. — Geol. Fóren. Förh. Bd 2 (1874—75) s. 241—242. Kupferpecherz fràn Ural. — Geol. Fóren. Fórh. Bd 3 (1876—77) s. 117—118. Meddelanden i mineralogi. 1. Torit från felsspatsbrotten nära Arendal. 2. Cyrtolit från Ytterby. — Mineralogiska meddelanden. 3. Tantalsyrade mineralier från Utö. 4. Nya mineralier från Långban. — Geol. Fören. Förh. Bd 3 (1876—77) s. 226 —229 [1, 2], 282—286 [3], 376—384 [4]. Föredrag [om gasers förtätning till vätskor m. m.] vid Vetenskapsakademiens ärshögtid den 31 Mars 1878. Sthlm 1878. 8:0. 16 s. — Stockholms Dagblad. 1878: Nr 76 B. (!/,). Mineralogiska bidrag. 5. Cleveit, ett nytt yttro-uran mineral från Garta felsspatsbrott nära Arendal. — Geol. Fören. Fórh. Bd 4 (1878—79) [Nr 5] s. 28—32. Sur une nouvelle espèce minérale nommée thaumasite. — C.-R. Acad. Se. Paris. T. 87 (1878) s. 313—314. A. E. Nordenskiölds bibliografi. 23 Anmärkningar om thaumasiten [m. anledn af uppsats af E. BERTRAD i Bull. Soc. Min. France T. 3 (1880)]. — Geol. Fören. Förh. Bd 5 (1880—81) s. 270—372. Mineralogiska bidrag. 7. Uransilikat frän Carta felsspatsbrott i granskapet af Arendal. — Geol. Fören. Fórh. Bd 7 (1884—85) s. 121—123. Mineralogiska bidrag. 8. Om gearksutit från Ivigtut i Grönland. — Geol. Fören. Förh. Bd 1 (1884—85) s. 684—689. [Vätskeinneslutningar i topas. Referat af foredrag.] — Geol. Fören. Förh. Bd 7 (1884—85) s. 158—160. Mineralogiska bidrag. — (Geol. Foren. Förh. Bd 8 (1886) 9. Kainositet, ett nytt mineral från Hitterö i Norge. S. 143—146. 10. Arksutit från Ivigtut i Grönland. S. 172—175. 11. Om gado- linitjordens atomvigt. S. 442— 446. Ytterligare iakttagelser om gadolinitjordens atomvigt. [Meddel. /, 1887.] — K. V. A. Öf- vers.) Arg. 44 (1887) s. 463— 169. Mineralogiska bidrag. — (Geol. Fören. Förh. Bd 9 (1887). 13. Thorit från två nya fyndorter i Norge. S. 26—27. 14. Alvit och Anderbergit. S. 28—29. 15. Hydrargillit från trakten af Lan- gesund (Brevig) i Norge. S. 29—30. 16. Diaspor frän Horrsjóberget i Vermland. S. 30—34. 17. Om eudidymitens rätta sammansättning. S. 434 —436. Om ett enkelt förhållande mellan våglängderna i en del ämnens spektra. [Meddel. */, 1587. — K. V. A. Öfvers. Årg. 44 (187) s. 471—478. Om isoleringen af fluor. Föredrag vid Vetenskapsakademiens hógtidsdag d. 31 mars 1890. Sthlm 1890. 16:0. — Stockholms Dagblad. 1890: Nr 96. Ytterligare om gadolinit-jordens modekylar-vitgt. [Meddel. !'/, 1891.] Sthlm 1891. 8:0 33 s. — R. V..A. Bihang. Bd 17: Afd. 2: Nr 1. [Om fynd af diamant vid Pasvigs elf i Norge. Meddelande.| — Geol. Fóren. Fórh. Bd 13 (1891) s. 297. [Fóredrag vid Kongl. Vetenskapakademiens hógtidsdag den 31 Mars 1894 om nya mineralfynd i Skandinavien.] — Stockholms Dagblad. 1894: Nr 88 (?/,). Apofyllitens fluorhalt. — Geol. Fóren, Förh. Bd 16 (1894) s. 579—584. Sur une nouveau gisement d'urane. — C.-H. Acad. Sc. Paris. 'T. 120 (1895) s. 289. Tvenne fotografier af snókristaller. Af GusrAF NORDENSKIÖLD. (Meddeladt af A. E. NORDEN- skiöld.) — Geol. Fóren. Fórh. Bd 20 (1898) s. 163—165, tafl. 7. 8. Mineral, som innehälla sällsynta jordarter. Historik. — Nordisk tidskrift, ulg. af Letterst. fóren. 1899: s. 321—333. [Mikrolit från Skogböle i Finland och dess förekomst i Skandinavien. Meddelande. Ref.| — Geol. Fören. Förh. Bd 21 (1899) s. 639—640. IL Om meteoriter och kosmiskt stoît. [Föredrag vid Kongl Vetenskapsakademiens hógtidsdag den 31 mars 1870. behandlande bl. a. fynd af diamant i Böhmen, guld och platina i Finska Lappmarken, meteorstenfallet vid Hessle m. m.| — Stockholms Dagblad. 1870. Nr 76 (?/,). Förteckning på meteoriter i Riksmusei mineralogiska samlingar. [Meddel. °/, 1870.] — K. V. A. Öfvers. Årg. 27 (1870) s. 39-48. Meteorstensfallet vid Hessle den 1 Januari 1869. Med tvä taflor. [Inl. 13 okt. 1869.] Sthlm 1870. 4:0. 14 s, 2 taf. — K. V. A. Handl. N. F. Bd 8: Nr 9. [Föredrag vid Kongl. Vetenskapsakademiens högtidsdag den 5 April 1872. Om meteoriter och särsk. om meteorjernet från Ovifak.] — Stockholms Dagblad. 1872: Nr 94 A. — Post- och Inrikes Tidningar. 1872: Nr 110, 111. Om kosmiskt stoft, som med nederbörden faller till jordytan. [Meddel. '*/, 1874.) — K. V. A. Öfvers. Ärg. 31 (1874) Nr 1: s. 3—12. [Föredrag vid Kongl. Vetenskaps-Akademiens högtidsdag den 31 Mars 1877 om Ställdalsmeteo- ren.| — Stockholms Dagblad. 1877: Nr 79 (7/,). 24 A. E. Nordenskiölds bibliografi. Mineralogiska bidrag. 6. Trenne märkeliga eldmeteorer, sedda i Sverige under ären 1876 och 1877. [Ställdalsmeteoren, Venermeteoren, Luleämeteoren]. Geol. Fören. Pörh. Bd 4: S. 45—61, 73— 85 o. 117—155. Tafl. 2, 3. 6—11. Om den geologiska betydelsen af kosmiska ämnens nedfallande till jordytan särskildt med af- seende på den Kant-Laplace'ska teorien. Studier och Forskningar föranledda af mina resor i höga norden. 3. S. 125—227, tafl. 8, 9. Stockholm 1883. Nedfallandet af stenar tillsammans med mycket stora hagel vid Broby m. fl. ställen i Vestman- land. [Meddel. !/, 1884.] — K. V. A. Öfvers. Årg. 41 (1884): Nr 6:s 3—15, tafl. 21—24. [Om det röda skenet. Meddelande.] — Ymer. Årg. 4 (1884) Sällsk. förh. s. II—X. Mineralogiska bidrag. 12. Undersökning af ett kosmiskt stoft, som nedfallit på Cordillererna nära San Fernando i Chili. Geol. Fören. Förh. Bd 8: S. 446—452. Om ett den 5 och 6 Februari 1888 i Schlesien, Mähren och Ungern med snö nedfallet stoft. [Meddel. !*/, 1888. Med anledn. och som referat af C. von CAMERLANDERS uppsats i Jahrb. d. K. K. Geol. Reichsanst, Bd 38 (1888).] — K. V. A. Öfvers. Årg. 45 (1888) s. 497— 504. [Om den i Ó. Ljungby i Skäne nedfallna meteoriten. Meddelande. Ref] — Geol. Fören. Förh. Bd 12 (1890) s. 11—12. Remarques sur le fer natif d'Ovifak et sur ]e bitume des roches cristallines de Suéde. Extrait d'une lettre à M. Daurée. — C.-R. Acad. Sc. Paris. T. 116 (1893) s. 677—078. Om stoftfallet i Sverige och angränsande länder den 3:dje maj 1892. — Geol. Fören. Fórh. Bd 15 (1893) s. 417—459, tafl. 30— 33. Einige Bemerkungen zu der votstehenden [Zur Zusammensetzung des Eisens von Ovifak in Grönland und der bituminösen Kohle (des Kolms) aus der cambrischen Formation Westergötlands] brieflichen Mittheilung des Herrn Professors CLEMENS WINKLER. (Mitgeth. ";, 1901. — K. V. A. Öfvers. Ärg. 58 (1901) s. 505—513. IIl. Geologi. Fysisk geografi. Beräkning af fasta landets höjning vid Stockholm. [Meddel. */, 1858.] — K. V. A. Öfvers. Årg. 15 (1858) s. 269—272. Geografisk och geognostisk beskrifning ötver nordöstra delarne af Spetsbergen och Hinlopen Strait. [Inl. !!/, 1863). Sthlm 1863. 4:0. 25 s, 1 karta. — K. V. A. Handl. N. F. Bd 4: Nr 7. Utkast till Spetsbergens geologi. [Inl. ?'/, 1866] — K. V. A. Handl. N. F. Bd 6: Nr 7. 35 s., 2 kartor. Utdrag ur ett bref af Professor OswALp HEER rörande fossila vexter från Nordvestra Amerika- insamlade af bergmästaren HJ. FURUHJELM. [Meddel. ®/, 1868.] — K. V. A. Öfvers. Årg. 25 (1868) s. 63—68. [Föredrag om de senaste framstegen inom geologien, mineralogien och kemien vid Kongl. Ve- tenskapsakademiens högtidsdag den 31 Mars 1869.] — Stockholms-posten. 1869: Nr 42 ["*/,). Mittheilung des Herrn Professor A. E. NORDENSKIÖLD über die tertiären und posttertiären Lager Spitzbergens. Utgör Abschnitt 2 i O. HEER, Die miocene Flora und Fauna Spitzbergens. Sthlm 1870. 4o. 8. 18—25. — K. V. A. Handl. N. F. Bd 8: Nr 7. [Föredrag vid Kongl. Vetenskapsakademiens högtidsdag den 6 Maj 1871 om Grönlands in- landsis.] — Stockholms Dagblad. 1871: Nr 104 B (°/;). [Fóredrag vid Kongl. Vetenskapsakademiens hógtidsdag den 31 Mars 1875 om det forna polar- klimatet]. — Aftonbladet. 1875: Nr 82. — Stockholms Dagblad. 1875: Nr 86 ('%,). Utkast till Isfjordens och Belsounds geologi. — Geol. Fóren. Förh. Bd 2 (1874—15) s. 243— 260, 301—322, 356—373, tafl. 13 (karta). Äfven med titel: Bidrag till kànnedom om de arktiska län- dernas naturförhällanden . . . ]. Sthlm 1875. 8:0. 56 s. [Fóredrag vid Kongl. Vetenskapsakademiens hógtidsdag den 31 Mars 1876 om vulkaniskt ask- regn den %/, 1875.] — -Stocholms Dagblad. 1876: Nr 83. Sur quelques-unes des collections rapportées de l'expédition du passage-nordest pas l'océan glacial de Sibérie. Extr. d'une lettre à M. DAUBRÉE !5/, 1880. — C.-R. Acad. Sc. Paris. T. 90 (1880) s. 947—348. A. E. Nordenskiölds bibliografi. 25 Nägra meddelanden frän Professor NORDENSKIÖLD om urbergens vittring pä Japan, vid Hong- kong och på Ceylon [i bref till A. G. NarHorsr]. — Geol. Fören. Fürh. Bd 5 (1880—81) s. 266—268. [Föredrag vid Kongl. Vetenskaps-Akademiens högtidsdag den 31 Mars 1881. Om jordbäfningar och jordskalf.] — Stockholms Dagblad. 1881: Nr 76 (?/,). [Yttrande med anledning af Prof. TonELLs föredrag om Sveriges kristalliniska bergarter.] — Förh. Skand. Naturf. 12. möte i Stockholm 1880: s. 271—272. Gammal framställning af mammutdjuret. — Ymer. Årg. 4 (1884) s. 307—309. Föredrag [om svenska vallens höjning] vid Vetenskapsakademiens ärshögtid den 26 Mars 1888. 12:0. Stockholm 1888. 30 s. — Stockholms Dagblnd. 1888: Nr 93 (%/,). Sur une nouvelle espèce de puits dans les roches granitiques de la Suède. — C.-R. Acad. Sc. Paris. T. 120 (1895) s. 857. Sur une nouveau gisement d'urane. — C.-H. Acad. Sc. Paris. T. 120 (1895) s. 289. Om borrningar efter vatten i urberget. — Geol. Fören. Förh. Bd 18 (1896) s. 289—284, tafl. nr 4. IV. Geografiska ortbestámningar. Kartograti. Oceanografi. Handelsgeograñi. Geografiska ortbestämningar pà Spetsbergen af A. E. NORDENSKIÖLD; berüknade och samman- ställda af D. G. LINDHAGEN. [Inl. ?/,, 1862. ] Sthlm 1863. 4:o. 47 s. — K. V. A. Handl. N.F. Bd 4: Nr 5. Anteckningar til Spetsbergens geografi. Af N. DuNÉR och A. E. NORDENSKIÖLD. Med en karta. — K. V. A. Handl. N. F. Bd 6: Nr 5. Fórberedande undersókningar rórande utförbarheten af en gradmätning pà Spetsbergen af N. DuxÉR och A. E. NORDENSKIOLD. [Inl. ?'/, 1866. — K. V. A. Handl. N. F. Bd 6: Nr 8. 19 s., 1 karta. Karta öfver hafvet emellan Spetsbergen och Grönland utvisande ängfartyget Sofias kurser un- der den svenska polarexpeditionen 1868, äfvensom drifisens läge under olika tider af äret, lodningar m. m. Af A. E. NORDENSKIÖLD och F. von OTTER. (Stockholm 1869.) Fol. Astronomiska ortbestämningar under Svenska polarexpeditionen 1868. [Meddel. */, 1870.] — K. V. A. Öfvers. Årg. 27 (1870) s. 569—580. Om möjligheten att idka sjófart i det Sibiriska ishafvet. Underdänig berättelse till H. M. Ko- nungen. Föredragen i Geografiska Sektionen den 15 Nov. 1879. (Härjemte 2 kartor). — Geogr. Sek- tionens tidskr. Bd. 1: Nr 11. 22 s. 1880. Sur les points de l'océan arctique de Sibérie qui présentent le plus d'obstacles pour la navi- gation. C.-R. Acad. Se. Paris. 'T. 90 (1880) s. 790—792. Om sjöfart mellan Ob-Jenisej och Atlanten, stenogr. uppteckn. af ett föredrag hället . . . den 20 januari 1882. — Ymer. Årg. 2 (1882) s. 13—19. [Om namnet à den svenska iakttagelsestationen à Spetsbergen.] — Ymer. Årg. 4 (1884) Sällsk. fórh s. XVI—XIX, XXIII. [Om sjókommunikationen mellan Atlanten och Jenisej Meddelande.] — Ymer. Årg. 14(1894) s. 218—219. V. Arktiska färder. Reseplaner och Reseskildringar. Der schwedischen und finnischen Naturforscher TORELL, QUENNERSTEDT und NORDENSKIÓLD's Reise nach Spitzbergen im Sommer 1858. [Auszug aus einem Briefe von A. E. NORDENSKIOLD.] — Petermann’s Mitteil. 1859: s. 125—126. Svenska expeditionen till Spetsbergen àr 1864 om bord pà Axel Thordsen, under ledning af A. E. NORDENSKIÖLD. [Fórf. af N. DuNÉR och A. E. NORDENSKIÜLD.] — Tryckt i: Svenska expeditioner till Spetsbergen och Jan Mayen, utförda under åren 1863 och 1864 af N. Dunér, A. J. MALMGREN, A. E. NORDENSKIÖLD och A. QUENNERSTEDT. Sthlm 1867. 8:0. S. 1—132. 26 A. E. Nordenskiölds bibliografi. 1868 års svenska polarexpedition under ledning af A. E. NORDENSKIÖLD och Fr. v. OTTER. — Framtiden, utg. af C. v. Bergen. Bd 2 (Årg. 9. 1869) s. 642—657. Redogörelse för en expedition till Grönland år 1870. [Meddel. !5/,, 18:0.] K. V. A. Öfvers. Årg. 27 (1870) s. 973—1082, taf. 18—21. — Afven särskildt med dedik. till ©. Dicksow. Sthlm 1871. Die Schlittenfahrt der Schwedischen Expedition im nordöstlichen Theile von Spitzbergen, 24 April—15 Juni 1873. — Petermann’s Mitteil. Bd 19 (1873) s. 444—453. (Geographie u. Erforschung der Polar-Regionen. Nr 85.) Redogörelse för den svenska polarexpeditionen år 1872—1873. [Meddel, */, 1874.] Sthlm 1875. 8:0. 132 s. 2 taf. — K. V. A. Bih. Bd 2: Nr 18. — Äfven med titel: Bidrag till kännedom om de arktiska ländernas naturförhällanden, grundade på undersökningar, utförda under svenska expedi- tioner till polartrakterna. 2. Stockholm 1875. Svenska färden till Novaja Semlja och mynningen af Jenisej, sommaren 1875. Meddelanden uti bref och telegram till Grosshandlaren Oscar Dicsow. Jemte bilagor [redogörelse för festligheterna i Göteborg vid Nordenskiölds hemkost m. m.] Göteborg 1876. 8:0. 56 s. — Tryckt i 100 ex. Resplan för en expedition till Jenisej år 1876 utrustad af Herrar Oscar DICKSON och ALEXAN- DER SIBIRIAKOFF. Göteborg [1876]. 185 B. (?/,j 3 s. — Göteborgs Handelstidning. 1876. Nr 185 B (%/3). Berättelse om Jenisej-expedittonen är 1876. — Till Herrar Oscar Dickson och ALEXANDER SIBIRIAKOFF. Göteborg [1876]. 8:0. 8 s. — Göteborgs Handelstidning. 1876. Nr 247 (°{/,,). Redogörelse för en expedition till mynningen af Jenisej och Sibirien är 1875. [Meddel. ®/, 1876.) Sthlm 1887. 8:0. 114 s. — K. V. A. Bihang. Bd 4: Nr 1. Redogörelser för de svenska expeditionerna till mynningen af Jenisej är 1876 af A. E. NORDENSKIÖLD och Hj. TuÉEL. Med 2 kartor. [Meddel. !5/,, 1886 och !*/, 1877.] Sthlm 1877. 8:o. 81 s., tafl. 1, 2. — K. V. A. Bihang. Bd 4: Nr 11. Framställning rórande 1878 ärs ishafsfärd. Göteborg 1877. 8:0. ?3 s. Reterat ur ett föredrag [om programmet för Vegaexpeditionen], hället den 18 Maj 1878. Sthlm 1878. 12:0. 8 s. — Aftonbladet. 1878: nr 120. (*;;). A. E. Nordenskiölds ishafsfärd 1878—79. 1. Framställning till Kongl. Maj:t. — 2. Deltagare i 1878 ärs ishafsfärd. — 3. Spisordning för 1878 ärs ishafsfärd. — 4. Bref till Oscar Diekson, d. 22 Juli 1878. — 5. Bref 7 Aug. 1878. — 6. Telegram 16 Okt. 1878. — 7. Bref 20—27 Aug. 1978. (Med 1 karta.) — 8. Förmodade underrättelser om expeditionens framträngande till Beringssund. — 9. Nordost-passagens problem löst [Bref 25 Nov. 1878, 7 Jan. 1879. Telegram 3 Sept. 1879 samt resumé af bref 6 April 1879 och 2 Sept. 1879]. (Med 1 karta.) — Sällsk. för antropologi o. geografi. Geogr. Sektionens tidskr. Bd 1: Nr 3 [omf. 1—4], 31 s; 5 [58], 24 s; 10 [9] 26 s. 1878-71. Nordost-passagen. Berättelse af Prof. NORDENSKIÖLD till D:r Osc. DICKSON. Göteborg 1879. 5:0. 47 tväspalt. s. Tryckt i 110 ex. Särtr. ur Güteborgs Handels- och Sjöfartstidning. (Omfattar tiden ?"/, 1878—?/, 1879.) Le passage nord-est. Communication faite à la Société de géographie de Paris au Cirque d'été, le 2 avril 1880. — Revue de geogr. 'T. 6 (1880) s. 321—330. Vegas fürd kring Asien och Europa jemte en historisk äterblick pà föregäende resor längs gamla verldens nordkust. D. 1, 2. Sthlm F. & G. Beijer, 1880, 81. &o. D. E XV, 510 s., kartor 1—8; D. 2: IX, 486 s, I bl, kart. 9, 10. Bemótande af anmärkningar som riktats mot min skildring af Vegas fárd kring Asien och Europa. Föredrag i Svenska Sällskapet för antropologi och geografi. — Ymer. Årg. 5 (1885) s. 246 —9267. Äfven i särtr. Sthlm 1886. 8:0. 24 s. Vega-expeditionens vetenskapliga iakttagelser bearbetade af deltagare i resan och andra for- skare, utgifna af A. E. NORDENSKIÖLD. Bd 1—5. Sthlm 1882—87. 8:0. Den blifvande expeditionen till Grönland. Promemoria, afgifven till dr Oscar DICKSON. — Ymer. Ärg. 3 (1883) s. 101—112. Den svenska expeditionen till Grönland år 1883. Rapporter afgifna till Dr O. DICKSON. — Ymer. Årg. 3 (1883) s. 211 —260. Den andra Dicksonska expeditionen till Grónland, dess inre isóken och dess ostkust, utfórd àr A. E. Nordenskiölds bibliografi. 27 1883 under befäl af A. E. NORDENSKIÖLD. Sthlm, E. & G. Beijers Förlag, 1885. 8:0. XI, 546 s., 5 kartor. Utkast till en svensk antarktisk expedition. Fóredrag i Kongl. Svenska Vetenskaps-Akademien d. 8 jan. 1890. — Ymer. Årg. 9 (1889) s. 122—128. [Björlings resa till Melville bay på Grönlands vestkust. Meddelande.] — Ymer. Arg. 11 (1891) s. 261—262. : Projet d'une exploration antarctique et exploration norvégienne au Spitzberg. — Bull. Soc. Géogr. Paris. (7) T. 12 (1891) s. 538—544. [Åtgärder för uppsökande och eventuelt undsáttande af Björlings och Kallstenii expedition till Grönland.] Ymer. Årg. 14 (1894) s. 63—64, 216—217, 220, 222, 228. [Om kapten C. A. Larsens sydishafsfärd 1893—94. Meddelande.] — Ymer. Árg. 14 (1884) s. 230—231. YI. Kartogratins Historia. Om brödernas Zenos resor och de äldsta kartor öfver norden. Tal vid presidiets nedläggande i K. Vetenshapsakademien den 12 april 1852. Studier o. forskn., föranledda af mina resor i höga Norden. 1. Sthlm 1883. S. 1- 60, tafl. 1, 2. Le Livre de Marco Poro. Fac-simile d'un manuscrit du XIV:e siécle, conservé à la Biblio- thèque royale de Stockholm. Sthlm 1882. 4:o. 4 bl, 100 bl. fotolitogr. Om bröderna Zenos resor och de äldsta kartor öfver Norden. Tal vid presidiets nedläggande i K. Vetenskaps-Akademien d. 12 April 1882. Med Claudii Clavi karta och beskrifning ófver norden, i facsimile, Sthlm 1883. 8:0, 53 s., 1 facs. — K. V. A. Bihang. Bd 8: Nr 2. Letter to Mr R. H. Mazon concerning the discovery of an ancient map in Iceland. — Proceed. R. Geogr. Soc. Vol. 5 (1883) s. 473—474. Trois Cartes précolombiennes représentant une partie de l'Amérique (Groenland). Facsimiles présentés au Congrès intern. des Américanistes à Copenhague 1883. Sthlm 1883. 8:o. Om en märklig globkarta frän bórjan af sextonde seklet. — Ymer. Ärg. 4 (1884) s. 167—175, tafl. 2—3. Den första på verkliga iakttagelser grundade karta öfver norra Asien. — Ymer. Årg. 7 (1887) s. 133—144, kartor 1, 2. (Föredr. i sällskapet !”/,, 1886, hvaröfver referat i Ymer Årg. 6 (1886) s. XXVIII—XXIX.) [Kartografiens utveckling. Föredrag m. anledning af fórevisning af Faesimile-atlas.] — Ymer. Årg. 9 (1889) Sällsk. fórh. s. V—VII. Facsimile-atlas till kartografiens äldsta historia, innehållande afbildningar af de vigtigaste kar- tor, tryckta före år 1600. Stockholm 1889. Fol. 5 bl, 139 s. m. 84 illustr. 51 kartor. Facsimile-atlas to the early history of cartography with reproductions of the most important maps printed in the XV and XVI centuries. Transl. from the swedish original by JoHAN ADOLF EKELÖF, and CLEMENTS R. MARKHAM. Sthlm 1889. Fol. IV s, 2 bl, 141 s, 51 kartor. Om ett aftryck frän XV:de seklet af den i metall graverade verldskarta, som förvarats i kar- dinal Stephan Borgias museum i Velletri. — Ymer. Arg. 11 (1891) s. 83—92, 1 karta i facs. Bidrag till Nordens äldsta kartografi vid fyrahundraärsfesten till minne af nya verldens upp- täckt, utgifna af Svenska sällskapet för antropologi och geografi 1892. Sthlm. Fol. 3 bl, 9 kartor. Jemfórelse af legender pà portolaner. I. Anonym portolan fràn bórjan af XIV seklet, enligt C. Desrmonr och L. T. BELGRANO (Luxoros portolan) II. „Atlas Catalan“ från 1375, enligt J. A. C. BucHoN och J. Tastu. III. Portolan från 1593 af ViwcENsus DEMETRIUS Vozrius. Sthlm 1894. &o. 64 s. [Bidrag till sjókortens historia. Ref. af fóredrag.] — Ymer. Árg. 14 (1894) s. 229. 28 A. E. Nordenskiölds bibliografi. VII. Biogratier. Carl Wilhelm Scheele. [Undert: —2a.| — Pharmaceutisk tidskrift. 1862: s. 177—182. I sär- tryck Sthlm 1863. So 6 s. Nils Adolf Erik Nordenskiöld. [Själfbiograf.] Sthlm 1877. 8:0 41 s. 1 portr. — Ur Svenskt biografiskt lexikon. N. F. Bd 7. [Minnesteckning öfver AXEL FREDRIK CRONSTEDT, föredr. på Kongl. Vetenskaps-Akademiens högtidsdag den 31 Mars 1882.] — Stockholms Dagblad. 1882: Nr 76 ('/,). CARL WILHELM SCHEELE. Efterlemnade bref och anteckningar, utgifna af A. E. NORDENSKIÖLD. Sthlm 1892. 8:0. XL, 490 s., 6 bl. faes., 1 bl, 1 pl. — Utkom samtidigt på tyska: CARL WILHELM SCHEELE. Nachgelassene Briefe und Aufzeichnungen, herausgegeben von A. E. NORDENSKIÖLD. Sthlm 1892. 8:0. XLIII, 491 s., 1 pl, 6 facs. Inträdestal i Svenska Akademien den 20 December 1893 [minnesteckning öfver företrädaren A. AxDERSSON. Svenska Akademiens Handl. ifrån 1886. D. 8 (1893) s. 11—36. VIII. Diverse. Finlands mollusker beskrifne af A. E. NORDENSKIÖLD, Licentiat, och A. E. NYLANDER, Kandidat. Med 7 plancher. Helsingfors 1856. 8:0. 1 bl, XVIII, 114 s., 1 bl, t. 1—7. Pok, en grönländare, som varit pà resor och efter hemkomsten förtäljer derom till sina lands- män. Efter en handskrift funnen hos grönländarna vid Godthaab. Sthlm 1884. 8:0. 8 s. Vitesse qu'atteignent les Lapons avec leurs patins à neige. Extrait d'une lettre à M. DAUBRÉE. — Q.-R. Acad. Sc. Paris. T. 98 (1884) s. 964—965. [„Nägra drag ur de ursprungliga eskimäernas kultur och lefnadssätt." Meddelande.] — Ymer. Årg 5 (1885) Sällsk. fórh. s. IX—X, fransk resume s. XIV—XVI. Om flytande vägbrytare. [Föredrag vid 4:e Nord. Sjüfartsmütet i Stockholm d. 1—3 Juli 1897.] — Sjöfartsmötets Mötesberättelse och förh., s. 100—105. Sthlm 1897. — Äfven i särtr., pag. 1— 6. IX. Motioner i Riksdagens andra kammare. Program. Utlätanden. Program för undesvisningen i mineralogi och geognosi vid Kongl. Teknologiska institutet, läs- året 1866—1867. Sthlm 1867. 8:0. 2 s. Om anslag till fortsáttning af landet geologiska undersókning samt om Geologiska karteverkets förenande med Naturhistoriska Riksmuseum. — Motioner i Riksd. 2:a kammare. 1871: nr 176. 3 s. Om uppgörande af förslag till omorganisation af de hógre läroverken i Stockholm samt om anvisande af dertill nódiga medel. — Motioner i 2:a kammaren. 1872: nr 67. 10 s. Program för undervisningen i mineralogi och geognosi vid Kongl. Teknologiska institutet, läse- året 1872 —73. Sthlm 1872. 8:0. 2 s. j Förslag till inrättandet af riksparker i de nordiska länderna. — Per Brahes minne. [Festtid- ning.] Åbo 1880. (Tryckt i Sthlm.) Fol. 8. 10. Om anslag för aflónande af ytterligare en intendent vid Riksmusem. — Motioner i 2:a kam- maren. 1881: Nr 73. 3 s. Om anslag för Serafimerlasarettets om- och tillbyggnad. — Motioner i 2:a kammaren. 1881: Nr 74. 9 s. Om anslag till uppfórande af en ny byggnad vid Karolinska mediko-kirurgiska institutet. Motioner i 2:a kammaren. 1881: Nr 75. 7 s. Om underdänig skrifvelse angäende utredande i hvad män ätgärder kunde vidtagas för att inskränka den tid, under hvilken sjöfarten på Sveriges hamnar är stängd af is. — Motioner i 2:a kammaren. 1882: Nr 52. 11 s. A. E. Nordenskiölds bibliografi. 29 Om beviljande af anslag för anställande af Doktor ALFRED GABRIEL NATHORST som extra ordi- narie intendent vid Naturhistoriska Riksmuseum. — Motioner i 2:a kammaren. 1883: Nr 26. 8 s. Om anslag till beredande af förökadt utrymme för Naturhistoriska Riksmuseet. — Motioner i 2:a kammaren. 1883: Nr 27. 4 s. Om anvisande af medel för uppköp af etnografiska föremäl under fregatten Vanadis verlds- omsegling. — Motioner i 2:a kammaren. 1884 Nr 73. s s. 2 Om skrifvelse till Kongl. Maj:t rörande vilkoren for uppsättande af enskilda telefonledningar. — Motioner à 2:a kammaren. 1884: Nr 145. 10 s. Angäende anslag till förändring af den extra ordinarie professuren i geologi i Lund till ordi- narie. — Motioner i 2:a kammaren. 1885. Nr 80. 3 s. Om förhöjning i anslaget till ritningars utförande vid Naturhistoriska riksmuseum. — Motioner i 2:a kammaren. 1886: Nr 96. 4 s. Om afsättande af 100,000 kronor till en fond för beredande af ókadt utrymme àt Riksmusei samlingar. — Motioner à 2:2 kammaren. 1886: Nr 97. 2 2. Om beviljande af ett statsanslag à 100,000 kr. till bildande af en byggnadsfond fór statens naturhistoriska riksmusei behof. — Motioner i 2:a kammaren. 1891: Nr 66. 1 s. + bilaga 6 s. Om förvaltning och användning af den Längmanska donationsfonden. — Motioner i 2:a kam- maren. 1893: Nr 23. 13 s. [De bref, hvaraf utdrag ingà i ofvanstäende minnestal, äro skrifna till A. E. AnPPE (förvar: Univ. Bibl), Ava. Anurqvisr (i Finska Literatursällskapets förvar), Nizs Gusrar NORDENSKIÖLD (A. E. N:s fader) och CARL NORDENSKIÖLD (A. E. N:s broder) För den beredvillighet med hvilken dessa ställts till mitt förfogange stär jag 1 tacksamhetskuld till dosenten Erik Nordenskiöld och fröken Iri Nordenskiöld. deed Hed Li x Es "T lupis LEON BEE oui En 2 UM leder Ya 3hnafifsad" mö 2 Ina Ho NE HM RN ate t D Em Mit Bestie! ut bre Lure un 2 ani = Dass nal sé laa nes nup iu basia), Ta uon" QU get hl * 9 BAN TE APR LATE ns Et ARR kemtenen aha Grosser sheet ERP bis lao aha E MA N "c Jeter nS ? flak = Iv TIS ante Baer BRD a relié nare TEAM oso E Ehe Sel Le qt A 1 «7 eet e Vost dd d WES vtae Miro Agr do DAT ird à Au OS AOL PL DER ane m vd man À QU ares ATEN À 349 qv et ud QE AE el (A yay US cu Et Ve MR ere DE trs qun We liu iw. Nga D uidit rt | ES N a Br ri EUN viti » ERST Hat "ts whaling ed "SE one ts Hi tt ON CDs alta ibid qi | IMP EN ME UT TE ESTEE TOT oxide qt MINAS 433 bb U cef he à Hola Du TA sbualittad oat PR 4p ih fr Bat coo méme RE ao dockan je stoet mw ng pci BEE UNE TEL BITTE LEE À gigs qu nas ha wire al "ete Masa C dat j w Ep DEAN ht, osx ab A Wn anhand Ax THE hs NAS Karate WA Y das: "s i MET ort Hi ad Jw ws. uw quas Verena Tw had M 1 LT Int A EN t üt Tunt Eu FA P am bp AS stare ange t nie) date List asl h &Y cio cw Kar qud L | ve "pools spinae Hino Wet bs areal dil HM. na obollitelseosf. mh m xao hi wil aya nd. iiti vow hier ex stad mena) un EG Must ae le D EU \ NUTS 2 Miren M HA I FIRE N n M "14 | CPS TAN | N NITNN ES TAR ÖFVER KARL KONSTANTIN TIGERSTEDT HALLET VID FINSKA VETENSKAPSSOCIETETENS ARS- OCH HÖGTIDSDAG DEN 29 APRIL 1902 AF M. G. SCHYBERGSON. Ma Lektorn, Professor Karl Konstantin Tigerstedt, som afled i Abo den 5 mars detta är, bortgick en medlem af Finska Vetenskapssocieteten, som vis- serligen, bosatt som han var fjärran frän hufvudorten för Societetens verksam- het, knappt någonsin torde deltagit i Societetens sammanträden, men lifligt intresserade sig för det fosterländska forskningsarbete, som är en af Societetens främsta uppgifter, och, sävidt hans af ämbetsomsorger upptagna tid medgaf, bidrog till att föra denna forskning framat. Karl Konstantin Tigerstedt föddes den 7 maj 1822 i Kuopio inom en släkt, som sedan 1700-talets början hade haft en inflytelserik ställning i Savo- laks. Fadern, brukspatronen Adolf Vilhelm Tigerstedt, var ägare af Strömsdals bruk i Nilsiä socken. Han berömmes för gästfrihet, hjälpsamhet och rättfram karakter. Modern Maria Gustava Collin var ett fintbildadt fruntimmer, som hade stor förkärlek för musik och franska språket samt efter förmåga sökte gifva sina barn kunskap däri. Barnen uppväxte på Strömsdals bruk i en naturskön omgifning. Boningshuset var enligt den bortgångnes bro- ders d:r Th. Tigerstedts anteckningar uppfördt af fadern 1826 af timmer, som vuxit på platsen, och låg tvärsemot det brusande vattenfallet och järnverket, de från vildmarken upptagna trädgårdarna och de vidsträckta åkrarna, kan- tade af den längs flodens krökningar belägna härliga parken, där ingen vind- fläkt kunde uppröra vattnets alltid lugna yta. Denna sköna natur gjorde ett mäktigt intryck på de uppväxande barnen, men ännu mer inverkade på dem den förträffliga ordning, som rådde i förvaltningen af godset och bruket, den gästfrihet, som lockade talrika vänner, bland dem män af framstående förtjänst, till besök, och det intresse för intellektuella sträfvanden, som höjde familje- lifvet utöfver de dagliga omsorgerna. Husets bibliotek bestod — förutom fack- litteratur i jordbruk och bergshandtering — förnämligast af det gustavianska tidehvarfvets skalder: Kellgren, Leopold, Bellman, fru Lenngren samt arbeten af Walter Scott, Bulwer, Ingeman, Holbergs komedier äfvensom historiska arbeten bl. a. af Rühs. Sedan den äldste brodern, Gustaf, kring medlet af 4 M. G. SCHYBERGSON. 1530-talet slagit sig ned pa Strömsdal, där han biträdde fadern vid skótandet af bruket, kunde de yngre bróderna dessutom göra bekantskap med de i hans bibliotek förvarade skatterna af tyska, engelska och svenska författares arbe- ten. Karl Konstantin var så mycket mer hänvisad till dessa böcker, som hans kropp från födelsen var missbildad genom klumpfot, hvarför han endast med tillhjälp af kryckor kunde röra sig.') Medan bröderna om somrarna voro upptagna af landtliga nöjen, jakt, simning m. m., vistades han därför helst — så framt icke någon intressant gäst upptog hans uppmärksamhet — i parken eller i sitt rum, fördjupad i läsning eller sökande sätta gryende kän- slor på pappret. Sina poetiska försök offrade han längre fram, under intryck af Rob. Tengströms ironiska kritik, åt lågorna. Under tidigare år undervisades Tigerstedt af informatorer, bland hvilka den kunskapsrike och med stilistisk förmåga begåfvade G. Hobin, sedermera packhusinspektor i Helsingfors, utöfvade ett ej ringa inflytande på honom. Senare inträdde han såsom elev i Helsingfors privatlyceum, hvilket läroverk då stod på höjden af sitt anseende, och öfvergick därifrån 1838 till universi- tetet. Universitetsstudierna bedrefvos i ganska stor omfattning inom de filolo- giska och historiska vetenskapsgrenarna med fil. kand. examen såsom närmaste mål, hvilken examen aflades 1844, hvarefter han s. à. promoverades. °) Det var på denna tid, efter jubelfesten 1840, som den fosterländska rörel- sens första lystringsord ljödo bland de unga vid högskolan. Den fosterländska litteraturen skulle bringas till blomstring, det finska språket skulle bearbetas, den finska nationen skulle få en plats bland folken. "Tigerstedt anslöt sig till denna rörelse och hade vänner bland dess främsta målsmän. I synnerhet var han fäst vid Herman Kellgren och Robert Tengström. At den sistnämnde, som tidigt skördades af döden, ägnade han en nästan svärmisk tillgifvenhet, och ännu på äldre dagar kunde han icke tillbakahålla sin rörelse, då hans namn, om också alldeles tillfälligt, nämndes. Den äldste sonen fick namn efter Robert "Tengström. Höstterminen 1844 bildade "Tigerstedt jämte Kellgren, Tengström, Fredrik Berndtson och ett par andra promotionskamrater ett litte- rärt sällskap, som turvis sammankom hos deltagarne, vanligen en gång i ') Detta kroppslyte begränsade möjligheten för honom att välja lefnadsbana. Han hade t. ex. tänkt sig en framtid såsom tjänsteman vid universitetsbiblioteket, men hans vanförhet an- sågs vara ett hinder. Han var Finska litteratursüllskapets bibliotekarie 1847—1848; se S. G. Elmgren i Suomi 1848, sid. 42. ?) Tigerstedt var en af dem, som ähörde M. A. Castréns första föreläsningar vårterminen 1840. Se A. W. Ingman i Kaikuja Hämeestä I 1872, sid. 30. Bland öfriga ähörare nämner Ingman, förutom sig själf, Fab. Collan, Herm. Kellgren och Rob. Tengström. Minnestal öfver Karl Konstantin Tigerstedt. 5 veckan, hvarvid egna och andras litterära och vetenskapliga alster underkasta- des pröfning. De regelbundna sammankomsterna torde dock icke fortgätt längre án t. o. m. vårterminen 1845. Deltagarne blefvo sedermera alltmer upptagna af egna studier och arbeten, hvilka icke sammanföllo med vännernas, hvarför sammankomsterna småningom upphörde. ') Landsmanskapet från Savo- laks förenade honom äfven med den nästan jämnärige P. Tikkanen och den nägra är yngre A. E. Ahlqvist samt med Z. J. Cleve, Karl Kiljander, C. M. Creutz m. fl. °) Ur denna krets, i hvilken Tigerstedt, „Agesilaus*“ såsom han kallades, genom begäfning och grundliga studier var en inflytelserik medlem, utgick Fosterländskt Album, en publikation, som hälsades såsom förebudet till en ny vår vid universitetet. Utgifvarne: Tigerstedt, Kellgren och Robert Tengström erkände anspråkslöst, att de voro okända såväl till namn som förmåga. „Endast vissheten^. sade de i förordet, „om att deras hjärtan ej äro de enda, som klappa för de intressen denna skrift berör, och att den röst, som talar därur, så svag den än är, dock för sakens skull ej skall alldeles ohörd förklinga, har kunnat gifva dem mod och tillförsikt att framträda”. Tigerstedt bidrog till det första häftet (1845) med en uppsats „Isländarnes berättelser om de forna finnarne^. hvilken ådagalägger förtrogenhet med den fornnordiska litte- raturen, och till det tredje häftet (1847) med en undersökning „Det finska universitetets uppkomst”, däri han i sakrik och varm framställning redogör för grundläggningsåtgärderna, invigningsfesten och universitetets första verksam- hetstid. Tigerstedt aflade 1546 fil. lic. examen, blef s. à. docens i historien och promoverades 1847 till fil. doktor. H. t. 1851—h. t. 1852 var han kurator för Savolaks-karelska studentafdelningen, hvilken befattning upphörde, då stu- dentafdelningarna genom 1852 års statuter blefvo upphäfda. Han deltog emellertid fortfarande i kamratlifvet bland savolaks-karelska studenter, hvilket framgår af att han några år senare, förmodligen 1835, på den vanliga års- dagen den 9 mars, den dag då Mattias Calonius inskrefs vid universitetet, höll ett föredrag om Savolaks-karelska afdelningens historia. Talet, som i handskrift förvaras bland hans efterlämnade papper. är af värde genom den med sympatisk hand gjorda och på personlig erfarenhet grundade teckning af *) Medd af d:r Th. Tigerstedt. ”) I en 1845 i Sar. kar. afdelningen meddelad tidningsuppsats behandlade Tigerstedt den finska nationalitetens utveckling sedan 1809. Han uttalade hoppet, att en ny tid i detta afseende skulle randas, i synnerhet sedan Saima framträdt 6. Bein jr i Koitar V, 1897, sid. 241. 6 M. G. SCHYBERGSON. afdelningens kuratorers Fabian Collans, Herman Kellgrens och Z. J. Cleves personligheter och verksamhet för afdelningen det meddelar. En kort samman- fattning af detsamma skall sa mycket mer vara pà sin plats, som Tigerstedts egen ställning i de fosterländska frågorna däri framträder; han hade synbarli- gen stor sympati för de finska sträfvandena och beundrade Snellmans Saima, ehuru han visserligen icke var blind för detta blads öfverdrifter. Året då detta tal hölls är icke angifvet i manuskriptet, men 1855 anty- des genom inledningsorden: Tre år äro redan förflutne, sedan vi såsom medlemmar af Sav. Kar. afd. firade denna dag. Tunga moln lågo då hotande öfver universitetet; hvarje ögonblick trodde vi oss få se den blixt nedljunga, som skulle förstöra afdelningarne, ett dystert vemod bodde i allas sinnen och hvar och en anade att 9 mars, årsdagen af Calonii inträde vid universitetet, bestämd att närmare tillknyta kamratlifvets och landsmanskapets band inom Savolaks- Karelska afdelningen, för sista gången firades af densamma. Denna mörka aning besan- nades; när år 1852 i så många hänseenden sorgligt för det finska universitetet slöt sitt lopp hade äfven afdelningarnes sista timma ljudat. Ehuru af många och säkra tecken förebådadt, af alla väntadt med bäfvan träffade dock slaget förfärligt; med mörk, till för- tviflan gränsande smärta såg man mot framtiden; under sorgens första outplånliga stunder vågade ej ens en gnista af hopp framglimma ur den svarta natt, som lägrat sig öfver studentkåren. Tigerstedt fortsätter därefter i halft ironisk ton: Att ej hafva insett det höga värdet af fakultetsindelningen och deras (fakulteternas) organisation må förlåtas dem, hvilka inom afdelningarne genom umgänget med äldre kam- rater och vänner först lärt sig att sträfva till det sköna, ädla och sanna, och hvilka inom dessa samfund insett att mål gifvas, för hvilka det är ljuft att lefva och icke bittert att dö. Förlåtligt är det också, om dessa medlemmar. af de forna nationerna, äfven sedan den första smärtan öfver afdelningarnes upphörande lagt sig, med saknad och längtan blicka tillbaka till de dagar, då afdelningslifvet stod i sin fulla kraft och blomma och hvar och en nationist fritt och obehindradt i kamraternes krets kunde uttala och förfäkta hvilka åsikter som helst. Förf. skildrar därefter de brytningar, som uppkommo genom att konsisto- rium 1838 fråntog afdelningarna rättigheten att utfärda vittnesbörd i afseende a flit och uppförande och öfverlämnade densamma åt inspektorn ensam, och som fortforo tills Fabian Collan den 3 oktober 1840 valdes till kurator. Han prisar Collans nitiska verksamhet för höjande af det litterära lifvet i afdel- ningen och den broderliga vänlighet han visade äfven de yngsta afdelnings- medlemmarne. Dock började, säger han, vid början af 1844 röster höja sig emot honom. Minmestal öfver Karl Konstantin Tigerstedt. 7 Man tadlade honom för hans godhet, som benämndes svaghet; hans lugna sätt att gä till väga beskylldes för längsamhet m. m. Därtill kom att han i afseende à tidningen Saima, som detta år begynte, hade åsikter, som icke just ófverensstümde med de flestas i afdelningen. Huru man än må bedöma tidningen Saima och dess sätt att gå till väga måste man likväl medgifva att en ädlare fosterlandskärlek, en varmare håg för allt sant och rätt och en eldigare harm mot allt lågt, uselt och pedantiskt aldrig i vårt land offentligen uppträdt. Kanhända var hon för litet klok; kanske hade hon mera bort skona den trygga själfbelå- tenheten, underhandia med fördomarna och ej alltid så skarpt uttala sin öfvertygelse, hvar- ken i godt eller ondt. Men då hade hon ej heller kunnat öfva samma inflytande som nu på sina läsare, hvilka hon tjusade och drog till sig just genom den fasta öfvertygelsen om sina satsers sanning och eviga bestånd. Bland universitetets ungdom vann hon snart ett nästan enväldigt inflytande, sedan vi med smärta funnit att mycket i våra förhållanden och vår bildning, som vi ansett stå på en fast fosterländsk grund, var falskt och uselt. I syn- nerhet var den enkla satsen svår att medgifva, att Finland ingen nationallitteratur äger och att den svenska bildningen med allt sitt skimrande glitter endast verkade kväfvande för den finska andens utbildning och förkofran. Men när den öfvertygelsen en gång slagit rot att Saimas åsikter voro de rätta, hvad var då naturligare än att universitetets ungdom vände sin håg åt dessa ämnen, hvilka Saima ansåg de viktigaste af alla: Finlands språk och historia. Så var förhållandet åtminstone inom Sav. Kar. afdelningen. Man började hysa den tanken att vid afdelningsmötena förnämligast och framför allt det fosterländska skulle komma till tals; man blygdes öfver sin forna försummelse och ville med fördubblade krafter återhämta det förlorade. Visserligen var vid dessa och likartade resonnemanger känslan det rådande elementet och ungdomens varma entusiasm hufvudkällan till de rörel- ser, som då förnummos, men hos ganska många har denna känsla utbildats till tanke och till och med realiserats i handling. Collan hade genom djupa och grundliga studier bildat sig egna åsikter om svenska bildningens inflytande på Finland, om finsk litteratur och dithörande ämnen och dessa åsikter stodo ofta i rak motsats till Saimas. Bland afdelningens medlemmar vann Saima dagligen allt flera beundrare så att en kollision möjligen kunnat inträffa, om ej — innan den ande som rådde inom afdelningen utvecklat sig till fullt medvetande — Collan blifvit utnämnd till lektor i historien vid Kuopio gymnasium. Collans efterträdare som kurator Kellgren var enligt 'Tigerstedt entu- siastiskt tillgifven Saimas läror och underlät icke att inom afdelningen på allt sätt befordra desamma. Han ville ej blott att afdelningen inom sig skulle sysselsätta sig med fosterländska ämnen; han ville äfven att densamma skulle rikta sin verksamhet utåt och genom skrifter gagna fäderneslandets folk. Den 18 april 1845 väckte han i afdelningen förslag om utgifvande af den folkskrift, som sedermera utkom under namnet „Lukemisia Suomen Kansan Hyódyksi*. Efter Collan valdes till kurator Cleve, som visserligen hvarken ägde Kellgrens konst att vinna popularitet, ej heller hans entusiastiska liflighet, S M. G. SCHYBERGSON. „men det var allvar och kraft uti hela hans väsende och hvad han fóretog sig utförde han“. Afdelningen framskred allt vidare i sina fosterländska sträf- vanden. Nu bildades inom afdelningen ett sällskap, som en gäng i veckan sammantrüdde och pà finska afhandlade hvarjehanda dels lexikaliska dels histo- riska frågor. Detta sällskap upprätthölls höstterminen 1846 och hela år 1847. Tigerstedt slutar sin berättelse med följande ord, i hvilka han anger sin egen fosterländska ståndpunkt: Det är denna fosterländska anda, ingifven af Collan, vidare utvecklad af Kellgren och Cleve, som aldrig kan slockna hos denna afdelnings forna ledamöter. Det är denna Fen- nomani, om man så vill, som alltid skall uppehålla dem i deras sträfvanden, lätta deras mödor och gifva dem ett gladt mod vid mötandet af hvilka öden som helst. Hvad kan ock förfära dem, som med varm håg och redligt arbeta för det heligaste och ädlaste i världen: sitt folks bildning och förkofran. För egen räkning hade Tigerstedt, dà detta tal hölls, redan valt det om- rade, där han ville utöfva en för fosterlandet gagnelig verksamhet: Finlands historia under storhetstiden. Den ofvannämnda uppsatsen i Fosterländskt Album var en at frukterna af hans forskningar rörande Finlands historia under denna tid, hvilka till hufvudsaklig del bedrefvos under upprepade besök i Sverige, med hvars arkivaliska samlingar han gjorde sig väl förtrogen. Jämte E. Grönblad har han förtjänsten af att hafva hos oss infört arkivforsk- ningen i modern omfattande mening såsom ett hufvudvillkor för själfständiga historiska studier. Hans exempel följdes af yngre forskare, som i synnerhet i svenska arkiv sökte nya upplysningar till fäderneslandets historia. Under ett första besök i Sverige 1845 arbetade han i riksarkivet och äfven delvis 1 biblioteket a Skokloster i syfte att vinna kunskap om Per Brahes tidigare betydelsefulla vistelse i Finland såsom generalguvernör 1637 — 1640. Resultaten af denna resa blefvo icke ringa. Med stöd af det mate- rial han samlat utgaf han 1846 för docentur afhandlingen Administratio Fen- nie Petri Brahe, Comitis, Gubernatoris Generalis et in Fennia primum com- morantis, däri han redogör för Per Brahes resor och för hans åtgärder för administrationens ordnande och bildningens höjande. Följande år 1847 utkom för vinnande af fil. doktorsgrad Adumbratio status urbium Fennicarum, annis 1658— 1640, hvilken disputation speciellt behandlar handeln och städerna under samma period. En del af det material han användt för dessa arbeten publicerade han sedermera 1849—1850 i en serie af 32 disputationspartiklar med titeln Handlingar rörande Finlands historia. kring medlet af 17 arhun- dradet, där man finner handlingar ur riksregistraturen 1637— 1640, utdrag Minnestal öfver Karl Konstantin Tigerstedt. 9 ur rädsprotokoll 1634— 1640 samt ett bref från Abo hofrätt af år 1637 till drottning Kristina. Till samma följd ansluter sig såsom afslutning ett bref från Axel Oxenstjerna till Per Brahe af år 1637 utg. såsom en disputations- partikel 1852. Medan han sälunda speciellt sysselsatte sig med Finlands historia under drottning Kristinas tid, var han icke främmande för andra epoker af den fosterlàndska historien. 1849— 1851 utgaf han tre ak. afhandlingar med titeln Finland och finnarne füre landets kufvande af svenskarne, hvilken framställ- ning dock i sin början afslutades. Att han ägnat ett ingående studium åt Finlands medeltidshistoria framgär ännu mer af en i Morgonbladet 1855 n:ris 48—52 införd vidlyftig recension af G. F. Helsingius’ „Försök till lärobok i Finlands kyrkohistoria^. Han lärer hafva blifvit föranledd att gripa till pen- nan genom att vid ett tillfälligt sammanträffande bland kamrater om arbetet fälldes berömmande ord, som han icke kunde godkänna. Mähända ställde han för stora lärda anspråk på den i populärt syfte utgifna skriften, men hans granskning är, oafsedt detta, en af de samvetsgrannaste, som på den tiden hos oss skrefvos. Allmänna synpunkter om det historiska arbetet, särskildt i afseende à Finlands historia framlade han i de 62 aforistiska teser, medels hvilka han sammanband de skilda partiklarna af , Handlingar rörande Finlands historia”. Han betecknar här utgifvandet af urkundssamlingar såsom en underordnad verksamhet i jämförelse med den egentliga historieskrifningen. „Men“, tilläg- ger han, „liksom skulptören behöfver stenhuggarens biträde för att bilda sköna gestalter; liksom målaren till fullbordandet af sina hemliga skapelser behöfver duk, färger och pensel, så äro handlingar och dokumenter nödvändiga för historieskrifvaren. Samlandet af dessa måste således föregå häfdateckningen“. Därefter kastar han en blick på några af den finska historiens hufvudepoker och dröjer särskildt vid det kulturella arbetets fortgång. Hufvudintresset i det katolska tidehvarfvet ligger i den fortgående fredliga eröfringen af landet, medan svenskarne genom vapen och högre bildning sökte förskaffa sin nationalitet öfvervikten. Slutligen berör han i lätta drag den finska historie- skrifningens historia och ägnar en varm hyllningsgärd åt Porthans skarpsinne och fosterländskt betydelsefulla arbete, men vänder sig icke utan skärpa mot författaren af , Borgå gymnasii historia” M. J. Alopæus, hvilken han beteck- nar såsom endast en samlare, den där knappt var värd namnet historiker. Till teserna äro fogade ett „Företal“, däri han betecknar författandet af en fullständig historia öfver Finland och dess invånare såsom ett slutmal Tür finska historiker. 10 M. G. SCHYBERGSON. Universitetet var den värld, där Tigerstedt bäst trifdes och där hade han velat kvarstanna. Hans föredrag från katedern var visserligen, har man be- rättat, så snabbt och obetonadt, att ähörarne hade svårt att tillgodogöra sig hans undervisning, men hans inflytande såsom universitetslärare bör dock icke underskattas. Sedan G. Rein ägnat sig àt skötandet af det akademiska rekto- ratet, var han den ende, som vid uhiversitetet föredrog Finlands historia; konceptet till en inledningsfüreläsning i detta ämne finnes bland hans papper. Han utöfvade äfven inflytande på sin omgifning genom den höga uppfattning af forskarens kall han alltid angaf och genom den uppmärksamhet, hvarmed han följde företeelserna i den historiska litteraturen, i synnerhet den nordiska. Men en docents ställning var då ännu mindre än i våra dagar ekonomiskt gynnsam, och ekonomiska förhållanden tvungo honom att söka en bana utom universitetet. För sin akademiska verksamhet, hvilken bl. a. bestod i skötan- det af professuren i historia under slutet af G. Reins akademiska rektorat och i att vara examinator i studentexamens- och stipendiatexamensutskotten, uppbar han ringa ersättning. Han hade 1852 ingätt äktenskap, och det kändes säkert alltmer betungande att sörja för familjens bärgning genom privatlektio- ner och genom att i s. k. studentbageri förbereda privatister till studentexamen. Han ansökte därför ett ledigt lektorat i historia vid gymnasium i Åbo. Medsökande voro G. Z. Forsman och J. G. Frosterus. Domkapitlet föredrog efter omröst- ning Frosterus, men Tigerstedt besvärade sig, hvarvid han betonade det före- träde han hade framför Frosterus genom sin långvariga verksamhet såsom univer- sitetslärare och historisk författare. Senaten utnämnde honom till innehafvare af tjänsten genom bref af den 15 april 1859, däri hans verksamhet vid universi- tetet framhölls. Han kom dock i åtnjutande af den därmed förenade lönen först den 1 maj 1860, hvarför han till dess törblef fäst vid universitetet såsom docent. Numera erhöll han sent omsider ett erkännande från universitetets sida i form af en gratifikation, hvarom Cons. ac. protokoll för den 4 juni 1859 S 4 innehåller följande, som mà anföras såsom ett bidrag till hans biografi: Emedan historiarum docenten Karl Konstantin Tigerstedt, hvilken i nära tretton års tid varit såsom lärare vid universitetet anställd, därunder tillvunnit sig consistorii erkän- nande icke blott genom hållna föreläsningar och af trycket utgifna arbeten utan ock genom det förtjänstfulla sätt, hvarpå han i fem års tid fungerat såsom examinator i student- och stipendiatexamensutskotten samt i två år förestått historiarum professionen, utan att doktor Tigerstedt, som först om våren 1857 kom i åtnjutande af docentarfvode, för nyssnämnda sysslande åtnjutit annan än en högst obetydlig pekuniär ersättning !), fann consistorium !) För skótandet af föreläsningarna i historia i rektors ställe uppbar Tigerstedt ur Bilmark- ska donationsfonden 56 rubel 60 kop. s:r årligen. Se kons. prot. 6 april 1859. Minnestal öfver Karl Konstantin Tigerstedt. 11 vara billigt, att doktor Tigerstedt för sina förtjänster blefve ihägkommen med en gratifika- tion, helst Tigerstedt, som nyligen blifvit utnämnd att vara lektor vid Abo gymnasium, men icke fär tillträda den med hans nya befattning förenade lönen förrän i maj 1860, sifvit tillkänna afsikt att intill sistnämnda tid kvarstå såsom universitetslärare; och beslöt eonsist. förty att uti afgäende skrifvelse till H. K. H. universitetets höge kansler i under- dänishet anmäla doktor Tigerstedt till erhållande af tvähundrafemtio rubel silfver, hvilka såsom gratifikation skulle åt honom anordnas ur universitetets nybildade docentfond. Det klingar, såsom om vederbörande skulle hyst samvetskval öfver att den afgaende läraren åtnjutit så ringa uppmuntran. Upptagen såsom han var af dagliga omsorger, fann Tigerstedt icke under sin senare docenttid tillfälle till vetenskaplig produktion. För tiden 1852— 1860 hafva vi ingen af honom utgifven större publikation. Från sina veten- skapliga sträfvanden hade han likväl icke afstått. 1858 gjorde han för andra sangen ett besök i Sverige, men han ville ännu fullständigare än dittills varit möjligt tillägna sig det arkivaliska materialet och uppkastade därför en plan till fleråriga arkivforskningar, för hvars fullföljande han mot slutet af 1858 sökte universitetets Alexandersstipendium, som, då ännu, skulle bortgifvas för minst två års tid. Den reseplan, som han i samband med denna ansökan ingaf till konsistorium, är upplysande i fråga om syftet med hans studier. Han säger här: Ändamålet med min resa vore att i Sveriges arkiver fortsätta mina forskningar rörande den i så många hänseenden viktiga tidrymd i Finlands historia, som sträcker sig från Gustaf II Adolfs död till reduktionen 1680. För att komma detta syfte närmare har jag tvenne gånger på egen bekostnad företagit mig resor till Sverige, oaktadt dessa icke kunnat gifva några tillfredsställande resultater, emedan mina inskränkta omständigheter hvardera gången endast tillåtit mig att några månader vistas i Stockholm och på Sko- kloster, hvarest de förnämsta källorna till kännedom af Finlands tillstånd, förvaltning och öden under ofvan uppgifna tidehvarf anträffas. I Stockholm äro de i Riksarkivet förvarade registraturen och rådsprotokollerna samt samlingarne af bref till och från utmärkte personer i främsta rummet förtjänta af vetenskapsmannens uppmärksamhet; äfvensom det Kungliga bibliotekets manuskriptsamlingar och Kammar kollegii archiv innehålla många värderika bidrag till belysande af den tidrymd jag har för afsikt att genomforska. Lika viktiga äro de upplysningar, som för sagde period af Finlands historia stå att hämtas ur manuskript- samlingarna på Skokloster, där den oförgätlige P. Brahe d. y:s brefväxling lämnar utförliga och oskattbara underrättelser om Finlands förhållanden i alla riktningar såväl i andeligt som materiellt hänseende under en tidrymd af 40 år eller från 1641—1680; hvilket ej heller kan förefalla besynnerligt, då man känner det nära samband, som förenade Per Brahe med Finland och den kärlek, hvarmed han städse betraktade det land, som genom honom tagit jättesteg på kulturens bana. Riksdrotsens brefväxling upptager mer än 50 volumer samt är förträffligt ordnad och katalogiserad. 19 M. G. SCHYBERGSON. Stockholm och Skokloster skulle sáledes blifva de orter, där jag förreträdesvis skulle uppehála mig under min resa. Pä det senare stället skulle jag vistas sommarmánaderna hvarje àr; den öfriga tiden skulle jag företrädesvis, dock icke alltid, tillbringa i Sveriges hufvudstad. Ty emedan min afsikt är att vinna en sà fullständig kunskap som möjligt om Finlands tillstånd under ofta nämnde period skulle jag äfven göra mig bekant med de hidrag till en närmare kännedom af densamma, hvilka finnas på andra ställen, dels i de arkiver, som ägas af enskilda familjer, dels i de samlingar, som tillhöra gymnasiernas och universiteternas biblioteker. Här ville jag endast nämna Rosenhaneska, Rålambska och Stenbockska manuskriptsamlingarna, gymnasiibibliotekerne i Linköping, Vexiö och Kalmar, De la Gardieska arkivet i Lund samt den Palmsköldska samlingen i Upsala, där jag hoppas att finna afskrifter af flere handlingar rörande vårt fädernesland, i synnerhet de finska landshöfdingarnes ämbetsberättelser, till hvilka originalerne vid den stora slotts- branden 1697 förstördes af lågorna m. fl. För att uppnå afsikten med min resa att samla så fullständiga materialier, som någon- sin stå i min makt, till en framställning af Finlands öden under den nära 50 åra perioden från Gustaf Adolfs död till 1680, anser jag en resetid af tvenne år, hvartill författningen rörande det stipendium jag nu söker förbinder mig, icke vara tillräcklig, af hvilken anled- ning jag, ifall jag vore nog lycklig att komma i åtnjutande af nämnde reseunderstöd, för- pliktar mig att uppehålla mig i Sverige i tre och ett halft års tid. — — !) Denna reseplan, som syftade till en långvarig verksamhet uteslutande i forskningens tjänst, kom emellertid icke till utförande, ja icke ens till ompröf- ning hos vederbörande myndigheter. Den 1 december 1858 väckte nämligen Fredrik Cygnæus i konsistorium förslag om att alexandersstipendiet framdeles skulle bortgifvas endast för ett års tid, så att ett större antal vetenskapsmän skulle kunna komma i åtnjutande däraf. Utgifvandet blef med anledning afgick, hvilken i april à högsta ort godkändes. ^) Därefter anmälde sig Tiger- stedt icke mera, förmodligen med afseende å sin genom utnämningen till lektor förändrade ställning, såsom sökande. Men från sin forskningsplan afstod han icke, ehuru han var tvungen att reducera densamma. Han afreste redan under sommaren 1859 till Sverige ?), där han på egen bekostnad fórblef in på somma- ren 1860, hvarefter han från höstterminens början tillträdde sin lärarverksam- het i Åbo. Han gjorde under den ettåriga vistelsen i Sverige mycket bety- dande samlingar, och digra packor af excerpter från särskilda arkiv förvaras ännu från denna resa bland hans efterlämnade papper. Sin afsikt att behandla Finlands historia i dess helhet för tiden 1611— ') Koncept bland Tigerstedts efterlämnade papper. ?) Konsist. protokoll. ?) I kons. prot. för den 1 september 1859 omtalas, att han redan anträdt sin resa. Minnestal öfver Karl Konstantin Tigerstedt. 13 1680 kunde "Tigerstedt emellertid icke fullfölja. Man märker hos honom en viss obenägenhet för afslutade bearbetningar, hvilket berodde på att hans tid var tagen i anspråk för löpande göromål, men kanske också på att han hade mer lust att fortgå i forskningen för att vinna nya skördar, än att samla det redan vunna och sammanställa det i en för allmänheten fattlig och anslående form. Måhända gjorde äfven hans kroppsliga bräcklighet författarmödan honom besvärlig. Såsom resultat af resan 1859—1860 kunna vi räkna Bref från generalguvernörer och landshöfdingar à Finland förnämligast under drottning Kristinas tid, I. 1869, samt Ur Per Brahes brefvüxling, I. IL. 1880, 1888. I afseende à utgifningssättet motsvarade dessa urkundssamlingar icke till fullo de anspråk, som då redan äfven i norden ställdes på urkundssamlingar. Hand- lingarna meddelades ej sällan i utdrag, utan upplysande noter eller anvisnin- gar, och i ett urval, som någon gång kan förefalla godtyckligt. Brist på tid och ekonomiska tillgångar voro orsak till att dessa publikationer fingo karak- teren af tillfälligt utkastade bidrag. Tigerstedt har sålunda gifvit oss endast fragment ur sitt hufvudsakliga forskningsområde, men vi ha dock honom att tacka för det mesta af hvad vi ännu i dag veta om Finland under drottning Kristinas tid. Särskildt hade han oaflåtligt sina blickar riktade på att belysa Per Brahes verksamhet för Finland för att ådagalägga, hurusom Finland, enligt hans uttryck i reseplanen, genom den ädle grefven tog ,jättesteg på bildningens och kulturens bana". Han hade också glädjen att finna, att Per Brahes betydelse för Finland blef alltmer uppskattad. Han var medlem af den i Abo bildade kommittén för uppresande af Per Brahes minnesstod, och i festpublikationen , Per Brahes minne”, som utgafs till Per Brahes sekulardag 1880, skref han en sakrik uppsats om Per Brahe såsom Finlands generalguvernör 1637—1640. Stodens aftäckande, som skedde 1888, var för honom en synnerligen glädjande till- dragelse. Om han också i denna punkt möttes af sympati i den gamla Aurastaden, voro dock de förhållanden, hvari han där lefde, i öfrigt föga uppmuntrande för honom såsom forskare. I Abo funnos numera hvarken lärda inrättningar af större betydenhet eller tillfälle till umgänge med fackmän på den historiska forskningens fält. Däri och i tjänstegöromålen vid gymnasiet och domkapitlet låg utan tvifvel orsaken till att han under en följd af år knappt utgaf annat än de senast nämnda urkundssamlingarna. Han började 1862 publicera bonde- ständets protokoll vid landtdagen i Borgå 1809, men utgifvandet afbröts, sedan 87 sidor blifvit tryckta, genom att förlagsfirman, J. V. Lilja, kom på obestånd. 14 M. G. ScHYBERGSON. Han sökte höja det historiska intresset inom sin omgifning genom föreläsningar i Finlands historia, hvilka höllos vårterminen 1861 och efterföljdes af en kurs i allmän historia. I detta sammanhang kan nämnas, att han 1862 anmälde sig såsom aspirant till den lediga professuren i allmän historia, hvilken ansö- kan dock icke fullföljdes. Senare, 1873, anmälde han sig såsom sökande till det genom statsrådet K. H. Furuhjelms testamentariska disposition gifna priset för en Finlands historia på svenska språket. Bland de sökande blef Z. 'Tope- lius af senaten föredragen, och Tigerstedt torde icke varit betänkt på att del- taga i den konkurrens i fråga om prisets slutliga utgifvande, som medgafs äfven andra författare. Tigerstedt hade således under en följd af år iakttagit nästan fullkomlig tystnad såsom skriftställare, men mot slutet af 1870-talet greps han af nytänd lust att framträda och visade nu såsom ingen annan af våra samtida skolmän, att lärarverksamheten i en landsortsstad icke behöfver vara ett hinder för forskningsarbetet. Han slog sig ännu tvenne gånger, under sommarferierna 1875 och 1879, med publikt understöd, ned i Stockholm, där han återupptog sina gamla forskningar rörande Finlands storhetstid. Därvid lockades han sär- skildt af kammararkivets då ännu jämförelsevis obegagnade samlingar och kom genom studium af dem in på ett nytt intressant område: Kexholms läns histo- ria. De svenska historikerna hade jämförelsevis föga sysselsatt sig med Sveri- ges biländer under storhetstiden. Frågan huru regeringen behandlade de eröfrade provinserna och förhöll sig till deras invånare var därför obesvarad, men betydelsen af detta spörjsmål var i ögonenfallande. Det var därför ett lyckligt grepp af "Tigerstedt att ägna sig åt detaljstudium af förhållandena under storhetstiden i Kexholms län, där kontrasten mellan det gamla och nya var skarpare än annorstädes, hvarutom utvecklingen i Kexholms län är af särskildt intresse för Finlands historia. Med en anspråkslöshet, som är ett framträdande drag i hela hans litterära verksamhet, åtnöjde han sig emellertid med att publicera sina resultat i form af en serie uppsatser i Abo lyceums arsprogram (1876—77, 79—80, 82—83, S6—87) med titeln , Bidrag till Kexholms lins historia under drottning Kristinas tid". Han lär närmast blif- vit föranledd att skrifva om detta ämne genom att rektorn vid Abo lyceum E. T. F. Reuter tillfälligtvis uttryckte sin önskan att få en afhandling för sitt arsprogram. Han lofvade då ett bidrag och fullgjorde sitt löfte samt var sedan glad att fortsätta på samma sätt år efter år. Det är bekvämt och passar bra att efter hand få in uppsatserna i årsprogrammen, så ungefär yttrade han sig vid något tillfälle. Han litade till att hvad han meddelat, om det hade något bestående värde, skulle komma vetenskapen till godo, äfven Minnestal öfver Karl Konstantin Tigerstedt. 15 om formen vore den ansprakslösaste. Och han hade i viss man rätt. Hans afhandling skulle visserligen blifvit allmännare känd, om den utkommit t. ex. i ett lärdt samfunds publikationer, men dess värde är dock så stort genom forskningens noggrannhet och de nya intressanta resultaten, att den icke skall kunna förbigås af forskare, som bearbeta Sveriges och Finlands historia från freden i Stolbova 1617 till 1660. Också ser man dessa , Bidrag" ofta citerade i facklitteraturen. Äfven andra drag tala om att han föga bekymrade sig om att göra sig gällande inför den stora allmänheten. Så t. ex. finner man i Puffens kalender, som utgafs i Abo af N. H. Pinello 1869, en publikation, där man visserligen icke skulle haft anledning att söka ett historiskt forskningsbidrag, en värderik uppsats af hans hand med titeln , Bidrag till Samuel Cröells biografi”. Han meddelar här nya fakta och synpunkter till den svenska administrationens historia under storhetstiden. Samma ämne behandlade han sedermera i ,Brö- derne Cröell“, inf. i Finsk Tidskrift 1880. Samtidigt som han utgaf de successiva partiklarna af Bidrag till Kex- holms läns historia, slog han sig på ett ämne, som låg fjärran från de studier, med hvilka han alltifrån de tidigare akademiska åren varit sysselsatt: Göran Magnus Sprengtportens historia. Tigerstedt yttrade någon gång, att Finland har en stor historia, särskildt med afseende dàárà, att man här mer än i fråga om de flesta andra länders öden kan följa kulturens utveckling så godt som från dess första början. Men om han sålunda skattade Finlands historia högt, var han också mån om att dess bearbetning skulle fortgå i den anda af ointresseradt sanningssökande, som sedan Porthans tid var härskande. Att här införa dagens politiska och nationella tendenser syntes honom vara förkastligt, och så fridsam han än var till världsåskådning och lynne kände han sig därför upprörd öfver den upp- fattning, som genomgick Yrjö Koskinens skrift , Yrjö Maunu Sprengtportenista ja Suomen itsenüisyydestá^, hvars författare sökte teckna den man, som burit vapen mot fäderneslandet, såsom en fosterlandsvän, som om hans handlingssätt också icke i allt var riktigt, dock i grunden leddes af en lågande fosterlands- kärlek, hvarför om honom borde gälla Skriftens ord: Den som mycket älskat honom förlåtes mycket. Att den ställning han intog i språkfrågan därvid synner- ligen skulle inverkat är icke troligt. Under studentåren stod han, såsom vi funnit, fennomanin sådan den var på 1840-talet nära. Sedermera blef han främmande för den fennomanska rörelsen eller afvogt stämd mot dess politiska propaganda, men dagens strider intresserade honom dock i det stora hela föga, medan han däremot med liflig uppmärksamhet följde företeelserna inom den historiska forskningen. 16 M. G. ScHYBERGSON. Han hade icke heller nàgon hast att gripa till pennan och tyckes hafva velat bereda någon annan, som kunde ha lust därtill, tillfälle att främst fram- träda på arenan, ty sex år förflöto, sedan Yrjö Koskinens skrift 1870 hade framträdt, innan han började publicera sin motskrift. Den första af hans uppsatser Göran Magnus Sprengtporten meddelades i Finsk Tidskrifts novem- berhäfte 1877. Allmänheten blef öfverraskad öfver att lära känna den man i hvilken man dittills sett endast en specialforskare såsom en spirituell och modig skriftställare, som icke skydde att stämpla det falska med dess rätta namn. Yrjö Koskinen vände sig mot honom i uppsatser i Kirjallinen Kuu- kauslehti 1878— 80, och flere andra skriftställare togo till ordet. Det var första gången, som finska historiker delade sig i skilda grupper rörande en historisk fråga, men Tigerstedt aktade icke nödigt att vidare upptaga strids- handsken, utan framlade i allt större omfattning resultaten af sina forskningar. hvilka utsträcktes till Anjala-förbundet, Hastfehrs förrädiska förhållande och andra i samband med Sprengtportens lefnadsbana stående historiska episoder. Ett arbete, som utkom i särskilda tidskriftshäften under loppet af tio år kunde själffallet icke vara jämnt i behandlingen. I början är tonen ej så litet aggressiv, såsom då förf. yttrar, att det i hans tanke är „i hög grad vidrigt", att ,ett helt folk ända till senaste led skall lära sig att i Sprengtporten älska och beundra en fosterlandsvän“. Sedermera lämnas polemiken å sido, och en viss modifikation i betraktelsesättet kan måhända märkas, om också grund- åskådningen förblir oförändrad. Tigerstedt fick under arbetets fortgäng tillfälle att begagna sig af källmaterial, som därintills varit okändt eller obegagnadt, bl. a. J. A. Ehrenströms i Upsala bibliotek förvarade, då ännu icke utgifna Historiska Anteckningar, de samlingar, som förvaras i vårt universitetsbibliotek, samt de afskrifter ur ryska arkiv, som ombesörjda af general Otto Furuhjelm i början af 1880-talet öfverlätos till Finlands statsarkiv. Med stöd däraf kunde han rätta många oriktigheter, som blifvit upptagna i den dittills ganska dilettantiskt skrifna litteraturen om Anjala-förbundet och öfverhufvud vann arbetet en karakter af sakrikhet och noggrannhet, som försäkrar åt detsamma ett märkligt rum i vår historiska litteratur. Tigerstedts afsikt var att föra framställningen fram ända till Sprengtportens död och sedan utgifva serien omarbetad i bokform. TI bref till bibliotekarien C. G. Styffe af den 29 juni 1882 säger han att han ,för en ny omarbetad upplaga af Sprengtportens lef- nadsteckning måste än en gång besöka Sverige. Men människan spår och Gud rär“. De sista orden tyda på tvekan om krafter och möjlighet, och i själfva verket kunde han hvarken företaga den afsedda resan till Sverige eller slutföra sin skildring. Mellantiderna för uppsatsernas publikation blefvo allt Minnestal öfver Karl Konstantin Tigerstedt. 17 Î [/ längre. Sedan han i Finsk Tidskrifts februarihäfte 1886 tecknat Sprengt- portens verksamhet under kejsar Pauls regering, fóljde i mars- och aprilhäftena 1888 de sista uppsatserna, hvilka afslutades med ätergifvande af reskriptet af den 1 dec. 1808, hvarigenom Sprengtporten utnämndes till generalguvernör öfver Finland. Till en förnyad publikation af det hela kunde han under sådana förhållanden icke skrida, men ehuru ofulländadt skall arbetet alltid skattas såsom ett af de märkligaste och intressantaste i vår historiska litteratur. I samband med biografin öfver G. M. Sprengtporten meddelade han i Abo lycei program 1880—81: Tvenne förslag till Finlands styrelse af Göran Mag- nus Sprengtporten, innehållande jämte en inledning Sprengtportens 1886 i Hol- land uppgjorde förslag till styrelseform för Finland och hans 1808 till kejsar Alexander I inlämnade projekt till Finlands provisoriska styrelse, samt 1881— 82: Göran Magnus Sprengtportens plan till astadkommande af Finlands sjülfstün- dighet och hans inträde i rysk tjänst, däri han redogör för och in extenso meddelar Sprengtportens 1886 till ryske ambassadören i Stockholm Markov aflämnade . Precis d'un tableau de l'éqvibibre du Nord consideré dans le projet de rendre la Finlande indépendante“ och för de förhällanden, under hvilka han öfvergick till Ryssland. Det var måhända främst uppsatserna om Sprengtporten, som föranledde att lärda utmärkelser mot slutet af hans lif kommo Tigerstedt till del. Han blet medlem af Finska Historiska samfundet kort efter dess stiftelse i oktober 1875, kallades till ledamot af Finska Vetenskapssocieteten 1881, valdes till en af de utländska ledamóterna i K. Vitterhets- hist.- och antiqvitetsakademien 1 Stockholm 1884 samt erhóll den 5 februari 1889 Svenska Litteratursállskapets i Finland fórsta gängen utdelade pris för historiska arbeten. Vid sistnämnda tillfälle yttrade sällskapets ordförande C. G. Estlander att sällskapet främst atsett forskningarna angående Sprengtporten och Kexholms läns historia, men att det tillika ville med priset förena ,ett erkännande åt den äldste af våra lefvande häfdeforskare, hvars för mer än fyratio år sedan påbegynta förtjänst- fulla, genom grundlig och gedigen forskning utmärkta författarverksamhet spridt ljus öfver olika delar af vårt lands historia”. 1880 erhöll han profes- sors namn, heder och värdighet. Såsom skolman var Tigerstedt oförtrutet verksam. Vid gymnasiets i Abo indragning under åren 1870—72 transporterades han såsom lektor i historia, geografi och svenska till högre elementarläroverket, sedermera klassiska lyceet i Abo och handhade vid hög ålder icke blott denna tjänst utan äfven under en följd af år undervisningen i historia och svenska vid den med lyceum för- 3 18 M. G. ScHYBERGSON. bundna provisoriska parallelafdelningen, tills han 1889 erhöll tjänstledighet för sjuklighet och 1891, vid 69 ärs älder fick afsked. Han lade såsom elementarlärare framför allt vikt på att leda sina elever till en säker och klar uppfattning af det i läroboken sammanfattade materialet icke blott med afseende å enskilda fakta, utan äfven med hänsyn till deras inre sammanhang. Det färgrika, anekdotiska och fängslande lämnade han däremot vanligen à sido, emedan tiden icke tycktes medgifva digressioner. Den aktning hans elever hade för hans lärdom och vidsträckta litteraturkänne- dom bidrog till att förhöja respekten för hans undervisning. Måhända väckte han icke intresset för historien till lif, där det saknades, men på grund af egen erfarenhet såsom en af hans f. d. alumner, kan jag tacksamt intyga, att han, där något intresse förut förefanns, gaf de fasta stödjepunkter för vetan- det, som kunde bilda en grundval för framtida studier. En annan af hans vordna elever, prof. Carl v. Bonsdorff har tecknat honom såsom lärare i föl- jande ord, som jag tillåter mig att här återgifva: Såsom lärare lade Tigerstedt, åtminstone under sina senare tider, hufvudvikten, för att icke säga all vikt, på förhöret, hvarvid det dock gällde för eleverna icke blott att framlägga enskilda fakta, utan att därjämte fatta deras inbördes sammanhang. Den upp- fattning, som bjuder läraren att genom berättelser och anekdoter göra historieundervisnin- gen så fängslande som möjligt, var för honom främmande. Under gymnasiitiden lär Tigerstedt nu och då ha inlåtit sig på en mera ingående framställning af särskildt bety- dande händelser, såsom bastiljens stormning, hvilken gör epok i historien, samt af hjältar såsom Karl den store och Napoleon I, hvilka voro speciella föremål för hans beundran, men senare utsinade föredragen så godt som fullständigt. Från klassens sida kunde någon gång en hemställan göras i syfte att förmå Tigerstedt att meddela ett och annat ur sitt rika vetande, men en sådan framställan möttes vanligen af afslag, vare sig att Tigerstedt icke kände sig vidare tilltalad däraf eller att han bakom densamma spårade — icke alltid utan skäl ett försök att förekomma rotande i tidigare öfverståndna lexor. — Synnerligen underhållande kändes hans lektioner därför icke, men de bibragte eleverna i gemen mycket goda kunskaper samt lade hos de mera intresserade en fast grund för fortsatta studier vid akademin. Tilläggas må ock, att Tigerstedt icke lämnade de lärjungar utan uppmuntran, hvilka antingen vid förhören eller vid affattandet af de vanligen ur historiens gebit tagna ämnesuppgifterna lade i dagen insikter utöfver den föreskrifna skolkursen. Vid disciplinens upprätthållande visade Tigerstedt stor humanitet, t. o. m. godmodig- het, så att epitetet „Tikeri“, hvarmed han af eleverna gemenligen benämndes, icke hade minsta raison d'étre i hans uppträdande inför klassen, lika litet som annorstädes. Så vidt jag numera kan erinra mig från de år, under hvilka jag åtnjöt Tigerstedts undervisning, förekom från hans sida intet annat slag af bestraffning än muntlig tillrättavisning. Sträng- het var icke heller af nöden, ty den respekt man i allmänhet hyste för Tigerstedt, var tillräcklig att förekomma oordningar — medan man befann sig inom synhåll. Men lade Tigerstedt glasögonen ifrån sig eller hade han någon gång glömt dem hemma, kunde det nog Minnestal öfver Karl Konstantin Tigerstedt. 19 hända, att man missbrukade hans höggradiga närsynthet till ett och annat ljudlöst fuftens — Tigerstedt var begäfvad med en utmärkt hörselförmäga — och särskildt vid ämnesutdel- ningarna, dà Tigerstedt plägade taga plats nedanför katedern, till godtyckliga rubbningar af den genom lärarkollegiets beslut tillkomna ordningsföljden på klassen !). Ett bevis på forna elevers tacksamhet erhöll Tigerstedt, då han 1887 kallades till hedersledamot af Västfinska studentafdelningen. Kallelsebrefvet af den 15 september hade följande lydelse: Flertalet af de ynglingar, som bilda den Västfinska kamratkretsen, har under vandrin- gen till universitetet haft förmånen att i Eder, Herr Professor, möta en välvillig och på- litlig vägvisare. Vid läroverket i Abo lärde vi i Eder känna den nitiske plikttrogne lära- ren. Senare hafva vi i Eder lärt högakta en man, som under mödosam och enformig verksamhet, fjärran från de källor, där den historiske forskaren söker spegelbilden af för- gångna tider, likväl hållit hågen varm för vetenskaplig forskning och som i hängifvet arbete varit oss ett ädelt föredöme. För att visa Eder sin tacksamhet och vördnad har Västfinska afdelningen den 12 maj detta år beslutit hos Eder, Herr Professor, utbedja sig ynnesten att få kalla Eder till sin hedersledamot. Västfinska afdelningen hade hoppats få denna anhållan framförd genom sina delegerade vid aftäckandet af Per Brahes staty i Abo, men då tidpunkten för detta högtidliga ögonblick synes vara alldeles oviss, hafva vi icke längre velat dröja med att delgifva Eder afdelningens beslut. Mottag därföre härmed Herr Professor vår vördnadsfulla kallelse till Hedersledamot af Västfinska afdelningen. Brefvet är undertecknadt af afdelningens d. v. kurator L. W. Fagerlund. Tigerstedt var till karakteren och lynnet rättfram och öppenhjärtlig. Hans sympatier och antipatier lägo i öppen dag; det var honom omöjligt att icke uttrycka dem, vare sig det gällde personer eller handlingar. Denna nästan barnsliga uppriktighet ådrog honom icke sällan obehag men knappast någonsin fiendskap. Vänskapsförbindelser värderade han högt. Bland sina främsta vänner från äldre tider räknade han den utmärkte svenske historikern, biblio- tekarien C. G. Styffe. Deras bekantskap gick, skrifver denne till författaren af dessa rader, tillbaka till medlet af 1840-talet, då Tigerstedt började besöka svenska riksarkivet, där Styffe då var anställd. Han tillägger att de „snart blefvo närmare bekanta, särdeles genom likheten uti åsikter och intressen för historiska urkunders bevarande helst genom tryckning” samt att han alltid fann hos Tigerstedt „en liflighet och glädtighet, som med afseende å hans svårighet att röra sig syntes mig märkvärdig”. Brefväxlingen mellan dem, som ofta gällde utkomna arbeten eller ifrågakomna publikationer, fortgick, dock ') Tidskrift utg. af Pedagogiska Föreningen i Finland 1902, sid. 179 ft. 20 M. G. SCHYBERGSON. med många afbrott, inpå innevarande år. Den nu 85-àrige Styffes sista vänskaps- fulla bref till Tigerstedt, på hvilket han, såsom han säger, icke räknade att få svar så snart, är nämligen dateradt den 6 januari 1902. Med en annan betydande svensk forskare, professor P. E. Bergfalk, torde Tigerstedt gjort bekantskap under sina besök på 1870-talet i Stockholm, där de bägge arbetade i kammararkivet. De korresponderade under några år med hvarandra, hvar- vid Finlands och Sveriges allmänna förhållanden främst voro i fråga. I ett för Bergfalk afsedt brefkoncept uttalar han sitt bekymmer öfver den i Finland växande söndringen i språkfrågan. Stora faror hota", säger han, „som blott kunna afvärjas genom den innerligaste endräkt mellan alla“. Bland uppdrag af praktisk art, som ombetroddes Tigerstedt, mà nämnas att han 1867 valdes till. ledamot i direktionen för ecklesiastik- och skolstatens änke- och pupillkassa samt till dess ordförande 1872. Därpå öfvergick han 1879 till ordförande i direktionen för skolstatens pensionskassa, i hvilken egen- skap han kvarstod till den 1 maj 1892. 1866—1869 var han ombudsman för pressöfverstyrelsen. Tigerstedt åtnjöt oaktadt sin vanförhet länge en stark hälsa, och med förvåning såg man honom i vinterkylan i ganska tunn dräkt vandra upp till läroverket. Smäningom försvagades dock hans krafter och är 1889 drabbades han af ett sjukdomsfall, som för framtiden fjättrade honom vid rullstolen och sjukbädden. Sin andes spänstighet bevarade han ännu därefter i ej ringa grad och sin tid tillbringade han med läsning, allt ännu med uppmärksamhet fól- jande företeelserna på det historiska området. Vid promotionen 1894 intog han sin plats såsom jubelmagister på parnassen, där ham sittande i en fåtölj från C. G. Estlanders hand för andra gången emottog lagerkransen. Vid 1897 års promotion, då han blef jubeldoktor, kunde han icke mer infinna sig, utan emottog i sitt hem i Abo jubeldoktorsinsignierna. Därefter ökades plågorna jämte det rörelseförmågan aftog, men lynnets jämnmod bibehöll han intill det sista. Professor "Tigerstedt sörjes närmast af en älderstigen maka Evelina Theresia f. Degerman, med hvilken han sedan den 5 december 1852 var förenad, och af tvenne söner professorn 1 fysiologi Robert A. Tigerstedt och justitierädmannen i Björneborg Alexander Tigerstedt. — a Karl Konstantin Tigerstedts utgifna arbeten. Akademiska disputationer: Administratio Fenniæ Petri Brahe, Comitis, Gubernatoris Gene- ralis et in Fennia primum commorantis, dissertatio historica, 1546 (för docentur); Adumbratio status urbium fennicarum, annis 1638—1640, 1847 (för doktorsgrad); Finland och finnarne före landets underkufvande af svenskarne I—III, 1849—1851; Handlingar rörande Finlands historia kring medlet af 17 århundradet I-XXXII, 1849—1850; Ett bref från Axel Oxenstjerna till grefve Per Brahe, 1852. I Fosterländskt Album, utgifvet af H. Kellgren, R. Tengström och K. K. Tigerstedt I, 1845: Isländarnes berättelser om de forna finnarne. — III, 1847: Det finska universitetets stiftelse. Protokoller hållna hos hedervärda Bondeständet vid landtdagen i Borgå år 1809, Äbo 1862 (fragment, afbrutet vid pag. 87). Bref från generalguvernürer och landshöfdingar i Finland, förnämligast under drottning Kri- stinas tid I, Äbo 1869. Jr Per Brahes brefväxling I, Helsingfors 1880, II, Abo 1888. I Morgonbladet 1855 n:ris 48—52: Recension af G. F. Helsingii Finlands kyrkohistoria. I Finsk Tidskrift 1877—88: Göran Magnus Sprengtporten I--XX. — 1890: Bröderne Croell, tidsbilder frän 1600-talet. I Äbo lycei program för läseären 1877—78, 1879—80, 1882—82, 1856—87 : Bidrag till Kexholms làns historia under drottning Kristinas regering I—IX. — 1880—81: Tvenne förslag till Finlands styrelse af Göran Magnus Sprengtporten. — 1881—82: Göran Magnus Sprengtportens plan till ästadkommande af Finlands själfständighet och inträde i rysk tjänst. I festtidningen Per Brahes Minne 1880: Per Brahe, Finlands generalguvernór 1637—40. I Puffens kalender utg. af N. H. Pinello, 1869: Bidrag till Samuel Cróells biografi. — 1870: Tvenne skrifvelser rörande fredsunderhandlingarne med Ryssland under Karl X Gustaf. I Förhandlingar och uppsatser utg. af Svenska Litteratursällskapet i Finland II, 1887: Bref frän biskop Terserus till Per Brahe. Dessutom uppsatser i ätskilliga tidningar. M \ n =. Rättelse. os \ Sia. Tom: 2 nedifrån står: Efter Collan valdes ov läs: Efter Kellgren valdes à 1 ! r In S ] m 2 i , " ' 1 , gi | H n | ' i ] b , ! [ 1 { D LE Tale 1. Constantin der Grosse 2. Die Grossprahler (Chlud.-Psalt.; Ps. LIX, 6) (Chlud.-Psalt.; Ps. LXXI, 9). VEN LEE 1. Die Juden murren wider Moses (Chlud.-Psalt.; Ps. LXXVII) ENDE enr e s TARDE oci» pedis URLS pat FRE Agere Cena "we - Touren singe An LIEN I SUN ea ane tres Kuss Een Ps x rin icai is encens mise * uber Sese TALET Tic Share» spi epo toi veu gérer p Kane > frin euo ri weile: nm rene praet 5 2. Christus stillet den Sturm 3. Rettung einer Seele (Chlud.-Psalt.; Ps, LXXXVIII, 10) (Chlud.-Psalt.; Ps. CH, 16). 1. Opfer Abrahams (Chlud.-Psalt.; Ps. CIV, 9) 2. Gesetzgebung und Anbetung des goldenen Kalbes (Chlud.-Psalt.; Ps. CV) Taf. III. Taf. IV. 1. Wasserwunder Mosis (Barb.-Psalt.; Ps. LXXX, 17) 2. Die Bilderstürmer (Barb.-Psalt.; Ps. XXV, 4 u, 5) Taf. V. TRS. aile du E E A ne our Soil 1. Auferstehung Christi (Barb.-Psalt.; Ps. XXX, 5) Le) Barmherzigkeit Christi 3. Erschaffung Adams (Barb.-Psalt.; Ps. XXVI, 10) (Barb.-Psalt.; Ps. CXVIII, 73). Taf. 1. Die Mondgóttin (Griech.-lat. Ham.-Psalt.; Ps. VIII, 4). "Tao TOUT 7rQ G.EIC "1C ync E RB. EXXY, 10. . un 2. Strafe der Teufel (Ham.-Psalt.; Ps. LXXV, 10). VI. Taf. VII. ; - e * Jomápassgt mm bod ano 2. Spielender David (Pariser Psalter Nr. 139). 1. Anfang der Psalmen (Godunoff'scher Psalter zu Kostroma). HELSINGFORS, AKTIEBOLAGET F.TILGMANNS BOK- OCH STENTRYCKERI SAMT KEMIGRAFI, 1897. Tan C. 1. David den Löwen erschlagend 2. Salbung Davids (Pariser Psalter Nr. 159). | (Pariser Psalter Nr. 139). HELSINGFORS, AKTIEBOLAGET F.TILGMANNS BOK- OCH STENTRYCKERI SAMT KEMIGRAFI, 1887. 1. Errettung der'Israeliten und Untergang der Egypter (Griech, Psalter der Universität Berlin) 2. Erretung der Israeliten (Griech.' Psalter-Fragment in St. Petersburg). HELSINGFORS, AKTIEBOLAGET F-TILOMANNS BOK- OCH STENTAYCKER Taf. IX. GAAFI, 1897, VN J m ih h TORN n I d RAGE Det Ses mal $^ SEIN M